Des initiatives citoyennes économiques dans le Quartier de l’Ariane à Nice

Introduction

Depuis novembre 2016, des habitants du quartier populaire l’Ariane situé à Nice ont ouvert un espace; un Tiers Lieux atypique appelé L’UTOPIE, qui ne propose rien. Cet “espace vide” permet de labourer un champ de possibles à faire ensemble : un espace salon, un coin cuisine, une bibliothèque, des livres éducatifs, une armoire d’outils (feutres et papier, machine à coudre, viceuse…) : Bienvenue à L’UTOPIE. En mars 2017, des habitants créent une extension sous la forme d’un Tiers-Paysage, le jardin partagé La PANPA (Potager Ariane Nord en Permaculture Associée). Le quartier est riche en ressources : terre à cultiver, paysage de nature sauvage, fleuraison de déchets et encombrants en tout genre, savoir-faire et compétences.

Au regard des initiatives citoyennes économiques qui se développent dans le quartier de l’Ariane, les enjeux de l’économie populaire solidaire sont présents : répondre à des besoins non-couvertss ou mal couverts en essayant de construire des outils vivants,  qui sortent des dispositifs, pour inventer un éco-système et un “Bien vivre”. Pour reprendre Maslow[1], les motivations d’une personne résultent de l’insatisfaction de certains de ses besoins.  Les besoins physiologiques concrets sont des besoins directement liés à la survie de l’individu ou de l’espèce (manger, boire, se vêtir, se reproduire, dormir…) / les besoins de sécurité proviennent de l’aspiration de chacun d’entre nous à être protégé physiquement et moralement / les besoins d’appartenance correspondent à aux besoins d’amour et de relation des personnes / les besoins d’estime correspondent aux besoins de considération, de réputation et de reconnaissance, de gloire, de respect de soi-même et de confiance en soi / le besoin d’auto-accomplissement correspond au besoin de se réaliser, d’exploiter et de mettre en valeur son potentiel personnel.

Nous partons de l’hypothèse que l’économie populaire solidaire peut répondre à ces besoins et est un vivier d’innovations fragiles qui cherchent un modèle économique stable et concret (habitat partagé, auto-réhabilitation de logements, friche culturelle et artistique, auto-organisation des habitants, cantine participative, ateliers autogérés, groupe d’achat, FabLab et Repaire café, systèmes d’échanges, ressourcerie, déchetterie associative  …

Cet article se propose d’apporter un regard dans le cadre de la Recherche-Action et d’éclairer sur des pratiques d’initiatives citoyennes qui crée une économie populaire solidaire s’articulant entre individualité et collectif, entre solidarité et convivialité, entre logique économique et politique.

A – Ressources non-monnétaires

1) Des communs en partage

– Un matin, parmi les encombrants du quartier, un habitant trouve un grand frigo et le ramène jusqu’au Tiers-Lieu. Peu de temps après, le frigo est branché (il fonctionne) et est rempli par les invendus des commerçants dont la date de péremption est encore valide. Dans la cuisine de L’UTOPIE, en quelques heures, les habitants ont créé un frigo partagé. ChacunE se sert et en laisse pour les autres. Ces invendus à partager ont été le prétexte de faire des repas le midi tous ensemble.

– Des livres et jouets sont souvent jetés. Les habitants les ramassent et les déposent devant L’UTOPIE qui est devenu une Zone de Gratuité. Au début, chacun se servait maintenant, dans la réciprocité, chacun se sert et dépose. Certains livres sont déposés, à l’intérieur, dans la bibliothèque commune (romans, poésies, livres d’apprentissage…). D’autres livres viennent remplir le vieux piano de bois transformé en bibliothèque de Sciences Humaines et Sociales, Sciences politiques et économie. Les habitants échangent leur point de vue sur les livres, glissent des notes de lecture entre les pages, conseillent tel ouvrage pour potentiellement nourrir un débat ou répondre à des questionnements.

Le déchet devient commun et répond à des besoins propres à chacun (se nourrir, se cultiver, se détendre, jouer). Une forme d’économie populaire non-monétaire s’expériment et s’organise collectivement au quotidien. La plus-value sociétale est importante. Momo, le voisin d’en face qui est malade, sort tous les jours pour venir fouiner à la Zone de Gratuité qui devient, jour après jour, prétexte à la discussion et à la rencontre.

2) Le Tiers-Lieux comme incubateur de convivialitéS

L’UTOPIE a été créé par et pour les habitants qui proposent et échangent des activités. De manière empririque, il s’est mis en place un réseau informel d’échange de savoir : Aîcha donne des cours d’arabe et Hamama de français, Jean, Céline (éducatrice spécialisée) et Hayet font du soutien scolaire deux soirs par semaine, Séda mène des ateliers Arts Plastiques, Jackie de l’aquarelle pendant que Gilbert organise des expositions des oeuvres des habitants, Rabia s’occupe de la couture. Collectivement les habitants du lieu organisent des sorties culturelles, préparent le carnaval, des fêtes de quartier, deux mardis aprés midi par mois on échange des reccettes de “gâteaux du monde” et le reste du temps on échange des conseils et méthode pour gérer les problèmes liés au quotidien et aux besoins premiers (santé, logement, emploi, parentalité, couple, sexualié…), atelier théâtre forum, lectures, projections…

Mais, dans le Tiers-Lieux, personne n’est bénévole. Les habitants n’adhèrent pas à un service mais à un projet politique et sont pleinement acteurs de tout ce qui est proposé et partagé. La solidarité n’est pas sous l’angle de la philanthropie qui cible la pauvreté mais dans une démarche territoriale de transformation sociale : les échanges sont repensés et expérimentés pour faire écosystème.

