Bienvenue !

Les questions de la place de la science et des scientifiques dans la société, de la contribution du grand public à la réalisation de travaux de recherche sont de plus en plus débattues.

Aujourd’hui des chercheurs de différentes disciplines et des acteurs associatifs lancent un Appel.

Il est issu des travaux d’un séminaire épistémologique qui a eu lieu en mai et novembre 2015 et mars 2016 « Séminaire sur l’épistémologie des démarches participatives et en croisement des savoirs avec des personnes en situation de pauvreté ».
Cet Appel a pour enjeu de développer des pratiques de recherche participative, c’est-à-dire de co-construction de nouveaux savoirs.

Le champ d’application de telles recherches peut concerner aussi bien l’environnement, la santé, l’éducation, le droit, etc.

Nous vous invitons à prendre connaissance de cet Appel.

Les équipes de recherche et partenaires impliqués dans cette initiative seront heureux de recevoir vos commentaires, questions, réactions, ce qui fournira une base de réflexion très utile pour la préparation d’un colloque co-organisé avec le CNRS qui se tiendra au CNRS à Paris le 1er mars 2017 autour des enjeux épistémologiques, sociaux, éthiques du croisement des savoirs avec des personnes de milieux sociaux très variés, en particulier avec des personnes vivant des situation de précarité et de pauvreté. A cette occasion sera amorcé l’espace collaboratif instituant présenté dans l’Appel.

Pour le comité de pilotage,

Claude Ferrand, Réseau Wresinski Participation et croisement des savoirs et des pratiques

Marcel Jaeger, CNAM Conservatoire national des arts et métiers

Appel pour le développement de recherches participatives en croisement des savoirs

Vous êtes intéressé.e ? Vous souhaitez être informé.e ? Contactez-nous !

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« C’est pas bientôt fini, ce silence? »

Tapage culturel

Il y des bruits que l’on vous reproche et d’autres que l’on laisse courir. Celui qui ne dit plus rien au vacarme de la route et des avions insulte son voisin qui joue de la flûte. Tel autre ne supporte plus le bruit des enfants.

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Il y a des oreilles lâches  qui supportent  le bruit des hommes violents, ou des appels à l’aide. Il y a des bouches lâches qui se lâchent contre les bruits des faibles, des sans toits, des sans -dents et des sans-voix.

On s’irrite de la langue qui nous reste étrangère alors qu’on l’entend depuis toujours. On se pâme et on tend l’oreille vers la langue valorisée plus rare qu’on se félicite de bredouiller.

Il y a ceux qui ne supportent pas le bruit en dehors des heures. Leur intolérance est réglée au chronomètre. Ce qui les insupporte ce n’est pas le bruit , c’est la liberté prise avec la norme . Ce qui les énerve c’est de croire qu’ils sont victimes juste parce qu’on les encourage à se plaindre. Ce sont les abonnés au tapage nocturne.

Il y a  ceux qui ne supportent pas le bruit qui ne leur revient pas de jour comme de nuit; ce sont les abonnés du tapage diurne.

Et puis il y a  ceux qui se plaignent des origines du bruit qui les touche. Ce qu’ils ne supportent pas c’est que le bruit étrange des étrangers les envahisse. Ce sont les abonnés au « tapage culturel ».

A Robinson nous aimons les bruits de la vie et nous ne confondons pas cela avec la recherche du silence de la nature ou du chant des oiseaux. Nous savons reconnaître le bruit des autres dans le tapage. Nous développons notre tolérance au bruit d’autrui.

Nous savons le bruit du monde. Derrière l’apparent silence de l’ordre public ou urbain, nous osons voir et entendre la fureur de la vie, de ses difficultés, de ses merveilles et de ses malheurs.

Il en est du bruit comme des odeurs; il en faut peu entre ceux et celles qui sont insupportables et ce qui nous est familier; il en faut peu entre la socialité et le conflit. Peu entre la convivialité et la barbarie.

L’acteur social engagé est souvent caractérisé par sa tolérance au bruit des autres. Dans nombre de contextes institutionnels, on le lui a souvent reproché comme une marque de faiblesse ou d’amateurisme. Le professionnel , « le vrai » se caractériserait paraît il par ses limites étroites et la distance qui anesthésie tous les sens.

L’acteur social engagé emploie à l’inverse tous ses sens dans son travail, dans la proximité qu’il met en oeuvre. C’est avec ses sens là qu’il trouve le sens de ce qu’il fait. C’est là son essentiel.

"Le seul fait d'être vivants nous porte immédiatement au plus difficile. Les liens que nous nouons dès la naissance , dès la première brûlure de l'âme au feu du souffle, ...ces liens nous déchirent." Christian Bobin

 

 

SAMEDI

ATELIER VSM

 

Aujourd’hui, nous (Abdel, Simeina et Coline) avons prévu 3 ateliers : la petite enfance, peinture et parcours physique.

Simeina s’occupait de la petite enfance. Elle avait beaucoup d’enfants, l’atelier à très bien fonctionné. Les enfants étaient très contents de jouer ensemble sur les tapis.IMG_2710

Abdel était sur l’atelier peinture. Beaucoup d’enfants ont participé et se sont appliqués à reproduire ce qu’il avait réalisé avec l’aide d’autres enfants.IMG_2711

Coline a préparé un parcours physique à l’aide de plots et de cerceaux. Les enfants  ont compris les règles et se sont appliqués à les respecter. Le but étant pour chacun de battre son record personnel.IMG_2715

Ensuite, nous avons fait le conseil de quartier tous ensemble assis en cercle sur les tapis. Chacun a pu dire ce qu’il avait ou non aimé.IMG_2717

Pour finir, nous avons pris notre gouté au soleil dans la joie et la bonne humeur. Les enfants nous ont aidé à ranger avant de nous quitter.

 

 

Atelier aux Hôtels. 

Participants : Kevin, Iasmina, Aurore, Héléna, Andreï, Alison, Annick et d’autres bénévoles.

Nous sommes arrivés vers 14h30. Les enfants n’étaient pas encore dehors, Kevin et Iasmina ont donc décidé d’aller taper aux portes afin de les faire participer.IMG_2987

Quelques enfants sont arrivés et se sont installés sur les différents ateliers proposés : la petite enfance, dessin au sol avec des craies, jeux de société, peinture et puissance 4. De plus, nous avions prévu un ballon pour les plus grands.IMG_2980

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le Parthénon afin de solliciter des mamans fidèles à l’association avec leurs enfants. Elles nous ont rejoints quelques minutes après, ce qui nous a permis d’échanger avec certaines nouvelles mamans sur les différentes missions de l’association.IMG_2996

Les enfants étaient participatifs, calmes et souriants et l’ambiance était joyeuse. Le soleil était également au rendez-vous.

Nous avons terminé avec le goûter : sirop, chocolat chaud, banane et brownie. Les enfants ont apprécié et nous avons quitté les lieux en les invitant tous à notre prochaine soirée conviviale.

 

 

Epinay-sur-Orge

Nous nous sommes rendus sur le camp d’Epinay, rendre visite aux enfants.

Nous avons premièrement commencés par faire des jeux collectifs « tic-tac-boum » et « le béret ».

Les ateliers créatifs, petit enfance, les coloriages et mjollkin ont été installés.

L’atelier créatif a eu un très grand succès avec ses petits pots d’Halloween, ainsi que les coloriages.

Les plus petits ont investis la petite enfance.

Les plus grands se sont amusés avec les jeux de construction après leur partie de mjollkin.

Les enfants ont pu s’exprimer lors du conseil de quartier et ont pris leur goûter.

 

VENDREDI

Rocade

Sous le ciel menaçant de la Rocade, nous n’en menons pas large en arrivant à l’atelier! On s’installe quand même misant sur une bonne étoile qui nous protégerait des intempéries. Hélas, la pluie nous rattrape et doit mettre une bonne partie du matériel à l’abri dans le camion. IMG_2708

On se cache comme on peut sous un abri improvisé avec les tapis et se raconte des énigmes pendant que quelques courageux se lancent dans un chat-familles sous la pluie. Finalement on s’installe à l’arrière du camion pour prendre le gouter, un atelier pluvieux, mais un atelier heureux !

Champlain :

En ce vendredi, nous sommes partis sur le camp de Champlain : Iasmina, Alison, Héléna, Valérie, Lorelei, Pierre-Louis et Kevin. Partant sur le camp pensant y faire des ateliers tels que de la peinture, des jeux de société et d’écriture, nous avons dû changer d’idées, vu que la pluie à décider de se mêler à notre activité. Sans abandonner nous avons donc décidé de faire des jeux collectifs à l’intérieur du camp pour se protéger  un peu sous 2-3 arbres.IMG_2922

Nous avons commencé par le jeu du béret qui s’est terminé par une égalité des deux équipes.

Puis sous l’initiative d’Alison nous avons fait un tictac boum. Après une partie les enfants ont voulu changer de jeu.IMG_2956

Kevin a alors proposé un 1 2 3 animal. C’est le même principe qu’un 1 2 3 soleil sauf que les enfants doivent mimer un animal quand ils ne doivent plus bouger. Ce jeu a eu beaucoup de succès et a fait rire tout le monde.IMG_2964

Vint alors l’heure de prendre le goûter, où tout le monde a pu se réchauffer autour d’un chocolat chaud.

Évidemment, quand il fut l’heure de partir, la pluie cessa comme pour nous dire merci de cet atelier.

 

Jardin de Saulx-les-Chartreux

Cette après-midi nous amène encore du monde du Centre Social de Croix, Lille ;

Ils sont 4 avec le Directeur Yohann et Souad et 2 bénévoles du Centre qui vient pour nous rencontrer, voir le travail qu’on fait avec les enfants  Roms des Bidonvilles au jardin et sur place.SAM_2896

Ces les mêmes qui vont nous aider à faire les robes des filles du groupe’ ’Aven Savore’’, pour le spectacle du 20/11/16 à Savigny sur Orge.

Un tour du jardin et une petite présentation des deux groupes adultes/enfants qui participe au jardin avec nous, pour nos visiteur et ensuite un petit désherbage parmi les choux avant de s’abriter sous la serre où on va pouvoir partager des piments (de Cayenne), des poivrons, du persil, de la bonne humeur et de la convivialité le peu de temps qui nous reste.SAM_2898

Un grand sourire et un énorme remerciement nous accorde ceux qui aujourd’hui ont été émerveillé par notre jardin, groupe, famille.

Le goûter annonce la fin et le rangement des outils et le départ.

A plus !

 

JEUDI

Massy :

Aujourd’hui Abdel, Iasmina,Marion,Marion,Pierre,Valerie et Melissa sont parties sur l’atelier de rue a Massy.IMG_1058

Comme d’habitude nous avons eu l’atelier petit enfance, un atelier créatif, jeux de société et les jeux collectifs.IMG_1057IMG_1033

Les ateliers ont bien marché comme d’habitude même si  la petite enfance n’a pas reçu beaucoup de visite.IMG_1046

Après avoir fini les ateliers nous avons rangé les affaire et pris le gouter dans la bonne humeur.

 

 Atelier Skate Park

Participants : Kevin, Coline,  Alison, Laura, Dusko, Loreleï, Simena, Thomas.

Nous sommes arrivés vers 15 heures au skate park et nous avons alors installé un atelier petite enfance, créatif, décoration du dazibao et jeux de société.  Le dazibao est une plaque transparente où l’on peut, à l’aide de Posca, noter des informations concernant l’association, ainsi les enfants ont pu dessiner dessus sur le thème Halloween.WP_20161020_15_43_56_Pro

Une partie de l’équipe est partie jouer sur le terrain de foot avec des enfants de tous âges. Ils ont d’abord fait une partie entre eux car ils souhaitaient se perfectionner puis nous les avons rejoints afin de faire un match.WP_20161020_15_43_32_Pro

De plus, Laura a pu interviewer des mamans du quartier sur l’utilité des ateliers de rue au Skate park. Elle a reçu plusieurs témoignages nous permettant d’avoir un œil extérieur sur les ateliers afin de pouvoir les améliorer. Enfin Laura a pu récupérer des signatures en plus pour la pétition concernant l’assiduité de l’association dans les différent quartiers.WP_20161020_15_12_48_Pro

Nous avons finis avec un goûter, chocolat chaud, sirop et brownies ,  sous la pluie avec les enfants et les mamans dans la joie et la bonne humeur.

 

Jardin des Robinsons :

 

Aujourd’hui l’inspiration nous envahi les esprits et comme nous devons faire notre journal on va se mettre à réfléchir ensemble pour créer une poésie pour le jardin.DSCN3167

Tout le monde s’y met et vite nous arrivions à trouver l’inspiration et les mots s’écrivent  d’eux-mêmes et même un titre pour elle’ ’Une histoire du jardin des Robinson ‘’. Auteurs Eric, Franck et Jessica avec Nicolae.

Une belle poésie on a pu faire et tout le monde est très content.

A plus.

 

MERCREDI

Potager des Robinsons :

 

En ce belle journée d’Automne, la visite continue et avec une douzaine des personnes on se retrouve au jardin avec les enfants et une partie du groupe d’adultes pour leur faire visiter le jardin, leurs montrer notre travail.WP_20161019_15_55_45_Pro

C’est ainsi que petit et petit on arrive au moment où les meneurs de la journée seront les enfants que apprendront aux autres de comment ça fonctionne un motoculteur, changer les vitesses et retourner la terre.WP_20161019_15_55_45_Pro

Patrick, Yannick et leurs étudiants furent ravis et très contents de ce que les enfants leurs ont appris.WP_20161019_15_50_44_Pro

Une bonne ambiance, un vrai partage d’expériences, de savoir et du savoir-faire, un moment convivial passe ensemble avec les enfants.DSCN3165

La journée est presque finie et une belle photo de groupe nous sépare du départ, mais pas avant de prendre un verre de sirop et un bon gateaux.

A bientôt.

 

ATELIER BONDOUFFLE

Participants : Melissa, Laura, Alison, Simena. D’autres visiteurs venus du Nord afin de comprendre ce que l’association fait. (11 Participants)20161019_144345

Nous sommes arrivés vers 14H30 sur le camp, les enfants, comme à leurs habitudes, semblaient content de nous voir. Nous avions préparé des jeux collectifs, un atelier petite enfance, un atelier peinture et un coin jeux de société.20161019_150927

Ils étaient nombreux (46 enfants) et tous ont participé aux ateliers du fait de la période de vacances scolaires. Nous avons commencé par un jeu de présentation car, enfants comme adultes, étaient nombreux, afin de tous nous connaitre.  20161019_150930

Ensuite nous avons joué au jacques a dit et les ateliers sont arrivés. Du fait de la quantité d’enfants les ateliers étaient très animé et dynamique. 20161019_151311                                                                                                                           Nombreux ont fait de la peinture et jouer aux jeux de société et semblaient apprécier le moment. 20161019_153006

Nous avons donc finit par prendre le goûter tous ensemble : pomme, gâteaux au chocolat et chocolat chaud, puis nous avons dit au revoir aux enfants et sommes partis.

 

MARDI

Jardin de Saulx :

Ce matin nous avons de la visite des deux groupes qui viennent de deux Centres Sociaux dans le Nord, de l’Avion et de Mazingarbe avec leurs formateurs et les étudiants ES et Moniteur éducateur, qui sont venu voir le travail qu’on fait avec les enfants  et les familles dans les quartiers populaires de Longjumeau mais aussi dans les Bidonvilles avec les familles Roms.WP_20161018_16_11_05_Pro

Renée, Donatien et René sont venus aujourd’hui avec nous  visiter le jardin et aussi rencontrer les familles.WP_20161018_16_17_40_Pro

Ils sont émerveillé par le travail que les enfants font et parmi eux il y en a certains qui leurs apprennes à utiliser le motoculteur et les outils.WP_20161018_16_30_44_Pro

La journée s’achève et un bon goûter clos l’après-midi et nous sommes prêts à partir.WP_20161018_16_50_03_Pro

Au revoir.

 

Quand les enfants étaient enfants

Quand les enfants étaient enfants, le monde  les appelait à l’aventure; la moindre porte, la moindre fracture les dissimulait au regard des adultes. Présents un instant ils disparaissaient mille fois et vivaient des vies magiques.  Leur silence valait leurs paroles et leurs ombres leur appartenaient.

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Quand les enfants étaient enfants , ils étaient les uns pour les autres; ils s’attiraient comme des aimants et savaient se battre comme des fauves. Leurs sentiments correspondaient entre eux et ils savaient s’appartenir ou faire troupe ou faire meute. C’était un monde où ils n’étaient pas seuls.

Quand les enfants étaient enfants, la vie ne leur était pas interdite. Ils n’étaient exilés ni de la rue, ni du chantier, ni du terrain vague. Ils étaient les vrais habitants de nos cités. Ils étaient le peuple des interstices.

Quand les adultes étaient des adultes, ils avaient une vie à eux, une vie grande et des espoirs aussi. Ils avaient un avenir. C’étaient des adultes d’avant.

Quand les adultes étaient des adultes, ils ne volaient pas la vie de leurs enfants, ils ne les dévoraient pas de leurs regard; ils ne les espionnaient pas avec leurs gadgets. Ils ne les mettaient pas au centre de leur prison.

Quand les enfants seront enfants, ils balaieront devant leur porte; ils chasseront les sourires hypocrites; ils déserteront les maisons sans nom. Ils parleront une autre langue pour ne plus contrefaire la vérité. Même nos mots, ils n’en voudront plus. Quand les enfants seront enfants…

"Lorsque l’enfant était enfant, ce fut le temps des questions suivantes:
Pourquoi suis-je moi et pourquoi pas toi ?
Pourquoi suis-je ici et pourquoi pas là ?
Quand commence le temps et où finit l’espace ?
La vie sous le soleil n’est pas qu’un rêve ?"

 (...) Sur chaque montagne, il avait le désir d’une montagne encore plus haute,
Et dans chaque ville, le désir d’une ville plus grande encore,
Et il en est toujours ains".

 Peter Handke , Les ailes du désir.

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Le panneau des participants- Centre social en Pédagogie sociale -Mazingarbe (Pas de Calais)

 

 

DIMANCHE

 

Au Jardin

Aujourd’hui moi, Laura, Ionut, Dusko sommes partie cherche les familles aux carrefour contact. Une fois arrivés nous sommes allés faire quelques courses pour le barbecue, après nous sommes allés au jardin.

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Une fois arrivé, je commence avec les mamans à faire la cuisine, Ionut se met à faire avec Dusko le rangement dans le camion, une fois que le barbecue est prêt s’installe à table.

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après manger on a retourné la terre, on a nettoyé le camion, on a aussi fait le ménage dans le jardin, toute monde à participé, on a passé une très belle journée parce qu’il faisait beau.

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SAMEDI

 

Villa St Martin

Participants : Inès, Iasmina, Alison, Simena, Jérémie, Andreï, Mélissa, Mélanie

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Aujourd’hui nous sommes allés à la Villa St Martin, en amenant un atelier créatif autour de la peinture, un atelier petite enfance, des jeux de société ainsi qu’un ballon pour jouer au foot.

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A l’atelier petite enfance les enfants ont pu jouer à la dinette et aux instruments de musique. Les jeux de société leur ont beaucoup plu (devine-tête  et croc carottes). Eddy a pu jouer avec nous au loto des saveurs, il trouvait très souvent une odeur de noisette.

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Les enfants ont donné leur avis sur la journée lors du conseil de quartier. Pour les prochaines fois ils souhaiteraient faire un basket, de la cuisine et à nouveau de la peinture qui a eu beaucoup de succès.

