Nous relatons dans ce texte l’expérience collective d’une recherche-action avec les récupérateurs vendeurs de rue dans la région parisienne, aussi appelés biffins. Nous reprenons le principe du laboratoire social développé par le réseau du LISRA à travers la mise en place d’un collectif appelé « Rues Marchandes ». Nous décrivons ici des conditions de la mise en place de ce processus. Les récupérateurs-vendeurs, comme le précise leur nom, récupèrent les objets usagés principalement dans la rue, dans les poubelles ou sur les marchés, pour les revendre aussi dans la rue. Ils sont donc à distinguer des brocanteurs, ou des particuliers qui vendent occasionnellement sur les vide-greniers.
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Les récupérateurs vendeurs, une situation complexe à appréhender
Les biffins, parmi lesquels on compte de nombreux immigrés et personnes marginalisées, sont confrontés à de nombreuses difficultés : le manque de marchés susceptibles de leur laisser une place pour vendre leurs biens ; la répression violente et fréquente dans le cas des ventes en dehors de ces espaces définis, amenant souvent à la confiscation, voire à la destruction des biens ; la non-reconnaissance de leur activité de réemploi ; leur statut informel qui les place systématiquement dans une situation d’illégalité face à la vente ; enfin la pauvreté et la précarité de leur activité, qui n’ouvre aucun droit et ne permet pas une visibilité sur le long terme à celui ou celle qui la pratique. À cela s’ajoutent aussi des problèmes d’intégration sociale et de communication liés à la langue.
Les chiffonniers d’antan bénéficiaient d’un imaginaire fort dans la société française, grâce à leur organisation et à une abondante production littéraire et picturale jusqu’au début du XXe siècle (Compagnon, 2017). Cet imaginaire collectif n’était généralement pas très positif associés à la nuit, à la misère, à la saleté, etc. Mais cela participait d’un récit collectif au cœur de la cité. Ce n’est plus présent pour les récupérateurs-vendeurs d’aujourd’hui, bien que leurs gestes héritent de cette tradition. Invisibilisés, ils ne sont pas compris comme agents de fonctionnement, encore moins de modernisation, de la société. Les récupérateurs-vendeurs de rue d’aujourd’hui ne sont plus considérés comme un corps de métier classique organisé et hiérarchisé en fonction d’une répartition du travail au sein de la société. Pourtant nous sommes bien en face d’un « métier » (savoir-faire, organisation sociale, relations économiques), celui de « récupérateurs des déchets », mais cette activité généralement sans statut est soumise à des conditions d’une très grande précarité et invisibilité.
Par conséquent, il est particulièrement compliqué de constituer un corpus commun de connaissances et d’action autour de cette question. Comme nous le verrons, la résurgence de lutte au milieu des années 2000 a permis à travers la réappropriation du terme « biffin », de réintroduire un débat quant à la présence dans l’espace public de ce métier ancestral expulsé des préoccupations politiques. Cependant, en l’absence de récits fédérateurs portés par les principaux intéressés, ceux-ci sont nommés, voire discriminés selon des points de vue socioprofessionnels plus ou moins contradictoires.
Le premier point de vue est le point de vue sécuritaire et hygiéniste, qui considère cette activité non formalisée comme sauvage et nuisible à l’ordre public. Cet argumentaire s’appuie sur un amalgame classique entre saleté et insécurité (Vigarello, 1985). Il justifie les politiques de répression qui prévalent généralement sur Paris et sa banlieue dès que se manifeste l’intention d’exposer et de vendre des objets sur la place publique. Le terme d’économie souterraine est employé dans une confusion avec ce qui serait une économie mafieuse, sous-entendant que cette activité est avant tout de nature illicite, sinon délinquante. On parlera de « marché illégal », « sauvage », ou encore de « marché aux voleurs ». Cette politique s’inscrit dans une logique technicienne qui a prévalu avec l’instauration par le Préfet Poubelle à la fin du XIXe siècle de ces conteneurs de collecte des déchets par l’enfermement. La mécanisation progressive de la collecte a, quant à elle, conduit à l’exclusion des chiffonniers hors des murs de Paris sans pour autant résoudre le problème du tri.
