Les études épidémiologiques en matière de santé sociale mettent en évidence la prévalence des affections médicales chroniques chez les personnes pauvres et précaires , alors que les problème de santé des classes sociales plus favorisées se situent davantage dans le domaine de « l’aigu ».
La santé n’est pas seule en cause; une certaine forme de chronicité s’abat en effet sur tous les problèmes que peuvent rencontrer les familles pauvres et précaires. Il n’y a pas que la santé qui soit « chroniquement mauvaise », mais c’est évidemment la situation financière, la question du logement, de la scolarité et de l’emploi de tous (et particulièrement des jeunes) qui souffrent … de difficultés CHRONIQUES.
La vie des précaires est également marquée par la chronicité sur le plan moral et psychologique: morosité et dépression y sont beaucoup plus courants … y compris et surtout pendant l’enfance.
Ce qui est toujours étonnant c’est de voir comment toute cette chronicité aboutit souvent à des services d’urgence médicale et sociale qui , en milieu populaire , deviennent des files d’attente interminables, et des centres de distributions de semi solutions sans lendemain, ni traitement de fond.
Ainsi en banlieue et milieu populaire les services des urgences hospitalières voient ils affluer « toute la misère du monde « qui vient comme y échouer et y rebondir. De même le services dits d’urgence sociale avec leur attente téléphonique et musicale interminable (vous voulez essayer? Appelez le 115, vous verrez)
Il faut paradoxalement une solide santé et un solide morale pour survivre aux services d’urgences… qui s’adressent aux difficultés endémiques et chroniques de notre société.
En pédagogie sociale , on ne répond pas par de l’urgence sociale à ce qui relève des problématiques de fonds et chroniques de notre temps. On essaie au contraire d’y répondre PAR DU DURABLE. Et le durable, au fond c’est presque le contraire du « Chronique », car tout ce qui est chronique, repose toujours sur un cycle, et une forme d’oubli qu’on a déjà fait mille fois le même chemin, et les mêmes démarches. Le durable repose au contraire sur la mémoire et sur l’effort pour aller un peu plus loin, pour « en sortir », enfin. En bref la chronicité, c’est un peu un « truc Alzheimer », un phénomène de notre temps.
Nous nous préférons la mémoire des temps vécus ensemble, de nos rencontres inoubliables. Nous préférons la mémoire de ce que nous avons commencé il y a longtemps, de ce que nous avions décidé quand nous étions plus jeunes, et même quand nous étions enfants. Nous préférons ne forme de fidélité , non pas vis à vis d’une cause, mais vis à vis du temps.
Sur nos ateliers, dans notre local, nous rencontrons tous les malheurs chroniques et épidémiques de nos villes et bidonvilles et nous y répondons sans urgence , sans nous dire a priori « ce n’est pas possible », ou « on ne peut pas s’en occuper ».
Car nous n’apportons aucun remède immédiat pour faire taire les symptômes sociaux, nous pouvons les supporter , c’est aussi dire un peu « les souffrir ».
Parce que nous savons souffrir ces problèmes, nous pouvons alors faire en sorte qu’ils fassent moins souffrir. Ce n’est déjà pas si mal. C’est déjà un grand pas.
Nous pouvons alors apporter d’autre chose que des remèdes sans lendemain et des cache -misères. Nous n’éliminerons pas les problèmes qui bougent les gens et les systèmes. Nous y apporterons peut être quelques couleurs. Ce n’est pas grand chose; mais il serait difficile d’en rêver davantage.
DE JEUDI A DIMANCHE: AVEN SAVORE !
Comment raconter la magie? Comment raconter l’émerveillement? Avec AVEN SAVORE, nous ne faisons plus du travail social, mais de la magie sociale.
Prenez 21 Robinsons et ajoutez 30 KESAJ et encore 10 YEPCE , et vous aurez AVEN SAVORE.
Pendant 4 jours, nous avons vécu sur les mêmes rythmes, chanté les mêmes chansons et dansé ensemble.
Jeudi soir, ce fut d’abord la conférence , « le chant et la danse en pédagogie sociale », à l’université de l’Ouest.
Cela a été suivi immédiatement par la pratique, et dans la fac, nos enfants et nos jeunes se sont mis à chanter et danser jusqu’à faire trembler les murs. Retrouvailles de nos groupes, réglages entre nous… Ce n’était que le début. Il y eut d’ailleurs une répétition au gîte des Kesaj, tard dans la nuit…
Le lendemain, il y aeu d’abord une répétition générale, en ville, …
Puis, au festival du Mur du son, à Murs Erigné, on remettait cela avec un concert en ouverture du festival.