En outre, “ l’entre-aide” entre voisins développe le lien social, avec la notion de confiance que cela suppose, et répond à des besoins fondamentaux comme l’appartenance à un groupe et l’estime de soi. On peut noter des conséquences positives en terme de santé psychologique, ce qui rayonne sur l’ensemble des activités d’un individu.

3) Tiers paysage et économie populaire des communs

Le Tiers-Paysage, “fragment indécidé du Jardin Planétaire – désigne la somme des espaces où l’homme abandonne l’évolution du paysage à la seule nature. Il concerne les délaissés urbains ou ruraux, les espaces de transition, les friches, marais, landes, tourbières, mais aussi les bords de route, rives, talus de voies ferrées, etc…[2]“

a) Se réapproprier les espaces publics

Dans le quartier de l’Ariane, les habitants-acteurs ont nettoyé un espace délaissé et sont entrés en négociation avec la maire et la Métropôle pour obtenir la mise à disposition et la gestion du lieu. Ils ont créé un jardin partagé autonome, La Panpa, depuis mars 2017. L’association porte juridiquement le projet pour mutualiser assurance, compte en banque… Une douzaine de personnes jardinent, aménagent le lieu, s’occupent des enfants qui viennent, nourrissent le compost … mais aussi gèrent et coordonnent leur activité en toute liberté et indépendance.  Les constructionss du jardin ont été faite à partir de bois de palettes récupérées, de bidons et autres matières premières jetées. Ces déchets sont devenus mobilier !

b) Partage des propriétés

Un voisin est venu à L’UTOPIE : “J’ai un jardin à vous mettre à disposition si vous voulez”. 6 planches en restanques seront, probablement, mises en commun d’ici peu de temps et le projet serait de cultiver la biodiversité végétale, d’entretenir les fruitiers et de les récolter, de créer un poulailler partagé et de construire un rucher collectif en élevant les essaims. Situé en pied de collines et la Nature est très proche, ce Tiers-Lieu peut être le point de départ de randonnées-cueillette : noisettes, figues, asperges, etc…

L’appropriation d’une friche publique ou privée permet de fédérer des ressources au service du développement alternatif local d’un quartier.  “Le jardin, qu’il soit potager ou d’agrément, n’est pas qu’un loisir ! Il s’instaure une autre logique ; celle des ressources communes : la terre, l’eau, la connaissance, l’échange d’expériences et l’organisation collective. C’est à dire les prémices d’une (auto)suffisance intellectuelle et matérielle basée sur le partage et l’appropriation des espaces[3]”.

B – Ressources financières

1) Vers l’expérimentation d’une économie commune

Chaque dimanche à L’UTOPIE, des habitants ouvrent une Friperie-brocante. Les vêtements et objets, proposés à la vente pour une somme modique[4], étaient destinés à l’incinérateur. Le “déchet” devient ressource. Très rapidement, nous nous sommes posés la question : “Que faire de l’argent ?”. Les habitants-acteurs de la Friperie-brocante ont décidé d’en faire un Fond de soutien financier pour les inititatives citoyennes du quartier. Chaque mois, l’action dominicale rapporte entre 550 et 700 euros soit plus qu’un Fonds de Participation des Habitants mis en place dans le cadre de la Politique de la Ville. Cette économie populaire peut financer un Journal de quartier autonome, des actions d’embellissement ou de végétalisation hors des dispositifs institutionnels.

De plus, la Friperie-brocante a lieu le dimanche; journée anxiogène pour beaucoup de personnes car la vie sociale du quartier est ralentie, les associations et certains commerces sont fermés. Ainsi, l’action remplit le vide social et permet à 6 personnes isolées de pouvoir devenir acteurs : certains rangent l’espace, d’autres gèrent la caisse, on se téléphone dans la semaine pour se donner rdv et aller récupérer quelque chose… Elise témoigne : “J’attends le dimanche avec impatience” et Chantal précise “On va beaucoup travailler mais qu’est-ce qu’on va rigoler!”. Cette organisation, qui tisse des liens sociaux riches, est une force vivante d’innovation sociale en dehors des cadres politiques et institutionnels. La ressource du quartier, quelle soit financière ou humaine, est redistribuée pour le quartier. Ainsi, Monsieur X qui aurait pu en faire une activité économique personnelle a trouvé le sens en rendant l’action collective, sans hiérarchie, au bénéfice de toutes et tous.

