Compte-rendu de la 1ère édition des rencontres du TIERS LIEU NOMADE www.tierslieunomade.fr
Le café associatif Kamu nous accueille pour notre premier événement Tiers Lieu Nomade qui entend mêler réflexion, partages d’expériences et moment musical et convivial. Nous accueillons les participants avec du vin chaud, du sirop de gingembre et de bissap préparés par Hubert et Patricia.
Christine Balaï introduit la rencontre et la thématique de l’après-midi autour de deux approches, la ville inclusive et les tiers lieux, tout en présentant le projet Tiers Lieu Nomade.
La ville inclusive
Face aux problèmes auxquels sont confrontées les villes en France et dans le monde : concentration de la population dans les villes, croissance des inégalités et de la pauvreté, enjeux environnementaux, tensions liées aux migrations, la ville est confrontée à de nouveaux défis. La notion de ville inclusive entre dans l’agenda des politiques publiques urbaines. Voir le colloque international récent organisé par la mairie de Paris « Cities for life » et l’appel lancé par la Ville pour une ville inclusive.
Qu’est-ce que pourrait signifier une ville inclusive ?
- Une ville favorisant le vivre ensemble
- Une ville juste, équitable, passerelle vers les opportunités économiques
- Une ville qui respecte son environnement
- Une ville encourageant l’inclusion démocratique de ses citoyens
Les Tiers Lieux
Comment les tiers lieux peuvent contribuer à un développement solidaire des villes ?
Les tiers lieux, en facilitant la rencontre, le partage, l’innovation, en mutualisant des ressources, et en prenant davantage en compte l’humain et le contexte environnemental, offrent des espaces pertinents de solidarité, de création de valeur et de développement local.
« Introduit en 1989 par le sociologue Américain Ray Oldenburg pour désigner de nouveaux lieux, intermédiaires entre le domicile et le travail et adaptés à un style de vie urbain, individualisé et mobile, la notion de tiers lieu s’est développée dans le monde entier. Tiers-lieux.be le définit simplement comme un « espace physique prévu pour accueillir une communauté afin de permettre à celle-ci de partager librement ressources, compétences et savoirs ». Espace de coworking, fablab, Hackerspace, jardins partagés et autres habitats partagés ou entreprise ouverte, chaque tiers lieu a sa spécificité, son fonctionnement, mais tous entendent favoriser la créativité, l’initiative et le partage.
Christine Balaï réfléchit à la notion de Tiers Lieu depuis 10 ans, d’abord en matière familiale, avec la notion de « Maison des familles et des cultures », reprise par une chercheuse italienne dans un ouvrage publié à l’Harmattan, ensuite au CNAM, dans le cadre d’une étude sur « les pratiques culturelles à Paris 2030 ». A cette occasion, elle a écrit un article sur les Tiers Lieux, qui a circulé sur internet et reste encore d’actualité aujourd’hui. Depuis, elle a observé et expérimenté différents types de Tiers Lieux : un Tiers Lieu Pôle Relais à Creil en lien avec un IUT(qui n’a finalement pas vu le jour), un lieu alternatif et d’hébergement d’urgence localisé dans un squat à Clichy-la-Garenne (aujourd’hui fermé), un fablab de Montreuil, des espaces de coworking ou incubateur à Paris…
Aujourd’hui, l’association Le Famillien, dont elle est présidente, engage avec l’association événementielle et artistique Eventiparis, portés par Hubert Locco Rocca et Patricia Petelet, le projet Tiers Lieu Nomade. Celui-ci vise à créer des évènements mensuels dans différents lieux, sur des thématiques différentes, mais incluant des préoccupations sociales. Plus que de simples évènements – qui se présentent sous forme de réflexions, ateliers, avec une dimension artistique et conviviale – les évènements Tiers Lieu Nomades s’inspirent de la dynamique des tiers lieux. Ils entendent mobiliser des acteurs, favoriser une démarche collaborative et de recherche-action pour susciter des dynamiques de changement dans la durée.
