Atelier public de recherche-action avec les récupérateurs vendeurs

Invitation à l’atelier public de recherche-action
 « La biffe comme écodéveloppement en milieu urbain »
Le 14 décembre 2016 de 14h à 17h30 – salle 414
MSH Paris Nord – 20 avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint-Denis – M° 12 Front populaire

Bonjour à toutes et tous,

Nous avons le plaisir de vous convier au prochain atelier des Rues marchandes. L’ordre du jour est fourni, il permettra de confirmer les chantiers pour 2017.

RETOUR SUR LE FORUM/DÉBAT DU 2 NOVEMBRE :
« Les biffins récupérateurs-vendeurs » et discussion sur le document de synthèse

ATELIERS AVEC LES BIFFINS, OUTILS ET MÉTHODOLOGIES :
– La cartographie sur la région parisienne,
– Écriture d’un guide culturel,
– film documentaire,
– Atelier Porte Montmartre (Maison Bleue),
– Ateliers dans les camps de Rroms (Association Intermèdes – 91),
– Atelier instruments de musiques (MSH)…

RECHERCHE-ACTION COLLABORATIVE ET PARTENARIAT, QUELS ENJEUX ET PERSPECTIVES POUR 2017 :
– Maison des Sciences de l’Homme (retour sur le colloque du 29/11 sur le recherche-action )
– Collectivité territoriale Plaine Commune (contacts établis)
– Makesense (étude d’impact, atelier-débat du 15 décembre)
– Associations Amélior, Aurore, …, forme collaborative et actions communes

– Autre…

N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et sujets que vous aimeriez aborder par retour de mail

Pour le collectif Rues marchandes, Hugues Bazin et Mélanie Duclos

Rencontres du tiers lieu nomade (Clichy – 92)

Les tiers lieux, en facilitant la rencontre, le partage, l’innovation, en mutualisant des ressources, et en prenant davantage en compte l’humain et la nature offrent des espaces pertinents de solidarité, de création de valeur et de développement local.

Le temps d’une demi-journée et d’une soirée, le projet TIERS LIEUX NOMADE permet de faire découvrir et de s’approprier le concept des Tiers Lieux et de tiers espace en le pratiquant, dans des lieux à chaque fois différents.

 

Samedi 10 décembre de 14h30 à 00h00

Kamu, Café associatif, 12 rue Léon Blum, 92110 Clichy la Garenne, Métro Mairie de Clichy

Inscription  – Contact : tierslieunomade(at)gmail.com – http://tierslieunomade.fr/

Programme :

Une après-midi axée sur des partages de réflexion et d’initiatives autour de l’économie sociale et solidaire avec différents intervenants. Ces interventions seront ponctuées d’animations artistiques et culturelles. Cette journée se clôturera par un pot convivial suivi d’un dîner concert.

14h30 – Accueil

15h – Comment favoriser un développement solidaire des territoires urbains ?

  • Démarche de Tiers lieu, projet Tiers Lieu nomade, par Christine Balaï
  • Intervention de Hugues Bazin, démarche de recherche-action, l’exemple du projet Rues Marchandes, Récupérateurs-vendeurs
  • « La ville inclusive », Christine Balaï

Mise en perspective par Taleb Nacera, Formateurs solidaires, des nouveaux paradigmes à l’œuvre autour des initiatives solidaires et dans le domaine du développement personnel, avec la présence de porteurs d’initiatives ou d’autres intervenants, notamment :

  • Nestor GOMA, ONG Horizon
  • Tony Capora, Abulai Danso, associations FARE et Un pas de plus, avec notamment un projet communautaire à Saint-Denis
  • Mathieu Morange du groupe La poste
  • D’autres participants à confirmer …

Débat participatif animée par Tatiana ou Armelle, architectes sociales et bioclimatiques Animation jeux pour les enfants avec l’association AirDeJeu

17h : présentation du défi autour de la mobilité de Koom sur Clichy, en présence de Julien boucher, élu ESS de la Mairie de Clichy et l’association SOLICYLE.

17 h30 : présentation de la plate-forme pour les artistes Eventiparis, par Hubert Locco-Rocca

18h : pot convivial Repas à partir de 19h

20h : soirée musicale et artistique, avec comme clou de la soirée : le Profess’Or Strange, qui lancera son nouvel album.

 

La sécurité que j’aime

La sécurité que j’aime n’interdit pas; elle n’enferme pas.

Elle ne retranche pas les gens et les groupes du regard du public. Elle ne soupçonne, ni n’éloigne. Elle n’assigne pas les uns à l’inactivité et les autres au contrôle. Elle ne fait pas son beurre sur le malheur et la peur. Elle n’affaiblit pas les gens en les rendant peureux et plaintifs. Elle ne les infantilise pas en guettant toujours le sourcillement des puissants. Elle n’alimente pas les frustrations, les rancoeurs, et les illusions perdues. Elle ne ne nous amène pas à penser toujours que c’est la faute des autres et des mêmes: étrangers, pauvres, précaires, réfugiés, sans papiers, jeunes, musulmans, habitants des cités, des quartiers ou des bidonvilles.

La véritable sécurité ne surveille pas mais elle voit. Elle n’écoute pas, mais elle entend. Elle n’enregistre pas mais a des souvenirs.

La véritable sécurité ne s’institue pas; elle se donne.

La sécurité que j’aime met à l’abri, juste quand il le faut, celui qui en a vraiment besoin. Elle réchauffe précisément celui qui a froid et nourrit exactement celui qui n’avait rien à manger. Elle est inconditionnelle, elle se donne toujours à quelqu’un de précis et dans le cadre d’une relation qui dure. Elle n’est pas une simple règle, un écrit apposé sur les murs, un codicille sur les contrats d’assurance; elle est quelque chose que j’institue et que j’adresse à celui qui est en face de moi.

La véritable sécurité favorise l’initiative et amène la confiance en soi. Elle repose sur l’appropriation de ses ressources , la connaissance de son environnement , l’existence de relations sociales, vivantes et entretenues à la fois avec ses « tout-proches », ses voisins , comme les lointains.

La véritable sécurité repose sur la fréquentation, la connaissance et la pratique de soi même. Elle suppose découverte, estime et amour de soi, autant que des autres.  Elle suppose qu’on habite son corps, comme ses pensées et ses rêves.

La véritable sécurité ne passe pas par la consigne, l’aboiement, l’ultimatum ou la menace. Elle passe par la parole, celle qu’on glisse à ceux qu’on connait tout au long du jour. Elle passe par la parole qu’on adresse , qu’on entretient comme un feu fragile.

La véritable sécurité ne procède pas de la peur du danger mais du plaisir partagé du risque de vivre: de ceux qu’on prend pour soi même, pour et avec les autres.

La véritable sécurité ne procède pas de la peur de l’avenir, de celle dont on nous intoxique jour après jour , information après information; la peur de ce qu’on nous promet : crises , récessions, guerres, chacun-pour-soi… Elle ne repose pas sur la parole menaçante des politiciens qui nous annoncent des lendemains sombres et des traitements de violence, pour masquer leur propre incompétence , leurs propres peurs et leur servilité.

La véritable sécurité nous lance vers demain. Elle nous fait planter là où il fait froid, cuisinier là où il fait faim, ouvrir là où c’est fermé, commencer là où on nous dit que c’est fini.

La véritable sécurité me conduit vers les autres, m’encourage à ne rien lâcher et à ne rien renoncer des choix de ma vie et à avancer. La véritable sécurité est confiance; pas celle du naïf ou de l’ignorant comme on essaie de le faire croire, mai de celui qui sait la produire et la donner.

 

SAMEDI:

Atelier de la Villa St-Martin:

DSCN3273

Plusieurs ateliers ont été mis en place : Jeux collectifs avec le football où les enfants ont pu se défouler (certains étant souvent sollicités par leurs parents, les équipes ont souvent du se reformer  au profit d’une bonne dynamique de groupe), puissance 4, atelier petite enfance (dinette, dooble, Uno) et atelier crêpes qui a ravi petits et grands.

DSCN3274

Le gouter a été servi par les enfants dans le calme.

DSCN3282

Tout s’est bien déroulé dans l’ensemble, les enfants étaient impliqués.

DSCN3281

 

Atelier d’Epinay sur Orge:

DSC_0342

Aujourd’hui moi nous sommes partis  sur le camp de Epinay. Nous avons fait de la peinture sur les murs, des sapins de noël, des bonshommes de neige, de la petite enfance, et de la musique avec les enfants du quartier qui ont préparé une nouvelle chorégraphie avec de nouveaux pas, la peinture se passe très bien, les enfants ont fait sur tout les murs des sapins colorés,

DSC_0347

même les adultes ont participé, le groupe de danse a bien dansé et bien travaillé sur la nouvelle chorégraphie, après toute les activités on a pris le gouter ensemble, adultes et enfants, ça c’est très bien passé.

DSC_0350

 

VENDREDI:

Atelier de Cuisine:

IMG_4009

Aujourd’hui nous avons préparé avec les mamans un « riz cantonnais » avec du poulet.

Chacune d’entre nous avez sa petite tâche pour l’occasion :

  • Préparation du riz pour l’une
  • Découpe du jambon de dinde pour l’autre etcIMG_20161202_124422

Le repas était agréable et chaleureux.

Nos invités étaient satisfaits du plat qui leur a été distribué.

IMG_20161202_110039

Le rangement s’est fait dans la joie et la bonne humeur, toujours avec l’aide des mamans.

IMG_9781

Atelier du Jardin:

 

De la bonne humeur, de la rigolade dans le camion et une bonne ambiance nous entourent aujourd’hui. Quand on arrive au jardin on partage les tâches et certains comme, Eric, Louis, Franck, et Nicolae prennent les ciseaux et les sécateurs pour dégager le lierre et les mauvaises herbes mais aussi les branches qui dépassent pour redonner une belle image au jardin.

WP_20161201_15_06_50_Pro

Pendant ce temps  Andrei et Dusko commence à retourner la dernière parcelle du jardin avec le motoculteur et les bêches pour plus vite finir.

WP_20161201_15_47_19_Pro

Nicolae prends aussi les râteaux et il commence à dégager le chemin pavé par les feuille mortes  qui donne une image idyllique du jardin car bientôt on les mettra sur les parcelles accompagné par le fumier pour enrichir la terre.

A bientôt !

 

Atelier de la Rocade:

20161202_163712

Nous sommes arrivés vers 15h30, nous avions prévu un atelier petite enfance, des jeux de société, des jeux collectif, le puissance 4 et atelier cuisine.

20161202_164001

Les enfants arrivés, ils se sont intéresser à tous les ateliers, certains ont commencé un foot.

Certain sont partis cuisiner avec Abdel afin de faire des crêpes pour le goûter pendant que d’autres participaient aux jeux de société. De jeunes enfants se sont amusés avec la dinette de la petite enfance.

20161202_163947

A la fin de l’atelier nous avons finis par tout ranger  et nous avons partagé les crêpes faites par les enfants dans la joie et la bonne humeur.

20161202_163658

 

Atelier de Morangis:

20161202_152812

Aujourd’hui, nous sommes allées pour la deuxième fois au camp de Morangis. Nous avons prévu un atelier de petite enfance et un atelier de chant et danse.

20161202_152933

Sur l’atelier petite enfance, nous avons joué à la dinette et avec des jeux en bois. Ils ont beaucoup aimé et on a aussi regarder le spectacle de l’atelier musique.

20161202_162052

Pour l’atelier de musique nous avons ramené l’enceinte et le micro. Nous avons fait des mini-chorées sur plusieurs musiques avec 6 enfants. Des adultes ont voulu participer notamment chanter. Cela a mis une très bonne ambiance sur le camp. Les enfants ont même filmé notre équipe de choc !

20161202_160501

Pour finir dans cette bonne humeur, nous avons pris notre gouter. Au menu, chocolat chaud, pain au lait avec du chocolat et une pomme.

Les enfants nous ont dit au revoir en nous faisant à tous la bise. C’était un agréable moment et nous avons vraiment hâte d’y retourner la semaine prochaine !

JEUDI :

Atelier de Massy:

IMG_3954

Nous sommes arrivés vers 15h30 sur les lieux. Nous avions prévu divers ateliers, le coin petite enfance, de la pâte à sel, un atelier créatif pour noël, des jeux collectifs et des jeux de société.

De plus, nous avons installé un barnum afin d’être à l’abri du froid.

IMG_3958

Les enfants sont arrivés au fur et à mesure vers le 16h30, ils se sont installés aux jeux de société tout d’abord, puis les plus grands se sont dirigé vers l’atelier créatif. Le fait d’être peu nombreux  a permis de créer des  échanges et des moments de partage autour de sujet concernant les jeunes enfants présents.

IMG_3959

D’autres sont arrivés, nous étions environ une quinzaine d’enfants,  les ateliers étaient tous investis et les mamans sont restés présentes du début jusqu’à la fin des activités.

IMG_3962

Nous avons terminé par des jeux collectifs et un conseil de quartier où tous les enfants ont  dit aimé les ateliers que nous leur avions présentés. Nous avons ensuite partagé un gouter dans la joie et la bonne humeur.

Atelier du Jardin:

WP_20161201_15_35_51_Pro

Arrivés autour de 14h35, Nicolae, Andrei, Dusko, Eric, Jessica, Franck et Louis avons commencé par sortir le matériel afin de mener notre activité de jardinage.

WP_20161201_15_47_35_Pro

Nicolae, Dusko et Andrei ont débuté en retournant la terre, puis Nicolae avec le râteau à enlevé les feuilles mortes de la parcelle à cultiver. Eric, Franck et Louis ont quant à eux coupés les branches et les feuilles qui débordaient de la clôture du jardin côté entrée principale. Nous avons fini aux alentours de 16h30 avec le ramassage et le rangement des instruments de jardinage. Notre après-midi s’est achevé avec le gouter qui nous a permis de discuter de ce que nous avions réalisé ensemble au cours de la journée.

Atelier du Skate-Park:

IMG_20161201_163930

Aujourd’hui, au Skate Parc nous avons proposé différentes activités : atelier petite enfance, atelier jeux de société, atelier création spécial « Noël » et foot.

IMG_20161201_164004

Malgré le froid qui était présent, nous avons eu une vingtaine d’enfants dispersés sur tous les ateliers.

Comme à son habitude, la petite enfance et le foot ont eu du succès et les enfants étaient au rendez-vous.

IMG_20161201_164717

Sur l’atelier création, Héléna et Coline ont proposé aux enfants de faire des cartes pour Noël. Nous avons pris du papier cartonné, des paillettes et des feutres. Les enfants étaient contents de ce qu’ils réalisaient tout seuls. Ils sont rentrés chez eux avec leur carte à offrir aux parents.

IMG_20161201_165710

En ce qui concerne les jeux de société, le Dobble a encore fait des ravages ! Les enfants ainsi que Abdel et Marion étaient à fond.

Les enfants aimaient tellement l’atelier que les mères étaient obligées de les réclamer à plusieurs reprises pour rentrer.

IMG_20161201_174024

Nous avons pris un goûter avec les quelques enfants qui restaient. Le chocolat chaud nous a permis de nous réchauffer et puis nous sommes rentrés.

MERCREDI

Atelier du Jardin:

20161130_154941

Aujourd’hui,  nous sommes accompagnés par un groupe d’éducateurs spécialisés de Nantes. Ils sont venus voir nos activités au jardin avec les enfants et nos activités de rue. Ils sont également venu se former à la Pédagogie Sociale avec Laurent Ott, le président de l’association.