Un autre point de vue, généralement partagé par les structures d’insertion sociale, est de considérer avant tout cette activité comme émanant d’une population pauvre. Ce qui est une réalité sociologique indéniable, puisque les récupérateurs-vendeurs cherchent avant tout à trouver dans la biffe un complément de ressources leur assurant une subsistance ; pour certains, c’est même leur principale ressource. On parlera alors de « marché aux pauvres » ou de « marché de la misère ». Cependant, cette approche tend à réduire cette activité l’économie à la seule survie. Or, si l’entrée dans le circuit de la récupération est souvent liée à une rupture sociale ou économique, les parcours sont variés. Pour certains, ce n’est pas simplement un passage, cela devient un capital social et culturel. N’y voir que des problèmes à résoudre ou des personnes à insérer dans un accompagnement individuel mène souvent un échec, notamment parce que les récupérateurs vendeurs n’entrent pas dans un profil d’insertion sociale normative ; parfois, ils souhaitent expressément rester en dehors de ce système socio-économique qui les a exclus. Les associations qui occupent ce créneau, se trouvent aujourd’hui en difficulté. C’est le cas d’u Carré des biffins de la Porte Montmartre, marché d’une centaine de places pour les récupérateurs vendeurs, géré par l’association Aurore qui a obtenu une convention avec la mairie du 18e arrondissement en contrepartie d’un accompagnement d’insertion.
Le point de vue ouvriériste et syndicaliste considère, de son côté, que cette activité est d’abord un travail, même s’il demeure non reconnu ou sans statut. Ici, les récupérateurs vendeurs ne sont pas des « pauvres à insérer », mais des sous-prolétaires à intégrer dans le circuit du travail, une main-d’œuvre qu’il s’agit d’organiser pour qu’elle passe de l’informel au formel, acquiert un statut, notamment à travers la création de coopératives. Ce point de vue a l’intérêt de poser la nécessité des luttes sociales et de la reconnaissance des compétences. Des luttes se sont ainsi formées au milieu des années 2000 sur quelques points névralgiques de la récupération-revente, notamment à la porte Montmartre dans le 18e arrondissement où les récupérateurs vendeurs se sont approprié le terme « biffins » comme porte-drapeau de leurs revendications. Ce terme reste d’ailleurs circonscrit à cette mobilisation très parisienne, qui ne recoupe pas l’ensemble de la population des récupérateurs-vendeurs sur la région Île-de-France. Elle a permis cependant l’émergence d’associations de solidarités comme « Sauve Qui peut » et « Amelior ». Mais, comme pour l’insertion sociale, l’approche militante ouvriériste n’interroge pas le modèle économique dominant.
L’approche socio-anthropologique va s’intéresser aux ressources culturelles comme principal capital à la disposition des récupérateurs-vendeurs. Autrement dit, le capital social et culturel sont la richesse des gens sans capital économique. De fait cette activité appartient à une culture du geste historique, celui du tri, de la récupération-revente, de la négociation dans l’espace public, mais également de la capacité à faire réseau, à organiser l’espace social. Cette approche a le mérite de considérer la dimension communautaire comme un processus de structuration d’un groupe social difficilement pris en compte en France. À titre d’exemple, la cellule familiale constitue, chez les Roms, un noyau de résistance face aux agressions extérieures telles que les expulsions régulières de leurs habitations. C’est dans cette démarche, qui consiste à considérer l’environnement comme ressource et mode d’apprentissage, que l’association Intermède située dans la banlieue sud de Paris travaille auprès des Roms, dont un grand nombre sont récupérateurs-vendeurs. Si cette approche socio-anthropologique reconnaît des communautés au sein des récupérateurs-vendeurs, elle ne permet pas la formation de minorité active à travers les luttes sociales et politiques.
L’approche écologique va surtout s’attarder sur la question du tri des déchets et de l’utilité sociale de cette activité, mettant en exergue l’inefficacité du tri où les objets partent à la déchetterie puis à l’incinérateur. Il s’inscrit dans une conception globale des circuits courts économiques et de l’importance de l’empreinte écologique. Le paradoxe, c’est que les récupérateurs-vendeurs sont bien souvent exclus de ce débat d’une écologie politique qui a été appropriée par d’autres acteurs de la ville, sans se référer ou s’appuyer sur les couches sociales les plus défavorisées. Ainsi, Paris a vu naître un certain nombre de ressourceries ou recycleries qui se sont appuyées initialement sur leurs activités et leurs luttes (ou d’autres luttes comme celles des squats), mais qui ne touchent pas toujours les plus démunis. Cela dépend du modèle économique de la ressourcerie, des tarifs pratiqués, de son ouverture sur le quartier et de l’intégration des habitants dans son mode de fonctionnement, etc.