Hugues Bazin du LISRA, et Nacera Taleb de Formateurs Solidaires, approfondissent chacun leur tour la réflexion, enrichissant ainsi le débat mené avec les participants.
Hugues Bazin, chercheur-acteur, responsable du Laboratoire de recherche action, LISRA
La recherche Action met le savoir au service d’une démarche citoyenne.
Hugues Bazin souligne qu’en recherche action, plutôt que de tiers lieu, on parlera davantage de tiers espace, de laboratoire social, qui ne sont pas obligatoirement liés à un lieu mais peuvent être localisés n’importe où. Beaucoup de lieux ne se disent pas tiers lieux, n’ont pas envie de l’être, même si le sont. Et inversement, ce n’est pas parce qu’on investit un espace qu’on change ses habitudes. La recherche-action permet de changer ses habitudes.
Hugues Bazin accompagne le collectif « Rue Marchande » qui réunit les récupérateurs-vendeurs, biffins, dans une démarche de recherche-action.
On assiste à une explosion des récupérateurs vendeurs, avec le développement de marchés localisés dans les principales artères accolés aux marchés populaires. Sur un marché biffin, 36 langues se côtoient, mais les gens se comprennent. Un écosystème fonctionne, mais on ne sait pas comment il fonctionne. La situation se crée d’elle-même. Une logique collective et d’éco-développement est à l’oeuvre. Ces marchés biffins sont des tiers lieux. Le collectif Rues Marchandes travaille aussi avec des camps de Roms. Les Roms soufrent une double peine (liée à leur statut de pauvre et de rom), alors qu’ils ne cherchent qu’à s’intégrer.
Il n’existe pas d’étude d’impact aujourd’hui concernant le fonctionnement de ces marchés. Mais les marchés biffins sont devenus un terrain d’investigation, les économistes y amènent leurs compétences. Qu’est-ce que pourrait être une rue marchande ? Une nouvelle économie populaire ? On ne sait pas la traiter alors qu’elle a toujours existé. Comment articuler une économie populaire et une économie locale ? Les villes ne sont pas prêtes à accueillir des rues marchandes. Elles ont peur de voir arriver des pauvres chez eux. Comment la ville peut être un écosystème, comment ce côté marchand peut réintégrer les quartiers dans la ville ?
Les foyers Aurore et l’association des biffins AMELIOR (Association des Marchés Economiques Locaux Individuels et Organisés de la Récupération) ont créé un marché solidaire, une façon de réintégrer les biffins et de montrer que cela fonctionne. En parallèle, un travail est réalisé avec des artistes, qui contribuent à rendre visible et à produire de la connaissance sur ces processus. Il s’agit de montrer que c’est de l’entreprenariat.
Mathieu Morange, groupe La Poste : la loi sur l’ESS permet de réintégrer des marchés économiques émergents. Une SCOP pourrait peut-être investir dans ce domaine.
Hugues Bazin : ce n’est pas parce qu’il existe une loi qu’il y a une volonté politique. Le collectif rue Marchande a interpellé la Plaine commune. Les biffins interviennent à la jonction de l’économique, de l’urbain et du social, mais il n’existe pas d’espace reconnu pour les biffins. Comment créer un espace pour que ces marchés puissent être réintégrés ? Comment articuler économie formelle et informelle, comment faire pour que ces marchés soient reconnus ? C’est aussi une manière d’accompagner les nouveaux migrants, de travailler avec les Roms. Tout le monde n’a pas besoin d’un statut. Certains n’ont pas envie d’être salariés, ce sont plutôt des entrepreneurs individuels.
Nacera Taleb, économiste, fondatrice de l’association Formateurs Solidaires
A travers tout ce qui a été dit, on trouve de nouveaux paradigmes à l’œuvre. L’esprit collaboratif appartient à un paradigme récent correspondant à une révolution des mœurs, scientifique et culturelle. Nacera Taleb retient 5 paradigmes à l’œuvre aujourd’hui :
1) Le lien : premier paradigme commun à toutes ces évolutions. Un dénominateur commun se retrouve qui concerne la nature du lien, que ce soit avec les objets, avec soi, avec le système.