Ils appréhendent la théorie avec Laurent et la pratique avec nous, les pédagogues de rue.

Arrivés au jardin avec un camion blindé, nous descendons le motoculteur, les bêches et les fourches pour commencer le travail. Les nouveaux sont émerveillés par notre jardin qu’ils trouvent très beau, malgré le manque  de légumes en ce moment.

20161130_154922

Certains d’entre eux sont plus habitués au travail de la terre, mais ce n’est pas le cas de la plupart. malgré cela ils n’hésitent pas à utiliser le grand motoculteur pour retourner la terre bien gelée.

20161130_154015

Nous arrivons enfin à retourner la parcelle entière et c’est le moment de se réunir tous ensemble autour d’un bon verre de chocolat chaud.

A plus !

Atelier de Morangis:

DSC_0248

Aujourd’hui, pour la première fois, nous sommes allés  sur ce lieu, avec les personnes venues de Nantes, en formation avec Laurent.  Elles sont venues  avec nous pour voir comment nous mettons en place les activités, ainsi que la préparation.

DSC_0258

Dès notre arrivée sur le camp, les familles sont venues vers nous pour nous parler.  Ils étaient très contents de nous voir faire des activités avec les enfants.

DSC_0273

Pour commencer, nous nous sommes présentés à tour de rôle, puis nous avons poursuivi avec les jeux collectif.

DSC_0292

Pour conclure cette journée positive au cours de laquelle nous nous sommes bien dépensés, nous avons goûté tous ensemble pour repartir avec le sourire….jusqu’à vendredi prochain!!!!

Mardi, Mercredi et Jeudi: Nantes est dans nos rues!

une-equipe-qui-va-gagner

Ils sont venus à 17, de Nantes, des bénévoles, des animateurs, des médiateurs; ils représentaient des associations, des structures éducatives et sociales.

Tous ont en commun de se lancer dans l’aventure des ateliers de rue, à Nantes et pour certains , depuis plus de 2 ans!

C’était une formation partagée entre nous, par immersion chez les Robinsons, par contrastes et expérimentation.

Certains ont participé à l’atelier St Eloi, d’autres au premier atelier du bidonville de Morangis, ou au jardin. Et même, à la répétition d’Aven Savore

atelier-aven1

On a eu plaisir à accueillir cette équipe et à partager avec eux . On va continuer !

Ivan nous envoie cette image en nous demandant de l’accrocher ; elle est celle des patriotes slovaques , engagés contre le nazisme, et … tziganes. Ceux dont on ne parle jamais, dit-il.

a-za-rodinu-1

 

Les multiples casquettes des collecteurs de déchets – Forum le 15/12 organisé par Make Sense

makesense-logo-no-background1

Make Sense, membre récent du collectif Rues Marchandes, pour lequel il a lancé une étude sur l’impact écologique et économique de la biffe en Ile-de-France (présentée à l’occasion du forum du 2 novembre, et qui fera prochainement l’objet d’un nouvel article), a le plaisir de vous convier à un forum sur les collecteurs de rues, qui aura lieu le 15 décembre, dans ses locaux, situés au 11 Rue Biscornet, 75012 Paris (métro Bastille).

A cette occasion, Radia Slimani, présentera son projet de voyage et de documentaire sur les chiffonniers, documentaire qui se voudra intégré à la base de matériaux de Rues Marchandes.


PROGRAMME DE LA SOIRÉE

Le film Before the Flood the Leonardo Dicaprio était de bonne facture mais il avait trois défauts : 

1 -Il oubliait de préciser que le moyen le plus efficient de lutter contre le changement climatique c’est de promouvoir le réemploi

2- Le déluge a déjà commencé : les collectivités et les écosystèmes sont submergés de déchets

3- Les films catastrophe c’est intéressant mais pourquoi ne pas parler des solutions ?

Après 9 mois de campagne autour des Waste Collectors Future of Waste vous invite à son forum de fin d’année pour débattre des expérimentations sociales et techniques de collectes sélectives qui peuvent préserver notre environnement, créer de l’emploi et du lien social

 

19H-20H Ateliers de co-construction et animations

 Quel système pour la collecte sélective des déchets organiques à Paris ?

Mohamed Béloribi de Ecol’or

Nathaly Hery de SUEZ

 Jeux de société sur le recyclage ?

Simon et Charlie de Game Impact

Comment valoriser les déchets récoltés pendant les opérations de nettoyage ?

Kévin Le Flohic d’une petite marche pour une grande démarche

Remi Boyer du Techshop / Axolotr

 Quel pourrait être le meilleur format pour un documentaire sur les waste pickers ?

Radhia Slimani Future of Waste

Hugues Bazin de Rues Marchandes

 Stands de Biffins et discussions sur l’infographie

Avec AMELIOR

 

20H – 21H  Débat :

Comment tripler le taux de recyclage et de réemploi à Paris ?

Avec LemonTri, Rues Marchandes, d’une petite marche pour une grande démarche, SUEZ

 

21H -22H Apéro pour poursuivre les discussions

Il y aura quelques bières locale BapBap et des chips Retoquées à la vente mais venez avec une boisson ou des amuses bouche en vrac 

Inscriptions sur : https://www.kawaa.co/fr/rencontre/2250
Page Facebook de l’événement : https://www.facebook.com/events/1385380464824403/


En espérant vous y voir nombreux !

Appel pour le développement des recherches participatives en croisement des savoirs

Cet appel émane d’un séminaire sur « l’épistémologie des recherches participatives et en croisement des savoirs avec des personnes en situation de pauvreté1 ». L’objectif était de confronter les questions et méthodes portées par différentes équipes ayant réalisé des recherches participatives et en croisement des savoirs 2, afin d’analyser leur validité, leur rigueur et leur [...]

Rues marchandes, les chercheurs et l’action

les « Rues marchandes » interviendront à cette journée dédiée à la recherche-action :

161129_mshRecherches collaboratives, participatives, contributives, impliquées… : si le vocabulaire n’est pas vraiment fixé, les expériences se multiplient, donnant une nouvelle jeunesse aux recherches-actions.
161129_msh2
Souvent mal reconnues au regard des critères académiques, ces démarches répondent à un double besoin : celui des chercheurs et celui des acteurs. D’un côté, les disciplines constituées éprouvent leurs limites face aux situations contemporaines, leurs enjeux démocratiques, et face à l’émergence de nouveaux objets. Elles cherchent à les dépasser par l’interdisciplinarité et la mobilisation de partenaires non académiques. De l’autre, les acteurs sociaux, économiques, politiques, institutionnels sont en demande d’un éclairage savant qui intègre et prenne en compte leur propres problématiques et objectifs. Les limites contemporaines de l’institution sont également en jeu : limites avouées dans la capacité à penser des situations, limites dans la capacité à décider et à faire ; limite dans la capacité de représentation politique.

Lieu et inscription

MSH Paris Nord – 20 avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint-Denis
Métro Ligne 12 – Terminus station Front Populaire, RER B La Plaine – Stade de France

Inscription obligatoire

Programme

9h ouverture par Alain BERTHO

1. Pourquoi de nouveaux paradigmes de recherche ?

Quel contexte politique, social, technologique ? Quels impensés du monde actuel ?

  • Bernard STIEGLER > IRI, université de Compiègne > Disrupion et recherche contributive
  • Sylvain LAZARUS > université Paris 8 > Aujourd’hui, que faire dans le travail d’enquête de l’hypothèse d’une capacité politique des gens ?
  • Marion CARREL > université Lille 3 > Vers une épistémologie post-pauvreté ? Les enjeux du croisement des savoirs entre personnes en situation de pauvreté, praticien.ne.s et chercheur.e.s chez ATD Quart Monde

10h30-11h pause café

2. Les chercheurs interpellés : par qui et pour quoi ?

Qui est prescripteur ? (La puissance publique ? Une entreprise ? Un collectif militant ? Les intéressés eux-mêmes ?) Quels sont les besoins ? Quels vides remplissent-ils ?

  • Hugues BAZIN > LISRA > Quand la commande vient d’ « en-bas » : le principe de laboratoire social au prisme d’une recherche-action avec les récupérateurs vendeurs
  • Patrick BRAOUEZEC > Président de Plaine Commune > Territoire et recherche-action : une coopération à consolider.
  • Marc LIPINSKI > CNRS >10 ans de partenariats institutions – citoyens pour la recherche et l’innovation (Picri) et après ?

12h30 -14h repas

3. Quels formats de recherche i pour quelles finalités ?

Quelles collaborations ? Pour quels savoirs ? Produit-on du commun ou des usages disjoints ? Quelle finalité critique ou politique de la démarche ? Quels effets sur les disciplines et sur l’action collective ?

  • Francine SAILLANT > université Laval > La recherche dans les milieux communautaires au Québec : jeux de normes et d’éthique
  • Hugues BAZIN / Mélanie DUCLOS / Véronique POUPARD > Plaine Commune > Expérimenter les rues marchandes comme démarche de recherche-action avec les biffins sur Plaine Commune ?
  • Pascal NICOLAS LE STRAT > université Paris 8 > Faire commun en recherche

15h-15h30 pause

  • Jean Michel FOURNIAU > Iffstar > Excellence scientifique et pertinence sociale : deux critères indépendants dans l’évaluation des sciences participatives
  • Mathieu VALDENAIRE > FEJ,> Quelles recherches-expérimentations soutenues par le Fonds d’Expérimentation pour la Jeunesse ? Quelle capitalisation ?
  • Agnès DEBOULET > Université Paris 8 > Co-produire du savoir et de l’action : enjeux internationaux des formats coopératifs en milieu urbain (après Habitat III)

Conclusion des discutants de la première partie de la matinée

17h Cocktail

Semaine européenne de la réduction des déchets – 19 au 26 Novembre à Paris

Ce mercredi, le 23 Novembre, l’association AMELIOR participera à une table ronde sur « le réemploi sous toutes ses coutures » avec le REFER et l’association la Bricolette, de 19H30 à 20H30 à la Boutique Pédagogique, 32 rue du Maroc, 75019 Paris.
Il y a des animations et des ateliers toute la semaine. Pour avoir plus d’informations, vous pouvez aller sur le site de la Boutique Pédagogique : JETTE PAS L’EPONGE ! – La Boutique Pédagogique

Atelier Deuxième Vie des Objets – 1 décembre EHESS – Paris

Nous avons le plaisir de vous inviter à la prochaine séance de
l’Atelier « Deuxième vie des objets » intitulée « Les territoires et les lieux des déchets » le jeudi 1 décembre à l’EHESS – Paris de 9h30 à 12h30.

Nous écouterons les interventions de :

Jean-Baptiste BAHERS (Maître de conférences, ESO, École des Métiers de l’Environnement) et Mathieu DURAND(Maître de conférences, ESO Université du Maine), Vers une économie circulaire… de proximité ? Une perception différenciée des registres de proximité

Fanny RASSAT (doctorante LADYSS, Université Paris Diderot) et Jeanne GUIEN ( doctorante CETCOPRA, Université Paris I Panthéon-Sorbonne), Consommer et jeter en ville : pratiques de récupération et de recyclage de proximité à New York

Adresse : EHESS-Paris, Bâtiment Le France, 190-198 av. de France 75013 Paris, salle 15, RdC

Le séminaire est en accès libre.

Plus d’information sur le programme 2016-2017 sur le site de l’Atelier : http://dvo.hypotheses.org/activites

contact : dvo.seminaire1@gmail.com

Le comité d’organisation : Élisabeth Anstett (Chargée de recherche CNRS, IRIS), Nathalie Ortar (Chargée de recherche MEEM, LAET), Fanny RASSAT (doctorante LADYSS, Université Diderot Paris VII), Jeanne Guien (doctorante CETCOPRA, Universi
té Paris I Panthéon-Sorbonne.

Précarité contre précarité

La Pédagogie sociale est une pédagogie, au temps des précarités; celles qui envahissent tout l’espace social comme les vies individuelles. Nous le savons: la précarité a commencé par envahir le travail dans les années 70 (la fin des métiers); puis elle s’est attaquée aux liens interpersonnels, aux réseaux et à la notion de famille (jusqu’à l’invention de la parentalité) dans les années 80. Aujourd’hui, elle a envahi tous les aspects de la vie et l’espace social, entièrement ( inflation du couple insécurité/sécuritaire).

31137388776_47dab752bb_k-copie

La Pédagogie sociale est une pédagogie de remèdes et de contrepoisons à produire à grande échelle, pour apprendre à lutter, à survivre , à mieux vivre au coeur de cette réalité. C’est une pédagogie qui ne se fait pas d’illusion, qui voit bien que tout cela va durer. Une pédagogie lucide mais pas triste, car elle permet de repérer les marges de nouvelles libertés et de créations nécessaires qui s’ouvrent à nous tous.

Mais s’il est important de comprendre les mouvements et de nommer et définir les concepts, il est tout aussi nécessaire d’apprendre à faire des distinctions et des différences.

Certes, la précarité est généralisée et la voilà qui touche les groupes sociaux qui en étaient auparavant préservés : les classes moyennes et même à présent » moyennes-supérieures ».

On constate des phénomènes similaires à l’oeuvre entre les étudiants de classe moyenne précaires et des enfants en situation de rue, ou des familles en bidonvilles ou en appartements dégradés.

Mais ça s’arrête là… Un fois les mécanismes nommés, il faut bien comprendre tout ce qui les oppose.

S’il y a un seul mouvement de précarisation, celui-ci ne produit pas les mêmes effets selon les classes sociales.

Si les prolétaires, les exclus, les « invisibles » qui prolifèrent s’autodétruisent, les enfants de la bourgeoisie au contraire ne s’en prennent pas à eux mêmes mais plutôt aux plus faibles qu’eux et aux, derniers systèmes de solidarité, de protection. Ils s’en prennent sans vergogne aux acteurs les plus fragiles. Il se posent en victimes, ils cultivent l’affirmation de préjudices, ils judiciarisent, ils attaquent, ils réclament et exigent la liquidation de tout ce qui reste à tous, pour le mettre à leur seul et unique profit.

Ils se posent en vengeurs d’eux mêmes , en justiciers de leur faim et de leur soif. Ils ne voient le monde que par eux. Ils en sont le centre.

La précarité des pauvres est attaque contre soi-même, abandonnisme et dépression. La précarité des riches est harcelante, agressive et s’articule autour d’une nouvelle morale de vie: faire pitié aux forts et s’en prendre aux faibles.

Il y a une rage de ne pas recevoir ce qu’on lui a promis, qui pousse le riche à voler le pauvre. Cette rage est son moteur, son carburant et sa boussole. Il a une rancune contre la société qui le pousse à s’attaquer principalement au champ social (éducation, école, travail social) supposé responsable de toutes ses « frustrations de classe ».

Certes l’étudiant bourgeois n’a souvent plus un sou en poche. Il peine souvent à payer son loyer , ses clopes et son téléphone. Est il pour autant devenu, le clone ou l’égal du « précaire pauvre »? Pas une seconde , pas un instant.

Car hier comme aujourd’hui , ce qui différencie l’un et l’autre, ce n’est pas la liquidité ou l’absence de liquidité que chacun a dans la poche; ce n’est pas ce qui est visible qui agit, mais ce qui est invisible.  Or, le plus invisible en tout c’est encore et toujours le capital.

L’enfant de bourgeois « qui galère », le « riche précaire » a tous les capitaux qui font défaut au « pauvre précaire »: capital de santé, capital social, capital de richesse. L’un a un avenir, l’autre pas.