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VENDREDI

 

 La Rocade

Participants : Laura, Simena, Alison, Mélanie, Pierre

Aujourd’hui il a plu mais grâce aux tentes nous avons pu organiser les ateliers et s’en protéger. Pierre et Alison ont organisé un atelier de musique karaoké avec une scène improvisée. Les adultes ainsi que les enfants ont participé en choisissant les chansons qu’ils souhaitaient. C’était très animé, certains dansaient autour de la scène. Nous avons pu faire des vidéos de leurs performances.

Il y avait également un atelier petite enfance mais les enfants étaient trop grands pour y jouer. A la place nous avons  joué au loto des senteurs et aux kapla. Même sous la pluie nous avons également improvisé un foot sur l’aire de jeux.

Laura est allée voir les mamans à la sortie des écoles pour leur faire signer la pétition d’Intermèdes pour prouver qu’il y a bien des ateliers organisés sur Longjumeau.

La pluie n’a pas empêché tout le monde de bien s’amuser ensuite nous avons pris le goûter sous l’une des tentes. L’atelier de musique a été populaire et sera remis en place prochainement.

 

Bondoufle

Aujourd’hui il y avait : Dusko, Melissa, Nikolaé, Andrei et Fériale
Nikolaé s’est occupé des journalistes.

Nous avons fait un atelier petite enfance avec principalement des kapla et de la dinette.

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Et nous avons fait un ateliers coloriage.
Il y avait pas mal d’enfants et ils étaient moins agités que la dernière fois. Malgré que a la fin il y en a quelques uns qui commençaient a s’agiter.

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De plus l’atelier fut un peu dure car nous étions tous confinés dans une petite chambre étant donné que dehors il pleuvait et que au centre c’était occupé par des musiciens pour un un anniversaire.
Malgré ces petits inconvénients ce fut un bon atelier.

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JEUDI

Au Skate Parc

Pour le skate parc nous étions : Mélanie, Laura, Dusko et Fériale

Nous avons fait un atelier jeux collectifs (foot) un atelier petite enfance, et un atelier jeux de sociétés.

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Les ateliers se sont très bien déroulés il y avait pas mal d’enfants partout, les parents ont bien participé également pour aider aux ateliers. Il y avait une bonne participation de la part des enfants, ils ont joué en collectif en s’aidant les uns les autres sans aucun problème, un bon jeu collectif pour le foot.

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De plus Laura a discuté  avec  les mamans par rapport au fait que les gens disent qu’ils ne connaissent pas l’association, les mamans disaient qu’elles étaient prêtes à signer une pétition disant le contraire et même à faire une manifestation.

Le gouter s’est bien déroulé malgré un petit manque de chocolat chaud.

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Au jardin

Aujourd’hui nous sommes allés au jardin.

Quand nous sommes arrivés au jardin nous avons commencé à ramasser les citrouilles, il y avait aussi des petits marrons. Une fois fini nous somme partis dans la serre pour désherber, mettre toutes les herbes devant l’entrée à l’ endroit habituel.

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Une fois toutes les taches finies nous avons pris le goûter pendant que Nicolas nous posait des questions, une fois les questions et le goûter finis nous sommes rentrés .

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MERCREDI

A St Éloi

Aujourd’hui avec un bon soleil nous sommes allés à Saint Éloi pour faire des activités. Une fois arrivés nous avons installé les différents ateliers:(petite enfance, la penture, atelier pâte à modeler, ateliers sportifs et brasse).IMG_2721

Simena était avec les enfants, ils étaient très concentrés sur la pâte à modeler ils ont fait plein de modèles (des animaux, des fleurs etc.). Sur l’atelier peinture chaque enfant mettaient la peinture sur leurs mains et après sur la toile,  avec un grand soleil.

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La petite enfance, il font la cuisine et plusieurs gâteaux pour des jeux et partager la dinette. Kevin partage le terrain de foot avec les enfants pour faire un tournoi. Et les pédales  et les cercles marchent très bien. Le temps passe très vite nous passons au conseil de quartier.

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Tout va très bien les enfants ont proposé plein d’idées. Nous passons au délicieux goûter. C’est tout pour aujourd’hui :):):)

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Au jardin

Une belle après-midi s’affiche sur le bleu ciel de Saulx-les-Chartreux, les nuages laissent en priorité le Roi Soleil nous réchauffer avec ses rayons de chaleur et de bonheur.

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On passe prendre les enfants d’Epinay/Orge,  avant de prendre le chemin qui mène au jardin. Dès notre arrivée sur place les enfants, Mondi,  Roni,  Raphael, Razvan et Laura avec Andrei comme ils ont l’habitude vont vite chercher la brouette pour charger le tas de mauvaises herbes qu’on a pu enlever après avoir retourné la parcelle avec l’aide du motoculteur et de chacun d’entre ’eux.

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Cependant avec Eric, Franck et Nicolae on fait un tour pour ramasser  quelques courgettes et de potirons avant de prendre les enfants et ramasser avec eux le reste des haricots. On prendre aussi les dernières salades et poivrons qu’on trouve  et quelques piment de Cayenne pour la récolte de la journée.

 

Dès lors, il nous reste qu’à retourner la terre des parcelles et bien les nourrir en engraissements pour  la saison suivante.

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Un délicieux goûter  annonce la fin de l’activité et tous ensembles nous partageons un bon verre de sirop de fraise et des madeleines à la framboise….humm…délicieux.
A plus !SAM_2872

 

 

A Bondoufle

Participants de l’atelier Bondoufle : Abdel, Dusko, Madaline, Mélissa, Lorelei, Feriale, Mélanie ainsi que les Chemins de l’enfance.

Lorsque nous sommes allés chercher les enfants sur le camp assez peu sont venus (une quinzaine) les autres dormaient puisque avait eu lieu un mariage la veille.DSCN3150

Nous avons commencé par un jeu collectif : le béret. Suite au précédent atelier sur Bondoufle nous avions emmené des feuilles avec des numéros pour que les enfants les retiennent mieux (et nous aussi). Elles étaient accrochées avec du scotch, nous essaierons avec de la laine ou de la ficelle sur des supports en carton, ceux d’aujourd’hui ne tenant pas sur les enfants. Le jeu s’est bien passé et chacun a pu y participer.

Ensuite nous avons commencé les ateliers :
– petite enfance avec des jeux de Kapla et de la dinette. L’atelier s’est bien passé mis à part quelques enfants « casseurs » mais plus facile à gérer car pas beaucoup d’enfants

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– l’atelier créatif de peinture : l’atelier a attiré beaucoup d’enfants. Nous n’avions pas prévu suffisamment de matériel compte tenu de cela les enfants étaient difficile à gérer à deux personnes. Certains enfants peignaient sur les feuilles des autres et prenaient leurs peintures sans demander ce qui a créé quelques disputes.

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– un autre atelier des chemins de l’enfance, un mémory

Le goûter ne s’est pas très bien passé. Les enfants ne voulaient pas écouter ce qu’on leur disait (de s’asseoir, d’attendre leur tour). Cela crée une escalade des tensions entre eux.

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MARDI

Atelier de français

Aujourd’hui atelier de langue française avec Houmou, Fanta et Abidemi (ainsi qu’une personne de la paroisse qui est venue les chercher pour les ramener aux hôtels).

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Nous avons joué avec les fruits et les légumes pendant une heure (pas eu assez de temps pour essayer l’argent factice). Sur un panneau nous avons inscrit une catégorie de fruits et une catégorie de légumes, les mamans collaient les fruits en papiers sur la catégorie qui correspondait. Ensuite elles ont pu écrire en français leurs noms à côté de l’image qui correspondait. Abidemi a pu les écrire en anglais. C’était un bon atelier où les mamans étaient bien impliquées.

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Pour les prochaines fois :

  • organiser un temps de goûter avant le départ des mamans pour savoir si l’atelier leur a plu et ce qu’elles voudraient apprendre en français.

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« La ruée vers l’ordure » La gestion disputée des déchets urbains en Inde

Séminaire mensuel Conflits et territoires

  « La ruée vers l’ordure »

La gestion disputée des déchets urbains en Inde

 Par Jérémie Cavé, Aménagement du Territoire et Urbanisme

 Mardi 18 octobre 2016 de 13h30 à 15h30

 Agro Paris Tech, 16 Rue Claude Bernard, Paris Vème (Métro Censier Daubenton), Espace Dubos

 Résumé : A Coimbatore (Tamil Nadu, Inde), différents dispositifs de gestion des déchets urbains coexistent. D’une part, le service municipal est reconfiguré par un partenariat public-privé qui se traduit par la fermeture des décharges sauvages, la création d’un centre de stockage contrôlé et le déploiement d’une collecte sélective dans des quartiers pilotes. D’autre part, le secteur informel de la récupération brasse des volumes conséquents de déchets recyclables à travers une pyramide d’acteurs enchâssés : wastepickers, marchands, négociants, industrie régionale/nationale. De surcroît, un dispositif innovant, mi! s en place par un groupe industriel et nommé Wealth-Out-of-Waste (la richesse tirée des ordures), déploie une collecte sélective privée dans les quartiers aisés, où les agents rachètent les déchets secs aux ménages. La coexistence conflictuelle de ces trois dispositifs imbriqués, fondés sur des interactions distinctes (taxe, gratuité, rachat), illustre le déploiement d’un service municipal « modernisé » dans une société inégalitaire, avec un secteur informel omniprésent et des acteurs industriels qui mettent en œuvre des stratégies d’extraction minière urbaine.

Retrouvez les enregistrements vidéo du séminaire Conflits et Territoires :Vidéos Conflits

Vous pouvez nous confirmer votre présence par retour de mail (torre@agroparistech.fr)

 André Torre, Marianne Ehrlich et Thierry Kirat

 

Le séminaire a lieu le dernier mardi du mois (13h-15h) à Agroparistech. Il est ouvert à tous.

L’objectif de ce séminaire mensuel est de permettre d’engager la discussion sur la question des conflits liés à l’espace, et tout particulièrement sur la place des conflits dans la construction et la gouvernance des territoires.

Un intérêt important se manifeste aujourd’hui, dans différentes disciplines, autour de la question des conflits, en particulier dans les espaces urbains, ruraux et périurbains. Il existe un besoin d’analyse des catégories de conflits et de tensions, ainsi que de leurs origines et leurs modalités d’expression et de résolution au niveau local. Le séminaire « Conflits et Territoires » a pour objectif d’ouvrir la discussion sur ces questions, de faire le bilan sur les travaux en cours et sur les avancées scientifiques récentes de la recherche dans les différentes disciplines concernées par la problématique des conflits. Le débat, initié à partir d’une présentation de travaux de recherche finalisée ou fondamentale, doit permettre une confrontation d’expériences et contribuer à accroître la compréhension de la dynamique des conflits. On cherche, dans ce cadre, à développer les connaissances liées à l’allocation des espaces à différents usages (résidentiel, récréatif, productif, etc.), à caractériser les interactions économiques, sociocognitives et spatiales des populations concernées, et les modes de coordination qu’ils impliquent.

http://www6.versailles-grignon.inra.fr/sadapt/Equipe-Proximites

Ciné Débat « Cultures populaires ou espaces populaires pour la culture ? » (Paris)

Mercredi 12 octobre à l’atelier Varan 6 impasse MontLouis – 75011 Paris

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  • 19h15, projection en avant-première du film Quartiers en Cultures, réalisé par Wilfried Jude (www.quartiersencultures.com)
  • 20h00, d’un débat sur  Cultures populaires ou espaces populaires pour la culture ? Les centres sociaux comme tiers-lieux culturels en présence d’Hugues Bazin, sociologue
  • 21h00 Cocktail

Inscription Obligatoire

Contact : David BILZIC – 01 44 64 74 69/01 44 64 81 57 – Fédération des centres sociaux et socioculturels de Paris

 

FORUM/DÉBAT Les biffins récupérateurs-vendeurs, acteurs de la ville et du réemploi : un autre visage de l’éco-développement et de l’économie solidaire

Le Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action, la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord et les acteurs du collectif Rues Marchandes : Amelior, Aurore, Intermèdes, Makesense, Le réseau de recherche Sociétés Urbaines et Déchets, Sauve qui Peut, WOS-agence des Hypothèses… … sont heureux de vous inviter au forum public : « Les biffins récupérateurs-vendeurs, acteurs [...]

FORUM/DÉBAT Les biffins récupérateurs-vendeurs, acteurs de la ville et du réemploi : un autre visage de l’éco-développement et de l’économie solidaire

Le Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action, la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord et les acteurs du collectif Rues Marchandes : Amelior, Aurore, Intermèdes, Makesense, Le réseau de recherche Sociétés Urbaines et Déchets, Sauve qui Peut, WOS-agence des Hypothèses

… sont heureux de vous inviter au forum public :

« Les biffins récupérateurs-vendeurs, acteurs de la ville et du réemploi,
un autre visage de l’écodéveloppement et de l’économie solidaire »

Le 2 novembre 2016 de 9h à 17h30

à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord
20 avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint-Denis – M° 12 Front populaire

 

Animé par le LISRA en partenariat avec la MSH PN, le collectif de recherche-action Rues Marchandes rassemble et met en relation des personnes et des structures concernées par la question des biffins récupérateurs-vendeurs et de l’économie solidaire. Son objectif est de produire et de diffuser, avec les biffins, des connaissances à même de répondre aux manques, d’une part de considération de l’activité économique, sociale et écologique de la biffe, et d’autre part d’espaces marchands dédiés à cet effet.

 

9h-9H30 Accueil des participants (Auditorium – 1re Étage)

9H30-10H « Raconte-moi Ta Rue Marchande »
Film réalisé par Claire Dehove et Julie Boillot Savarin (Wos Agence des Hypothèses)

10H-10H30 Introduction
Alain Bertho (Directeur de la MSH PN) et le collectif Rues Marchandes

10H30-12H30 Travaux de la recherche-action en cours
Présentation des travaux avec les biffins récupérateurs-vendeurs : le guide culturel et juridique, l’étude d’impact, la plateforme-ressource. Cette présentation sera étayée par divers récits d’expériences : histoires de vie, circuits de biffe, ateliers dans les camps de Rroms, la biffe à l’international, etc.

12H30-14H Pause déjeuner / Expositions (Salle panoramique – 4ème Étage)

  • Étals marchands : rencontre avec les biffins qui exposent leurs objets de récupération
  • Expo-Photo : “La mise en image du rebut. Matières, corp(u)s et pratiques autour des déchets”, le travail de la récupération et du recyclage des déchets dans diverses métropoles pour une reconnaissance du métier et une requalification de l’image des récupérateurs, en présence de trois chercheurs et photographes du réseau Sociétés urbaines et déchets. : Claudia Cirelli, Bénédicte Florin et Pascal Garret.

14H-17H Forum-Débat (Salle panoramique – 4ème Étage)
Quelles problématiques, stratégies et prospectives pour les « Rues Marchandes » ? Des récupérateurs-vendeurs, acteurs associatifs et solidaires, chercheurs, agents et élus de collectivités territoriales interviendront sur les travaux présentés le matin et réfléchiront avec les participants sur des pistes de réponse : Trois axes principaux orienteront la discussion : Espace public, droits et droit à la ville ; Statut(s) économique(s) des biffins ; Recyclage et acteurs du réemploi.

17H : Clôture de la journée
Alain Bertho et Rues Marchandes

 

Entrée libre sur inscription ci-dessous :

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Forum public « Autre visage de l’écodéveloppement et de l’économie solidaire »

Les biffins récupérateurs-vendeurs, acteurs de la ville et du réemploi

Le Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action, la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord et les acteurs du collectif Rues Marchandes : Amelior, Aurore, Intermèdes, Makesense, Le réseau de recherche Sociétés Urbaines et Déchets, Sauve qui Peut, WOS-agence des Hypothèses

… sont heureux de vous inviter au forum public

Le 2 novembre 2016 de 9h à 17h30
à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord
20 avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint-Denis – M° 12 Front populaire

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Animé par le LISRA en partenariat avec la MSH PN, le collectif de recherche-action Rues Marchandes rassemble et met en relation des personnes et des structures concernées par la question des biffins récupérateurs-vendeurs et de l’économie solidaire. Son objectif est de produire et de diffuser, avec les biffins, des connaissances à même de répondre aux manques, d’une part de considération de l’activité économique, sociale et écologique de la biffe, et d’autre part d’espaces marchands dédiés à cet effet.

 9h-9H30 Accueil des participants (Amphithéâtre – 2ème Étage)

9H30-10H  « Raconte-moi Ta Rue Marchande »
Film réalisé par Claire Dehove et Julie Boillot Savarin (Wos Agence des Hypothèses)

10H-10H30 Introduction
Alain Bertho (Directeur de la MSH PN) et le collectif Rues Marchandes

10H30-12H30 Travaux de la recherche-action en cours
Présentation des travaux avec les biffins récupérateurs-vendeurs : le guide culturel et juridique, l’étude d’impact, la plateforme-ressource. Cette présentation sera étayée par divers récits d’expériences : histoires de vie, circuits de biffe, ateliers dans les camps de Rroms, la biffe à l’international, etc.

12H30-14H Pause déjeuner / Expositions (Salle panoramique – 4ème Étage)

  • Étals marchands : rencontre avec les biffins qui exposent leurs objets de récupération
  • Expo-Photo : “La mise en image du rebut. Matières, corp(u)s et pratiques autour des déchets”, le travail de la récupération et du recyclage des déchets dans diverses métropoles pour une reconnaissance du métier et une requalification de l’image des récupérateurs, en présence de trois chercheurs et photographes du réseau Sociétés urbaines et déchets. : Claudia Cirelli, Bénédicte Florin et Pascal Garret.

14H-17H Forum-Débat (Amphithéâtre – 2ème Étage)
Quelles problématiques, stratégies et prospectives pour les « Rues Marchandes » ? Des récupérateurs-vendeurs, acteurs associatifs et solidaires, chercheurs, agents et élus de collectivités territoriales interviendront sur les travaux présentés le matin et réfléchiront avec les participants sur des pistes de réponse. Trois axes principaux orienteront la discussion : Espace public, droits et droit à la ville ; Statut(s) économique(s) des biffins ; Recyclage et acteurs du réemploi.

17H : Clôture de la journée
Alain Bertho et Rues Marchandes

Entrée libre sur inscription ici :

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Dehors !

Socialiser l’éducation tel était le mot d’ordre de Helena Radlinska , fondatrice du projet de Pédagogie sociale dans lequel la Pédagogie Freinet prend tout son sens contrairement à la Pédagogie Montessori et à l’Education Nouvelle.

La vogue de ce dernier courant , illustré entre autres par « le phénomène médiatique Céline Alvarez » ne s’explique pas seulement parce que les pratique prônées par ce courant sont compatibles avec l’offre libérale et leur peu d’impact social et politique.

Cette vague , qui marque aussi le « souvenir Freinet » quand cette pédagogie est « muséifiée »  (on le voit bien dans tout ce qui entoure le « cinquantenaire »), n’est pas porteuse d’optimisme.

En effet la plupart de ceux qui soutiennent ces courants, ou qui se disent « Ce n’est pas si mal »; « C’est déjà quelque chose »; « Ça va dans le bon sens »; « Ça influencera l’Institution », se trompent malheureusement.  Et nous devons évoquer ici non seulement les clients de la Pédagogie Montessori, mais aussi les mouvements d’écoles parallèles, « entre soi », d’écoles « naturelles », quand celles ci ne se destinent pas ouvertement aux enfants des milieux les plus précaires.