2) La segmentation. La segmentation traditionnelle est aujourd’hui questionnée : segmentation des relations, des savoirs, des espaces…. Les espaces familiaux, liés au travail, ne sont plus suffisants. Repensons des espaces permettant de nouvelles formes de liens. La notion de tiers lieu se situe dans cette interrogation.
3) Idée de sens. Le point commun à toutes ces innovations, c’est qu’elles interrogent le sens de nos actions. Avant la morale portait la quête de sens. Aujourd’hui on parle davantage d’éthique, de valeur.
4) Le pouvoir d’agir. L’ensemble de ces initiatives expriment la volonté de se réapproprier le pouvoir d’agir et de s’approprier son destin.
5) L’innovation. C’est aussi un point commun à l’ensemble de ces initiatives qui offrent de véritables opportunités historiques. Ce sont ces espaces qui vont créer l’économie du futur.
Toutes ces innovations interrogent, parce qu’elles sont les solutions de demain, mais elles inquiètent en même temps. Il est important de prendre conscience que des choses finissent et que d’autres naissent. L’enjeu est de savoir comment traiter ces résistances de façon collaborative.
Quelles perspectives aujourd’hui ?
Le développement personnel est à la mode aujourd’hui. Mais il faut aller plus loin que le développement personnel et évoquer une relation aux savoirs, Les émergences économiques sont le reflet d’une révolution économique mondiale. Leur origine : la révolution scientifique. L’économie alternative est une facette de cette évolution de paradigme global, liée à une révolution scientifique, qui se passe en douceur. Quelque chose se passe en profondeur, au-delà des bouleversements actuels.
Il s’agit d’une perspective historique commencée dans le temps de l’humanité, il y a 30 ans. Pour le comprendre il faut partir des modèles économiques. Trois principes fondamentaux qui sous-tendent les modèles économiques libéraux sont remis en cause aujourd’hui :
- L’homo-économicus : les besoins humains limités à la satisfaction dans la consommation
- Les intérêts individuels priment. La somme des intérêts individuels est égale à l’intérêt général
- Le principe de la main invisible.
Ces principes sont faux d’un point de vue scientifique. La somme des particules ne permet pas de comprendre la nature du tout. De même la société n’est pas la somme des particularités. Les besoins humains sont plus larges : émotionnels, spirituels… L’homme est un tout fait de plusieurs parties. Il faut reconnaître ces différents besoins, faire collaborer ces différentes parties. L’important ce sont les relations entres les parties, la façon dont on construit ces relations.
Autre notion fondamentale le changement : la nature est en perpétuel changement. Le changement est toujours en cours. Les choses ne sont jamais figées. On peut choisir le changement.
Mathieu Morange, groupe La Poste : retient la notion de transversalité comme facteur d’une émergence collective. La révolution douce lui paraît une réalité qui apparaît dans l’économie sociale et solidaire. L’ESS repose sur une volonté de cocréer. On retrouve cette volonté de collaboration entre des acteurs différents dans des lieux d’occupation temporaire comme Les Gransds Voisins, ou dans des incubateurs sociaux comme BeeOtop, qui permettent de faire émerger de l’innovation.
Danielle Pailler, qui est engagée dans des projets économiques et culturels au Maroc s’appuyant sur une démarche de recherche-action rebondit sur la question de la mise en relation. Comment favorise-t-on la mise en lien entre différentes ressources ? Comment crée-t-on des synergies autour d’objectifs partagés ? C’est lorsqu’il existe un sens partagé que des collaborations peuvent naître, associant des citoyens dans la durée. On peut créer un espace de connaissances partagées autour de problématiques, de choses qui ne fonctionnent pas. Sans même des financements, on peut apporter ainsi beaucoup d’efficacité à l’action qui en découle.