Si ces activités de réemploi des objets peuvent également permettre l’emploi de certaines personnes, cela reste très limité quantitativement et ne s’inscrit dans aucun mouvement social. Il n’en demeure pas moins que ce sont des lieux de création de lien social, tout comme les marchés biffins. L’intérêt de cette approche est de rappeler la dimension du territoire qui se construit à travers une maîtrise d’usage susceptible de répondre aux besoins de ses habitants.
« Rues Marchandes », un processus de recherche-action
Toutes ces approches possèdent leurs qualités, mais aussi leurs limites. L’intérêt d’avoir créé le collectif Rues Marchandes est d’essayer de les croiser, en mettant en commun les compétences professionnelles, les parcours d’expérience, les cultures des uns et des autres sur une base situationnelle, interactionniste et écosystémique (sur l’approche en laboratoire social : www.recherche-action.fr). Nous pouvons dire autrement que notre approche est convoquée avant tout par les situations que provoquent les récupérateurs-vendeurs et qui amènent les différents acteurs à se poser la question de faire un pas de côté pour concevoir autrement leur implication socioprofessionnelle.
Le programme développé ne peut donc être lié à une commande institutionnelle normative, mais s’élabore à travers un auto-missionnement des personnes concernées. C’est le principe de laboratoire social qui se base sur des situations pour accompagner des expérimentations portées par des acteurs en recherche. C’est ainsi que le collectif a été amené à soutenir la revendication des récupérateurs vendeurs dans leur droit d’ouvrir des espaces marchands.
Le fonctionnement du collectif s’inscrit dans une logique non marchande, open source où nous décidons des biens communs à gérer ensemble. Nous avons mis en ligne une plate-forme ressources[1], où il est possible de télécharger des documents et où sont exposées les différentes productions de connaissance issues des rencontres, des ateliers, des séminaires, des études. C’est ainsi que nous avons pensé la mise en place d’une cartographie représentant autrement les couches d’expérience et de mobilité des récupérateurs-vendeurs. De même, a été amorcée une étude d’impact de la récupération des déchets pour mesurer l’intérêt de cette activité sur le plan écologique.
Nous travaillons donc dans une logique transdisciplinaire inscrite dans une charte collaborative à laquelle l’adhésion est la seule condition d’admission. Le collectif Rues Marchandes regroupe ainsi des chercheurs en sciences sociales, des associations qui ont pour rôle d’organiser des marchés et de soutenir les récupérateurs-vendeurs dans leurs démarches, des récupérateurs-vendeurs eux-mêmes, des professionnels ou des particuliers souhaitant s’impliquer dans la reconnaissance de ce métier, ou encore d’autres collectifs se focalisant sur les questions d’appropriation de l’espace, sur la gestion des déchets, etc.
C’est donc un espace d’accueil inconditionnel. Ce qui n’empêche pas de porter une exigence où chacun est invité à éclaircir sa propre position en tant que personne et son implication socioprofessionnelle.
Cette praxis propre à la recherche-action permet de construire au sein du groupe des relations qui sont basées avant tout sur une posture réflexive et non sur un statut social. Les relations au sein d’un groupe sont rarement égalitaires, ne serait-ce que par la façon de prendre la parole et de se sentir légitime d’orienter l’action. Certains vont se présenter plus légitime que d’autres ou parler « au nom de ». D’autres seront dans des stratégies socioprofessionnelles individuelles ou collectives ne voyant dans la recherche-action qu’un caractère instrumental, etc. Sans gommer ces inégalités et ces différences spatiotemporelles dans les modes d’implication, la démarche de recherche-action facilite les synergies dans un croisement des savoirs (pragmatiques, techniques, scientifiques), en permettant à chacun d’apporter des éléments au processus.
