Sommaire
Regard sur l’actualité
Lecture matinale : acides réflexions
C.DEPRAZ
Rencontre avec …
- Rencontre avec Christian Bachmann
Propos recueillis par H. BAZIN et M. FARZAD - Des changements à la marge…
Rencontre avec Joël BARTHELEMY
Propos recueillis par Eric AUGER
Mémoire du travail social
Le travail social : Quel Passé ? quel devenir ?
Brigitte BOUQUET
Travail social à l’étranger
Caboverde : Il n’a de vert que son nom
Mireille QUERE
DOSSIER : LES NOUVELLES SOLIDARITES
- Introduction
Mehdi FARZAD - Eléments pour une théorie de la solidarité
Michel TALEGHANI - La solidarite ou la defaillance du politique
Didier MARTIN - Travail et réseaux de proximité
Hanifa CHERIFI - Les effets sociaux de la solidarité
D. CURBELO et J.L. DUMONT - A. C., ça marche !
Jean-Jacques DELUCHEY - Solidaires et citoyens ?
Marie-Paule GAVET-CURBELO - Pour un monde rural solidaire …
Robert PONCHON
Pratiques sociales
- «Toxicomanies»
Gilles ALFONSI - Bouc-émissaire, Un processus de victimage
Nada ABILLAMA et Marc GINO
Regard sur les professions
- Paradoxes dans la formation des travailleuses familiales
Nadia HASSINE - Pour sortir les formations du travail social de l’impasse
M-F MARQUES
Arts et Cultures
- Téchno-Sciences… Téchno-Transe
Etienne RACINE - Au risque de vous plaire sur grand écran
Guy JOUANNET
Edito
Ce numéro sur les nouvelles solidarités dans le champ du travail social s’inscrit dans les réflexions en cours depuis plus d’un an au sein de l’association Paroles et Pratiques Sociales. La première étape de ces débats, s’est concrétisée par la mise en place d’une nouvelle forme de rubricage de la revue PEPS (voir le numéro 45).
Lors de la journée du mois d’avril 1994, consacrée au bilan de l’année, d’autres propositions ont été formulées par le collectif de PEPS : les plus importantes concernaient en particulier l’ouverture dans la revue d’une rubrique regroupant les actions sociales non instituées et informelles. En effet, la revue entend être un espace privilégié pour ces actions.
Depuis quelques temps, nous observons l’apparition de démarches entreprises dans différents secteurs socio-professionnels par les usagers du travail social.
Parmi ces actions en voie de développement, on peut citer en particulier la marche des chômeurs (AC), les initiatives des sans logis occupant des logements vides, les innovations des associations Act Up, ASSUD, qui travaillant sur le problème de la drogue, procèdent à la gestion auto-organisée de la toxicomanie, etc.
Le degré de pertinence de ces démarches instituantes dépend de la place qu’y occupe l’usager. En fait, ici, le client est l’acteur principal et le travailleur social joue le rôle d’accompagnateur.
La deuxième idée retenue lors de cette journée concerne la politique d’accueil de PEPS vis à vis des personnes qui souhaitent collaborer à la revue. Sur ce plan, le collectif prône le développe-ment du travail en réseau.
Au delà des conseils techniques nécessaires dont le collectif entend donner aux travailleurs sociaux qui auraient éventuelle-ment des difficultés pour écrire, PEPS cherche avant tout à être une tribune libre, formatrice et constructive pour les praticiens de l’action sociale. Ainsi, systématiquement des réunions/ débats publics seront organisés pour enrichir la qualité de chaque dossier.
L’association PEPS lance par ailleurs un appel aux travailleurs sociaux ayant leur fonction en dehors de Paris, pour qu’ils deviennent des relais du collectif parisien.
Mehdi FARZAD