Ils ignorent que ce mouvement des classes moyennes/ supérieures, qui réclament pour leurs enfants des « pédagogies plus douces » s’accompagne aisément , et voire même justifie le fait qu’une pédagogie de plus en plus punitive (sous couvert de « préventions » diverses et variées) se renforce simultanément vis à vis des enfants de classes et de milieux populaires et précaires.

Il n’y a pas de contagion du progrès. La Pédagogie si bonne ici, ne produira rien autour. Là dessus Freinet lui même s’était trompé et nous devons en tirer aujourd’hui plus qu’hier des leçons urgentes. La pédagogie douce des uns, renforce la pédagogie dure des autres.

Il faut bien comprendre le succès des « pédagogies pimpantes », comme un mouvement qui dessine et renforce chaque jour un apartheid scolaire:
– de moyens
– de publics
– de méthodes
– de stigmatisation, mise à l’écart et intimidation des enfants des quartiers populaires

Le progrès de cet apartheid passe avant tout par un progrès de l’image toxique des enfants pauvres et précaires, dans les esprits, dans l’opinion publique , … chez les enseignants eux mêmes. C’est en cela que cette tendance à l’apartheid scolaire est manifeste et dangereuse.

Il y a  aujourd’hui une conversion profonde des enseignants à l’idée que pour les enfants des cités, il faut avant tout et toujours : du cadre , des limites, des repères, de l’autorité, de la répression pour eux mêmes et aussi leur parents…

Et aux autres et aux leurs: du respect de l’écoute, de la créativité et de l’épanouissement.

En un mot aux uns la dévalorisation collective de ce qu’ils sont et d’où ils viennent, de leur famille, de leurs origines, de leur histoire; aux autres la valorisation individuelle de leur personne et de leur potentiel et de leur avenir.

En Pédagogie sociale, on ne cherche pas à bâtir de telles écoles merveilleuses, de nouveaux lieux épanouissants. On cherche encore moins à renforcer l’école punitive et transmissive, et pas davantage à isoler l’enfant pauvre et précaire dans un environnement bourgeois pour le « convertir » et « l’améliorer ».

Nous posons le problème et le projet de la sortie de l’institution scolaire justement à cause de cette impasse.

Vouloir remplacer l’école par une meilleure école c’est comme vouloir améliorer le capitalisme par le libéralisme, remplacer la prison par d’autres formes de prison, les partis politiques qui nous ont déçu par d’autres partis encore.

Non nous assistons à la fin des systèmes institutionnels.  La désaffection des partis politiques n’amènera pas un nouveau parti plus vertueux. Et cela n’est pas plus vrai pour les musées, les prisons que les écoles.

Le seul  vrai progrès aujourd’hui est qu’il n’y a plus d’avenir pour toutes ces institutions.

Aujourd’hui c’est en dehors de l’Ecole, que peut se bâtir, notamment en milieu populaire , une éducation qui ait un sens « complet et global »: qui soit à la fois relationnelle, sociale, politique, économique et culturelle.

Il s’agit de bâtir des lieux pour les enfants et les jeunes qui se proposent non pas seulement « d’éduquer à … »,  mais de transformer ici et maintenant avec les moyens qu’on a ce que la réalité sociale et environnementale a de violent, et d’insupportable.

Là est le moteur de la transformation pédagogique, là est le ciment qui réunit les acteurs sociaux et les groupes bénéficiaires.

Là sont nos terrains et nos chantiers. D’aucuns diront qu’ils peuvent faire tout cela dans leur classe, leur institution.  A ceux ci on peut répondre:

« Peut être pour une petite part, mais voyez où portent les regards de vos publics. Voyez où mènent vos espoirs et vos impatiences; c’est dehors qu’est la vie ! »

 » (…) L’hospitalité au 21e siècle s’administrera, et l’encampement sera sa norme ; il est attesté que l’architecte engagé se fera designer de camps, expert en « innovations modulaires », producteur d’espaces anti-urbains mais prétendument « dignes» parce que sanitaires et conviviaux ; il est rabâché que nous devrons « faire un effort » et « prendre notre part », faisant se répéter jusqu’à la nausée la pauvre fable selon laquelle ces gens là s’avèrent une lourde et abstraite charge pour la collectivité, elle-même déjà asphyxiée ; il est narré que si nous n’imaginons rien d’extraordinaire, c’est parce qu’il y a urgence, comme si demain était prévu un retour à la normale, de type siècle passé. Toujours, il s’agit de traiter une foule de corps en trop : au moyen, d’un côté, d’opérations militaires d’évacuation et de neutralisation du territoire.

Jamais nous ne considérons ces femmes, ces hommes, ces enfants comme des citoyens en plus, comme de précieux co-habitants. Jamais nous ne prêtons attention aux relations fragiles mais cruciales qu’ils ont tissées avec les riverains que nous sommes, à la puissance de nos désirs partagés de vivre ensemble (…)  Jamais nous ne voyons là, avec joie, frémir des mondes à venir.  »

(S. Thiéry- Le Perou 2016)

Exposition de photographies « La mise en image du rebut », du 2 au 30 novembre 2016, MSH Paris-Nord

« Réalisée par les chercheurs du réseau Sociétés urbaines et déchets,  cette exposition résulte d’une réflexion sur le statut des images dans nos travaux qui s’interrogent sur les rapports qu’entretiennent les sociétés avec leurs déchets. Dans les analyses, les images sont souvent reléguées au second plan : utilisées pour appuyer des textes, les photographies ne livrent pas tout leur contenu, ni toute leur puissance. Or, ici, notre posture leur attribue une place prééminente pour que les individus qui les peuplent et les animent puissent suggérer  à ceux qui les regardent d’autres histoires. Nombreuses sont les images de récupérateurs mettant en scène des femmes et des hommes travaillant dans des conditions dégradantes, peuplant des paysages dantesques et évoquant, délibérément ou involontairement, une misère humaine dont ils seraient le portrait et que ces images semblent figer.

Il en est tout autrement pour ces photographies qui ont pour ambition d’exposer sous un autre jour l’univers des récupérateurs. Ces images témoignent de leurs conditions et lieux de travail (…). Loin de renvoyer au public une image de la misère et de la marginalité, cette exposition  souhaite mettre en lumière  des femmes et des hommes  débarrassés du stigmate qui accompagne le contact avec l’ordure. Il s’agit de travailleurs normaux, occupés à réaliser leurs tâches ; des travailleurs qui désirent être considérés comme égaux des autres, reconnus dans leur travail et par la société. De plus en plus, ces “travailleurs des déchets” revendiquent des droits sociaux, mais aussi la légitimité de leur contribution au recyclage, à la gestion  des déchets et, plus globalement, à l’environnement.

Les poses qu’ils prennent spontanément ou à la demande du chercheur-photographe ainsi que les sourires et les regards destinés à l’objectif témoignent de cette aspiration à donner d’eux-mêmes et de leur activité un portrait ordinaire contribuant par cette mise en scène à une reconnaissance et une requalification de leur métier et, de ce fait, de leur image. » (Extrait du panneau introductif à l’introduction)

Claudia Cirelli et Bénédicte Florin

Voir l’expo…

Basé à Tours (UMR CITERES, CNRS/Université de Tours), le réseau de recherche Sociétés Urbaines et Déchets s’inscrit dans le champ des sciences sociales et s’intéresse aux déchets en tant que révélateurs de dynamiques plus larges touchant les sociétés urbaines. SUD rassemble des chercheurs de nationalités différentes, de disciplines multiples, d’institutions diverses qui travaillent sur des terrains très variés, situés dans le monde entier. Le réseau SUD a notamment publié Sociétés urbaines et déchets. Éclairages internationaux (PUFR, 2015). Les activités et ressources documentaires du réseau sont accessibles sur son site internet https://sud.hypotheses.

Rien ne vient de rien

« Ex nihilo nihil fit »

« Rien ne vient de rien »; c’est avec une telle formulation, qui tient en 5 mots (4 en latin) , que Lucrèce (96- 54 avant JC) a jeté les bases scientifiques , pragmatiques et morales du matérialisme.

La Pédagogie sociale, comme pédagogie matérialiste, conjugue et décline aussi cette courte maxime.

« Rien ne vient de rien » et en effet le « rien » ou le « presque rien » ne produisent pas grand chose. Tant de dispositifs énormes, d’usines à gaz, d’institutions séculaires échouent à éradiquer les difficultés qu’ils sont censés traiter ou prévenir et qu’ils créent souvent. Tant d’énergie parfois, de moyens souvent… pour « rien ».Les institutions auront beau mobiliser toutes les ressources, se convertir aux pratiques les plus autoritaire et sécuritaires; elles butteront toujours sur la même réalité: si elles ne produisent pas de promotion personnelle, collective sociale ou sanitaire, … Si rien de vient d’elles, elles ne sont rien.

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Qui ose se poser encore ces questions qui donnent le vertige?

« Rien ne vient de rien », en Pédagogie Sociale, car nous ne venons jamais les mains vides; nous comptons sur nos matériels, nos outils. Ce n’est pas chez nous que l’on se contente de « travailler les liens » « la relation » ou la confiance ». Chez nous, nous l’avons souvent dit, on travaille c’est tout!

« Rien ne vient de rien » pour nous, car notre action s’inscrit dans un contexte , un territoire , des situations, et une histoire. Nous n’ajoutons pas de l’inédit ou de l’inouï; nous n’apportons pas de la culture là où il n’y en aurait pas; nous laissons ce genre de supercherie à ceux qui croient encore en l’école de Jules Ferry. Nous n’apportons pas de l’éducation là où elle fait défaut; nous n’apportons pas la civilisation en barbarie, pas plus que la raison chez les fous. Au contraire de tout cela , nous nous installons à même le sol et nous jardinons ce qui y pousse.

« Rien ne vient de rien », car notre travail porte ses fruits et que ces fruits n’existeraient pas sans lui . C’est par notre travail que nous voyons les parcours changer, les destins se transformer, les groupes et les territoires, se métamorphoser.  Tel qu’on a connu petit sur un atelier de rue devient aujourd’hui le jeune service civique prometteur; tel autre échappe à un destin trop vite tracé et introduit du nouveau dans l’histoire familiale. Tel sans famille en retrouve une parmi notre groupe.  Les espaces où se dressent nos ateliers de rue, s’animent et reviennent à la vie alors qu’ils étaient déserts et évités. Beaucoup de gens se parlent qui ne se parlaient plus ou qui ne seraient ni rencontrés , ni parlés, sans nos ateliers. Celui qui a quitté l’école , à tort ou à avec ses raisons, continue d’apprendre malgré tout. Et tel qui y reste, complète sa formation parmi nous.

Et surtout…

« Rien ne viendra de rien », car les bonnes intentions et les déclarations politiques ne mènent nulle part. Il n’est bonne pensée qui ne soit stérile. Cela ne sert à rien de prétendre promouvoir l’égalité, la laïcité, l’autonomie, l’initiative ou la sécurité , si vous ne commencez pas ici tout de suite et avec les gens qui sont là DE MANIERE INCONDITIONNELLE.

En Pédagogie sociale, nous prenons la mesure de l’inanité de la pédagogie de projet , des objectifs généraux et généreux. « Rien ne viendra de rien »; si vous voulez les rendre autonomes ces enfants, laissez les libres ici et maintenant. Rien ne viendra de rien: si vous voulez une société possible, commencez ici et à présent à bâtir une communauté de tous et par tous.

Ainsi c’est la matière et non l’idée,  qui est l’objet même de tout travail éducatif. C’est sa transformation qui en est l’enjeu. C’est la confrontation avec elle qui en fait un métier.

« Rien de rien ne m’illusionne ;
C’est rire aux parents qu’au soleil ;
Mais moi je ne veux rire à rien,
Et libre soit cette infortune. » Arthur Rimbaud, Poésies

DIMANCHE

Dimanche au Jardin

Aujourd’hui, nous sommes allés chercher Mamie Zohra qui a préparé un couscous. Puis, nous avions donné rendez-vous au reste du groupe devant le carrefour afin d’aller tous ensemble au jardin.

Une fois arrivés au jardin, nous préparons le feu pour faire cuire les merguez. En parallèle, les mamans et les enfants préparent la table.

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Nous passons à table dans une ambiance chaleureuse. Nous remercions les mamans pour les bons plats qu’elles nous ont préparé : le couscous et tiep.

Lorsque nous avons terminé de débarrasser la table nous passons au travail : LE JARDINAGE.

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Un grand travail de désherbage nous attend ! Nous avons quand même quelques récoltes : des haricots verts, des tomates, des courgettes et du persil. Nous avons arraché tous les pieds de tomates secs.

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Nous avons passé une excellente journée avec un soleil très présent ce qui nous a réchauffer car la fraîcheur parmi nous.

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SAMEDI

Atelier de la Villa Saint-Martin

Aujourd’hui, Laura, Simena, Sandra, Marion, Andrei et Inès partent tous pour animer les ateliers de la Villa-Saint-Martin. Avant même d’être garé, des enfants nous accueillent sous un soleil capricieux…

Les ateliers se mettent vite en place : directement les enfants se regroupent presque tous autour de l’atelier jeux de société géré par Sandra. Croc carotte, tout nouveau jeu, rencontre un grand succès. Andrei joue au puissance 4, Laura discute avec les maman lorsque la pluie nous surprend.

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Mais comme rien n’arrête les Robinsons, on s’abrite sous un arbre avec les enfants, même si certains courageux continuent  de jouer au ballon. Une petite poignée d’enfants  rentrent chez eux, mais la plupart reste avec nous.

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Après quelques minutes, un beau soleil chasse la pluie. La persévérance paye toujours ! Pour se réchauffer, Inès propose de faire un jeu  où il faut courir : les enfants se mettent d’accord sur l’épervier. L’atelier petite-enfance, animé par Marion, rassemble surtout les filles et les jeux de société continuent de plaire.

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A 16h, c’est l’heure du goûter.  Les enfants sont contents, ils ont bien joué, bien goûté et la pluie nous a fourni la dose d’aventure.

Atelier d’Epinay

Nous sommes allés à Epinay sur orge toutes pour la première fois (sauf Lorelei). Certaines ont eu le sentiment de ne pas être bien accueillies.

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Première partie : Jeu de groupe pour apprendre les fruits en français puis jeu de la tomate. Nous avions des pré-ados et des enfants.

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Deuxième partie (la pluie nous a chassés et nous avons dû aller à l’intérieur) : différents ateliers dont petite enfance, peinture et atelier créatif de perles. Ainsi que des coloriages d’apprentissage. Les enfants ont beaucoup adhéré aux perles lettres mais pas aux petites. La peinture s’est bien passée mais la différence d’âge entre les enfants peut poser problème.

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VENDREDI

Soirée Conviviale

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Vendredi a été une soirée conviviale pas comme les autres que nous avons vécue: émotions partagées, ambiance particulière, de la joie et des larmes. De la fête et du bruit.

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Nous avions préparé un diaporama en hommage à Jean-Jacques, qui nous a quitté il y a maintenant 1 an.

C’est un instant de grande émotion pour nos adhérent les plus anciens qui ont eu la chance de connaitre ce pilier de l’association qui a beaucoup œuvré pour notre jardin.

Jean-Jacques fait partie de l’histoire de notre association; en regardant toutes ces photos, nous n’avons pas vu que lui: nous sommes tous vus avec lui et avons pu mesurer comment nos vies étaient liées.

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Nous projetons ensuite le film de Jean-Pierre et Lily Franey « Enfance Invisible »  qui montrent le quotidien des familles Robinsons en bidonvilles, ainsi que le travail de l’association dans leurs lieux de vie.

Ensuite comme d’habitude place à la fête, nous dansons sur les rythmes désormais légendaires venue de Roumanie, France et d’Afrique, qui font toute la culture de fête de l’association.

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Atelier de la Rocade

Aujourd’hui, nous avons prévu un atelier cuisine, un atelier jeux de société et un atelier petite enfance.

Malheureusement la pluie était de la partie, mais cela n’a pas empêché une quinzaine d’enfants d’être présents sur l’atelier.

Laura a proposé un gâteau à la carotte. Les enfants étaient étonnés et impatients de goûter ce qu’ils cuisinaient.

C’est une journée « spéciale  carotte » car l’atelier jeux de société à jouer à « Croque Carotte ». Les enfants ont beaucoup aimé et voulaient rejouer !

Sur la petite enfance, ceux sont les grands qui ont voulu jouer aux Lego.

Nous avons goûté sous la tente LE fameux gâteau aux carottes qui était à la grande surprise de beaucoup délicieux !

Atelier de Bondoufle

Nous sommes  allés à Bondoufle, pour partager  des activités avec les enfants.

Il y avait un atelier classe, la petite enfance, du coloriage ainsi que de la musique.

L’atelier classe a eu beaucoup de succès. Des exercices de français et de maths ont été proposés.

L’atelier petite enfance s’est bien déroulé.

L’atelier coloriage a été très apprécié par les enfants, qui se sont amusés à découper les personnages et à nommer les différents membres corporels de ceux-ci.

Les enfants étaient enthousiastes. Ils chantaient et dansaient au rythme du piano.

Nous avons fini par la distribution du goûter.

JEUDI

Atelier du Skate Park

Nous sommes arrivés sur le Skate Park à la sortie d’école des enfants. Quatre différents ateliers ont été mis en place : créatif avec des perles, petite enfance, jeux de société avec un Uno et un grand jeu avec du football.

Dans chaque atelier tout s’est bien passé et les enfants y ont très bien adhéré. Néanmoins nous avons pu remarquer qu’il n’y avait pas assez de jeux pour la petite enfance (les mamans pourraient ainsi se joindre à leurs enfants), que des perles plus grosses pourraient être amenées (cela conviendrait plus aux tout petits qui en ont renversé). Au foot les enfants se sont beaucoup dépensés dans la bonne humeur. Des interviews pour la radio ont également été faites auprès des enfants ou de leurs parents.

Atelier de Massy

Nous arrivons un peu en avance sur le terrain de Massy. On avait prévu de jouer au échec mais un vent fort souffle et l’on pressent que toutes les pièces risquent de s’envoler du coup on préfère ne sortir que le puissance 4 qui est plus stable. On installe un grand atelier de petite enfance, et Iasmina et Alison continue leur atelier de construction d’un village imaginaire. Simena et Sandra s’installent juste à côté pour un atelier coloriage et jeux de société. Le puissance 4 fait fureur et les parties s’enchainent, c’est décidément Maroua la championne puisqu’elle a battue presque tout le monde !  On lance un foot en milieu d’atelier, puis une sardine juste avant de ranger. On se rassemble pour discuter de l’atelier pendant l’assemblée des présents, puis on prend le gouter et on se dit à bientôt !

Potager des Robinsons

Pour ce dernier atelier au jardin de septembre, les enfants comme les adultes ont été ravis de revenir dans leur jardin, ce lieu qui qu’ils ont créé et entretenu de leurs mains.
Un groupe s’est occupé de désherber une partie de terrain à côté des poireaux, tandis qu’un autre groupe s’occupait de montrer ce magnifique endroit à notre hôte du jour Mme. WEISS Lorraine, qui est la responsable agriculture de l’intercommunalité.

Elle fût ravie de voir ce travail entre jeunes et moins jeunes prendre vie grâce à nous tous.

Une fois le travail accompli et quelques branches de persil plat et de piments ramassés, nous avons pris tous ensemble le goûter accompagné de quelques rayons de soleil qui se sont montrés en fin d’après-midi.