Hugues Bazin: la violence intervient quand il n’y a plus de sens ; le conflit est positif car il permet de dégager du sens. Comment mettre en œuvre, articuler des contre-pouvoirs dans le processus de transformation ? A partir de contre-espaces de type Notre-dame-des-Landes, s’expérimente une autre économie, ces zones conflictuelles oeuvrent dans le sens d’un changement économique. La logique productiviste n’est pas très démocratique. Les lieux d’accueil pour les startups comme Remix ne sont pas connectés avec les problématiques territoriales, on reste dans l’entre-soi, et les startups sont souvent récupérées.
Nacéra Taleb : On est dans une révolution douce : de nouveaux paradigmes sont là. Mais on ne sait pas encore quelle forme prendra le changement. Les Tiers lieux sont un espace où l’expression peut se croiser.
Les présentations s’enchaînent jusqu’à l’heure du repas au fur et à mesure de l’arrivée de nouveaux intervenants.
Jérôme Lhote, Fondateur de Koom présente le défi de l’entreprise en faveur de la mobilité engagé sur Clichy-la-Garenne en présence de l’élu ESS de la ville Julien Bouchet.
Koom est une plateforme de crowdacting, à savoir d’action collective, qui a pour but de mobiliser des personnes sur une action solidaire de proximité. Cette mobilisation déclenche en retour la contribution d’une ville ou d’une entreprise au service de cette action. Koom a été créé en vue de casser la spirale du fatalisme et de renforcer la confiance des gens dans leur capacité d’agir pour faire face à un certain nombre d’enjeux de société. L’entreprise est hébergée dans l’incubateur social de Clichy-la Garenne et fait partie du Mouv, le Mouvement des entrepreneurs sociaux.
Jérôme Lhote présente la campagne de mobilisation de Koom autour de la mobilité sur Clichy-La-Garenne. Celle-ci vise à mobiliser 200 habitants pour qu’ils se déplacent en vélo, une campagne qui, menée à terme, devait entraîner le versement par la ville de 500 euros à l’association de réparation de cycles, Solicyle. Ce soir là, 147 personnes étaient déjà mobilisées sur les 200 attendues. Koom évoque aussi la possibilité de lancer un nouveau défi auprès d’une autre Mairie ou d’une entreprise comme Décatlon ou Go Sport. Dans le cadre d’un partenariat avec ENDF, elle fait du porte-à-porte pour que les gens s’engagent sur l’énergie nouvelle en Ile-de-France.
Tony Kopera, Président de Fare, Féder’Action des Rêves Evolutionnaires, présente l’activité et les projets de FARE en faveur des plus démunis.
Beaucoup d’entre nous connaissent déjà Tony, rêveur et activiste militant, pratiquant l’hébergement d’urgence dans des lieux de fortune pour les plus démunis, avec qui il n’hésite pas à partager le toit et la nourriture qu’il récupère et redistribue à des SDF, réfugiés et familles. Tony invente aussi des concepts de nouveaux lieux alternatifs : Maisons des alternatives et du partage (MAP), Hébergement Alternatif d’Urgence (HAU), Centre Ecologique Participatif (CEP)… et fédère autour de lui énergie et bonnes volontés. Si Tony a du confronter ses rêves de changement à la dure réalité (précarité des squats, difficulté de travailler avec des personnes en grande difficulté, manque de réalisme gestionnaire…), notre « Abbé Pierre » persévère envers et contre tout, afin de faire déboucher ses projets généreux.
Après des activités principalement consacrées à l’hébergement d’urgence en 2016, la récupération de nourriture et des activités artistiques et événementielles, l’association FARE s’efforce de passer un cap. Avec notamment de nouveaux membres qui entrent dans l’association, des activités de réquisition de locaux qui vont être séparées des autres activités de l’association, un projet communautaire plus structuré sur Saint-Denis, le soutien d’actions à l’international…
Des projets à l’international présentés par Abdulaï Danso, groupe Danso, et Nestor GOMA, ONG Horizon
Comment répondre au réchauffement climatique et à l’exode massif des populations, en mettant en œuvre des solutions locales, s’appuyant sur les nouvelles technologies, et notamment de nouvelles générations de satellites numériques, pour trouver de nouvelles voies de développement, plus respectueuses de l’humain et des valeurs de la vie sur la terre. Telle est l’ambition d’Abdulaï Danso, inventeur afro-américain, à travers ses inventions brevetées en France et aux USA, notamment le programme RETT, Réseau Espace pour le Temps de Travail, système régional de relocalisation de l’économie et de création d’emplois durables, ou encore le programme Space Territory, BFM association : Business Plan BFR, d’autofinancement durable pour les associations.
