Le modèle EPIC

L’université de l’Oregon a mis en place un modèle intéressant pour renforcer les partenariats entre l’université et les communautés locales.

Le modèle EPIC vise à relier le capital humain des universités aux gouvernements locaux et aux communautés afin d’améliorer la qualité de vie et la richesse sociale de toutes les parties concernées. EPIC-N est une association à but non lucratif constitué des institutions qui adoptent des partenariat université-communauté.

Le modèle EPIC repose sur 5 axes :

-Respect des structures administratives existantes, les responsabilités individuelles et les incitations de toutes les parties prenantes

-Respect des structures administratives existantes, les responsabilités individuelles et les incitations de toutes les parties prenantes

-Création d’un véritable partenariat avec les gouvernements locaux (ou les organisations communautaires)

-Viser intentionnellement l’amélioration de la qualité de vie de la communauté

-Se concentrer sur la contribution identifiée, conduite et évaluée par la communauté à la communauté

-Être un catalyseur multi-disciplines et grands nombres (cours, étudiants, heures)

-Création d’un véritable partenariat avec les gouvernements locaux (ou les organisations communautaires)

Plus d’infos : https://www.epicn.org/

Sustainable Cities Initiative (SCI) est un groupe de réflexion appliqué se concentrant sur la durabilité et les villes grâce à la recherche appliquée, l’enseignement et les partenariats communautaires. Nous travaillons dans toutes les disciplines qui correspondent à la complexité des villes pour relever les défis de la durabilité, de la planification régionale à la conception des bâtiments et de l’amélioration de l’engagement de diverses communautés à la compréhension des impacts sur les budgets municipaux des technologies distruptives et de nombreux problèmes entre les deux.

https://sci.uoregon.edu/










	

LE MOMENT DU CAHIER 6 DU RAMAU

« Beaucoup de réponse à un appel à contribution avec une importance particulière de l’observation participante liée à des dispositifs CIFRE, des recherches action ou des missions d’expertises (…) Le cahier 6 fait état de la nébuleuse de réflexion qui entoure le sujet de la participation dans les année 2010 (contexte marquée par trois éléments notoires : édiction de loi qui rendent l’association des habitants obligatoires pour certains types de projets, émergence d’un impératif participatif lié à la montée en puissance d’enjeux de gouvernance locale et de légitimation politique, des enjeux de développement durable.

in Ramau, vingt ans de recherches, sur la fabrication de la Ville, Cahier du Ramau 10

Les résistances des professionnels s’expriment particulièrement lorsque les habitants mobilisent eux-mêmes des savoirs professionnels, qui peuvent entrer en concurrence avec les savoirs des professionnels attitrés et remettre en cause leur monopole du savoir et de la décision sur les questions techniques. Ces derniers ont ainsi tendance à confiner les habitants dans un savoir d’usage et à écarter toute prise de parole qualifiée sur un plan technique ». (in Héloise Nez, Les savoirs et savoir-faire des professionnels face à la participation : entre aptitude au dialogue et communication graphique », Cahier Ramau 6, p151-161 (citation p159)

Introduction du cahier 6 :

« L’implication des habitants dans les décisions concernant leur cadre de vie met en cause les périmètres des professionnels, la spécificité des compétences et des savoirs détenus par les experts, et vient questionner des professions qui sont par ailleurs assaillies par divers problèmes d’identité collective. ». Les habitants ont en effet tendance à « déplacer les questions », et à « bousculer les « codes culturels » des acteurs professionnels », ce qui n’est pas sans susciter de résistance dans un univers traditionnellement très normé.

Ainsi comme le souligne Zetlaoui Léger, « la tentation est toujours forte d’invoquer « la raison technique » pour restreindre les velléités participatives émanant du pouvoir politique ou de la société civile, au nom, par exemple de principe de confidentialités ou de préservation de l’équilibre financier d’une opération ; la dépasser revient à penser de manière inventive les rapports entre processus et procédures, entre construction de sens d’un projet et approche normative de l’urbanisme.