No 03 – Sommaire / Edito

Sommaire

Edito P 3

Paroles aux livres p 4

Petites annonces P 5

DOSSIER : «Quelles formations pour quels travailleurs sociaux . . . p 5 à 12

ÉDUCATION SURVEILLÉE : Il reste encore des verrous à faire sauter p 13 – 14

Psychiatrie ou mort de l’objet social en Psychiatrie p 15

La vieillesse au risque de l’écologie p 16

D’DASSISTANCE GAIE p 17

Le M.A.S p 18

Droit à la famille et cité de promotion familiale . . p 19

Les T.S. et les femmes prostituées p 20

Echos – Chaos p 21

Droit de réponse à la CGT p 22

Jean-François BATELIER p 23

Edito

Beaucoup de nos amis lecteurs se demandent qui sont les personnes derrière les signatures. Légitime ques¬tion sur laquelle nous allons nous exprimer.

Les premiers numéros de PEPS ont été réalisés par le collectif Région Parisienne, avec des collaborateurs exté-rieurs.
Aujourd’hui d’autres groupes ou collectifs se mettent en place et vont pouvoir progressivement prendre toute leur part dans la conception et la réa-lisation de la revue.

Pourtant notre objectif demeure toujours l’ouverture, la participation le dialogue le plus large possible entre Travailleurs Sociaux des différents sec-teurs, ce qui n’est pas encore le cas.

Le Collectif Région Parisienne étant actuellement majoritairement composé d’Assistant(e)s Sociaux, les autres aussi d’ailleurs, nous avions jugé plus «tactique», pour ne pas hypothé-(fuer le caractère ouvert de la revue, de ne pas mentionner le secteur d’activité des auteurs d’article afin de ne pas positionner le journal, dès le départ, comme une revue d’AS ce dont nous ne voulions absolument pas.
Position qui nous est apparu à la longue intenable pour au moins deux raisons :

— l’absence d’identification des auteurs d’articles… on n’est pas des fantômes et quand on s’ex¬prime c’est bien à partir d’une place dans la division du travail social, en fonction d’une pratique qui fourni une expérience singu-lière et donc un point de vue par-ticulier sur les phénomènes ou les situations.

— le risque que n’apparaissent signés et situés que les articles d’acteurs périphériques au champ social alors que notre objectif est bien de mettre en avant les paroles des Travailleurs Sociaux.
La décision est donc prise de si-tuer nos articles ce qui leur donnera, nous l’espérons, encore plus de saveur.

L’élargissement des collectifs et de la revue aux autres secteurs du travail social reste à l’ordre du jour, alors n’hésitez pas à faire circuler très large-ment la revue pour qu’elle devienne toujours davantage un outil de paroles et de débats entre tous les Travailleurs Sociaux.

No 01 – Sommaire / Edito

Sommaire

Ce n’est qu’un au revoir P.4

L’argent :lien social ou institutionnalisation de la
dépendance ?  P. 6

Dossier Décentralisation

  • Un feuilleton sur 4 ans, P.7
  • CGT Santé-Éducation spécialisée P.11
  • Point de vue de la CFDT, P.12
  • Les interrogations de L’ANRC, P.13
  • A qui profite la réforme ?  P.14

Point jeunes… Point d’interrogation P.17

Le Bénévolat au service de la fugue P.19

Travailleurs Sociaux en Formation «Cessation concertée d’activité» P.19

Edito

Les travailleurs sociaux s’interrogent souvent, mais leurs propositions sont rarement transcrites quelque part. Les réponses retenues sont généralement celles de spécialistes ne se situant pas directement dans la pratique quotidienne.
Quant au champ du travail social, malgré quelques expériences
et tentatives innovantes, il se trouve découpé en secteurs isolés les uns des autres, en concurrence, s’abandonnant à l’individualisme et au corporatisme.