Le capital est toujours mal compris; il n’est pas une quantité, une somme, une collection; il est au contraire une capacité à produire de la quantité à l’infini. Le capital n’est pas un stock; c’est une machine.

Aux pauvres, on laisse le comptable, le quantifiable, le visible . Les riches gardent pour eux seuls la capacité de produire et définir la valeur.

L’apparence de précarité par laquelle ils font passer leur jeunesse est plus pédagogique qu’autre chose; elle est anecdotique; elle est initiation, un point dans le parcours.  Elle entretient le flou actuel et la difficulté de comprendre les véritables rapport sociaux qui s’opposent.

« le seul moyen d’affronter un monde sans liberté est de devenir si absolument libre qu’on fasse de sa propre existence un acte de révolte. »  –Albert Camus

Dimanche : Jardin

Nous sommes allés chercher les familles au point de rendez-vous habituel au carrefour contact de Longjumeau.  Une fois, tout le monde arrivé, nous sommes allées faire les courses afin de faire un barbecue de viande de dinde avec des patates au fromage à la raclette.

IMG_3926

Une fois, ceci terminé, direction le jardin. Nous nous sommes installés, nous avons allumé le barbecue pour faire à manger. Ensuite, l’heure du travail est arrivé et nous avons rangé la cabane et construit une étagère en plus à l’aide de bout de bois et d’une planche que nous avions récupéré auparavant.

IMG_3924

Nous avons commencé à ramasser toutes les feuilles mortes du jardin. On as mis de côté ces dernières afin d’y voir plus clair.

Ce fut l’heure de manger, tout le monde à table pour déguster ces fameuses patates avec le fromage à raclette et sa dinde bien grillé au barbecue.

IMG_3923

Après avoir bien digérer, nous sommes repartis pour travailler mais cette fois-ci pour désherber et enlever le reste de feuilles mortes.

Pour conclure, cette journée était remplie de bonne humeur et de joie !

SAMEDI:

Visite chez nos amis de MME RUETABAGA

Hélène et Laurent sont allés en visite à Grenoble chez notre consoeur, MME RUETABAGA, association en Pédagogie sociale qui, à Grenoble, réalise, ateliers de rue , expositions, soirées conviviales dans les quartiers et bidonvilles.

img_20161126_151837

L’occasion d’assister à l’atelier de ce samedi à LA Villeneuve. Un bel atelier dans les règles de l’art: ambiance paisible, activités créatrices, énergie enfantine, goûter et convivialité.

On en profite pour faire de « l’espionnage industriel », voler des idées, des idées d’outils, d’affichage, de projets, d’activités , et de manières de travailler.

img_20161126_151024

On connaissait déjà les mystères de la « street-fighteuse » (le triporteur qui trimballe le matériel) , mais on a apprécié aussi l’idée de « l’expo photo itinérante » , accrochée à même la clôture voisine, l’activité sculpture (béton cellulaire) , les craies artisanales et les publications: le Ruetabamag, et même la superbe nouvelle revue de « la petite maison d’édition d’Alice », « Talkie-Walkie », la revue des « auteurs-enfants ».

img_9768

On est heureux de voir cette asso et ses amis, se développer aussi bien!

Félicitations les RUETABAGAS !

Atelier d’Epinay:

IMG_3203

Nous retournons aujourd’hui, comme chaque samedi, au camp d’Epinay sur Orge. Depuis l’expulsion du camp de Bondoufle, plusieurs familles se sont déplacé pour venir vivre ici, nous ne sommes donc pas étonné de retrouvé quelques têtes connues !

Nous installons l’atelier, avec un coin petite enfance où l’on trouve aussi un atelier manuel de fabrication d’une guirlande collective composé de sapins, boules de noël, bonhommes de neige.

Les enfants adorent, et c’est le concours de celui qui fera le plus de sapins pour la guirlande !

IMG_3214

Un peu plus loin on installe un atelier d’écriture FLE.

IMG_3208

Des mots croisés où les mots sont remplacé par des dessins, et des affiches aux murs associent les mots et les dessins, des enfants et des adultes se succèdent autour des tables, et à la fin de l’atelier, on se rassemble autour des tapis pour prendre le gouter.

IMG_3216

Sortie au cirque:

20161126_130518

Aujourd’hui  j’ai donné rendez-vous à 15 membre de l’association a la gare de Chilly pour aller à paris pour voir le cirque.

Tout monde a été à l’heure, au moment d’attendre le train …  il a été supprimé par rapport à un accident qui s’est passé le matin.

Le prochain train était à 9h30 mais nous avions rendez-vous avec Victoria à 10h00 à la gare de porte de la Chapelle. Du coup, tout le monde monte dans les camions, direction la gare de Massy. Tout le monde est content d’aller au cirque, les enfants ont eu des cadeaux de Air-France, après on est allé dans un parc pour pique-niquer, c’est l’heure de rentrer, on a tout rangé et on est allé vers le train avec le sourire, ça a été une excellente journée, à très bientôt.

20161126_131539

VENDREDI:

 Atelier cuisine

Aujourd’hui, nous allons manger de la purée faite maison et du poulet.

Pour ce faire, Laura et Coline sont  allées acheter  10 kilos de poulet à la Boucherie. Sadio, Stéphanie, Corinne, Mimade et  Janine sont venues pour cuisiner.  Nous avons donc commencé le repas toutes ensemble par l’épluchage des pommes de terre et la coupe du poulet. Au vue de la quantité prévue, Laura a été cherché la bombonne de gaz afin que nous fassions cuire rapidement les pommes de terre. Nous avons préparé une sauce à base d’ognons et de tomate.

IMG_3190

Ensuite, les mamans sont parties en cours de FLE avec Nicolae. Nous avons installé la salle à manger.

Un groupe de personne en situation de handicap, accompagnés de leurs 2 éducatrices, se sont joints à nous pour déjeuner. Tout le monde a aimé le repas. Nous avons fini le déjeuner dans une ambiance festive avec de la musique.

IMG_3198

Puis, toujours dans cet élan de bonne humeur, nous avons rangé et nettoyé. Le groupe de personnes en situation de handicap nous ont remerciés et souhaitent revenir très bientôt ! C’était, une fois de plus, un super repas convivial.

IMG_3192

Atelier champlan

Nous sommes allés sur le camp de Champlan. Une fois arrivés, nous sommes partagées en deux groupes pour aller sur les deux camps chercher les enfants. Nous mettons les activités en place: la petite enfance, jeux collectif (foot, rugby, freesbee  etc.), atelier lecture, et ateliers créatifs.

IMG_3908

Sur l’atelier lecture les enfants ont trouvés plein de mots en français et les animateurs des mots en Tzigane.

IMG_3900

Et un super moment de coloriages et d’anti-coloriages,  que les enfants ont beaucoup aimé. Le temps passe très vites nous passons au goûté. Et voilà pour aujourd’hui à très bientôt 🙂

IMG_3896

Atelier Rocade

Nous voici de nouveaux à la Rocade, comme chaque vendredi pour notre atelier de rue. Nous installons les tentes, car le temps est maussade et le vent menaçant et ils ne laissent que peu de place au doute quant aux perspectives de pluie. Une fois installés, nous investissons la première avec le matériel de petite enfances et une autre avec des tables et des chaises.

IMG_1364

Dans la tente petite enfance outre les jeux habituels les stagiaires proposent un atelier d’anti coloriage. Aujourd’hui on prend un dessin de 2 personnes qui se parlent avec un vide laissé dans leur tête pour imaginer le contenu de leur discussion. Ça marche assez bien,  les enfants écrivent,  ou dessinent ce qu’ils imaginent.

IMG_1370

Dans la tente d’à côté, Pierre et Eddy reprennent les derniers tubes de l’été, tandis que sur le terrain de jeu, on joue au foot.

IMG_1368

La nuit tombe, et nous prenons le goûter avant que tout le monde s’en aille.

IMG_1363

Pédagogie sociale !

Pédagogie sociale. Il ne saurait y avoir nul autre titre après trois jours improbables de Festival Tomkiewicz en Essonne.

Trois jours de leçons de pédagogie:

De leçons pour la tête

Ce festival a été l’occasion de partager des idées, de présenter des concepts. Il a été l’occasion de mettre en perspectives les liens entre le social, l’éducation populaire, l’enseignement, la culture…. Ca a été un lieu de présentation d’idées, comme de pratiques.

Au Festival Tom, nous avons fait « réseau » , avec des alliés venant de tous les secteurs.

On a échangé sur les idées, échangé nos idées, mais nous nous en sommes façonné de nouvelles ensemble.  Et au coeur de nos idées, il y avait la pratique, car nos associations soeurs et cousines n’étaient pas venues les mains vides et chacun a  exposé ses résultats, ses outils, son impact, ses perspectives.

Terrain d’entente,  MME RUETABAGA, Chantier de Pédagogie sociale, tous et tout était réuni pour faire de ce festival un rassemblement, une réunion, une fête.

Des leçons pour la main

Nous avons travaillé et produit. Un festival, « c’est du faire », et du « savoir faire » : apporter, ajuster, placer, animer, réparer , entretenir , nos ateliers, nos installations.

Et au delà , produire, nourrir, soutenir, arroser, alimenter , encourager , rattraper, motiver , …

Il y en a eu des ateliers de production, artistique, comme alimentaire, musicale, comme des corps.

Il ne peut y avoir de pédagogie sociale sans « Factory », un hybride entre « labo » et « usine », expérimentation  et production:  mise en place de sytème de production collectif, ouvert à tous et de masse.

Un petit exemple: comment produire un repas où il y en aurait à la fois pour 80 personnes et 120 personnes?

A l’opposé des pratiques de « traiteur », qui compartimentent, divisent, emballent, individualisent, adressent et livrent, nos pratiques (alimentaires) en Pédagogie sociale procèdent tout autrement: rassembler, multiplier , produire en masse et pour pas cher une cuisine de proximité , interculturelle et abondante, qui tient au corps.

Des leçons pour le coeur

Et puis il y a eu le temps de vibrer, à tout moment, là où ce n’était pas prévu. A l’occasion d’une prise de parole au cours d’un exposé; dans des moments creux et transitoires, quand certains se mettent à chanter danser; quand on rejoue des éléments au programme comme des présentations spontanées et croisées dece que l’on vient de faire. Quand ce sont les enfants qui font la leçon, les adultes qui l’écoutent. Quand les professionnels écoutent les experts de la rue et de la survie.

Dans tous les fossés, dans tous les creux , nous avons semé des fleurs.

ENSEMBLE, nous n’avons pas seulement exposé, argumenté mais aussi expérimenté très concrètement, le décloisonnement comme mode de vie.

Comment être un artiste un musicien du social? Comment rendre visible mais aussi audible toutes les réalités sociales qui sont cachées?

En pédagogie sociale, le travailleur est un artiste social , les places s’échangent entre formateurs et publics, l’action déborde l’établissement et s’installent dans la rue, et le parking; le temps s’allonge et se fait durée. La vie quotidienne devient l’objet de tous les soins. Attention, ici on crée.

 

 

UNE SEMAINE SOUS LE SIGNE DU FESTIVAL DE PEDAGOGIE SOCIALE

 

MERCREDI: 

15032803_10208980477847692_3519871536019484692_n

L’association accueil au local les Kesaj Chave arrivée en france, depuis  lundi est hébergés au château de Buno.

C’est un rencontre au sommet entre Aven Savore, qui a bien évolué depuis cette été, et Les Kesai qui ont également accueilli des nouveaux, et on élargit leur répertoire. les enfants d’Aven Savore présentent donc des extraits de leur spectacle sous les yeux sidérés des Kesaj, et comme d’habitude cela se transforme rapidement en une grande fête que Ivan transforme petit a petit en répétition sur le vif.

15095692_10208980468167450_565788484227729495_n

Une délégation d’adulte de « Ta mère en tongue » est également venue, et nous aide a organiser des raccords théâtraux pour intégrer des scènes d’Aven Savore dans le spectacle de vendredi. L’ambiance est à la fois festive et studieuse, et on se sépare en fin d’après midi pour se retrouver le lendemain à Buno pour la grosse répétition avant le grand soir.

Au même moment, nous poursuivons nos ateliers; l’atelier de Saint- Eloi s’est ainsi bien déroulé.

Il y a  eu également l’atelier de Bondoufle.

JEUDI:

Ultime répétions de notre spectacle aujourd’hui au château de Buno avec les Kesai Chave. On est très fier de notre équipe qui a tenu 2 h de répétitions, de Hafsatou a chanté un solo. On est toujours très content de nos costumes. Et la communication entre les différents groupes fonctionne à présent comme sur des roulettes.

On règles les derniers détails du spectacles de demain et on rentre se reposer, une grande journée nous attend demain !

L’atelier de Massy a également eu lieu 

Festival Tom

Festival de Pédagogie sociale

Prendre soin et s’émanciper avec Tomkiewicz

Première journée : Vendredi 18 Novembre 2016

Pendant trois jours, se tient le festival de Pédagogie sociale, à la MJC de Savigny sur Orge en partenariat avec les MJC de Chilly Mazarin de Savigny, l’Union départementale des MJC, les associations Intermedes-Robinson, AFJK, Ôdébi, les Francas, la Cie Ama méliala Cie du théâtre et les structures sonores Bashet.

Le Festival ouvre ses portes dès 10h du matin avec, pour commencer, un hommage à Stanislaw Tomkiewicz.

Laurent Ott, président de l’association Intermedes-Robinson et directeur de la MJC de Chilly-Mazarin, formateur en Pédagogie sociale et docteur en philosophie, essai de démontrer la liaison entre le travail psychiatrique, éducatif et militant de Tomkiewicz et la Pédagogie sociale.

Nous avons poursuivi par la projection d’un petit film explicatif des actions de l’association l’Herminette, représentée par Colette Charlet qui constitue un lieu d’accueil inconditionnel pour les SDF d’Annecy. Plusieurs intervenants ont alors soulevé des thématiques centrales de la Pédagogie sociale, abordées dans ce film, tel que l’accueil inconditionnel, l’anonymat de l’accueil, rendre visible l’invisible et audible l’inaudible, la construction de l’individu par la reconnaissance individuelle et le travail collectif partagé …

C’est finalement un double hommage qui est rendu, puisque Tomkiewick s’est inspiré du travail de J.Korczak. Dans une cassette audio diffusée lors de cet hommage, Tomkiewick explique le travail de son prédécesseur réalisé dans un orphelinat, sur l’apprentissage quotidien et concret de la démocratie.

Nous avons également projeté un documentaire-hommage retraçant la vie et le travail de Tomkiewicz, réalisé par Daniel Kupferstein. Suivit d’un débat animé par l’AFJK et des amis de Tomkievick.

L’après-midi est rythmée par trois ateliers, animés par des professionnels.

Atelier des structures sonores Baschet

Le but de l’atelier est d’explorer l’univers sonore, de créer la musique, à partir des structures sonores dont nous disposons. Grâce aux exercices menés par un chef d’orchestre chacun trouve son inspiration à partir des vibrations sonores et de la résonance. Le but étant d’improviser en groupe pour prendre conscience des hauteurs du son, et d’écouter les autres.

Les éléments sonores sont mobiles et on peut utiliser différents objets pour créer le son. Ce procédé permet la rencontre et le partage.

L’ensemble de la production rythmique du groupe donne l’impression de se trouver dans un monde parallèle, un monde de science fiction.

