Sommaire
A propos des formations 16-18 ans : «Un métier pour réussir, peut-être ?» P.4
Pratique
- Le travail communautaire au Pays-Bas P.7
- La suppression du service social dans les foyers migrants : « Si on te paies Madame, est-ce que tu restes ? » P.8
Dossier
- Ilots sensibles, de l’État providence aux quartiers-soilidarité P12
- Jusqu’où peut aller l’action sociale ? P.15
Actualité
- Coral : ce qu’aimer veut dire P.17
Documents
- Bilan social : un check-up illusoire P.22
Courrier
- Petites annonces P.23
Paroles au livres P.24
Edito
«PEPS ? La nouvelle revue ? Ah oui ! C’est pas mal… Mais il n’y a que des articles de fond.» (Comprenez : c’est un peu rasoir, pour parler poliment).
Tel pourrait être le bilan du premier numéro établi à partir des réactions de nos lecteurs. Constat difficile pour les initiateurs d’une revue dite d’humeur et d’humour.
En effet, l’humour a fait les frais de la conversion douloureuse d’une bande de joyeux illuminés en pigiste besogneux suant sang et eau sur la décentralisation.
Mais, chers lecteurs, ne désespérez pas : extrêmement sensibles à vos suggestions, nous allons redoubler d’efforts pour vous éviter l’indigestion.
Aussi, vous ne manquerez pas de remarquer dès ce deuxième numéro :
- la moindre épaisseur du dossier. (On ne l’a pas fait véritablement exprès, mais ça tombe bien).
- le passage à 24 pages.
- un effort de maquette. (Ce n’est pas encore ça, mais ça vient).
- l’ouverture de nouvelles rubriques.
- l’apport plus important d’articles extérieurs au collectif Parisien.
(On attend les vôtres).
Par contre, ne cherchez pas :
- les bandes dessinées (on court
désespérément après les dessinateurs). - les articles rigolos (y’en a pas).
- les fiches tricot (y’en aura jamais).
Afin de relever quelque peu le ni-veau moral et intellectuel de cet édito-rial, ïl est peut-être utile de rappeler l’essentiel des principes Pepsiens :
— le contenu des articles n’engage que leurs auteurs. Cet aspect tech-nique des choses nous a malencontreusement échappé dans le numéro I. (Voir l’interview de la CGT sur la décentralisation).
— l’objectif de PEPS est de devenir un moyen d’expression des travailleurs sociaux au sens large du terme. (Conseillères en économie sociale et familiale, éducateurs, ai-des médico-psy, puéricultrices, assistants sociaux,) et non pas le bulletin paroissial d’un cercle parisien.
Ainsi, nous souhaitons transformer PEPS, comme nous ne cessons de le répéter, en un espace de large confrontation, dans lequel toutes les formes de participation seront bienvenues : articles, diffusion, création de collectifs, il-lustrations, critiques, etc…