Ce mode de gouvernance est donc inséparable la posture de l’acteur-chercheur s’inscrivant dans une sorte de formation-action ou d’autoformation réciproque et continuelle. C’est ainsi que nous avons été amenés à développer des ateliers avec les récupérateurs-vendeurs.
Des ateliers avec les récupérateurs-vendeurs
À l’origine, l’objectif était de produire un guide[2] dans lequel les récupérateurs-vendeurs trouveraient des informations sur leurs droits, sur les modèles de marchés, sur l’auto-organisation, ainsi que sur les statuts auxquels ils peuvent prétendre dans le cas où ils souhaiteraient rendre formelle leur activité.
En même temps, le guide était pensé comme un support pour discuter auprès des élus et des instances publiques, pour faciliter la négociation, la mise en place de marchés de récupérateurs vendeurs et la reconnaissance de leurs droits et de leur métier. Il devait fournir une connaissance pointue des modes de vie, des cultures des récupérateurs-vendeurs et de leurs apports pour la collectivité (lien social, réemploi, accessibilité grâce aux prix très bas).
Ce guide serait donc l’aboutissement d’une démarche de recherche-action où les récupérateurs-vendeurs prendraient part à toutes les étapes. Il s’agissait de créer les conditions pour que la parole se libère et pour que les récupérateurs-vendeurs parlent eux-mêmes d’eux-mêmes, pour que nous produisions tous, ensemble, les matériaux sur lesquels discuter et élaborer le guide.
À partir des éléments évoqués en ateliers[3], des personnes extérieures au collectif sont intervenues pour éclairer certaines thématiques. À titre d’exemple, suite à un atelier où la discussion tournait autour de la légalité et du statut informel de la biffe, une intervenante extérieure est venue présenter les différents statuts entrepreneuriaux existants afin que les récupérateurs-vendeurs décident eux-mêmes de choisir celui qui serait susceptible, le cas échéant, de leur convenir.
Le choix des thématiques, des intervenants vient ainsi après un travail en commun, où nous partons des matériaux pour réfléchir ensemble. Lors de notre premier atelier, nous avions choisi de partir d’une interview filmée réalisée en amont avec une biffine. Nous en avons projeté des extraits dans la salle. Elle y évoquait la recherche des marchandises, le rapport qu’elle entretenait avec les objets, ses techniques de vente, la répression policière, etc. Après chaque extrait, les personnes présentes dans la salle intervenaient, donnaient leur vision des choses, partageaient ou non celle de la biffine interviewée. Nous avons recueilli, au cours de l’atelier, tous les mots et thématiques évoqués, les liens qu’ils avaient entre eux, constituant ainsi, sur le vif, un nuage de mot. C’est ce nuage qui a servi de base pour l’atelier suivant. Nous avons creusé les thématiques et la question de la mobilisation des récupérateurs-vendeurs pour défendre leurs droits a alors pu émerger. Martine a raconté son expérience auprès du collectif Sauve-qui-peut et nous a parlé de la difficulté de mobiliser à nouveau pour acquérir davantage de places, de reconnaissance et d’autonomie lorsque des marchés sont finalement autorisés, mais gérés par des tiers.
Conditions difficiles d’une recherche collaborative
Le dispositif de laboratoire social est complété par une recherche collaborative, dans le but de créer un partenariat avec les institutions de recherche et les différents opérateurs des territoires concernés. Cela correspond à un double enjeu :
- Faire entrer dans le droit commun la possibilité de mettre en place des laboratoires sociaux citoyens et plus largement une recherche participative de la société sur elle-même.
- Développer des stratégies à géométrie variable, incluant sous une forme collaborative tous les partenaires concernés, dans une logique de développement endogène des territoires.
Le collectif Rues Marchandes joue alors le rôle d’interface entre des espaces de travail instituant créant leurs propres référentiels et développant une contre-expertise par rapport à leur expérience (exemple des ateliers avec les biffins) et des espaces de travail institué prenant la forme de colloque, de séminaires, de commissions susceptibles de prendre en compte ce processus et de le traduire en termes d’aménagement et d’orientation politique d’une part ; de valider et diffuser des productions de connaissance d’autre part.
C’est ainsi que notre laboratoire social (LISRA) a développé un partenariat avec la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord en 2016 et 2017, offrant un cadre de visibilité et de débat public sur ces questions[4].