A bientôt

MERCREDI

Atelier de Bondoufle

Aujourd’hui, nous sommes allés sur le terrain des gitans qui se trouve juste à côté. Notre objectif étant de faire des jeux collectifs tous ensemble.

Nous avons commencé par une présentation de chacun. Puis, nous avons fait le jeu du béret, c’est un jeu de compétition nouveau pour les enfants. Nous avons proposé aux enfants des familles gitanes de se joindre à nous pour jouer. Ils ont accepté et ont apprécié.

Ensuite, nous avons divisé le groupe en 3 petits groupes composés de 3-4 adultes. Dans chaque groupe, les enfants proposaient des jeux tels que 1 2 3 soleil, le facteur n’est pas passé, tic-tac boom, le chat et colin-maillard.

Tous ensemble, nous avons terminé par un goûter ensoleillé.

Potager des Robinsons

Nous nous sommes rendus au Jardin avec les enfants.

Ils se sont bien amusés. Le soleil était au rendez-vous et étaient très contents de sortir un peu du camp. On a pu ramasser des noix, des tomates et arroser les plantes.

Pour finir nous avons pris le goûter tous ensembles.

MARDI

Atelier de FLE

Nous avons commencé le premier atelier par une mise en condition pour commander dans une boulangerie. Ensuite à la pharmacie pour apprendre comment demander ce que l’on veut (dire bonjour, s’il vous plaît …).

Avec des jouets en plastiques pour enfants nous apprenons le vocabulaire des fruits et légumes.

Tout le monde a aimé et la prochaine fois nous donnerons aux participantes une feuille avec les noms des fruits/légumes et leur photo. Nous essaierons également de faire une mise en condition des mamans qui vont à l’école de leur enfant.

Les mamans étaient heureuses d’apprendre le nom des aliments qu’elles mangeaient mais qu’elles ne connaissaient pas.

 

 

 

Vous avez dit éducation populaire ?

Qu’on se le dise, la révolution démocratique ne tombera pas du ciel … Et sans doute est-il utile pour cela de renouer avec une éducation populaire digne de ce nom visant à la transformation sociale et à l’émancipation collective. Tour et détour de l’histoire de l’éducation populaire en France et ailleurs.

samedi 19 mars 2016, Halle aux Sucres, Dunkerque

Avec Hugues BAZIN, chercheur indépendant en sciences sociales, coordinateur du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action et Joackim REBECCA, sociologue et ancien membre de la SCOP d’Education populaire Le Pavé.

Le mythe du capital personnel

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Une des plus grandes ruses du capitalisme est de laisser croire à tout un chacun  qu’il serait capitaliste. Après tout, nous aurions tous des capitaux . Et voici qu’on les énumère:

  • Notre capital santé
  • Notre capital d’aptitudes innées (les « dons »)
  • Notre capital de compétences (parfois on dit « portefeuilles »)
  • Notre capital génétique,
  • Notre capital culturel, familial, etc.
  • Notre capital beauté, soleil, etc…
  • Notre capital de relations sociales, de connaissances et d’appuis utiles …

Notez qu’on peut décliner à l’infini et à l’envie, la liste de tous ces capitaux. L’utilité, l’habileté de présenter les choses ainsi est de nous amener à gommer toute différence entre nous et les véritables capitalistes. Au fond , nous serions tous dans le même bateau . Nous aurions  tous un capital n’est ce pas? A quoi bon être jaloux? A quoi bon stigmatiser les riches. Il faudrait au contraire se RES-PON-SA-BI-LI-SER.

L’autre intérêt est de nous amener à adopter ce seul et unique mode de pensée pour envisager la conduite de notre vie. Si nous avons un  capital, il nous faut le gérer, et si notre vie va mal , d’une manière ou d’une autre, c’est parce que nous l’aurons mal géré. Voici en quelques mots, la fiction libérale qui renvoie chacun à la gestion de sa propre faillite.

Nous autres, acteurs sociaux, constatons chaque jour la porosité des personnes et groupes précaires vis à vis de ce mode de raisonnement . Ils se laissent contaminer , adoptent et colportent cette pensée toute faite, à laquelle ils ne trouvent pas d’issue.  Il faut dire que les médias contribuent de tout leur poids au succès de cette manière de voir, et que les réseaux sociaux en rajoutent toujours et encore des couches supplémentaires avec des maximes « de bon sens ». Bref difficile de penser autrement quand une seule idéologie domine.

C’est un tour de passe passe extraordinaire d’avoir appliqué au vivant ce qui n’est vrai que pour des principes économiques. Il n’est de capital que d’argent, et des moyens d’en produire…  Et de ce point de vue là, ceux qui ont un capital sont assez peu nombreux; ils sont limités à ceux qui peuvent produire toujours plus d’argent, avec leur argent et ce qu’ils possèdent.

Le capital ce n’est pas une masse , pas une quantité, c’est la capacité de produire toujours plus d’argent avec celui qu’on a déjà. De ce point de vue là, quelqu’un qui a beaucoup d’argent n’est pas forcément un capitaliste. Seul celui à qui son argent ou ses biens rapportent encore plus, peut prétendre à l’être. Cette distinction est très importante car elle explique tout simplement qu’il y a une barrière de classe: on ne devient pas capitaliste. On l’est ou on ne l’est pas.

Tout ce e qui est vivant, ce qui a trait à notre existence, n’a jamais rien à voir avec le capital.  C’est de l’interaction et du flux. C’est une grave erreur se se représenter la santé comme un capital qu’on dépenserait au fur et à mesure qu’on vit. La santé c’est autre chose; elle réside dans la richesse de nos interactions avec notre environnement et notre milieu.

L’éducation, c’est la même chose, c’est une appropriation dynamique de pouvoirs d’agir, une émancipation, pas une lente et inerte accumulation de savoirs morts et scolaires.

La fiction capitaliste, plaquée sur nos vies n’a pas pour seul effet de dissimuler derrière un voile commode ceux qui tirent réellement profit de nos existences et de nos misères; elle nous empêche surtout d’approcher une autre vérité: NOUS NE NOUS APPARTENONS PAS.

Nous n’avons jamais fait le choix d’être ce que nous sommes. Nous sommes au contraire le produit de tout ce qui nous a contraints et déterminés: classes sociales, histoires collectives et individuelles, famille, généalogie, circonstances sociales et historiques. Tout choix est illusoire et la liberté ne repose que sur la conscience de ce qui nous détermine et de la science de nos chaînes.

Or cette conscience et cette liberté ne peuvent se développer et s’épanouir que dans la socialité et la collectivité; l’individu et ses capitaux sont une impasse; la vie réside dans les relations, les interactions, les dépendances et les communautés.

Il n’y a plus guère de nos jours de culture politique qui s’échange ou se transmette. La plupart de nos contemporains sont moins formés, moins armés pour comprendre les idéologies. Livrés à eux mêmes , ils s’accrochent aux bouées des discours libéraux, individualistes et stigmatisants.

Il faut une autre école aujourd’hui, de la conscience de qui nous sommes et de ce que nous faisons ensemble.  Il faut une autre école pour comprendre que nous ne nous appartenons pas individuellement, que la vision de la propriété de soi est une impasse; que nous ne pouvons appartenir qu’aux groupes et collectifs que nous formons , que nous créons.

L’être humain appartient à qui il donne et à qui lui donne.

 

DIMANCHE

Journée au Jardin

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La journée s’annonce un peu compliquée car la pluie est prévue pour la plupart de la journée ainsi que des orages. La journée ça vas pas être facile et nous allons combattre aussi la pluie en plus du travail au jardin. Après plusieurs essais pour allumer le feu du barbecue (la pluie nous facilite pas la tâche), nous sommes obligé de s’abriter sous la serre.

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Puis nous y arrivons.

Les enfants avec Philippe, commencent à ramasser des noix malgré les goûtes de pluie, Laura  et Gabi avec Héloïse font une salade et coupent les cuisses de poulet pour le mettre sur le barbecue. Espérons que ça va marcher !

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Après avoir enfin réussi à faire cuire le poulet on se met à table (14h15) et on prend le repas tous ensemble car le soleil commence à se faire voir parmi les nuages.

Ensuite on ira couper du bois dans le gros tas de bois qui se trouve au milieu du jardin avec les garçons et Philippe et les autres en attendant désherbe les choux et les salades et enlève les mauvaises herbes  autour des palettes. Comme nous avons finit plus vite nous allons aider les autres dans leur tâches.

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Le travail en équipe a bien fonctionné, tout le monde à mis la main à la pâte et le bois à été coupé et rangé nous l’abri , les noix ont été ramassé, et les mauvaises herbes enlevé et un bon travail prendra fin avec l’annonce du goûter bien mérité par tous.

SAMEDI

Epinay sur Orge :

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Une belle journée pour faire la cuisine de rue sur le camp et au Menu : Crêpes aux chocolat et à la confiture.

Un grand cercle au milieu du chemin qui se retrouve devant le camp et on apprend un petit jeu pour compter « le Facteur », et ‘l’Éléphant », qui comme d’habitude marche de merveille et les enfants sont très contents, très souriants.

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Après ça on va s’asseoir quelques ’uns  pour les coloriages de nos héros préféré Marvels  « Spiderman, Batman, Car« , et chaque enfant se donne du mal à choisir les bonnes couleurs pour illustrer le mieux son héros.

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La cuisine à côté  avec les filles Marion, Laura, Ana Aniela, Mercedesa  qui vont nous préparer  des bonnes crêpes pour tout le monde. La cuisine fait venir du monde, emmène du partage et de la convivialité, mais aussi du savoir-faire de chacun d’entre nous.

Nicolae et Dusko font une compétition de coloriage et le moment le plus drôle de la journée  vient ensuite avec la chute de Dusko et le fou rire de tout le monde.

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Pour finir cette agréable journée sur une note musicale , on se met tous à chanter et à danser sur la musique d’ Aven Savore pour rire à la vie et lui remercié pour tous ces moment de joie, de partage, de chant et de danse tout simplement.

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Le goûter vient clôture la journée et petits et grands s’assoient sur le tapis pour avoir le droit à une crêpe et un verre de sirop.

 

Atelier de la Villa Saint Martin

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Aujourd’hui à la villa Saint Martin, nous nous installons a l’ombre des arbres pour débuter l’atelier. Au programme, on a sorti le jeu d’échec  géant, du matériel de dessin, de la dinette et des jeux des petits, et un atelier de peinture.

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Nous bénéficions également de la présence de Erwan qui viens nous aider à préparer une émission de radio, et prendre des photos.

Hélas le vent se levé sur le terrain de foot, et les pièces d’échecs ne cessent de tomber, on abandonne donc la partie et on se concentre l’atelier de radio. Simena, accompagnée d’Erwan, interviewent tous les enfants et adultes présent sur l’atelier, leur demande ce qu’ils font a l’association, et ce qu’ils aiment. A l’atelier peinture on a découpé des canevas en forme de papillons que l’on peint avant de les attacher sur un fil tendu entre les arbres. On se rassemble ensuite sur les tapis pour un conseil de quartier, suivit d’un gouter

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VENDREDI

Atelier de La Rocade

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Nous nous sommes rendus à la Rocade où divers ateliers ont pu être proposés aux enfants : la petite enfance, un jeu d’échec, du karaoké et du maquillage.

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Les enfants étaient très contents de nous retrouver après l’école.

L’atelier maquillage a très bien marché. Des mamans ont même voulus participer en nous aidant.

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L’atelier petit enfance a attiré des enfants assez grands qui se sont lancés dans la fabrication d’un énorme château de Lego.

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Les adolescents ont pu apprendre quelques stratégies au jeu d’échec.

La distribution du goûter s’est passée dans le calme, le temps est passé très vite.

Atelier du Jardin

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De nouveaux au jardin entouré par nos amis et par les enfants. Aujourd’hui Eric est de retour après des longues vacances dans les Alpes.

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On part ensemble au jardin et sur notre chemin « quoi de neuf » de chaque côté ?

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Eric revient fatigué de ses  vacances car son père est aussi malade et il espère que dans quelque jours il reprend avec plus d’énergie. Mais le plus important est qu’il est de retour et qu’on puisse voir ensemble pour la projection de la soirée conviviale sur Jean Jacques car ça fait un an depuis son décès.

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Mais tout ça étant dit, on va maintenant se mettre au travail et  ramasser des noix puis aller arroser les choux et autres afin de prendre le goûter et ranger notre matériel de jardin.

A plus !

Atelier de Champlan

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Quand nous sommes arrivés sur le camp nous avons installé le matériel pour la petite enfance et le jeu collectif du jour qui était le mime, une fois le jeu fini nous avons mis en place la peinture sur les tables pour les plus petits et sur les tableaux pour les plus grands.

La peinture a eu beaucoup de succès. Vers la fin Kevin et Mélissa on jouer au foot avec quelque enfants.

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Pendant le goûter les enfants était plutôt agitées mais Dusko a commencé à jouer de la guitare pour les calmés.

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JEUDI

Atelier du Potager 

En cette belle première journée d’automne, les enfants étaient heureux de venir au jardin comme à chaque fois, pour continuer leur travail à l’ombre des arbres sous ce beau soleil.

Ils commencèrent par l’arrosage des fleurs se trouvant autour des plantations tandis que d’autres s’adonnaient à désherber le sol près des courgettes. Un petit moment sympathique qui vu l’arrivée de deux jeunes qui ont la main à la pâte pour embellir ce magnifique lieu.

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Une fois le travail terminé nous nous sommes tous installés autour d’une table pour prendre le goûter et profiter de cette journée une dernière fois tous ensemble.

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Entre l’apparition des pommes et des poires d’un sac de Nicolae, les enfants finissent dans le sourire et rentrent chez eux le sourire aux lèvres.
A bientôt

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Atelier de Massy

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Nous sommes allés à Massy où nous avons fait un atelier petite enfance, un atelier tag, un atelier maquillage, un atelier pâte à sel et des grands jeux (puissance 4, Mikado, pétanque, domino) et des jeux collectifs (sardine, policiers voleurs).

L’atelier tag a été un succès au point que nous avions trop d’enfants pour le nombre d’adultes que nous étions. Iasmina et Dusko ont eu l’idée de faire des jeux collectifs pour diviser le groupe afin que l’activité puisse continuer dans de bonnes conditions.

Les mamans ont beaucoup participé sur l’atelier de la petite enfance. Les enfants se sont bien amusés pour jouer à la dinette et aux jeux de construction.

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Sur l’atelier pâte à sel, chaque enfant a fait des modèles d’animaux et/ou lettres qu’ils ont pu peindre une fois qu’ils étaient secs.

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L’atelier maquillage à très bien marché. Chaque enfant a été maquillé. Mélissa a su gérer les passages pour que tout se déroule correctement.

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Le temps est passé vite, nous nous sommes assis pour prendre le gouter avec les enfants et les mamans qui ont d’ailleurs participer pour la distribution.

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Atelier du Skate Park

SANS PAROLES – JUSTE A VOIR

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MERCREDI

Atelier du Potager, avec les enfants

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Une belle journée se montre à l’horizon et comme d’habitude, et une nouvelle fois nous retournons à Epinay pour emmener des enfants au jardin. Le lieu où les enfants peuvent sentir l’air autrement, se sentir autrement et où ils trouvent à chaque passage le sourire, la joie, l’enfance perdue ou jamais eu, la sécurité, le jeu et le partage.

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C’est ces enfants-là qui  nous regardent avec un peu plus d’espoir qui nous font avancer car eux n’attendaient rien en échange, sauf un regard, un mot les encourageants pour y avancer car leur quotidien est tellement compliqué, dur, difficile qu’ils trouvent toujours le sourire et la joie, malgré tout ça.

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Un petit moment de réflexion qu’on a pu partager ensemble aujourd’hui  avec eux mais en continuant de faire avancer les travaux au jardin et dans l’apprentissage.

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Nous allons maintenant cueillir encore des haricots pour préparer un petit repas en rentrant  au local et les enfants ne partent  pas les mains vides, ils en emportent aussi à la maison des petit trucs : noix, haricots, piments (pour papa).

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Un nettoyage général du jardin, un bon rangement des outils et des encombrants et finalement le débarrassage des mauvaises herbes au terrain qui se finit avec l’arrosage des plantes avant de prendre le goûter et de dire « au revoir » de nouveau au jardin.

A bientôt.

 

Atelier de Bondoufle

 

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Aujourd’hui, nous sommes arrivés sur l’atelier du camp de Bondoufle. Une fois, arrivé, nous avons commencé par un jeu collectif pour nous présenter avec les enfants. Par la suite, nous avons proposé le jeu du Mime (Mimé des animaux avec des gestes, des mots).

Après, nous installons les ateliers, petite enfance, atelier manuelle, atelier coloriage, grands jeux extérieurs pour tout le monde.

Lorelei et Melissa, ont créé des modèles avec de la peinture et des paillettes (Fleurs, cœur, fruits, prénoms) avec les enfants.

Iasmina et Hélèna avec les enfants ont installé la dinette avec les différents jeux de construction, les voitures et également un jeu de dessin avec les ardoises et des craies de couleur.

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Simena s’est chargé de l’atelier coloriage que tout le monde a aimé.

Laura et Marion avec les pères des enfants se sont bien amusés avec les molkys, ils étaient tous très concentré sur ce jeu.

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Avant de prendre le gouter, nous avons mis en place le jeu du chat couleur, les enfants étaient très excités de devoir trouver des couleurs.

Le temps étant passé vite, il fut l’heure du gouter.

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Extrait d’enquête. Odile. Des savoir-faire et des amis pour se relever des maladies.

Par Mélanie Duclos

7 septembre 2016 – Marché de la Croix-de-Chavaux (Montreuil, 93) – Entre 9h et 12h

C’est notre premier jour de travail de terrain.

Il fait beau. Sous le préau de la place de la Croix-de-Chavaux, les clients sont encore peu nombreux, les allés marchandes aérées. L’ambiance est calme et même joyeuse : à l’entrée du marché qui fait face au métro, sur l’étal d’un de ses marchands, un transistor fait de la musique.

Ici et là, dans leur gilet jaune, on reconnaît les membres d’Amélior : l’association qui, chaque mois, avec le soutien de la mairie de Montreuil, organise et tient ce marché. Et puis il y a nous, les quelques chercheurs-acteurs du collectif Rues marchandes, venus ce premier jour à la rencontre des biffinsi.

Je fais un tour avant de me lancer, je flâne au hasard des allées. Ici des vêtements, des pantalons des chemises soigneusement pliées, là des bijoux de la vaisselle et des jouets pour enfant, ces étals hétéroclites typiques de la biffe plus encore que de la brocante. Sur les bords, à droite, à gauche, les Roms ont déballé à la suite les uns des autres. Au fond, les Chinois eux aussi se sont regroupés. Et puis il y a tous les autres : nationaux et immigrés du Maghreb ou de l’Afrique noire, descendants d’immigré aux peaux souvent foncées, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes.

C’est vers les femmes que je me tourne – car le rapport aux hommes peut être compliqué, pour le moins au premier abord, dans cet espace de rencontre qu’est la place du marché et où les jeunes blanches sont rares si ce n’est même absentes – vers une femme en particulier, connaissance de connaissance, qui connaît Martine et Chantale, biffines des Rues marchandes.

« Ah oui, Martine, si je la connais ?! Quel amour cette Martine ! »

Comme c’est souvent au marché des biffins où vis-à-vis des inconnus c’est la méfiance qui prévaut – vu l’informalité de la biffe, les concurrences entre biffins et les regards négatifs généralement portés sur eux – et où les liens de solidarité peuvent être, à l’inverse, extrêmement étroits, notre connaissance commune nous rapprochent et met en confiance.