Puis le grand jour est arrivé: samedi, avec la Flash mob en ouverture du festival musical des Ponts de Cé.
Avec une fanfare, les Robinsons et les Kesaj ont rassemblé et amené tout le public jusqu’à la scène . Puis, là … concert.
Un moment d’abord les Kesaj seuls mais ils ne s’étaient même pas aperçus que deux Robinsons s’étaient fondus parmi eux : le petit Théo, 9 ans, habitant du bidonville de Champlan avait trouvé sa place chez les Kesaj.
Puis, cela a été notre tour de monter sur scène et la troupe AVEN SAVORE (les Kesaj et les Robinsons) se sont retrouvés pour un spectacle de plus en plus entraînant.
Dimanche : c’étaient les larmes. Les KESAJ partaient et nous aussi. Retour vers le 91…
C’est le moment où on se rend compte de tous les liens qui se sont tissés. Tout le monde pleure. Et celui que nous pleurons le plus, c’est « notre » DOMINO national; celui a vécu avec nous, parmi nous, pendant plus de six mois.
Cette fois des kilomètres nous séparent. C’est sûr, bientôt, nous allons le combler Car Aven Savore va continuer, Aven Savore va continuer. Il est des mouvements qu’on n’arrête pas.
SAMEDI
ATELIER VILLA SAINT MARTIN
Les personnes présentes:Iasmina,Sandra et Audrey.
Nous sommes allé à villa saint Martin pour faire les ateliers de rue.Une fois arrivés nous avons installé:petit enfants,des cerces, jeux société,des grands jeux(billard,puis 4) et un match de foot.
Les enfants sont venus pour participer aux activités des Robinson.Iasmina,Carolina,Maissa, Ymene et encore plus: on a profité des jeux, du billard . Nous comptions les points en riant.
De l’autre côté Audrey a fait des jeux société avec le enfant comme (Blokus,eiertanz et trio minis,etc) Puis nous avons fait un match de foot. Tout le monde a triché. Tous contents de cet après-midi nous sommes passés à « l’assemblée des présents »et après au goûter.
Balainviliers
Nous sommes partis sur le thème du carnaval, avec des déguisements et du maquillage pour faire une petite fête avec les enfants du bidonville.
Nous étions quatre personnes : Laura, Laura bis, Isabella, et Naima. On est arrivés sur le camps, nous avons installés le matériel et les enfants ont été étonnés de voir tous les déguisements et aussi que nous étions déguisés aussi.
Une fois que les enfants ont choisis leur déguisements nous les avons maquillés. Ensuite, nous avons fait une ronde et chanté des petites chansons dans les trois langues : français, roumain, et roms. Puis nous avons mis de la musique et tout le monde à dansé.
Les enfants ont beaucoup aimé cet atelier de déguisements, le temps est passé très vite et nous n’avons pas pu faire du théâtre avec les enfants. Les mamans ont également participé et filmé leur enfants maquillés, déguisés et en train de danser.
Le moment de goûté est arrivé et les enfants ont dit ; « Revenez la semaine prochaine avec les déguisements et le maquillage ».
VENDREDI
ATELIER DE LA ROCADE
Participants : Iasmina, Naïma, Sandra, Laura, Yann, Pierre, Alison.
Nous sommes arrivés vers 14h30 à la Rocade. Nous avions prévu plusieurs ateliers : maquillages, flipper en bois, jeux de ballon, musique (chant) et coin petit enfance.
Les enfants jouaient sur l’air de jeu au ballon ce qui nous permis de faire un foot.
Les ateliers se remplissaient, les échanges avec les enfants étaient nombreux ce qui créa une une super ambiance.
Pierre fit chanter Eddy et d’autres enfants ravi de pouvoir chanter dans un micro. De plus, nombreux jouait au flipper en bois en inventant des règles pouvant faire participer tout le monde.
Enfin, vint le conseil de quartier, les enfants se réunifièrent sur le tapis et prirent le goûter. Les enfants semblaient ravi et l’atelier réussi.
JEUDI
ATELIER AU SKATE PARK
Participants : Marie, Laura et Alison
Nous sommes arrivées au Skate park vers 16h30. Nous avions prévu de faire une activité ballons ainsi que dazibao.
Une vingtaine d’enfants se sont installé avec nous afin de choisir leurs ateliers. Les mamans sont également rester car il y avait un maximum de jeunes enfants. L’ambiance était détendu.
Marie et Alison sont allées avec trois enfants s’amuser au skate park. Cependant la pluie est venu nous surprendre nous avons donc dû ranger le matériel mais cela n’a pas empêcher professionnelles et enfants de garder leurs bonne humeurs.
Une fois la pluie calmer nous avons dit au revoir aux familles et sommes rentré.