Qu’est ce qui frappe l’individu , l’être humain face à un vestige , un fossile , un trésor archéologique ?
Est ce le temps qui passe et calcifie par son emprunte ? est ce encore la présence de l’espace quand on est saisi de vertige devant l’inéfable substance d’un ciel bleu ?
Gaston Bachelard se saisissait de rêverie devant la flamme d’un feu , devant l’eau d’une rivère ou encore face au vent qui soufflait en bise , en zahir où en tempète …
face à l’évènement échappant à tout contrôle et devant ce temps qui fait si bien les choses , il est question dans un positonnement artistique pour une telle proposition esthétique de malaxer la forme qui émerge , de laisser paraître dans la charnelle matière l’idée d’un façonnement venant d’une profondeur archétypique , laissant paraître ce saisissement d’absolu dans ce sentiment lancinant de ce qui se remarque , de ce qui se fait vertus .