La notion d’économie populaire correspond à l’une de ces problématiques qui permet d’articuler ces espaces instituants et institués. Elle correspond à des situations de mobilisation d’une force de travail utilisant les matériaux disponibles ; c’est le cas des récupérateurs-vendeurs et de leurs espaces marchands. Elle correspond également à un schéma de développement endogène du territoire répondant aux besoins des populations dans une économie du commun.
L’articulation entre recherche-action et recherche collaborative, entre le dispositif de laboratoire social tel que Rues Marchandes et des dispositifs institués de recherche et d’opérationnalité, devrait permettre de diffuser cette connaissance et d’en dégager les modalités concrètes.
Cependant nous n’y sommes pas encore arrivés pour différentes raisons. La principale est la difficulté à dépasser l’addition des intérêts particuliers, le programme de recherche-action n’étant pas en mesure de trouver une autonomie suffisante faute de moyens financiers. C’est la limite des logiques d’auto-saisissement. Comment passer d’un espace interstitiel à un espace intermédiaire ? C’est-à-dire d’un espace de croisement et d’échange à la possibilité de faire levier au sein même des institutions ? Cette articulation entre production de connaissance et transformation sociale est le fondement de toute recherche-action.
Le bilan de ces trois années est donc loin d’être négatif par la richesse des expériences vécues, des échanges et des expérimentations. Néanmoins, ne pas pouvoir faire entrer l’expérimentation sociale et la recherche-action dans le droit commun (ligne politique et budgétaire en dehors des appels à projets) d’un développement dans la durée rend fragile et précaire ce processus, qui repose alors sur la volonté de quelques individus.
Une autre difficulté est de créer de nouveaux référentiels susceptibles de penser la société de demain alors que les paradigmes de recherche et d’action ne changent pas ou très peu. Pour cette raison, nous poursuivrons ce cheminement sur les prochaines années, élargissant la problématique de récupérateurs-vendeurs à celle de l’économie populaire, touchant d’autres activités.
La base des Rues Marchandes est ainsi de se positionner comme une forme écosystémique touchant à la fois la question du rapport au travail, du rapport au territoire, à l’espace public et aux minorités actives.
Bazin Hugues, Cappello Maëlle, Guien Jeanne, décembre 2017, article à paraître dans la revue Les Cahiers de l’Action au printemps 2018.
[1] http://recherche-action.fr/ruesmarchandes
[2] http://recherche-action.fr/ruesmarchandes/download/etude_sur_les_biffins_en_ile_de_france/Guide-biffins-edition-A4.pdf
[3] http://recherche-action.fr/ateliersbiffins
[4] Des ateliers trimestriels se sont déroulés à la MSH PN ainsi que des forums publics les 2 novembres 2016 (« les biffins récupérateurs-vendeurs, acteurs de la ville et du réemploi) et le 21 novembre 2017 (« Économie populaire, sous-capitalisme ou alternative socio-économique ? »)
Éléments documentaires
- BAZIN Hugues, RULLAC Stéphane, Étude qualitative portant sur les conditions de vie des biffins en Ile-de-France, Association Aurore/BUC Ressources/CERA, 2012 (http://recherche-action.fr/ruesmarchandes/download/etude_sur_les_biffins_en_ile_de_france/Les-biffins-etude-qualitative.pdf).
- COMPAGNON Antoine, Les chiffonniers de Paris, Gallimard, 2017, (Bibliothèque illustrée des histoires)
- CORTEEL Delphine et LE LAY Stéphane, Les travailleurs des déchets, Toulouse, Editions Erès, 2011
- DOUMIC Laurence, ZELEZ Emmanuelle (réal.), 2016. Les tribus de la récup´. France THM Productions, 52 minutes.
- GRIMALDI Yvan, CHOUATRA Pascale, De seconde main. Vendeurs de rue et travailleurs sociaux face à face dans la crise, L’Harmatta, 2014.
- MILLOT Virginie, « Avec les biffins ? Engagements ethnographiques en cascades », in acte du colloque GIS Démocratie et Participation, 2015.
- VIGARELLO Georges, Le Propre et le sale. L’hygiène du corps depuis le Moyen Age. — Seuil, 1985, (L’Univers historique).