« Tous les week-ends elle est venue me voir quand j’étais à l’hôpital. C’était l’année dernière, je me suis cassée le col du fémur. Elle était là tous les week-ends et même le jour de mon anniversaire, elle est venue avec des fleurs ! Vraiment, quel amour cette Martine ! »

Odileii doit avoir autour de soixante-dix ans, petite et mince, cheveux mi-longs gris, chemise simple et pantalon. Quand elle sourit, comme à présent, ses yeux se ferment presque et toutes ses rides sourient comme si elle n’avait cessé de sourire toute sa vie. Quand elle recouvre son sérieux, c’est pourtant de la tristesse qu’on lit dans ses yeux gris derrière ses lunettes, comme de la mélancolie.

« On se connaît depuis longtemps avec Martine. On s’était perdues de vue à un moment donné… Et on s’est retrouvées, un jour, dans une brocante. Une amie m’avait fait une petite place – moi j’ai pas les moyens, moi, pour les brocantes. Et y’avait Martine qui chinait. On était bien contentes de se retrouver ! »

Depuis l’allée marchande, pour mieux l’écouter, je suis passée de l’autre côté de l’étal où Odile est assise sur sa chaise pliante. Odile continue:

« Heureusement que je suis bien entourée comme ça. Parce qu’avec l’âge, vous savez, c’est de plus en plus difficile. Là c’est mon pied qui me fait mal, ça commence à m’inquiéter. »

Elle regarde son pied, enflé. Une cane repose à ses côtés.

« Je devrais faire des analyses la semaine prochaine… Heureusement qu’il y a Martine et mes amies des brocantes et mes voisines aussi, des dames très gentilles, qui me donnent des choses, des bijoux surtout parce qu’elles savent que j’aime beaucoup les bijoux. »

Elle n’en porte pourtant pas. Ni bague, ni bracelet, ni boucle, peut-être une fine chaîne dissimulée sous sa chemise ? Mais son étal en est rempli. Dans des bacs en plastique, les pendentifs et les bagues, les petits bracelets s’entremêlent. Sur le tissu rose sombre qu’elle a étendu sur l’asphalte, les colliers, les boucles d’oreilles et les bagues en argent couvrent la moitié de la place. L’autre moitié mélange des vêtements, des sacs et des outils de cuisine ou de décoration qu’Odile a disposés de manière à donner envie. Aux clients qui s’arrêtent, des femmes surtout et surtout sur les bijoux, elle donne en souriant tout un tas d’informations : matière, époque, provenance, technique de nettoyage et de confection…

« J’aime beaucoup les objets. Mais ceux que j’aime, par-dessus tout, c’est les objets naturels : en bois, en cuivre, en argent… Je sais pas pourquoi, mais ça me passionne. Alors je fais des recherches, je me renseigne, ça me rend curieuse. Je répare aussi. J’ai des outils chez moi, à la maison, pour réparer. Quand on me donne des objets abîmés ou cassés. Ou quand je trouve… »

Elle prend un air un peu coupable, coupable gentiment.

« Des fois, quand je trouve dans les rues, je ramasse aussi, ça m’arrive.

  • Mais tu tournes pas, tu fais pas des tournées des poubelles ?

  • Non, plus maintenant. Avec mon pied, j’ai mal aux hanches… J’habite le 19ème, à 15 minutes d’ici à peine et j’ai déjà du mal à venir à vélo, alors tu penses ! Avant oui… Avant, avec un ami, il avait une voiture, on faisait les encombrants, tu sais, en banlieue, dans le 91 surtout. Et les poubelles aussi dans Paris. Avant oui mais plus maintenant…

  • Ça fait longtemps que tu fais ça ?

  • Oh oui ! 1987. L’année de mon cancer. C’est cet ami justement qui avait la voiture qui m’a proposé. Il disait que ça me ferait du bien, de pas rester sans rien faire, de voir du monde et puis de vendre aussi. J’étais vendeuse avant, dans les grands magasins. C’est comme ça qu’on a commencé. À Saint-Ouen d’abord, rue Fabre, à l’époque où le placier disait rien. Puis à Montreuil… On a vendu longtemps tous les deux… »

Elle a son air mélancolique.

« C’était ton compagnon ?

  • Mon compagnon, oui. Il est mort le pauvre. D’un crise cardiaque il y a des années déjà. C’était moi qui avait des tas de problèmes de santé, et finalement c’est lui qui part et moi je reste… Alors voilà, mais je continue. Plus comme avant, maintenant, avec mon pied, je peux plus courir comme avant, quand il y avait la police, fallait courir hein ?! Halala ! Non, maintenant, c’est ici, avec Amélior et puis des fois des brocantes ou des vide-greniers quand j’ai des amies pour me garder la place. Ça me fait du bien, de retrouver les gens… Et puis faut boucler les fins de mois aussi. Avec ma petite retraite, j’irai pas loin si j’avais pas ça. »

i Vendeurs-récupérateurs d’objets le plus souvent trouvés dans les poubelles

ii Par souci de confidentialité, le nom a été modifié.

Atelier public de recherche-action avec les récupérateurs-vendeurs

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Invitation à l’atelier public de recherche-action

« La biffe comme écodéveloppement en milieu urbain »

Le 29 septembre 2016 de 14h à 18h – salle 410

MSH Paris Nord – 20 avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint-Denis – M° 12 Front populaire

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Bonjour à toutes et tous,

Nous avons le plaisir de vous convier au prochain atelier des Rues marchandes.

À l’ordre du jour de cet atelier :

1. Bilan des activités réalisées et rappel de celles à venir

2. Point sur l’état d’avancée des différents travaux :

  • Le guide culturel et juridique
  • La cartographie participative
  • L’étude d’impact
  • La plateforme ressources

3. Programmation de la journée publique du 2 novembre au cours de laquelle nous présenterons et discuterons nos travaux en cours.

À ce propos, les personnes susceptibles d’intervenir le 2 novembre, que ce soit pour présenter ou discuter nos matériaux, sont cordialement invitées à nous rejoindre pour cet atelier, ou, si elles ne peuvent être là, à prendre contact avec nous.

Pour le collectif Rues marchandes, Hugues Bazin et Mélanie Duclos

Excitation d’Etat et état d’excitation

 A voir ET REVOIR : le reportage sur notre travail, réalisé par Lily et JP Franey: 

Enfance invisible

Essai sur « l’Etat excitateur »

Nous vivons une époque bien particulière où toutes les formes de l’Etat (Etat central, collectivités, administrations, institutions publiques) ont ceci en commun qu’elles ne se représentent plus l’avenir que sous la forme de la récession:

  • des ambitions qu’il se donne, en particulier en s’interdisant toute « nouvelle frontière », tout objectif un peu ambitieux,
  • des moyens qu’il se donne, au point d’envisager comme un progrès de son fonctionnement , la récession de son domaine et de ses ressources

Un tel Etat, privé de possibilité de proposer au peuple un quelconque horizon ou idéal, ne peut plus, pour fonctionner, qu’organiser un quotidien dramatisé.

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Pour exister un tel Etat ne peut que susciter et entretenir des polémiques continuelles, pour passionner l’opinion publique.

Faute de pouvoir et vouloir s’attaquer aux racines de véritables problèmes sociétaux (la pauvreté, le chômage, la précarité), le voici organisateur de « polémiques nationales ». Il s’agit dorénavant de lancer des croisades contre certaines portions du peuple lui même et d’opposer sans fin, en son sein, des catégorie les unes aux autres: travailleurs précaires contre fonctionnaires; milieux populaires contre rroms et réfugiés; français privés de souche contre descendants des colonies.

Faute de pouvoir assurer sa fonction, l’Etat excitateur prend la place de l’Etat protecteur, de l’Etat providence. Il est le complément direct de ce que L Wacquand  désigne sous le terme d’Etat pénitence. Mais il va au delà; il ne se contente pas de pénaliser des individus pour servir d’exemples, il favorise et entretient littéralement les tensions et les conflits à l’intérieur même du corps social.

La nouvelle fonction de cette forme d’Etat est d’exciter le peuple, d’entretenir chez lui l’illusion qu’il agit sur le cours du monde. Voici l’Etat à l’écoute de ses haines profondes ou passagères.  Le voici qui exhorte ou stigmatise les ennemis intérieurs avec lesquels il faut en découdre.

Tout peut servir au  motifs de cette excitation populaire: les réflexes les plus archaïques, nationalistes ou racistes mais aussi à l’occasion des causes plus élevées. On va lancer des campagnes contre le sexisme, les violences de genre, pour la protection des enfants. Tout sera bon si cela permet de désigner chaque fois d’une manière simpliste et indiscutables: les bons, les mauvais, les archaïques, et les barbares.

Nombreux seront les citoyens engagés, charmés par moments, par le thème de l’une ou l’autre de ces croisades (la laïcité, l’anti sexisme) sans se rendre compte que l’objectif réel n’est pas l’idéal proclamé, mais la croisade en elle même: c’est  à dire la division, la dissension sur laquelle on pourra conserver son pouvoir et cacher le vide de la scène politique.

Or un tel Etat excitateur ne peut prendre l’Education, le Social ou le Soin que comme de ennemis à réduire et maltraiter. Et ce pour plusieurs raisons; en tant que secteurs professionnels porteurs de savoir faire, de professionnalité et d’expérience, mais aussi de moyens d’agir , l’Education, le Social et le Soin constituent:

  • l’exact contraire de ce que l’Etat recherche dans l’excitation du peuple: l’apaisement, le dialogue, la construction d’une identité commune possible,
  • La révélation de l’aberration de sa position. Faire encore du Social et de l’Education quand l’Etat tourne le dos à tout ce que cela représente, constitue en soi une dénonciation de son imposture et une affirmation de ses insuffisances.
  • Une poche insoutenable de certains pouvoirs collectifs et locaux. ceux qui font du Social , du Soin et de l’Education et surtout s’ils le font avec pertinence, en s’adaptant aux besoins actuels,  acquièrent des compétences et des leviers d’action qui feront toujours défaut aux acteurs de l’Etat. Autant l’éviter…

« Le Social », le vrai, celui qui innove, qui invente, qui relie ce que l’on clive, qui va au devant des publics , constitue sans doute l’antidote naturel à l’entreprise d’excitation des clivages sociaux.

Les acteurs sociaux d’aujourd’hui sont confrontés à une situation exceptionnelle ; que vont ils pouvoir proposer , comment vont il pouvoir agir aux côtés de ceux qui sont victimes de l’agitation politique?  Comment panser les blessures symboliques en particulier des minorités stigmatisées? Comment agir pour prévenir la désespérance, et le sectarisme qui en découlent?

 

 

DIMANCHE

Journée au Jardin

 

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Aujourd’hui nous sommes allés au jardin avec 17 personnes.  L’une des nôtres(Zohra pour ne pas la nommer !) nous a fait l’immense plaisir de nous faire un formidable couscous et les autres ont ramenés gâteaux et boissons donc nous avons eu un repas de roi ^^

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Au programme: désherbage autour des potirons et des citrouilles mais pas que… Nous avons récupérés des courgettes, des haricots, des tomates, du basilic, de la menthe, de l’oseille, des pommes de terre, des poivrons et des piments que nous avons partagés …miam !

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Nous en avons profité, parce que nous étions nombreux, pour ranger la cabane à outils, désherber également le potager et après tous ses efforts est venue l’heure du réconfort autour d’un bon thé à la menthe.

Les enfants étaient eux aussi nombreux ce qui rend le jardin plus vivant, en plus de nous filer un coup de main ils ont également pu jouer, faire du vélo et de la balançoire histoire de se défouler un peu puis de se détendre.

Quelques-uns ont mis de la musique à la joie de tous, petits et grands ce qui à instaurer une ambiance des plus sympathiques jusqu’à l’heure de nous quitter.

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Bon dimanche !

SAMEDI

Atelier de la Villa Saint Martin:

Aujourd’hui Iasmina, Marion, Héléna, Mélissa, Carolina et Sandra sommes allé à l’atelier au quartier VSM où nous avions prévus étant donné le climat, d’être dans les tentes en dehors des jeux collectifs et du foot.

Dans une première tente la petite enfance était à l’honneur, dinette, jeu de construction et livre tout un programme pour le plaisir des tout petits mais aussi des grands.

Dans la deuxième tentes se sont déroulés les jeux de sociétés, les coloriages et un jeu de bac à lauréat sur ardoise qui fut très apprécié.

Dehors pour les plus motivé ou les plus sportifs il  y a eu foot et jeux collectifs pour mieux se défouler

Après toute ces activités vint l’Assemblée des Présents où les enfants ont fait part de leur ressentis au sujet des activités du jour puis on partagés leurs envies pour la semaine prochaine.

Et pour finir c’est l’heure du goûter ^^

 

Atelier de Epinay sur Orge

C’est le début d’un nouvel atelier éducatif mis-en place dans un squat à Epinay sur Orge ou nous allons retrouver les familles du camp des Ballainvilliers et les familles qui était avant dans l’usine Galland et nous sommes très contents car nous les avons retrouvé.

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Dès notre arrivée sur le terrain les enfants viennent vers nous en crient tous très fort « skola, skola » car les enfants nous reconnaissent comme étant des gens qui viennent leurs apprendre à parler et à écrire en français l’aspect ludique de nos activités.

Nous allons débuter avec un jeu d’apprentissage des nombres, un jeu éducatifs pour apprendre à compter dans les deux langues « roumain et français » mais en même temps ludique qui donne beaucoup d’énergie aux enfants et on finit avec « le Facteur » pour laisser les enfants courir un peu et fatiguer.

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Une séance de coloriage avec Lorelei démarre à côté du tapis des grands jeux de Simena qui entouré par les enfants elle crée une belle ambiance.

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Laura avec Ana-Aniela et Maya font une partie de Puissance 4 et Nicolae passe en revue les dessins et les besoin des enfants pour aujourd’hui et pour la suite et il se donne un peu plus de mal a finir son dessin.



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Répétition Aven Savore:

Aujourd’hui c’est le grand retour de notre formation musical et artistique : « Aven Savore » ! Une quinzaine d’enfants et de jeunes sont présent à l’appelle dont 5 nouveaux qui ont vite fait de prendre le plis de la méthode Ivan : Observer, suivre et chanter!

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On commence par une petite présentation des évènements à venir, horaires des répétitions, spectacle prévue ect… Puis on fait quelques exercices de vocalise pour se mettre dans l’ambiance.

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Une fois fait on commence par se faire tout le répertoire et les rappelles, les pas revienne vite et l’énergie du groupe est très impressionnante après de mois sans répétition.

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On travaille des solos pour quelques chansons avec Afsatou et Gaby, puis vient l’heure du goûter et de raccompagner tout le monde.

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VENDREDI

Atelier de la Rocade:

Nous nous sommes rendus à la Rocade pour aller à la rencontre des enfants du quartier.

Divers activités étaient mis en place : l’atelier petite enfance, manuel et créatif, jeux extérieurs (puissance 4, les pédales, dominos et billards) et jeux collectifs (la sardine et le chat).

Malgré le mauvais temps, les enfants étaient au rendez-vous et ils se sont bien amusés.

Ils ont même pu improviser le montage d’une maison avec de la terre.  Le temps est passé vite nous avons pris très rapidement le goûter.

Vendredi : Cuisine de Masse

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La fière équipe des Robinsons Top Chef  

Nos « ateliers cuisine de masse » sont au top; ils sont « au taquet »; ils fonctionnent et rayonnent parmi nos adhérents.

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Vendredi, nous avions une fière équipe en les personnes de Abdel, Sadio , Fatimata mais il faut aussi nommer tous ceux qui ont donné un copup de mains, de Camara à Christelle, en passant par Mi Mad, et d’autres encore.

Les enfants et même les adolescents, pas oubliés ont joué et ils sont allés au parc avec les stagiaires et volontaires. Ils étaient nombreux venus des hôtels et même de l’école.

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Le repas fut joyeux. La table fut nombreuse. Les rires et bruits de fourchettes ont rempli notre petit coin du monde.

Et nous nous disons: nous pouvons manger ensemble, nous savons manger ensemble car nous pouvons, nous savons vivre ensemble. 

Vendredi

Potager des Robinson:

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Une nouvelle fois on débarque au jardin avec Jessica, Franck, Andrei et Dusko.

On se donne comme objectif de mettre les tuteurs aux tomates qui n’ont pas et pour ça il va nous falloir les ciseaux pour couper des branches. Dusko et Nicolae se mettent à couper une vingtaine de tuteurs, cependant Jessica et Franck ont pu couper des bouts des ficelles pour les accrocher les tomates.

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Dans l’autre coin du jardin Andrei démarre la débroussailleuse  et finit enfin de couper les mauvaises herbes au fond du jardin et sur les extrémités ainsi que derrière la serre.

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Mario nous rejoins un peu et avec quelques outils  il se met à couper l’herbe qui envahissait le coin des aromates et sur le tas de terreau.Après avoir enfin fini, on prend le goûter et on range le matériel avant de partir.

A bientôt.

Atelier de Bondoufle

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Nousavons préparé un moment collectif fait de chansons puis un jeu de frisbee. Pendant ce temps une partie de l’équipe installait les tapis ainsi que l’espace petite enfance où les enfants se sont empressés d’aller de bon cœur.

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Pour les plus grands nous avons fait un jeu à l’aide de trois imagiers et de grandes feuilles, cela leur permets de développer leur vocabulaire. Pour cette fois ci nous avons choisis trois thèmes : Le matériel scolaire, les moyens de transports, et les verbes d’action.

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Et enfin juste avant le gouter, l’équipe s’est mise au maquillage de grand pour les petites filles qui furent ravies d’être les belles du jour.

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Pour finir, c’est l’heure du goûter, où nous mangeons tous ensemble dans une ambiance pleine d’entrain.

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JEUDI

Atelier du Skate Park

20160915_163944Aujourd’hui  nous sommes partis au skate park faire des ateliers pour les enfants.

Marion et Izabela ont fait un atelier de coloriages qui a beaucoup plus aux enfants.

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Lorelei a fait un atelier créatif ou il fallait dessiner puis coller des perles et des paillettes.

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Simena a mis en place l’atelier petit enfance, et a participé aux jeux collectifs (foot et balle au prisonnier) que Colline et Kévin ont animés.

Laura a beaucoup échangé avec les parents et les a fait participé au goûter, elle s’est aussi occupés de la petite enfance.

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Après toutes ces activités, nous avons pris le goûter tous ensembles. Laura a introduit un jeu de devinette afin de  désigner  deux enfants pour s’occuper de la distribution du goûter.

Cette journée s’est bien dérouler, nous avons eu une vingtaine d’enfants pour les ateliers.

Les enfants étaient ravis et veulent que l’on revienne la semaine suivante avec les même ateliers qu’ils ont adorés.

Potager des Robinsons

Aujourd’hui  la séance de jardinage avec le groupe d’adultes.

Franck et Jessica sont contents d’être là avec nous et sans trop tarder nous allons nous charger des mauvaises herbes et du lierre que nous avons pu enlever des champs des framboisiers. Franck emmène la brouette et Jessica ramasse  et puis elle charge.

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Nicolae avec Rony s’occupe du désherbage des petites parcelles des fruits rouges (Mûres, Groseille, Cassis).

Andrei démarre la débroussailleuse et il va couper l’herbe à cote des champs des citrouilles.

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Tout le monde est occupé, nous n’avons pas le temps de rester sans rien faire et on passe faire un tour pour voir si les noix sont prêts à être ramassé, mais ce n’est pas encore le temps.