Ces manières d’exercer nos professions, d’y réfléchir, de suivre nos formations ne nous conviennent pas. Nous voulons essayer, avec d’autres, de modifier cette situation par :
— l’appropriation de nos paroles et de nos réflexions, leur inscription dans une mémoire sans laquelle il, n’y a ni conscience ni force collective.
— l’existence d’un espace d’échange et de large confrontation ouvert à tous les secteurs du travail social, aux courants politiques, idéologiques et syndicaux.
la prise en main de la conception et de la réalisation de la revue par les travailleurs sociaux eux-mêmes et de façon décentralisée.
— une formule vivante dans le ton, la forme et le contenu,
Rechercher le débat et l’expression des travailleurs sociaux, formuler, questionner et analyser nos vécus et nos pratiques, s’engager sur les terrains professionnels, institutionnels et lieux de formation par nos critiques, propositions et initiatives, rendre compte et participer à ce qui s’élabore dans le champ des idées et des pratiques nouvelles, telles sont les orientations actuelles de la revue.

No 02 – Sommaire . Edito

Sommaire

A propos des formations 16-18 ans : «Un métier pour réussir, peut-être ?»  P.4

Pratique

  • Le travail communautaire au Pays-Bas P.7
  • La suppression du service social dans les foyers migrants : « Si on te paies Madame, est-ce que tu restes ? » P.8

Dossier

  • Ilots sensibles, de l’État providence aux quartiers-soilidarité P12
  • Jusqu’où peut aller l’action sociale ? P.15

Actualité

  • Coral : ce qu’aimer veut dire P.17

Documents

  • Bilan social : un check-up illusoire P.22

Courrier

  • Petites annonces P.23

Paroles au livres P.24

Edito

«PEPS ? La nouvelle revue ? Ah oui ! C’est pas mal… Mais il n’y a que des articles de fond.» (Comprenez : c’est un peu rasoir, pour parler poliment).
Tel pourrait être le bilan du premier numéro établi à partir des réactions de nos lecteurs. Constat difficile pour les initiateurs d’une revue dite d’humeur et d’humour.
En effet, l’humour a fait les frais de la conversion douloureuse d’une bande de joyeux illuminés en pigiste besogneux suant sang et eau sur la décentralisation.
Mais, chers lecteurs, ne désespérez pas : extrêmement sensibles à vos suggestions, nous allons redoubler d’efforts pour vous éviter l’indigestion.
Aussi, vous ne manquerez pas de remarquer dès ce deuxième numéro :

  • la moindre épaisseur du dossier. (On ne l’a pas fait véritablement exprès, mais ça tombe bien).
  • le passage à 24 pages.
  • un effort de maquette. (Ce n’est pas encore ça, mais ça vient).
  • l’ouverture de nouvelles rubriques.
  • l’apport plus important d’articles extérieurs au collectif Parisien.

(On attend les vôtres).

Par contre, ne cherchez pas :

  • les bandes dessinées (on court
    désespérément après les dessinateurs).
  • les articles rigolos (y’en a pas).
  • les fiches tricot (y’en aura jamais).

Afin de relever quelque peu le ni-veau moral et intellectuel de cet édito-rial, ïl est peut-être utile de rappeler l’essentiel des principes Pepsiens :

— le contenu des articles n’engage que leurs auteurs. Cet aspect tech-nique des choses nous a malencontreusement échappé dans le numéro I. (Voir l’interview de la CGT sur la décentralisation).

— l’objectif de PEPS est de devenir un moyen d’expression des travailleurs sociaux au sens large du terme. (Conseillères en économie sociale et familiale, éducateurs, ai-des médico-psy, puéricultrices, assistants sociaux,) et non pas le bulletin paroissial d’un cercle parisien.

Ainsi, nous souhaitons transformer PEPS, comme nous ne cessons de le répéter, en un espace de large confrontation, dans lequel toutes les formes de participation seront bienvenues : articles, diffusion, création de collectifs, il-lustrations, critiques, etc…