Atelier écriture

Dans un premier temps le but était de piocher chacun trois mots dans une boite, à l’aveugle, puis de les coller sur une feuille. Nous devions ensuite écrire entre ces mots pour créer une ou plusieurs phrases.

Nous avons recommencé l’exercice en réfléchissant avant de coller les mots pour former une phrase ayant du sens.

Apres avoir pris connaissance de l’ensemble des phrases, chacun a créé un texte à partir des phrases existantes.

Pour finir nous avons fait le même exercice mais avec les passants dans la rue pour qu’ils créent leur propre phrase, que nous avons ensuite accroché sur la devanture de la MJC.

Atelier de théâtre : expression corporelle

Par le biais de plusieurs exercices et jeux théâtraux nous devons libéré l’énergie du corps et exprimé des émotions a travers la gestuelle et le son de la voix.

Dans un premier temps nous travaillons tous ensemble, l’animateur nous apprend à exprimer des émotions à partir de gestes accentués.

Nous nous constituons ensuite en petits groupes et devons « raconter » une histoire, sans parler, grâce aux expressions corporelles.

Dans le même principe nous réalisons un exercice d’expression par les gestes et la voix, en imitant à tour de rôle des objets, des animaux etc.

Finalement, nous avons inclus la dimension musicale à l’exercice théâtrale, afin de créer un mini groupe improvisé de musique « chorégraphiée ».

Après trois heures de découverte artistique, les trois ateliers se sont regroupés afin de faire une représentation publique commune, unifiant les trois domaines d’expressions : le son, le texte et le geste.

Après avoir partagé un repas commun fourni par la MJC de Viry-Chatillon, la soirée animée par les Kesaj Tchave a pu commencer.

Les Kesaj Tchave, troupe de danse et de chant slovaque, a enflammé la salle de la MJC de Savigny, avec un superbe spectacle coloré et plein d’énergie ! En partenariat avec l’association Intermèdes Robinson, les Kesaj Tchave ont réalisé le projet commun « Aven Savore », pour le plus grand plaisir de nos yeux et de nos oreilles.

Deuxième journée : samedi 19 novembre 2016

Pour continuer ce festival, cette deuxième journée débute par une conférence et table ronde de plusieurs acteurs sociaux, sur le thème de la Pédagogie sociale : éduquer au soin et à l’Education.

Laurent Ott introduit cette conférence par une petite histoire de la Pédagogie sociale, qui prend forme en ces termes en 1910 par Helena Radlinska et qui se décline en trois catégories : la pédagogie traditionnelle, la pédagogie nouvelle et la pédagogie sociale.

Ewelina Cazottes nous parle ensuite de la pauvreté des enfants, qui n’est pas seulement dans les pays du tiers monde mais aussi présente chez nous, en France. Il n’est pas question seulement de la pauvreté économique, mais également culturelle, des conditions de vie…

Olivier, directeur de la MJC de Savigny-sur-Orge, nous explique l’importance des MJC dans l’accompagnement des acteurs amateurs dans une pratique artistique et autonome.

C’est ensuite et après une pause bien mérité, le tour de Nicolae, pédagogue social à l’association Intermèdes-Robinson, de parler de son travail, et du rôle du soin dans la pratique de la pedagogie sociale à l’association. Il explique son travail basé sur la régularité et le collectif, au sein du jardin, dans les ateliers, et la manière dont cette pratique pédagogique permet, en donnant à chacun une place et en leur permettant d’être acteur dans le collectif, de revaloriser, prendre soin et permettre au gens d’avancer.

Le lycée Autogéré de Paris fait ensuite une intervention, Un ancien professeur, deux jeunes, et un prof du lycée viennent présenter la philosophie du LAP, l’importance de la place d’acteur donné au jeunes dans leur cursus, l’importance toute relative du diplôme dans leur parcours en comparaison à l’accomplissement de leurs objectifs. Les 2 jeunes témoignent de leur parcours au LAP, des projets qu’ils y ont mené à bien et des bienfaits de cette pédagogie pour eux.

L’association Madame Ruetabaga vient présenter ses actions d’ateliers de rue dans les quartiers populaires de Grenoble, où il est question de rendre l’enfant acteur, de valoriser ce qu’ils font et de ne pas figer et ficher leur identité mais de les laisser libre de s’exprimer comme bon leur semble.

Pour terminer cette table ronde c’est l’association Terrain d’entente qui présente son travail réalisé à St Etienne, avec enfants et mamans des quartiers. Les activités de l’association tournent principalement autour d’ateliers de rue avec les enfant et d’un café des femmes qui permet de créer du lien social et de libérer la parole des femmes.

L’après-midi se déroule comme la veille avec les trois ateliers : les structures sonores, l’atelier d’écriture et l’atelier d’expression corporelle, et en plus cette fois-ci un atelier cuisine animé par Laura de l’association Intermèdes Robinson

En fin d’après midi, les ateliers restituent leur travail dans la grande salle; les croisements sont quelques fois étonnants comme lorsque Laura , interviewé par Pierre, donne un cours de cuisine de rue et expose l’art de faire lever la pâte à beignets , ou celui de faire fonctionner une bouteille de gaz dans le froid.

Après un repas partagé tous ensemble, préparé par Intermedes Robinson et les participants à l’atelier, sur le thème de la Roumanie avec au menu un goulash et des beignets aux pommes ; ce soir nous verrons un nouveau spectacle.

C’est donc une très belle représentation de la pièce de théâtre « Dilemme » joué par la la Compagnie-Ecole du théâtre du Fil, à laquelle nous assistons.  Car le scénario de la pièce est des plus graves; il conte comment un groupe de jeunes peut devenir criminel sous le jeu d’influences et de renoncements en chaîne. Il s’en est suivi un suivi débat entre les comédiens et les spectateurs.

Troisième journée : Dimanche 20 novembre 2016

Cette troisième et dernière journée du festival est portée sur le thème des droits de l’enfant. Avec une conférence-débat animée par les associations AFJK, Les Francas et les MJC de Savigny et de Chilly.

Patricia était venue en force avec l’association des familles de Dammarie les Lys, qu’elle coanime (la CSL). Nous accueillions également l’association l’heure vive quia  animé trois ateliers de musique, poésie et peinture.

Au moment du briefing de démarrage des ateliers, c’est Hafsatou quia présenté le travail de l’association Intermèdes, en duo, avec Laurent.

Le repas commun du midi est une nouvelle fois préparé avec fierté par l’association Intermedes Robinson. Une soupe à la citrouille, plus que consistante et des crêpes.

Et nous terminerons ce festival par un spectacle de danse « Aven Savore » réalisé par les enfants de l’association Intermedes Robinson !

Deux jours après la performance des Kesaj, nos « Aven Savore » étaient galvanisés, et dès la première seconde , ils ont montré une énergie éclatante, qu’ils ont tenue jusqu’à la fin.

QUELQUES « MOMENTS »

Parmi tous les hommages rendus à S.Tomkiewicz, certains plus personnels ont également été entendus, puisqu’étaient présents d’anciens amis à lui et des personnes de sa famille.

‘ Tom ,

Ces quelques mots

Pour te saluer

Mon cher Docteur Tomkiewick

Avec ton accent à couper au couteu

Des plaines d’Europe orientale,

A la fois, si charmant, si rigolo..

Tom,

Tu m’as beaucoup , beaucoup aidé

Déjà à m’accepter,

Puis accepter les Autres.

De ma souffrance

De ma violence

Combien de mardis soirs

Au CFDJ de Vitry

A m’entendre, à m’aider à me comprendre

Combien de patience

Tu m’as accordé.

Des mes angoises

De la poisse

qui me collait à la peau

Tu as toujours cherché à me tenir la tête hors de l’eau

Damné de cette Terre, révolté, rebelle,

Je reste fidèle face à l’injustice et la haine.

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Et leurs destins au loin les suivent ?

Oui, Tom

Tu m’as redonné confiance, en ma dignité d’homme

Amour et Respect au genre humain.

Sur le chemin de la vie

Il y a un gosse qui fuit, qui s’enfuit…

Et a cet instant je pense,

Au petit canari mort, que Janusz Korczack

Enfants, avait enterré,

Au fond du jardin,

Là bas, à Varsovie.

Affections et Fratérnités

Louis Bidault   »

Journée d’étude « Les chercheurs et l’action – Situations, collaborations et finalités » (St Denis)

Recherches collaboratives, participatives, contributives, impliquées… : si le vocabulaire n’est pas vraiment fixé, les expériences se multiplient, donnant une nouvelle jeunesse aux recherches-actions. Souvent mal reconnues au regard des critères académiques, ces démarches répondent à un double besoin : celui des chercheurs et celui des acteurs. D’un côté, les disciplines constituées éprouvent leurs limites face [...]

Journée d’étude « Les chercheurs et l’action – Situations, collaborations et finalités » (St Denis)

161129_mshRecherches collaboratives, participatives, contributives, impliquées… : si le vocabulaire n’est pas vraiment fixé, les expériences se multiplient, donnant une nouvelle jeunesse aux recherches-actions.
161129_msh2
Souvent mal reconnues au regard des critères académiques, ces démarches répondent à un double besoin : celui des chercheurs et celui des acteurs. D’un côté, les disciplines constituées éprouvent leurs limites face aux situations contemporaines, leurs enjeux démocratiques, et face à l’émergence de nouveaux objets. Elles cherchent à les dépasser par l’interdisciplinarité et la mobilisation de partenaires non académiques. De l’autre, les acteurs sociaux, économiques, politiques, institutionnels sont en demande d’un éclairage savant qui intègre et prenne en compte leur propres problématiques et objectifs. Les limites contemporaines de l’institution sont également en jeu : limites avouées dans la capacité à penser des situations, limites dans la capacité à décider et à faire ; limite dans la capacité de représentation politique.

Lieu et inscription

MSH Paris Nord – 20 avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint-Denis
Métro Ligne 12 – Terminus station Front Populaire, RER B La Plaine – Stade de France

Inscription obligatoire

Programme

9h ouverture par Alain BERTHO

1. Pourquoi de nouveaux paradigmes de recherche ?

Quel contexte politique, social, technologique ? Quels impensés du monde actuel ?

  • Bernard STIEGLER > IRI, université de Compiègne > Disrupion et recherche contributive
  • Sylvain LAZARUS > université Paris 8 > Aujourd’hui, que faire dans le travail d’enquête de l’hypothèse d’une capacité politique des gens ?
  • Marion CARREL > université Lille 3 > Vers une épistémologie post-pauvreté ? Les enjeux du croisement des savoirs entre personnes en situation de pauvreté, praticien.ne.s et chercheur.e.s chez ATD Quart Monde

10h30-11h pause café

2. Les chercheurs interpellés : par qui et pour quoi ?

Qui est prescripteur ? (La puissance publique ? Une entreprise ? Un collectif militant ? Les intéressés eux-mêmes ?) Quels sont les besoins ? Quels vides remplissent-ils ?

  • Hugues BAZIN > LISRA > Quand la commande vient d’ « en-bas » : le principe de laboratoire social au prisme d’une recherche-action avec les récupérateurs vendeurs
  • Patrick BRAOUEZEC  > Président de Plaine Commune > Territoire et recherche-action : une coopération à consolider.
  • Marc LIPINSKI > CNRS >10 ans de partenariats institutions – citoyens pour la recherche et l’innovation (Picri) et après ?

12h30 -14h repas

3. Quels formats de recherche i pour quelles finalités ?

Quelles collaborations ? Pour quels savoirs ? Produit-on du commun ou des usages disjoints ? Quelle finalité critique ou politique de la démarche ? Quels effets sur les disciplines et sur l’action collective ?

  • Francine SAILLANT > université Laval > La recherche dans les milieux communautaires au Québec : jeux de normes et d’éthique
  • Hugues BAZIN / Mélanie DUCLOS / Véronique POUPARD > Plaine Commune > Expérimenter les rues marchandes comme démarche de recherche-action avec les biffins sur Plaine Commune ?
  • Pascal NICOLAS LE STRAT > université Paris 8 > Faire commun en recherche

15h-15h30 pause

  • Jean Michel FOURNIAU > Iffstar > Excellence scientifique et pertinence sociale : deux critères indépendants dans l’évaluation des sciences participatives
  • Mathieu VALDENAIRE > FEJ,> Quelles recherches-expérimentations soutenues par le Fonds d’Expérimentation pour la Jeunesse ? Quelle capitalisation ?
  • Agnès DEBOULET > Université Paris 8 > Co-produire du savoir et de l’action : enjeux internationaux des formats coopératifs en milieu urbain (après Habitat III)

Conclusion des discutants de la première partie de la matinée

17h Cocktail

Les passions fantômes

La passion des fantômes

C’est l’organisateur de spectacle qui programme expositions, films et débats sur les rroms et qui ne supportera pas celui qui est en face de lui. Ce sont les responsables de structures, porteurs de message humanistes qui ne se rendent même pas compte de l’exclusion qu’ils agissent; ils expliqueront que c’est malheureux mais qu’il n’y a pas de place pour ceux dont ils promeuvent les valeurs.

dsc_0741-2

La « culture dite sourde », celle de ceux qui pratiquent la langue des signes (LSF),  a depuis longtemps identifié pour elle même (car elle en fait les frais) cet étrange phénomène qu’on oublie toujours de prévenir les sourds, de les informer des choses importantes qui arrivent. On les met hors d’état de participer au monde , mais ce n’est la volonté , ni le désir de personne, bien entendu! « C’est juste comme cela ». Tout se fait et se joue sans que personne ne s’aperçoive que dès le départ, il n’y avait aucune chance qu’ils puissent participer.

Les passions fantômes constituent des tentatives non assumées et parfois même inconscientes, de mise à l’écart, de non participation, et de ségrégation.  Mais ce n’est jamais reconnu, jamais admis, ça ne peut pas l’être et on se fâchera plutôt contre ceux qui oseraient mettre en lumière ces logiques obscures.

La passion fantôme est une passion pour fabriquer des fantômes: d’un côté on idéalise, folklorise, l’image de la différence , mais pour autant , on ne l’admet jamais quand elle est incarnée, quand elle est personnifiée et qu’elle se présente.

Représentation contre présentation

La passion fantôme consiste à rechercher dans la représentation ce qu’on ne supporte pas dans la présence. En célébrant l’autre, on l’exile davantage; en idéalisant ses différences on les met à distance.

Karl Abraham dans la crypte et le fantôme a démontré comment le fantôme est une figure de l’imaginaire qui vient rappeler des crimes et des méfaits dissimulés. Ce que l’on cache nous revient toujours et le revenant est généralement moins sympathique que le visiteur.

Il en est ainsi pour les passions fantômes; nous construisons dans  notre société, dans notre culture commune, des figures de revenants qui viennent nous hanter à chaque fois que l’on refuse de vivre avec les vivants.

IMG_3629

Ils nous reviennent

C’est ainsi que la figure du barbare hante l’image du réfugié syrien. C’est ainsi que la religion du voisin, ce qui reste d’étranger chez nos contemporains, ce que l’on n’admet pas de voir ou de reconnaître constitue petit à petit nos nouveaux monstres modernes.

Le barbare remplace l’étranger ; de même que le sauvageon remplace petit à petit le jeune vivant dans les quartiers relégués.

Ce que nous avons abandonné revient nous hanter. Tous les progrès sociaux auxquels nous avons renoncés, nous reviennent sous des images déformantes et déformées d’abus, d’incivilité et de violence incompréhensible.