Il part notamment du constat suivant : il y a un siècle, 90 % de la population mondiale occupait un statut d’entrepreneur indépendant. Seulement 10 % de la population travaillait pour d’autres organismes (entreprises ou administrations). Cent ans plus tard, la tendance s’est inversée, 90 % de la population active travaille pour un tiers et seulement 10 % sont des opérateurs économiques autonomes travaillant sur leur terre d’origine. Abdulai Danso entend inverser cette tendance et l’exode massif de la population en appuyant stratégiquement et financièrement des programmes de développement rural et d’emploi durable à grande échelle.
Dans cette perspective il s’est associé à Planète Verte (http://www.planete-verte.fr), association oeuvrant au Mali pour la reforestation et l’aménagement agricole sur une grande échelle. L’association Planète Verte a engagé un programme de reforestation et de mise en place de fermes familiales dans le territoire de Mopti au Mali, occupé par 80 000 habitants. Ce programme prévu sur 5 ans, vise la plantation de plusieurs millions d’arbres, la mise en place de 2000 fermes familiales, une agriculture rotative au pied des arbres, sur les ¾ de la région concernée. Abdulai Danso souhaite étendre ses activités à l’international et en France, en soutenant notamment l’association Fare.
Nestor Goma, de son côté, nous parle d’un projet porté par l’association Horizon 54 (http://www.ong-horizon54.org). Le Mali fait partie des cinq pays du monde à l’indice de développement le plus faible L’espérance de vie des hommes est de 45 ans et celle des femmes de 47 ans. L’objectif de l’association est de promouvoir, organiser, développer des activités éducatives, sociales, culturelles et de loisirs au Mali, afin de contribuer à la lutte contre la pauvreté et les inégalités. Nestor Goma nous parle plus spécifiquement d’un programme de développement au Nord du Mali basé sur la réintroduction de la culture du manioc auprès de 400 familles maliennes.
Nous avons eu en soirée la présence d’Edmond Anna, économiste, fondateur du collectif Newton, que nous avions invité, mais qui n’a pas eu le temps d’intervenir. En attendant une autre occasion, nous reproduisons ici, le mail qu’ Emmanuel Medioni, le secrétaire général du Collectif Newton nous a adressé.
« Le Collectif Newton, remercie Le Famillien, d’associer l’événement « Tiers lieu nomade » aux actions du Collectif Newton. Le fondateur Edmond Anna, s’efforcera de s’y rendre, et soutenir notre vision, sur les questions de Démocratie Numérique, et autres conditions visant à favoriser la Transition Numérique et Citoyenne. C’est-à-dire « permettre à tous, la pleine appropriation des enjeux et possibilités qu’entrouvre le Numérique, à hauteur de la créativité dont chacun peut faire preuve dans cette transition numérique. » Le Collectif Newton, met l’accent sur les transitions en matière de Citoyenneté et d’accès à l’Information & aux processus de la Décision publique, notamment les enjeux de Démocratie Numérique, et entres autres actions d’alertes sur des sujets socio-économiques, ou environnementaux, ou des projets innovants dédiés au développement économique des territoires. Dans le prolongement de ces enjeux de démocratie, il entend aborder les questions à l’échelle du « Territoire » et contribuer à apporter des outils destinés à fédérer les acteurs et initiatives locales, et favoriser la mutualisation des ressources, pour les accueillir : tiers lieux, etc. Notre association partage votre intérêt pour ces dynamiques nouvelles que connaît notre pays.»
La soirée se poursuit autour du bon repas africain préparée par la sœur d’Hubert et servi par sa famille. Profes’Or Strange prolonge la soirée tard dans la nuit.