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Maintenant c’est l’heure du goûter mais nous n’allons pas partir avant d’arroser sous la serre car la pluie à fait le boulot à notre place et à arrosé le terrain.

A plus !

Atelier de Massy

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Aujourd’hui, nous sommes allés à Massy pour faire les ateliers. Une fois arrivé, nous mettons en place les activités : atelier cuisine, atelier petite enfance, atelier jeux collectifs, atelier jeux de sociétés, atelier grand jeux extérieur.

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Nous avons tout d’abord démarré avec l’atelier petite enfance, les enfants ont commencé à jouer avec la dinette et les Lego. Quelques temps après, les enfants sont venus nombreux et à chaque groupe ont était partagés entre jeux de société, cuisine et grand jeux.

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Par la suite, nous avons proposé un jeu qui se nomme « la sardine ». Et pour finir, nous avons pris le gouter avec  les enfants et les mamans.

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MERCREDI

 

Potager des Robinsons

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Une belle journée, bien ensoleillée, beaucoup d’envie et d’énergie pour cette après-midi.

Après l’expulsion inattendue du camp de Ballainvilliers, on retrouve aujourd’hui les enfants   et les familles chassées et obligées d’aller plus loin pour trouver d’autres endroits pour  s’installer. Mais  mais avec le grand manque des ateliers des Robinsons.

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On les retrouve à Epinay-sur-Orge, et on rencontre des nouveaux enfants et des anciens comme Ana-Aniela qui dès qu’elle voit le camion elle se dirige en courant vers nous car elle avait envie d’aller avec nous.

Un camion blindé, plein comme un œuf avec des enfants, part au jardin et c’est ici que les enfants se sentent bien, en sécurité et ils en profitent pour jouer mais aussi pour travaille, je dirais même plus pour travailler que autre choses.

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On est nombreux et ensemble nous réussissons à arroser sur le terrain les plants ; d’autres ont cueilli des haricots, des tomates, piments et enfin sous la serre l’arrosage est fait aussi.

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Mélanie prépare un petit jeu avec les enfants « Ratele si Vanatorii » chasseurs et canards », et les enfants se défoule un max avant de prendre le goûter attendu.

A bientôt !
Atelier de Bondoufle

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Aujourd’hui à Bondoufle, les enfants sont nombreux à nous attendre devant le bidonville.  On se dit bonjour on se fait la bise et on commence à faire un cercle pour notre rituelle du « Bonjour je m’appelle… » . Comme l’ambiance n’est pas au beau fixe chez les adultes, on décide de migrer à l’extérieur de l’usine pour poursuivre l’atelier.

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Chemin d’enfance est avec nous et propose un atelier de Français Langue Étrangère (FLE) a base d’images a nommé et de  « dessiner c’est gagné ».

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Juste à côté, on finit l’ABCDaire commencé depuis deux semaines, et on arrive enfin à la lettre Z (Zèbre !). Sur les tapis est installé un monumental atelier de petite enfance, avec une tente, un garage, des voitures, et des jeux de construction.

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Des tables ont été dressées pour accueillir l’atelier de peinture, et les toiles sont affichées sur une corde à linge juste à côté.

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Le temps file et on doit ranger pour prendre le gouter, au menu : madeleine, banane et sirop, tout le monde s’assoit en cercle pendant que 3 enfants distribuent le gouter. Une fois le gouter terminer, on se dit au revoir et on range le matériel dans le camion.

 

Les récupérateur·e·s de déchets : entre marginalisation et reconnaissance

Article de Claudia Cirelli et Bénédicte Florin paru dans le revue Mouvements du 06/09/2016.

La décharge de Médiouna, Casablanca, Maroc. Tou·te·s les acteur·e·s des déchets sont présent·e·s : camions des intermédiaires semi-grossistes, récupérateur·e·s, charrettes et ânes des ramasseur·e·s de déchets verts pour animaux, camions-bennes des sociétés de collecte, bulldozer de la société qui gère la décharge, vaches et moutons des éleveur·e·s, au fond à gauche (Photo B. Florin, 2012)

La décharge de Médiouna, Casablanca, Maroc. Tou·te·s les acteur·e·s des déchets sont présent·e·s : camions des intermédiaires semi-grossistes, récupérateur·e·s, charrettes et ânes des ramasseur·e·s de déchets verts pour animaux, camions-bennes des sociétés de collecte, bulldozer de la société qui gère la décharge, vaches et moutons des éleveur·e·s, au fond à gauche (Photo B. Florin, 2012)

Le travail et la situation sociale des récupérateur·e·s se transforment avec l’intensification des circulations urbaines et mondiales de déchets et leurs prises en charge étatiques, industrielles et humanitaires – avec, aussi, leurs mobilisations et prises de paroles. Claudia Cirelli et Bénédicte Florin proposent une synthèse des enjeux à l’œuvre à partir de l’ouvrage qu’elles ont coordonné en 2015, Sociétés urbaines et déchets. Éclairages internationaux. A travers la diversité des cas présentés, de la marginalisation la plus précaire à la constitution de groupes professionnels, elles relèvent notamment l’émergence d’un discours de plus en plus collectif qui, par l’appropriation des discours dominants sur le « développement durable », plaide la valorisation du travail de récupération avec des arguments écologistes, hygiénistes, économiques et humanitaires. La reconnaissance d’un droit sur les déchets engage plus largement celle d’un droit au travail, quand bien même « informel », et d’un droit à la ville, ressource vitale pour ces populations marginalisées. L’intégration de récupérateur·e·s aux systèmes formels de gestion, aux mains des collectivités publiques et de plus en plus des industries, ne suffit pas : la justice implique un changement radical du rapport que les sociétés entretiennent avec leurs rebuts matériels et avec ceux·lles qui, assigné·e·s à leur récupération, font eux·lles-mêmes figure de « rebuts » sociaux.

La récupération des déchets est une pratique ancienne qui a fourni des revenus aux individu·e·s et aux groupes qui s’y adonnaient grâce à l’extraction et à la vente des matières valorisables contenues dans ce que les autres citadin·e·s abandonnaient. Pour les autorités publiques, chargées de la propreté et de l’hygiène de la ville, cette activité de récupération et de recyclage de « matières premières urbaines » dans des filières agricoles ou industrielles[1] permettait une forme de traitement de matières qui, autrement, seraient devenues des rebuts. Des travaux précurseurs ont présenté la récupération comme étant le symbole emblématique de la pauvreté urbaine, souvent associée à de viles activités à l’instar de la prostitution au Caire ou à la figure du paria en Inde. Ces travaux ont examiné les conditions de vie des récupérateur·e·s dans leurs lieux de travail (rues, décharges, etc.) ainsi que les stratégies de survie pour collecter leur gagne-pain, en les comparant parfois, comme à Mexico, à des « bandes de chasseurs-cueilleurs dans la jungle urbaine[2] ». Ne relevant pas seulement d’une « anthropologie de la misère[3] » et donnant la parole aux récupérateur·e·s, ces études ont souligné la dimension communautaire de l’activité et les relations que les groupes de récupérateur·e·s entretiennent avec les intermédiaires acheteurs de déchets, donnant vie à une « industrie de régénération des ressources » dynamique et intégrée à l’économie urbaine.

De nos jours, dans un contexte général de croissance urbaine, d’évolution rapide des modes de production et de consommation générant d’importants volumes de déchets, mais aussi de situations de pauvreté urbaines inédites, la récupération des déchets est, selon la Banque mondiale, une ressource indispensable à la survie d’au moins deux millions d’individu·e·s, notamment dans les métropoles caractérisées par des fortes inégalités socioéconomiques. Dénommés par des termes spécifiques selon les lieux, les plus connus parmi ces biffins contemporains sont les cartoneros argentin·e·s, les catadores brésilien·ne·s, les hurgadores en Uruguay, les scavengers à Manila, les wastepickers indien·ne·s ou les zabbâlin égyptien·ne·s. Comme par le passé, il·elle·s contribuent à la prise en charge d’une partie des déchets par le ramassage et le tri de matériaux recyclables. Il·elle·s garantissent des revenus à des populations situées aux marges du marché du travail, de la ville et souvent de la société, tout en fournissant un réel service aux citadin·e·s et tout en fondant une partie de l’activité de l’industrie qualifiée de formelle et lucrative du recyclage.

Pourtant, la récupération et le recyclage ne sont pas exclusivement l’apanage d’individu·e·s de pays dits en développement. Dans les pays industrialisés, des pratiques que l’on croyait peu ou prou disparues font à nouveau surface dans des contextes urbains présentant de nouvelles situations de marginalité ou d’appauvrissement de certains groupes (personnes âgées, chômeur·e·s, migrant·e·s). Le glanage alimentaire à la fin des marchés, dans les bennes des supermarchés ou la fouille des poubelles permettent à ces individu·e·s de tirer parti de la collecte des déchets via leur revente et/ou recyclage. En Europe, on trouve des personnes, qualifiées de « Roms », qui fouillent bennes et poubelles pour en extraire des objets réparés, réutilisés ou vendus afin d’obtenir des revenus pour les familles sur place ou dans le pays d’origine. On peut les apercevoir à Marseille, comme à Turin, Madrid ou Lyon, se déplacer dans la ville, poussant des chariots ou des poussettes emplies de matériaux, parfois munis de crochets pour mieux prélever les déchets à l’intérieur des bennes. Dans les villes d’Amérique du Nord, la pratique des binners – originellement collecteur·e·s de canettes en aluminium – est le fait de populations souvent expulsées des centres-villes, sans domicile fixe et sans emploi[4].

Marseille, récupérateur informel avec une poussette lui servant de moyen de travail. Cliché Pascal Garret, 2016

Marseille, récupérateur informel avec une poussette lui servant de moyen de travail. Cliché Pascal Garret, 2016

Depuis une trentaine d’années, alors que les préoccupations internationales et locales pour l’environnement se généralisent, les déchets font l’objet de politiques visant à limiter les impacts liés à leur élimination. Le principe de réduction est donc adopté et sa mise en œuvre prévoit, d’une part, une diminution de leur production et, d’autre part, une diminution du volume à traiter dans les exutoires (décharges, incinérateurs, etc.). En amont et en aval de la chaîne de gestion des déchets, la valorisation des matières via le tri et la récupération s’est imposée comme une troisième dimension de ces politiques. Dans ce contexte, de nouveaux acteur·e·s sont apparus pour participer aux processus de valorisation, parmi lesquels deux catégories au rôle important : les entreprises privées, notamment les sociétés multinationales spécialisées dans le domaine de l’environnement, et les structures, émanant de la société civile, spécialisées dans le domaine de l’économie sociale et solidaire. En France, Emmaüs en est un exemple pionnier, récupérant et réintégrant des objets et matières en bout de course dans des transactions économiques, afin de réinsérer socialement des personnes exclues du marché du travail. D’ailleurs, la proximité entre le réemploi des objets et le réemploi des personnes, parfois considérées comme des « déchets sociaux », est soulignée par certains auteur·e·s[5]. Ces initiatives sont également des lieux où une clientèle paupérisée peut s’approvisionner en objets de seconde main, lesquels échappent alors à la poubelle.

Les activités de collecte réalisées par les récupérateur·e·s n’ont été prises en compte que récemment par les pouvoirs publics. Au niveau international, des associations telles WIEGO ou l’Alliance mondiale des récupérateurs se sont employées à « mettre en lumière » et « mettre en valeur » le travail des récupérateur·e·s, afin d’accompagner et de renforcer leur organisation pour qu’il·elle·s puissent non seulement être intégrés à la gestion formelle, mais également accéder à des conditions de vie appropriées (santé, éducation, logement). Ces expériences font écho à des initiatives locales plus anciennes, plus localisées comme l’Asociacion de los recicladores de Bogotà en Colombie, celle du Movimiento pro vida decorosa en Uruguay et, encore, celle de Sœur Emmanuelle en Egypte[6].

Parallèlement, la multiplication des structures de récupération et de recyclage ainsi que la technicisation des métiers et des modes de traitement posent de nouvelles questions. Les études sur la récupération dans différents pays du Sud rassemblées dans l’ouvrage Sociétés urbaines et déchets permettent d’en proposer ici une synthèse[7]. D’une part, une concurrence inédite s’est créée autour des déchets, dans un contexte de tensions liées aux réformes des systèmes de gestion. La place des récupérateur·e·s du secteur dit informel, souvent exclus des processus décisionnels conduisant à ces réformes, s’en trouve bousculée et oscille entre marginalisation et intégration de la part du secteur formel et des pouvoirs publics, alors même que la distinction informel/formel fait peu sens. C’est en observant les pratiques professionnelles des acteur·e·s que se révèlent au mieux les enjeux et les effets de ces réformes. Celles-ci, imposées « par le haut », se heurtent, dans de nombreux cas, à des oppositions, articulant des pratiques de résistance et des mobilisations ouvertes pour la reconnaissance de ce travail. C’est notamment ces dernières que nous souhaitons rendre visibles au terme de notre contribution.

Nouvelles concurrences et convoitises autour du déchet : acteur·e·s, enjeux et tensions

Depuis une trentaine d’années, la rentabilité potentielle du déchet est devenue un enjeu économique crucial pour de nouveaux acteur·e·s, privé·e·s et public·que·s. Alors que, à l’échelle mondiale, les ressources énergétiques et minérales se raréfient et que la demande en matières premières secondaires croît, ceux·lles·-ci considèrent les gisements de déchets comme une nouvelle source de gain, voire de véritables « mines urbaines » ou « mines d’or[8] ».

Grâce à la sélection et à la récupération de certains de leurs composants – se substituant partiellement ou totalement à une matière première vierge et devenant ainsi une matière première secondaire –, les déchets se transmutent en ressource et en produit. Ceci explique l’apparition de nouveaux acteur·e·s dans l’univers des déchets : les entreprises privées, notamment transnationales, captent une partie importante du marché des déchets et jouent un rôle croissant dans l’organisation et la régulation de ces flux de matières, témoignant des intérêts entrecroisés liés à la valorisation des rebuts. Cette convoitise suscite de nouvelles concurrences avec les tensions qui leur sont inhérentes.

Ces transformations à l’œuvre dans les sociétés urbaines occidentales ont également eu des effets dans d’autres villes du monde. Dans un contexte de diffusion des modèles de gouvernance, idéalement fondés sur des critères d’« excellence environnementale » et encouragés par les organismes et bailleurs internationaux, de nouveaux modes de gestion sont promus, nécessitant des équipements toujours plus sophistiqués, des savoir-faire spécialisés et des investissements importants. Des réformes sont engagées afin de remplacer d’anciennes façons de collecter ou de traiter les déchets, jugées révolues et inadaptées ; elles visent également la réduction des risques sanitaires associés à la présence de décharges non contrôlées. Face aux défis imposés par les nouvelles exigences environnementales, les administrations urbaines convoquent – et financent via les « partenariats publics-privés » – des grandes firmes offrant des solutions standardisées.

Or, ces tentatives de transposition de modèles, produits dans des cadres urbains très différents, se heurtent à des dispositifs locaux préexistants et fortement ancrés. Ces derniers se sont souvent développés dans des situations de défaillance – voire d’absence – d’un service institutionnalisé et intégré et constituaient de vraies alternatives au service conventionnel. Leur remplacement n’a pas été dépourvu de conséquences politiques et sociales, notamment pour les groupes de récupérateur·e·s et recycleur·e·s. En effet, pour les autorités urbaines, ces activités de récupération, légales ou illégales, peuvent entrer directement en concurrence avec l’organisation des différentes formes de collecte (sélective ou non) et du recyclage, et ainsi constituer un manque à gagner sur les recettes de vente des matériaux des nouveaux prestataires du service.

Caricature parue dans le quotidien Al-Ahram, le 16 novembre 2002, au moment de la délégation de service à des multinationales européennes. « Zebalt C° » vient de zabbal, le déchet et donne par extension zabbâlin, chiffonniers. Légende : « Les entreprises étrangères prennent en main la propreté du Caire » (sources : S. Dollet, 2003, Une communauté traditionnelle face à la modernité. Le cas des zabbâlin du Caire, mémoire de DEA de sciences politiques, sous la dir. de E. Picard, Université Aix-Marseille III, p. 43)

Caricature parue dans le quotidien Al-Ahram, le 16 novembre 2002, au moment de la délégation de service à des multinationales européennes. « Zebalt C° » vient de zabbal, le déchet et donne par extension zabbâlin, chiffonniers. Légende : « Les entreprises étrangères prennent en main la propreté du Caire » (sources : S. Dollet, 2003, Une communauté traditionnelle face à la modernité. Le cas des zabbâlin du Caire, mémoire de DEA de sciences politiques, sous la dir. de E. Picard, Université Aix-Marseille III, p. 43)

De nombreux travaux témoignent de la complexité des relations entre ces modèles et les dynamiques propres à chaque situation[9] : ces dernières ne relèvent ni de la seule imposition de modèles exogènes, ni de processus exclusivement locaux. Les pratiques de récupération et de valorisation mises en œuvre par des acteur·e·s dits « informel·le·s » oscillent en effet entre marginalisation et reconnaissance de la part des acteur·e·s dits « formel·le·s » (politiques, institutions et administrations, entreprises). Bien que les premier·ère·s, non intégré·e·s aux dispositifs institutionnels, jouent un rôle indispensable dans le cycle de traitement et d’élimination des déchets, il·elle·s sont fréquemment exclu·e·s des processus décisionnels et des restructurations liés aux réformes des services publics qui bouleversent l’organisation préexistante.

Les récupérateur·e·s de déchets et le système formel : entre marginalisation, intégration et institutionnalisation

Dans les analyses traditionnelles portant sur le phénomène de la récupération en tant que pratique urbaine à laquelle s’adonnent des individu·e·s ou groupes sociaux paupérisé·e·s, trois points de vue se sont imposés, s’inscrivant dans des débats plus larges sur l’informalité. Ainsi, dans le cadre de la théorie du sous-développement et de la modernisation, la récupération est une activité marginale, relevant du secteur informel, mais destinée à disparaître lorsque le pays atteint un niveau de développement économique plus élevé. De façon plus générale, les activités informelles qui perdurent malgré la modernisation ressortissent de la débrouille ou d’une économie de la survie dont il ne faut pas attendre grand-chose.

Selon une autre position, la récupération est une composante structurelle de l’économie capitaliste qu’elle en soit un secteur à part entière ou qu’elle en soit une activité dépendante, son « armée de réserve » pour reprendre la terminologie de l’approche marxiste ou de la théorie de la dépendance. Dans ce cadre théorique, le secteur informel est une source importante de travail pour des populations urbaines appauvries, mais reproduit des rapports de domination et de soumission au capitalisme.

Enfin plus récemment, un troisième prisme d’analyse, néolibéral celui-là, considère, dans la lignée des travaux de l’économiste Hernando de Soto Polar, l’informalité comme un « bassin latent de croissance », « comme un nouveau moteur de développement » ou, encore, comme une économie hyperflexible se régulant par elle-même lors des crises[10]. Cette position – qui a fait par ailleurs l’objet de vives critiques – s’accompagne d’une remise en cause du rôle de l’État, dont les normes seraient trop contraignantes et brideraient l’esprit d’entreprise. C’est peu ou prou cette dernière approche qui conduit les politiques de la Banque mondiale et du FMI depuis les années 1990 : le secteur informel se pare alors de nombreuses vertus. Sans doute ici nous faut-il nuancer car les activités de récupération des déchets n’ont pas exactement le même statut que d’autres activités informelles (comme, par exemple, le petit commerce de rue) : la dimension sanitaire et les représentations très négatives liées à l’ordure justifient dans de nombreux cas une approche politique spécifique de gestion des déchets et, du coup, de la pauvreté.

