FAQ
Questions fréquentes sur la recherche-action : tout ce que vous avez voulu savoir sur recherche-action en 4 chapitres et 15 questions
Le terme recherche-action est souvent renvoyé aux années 70, une époque où les corps professionnels, particulièrement ceux de l’éducation, de la santé, du travail social, cherchaient des réponses alternatives aux pratiques institutionnelles.
Rappelons premièrement que la recherche-action est plus ancienne. Elle est issue de la Seconde Guerre mondiale (années 40/50). Des chercheurs progressistes aspiraient à une autre vision du monde où les sciences humaines et sociales pouvaient jouer un rôle. Il existe donc plusieurs générations de chercheurs en recherche-action. S’il y a des fondateurs, il n’y a pas de « maître à penser » mais des mouvements scientifiques de consciences qui s’approprient cet héritage collectif pour répondre aux questions de leur époque comme nous le faisons aujourd’hui.
Le principe de recherche-action se conjugue toujours au pluriel, réactualisé par différents acteurs contemporains. La recherche-action n’est pas une simple méthodologie (comme un outil qui se transmet de génération en génération) mais un processus qui forge ses propres outils en fonction des contextes, il n’y a donc pas obsolescence d’une démarche mais une reconstruction permanente.
L’approche en recherche-action repose principalement sur l’idée que pour connaître une réalité sociale, il faut participer à sa transformation. Elle est donc toujours pertinente dans les moments de profondes transformations lorsque les repères habituels sont bouleversés. C’est le cas dans nos sociétés contemporaines.
Parce qu’elle expérimente dans la vie réelle, elle ne craint ni d’étudier la complexité, ni de se plonger au cœur des problèmes sociaux : quand le monde n’est plus pensable, la recherche-action apparaît alors comme mode intelligible et évident de le penser autrement.
La recherche-action est performante dès qu’il s’agit de travailler sur des situations inextricables, des dynamiques multidimensionnelles, interdisciplinaires, des systèmes d’interactions : relations économie/développement
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