Les Droits des enfants, dont nous allons comme chaque année célébrer la déclaration le 20 Novembre (la CIDE), se retournent, dans l’imaginaire social, comme des incivilités, de la violence dite gratuite, des crimes impardonnables.

Que faut il faire des fantômes? Comment guérit-on de la passion de les produire? Les histoires communes, notre capital imaginaire nous renseigne à ce sujet. Il nous faut les écouter , décrypter ce qu’ils ont à nous dire, aller vers eux plutôt que fuir.

Dialogue avec les fantômes sociaux

A Intermèdes Robinson, nous aidons tous les individus et les groupes affublés d’images monstrueuses à s’en défaire, quelques fois à leur propres yeux. Ce faisant nous participons à les faire apparaître, à reconquérir une visibilité, une écoute indispensable. Nous les imposons, nous nous imposons au jour et à la vue.

Ce n’est évidemment pas du goût de tout le monde. Cela ne se passe pas sans fureur ni dérangement.

Mais tout cela irait encore dans le cours normal des choses, s’il n’existait pas toute classe d’apprentis sorciers politiques et médiatiques qui tirent les ficelles de la fabrique aux revenants. Ils en retirent rentes politiques et économiques.

« Le Sécuritaire », en tant que culture institutionnelle et politique,  tend à jeter et maintenir coûte que coûte de plus en plus de groupes sociaux à l’état de fantômes. Ils rapportent.

Les passions fantômes

Les passions fantômes sont en définitive les fantômes des passions que nous n’assumons pas ou plus. Elles sont nos renoncements, nos désengagements et nos découragements.

Charles Fourier avait bâti sa pédagogie sur la passion, le désir. Pour lui c’était là le moteur de la constitution de toute communauté et de tout collectif social, a fortiori éducatif. Freinet, en basant son approche sur sa méthode « naturelle » ne disait pas autre chose.

Fourier ne faisait pas de la passion une lubie individuelle, mais au contraire, une aventure sociale. Il faisait de ce concept même, le moteur même de la socialité. Par ailleurs la passion « fourriériste » est sans doute le meilleur remède contre le sentiment d’insécurité car, en effet celui qui se passionne pour ce qu’il fait, apprend à prendre des risques, en toute sécurité.

Celui qui n’assume pas ses passions, se retranche en fait du Monde et des autres . En cela il se livre à des passions fantoches ou fantômes, qui l’éloigneront encore davantage de toute entreprise sociale par la peur et l’insécurité.

Or la passion est aujourd’hui mal vue, découragée, pénalisée et incomprise. Ne serait elle pas une forme de radicalité ? Nos institutions préfèrent produire les cohortes de personnes désincarnées, incapables de s’engager ou de s’impliquer qui s’avèrent inaptes à répondre aux défis de notre monde et à vivre en société.

Les passions non assumées, non réalisées deviennent avec le temps des blessures ouvertes et des sources de fantasmes : d’invasion, de complot, de guerre de civilisation. Ces blessures ne sont pas qu’individuelles, elles touchent au fondement même du « faire société ».

VENDREDI

Atelier de la Rocade:

IMG_3661

Aujourd’hui nous sommes partis à deux camions à l’atelier de la Rocade parce que l’atelier de Bondoufle était annulé. Nous étions beaucoup d’animateur. Trois filles sont venues faire un atelier de sérigraphie, c’est une technique d’imprimerie. Les enfants ont beaucoup aimé c’était nouveau pour eux, ils ont tous pu faire un pochoir, puis les accrocher sous le barnum.

IMG_3672

Pendant ce temps les autres enfants ont fait des jeux collectifs, du foot, police-voleur, « 1 2 3 soleils animaux », chat glacé et chat bougie. Les enfants ont improvisé  d’autres jeux et nous ont proposé des choses c’était très intéressant. Dans l’atelier petit enfance Sandra a mis en place en jeux top chef ou les enfants devaient créer leur repas et les faire goûter par les autres. Même si nous étions beaucoup d’adulte aujourd’hui les ateliers étaient très vivants et les enfants participaient.

IMG_3681

Le goûter s’est bien déroulé, deux enfants ont préparés et distribués le goûter, il y avait une bonne organisation et c’était très agréable. Laura a fait des blagues et les enfants rigolaient.

IMG_3684

Pendant le conseil de quartier les enfants ont participé et ont pris de bâtons de paroles.

 

JEUDI

Atelier du Jardin:

20161110_155233

Aujourd’hui nous partons au jardin avec Jessica, Franck, Eric, Andrei, Laura et Nicolae.

Nous allons essayer de délimiter et de rajouter un mètre de plus à notre parcelle quand on va la retourner pour l’agrandir.

Un feu on allumera pour se chauffer car il fait froid et il pleut dans temps en temps, mais tout vas bien, on est tous contents, on rigole, et on entretien le feu.

20161110_155235

Franck nous a appotrté son témoignage sur son expérience et son changement dans la vie à la rencontre avec l’association Intermèdes-Robinson, du quel il est très fier.

20161110_155320

Nous arrivons à retourner les trois-quarts de la parcelle et on s’arrête pour prendre le goûter qui clôture notre séance de jardinage pour cette semaine.

A bientôt.

Atelier du Skate-Park:

Nous sommes arrivés au Skate-Park vers 16h30 et nous avions prévus trois ateliers : un puissance quatre géant,  un coin petite enfance et du football sur un terrain prévu à cet effet.

Arrivé sur place, les enfants sont sortis de l’école et se sont dirigés vers les tapis sur lesquelles était mis à disposition plusieurs type de jouets, tel que la dinette, des peluches et autre jeux ludique et d’éveil. De plus, des anti-coloriages (coloriages dans lesquelles certaines zones restent libres pour permettre à l’enfant de faire travailler son imagination) étaient à disposition.  Les enfants semblaient prendre plaisir à jouer.  Certains se sont pris au jeu du puissance quatre en mêlent stratégie et amusement avec l’aide d’Abdel.

20161110_173245

En ce qui concerne l’atelier foot, nous avons dû solliciter les enfants ce qui a permis de créer deux équipes. Au fil du temps, ces derniers apprennent à jouer en équipe et accepte les règles et le fait de pouvoir perdre.  C’est une belle évolution.

20161110_165751

Nous avons ensuite pris le goûter tous ensemble : chocolat chaud et quatre quart. Deux enfants ont été élu responsable du service et tout c’est très bien déroulé. Nous avons fini par tout ranger avec l’aide des participants et nous sommes rentrés au local.

20161110_164411

Atelier de Massy:

Aujourd’hui c’est Jeudi, et comme chaque Jeudi, c’est l’atelier Massy.

Temps pluvieux mais gérable grâce au barnum installé par l’équipe qui comportait Iasmina, Mélissa, Sandra, Jules Jérémy, Mélanie.

Nous avons installé un atelier petite enfance avec une dînette et des kapla, des jeux de société (croc-carotte, devine-tête, jeu des senteurs). Les jeux de société ont été très investis par les enfants.

IMG_3629

Des grands jeux avec une sardine, frisbee et foot. Tous les enfants étaient réceptifs, ils ont écouté les consignes et les plus jeunes ont pu y participer.

IMG_3634

Le conseil de quartier s’est très bien passé, les enfants ont su s’écouter les uns et les autres et ont proposé quelques idées pour l’atelier suivant (pâte à sel, pâte à modeler et gamelle ainsi que des glaces). Les mamans étaient également parmi nous elles ont échangé autour d’un thé et ont joué avec les enfants.

IMG_3638

 

MERCREDI:

Atelier de Saint-Eloi:

Aujourd’hui nous sommes allés à Saint-Eloi, le temps était gris et pluvieux, c’est pourquoi les enfants ont mis du temps à venir. Une fois arrivés ils nous ont aidés à mettre en place les ateliers dans la bonne humeur.

IMG_3592

Sous le barnum, Mélanie et Sandra ont proposé un atelier petite enfance ainsi que d’origami, entre des défis plus fous les uns que les autres comme chanter le refrain de la reine des neiges, ou sauter 25 fois sur place. Tout le monde a bien rigolé de cette activité. Elles ont par la suite proposé un atelier anticoloriages (principe de continuer un dessin par l’imagination de l’enfant et non de le colorier).

IMG_3601

Comme jeux collectifs, Valérie, Pierre-Louis et Kévin ont d’abord joué à l’ultimate (jeu dans lequel  les joueurs doivent se lancer un frisbee jusqu’à arriver dans la base adverse) avec les enfants qui s’est fini sur un score de 5-0 pour l’équipe de Pierre-Louis et Kévin. Nous avons ensuite poursuivi avec un béret qui cette fois ci fût très serré : la partie s’est finie sur une égalité de 7-7.

Et dans le city stade à côté, Yann et Iasmina ont fait un football pour les grands sportifs prêts à tout pour marquer le but de la victoire! Le match s’est finalement conclu sur un score de 6 à 3.

Après tant d’exercice, il était temps de s’asseoir tous ensemble pour le conseil de quartier. Les enfants ont alors proposé de faire la semaine prochaine un « poule renard vipère », des jeux de société comme le UNO et le croque carotte, ainsi que reprendre la peinture (cette fois à la manière de Picasso et de Dubuffet).

IMG_3611

Une fois tant d’idées proposées, les enfants ont pris le goûter et nous ont ensuite aidés à tout ranger pour pouvoir rentrer au local.

 

Atelier du Jardin:

WP_20161109_15_17_07_Pro

On se retrouve de nouveaux sous cette journée pluvieuse avec quelques gamins qui sont partants et qui souhaitent passer l’après-midi dans notre compagnie pour aller au jardin.

Avec Sebi, Andrei et Eric, Andrei et Nicolae et Madalin  nous arrivions  au potager où nous allons nous mettre à ramasser les radis, les poivrons et les piments qu’il reste sous la serre, et quelques bouquets de persil commun et frisées.

WP_20161109_15_20_01_Pro

Avant de prendre le goûter, avec les enfants nous enlevons les pieds de poivrons et nous les mettons dans le compost. L’heure du goûter est arrivée et nous allons en profiter avant de ranger et prendre le chemin de retour.

WP_20161109_15_34_46_Pro

A plus.

Atelier de Bondoufle:

DSC_0110

Nous sommes arrivés à Bondoufle vers 14h30 et nous avions prévu de faire deux ateliers : un grand atelier scolaire et petit enfance.

Nous avons commencé par un jeu de présentation puis nous avons poursuivis avec un jeu collectif pour apprendre le corps humain ainsi que les jours de la semaine. Tout le monde a participé et semblait prendre plaisir.

DSC_0117

Nous avons ensuite installé les deux grand ateliers prévu. A la petite enfance nous avions une dizaines d’enfants présents, nous leurs avions présenté des livres, des voitures et toute sorte de jouets ludiques pour les plus petits.

DSC_0136

 

MARDI:

Cours de français:

IMG_3581

Aujourd’hui avec les mamans nous avons fait un cours de Français.

Nous avons installé une petite brocante imaginaire avec des aliments, des objets divers (livres, doudou) et des objets de cuisines.

Nous avons distribué à chaque maman 50 euros en faux billets. Chacune à leur tour elles pouvait achetés ce qu’elle avait envie aux marchands ; en fonction du prix elles pouvaient demander de baisser le prix ce celui-ci si c’était trop chère. Elles devaient également dire le nom de l’objet en français, quand elle avait du mal les autres mamans les aidaient. Il y avait une très bonne ambiance.

IMG_3582

Ensuite elles devaient compter combien cela allé leur revenir, et aussi combien le marchant allé devoir rendre. Pendant cet atelier les mamans ont compté et ont aussi communiqué entre elle et avec nous.

IMG_3588

 

 

 

Fablab’in Pays de la Loire, « Artisanat et travail : ce qui s’invente »

img_2086-620x350Fablabs, ateliers partagés, hackerspaces, tiers-lieux ouverts ou en construction, l’association Ping et le centre social du Chemillois organisent une journée de rencontre et d’échanges le vendredi 18 novembre prochain, autour de ces nouveaux lieux de fabrication en Région ! Inscriptions ouvertes jusqu’au 10 novembre.

Au programme de cette deuxième rencontre Fablab’in Pays de la Loire :

9h30 – Accueil, café

10h – Pleinière
> Retours sur la création du Réseau des fablabs français et présentation de FAB14, le congrès mondial des fablabs qui se tiendra en France en 2018.

11h30 – Visite des locaux du Boc@l, le tout jeune lieu de bricolage du Centre Social du Chemillois, et atelier cartographie des labs en Région.

12h30 – Déjeuner offert sur place aux participants

14h30 – Barcamp : 4 ateliers participatifs pour échanger vos questions, conseils et retours d’expérience sur la création et la vie d’un fablab
> La  structuration d’un fablab : quel modèle économique mettre en place?
>
Le fablab au quotidien : échange de bonnes pratiques
> Comment faire naître, vivre et grandir une communauté autour du fablab ?
> Pourquoi et comment faire de la documentation un réflexe au sein du fablab ?

17h – Restitution

18hConférence-débat autour du thème « Artisanat et travail : ce qui s’invente dans les fablabs »
Hugues Bazin

En pratique
Places limitées – Inscription obligatoire avant le 10 novembre
Le 18 novembre, retrouvez :

Tanneguy de Villemagne, fabmanager du FabMake (Bouguenais, 44)
Dominique Petit, médiateur info et porteur d’un projet de fablab dans la Sarthe
Thibaut Métivier, designer indépendant et créateur d’un outil de documentation pour les fablabs (Nantes)
Yoran Fourel, développeur-maker et porteur d’un projet de fablab dans le Maine-et-Loire
Thierry Celdran, éducateur et membre d’un fablab dans le Maine-et-Loire
Benoit Furet, enseignant chercheur impliqué dans le projet de création du fablab de l’Université de Nantes
Mehdi Lhommeau, maître de conférences (Angers)
Henri Goimard, volontaire en service civique et porteur d’un projet de fablab en Loire-Atlantique
Laurent Martin, ingénieur R&D et amateur passionné (Angers)
Emmanuel Fort, développeur et porteur d’un projet de fablab en Vendée
Luc Georgelin, chef d’entreprise et membre d’un fablab en Vendée
Vincent Nicolas, gérant d’un espace de coworking et porteur d’un projet de fablab en Vendée
Julien Paris, développeur de l’outil Libviz et membre du fablab Plateforme C de PiNG (Nantes)
Michel Akkaoui, fondateur de l’atelier partagé L’Établi et porteur d’un projet de tiers-lieux à Angers
Matthieu Brient, chargé de mission numérique au LabFab (Rennes)
Pascal Delanoë & Jean-Claude Bellier, chargés de mission à la fondation Orange, qui porte notamment le programme « Fablabs Solidaires«
Edouard Pointel, membre de l’association l’Établi (Angers)
Thibaud Menanteau & Matthieu Chatry, facilitateurs au fablab Zbis de l’association SC21 (Saint-Georges de Montaigu, 85)
Benoit Besse, Conseiller d’éducation populaire et de la jeunesse à la Direction départementale de la cohésion sociale du Maine-et-Loire
Pascal Pinault, ingénieur et membre du fablab Lannion (22)
Tatiana Smadja, décoratrice et porteuse d’un projet de création d’un fablab sur l’Île d’Yeu (85)
Karim Beddiar, responsable recherche et innovation au CESI de Nantes, et porteur d’un projet de fablab.
Lorraine Bertrand, chargée de mission numérique à l’agglomération de Saint-Nazaire, et qui souhaiterait y voir se créer un fablab
Agnes Tabellout, porteuse d’un projet de création de fablab au Mans (72)
Laurent Malys, développeur et membre du fablab Plateforme C de PiNG (Nantes)
Alexandre Lalanne, designer et « fablab lover »
Alexandra Panserrieu, bibliothécaire à Avrillé (49) et à l’initiative d’une « malle fablab »‘ à destination des bibliothèques
Didier Roudaut, informaticien et président du FunLab de Tours (Indre-et-Loire)
Sébastien Chauveau, stagiaire fabmanager à Plateforme C (Nantes)

 

Pour une Éducation Populaire Engagée (Arras)

Nous proposons cette rencontre, essentiellement, suite à trois constats que nous sommes un certain nombre à partager :

  • Les actrices et acteurs se revendiquant de l’Éducation Populaire ne souhaitent pas toutes et tous transformer la société ;
  • Pour peser, il faut œuvrer collectivement ;
  • Il y a urgence à regrouper celles et ceux qui s’engagent et qui souhaitent s’engager en ce sens.