Quoi qu’il en soit, les études de terrain montrent que l’organisation qui en résulte est celle d’individu·e·s collectant, la plupart du temps illégalement, des matériaux pour des acheteur·e·s intermédiaires (informel·le·s ou formel·le·s) qui, à leur tour, sont relié·e·s à des vendeur·e·s, tel·le·s les grossistes formel·le·s dont les affaires se développent à une échelle plus industrielle. En tous les cas, l’activité de récupération peut être considérée comme étant en lien étroit, sinon imbriquée, avec le secteur formel : soit parce que ce dernier est incapable d’absorber les activités informelles, soit parce qu’il s’agit d’une stratégie du secteur formel afin de réduire les coûts de production, notamment celui des salaires[11].

De notre point de vue, cette lecture, prônant une continuité entre un secteur et l’autre, est plus adaptée aux mutations récentes des services urbains des déchets. Loin de réduire les contradictions et les rapports de pouvoir inégaux caractérisant le fonctionnement de ces systèmes composites de récupération, elle met en avant la complexité des conditions et des mécanismes de fonctionnement. Les pratiques professionnelles des récupérateur·e·s reposent davantage sur un continuum que sur une opposition entre « formel » et « informel ». Les articulations et métissages des pratiques et modes de gestion brouillent les frontières, et les stratégies des différent·e·s acteur·e·s peuvent se répondre et se compléter. La réalité des situations relève ainsi d’un « continuum socio-technique[12] » de prise en charge des ordures qui relativise nettement cette dichotomie. On pourrait même ajouter que plus l’intérêt des acteur·e·s se porte sur le déchet devenu ressource, plus les enjeux autour de cette matière première secondaire sont grands, et plus le continuum est observable : preuve en est l’essor de nouveaux·lles intermédiaires, acheteur·e·s et vendeur·e·s de déchets, qui constituent l’entre-deux des secteurs formel et informel. Schamber et Suarez décrivent bien ce processus pour le cas argentin : « Les récupérateurs urbains ont réinventé la marchandise et le travail en transformant des rebuts en intrants pour l’industrie. Car il existe une industrie locale et globale encore invisible entre les labyrinthes de l’intermédiation[13] ».

Aussi le processus de la récupération tient-il ensemble les récupérateur·e·s, les entrepreneur·e·s-acheteur·e·s-intermédiaires propriétaires des dépôts pour stocker les matériaux et les industriel·le·s. Les rebuts sont collectés dans des conditions de travail précaires et engendrant des revenus modestes pour les récupérateur·e·s, puis transitent par les dépôts où ils sont conditionnés pour, enfin, parvenir à des circuits de vente gérés par des firmes internationales qui en tirent des profits notables.

Ce processus ne demeure pas toujours dans l’informalité et n’est pas tout le temps caractérisé par une faible rentabilité pour tous les acteur·e·s impliqué·e·s : si, pour les récupérateur·e·s, il s’agit de faire face à leurs besoins de survie, pour les entreprises locales et internationales, il s’agit de garantir une logique d’accumulation. Cette organisation fait écho au propos de Lautier : « Il y a bien des “activités informelles qui marchent” ; en revanche, il n’y a que très peu “de filières informelles qui marchent”. Ce qui marche, on peut le trouver dans l’exemple, précisément, des ramasseurs de déchets […], notamment au Brésil. Ils ont, dans de multiples cas, réussi à s’organiser en coopératives et à sortir de la tutelle des mafieux du recyclage […]. [Mais] on peut bien récupérer les déchets de façon informelle, solidaire et conviviale, les déchets sont bien à l’origine issus de l’économie formelle et y seront recyclés […]. Tout cela ne fait pas une “autre économie” ou une “autre mondialisation[14] ».

D’une part, ceux·lles qui collectent et trient constituent une main-d’œuvre quasi gratuite en raison des bas prix des matériaux vendus. D’autre part, il·elle·s délestent la ville ou les décharges d’une grande quantité de déchets, gratuitement ou parfois en payant eux·lles-mêmes des pots-de-vin. Cette « gratuité » et l’importance de leur service ont, par exemple, constitué l’un des arguments des chiffonnier·ère·s du Caire plaidant pour une reconnaissance de leur travail au moment des réformes les privant de l’accès aux déchets[15]. Elles ont aussi justifié la requête envoyée en janvier 2016 au ministre de l’Environnement indien par l’Alliance of Indian Wastepickers pour rendre explicite, dans la nouvelle législation de déchets solides, le rôle joué par les récupérateur·e·s dans le système de gestion et leur intégration au système : « Les récupérateurs et recycleurs informels de déchets devraient être identifiés, enregistrés, autorisés et intégrés dans le système de gestion des déchets solides par les gouvernements locaux. De ce fait, ils devraient être reconnus et identifiés comme des cols verts[16] ».

Dans le même ordre d’idées, certaines situations voient émerger des tentatives de formalisation de cet entre-deux informel par la régularisation, comme cela a été le cas pour les cartoneros de Buenos Aires au cours des années 2000. Ceux·lles-ci ont réussi, après des mouvements de protestation, à obtenir du gouvernement urbain une reconnaissance de leur activité et une amélioration des conditions de travail. Aujourd’hui, une douzaine de coopératives sont en charge de la collecte des matériaux secs sur tout le territoire de la capitale argentine. De même, en Indonésie, dans les années 1990, le gouvernement de Suharto avait émis un décret limitant les importations de matières recyclables afin de garantir des prix plus intéressants pour les récupérateur·e·s locaux·les[17]. Les études de cas réunis dans l’ouvrage Sociétés urbaines et déchets montrent les processus similaires d’intégration en Tunisie, au Pérou et au Brésil.

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Buenos Aires, Travailleur·e·s et membres de la Coopérative El Alamo, triant le plastique. Cliché C. Cirelli, novembre 2015

Toutefois, ce processus d’intégration ne se met pas en place sans difficultés. Si le travail des récupérateur·e·s est reconnu et même, dans certains cas, parfois légitimé, si la récupération connaît une forme d’institutionnalisation dans le cadre de nouvelles politiques environnementales, les mécanismes pour intégrer les travailleurs des déchets dans le système formel remettent parfois en cause la présence des récupérateur·e·s plus fragiles dans la ville. Les cas argentin et égyptien montrent bien comme les nouvelles règles mises en place pour participer aux appels d’offre pour la collecte peuvent exclure les récupérateur·e·s doté·e·s de peu de réseaux, de peu de moyens pour se déplacer et considéré·e·s, quoi qu’il en soit, comme peu capables de répondre aux besoins des administrations urbaines. Dans de nombreux autres exemples, les pouvoirs publics tentent plutôt d’éradiquer certains maillons de la chaîne, notamment les récupérateur·e·s les plus précaires. Ainsi, à Istanbul, bien conscients de la valeur du déchet, les pouvoirs publics encouragent la création de petites sociétés formelles, dans l’objectif clair qu’elles se substituent aux dépôts sans licence des semi-grossistes. En janvier 2016, le ministère de l’Environnement turc a simultanément interdit la récupération informelle des papiers et cartons, sous peine d’une amende de 6 200 €, et tout achat de papiers et cartons au secteur informel, sous peine d’une amende de près de 43 400 €, ceci visant les sociétés formelles.

 

Buenos Aires, Travailleuse et membre de la Coopérative El Alamo, triant le papier. Cliché C. Cirelli, novembre 2015

Buenos Aires, Travailleuse et membre de la Coopérative El Alamo, triant le papier.
Cliché C. Cirelli, novembre 2015

Les organismes et bailleurs internationaux avaient eux-mêmes impulsé ce type de réformes de modernisation du service, via les délégations au secteur privé, inspirées de modèles occidentaux, souvent inadéquats. Mais, depuis une vingtaine d’années, ils ont renouvelé la réflexion sur la gestion des déchets dans les pays du Sud. Le principe est de tenir davantage compte des dispositifs locaux existants, d’intégrer les activités des récupérateur·e·s et d’articuler les services urbains, notamment quand ils sont défaillants, aux dispositifs alternatifs pris en charge par les récupérateur·e·s. L’objectif est double : garantir une véritable gouvernance urbaine des déchets et gérer la pauvreté urbaine.

Entre résistances, innovations et mobilisations : sortir de la marge ?

L’activité de récupération des déchets a longtemps été marquée par un paradoxe qui la rend tout à la fois répugnante et profitable. Déchet pour les un·e·s, ressource pour les autres, tout se passe comme si, symboliquement, s’opérait un transfert entre les propriétés du rebut – souillure, dégradation, déchéance – et les individu·e·s qui s’adonnent à leur récupération. De même, le rapport au déchet paraît soumis à cette double dimension de l’éloignement et de la proximité : si leur récupération est une source de revenus, leur contact est source de pollution. Ceci explique aussi que les récupérateur·e·s de déchets, en raison de cette manipulation, ont toujours été assigné·e·s aux marges : marges du travail, marges de la société, marges de la ville. Ajoutons que, une fois les matériaux collectés, les récupérateur·e·s retournent, avec leurs déchets, dans leurs quartiers. Ces opérations produisent des externalités importantes en termes sanitaires et environnementaux sur ces sites de vie et de travail : paradoxalement, en libérant les centres-villes ou les quartiers aisés de leurs ordures, les récupérateur·e·s fragilisent et rendent vulnérables leurs propres territoires et leurs populations.

Face au stigmate, les récupérateur·e·s intériorisent les représentations négatives à leur encontre, mais il·elle·s cherchent aussi à les contrer en magnifiant certains aspects de leur travail : l’exposition permanente au risque, au lieu de les affaiblir, les rendraient invulnérables grâce à une sorte d’immunisation physique et symbolique. De même, il·elle·s font valoir les effets positifs sur la propreté de la ville et sur l’environnement de leurs activités. Certes, il·elle·s n’annulent pas le stigmate, mais il·elle·s tentent de s’en arranger et, en quelque sorte, de le renverser par des discours légitimant leurs activités.

Une autre forme de résistance est liée aux changements, et parfois bouleversements, que les reformes des services urbains impliquent pour les activités professionnelles des récupérateur·e·s : ces petites pratiques de résistance ordinaire constituent des formes de contournement ou des ripostes vitales pour l’accès à la ressource. En effet, les récupérateur·e·s sortent quotidiennement dans la ville pour collecter les matériaux : il·elle·s franchissent les frontières du quartier où il·elle·s habitent – marges spatiales et symboliques – et il·elle·s pratiquent des espaces publics, espaces de visibilité et de vulnérabilité. Exposés à la vue de citadin·e·s, il·elle·s sont bien reconnaissables avec leurs chariots ou charrettes parfois tractées par un âne. Leurs « routes » de collecte peuvent être longues d’une dizaine de kilomètres, que certain·e·s font à quatre ou cinq reprises dans la même journée. Il·elle·s collectent dans les lieux touristiques ou les quartiers aisés, riches en matériaux, où il·elle·s sont en général mal perçus. Pour éviter les tensions avec la police ou les habitants, les récupérateur·e·s estiment qu’il faut collecter rapidement et discrètement. Il ne faut pas non plus gêner la circulation automobile, ni les piéton·e·s. Dans l’espace public, il·elle·s ne sont jamais prioritaires et il·elle·s savent qu’il·elle·s n’auront pas gain de cause en cas de conflit ou d’accident. Face à la modernisation généralisée des dispositifs de collecte, l’invention est aussi convoquée et il devient nécessaire de connaître les horaires des camions-bennes pour collecter avant leur passage ou donner un coup de mains aux éboueur·e·s en échange du droit de récupérer des matériaux. La multiplication des conteneurs enterrés ou fermés rend compliqué l’accès à la ressource et, dans de nombreux exemples, les récupérateur·e·s ont passé des accords avec les commerces et hôtels, quitte à les payer, pour avoir accès aux déchets. Certains fabriquent de longues perches pour atteindre le fond du conteneur. D’autres, enfin, collectent avec les enfants, qui se glissent dans les conteneurs…

Yunus, récupérateur, aide un éboueur ; en échange celui-ci le laisse collecter les cartons. Cliché P. Garret, Istanbul, 2015

Yunus, récupérateur, aide un éboueur ; en échange celui-ci le laisse collecter les cartons.
Cliché P. Garret, Istanbul, 2015

C’est par ces pratiques des espaces publics et par ces « petites tactiques » de contournement de l’ordre établi par les systèmes de gestion que se donnent à voir des actes de résistance, certes discrets, tantôt individuels tantôt collectifs, parfois éphémères et fragiles. On peut lire, en effet, ces modalités de récupération comme une forme de soumission renvoyant au stigmate – être discret –, mais elles témoignent aussi de connaissances de la ville et de la société urbaine permettant aux récupérateur·e·s de contourner les obstacles. Dans de nombreuses métropoles, les réformes en cours ont fait basculer les récupérateur·e·s de l’informalité à l’illégalité, rendant nécessaires ces tactiques et inventions quotidiennes qui contournent la mise aux normes et en ordre de la ville. La dimension spatiale y devient importante, notamment parce que, pour les récupérateur·e·s, souvent issus de la même communauté d’origine, l’échelle du quartier leur est essentielle en termes d’interconnaissances et de circulation de l’information. L’articulation entre proximité spatiale, proximité sociale et proximité professionnelle est à considérer dans les capacités qu’ils ont à pouvoir s’organiser et éventuellement se mobiliser. Ce fut le cas pour les chiffonnier·ère·s égyptiens qui ont organisé des réunions – en théorie totalement interdites – pour débattre et réagir face à la délégation de la collecte à des multinationales européennes dans les années 2000. L’une de leurs décisions collectives fut, en particulier, de mener des grèves du ramassage des déchets, aux effets immédiatement perceptibles.

Ainsi, ces résistance se traduisent parfois en protestations ouvertes, voire en des mobilisations d’envergure, face auxquelles les autorités publiques sont mises en demeure de trouver des arrangements. Les réformes découlant de l’évolution des politiques environnementales et urbaines ont produit, à plusieurs reprises, des mouvements d’opposition de la part des récupérateur·e·s – comme le Mouvement des travailleurs exclus (MTE) créé par 2 000 cartoneros argentin·e·s, ou l’Alliance of Indian Wastepickers (Alliance des récupérateur·e·s indien·ne·s) – qui les ont projetés sur le devant de la scène et qui contribuent, lentement certes, à faire évoluer la figure du·e la récupérateur·e dans les représentations collectives.

Banderole lors d’une manifestation de récupérateurs à Ankara, 1er mai 2010, « Un paradis pauvre est meilleur qu'un enfer riche. Travailleurs des déchets de papier. Ne jetez pas le capitalisme à la poubelle de l'histoire. Ça ne coûte même pas deux sous », www.facebook.com/groups/7037320971/photos/

Banderole lors d’une manifestation de récupérateur·e·s à Ankara, 1er mai 2010, « Un paradis pauvre est meilleur qu’un enfer riche. Travailleur·e·s des déchets de papier. Ne jetez pas le capitalisme à la poubelle de l’histoire. Ça ne coûte même pas deux sous », www.facebook.com/groups/7037320971/photos/

La presse a souvent joué un rôle de caisse de résonance des protestations en tant qu’espace de publicisation de leur cause. De même, l’ouverture de nouveaux espaces de représentation politique et de participation a favorisé leur mise en visibilité – le cas des zabbâlin égyptien·ne·s en est emblématique. Sans oublier, enfin, le travail de chercheur·e·s qui, notamment dans les pays d’Amérique latine, ont analysé et dénoncé cette nouvelle pauvreté urbaine. Ce travail de visibilisation des récupérateur·e·s et de valorisation de leurs activités a contribué, d’une part, à la constitution de formes coopératives pour la gestion de la collecte et de la vente et, d’autre part, à la construction d’acteur·e·s sociaux·les capables de développer des demandes politiques.

 

Conclusion

Ces processus d’engagement et de prise de parole dans l’espace public diffèrent fortement d’un pays à l’autre : ils découlent des situations politiques et socioéconomiques, des histoires des groupes de population impliqués et des parcours de vie des individu·e·s. En effet, les expériences d’intégration ne se mettent pas toujours en place sans contestation ni conflit. Dans certains cas, comme en Argentine ou au Brésil, la réorganisation du travail des récupérateur·e·s à l’échelle métropolitaine, fondée sur le modèle des coopératives, a représenté une émancipation pour un grand nombre d’entre eux·lles : ce processus n’a pourtant pas éradiqué des pratiques de collecte moins encadrées.

Au Caire, les protestations des zabbâlîn ont conduit à leur intégration très partielle au système mis en place lors de la « privatisation » : délégataire du service, une entreprise italienne sous-traite, pour son plus grand bénéfice financier, la collecte de pans entiers de la ville à des chiffonnier·ère·s « informel·le·s » qui peuvent, certes, garder et recycler les matériaux. Ceux·lles qui n’ont pas été intégrés au système ont vu leurs conditions de travail se détériorer.

À Mexico, à la différence d’autres situations latino-américaines où les récupérateur·e·s ont pu faire entendre leur voix et davantage faire valoir leurs droits dans les dernières décennies, le système reste encore aujourd’hui peu transparent et inféodé à des logiques politiques clientélistes. L’organisation de la récupération y est entièrement sous l’emprise de leader·e·s locaux·les qui maîtrisent tout le cycle de la prise en charge des déchets : leur contrôle sur les déchets et, par-là même, sur les récupérateur·e·s est ainsi presque absolu. Les récents conflits autour de la fermeture de la plus grande décharge de Mexico et les reconfigurations qui en ont découlé, montrent les fortes imbrications – politiques mais aussi sociales et économiques – de ce dispositif avec le système conventionnel. Mais elles révèlent surtout comment ces mobilisations, loin de représenter un processus de développement d’un pouvoir d’agir ou d’empowerment des récupérateur·e·s ainsi qu’un affranchissement de conditions de travail très dures, peuvent aussi reproduire des relations de pouvoir fortement inégales et faire perdurer des situations de soumission et de précarité.

Les prises de parole publiques émanant du secteur dit informel, les débats qui en découlent, les mobilisations, aux résultats certes inégaux, participent à l’émergence d’un discours de plus en plus collectif sur la défense des droits de populations marginales. Ils témoignent tout autant d’une organisation de la part des récupérateur·e·s autour d’intérêts corporatifs à défendre que d’une forme de professionnalisation, toutes deux construites sur un discours de justification de leur rôle dans la société et dans le monde, qu’ils contribuent à préserver par le recyclage. Loin d’être passif·ve·s et s’appropriant les discours dominants sur le « développement durable », ces récupérateur·e·s plaident pour la reconnaissance de leur travail avec des arguments écologistes, hygiénistes, économiques et humanitaires – leur activité fait vivre de nombreuses familles. La reconnaissance de « leurs droits sur les déchets » engage plus largement celle d’un droit au travail et d’un droit à vivre de la ville, car celle-ci constitue pour eux une ressource au sens propre, en fonction de l’accès, ou non, au déchet, matière première de leur activité.

Dans certains cas, les revendications ont débouché sur une vraie amélioration des conditions de travail et de santé, conduisant à la constitution de groupes professionnels, ayant accès aux arènes politiques et s’éloignant de la figure du·e la « chasseur·e·-cueilleur·e· » évoquée en introduction. Dans d’autres, notamment ceux où la gestion des déchets est défaillante et où les administrations urbaines continuent de maintenir des sites d’enfouissement à ciel ouvert, non sécurisés et représentant de vraies bombes à retardement sanitaires et environnementales, les populations qui y travaillent demeurent dans la marginalité et la précarité.

