Le feu et/ou l’organisation collective : Fragments d’histoires des tentatives et des obstacles
Jeudi 15 décembre 2005, De 17h à 20h
Université Lille1 USTL, Espace Culture, métro cité scientifique,
Projection documentaire et débat entrée libre
Organisé par ASS’HUM Charlotte_lion@hotmail.com 06 28 05 10 89 et Idées à Coudre Jessycor@no-log.org 06.87.35.51.09
Les enfants et habitants des quartiers populaires ne se sont pas mobilisés que pour incendier des voitures et autres symboles de la république. En effet, depuis les années 80 des acteurs tentent de s’organiser aux niveaux associatif, syndical et/ou politique.
Nous vous proposons une parole issue de ces quartiers à travers deux films documentaires.
Deux films sur les tentatives d’expression et de résistance aux injustices et aux inégalités par des voies démocratiques et non violentes d’acteurs issus de l’immigration et avant tout des quartiers populaires.
- Douce France, la saga du mouvement beur, de Mogniss H. Abdallah, 87 mn – 1993. prod. agence IM’média. « Le mouvement de l’immigration et des quartiers populaires […] a une histoire. Des rodéos des Minguettes à la Marche pour l’Egalité et contre le racisme de 1983, de Rock against Police à la lutte contre la double peine, des affrontements raciaux dans l’usine Talbot-Poissy en grève aux retrouvailles communautaires dans un islam social “à la française”, en passant par le mouvement étudiant de 1986, la mobilisation contre les lois Pasqua et la réforme du code de la nationalité, les révoltes de Vaulx-en-Velin et de Mantes-la-Jolie contre les violences policières avec mort d’hommes [‘] Qu’en reste-t-il dans la mémoire collective ‘ [‘] Cet examen de conscience amène à un retour sur l’histoire politique de l’immigration aux lendemains de la guerre de libération algérienne et à un bilan de la culture de gouvernement de la gauche. »
- M.I.B (Mouvement de l’Immigration et des Banlieues) Chronique 2001 / 2002, de Reynald Bertrand, 51 mn- 2003 – Co-production MIB/Le compte-gouttes, 2003.. « De sept. 2001 à juillet 2002, de Mantes-la-Jolie à Dammarie les Lys, chroniques de luttes autonomes qui se sont déroulées sur des quartiers populaires en réactions aux dispositifs discriminatoires tels que la double-peine, ou encore suite à des violences ou crimes policiers. Ces luttes, dont le devenir est incertain face à la raison d’Etat, interroge la gestion policière et néo-coloniale des populations issues de l’immigration et sont l’expression d’un combat pour la dignité et l’égalité. Ce film retrace l’histoire d’un mouvement pris en main par les principaux concernés en quête d’une expression politique directe. »