Nous ne nous pensons ni précurseurs, ni plus légitimes que d’autres. Modestement, nous nous sommes dit, au regard de la situation, qu’il fallait agir collectivement sans attendre.

Le système actuel, fruit de la pensée dominante, légitime le pouvoir et le profit pour une minorité, accroît les inégalités et la précarité, confisque la parole et la démocratie. Il s’appuie sur la peur, la division, le consentement et le découragement. Isolés, nous risquons l’étouffement.

Pourtant nous sommes nombreuses et nombreux à refuser cette société mortifère de marchandisation, de concurrence, de rejet de l’autre et d’autoritarisme. Ensemble revendiquons d’être utopistes, de faire de la politique, de faire le choix de l’émancipation, de la coopération, de la solidarité, du bien commun, de l’implication de toutes et tous. Affirmons et renforçons notre capacité à participer à changer cette société. Faisons mentir Warren Buffett et consorts. Leur classe n’a pas définitivement gagné.
Mobilisés, nous serons plus forts pour agir et peser globalement et localement.

Pour nous donner de l’air, pour échanger et partager, pour décider des modes d’organisation et de coordination, des outils et des ac¬tions qui nous permettront de repartir plus forts…

Des envies, des volontés et des expériences existent, retrouvons-noclus pour agir et peser, avec :

  • Nos espoirs, nos envies, nos rêves.
  • Nos questions, nos doutes, nos propositions.
  • Nos amis, nos complices et nos alliés.

Invitation aux militantes et militants de collectifs et organisations associatives et coopératives, à toutes celles et ceux qui veulent se mobiliser. Cette convergence sera celle des femmes et des hommes qui s’y engageront.

Culture et Liberté organise une seconde édition des Rencontre(s) d’Arras « Pour une Education Populaire Engagée »

Les 19 et 20 novembre 2016 Pour œuvrer en commun ! Faire front !

Maison St Vaast – 103, rue d’Amiens – 62000 Arras

contact : rencontresarras2016@culture-et-liberte.asso.fr – Tél. 06 21 16 91 73

SAMEDI 19 NOVEMBRE
11h-14h : Accueil des participants
12h30 : Déjeuner en commun
14h15 : Introduction
14h30 : Mettons en commun : nos questions, nos attentes, nos espoirs, nos craintes
16h30 : Ça veut dire quoi, faire front ? – conférence populaire
18h30 : Apéro convivial
19h : Dîner en commun
20h30 : Élaborons collectivement les ateliers du lendemain

DIMANCHE 20 NOVEMBRE
9h : Concrétisons : ateliers décidés la veille et ceux proposés par des participant-e-s en amont
12h : Apéro convivial
12h30 : Déjeuner en commun
14h : Fin des travaux

Séparation vs ségrégation

Réapprendre à séparer, le projet pourrait paraître scandaleux à l’heure de la fragmentation des liens sociaux, de l’isolement et de la précarité imposée à de plus en plus nombreux groupes et individus.

dsc_1739

Mais pour autant comment pourrai-on seulement comprendre ce qui nous arrive, ce qui s’opère et ce qui dessine sous nos yeux sans capacité à séparer les choses?

L’indifférence aux différences qui est en passe de devenir une idéologie obligée, quasiment d’Etat, n’est en rien un refus des injustices, des relégations et des discriminations.

C’est au contraire au nom de la « non séparation » que l’on refuse de voir et reconnaître la nature et la direction spécifique des violences économiques, sociales, administratives, institutionnelles et politiques.

En refusant de voir les différences, en se refusant à considérer les identités culturelles , sociales, économiques, en elles mêmes, nous nous condamnons à rester indifférents aux inégalités de plus en plus criantes; nous nous enlevons à nous mêmes toute arme intellectuelle pour nous indigner ou nous révolter.

Nous préfèrerons culpabiliser et punir les victimes des discriminations et injustices galopantes qu’ils subissent , au nom justement de cette non volonté de « séparer », de ce tous pareil.

Ceux qui travaillent au plus près de la précarité avec une véritable pédagogie rencontrent souvent de la part de collectivités ou de certains professionnels des accusations qui les sidèrent: tel nous reproche d’accueillir ensemble des pauvres et des précaires, certains nous reprochent le travail culturel et interculturel en nous accusant de constituer d’improbables ghettos.

Le plus atterrant est atteint quand ce sont des professionnels eux mêmes qui viennent nous reprocher notre capacité à travailler avec les publics les plus prioritaires et les plus difficiles d’accès, que eux mêmes ne rencontrent plus, au nom d’une idéologie du « tous pareils », aussi creuse que de bon aloi.

Ainsi ce ne seraient plus les institutions et collectivités coûteuses incapables de travailler avec les groupes et les publics qui auraient le plus besoin d’elles qui sont en tort. Et ce sont ceux qui sont le moins dotés en ressources, qui, en plus de prendre en charge les modes d’intervention les plus difficiles, devraient recevoir des leçons de morale.

Le refus de reconnaître les oppressions, les dominations, les injustices et les discriminations et en particulier le fait qu’elles n’ont rien ni d’individuel , ni d’accidentel, alimente dans la réalité la fabrication de ghettos et d’apartheid. C’est au nom de l’égalitarisme, de l’égalité des chances, et même parfois de la discrimination positive, qu’on laisse se constituer et se construire la ségrégation de masse pour la jeunesse et l’enfance.  Le refus de reconnaître les différences, le refus d’un travail social éducatif, de groupe , communautaire, aboutit dans les faits  à la stratification de la société, à la rupture du lien sociétal, et à la violence généralisée.

Célestin Freinet réclamait pour l’enfant de milieu populaire , le droit de s’éduquer au sein de son propre groupe social et d’accéder à la culture de son milieu; il entendait par là qu’il est nécessaire de se connaître soi même et collectivement pour rentrer dans la vie sociale.

A Intermèdes Robinson, nous avons une pédagogie qui s’appuie sur le nécessaire apprentissage de soi et d’un nous collectif. Chacun a à apprendre qui il est et d’où il vient, et le comprendre avec d’autres. Et pour cela il est indispensable de vivre des expériences éducatives avec ses pairs, en relation avec les autres.

Ainsi est notre pédagogie communautaire, intergénérationnelle et interculturelle.

Elle n’exclut pas mais se base au contraire sur un travail de conscience et de connaissance de sa condition et de son histoire. Puis cette pédagogie se porte alors vers des échanges, des rencontres improbables et nécessaires et elle incite à créer un nouvelle histoire, un nouveau collectif, une culture nouvelle, mais jamais en tournant le dos à ses origines.

C’est la voie exacte de l’émancipation: être soi, se libérer de ses entraves et aller vers du neuf. Nous avons appelé ce mouvement progressif qui part d’abord de soi, explore en priorité son propre milieu avant d’aller vers l’extérieur, « la spirale de l’escargot » (le « caracol » en castillan).

La Pédagogie sociale apprend ainsi à séparer les choses, à les comprendre, à les analyser, à s’engager, y compris en les opposant. Sans la capacité de distinguer les choses, les gens et les phénomènes, on reste sans défense par rapport aux idées reçues, aux idéologies dominantes.

Il faut apprendre à séparer, à regrouper, pour lutter contre la ségrégation; car celui qui est relégué, précarisé, exclu est avant tout coupé de lui même et de toute possibilité de participation sociale.

Quiconque vient à notre association ne peut qu’être saisi par l’extraordinaire richesse et diversité des cultures et différences qui s’y expriment. Mais les mêmes sont saisi également, par la force du lien qui nous réunit tous ensemble. Cela n’a pas été créé en priant les gens de se renier, de s’insérer, de s’inclure  ou de devenir neutres, mais au contraire en les encourageant dans tous les domaines de leur vie à être encore et toujours plus eux-mêmes.

Samedi et dimanche: week end familial à Buno

Cela faisait longtemps qu’on voulait , qu’on souhaitait reprendre les weekends en famille. Nous n’en avons pas toujours le temps; alors là , zou! C’était le moment de repartir à 3 familles dans un Buno aux couleurs de l’automne.

img_20161

 

Deux journées feu de bois, cheminée, ballade en forêt mais aussi cuisine (un magnifique couscous) et surtout dans un climat de fête familiale.

img_9400

Les enfants ne voulaient pas partir. Sabrina voulait racheter le château à Vincent contre « un  champ de navets ». Ca peut le faire…

Pendant ce temps, dans le Nord

Pendant ce temps là, nos amis nordistes de Croix continuent à confectionner les robes de nos danseuses « Aven Savore ».

img_9379

Avec les tissus choisis avec Sandra et sous la supervision de Loreleï notre couturière en service civique, ce n’est pas moins de 12 robe qui sont en chantier .

img_9409

Lilou a rejoint l’atelier de Croix pour réaliser les derniers hauts et se mettre en mesure de  faire les ajustements. Nous avons deux échéances: mercredi 9 novembre à la Maison des Métallos et le 18 Novembre, avec nos chers Kesaj, au Festival Tom.

Pour les garçons, on a cherché partout des chemises de scène et c’est chose faite.

img_9380

1000 mercis aux couturières de l’atelier de la MJC de Croix et à Yohann.

VENDREDI

 

Atelier de Champlan :

Nous sommes arrivés sur le camp. On s’est répartis en deux groupes, un groupe est parti chercher les enfants sur les trois terrains en faisant le tour des familles pendant que les autres installaient la tente avec le matériel et commençaient à accueillir les premiers enfants.

IMG_3554

Petit à petit les ateliers ce sont mis en place beaucoup d’enfants sont arrivés vers 16H30 à la sortie de l’école. Malgré la pluie et le froid les enfants étaient actifs et investis dans les ateliers.

Il y avait trois ateliers, atelier de construction, atelier d’anti-coloriage qui a bien fonctionné, les enfants avaient un peu de mal à comprendre au début mais après avoir fait avec un adulte il ont eu pleins d’idée super. Avant le goûter nous avons fait un chat avec les enfants, ça s’est très bien déroulé ce sont les enfants qui ont demandés.

IMG_3563

Le goûter s’est bien passé, le chocolat chaud à fait du bien à tous le monde. Même si les enfants étaient nombreux dans la tente l’ambiance était agréable.

IMG_3560

Atelier de La Rocade:

DSC_0037

En arrivant à la rocade, on a installé les tentes, dans l’une la petite enfance, dans l’autre l’atelier de musique et la cuisine avec Tito et Laura ça a super bien marché plusieurs enfants ont préparés le gouter: des beignets à la citrouille.

DSC_0016

La musique a super bien marché on a chanté dansé rigolé, bref on s’est super bien amusé.

DSC_0052

Atelier du Jardin: Jardin des Robinsons ! Vendredi :

Aujourd’hui nous sommes décidés de faire un grand feu avec le reste du bois trop mouillé et putréfié pour être utilisé ensuite, et c’est aussi pour se réchauffer les mains, les pieds car dehors il pleut et il fait très froid.

SAM_3099

Avec un peu de mal, on arrive enfin à allumer le feu avec quelques brindilles et petits bouts de bois sec et ensuite petit à petit nous rajoutons les branches d’arbres coupées dans le feu.

Autour du feu , on rigole, on fait des blagues, on se marre de tous et de chacun d’entre nous , une belle ambiance, qui nous donne plein d’idées comme » créer un calendrier du jardin avec les photos du chaque saison , voir chaque mois qui distingue le mieux la saison ».

SAM_3103

On essayera de le faire avant la fin de l’année pour pouvoir le présenter et le donner comme cadeaux à tous nos adhérentes et autres.

A bientôt.

JEUDI Atelier de Massy:

IMG_3543

Nous étions près de 50 aujourd’hui à Massy Opera ! Ados, enfants, bébés et Parents, autour de l’atelier cuisine de rue, qui nous concoctait une petite compote de pomme,

IMG_3538

tandis qu’un peu plus loin, on se regroupait a l’atelier perles pour composer bracelets et colliers avec patience et précision.

IMG_3539

L’atelier petite enfance n’était pas en reste non plus avec sa dînette qui a servi au moins 20 couverts durant l’atelier, et les tours de l’atelier Kaplas!

IMG_3550

On se regroupe à la tombée de la nuit pour faire le conseil de quartier et manger la compote encore chaude qui sort de l’atelier.

IMG_3541

Atelier du Jardin: AU potager des Robinsons : Jeudi :

Nous allons passer l’après-midi ensemble dans la compagnie de nos amis du groupe d’adultes au jardin.

On va se donner comme tâche pour aujourd’hui de nettoyer enfin la dernière des parcelles des haricots et enlever les plants et les tuteurs qu’on va les mettre dans un lieu sûr, pour s’assurer déjà pour l’année prochaine.

SAM_3083

Nous mettons tous la main à la pâte et Eric et Laura, réussissent à enlever à la main les plants des haricots bien enfoncé dans la terre, tandis que Nicolae, Franck et Jessica assure la logistique et transporte brouette après brouette des mauvaise herbes et autre à l’extérieur.

SAM_3043

Gratiela era notre photographe pour aujourd’hui et elle donnera de coup de main par ci par là dan temps en temps.

SAM_3092

Cependant Andrei et le motoculteur sont vis-à-vis de nous et arrive enfin à retourner avant dernière parcelle. A présent il n’en reste plus qu’une et le travail est bientôt fini.

SAM_3038

Le temps passe vite et l’heure du goûter est arrivée et nous sommes tous assis et partageons un bon verre de chocolat chaud et un bout de gâteaux.

A plus.

Atelier du Skate Park:

WP_20161103_16_50_32_Pro

Aujourd’hui, nous sommes allés au Skate-Park de Longjumeau. Nous avons débuté notre intervention par un peu de musique et de chant. Les enfants sont progressivement arrivés et se sont répartis sur les différents ateliers.

WP_20161103_17_03_00_Pro

Les plus petits ont pu imaginer un restaurant ensemble, ou bien colorier. D’autres ont pu jouer au football.

WP_20161103_17_05_33_Pro

Nous nous sommes ensuite réunis pour chanter ensemble puis pour déguster le chocolat chaud et les gâteaux qui nous ont bien réchauffés ! Une vingtaine de personnes ont également signé la pétition de soutien à notre association.

MERCREDI Atelier de Bondoufle:

Aujourd’hui, Nous nous sommes divisés en deux groupes dont un pour aller chercher les enfants et les adolescents sur le camp et un autre pour installer les différents ateliers qui allait être proposé.

Les ateliers proposés ont étaient jeux collectifs, petite enfance, jeux d’écriture et de nombre sur les ardoises.

