Minorité active
Alors que la notion de « groupe déviant » renvoie à une connotation négative d’un jugement par rapport à une norme, celle de « minorité active » considère la possibilité de se définir selon ses propres normes et d’influencer l’ensemble du corps social. Alors que la première notion est une catégorisation de la recherche considérant une population comme « objet », la seconde la considère comme « sujet ».
Le principe minoritaire permet de provoquer des zones de conflit où sont renégociées les manières de se nommer et de développer des stratégies. Nous passons d’une identité assignée par un rapport de domination à une identité dynamique construite dans un rapport social.
Réf biblio :
Serge Moscovici, Psychologie des minorités actives, PUF, 1979