Finalement, les cas exposés ici montrent que, malgré les réformes des services des déchets et les enjeux économiques liés aux intérêts d’acteur·e·s privé·e·s au niveau local ou global, des innovations sociales et des ajustements vis-à-vis des modèles dominants sont possibles. Cela ne passe pas seulement par l’intégration de récupérateur·e·s aux systèmes formels de gestion : celle-ci doit être accompagnée par une inclusion sociale de ces groupes, ce qui implique un changement radical du rapport que les sociétés entretiennent avec leurs rebuts – en termes de représentations et de gestion – afin de renverser l’image et le statut de ceux·lles qui ont à faire avec ces rebuts.

Pour aller plus loin

Bertolini, Le marché des ordures. Économie de gestion des déchets ménagers, Paris, L’Harmattan, 1990.
–– Économie des déchets, Paris, Technip, 2005.
M.-N. Carré, « Gestion intégrée et valorisation des déchets à Buenos Aires (Argentine) », in C. Cirelli, B. Florin (dir.), op. cit., p. 291-316.

Cavé, « La gestion des déchets à Coimbatore (Inde) et à Vitória (Brésil). Convoitises autour de la res derelicta », in C. Cirelli, B. Florin (dir.), op. cit., p. 269-290.

Cirelli, « “Lorsque la ville avait besoin de nous”. Fortune et déclin des paysans-recycleurs des eaux usées urbaines au Mexique », in D. Corteel, S. Le Lay (dir.), Les travailleurs des déchets, Toulouse, Erès, 2011, p. 121-143.

Cirelli, B. Florin, « Vivre des déchets : acteurs, dispositifs et enjeux de la valorisation », in C. Cirelli, B. Florin (dir.), op. cit., p. 13-56.

Corteel, « Des déchets faire surgir une capacité d’agir. Enquête dans une association berlinoise de récupération », Ethnologie française, 45/3, 2015, p. 511-522.

Debout, « Conception et définition du déchet face aux enjeux d’égalité territoriale : la gestion des déchets ménagers au Caire (Égypte) », in C. Cirelli, B. Florin (dir.), op. cit., p. 343-362.

Durand, « Quand la vulnérabilité des populations permet de réduire la vulnérabilité urbaine : les déchets à Lima (Pérou) », in C. Cirelli, B. Florin (dir.), op. cit., p. 317-346.

Fernandez, « De hurgadores a clasificadores orgnizados. Analisis politico institucional del trabajo con la basura en Montevideo », in P. J. Schamber, F. Suàrez (eds), Recicloscopio…, op. cit., p. 83-95.

–– « Système hybride de gestion des déchets à Montevideo (Uruguay) », in C. Cirelli, B. Florin (dir.), op. cit., p. 145-166.

Florin, « Les récupérateurs de déchets à Casablanca : l’“inclusion perverse” de travailleurs à la marge », Sociologie et sociétés, 47/1, 2015, p. 73-96.

Moretto, M. Azatraoui, « La valorisation des déchets urbains à Sfax (Tunisie) : entre réformes politiques et récupération informelle », in C. Cirelli, B. Florin (dir.), op. cit., p. 367-396.

Olivera, « Insupportables pollueurs ou recycleurs de génie ? Quelques réflexions sur les “Roms” et les paradoxes de l’urbanité libérale », Ethnologie française, 45/3, 2015, p. 400-509.

Pérémarty, « Tirer sa subsistance du tri : recyclage collectif ou récupération individuelle ? Une coopérative de catadores du Nord-Est du Brésil », in C. Cirelli, B. Florin (dir.), op. cit., p. 121-144.

Rosa, «Marginality as resource ? From Roma people territorial practices, an epistemological reframing of urban marginality », in M. Lancione (ed.), Rethinking life at the margins, London, Routledge, 2016, p. 182-197.

Safar-Zitoun, « La reconversion économique des récupérateurs de la décharge de Oued Smar (Alger) ou le dilemne communautaire », in C. Cirelli, B. Florin (dir.), op. cit., p. 101-120.

M. Santos, L’espace partagé : les deux circuits de l’économie urbaine des pays sous-développés, Paris, M. Genin-Librairies Techniques, 1975.

[1] S. Barles, L’invention des déchets urbains. France : 1790-1970, Seyssel, Champ Vallon, 2005.

[2] L. Lomnitz, Cómo sobreviven los marginados, México, Siglo XXI, 1975.

[3] H. Castillo, El basurero: antropología de la miseria. Siete « historias de la vida » de los trabajadores de la basura en la ciudad de México, Mexico, EDAMEX, 1984.

[4] B. Raoulx, J. Gutberlet, C. Tremblay, « Dans les poubelles de Vancouver. Le recyclage comme support de socialisation », Le Sociographe, 29, 2009, p. 69-81.

[5] D. Lhuilier, « Le sale boulot », Travailler, 14, 2005, p. 73-98 ; Z. Bauman, Vies perdues. La modernité et ses exclus, Paris, Rivages & Payot, 2009. Voir aussi les travaux récents de Delphine Corteel.

[6] http://wiego.org/ ; http://globalrec.org/fr/ ; http://www.asmae.fr/

[7] C. Cirelli, B. Florin (dir.), Sociétés urbaines et déchets. Éclairages internationaux, Tours, Presses universitaires François Rabelais, 2015. Les références à des auteurs sans indication bibliographique renvoient aux chapitres de cet ouvrage, dont le détail est précisé en fin d’article.

[8] J. Cavé, La ruée vers l’ordure. Conflits dans les mines urbaines de déchets, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2015 ; E. Guitard, « “C’est pas le déchet, c’est le diamant !” Pratiques de récupération et gestion publique des déchets à Garoua et Maroua (Cameroun) », in C. Cirelli, B. Florin (dir.), Sociétés urbaines et déchets…, op. cit., p. 74.

[9] S. Jaglin, M.-H. Zerah, « Eau des villes. Repenser des services en mutations. Introduction », Revue Tiers Monde, 203, 2010, p. 7-22.

[10] C. Yerochewski (dir.), Sociologie et sociétés, « Travail et informalité : nouvelles figures de l’exploitation et des mobilisations au Nord et au Sud », 47/1, 2015.

[11] M. Medina, The world’s scavengers. Salvaging for sustainable consumption and production, globalization and the environment, Lanham, Altamira Press, 2007.

[12] S. Jaglin, M.-H. Zerah, art. cit.

[13] P. J. Schamber, F. Suàrez (eds), Recicloscopio, Miradas sobre recuperadores urbanos de residuos en América Latina, UNLA, Universidad Nacional de General Sarmiento, Prometeo libros, 2007, p. 9 (traduction de Claudia Cirelli).

[14] B. Lautier, « Les limites de l’économie informelle comme alternative à la mondialisation libérale », Revue du Mauss, 21, 2003, p. 206.

[15] L. Debout, B. Florin, « Les contradictions du nouveau système de déchets au Caire. Conflits, négociations et stratégies d’acteurs », Égypte-Monde arabe, 8, 2011, p. 31-57.

[16] http://globalrec.org/2016/01/12/inclusion-of-waste-pickers-in-proposed-solid-waste-management-rules/

[17] M. Medina, op.cit.

Enfance, en France

A voir: le reportage sur notre travail, réalisé par Lily et JP Franey: 

Enfance invisible

On s’est souvent demandé de quoi était faite l’enfance. Est elle d’insouciance ou d’impatience? D’impuissance ou de tyrannie? Est elle faite d’attente ou de plaisirs sans lendemain? Est elle conscience ou inconscience?

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Entre rêve et routine, drame et ennui, de quoi se trame l’enfance? Pour Korczak, l’enfance est réprimée, déniée et opprimée. Pour Freinet, l’enfance est parquée , sous estimée, dénigrée.

De notre point de vue, depuis nos ateliers de rue, de nos ateliers d’hôtels, de nos ateliers de bidonvilles, l’enfance est une friche, une attente sans fin et désespérée que quelque chose change, que quelque chose arrive.

Les enfants attendent; mais ils n’attendent pas que le temps passe; ils attendent qu’on le fasse ce temps, qu’on le façonne, qu’on le crée. Ils sont dans une éternité en attente d’événement.

Les enfants attendent des adultes, l’espoir du monde. Ils attendent des adultes qu’ils changent les choses, qu’ils brisent leurs chaines, qu’ils brisent leurs peines, qu’ils brisent leur haine.

Ils attendent des adultes une direction, une motivation, un sens à la vie. Ils attendent une orientation.

Et les voici aux prises avec des adultes réduits par l’administration à l’état d’enfance; en demande, en infériorité, assistés, en attentes interminables, en démarches invraisemblables; et c’est une curieuse attente: une attente de rien, une attente sans espoir, sans avenir . Une attente qui se nourrit d’elle même.

Les enfants que nous connaissons attendent des événements; ils attendent des moments qui se détachent de la chronicité de leur temps. Ils nous envahissent, nous accaparent d’une attente qui nous dépasse et qui nous donne le vertige.

Ce sont des enfants qui ne sont reçus nulle part, accueillis nulle part contenus nulle part, renvoyés sans arrêt à chercher encore.

Et nous ressentons à quoi rêve leur enfance : de pouvoir poser ces bagages, mettre un terme à l’errance, se sentir contenus, reconnus. Un foyer, un milieu, une communauté. Appartenir enfin.

 

DIMANCHE:

Journée au Jardin:

 

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Aujourd’hui nous sommes allés au quartier pour chercher les familles. Une fois arrivés toutes les familles  toutes les familles étaient au rendez-vous. Après nous avons marché un peu pour aller au jardin. Sur le chemin on a beaucoup ri et on a discuté de plein de choses. Nous sommes arrivés au jardin, nous avons préparé le feu et la table pour manger. On s’est mis à table pour manger une bonne salade et un barbecue (cuisse des poulets) miam !

IMG_2108 Après nous avons fini de manger et nous avons fait deux groupes pour travailler .Un groupe pour ramasser les légumes, les fruits et arroser le jardin.

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Deux groupes ont désherbé et réparer les cages à lapin. Le soleil est beau et le temps passe très vite, nous prenons le goûter. Pour finir tout fier de notre belle journée au jardin on a trop aimé Voila :):):)

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SAMEDI

Atelier de la Villa Saint-Martin

Aujourd’hui nous sommes allés  à la Villa St Martin faire des ateliers avec les enfants.

Lorelei et Sandra ont fait un atelier créatif avec des pancartes de portes qu’il fallait peindre et décorer, et il y avait des coloriages pour les plus petits.

Dusko, Andrei  et Nicolae ont fait un atelier de musique avec de la guitare et d’autres instruments pour les enfants. Ils ont aussi participé aux ateliers des jeux collectifs.

Isabella et Mélissa ont réalisé un atelier maquillage pour les enfants.

Iasmina à préparer et organiser la petite enfance.

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Allison a fait de la gymnastique avec les enfants.

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Simena s’est occupé des grands jeux collectifs.

Nous avons ensuite fait le conseil de quartier avec tout les enfants qui ont participé à nos ateliers.

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Puis nous avons tous pris le goûter ensembles, deux enfants nous ont aidés à distribuer le goûter, nous avons mangés du quatre quart, des marshmallow, et nous avons bu du sirop.

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VENDREDI:

Atelier de la Rocade:

La chaleur accablante de cette après-midi à la rocade nous pousse à tous nous amasser sous le petit coin d’ombre sous les arbres. On installe donc un atelier en version minimaliste mais néanmoins très complet : Lorelei fait un atelier d’art plastique libre, où chacun peut peindre, dessiner découper coller comme bon lui semble et expérimenter de nouvelles techniques d’expressions.

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Juste à côté se trouve la petite enfance où l’on s’attelle à confectionner de délicieux repas imaginaire avec la dinette, et fabriquer des vaisseaux spatiaux avec les Lego.

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Un peu plus loin on a sorti les grands jeux, billard hollandais, puissance 4 géant ect… Et on organise  un grand concours de puissance, ou matis réussi à battre presque tous les adulte !

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Atelier de Champlan:

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Une fois arrivé sur le camp nous sommes tous allés chercher les enfants sur les 3 camps différents. Même si certains enfants étaient à l’école, il y en a quand même eu pour les activités.

Nous avons ensuite installé les tapis, la petite enfance, et les jeux de société.

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Sur la petite enfance 4 filles, Raluca, Nacisa, Rosalinda et Creasca ont pu découvrir le partage, les fruits, les couverts, les assiettes, etc…

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Tout le monde a tourné sur les activités jusqu’à l’heure du goûter.

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Le goûter s’est bien passé.

JEUDI:

 

Atelier du Skate Park:

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Aujourd’hui moi,Laura ,Dusko ,Simena et Sandra sommes allés aux Skate Park pour faire des activités avec les enfant, on a eu atelier de Dusko qui a fait la petite enfance et la musique avec les petits, Sandra a fait les grands jeux de extérieur, Simena a joué au billard et a la balle au prisonnier.

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Moi j’ai fait de la couture avec quelques enfants.

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La journée se passe très bien et les enfants ont bien aimé toute les activités qu’on a fait.

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Atelier de Massy

 

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Aujourd’hui nous sommes allés à Massy pour un atelier de rue, Kévin, Mélissa, Alison, Iasmina ainsi que Arnaud.

Arrivés là-bas nous avons installé les tapis pour l’activité manuelle, les tables et les chaises pour les mamans, et enfin les jeux extérieurs tels que la puissance 4 et le billard.  Une fois les enfants arrivés ils pouvaient choisir entre l’activité manuelle qui était la construction d’un panneau fait d’abeilles en carton et crépon, encadrée par Iasmina, Alison et Arnaud.

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Ou d’une activité collective avec  Mélissa et Kévin, il y a eu le jeu de la sardine, du foot, du frisbee ou encore du volley.

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Une fois les activités finis nous nous sommes mis en rond pour effectuer le conseil de quartier avec les enfants, une fois la parole donnée à tous les enfants nous avons pris le goûter et avons rangé le matériel mis à disposition.

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Atelier du Jardin:

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Un petit tour au jardin pour cette après-midi pour notre groupe d’adultes en nombre restreint car tout le monde n’est pas rentré de vacances, et nous allons prendre un peu plus soin de l’aspect de notre jardin, en ramassant les déchets qui trainent un peu, et ensuite arroser nos choux parce que la chaleur les a un peu laissé sans eau.

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Avant de prendre le goûter, on s’occupe aussi des plants de tomates en leur ajoutant de tuteurs et de la ficelle pour les tenir car nous avons eu des grosses tomates cet été et on en aura encore d’avantage.

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A plus !

MERCREDI

Jardin de Saulx :

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Aujourd’hui nous reprenons nos belles séances de jardinage avec les enfants, et comme il fait très chaud on va se rafraîchir en arrosant toutes les plantations dans le jardin et plus tard une petite bataille avec l’eau. Voilà le programme, mais c’est facile à dire et dur à tenir et à finir, mais nous sommes des « grands(es), et finalement on réussira ensemble à aboutir, dits ils, les enfants.

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On se partage en petits groupes et petit à petit nous arrivions avec succès à faire notre tâche. Alex et Armando s’occupe de ramasser quelques courgettes pour la maison et ensuite arroser les plants et ils passent aux suivants, c’est-à-dire les haricots.

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Pendant ce temps Mercedes et Grati arrosent sous la serre et puis les choux et d’autres plants sur les parcelles. Nicolae avec la petite Andreia s’occupe d’arroser les bordures en finissant par ramasser les jouets et en les emmenant dans le bac à sable et enfin Andrei approvisionnent les arrosoirs avec de l’eau.

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L’heure du goûter annonce la fin de la séance et le retour.

A bientôt !

Atelier de Bondoufle:

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Nous sommes arrivés sur place vers 14h30 et nous avions prévu de faire de l’écriture, des coloriages, un coin petite enfance et des jeux de construction.

Les enfants, comme à leur habitude étaient très contents de nous voir et nous ont accueillis avec des câlins et des sourires. Nous nous sommes tous rassemblés pour partager un grand jeu et des chansons accompagnées par la guitare de Dusko. Tout le monde a participé.

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Chaque enfant s’est installé à un atelier, tout le monde y a trouvé son compte et personne ne semblait s’ennuyer.

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Nous avons finis par prendre le goûter, après un rangement très efficace des enfants, tous ensembles sur le tapis. Nous avons fini par remarquer que quelques petits malins avaient attrapé des part de goûter dans le sac, il en manquait donc pour certains enfants mais cela fut assez drôle et ces derniers le prirent avec le sourire.

Ce fut un atelier intéressant et joyeux où tout le monde pu s’amuser et apprendre dans la joie et la bonne humeur.

Mercredi soir: Réunion d’équipe// PROJECTION DE NOTRE FILM

projection du film sur les Robinsons. Les Franey et les Films pluriels nous ont fait un grand plaisir ; ils ont réalisé un film moyen métrage sur notre association et en particulier notre travail avec les Rroms (en se centrant sur le bidonville de Ballainvilliers, qui vient d’être expulsé).

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Quel plaisir à nous tous de commencer notre grrrande réunion d’équipe du mercredi soir (3 h 00 tout de même, en tout, chaque semaine) , en regardant tous, en nous regardant tous, en regardant le regard de Jean Pierre et Lily

Beau film , il faut qu’il se voit!!

Mardi: Groupe d’analyse de pratique

C’est un chantier que nous devons à Tito. Un travail de titan pour Tito et nous tous, mais oui, on s’y tient; un groupe d’analyse de nos pratiques, par nous mêmes et avec une  optique pédagogique.

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C’est une fois par mois , c’est pour chacun: stagiaire, permanent, bénévole, service civique de 16 à xxx ans…

Culture hip-hop en débat (Paris Les Halles)

cubDans le cadre du cycle « Cultures urbaines« , la médiathèque de la Canopée vous propose une soirée débat pour explorer la culture Hip Hop, avec Olivier Cachin, Hugues Bazin et Isadora Dartial.

Arrivée des USA au début des années 1980, la culture hip-hop s’enracine dans le territoire urbain, particulièrement en Ile-de-France. Associé à la jeunesse révoltée de la banlieue, le hip-hop devient rapidement une forme d’expression totale associant des arts tels que la danse, la musique, le graffiti.

Comment expliquer le développement de cette culture urbaine, longtemps considérée comme une sous-culture ? Qui sont aujourd’hui les pratiquants du hip hop ? Quelles sont les motivations des politiques culturelles menées depuis 30 ans pour soutenir ce mouvement ?

Invités :

Olivier Cachin

Véritable plume du journalisme musical, ce reporter tout terrain, fondateur du magazine L’Affiche, a été l’animateur de l’émission Rapline : première émission de télé sur le rap dans les années 90, diffusée sur M6. Ce journaliste passionné par son sujet a largement contribué à faire émerger le rap, la culture hip hop et les musiques afro-urbaines plus généralement en France.

Hugues Bazin

Chercheur indépendant en sciences sociales, animateur du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action, chercheur associé à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord. Il fut parmi les premiers dans les années 80/90 à organiser des rencontres et écrire sur les expressions des cultures urbaines, notamment à travers La culture hip-hop (Desclée de Brouwer, 1995).

Rencontre modérée par Isadora Dartial, journaliste à Radio Nova.

Informations pratiques:

Le jeudi 29 septembre 2016 de 19h00 à 21h00
Médiathèque de la Canopée la fontaine
10 passage de la Canopée – Paris Les Halles

Entrée libre, sans réservation, dans la limites des places disponibles.