Pour commencer, nous nous sommes tous mis en cercle afin de faire les présentations avec les enfants. Le but de jeux est de lancer le ballon à la personne de notre choix en disant son prénom. Cela consiste principalement à mémoriser les prénoms de chacun.

IMG_3516

Par la suite, les enfants et adolescents se sont divisés sur l’atelier de leur choix, beaucoup sont allés vers « petite enfance » et également les jeux d’écriture et de nombre sur les ardoises.

IMG_3523

Bien évidemment, un autre groupe s’est formé pour le foot en faisant deux équipes, dont une bleu et l’autre rouge composé de 6 enfants chacune.

IMG_1194

Pour finir, l’heure du gouter est vite arrivée, les enfants se sont tous installé pour boire du sirop avec de l’eau accompagné d’un quatre-quarts !

Après avoir bien goûté, nous nous sommes de nouveau divisés en deux, un groupe au rangement des ateliers et un autre pour raccompagner les enfants sur le camp.

 

 

 

 

Nous sommes communo-Terre

Nous sommes « communo-Terre », nous avons une terre en commun et les pieds dessus. L’expérience des Robinsons nous donne l’occasion de voir ce qu’un travail social communautaire peut être ou peut devenir.

dsc_1328

Ce sont ces mamans d’hôtel qui veulent s’organiser pour se garder mutuellement leurs enfants dans nos locaux ; ce sont ces parents qui entre deux ateliers de rue de sortie ‘école, font eux mêmes leur atelier.

Ce sont les expériences similaires qui essaiment dans le Nord, le Pas de Calais , Nantes, Montpellier, etc.

Pour les visiteurs, tous ceux qui rentrent dans nos locaux ou qui participent à nos ateliers, la dynamique est toujours là; l’énergie ne manque jamais. C’est le choc.

Ce choc est permis par les inversions que nous faisons:

  • nous apprenons du bidonville,
  • nous apprenons de la précarité
  • nous apprenons du mélange et des rencontres improbables: cultures, générations, situations, statuts, etc

Chez nous le Travail social ne corrige pas, l’école n’a pas le monopole des apprentissages , l’éducation populaire redevient vraiment populaire. Et ça avance, tout avance, tout le monde avance.

Presque naturellement le visiteur a sous les yeux ce que les institutions et établissements mieux dotés se fixent comme objectifs lointains et difficiles.

Notre pratique de la communauté est naturelle, non pas parce qu’elle ne reposerait sur aucun travail, non pas par ce quelle se ferait toute seule, non pas parce qu’elle serait facile, mais parce que nous n’utilisons aucun artifice.

Ce travail communautaire est pour nous une pratique, une praxis, un métier; nous savons organiser les rencontres impossibles, créer les conditions d’un accueil inconditionnel. Nous savons à la fois prendre en compte les problèmes amenés par les gens et en même temps les aborder autrement; par la source, par leurs racines.

Plutôt que de s’acharner sur l’exclusion, le non emploi, la précarité et ses effets, les problèmes administratifs insolubles, nous commençons par le commencement: nous recréons les liens, l’appartenance; nous confortons les identités, nous réarmons les individus et les groupes pour faire face.

Nous employons tout le monde; chez nous tout le monde travaille quelque soit l’âge, la validité ou la pseudo valeur sociale; tout le monde trouve à être employé et une place. Nous avons besoin de l’activité de chacun.

Bien entendu, ce travail « communautaire » que nous faisons consiste à créer un milieu à la fois relationnel, éducatif, social, et économique  qui fait défaut.

C’est une invitation à se décentrer de multiples manières:

  • se décentrer de soi car la précarité enferme en soi même et qu’on ne lutte qu’en en sortant,
  • de sa posture professionnelle pour les acteurs sociaux, car la véritable professionnalité est ce qui restera, ce qui reste toujours « quand on a tout lâché ».
  • de se décentrer des institutions et établissements bien entendu, car la vie est ailleurs.

Le silence qui entoure ces pratiques sociales est aussi effrayant que celui qui entoure la Pédagogie Freinet depuis un siècle. Mais il ne devrait pas interroger que ceux qui le subissent; il pose la question sur ce que nous sommes capables, à tous les niveaux , d’entendre du Monde qui vient.

"Pendant trop longtemps, les uns ont parlé sans œuvrer, les autres œuvré sans avoir le droit de parler, comme des travailleurs qui ne se rencontreront jamais dans le tunnel où ils se sont engagés." 
C. Freinet, in l'Educateur prolétarien.

La Fête de la Citrouille :

Dimanche 30-10-2016

 

Comme tous les ans nous célébrons avec nos partenaires ’La Fête de la Citrouille’’ et comme d’habitude nous sommes prié de cuisiner la fameuse recette de la’Soupe de Citrouille’, avec les légumes de notre potager, jardin communautaire, des légumes plantés et cultivés avec les enfants.

WP_20161030_16_32_09_Pro

Et pareille la soupe vas être cuisiné avec les enfants pour donner à ceux qui participe goûter  et de partager avec nous un petit moment convivial.

WP_20161030_14_03_17_Pro

De la bonne humeur, de la rigolade, du partage de savoir-faire et de la convivialité tout autour de nous et de notre soupe. Un partage de culture, de savoir et du bonheur, de la chaleur d’âmes, un moment, un instant précis de l’état d’esprit vécu comme tél par chacun et chacune de nous.

WP_20161030_13_59_16_Pro

On emmène aussi  du Miel de nos ruches pour donner goûter à ceux qui le souhaite, et  tout le monde veut en prendre et puis en acheter, mais c’est pour donner et non pas pour vendre.

WP_20161030_15_28_04_Pro

La journée bientôt s’achève et c’est le temps de ranger et de rentrer.

On est tous très contents, les enfants ont pu partir faire la chasse au trésor, et se faire maquillée et goûter au pain bannick avec Isabelle et Eric et finalement tout le monde ont pu manger au moins quelques verre de soupe car elle était tellement délicieuse que on ne pouvait pas lui résister.

WP_20161030_14_00_20_Pro

A l’année prochaine.

 

 

Samedi soir : Soirée Halloween au quartier pour tous

img_20161029_184910

C’est une nouvelle édition et à chaque fois une réussite. Un « must » où on vient parfois de loin retrouver les habitats.

img_20161029_185119

Notre soirée Halloween est toujours agréable et un moment de fête endiablée.

img_20161029_185803

Danse, chants, mais aussi cette année, une très belle mise en scène dans l’espace avec bougies , costumes et bien sûr bonbons…

img_20161029_202127

et … délicieuse soupe avec nos citrouilles , ^réparée sur place plus tôt par les mamans du quartier.

img_20161029_194033

 

Samedi Villa Saint Martin atelier

Participants : Laura, Iasmina, Andrei, Lary, Simena et Hélèna

Aujourd’hui, Nous avons préparé la soirée conviviale spéciale Halloween.

Un atelier petite enfance a était tout d’abord installé sous le barnum avec des jeux de sociétés et du coloriage, jeux de construction.

IMG_3429

D’un autre côté, un atelier de décoration pour la soirée à partir d’orange et des bougies, en faisant une forme de citrouille avec les enfants.

IMG_3425

Et bien évidemment, l’atelier cuisine pour préparer la soupe et les beignets pour le soir. Les enfants ont participé à la découpe des légumes et également à la préparation.

IMG_3423

Un moment de musique a été improvisé où nous avons tous danser avec les enfants. L’heure est vite arrivée, et le moment de la fête à démarrer. La mise en place des bougies créer et des des autres décorations.

Atelier du 29.10.2016 à Epinay

Aujourd’hui nous nous sommes rendus au camp d’Epinay pour fêter Halloween.

Ce fut un accueil agréable.

IMG_20161029_154921

Nous avons commencés par des jeux collectifs « Tic, Tac, BOUM ! » et « l’épervier ».

Les enfants ont gonflés des ballons et ont pu être maquillés pour l’occasion.

IMG_20161029_161520

Les autres  ateliers étaient un peu laissés à l’abandon car les petits comme les grands voulaient tout d’abord passer au maquillage.

Certains petits ont tout de même participés à l’atelier créatif où se faisait du découpage d’éléments (chats, araignées et chauves-souris) pour la création de guirlandes.

IMG_20161029_160910

Nous avons finis par le goûter puis par une distribution de stylos à billes pour chaque enfant.

Vendredi soir : Présentation du film sur TMT, à la SCAM

Dans ce beau quartier parisien, était projeté pour la première fois « Tamèrentong une école du vivre ensemble », par JP et Lily Franey, film dans lequel nous apparaissons .

img_6814

Laura et Grazziella ont conquis le public . JP et Lily vont continuer avec nous sur de nouveaux projets

Vendredi et Mardi: nos ateliers Français Langue étrangère 

Et oui nous avons décidé d’ouvrir des ateliers linguistiques à tous, où les profs ont dû aussi se confronter et se confrontent encore au Français langue étrangère.

img_6787

Un atelier d’échange et de vie avec les petits admis (et les plus grands enfants vont se promener avec nous pendant ce temps là).

img_6804

Un atelier corps, théâtre et langue, où on rit beaucoup.

Chacun est le prof…

 

Jardin Vendredi:

 

On part au jardin en cette belle journée en emmenant avec nous aussi quelques gamins d’Epinay.

SAM_2984

La tâche d’aujourd’hui c’est  de retourner une grande parcelle qui fait 28m de longueur et 6 de largeur. Les enfants sont très impatients de réutiliser le motoculteur car ça les intrigue et les intéresse plus que tout autre chose, et chacun d’entre ’eux détient du savoir, et du savoir-faire en l’utilisant sans problème et surtout sans de danger.

SAM_2982

Nicolae et Eric font du ménage et  du rangement dans la cabane au jardin et ensuite rejoins les autres.

SAM_2978

La parcelle est presque retournée en totalité, les enfants sont très fiers d’eux et c’est l’heure de la récompense,  du goûter pour tout le monde.

A bientôt !

VENDREDI: Atelier La Rocade

Participants : Dusko, abdel , Tito, Simena, Loreilei, Helena, Pierre

Aujourd’hui, nous avons proposé plusieurs ateliers à la Rocade dont Petite enfance, Foot, atelier cuisine (pop-corn), Atelier musique. POP CORN SUCCES ASSURE

20161028_165539

L’atelier musique s’est très bien passé plusieurs ont participé et ont également chanté sur différentes musiques. Des vidéos ont étaient prises.

Pour l’atelier cuisine, la création de pop-corn a beaucoup intéressé les enfants et ont même adoré les gouter.

20161028_165612

Pour l’atelier Petit enfance tout s’est bien passé et les enfants ont beaucoup aimé jouer avec la dinette et les kaplas.

Le  foot a beaucoup attiré d’enfants notamment un groupe de garçons qui se sont bien défoulés.

Pour finir, pour le goûter, les enfants ont pu avoir chacun un sachet de pop-corn fait par eux-mêmes et bien évidemment un chocolat chaud pour se réchauffer.

ATELIER BONDOUFLE

Aujourd’hui, nous avons fêté Halloween avec les enfants. Ils étaient ravis lorsque nous leur avons annoncé.

IMG_20161028_165400

Nous avons commencé par le rituel : se présenter en étant en ronde.

Puis, les ateliers ont démarré. Il y avait un atelier maquillage, un atelier crépon et un atelier petite enfance.

IMG_20161028_163816

Tous les enfants ont voulu se faire maquiller. Nous étions 4 à maquiller, c’était parfait car les enfants n’avaient pas à patienter. Les petits comme les grands étaient maquillés. Une mère nous a aussi aidé à faire les maquillages.

IMG_20161028_161748

Lorsque les enfants patientaient ou une fois qu’ils étaient maquillés, ils ont été sur l’atelier crépon pour découper. C’est une matière qu’ils ne connaissent pas beaucoup mais qu’ils prennent plaisir à manipuler.

L’atelier petite enfance à très bien fonctionné grâce à Lari qui a su l’animer avec brio.

Ensuite, lorsque tous les maquillages fut terminé, nous avons mis de la musique pour faire la fête tous ensemble. Nous avons dansé et chanter.

Dans cette ambiance festive nous nous sommes assis en rond sur les tapis afin de chanter quelques chansonnettes. Pour finir, nous avons pris le goûter et c’était l’heure de donner des bonbons ! Les enfants étaient très heureux de l’atelier et nous on remercier chacun à leur façon.

 

Atelier cuisine du Vendredi

Un atelier très réussi avec une recette qu fait recette chez nous : poulet , sauce et riz .

IMG_3404

60 assiettes et participants dans un vrai plaisir de table partagée.

IMG_3413

  On remercie Thomas une fois encore venu nous prendre de belles photos comme celle qui est en tête de ces KroniKs.

Atelier Skate Park JEUDI

Aujourd’hui, nous avons proposé un atelier créatif, la petite enfance, les jeux de société et le foot.

20161027_154636

Sur l’atelier créatif, les enfants ont créé des fantômes en papier. Ils ont beaucoup aimé. Leurs créations feront partie de la décoration de la soirée conviviale spéciale Halloween.

L’atelier petite enfance a eu du succès. Les enfants ont colorié différents modèles que nous avions imprimés.

20161027_154336

Sur l’atelier jeux de société, les enfants ont joué à croque-carotte. C’est le jeux que les enfants préfèrent, chaque semaine il a du succès !

Concernant le foot, au début il y avait très peu d’enfants. Nous sommes allés les chercher dans le quartier. Nous avons eu beaucoup d’enfants qui nous ont suivis et qui ont accepté de jouer. Nous avons fait plusieurs matchs. Les enfants étaient très contents et ne voulaient  plus s’arrêter !

Puis, nous avons pris le goûter tous ensemble. C’était un super atelier, l’ambiance était chaleureuse et le temps était de la partie !

Jeudi Atelier Massy

Atelier Massy

Participants : Iasmina, Melanie, Laura, Melissa, Simena, Najami et Helena

Aujourd’hui, Nous sommes arrivés à Massy pour proposer différents ateliers et activités.

Nous avons commencé par l’atelier manuel, c’est-à-dire construire des chapeaux de sorcières pour Halloween avec les enfants. Un adulte nommé Franck est venu nous rendre visite comme tous les jeudis pour nous ramener des idées d’atelier manuels à proposer aux enfants la prochaine fois.IMG_3390

Ensuite, d’un autre côté, un groupe d’enfants pour commencer la cuisine, préparation de crêpes avec également les mamans qui étaient très intéressé.

Un match de foot s’est mis en place par les enfants et nous-mêmes ce qui a était apprécié de tous.  Par ailleurs, l’équipe des garçons ont perdus contre l’équipe des filles, elles étaient très fières d’elles d’ailleurs.

IMG_3398

Un coin petite enfance a était installé, les mamans sont venus et ont participé  à l’atelier en buvant un thé et en mangeant des petits gâteaux qui ont étaient proposé.

Pour finir, nous nous sommes réunies pour le conseil des quartiers pour donner la parole aux enfants et aux mamans pour savoir s’ils ont aimé cette journée d’atelier et ce qu’ils aimeraient faire la semaine prochaine.

IMG_3401

Et le meilleur pour la fin, pour le gouter, la dégustation des délicieuses crêpes faite par les enfants avec de la confiture ou soit nature.

Atelier jardin du jeudi

Un atelier d’habitués pour une fin de saison qu’on avance . Les fleurs sont de plus en belles.

SAM_2975

Nous préparons la terre à recevoir le fumier. Nous avons commandé le BRF.

Ilm est agréable de récolter encore des légumes.

SAM_2974

Nous réfléchissons aux futures parcelles. Avec un jardin , nous avons toujours à faire.

SAM_2969

Atelier Bondoufle du MERCREDI

Atelier Bandoufle

Participants : Marion, Melissa, Simena, Melanie, Laura, Alisson, Iasmina et Hélèna

Aujourd’hui, Nous sommes allées sur le camp de Bondoufle pour faire diverses activités. Une fois, arrivé, nous nous sommes divisés en deux groupes, dont un qui installe les activités dans le parc et l’autre qui partait chercher les enfants sur le camp.

IMG_3339

En bref ce fut un atelier qui ressemblait pour une fois à nos ateliers de rue « en quartier ».

Les enfants étaient réjouies d’être à l’extérieur du terrain pour faire plusieurs jeux collectifs et ateliers.

IMG_3368

Nous avons proposé pour commencer, le jeu de connaissances, afin que chaque enfant et adultes connaissent les prénoms de chacun.

Par la suite, les enfants de 3 à 6 ans sont venus sur l’atelier petite enfance, les moyens et grands sont resté pour jouer au Béret, foot et balle au prisonnier. Ils ont pu à travers ses jeux, se dépenser et également de libérer l’énergie qu’ils ont.

Un autre atelier de jeux de société à était proposé : puzzle, devine tête, les jeux des sens.

IMG_3339

Pour clôturer ces ateliers, nous avons proposé aux enfants de se mettre en cercle sur le tapis, afin que les enfants se détendent, nous leur avons proposé de s’imaginer sur une plage, à la mer pour créer un moment calme et apaisant avant de commencer le gouter.

IMG_3333

A la fin de ce gouter,  nous nous sommes dit tous au revoir et deux groupes se sont diviser, un pour ramener les enfants et l’autre pour charger le matériel dans le camion.

Jardin de Saulx-les-Chartreux :

Mercredi  16_10_26

 

Nous commençons la semaine avec notre atelier habituel de jardinage avec les enfants et comme c’est la saison nous allons réfléchir à combien il nous faudra prendre du fumier, terreau et brf.

SAM_2949

Madalin descend le motoculteur avec Eric et Franck, pour chercher les outils pour désherber et Nicolae avec Costi, Andrei et Andreea vont désherber les choux sur le terrain avant de rejoindre les autres pour les aider à charger les mauvaises herbes et plants haricots dans la brouette.

SAM_2953

Sans délai le travail arrive à la fin et c’est l’heure du goûter qui nous annonce le départ.

SAM_2941

A plus !

 

Atelier Français et linguistique du MARDI

Atelier Fle (Français et langue étrangère)

Aujourd’hui, nous (Iasmina et Hélèna) avons proposé aux mamans (Oumou,Sadio, Fatimata, Angelica, Ndna et plus encore …) un jeu où nous simulons le marché de fruits et légumes mais avec de faux billets et monnaies afin d’apprendre à compter et à rendre l’argent.

IMG_3322

Chaque maman est passée chacun leur tour en choisissant des fruits et légumes en prononçant également le nom des fruits et légumes. Puis elles passèrent à la caisse, où nous disions un prix et elles nous donnaient les pièces et billets correspondant.

IMG_3321

Deuxième partie du jeu, c’était à leur tour d’être la vendeuse et l’acheteuse. L’acheteuse donnait un billet plus élevé que le prix donné et la vendeuse devait rendre la monnaie.

Les mamans ont apprécié l’aIMG_3325telier et ce jeu avec les faux billets et la monnaie les ont beaucoup fait rire, ce qui a apporter de la joie et de la bonheur.

Simplement, rendre la prison sonore

photo-prison-autographie

 

 

 

« Ils avaient le sentiment
d’être considérés
comme de la merde ».

 

 

 

Simplement, rendre la prison sonore est un essai radiophonique laissant libre les paroles et les opinions sur la condition des détenus. Entre correspondances et témoignages, Marie et Johan ont souhaité se rapprocher d’un univers carcéral lointain, inaccessible et incompris.

Réalisation, Montage et Mixage : Marie Limoujoux et Johan Gavlovsky

 

 

Appel pour le développement des recherches participatives en croisement des savoirs

Cet appel émane d’un séminaire sur « l’épistémologie des recherches participatives et en croisement des savoirs avec des personnes en situation de pauvreté1 ».

L’objectif était de confronter les questions et méthodes portées par différentes équipes ayant réalisé des recherches participatives et en croisement des savoirs 2, afin d’analyser leur validité, leur rigueur et leur pertinence, et donc leur valeur, d’en montrer les enjeux pour la recherche scientifique, la formation universitaire et professionnelle, les interventions sociales et la lutte contre la pauvreté.

A l’issue de ce séminaire, les participants invitent et appellent les chercheurs, la communauté universitaire et scientifique, à co-construire des recherches en croisement des savoirs avec des institutions professionnelles interdisciplinaires, des organismes de formation, des organisations politiques et des mouvements sociaux où des personnes vivant des difficultés économiques, sociales et culturelles prennent la parole et exercent leur pouvoir d’agir. La lutte contre la pauvreté constitue une matrice du croisement des savoirs en le fondant sur des valeurs et des principes d’action. Il participe à et interpelle un mouvement en extension de pratiques de recherche où les personnes qui ont l’expérience des situations étudiées sont reconnues dans la légitimité de leurs savoirs.

Pour ce faire, les participants de ce séminaire créent un espace collaboratif instituant. Au sein de cet espace, chacun, avec ses savoirs d’expérience, scientifiques ou d’action, pourra contribuer aux recherches et faire avancer la réflexion sur les questions d’ordre éthique, méthodologique et épistémologique que ce type de recherches soulève. Cet espace a également comme objectif de promouvoir leur reconnaissance institutionnelle et leur importance politique et sociale.

Les recherches participatives en croisement des savoirs visent à créer une dynamique collective, avec de multiples interactions entre les groupes d’acteurs ayant respectivement, des pratiques de recherche, d’action et de vie, y compris de précarité ou de pauvreté. Tous les acteurs sont co-producteurs tout au long de la recherche.

Sur le plan épistémologique, le croisement produit un renouvellement des savoirs.

Sous certaines conditions de méthode, chaque groupe d’acteurs peut produire, apporter, traduire ses propres connaissances, révéler les questions telles qu’elles sont vécues ou étudiées et générer de la connaissance partagée. Ce type de démarches permet de faire émerger de nouvelles questions, de nouveaux objets de recherche et conduit à produire de nouveaux concepts.

Les travaux participatifs en croisement des savoirs visent à produire des connaissances utiles pour la science et mobilisables pour l’action, pour les politiques publiques, pour les acteurs associatifs.

Sur le plan socio-politique, le processus de croisement des savoirs a des effets transformateurs pour tous ses participants, individuellement et collectivement.

  • En devenant actrices de la recherche, les personnes en situation de précarité ou de pauvreté peuvent devenir intermédiaires avec leur milieu de vie et développer leur pouvoir d’agir vis-à-vis, notamment, des institutions.

  • La participation des professionnels induit des changements dans l’exercice de leur activité professionnelle, voire dans l’organisation de leurs institutions.

  • La participation des chercheurs à des recherches en croisement des savoirs induit des changements dans la pratique et l’évaluation de la production scientifique. Cela permet également de faire entrer davantage les sciences dans le débat public.

La validité des recherches ainsi menées ne peut pas s’éprouver seulement à l’aune des critères prévalant dans le monde scientifique. Elle est aussi issue de la confrontation avec les critères de validation des autres parties prenantes. Le croisement des savoirs appelle à une co-validation du processus de recherche et à une reconnaissance des critères de validation de chacun des groupes d’acteurs. L’expérimentation et ses effets de transformation sont aussi une forme de validation, on peut parler d’une validation par la pratique. Le propre de ce type de démarches est de mettre en place un dispositif qui amène les uns et les autres à partager leurs savoirs d’une même situation sociale. Dans la confrontation, chaque groupe d’acteurs va être amené à reconnaître qu’il y a de la justesse dans la manière dont les autres prennent la question.

De nombreuses expériences de travaux de recherches participatives existent déjà. A

titre d’exemple, dans le domaine de la santé, de l’environnement, de l’agriculture, les savoirs des patients, des ONG environnementales et des agriculteurs sont reconnus et de plus en plus intégrés dans les programmes de recherche. Des collectifs de recherche adhoc sont constitués entre des chercheurs, des acteurs de la société civile et des professionnels. Ainsi, le « Groupe de Réflexion avec les Associations de malades » associe des associations de malades et des chercheurs de l’Institut

National de la Santé et de la Recherche Médicale. Des chercheurs du département des Sciences pour l’Action et le Développement de l’Institut National de la Recherche Agronomique travaillent avec des agriculteurs sur la sélection des semences. Les commanditaires publics lancent des appels à projets pour solliciter des recherches dont la définition de la problématique, la conduite et l’évaluation sont co-construites3. Réciproquement, des groupes d’acteurs s’auto-saisissent et construisent des propositions de recherches.

Dans le domaine de l’urbain, le courant de démocratie participative se développe de multiples façons grâce à la confrontation-convergence des différents savoirs : chercheurs, habitants-citoyens, professionnels, élus, services publics… Les méthodes utilisées sont variées (Réseaux d’appui, groupes de qualification mutuelle, conférence de consensus, théâtre-forum, …).

Dans le champ du travail social, sanitaire, éducatif, ces pratiques existent également : les personnes directement concernées sont parties prenantes de la production de savoirs, avec les chercheurs et les professionnels du domaine. Différents dispositifs concourent à la reconnaissance institutionnelle de la recherche-action et du lien entre formation, action et recherche. On peut penser à des PREFAS (Pôle Ressources Formation en Action Sociale), citer les Universités populaires des Parents de l’Association des Collectifs Enfants, Parents, Professionnels, les co-formations par le croisement des savoirs initiées par ATD Quart Monde en partenariat avec des instituts de formation, des Centres Hospitaliers Universitaires, l’Éducation nationale…

Cependant certaines questions du point de vue éthique, méthodologique et épistémologique restent à approfondir, notamment :

  • la nature, le statut et la légitimité de chacun des types de savoirs construits ;

  • les apprentissages mutuels réalisés lors d’une recherche en croisement des savoirs et leur capacité de transformation ;

  • l’animation d’une recherche en croisement, l’accompagnement des acteurs et les compétences nécessaires à mobiliser ;

  • la validation des savoirs co-construits, les modalités de leur diffusion et leur impact.

L’espace collaboratif auquel vous êtes invités à participer sera le lieu pour avancer sur ces questions au regard des recherches participatives en croisement des savoirs qui seront réalisées et, ainsi, consolider cette démarche tant dans la production de connaissances que dans ses modalités.

15 juin 2016

Liste des signataires de cet appel

Annaïg Abjean, Directrice de la MRIE (Mission Régionale d’Information sur l’Exclusion) ; Hugues Bazin, Chercheur en sciences sociales, Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action ; Yves Bonny, Maître de conférences en sociologie à l’Université Rennes 2, laboratoire ESO ; Sophie Boyer, Responsable de recherche avec les personnes en situation de pauvreté ATD Quart Monde, Québec ; Patrick Brun,

Docteur en sciences de l’éducation, Réseau Wresinski Participation, Croisement des savoirs ; Patrice Calmo, Consultant, formateur en travail social ; Marion Carrel, Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université Lille 3-CeRIES ; Marie-Eve Carretta, Parent chercheur de l’Université Populaire de Parents d’Albertville ; Dominique Cellier, Président de l’association Sciences Citoyennes ; Patricia Chvedco, Militante ATD Quart Monde, actrice du croisement des savoirs et des pratiques, Belgique; Marc Couillard, Militant ATD Quart Monde, acteurs du croisement des savoirs et des pratiques, Belgique ; Marc Derycke, Professeur émérite, Sciences de l’éducation, Université de Jean Monnet, St Etienne ; Marianne de Laat, Formatrice, Ateliers du croisement des savoirs, ATD Quart Monde international; Claude Ferrand, Coordinateur du Réseau Wresinski Participation, Croisement des savoirs, ATD Quart Monde ; Françoise Ferrand, Formatrice, Réseau Wresinski Participation, Croisement des savoirs, ATD Quart Monde ; Xavier Godinot, Économiste, Centre de Recherche et de Mémoire Joseph Wresinski, ATD Quart Monde international ; Marcel Jaeger, Titulaire de la chaire de travail social et d’intervention sociale du Cnam, laboratoire LISE ; Denis Laforgue, Maître de conférences en sociologie à l’Université Savoie Mont­Blanc – LLSETI ; Marc Leclerc, Docteur en philosophie, Centre de Recherche et de Mémoire Joseph Wresinski, ATD Quart Monde ; Patrick Lion, Parent chercheur de l’Université Populaire de Parents d’Albertville ; Marie-Pierre Mackiewicz, Maîtresse de conférences en Sciences de l’Éducation, Université Paris Est – Créteil (UPEC), Laboratoire LIRTES (EA7313) / Observatoire Universitaire International Éducation et Prévention (OUIEP) ; André Moisan, Maître de Conférences en Sociologie, Laboratoire LISE ; Anne Moneyron, Chercheur en Sciences de l’Éducation et de la formation ; Luigi Mosca, Physicien, ancien directeur du Laboratoire Souterrain de Modane ; Laurent Pachod, Sociologue ; Alex Roy, Doctorant en sociologie urbaine, laboratoire Environnement, Ville et Société (EVS), composante Recherches Interdisciplinaires Ville, Espace, Société (RIVES) ; Eva Simon, Doctorante en science politique, laboratoire Pacte ; Laurent Sochard, Psychosociologue ; Alberto Ugarte Delgado, Anthropologue, ATD Quart Monde international; Maria Théron, Militante ATD Quart Monde, actrice du croisement des savoirs et des pratiques, Reims ; Bernard Vallerie, Maître de conférences en Sciences de l’Éducation, Université Grenoble-Alpes ; Jean-Maurice Verdier, Juriste, Président honoraire de l’Université Paris X – Nanterre ; Philippe Warin, Chercheur.

1 Ce séminaire, organisé en partenariat avec ATD (Agir Tous pour la Dignité) Quart Monde, le Cnam (Conservatoire National des Arts et Métiers) et ODENORE (Observatoire des non-recours aux droits et aux services), s’est tenu à Paris les 5 et 6 mai puis du 2 au 5 novembre 2015.

2 Trois recherches participatives et en croisement des savoirs ont été étudiées en début de séminaire : La recherche par les pairs sur la transition à l’âge adulte au sortir de la Protection de l’Enfance par LIRTES (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche sur les Transformations des pratiques Éducatives et Sociales ), Université Paris-Est-Créteil « Des jeunes sortant de la Protection de l’Enfance font des recherches sur leur monde » ; La recherche de l’Université Populaire des Parents d’Albertville : « Quelle reconnaissance des compétences parentales en protection de l’enfance ? » ; Les Groupes de recherche Quart Monde-Université et Quart Monde Partenaire « Le croisement des savoirs et des pratiques – Quand des personnes en situation de pauvreté, des universitaires et des professionnels pensent et se forment ensemble. »

3 Par exemple, le programme REPERE du Ministère de l’Écologie, le dispositif PICRI (Partenariat Institutions Citoyens pour la Recherche et l’Innovation) de la Région Île-de-France, le programme Chercheurs-Citoyens de la Région Nord-Pas de Calais…