Enfin, il y a aussi des points négatifs à travailler : problèmes de vols dans la caisse commune, conflits d’égos, ou autres agressivités verbales ou physiques. La charte d’organisation du lieu a permis de tempérer ces problématiques notamment par l’exclusion. Cette “sanction” est extrême et radicale mais le collectif et ses actions sont des organismes vivants qui composent un eco-système fragile qu’il faut protéger.

2) Un autre rapport à l’entreprenariat

Une dizaine d’habitants souhaite créer ou déclarer une activité économique. Le statut d’auto-entrepreneur n’est pas le plus avantageux : perte des droits sociaux, solitude dans la gestion de l’activité… Ainsi, certains ont décidé d’intégrer ou de créer une Coopérative d’Activités et d’emplois (CAE). C’est à dire une entreprise collective dont chaque salarié est propriétaire. Les activités économiques pourraient être : ressourcerie, couture, art, artisanat, ateliers créatifs,… L’idée est encore de se servir de la ressource inutilisée ou gaspillée pour générer de la richesse locale. Par exemple : rénover un meuble ou un objet, ramasser des carrelages jetés pour des ateliers mosaïques,  transformer des vieux jeans en sacs à main…

Ce projet de CAE va prendre du temps avant de se mettre en place. En attendant, les activités peuvent se tester dans une Couveuse.

Dans notre contexte local, ce rapport à une autre forme d’entreprenariat semble le plus compliqué à se mettre en place. Pourquoi ? Est-ce le fait de rentrer dans un dispositif institué, dans un cadre défini qui semble inamovible ? Est-ce l’impression de redevenir bénéficiaire / usager d’un service institutionnel ou le fait de penser son individalité dans le collectif ?

3) Des perspectives

Des pistes de financements peuvent s’envisager pour consolider un modèle économique concret : interpeller les bailleurs et les entreprises du quartier qui pourraient soutenir économiquement des actions. En contre-partie, ceux-ci peuvent bénéficier d’une déduction d’impôts. Dans la même idée, il est possible de mettre en place un financement participatif.

Mais, soutiendraient-ils la démarche globale ? Est-ce mettre en danger les initiatives citoyennes force de subversion ? N’est-ce pas agir directement sur la redistribution des impôts ?

D’autres sources de financements matériels et immatériels peuvent encore être développées : mutualisation de véhicules, transport de personnes pour lever les freins à la mobilité, vente de matériaux recyclés (métaux, mégots…).

C – Ressources politiques

1) La participation des  habitants ?

A l’Ariane, des habitants se réapproprient leur territoire et s’organisent pour redessiner la cartographie du quartier à partir de leur vécu et de leurs activités dans une logique épistémique. C’est à dire qu’ils réinterrogent le développement sous plusieurs angles (géographique, architectural, économique, botanique…) pour définir un plan d’actions co-construit dans la mesure du possible ou auto-organisé. Bénéficiant de la loi de février 2014, certains habitants ont constitué un Conseil Citoyen qui se décline en plusieurs groupes de travail thématiques ouvert à toutes et tous. Il n’a pas été facile de légitimer le Conseil Citoyen et la participation des habitants par les collectivités. Et est-ce vraiment le cas ? La participation des habitants est un terme qui est bafouillé ou crié de toutes parts comme un effet de mode démocratique déculpabilisant. De l’information à la co-conceptualisation en passant par la concertation et la co-construction … nous sommes devant une échelle dont les barreaux sont nombreux pour aller du bas vers le haut. Pourtant, il s’agit d’impliquer le citoyen “le plus tôt possible dans les projets”. N’est-ce pas sur cette idée que s’est construite la politique de la ville il y a une quarantaine d’années ?

2) Une démarche de changement

Ces habitants qui agissent créent, inventent dans les espaces interstitiels (espace public, le Tiers Lieux ou les Tiers-Paysage) tiennent des positions critiques qui questionnent le modèle sociétale dominant et propose des actions alternatives et innovantes en matère de gestion du territoire, de communication… Il s’agit de trouver sa légitimité par l’action collective pour entamer des négociations avec les collectivités et co-construire une démarche de transformation sociale. Ainsi, l’idée est d’adapter des politiques publiques, non plus plaqué sur les modèles standars d’un état centralisé, mais qui répondent aux besoins et aux envies des habitants.

Pour construire un changement permanent, les habitants forment une communauté même si le terme est souvent critiqué. Nous considérons le concept comme une “communautés de pratiques” qui peut se définir comme « des groupes d’individus qui ont une histoire commune, interagissent fortement, partagent des connaissances et rencontrent des problèmes proches au sein d’une même organisation. (…) Elles sont caractérisées par trois dimensions : un engagement mutuel, une entreprise commune et un répertoire partagé» (Benghozi et alii, 2003, p. 2).

Les réussites sont encore rares mais doivent se fêter pour garder la motivation et l’enthousiasme. Il est important de souligner la “transversalité des luttes” pour créer un nouvel écosystème de Bien vivre qui partent des traditions et des savoirs d’usage.

3) Une question de pouvoir

Deux formes de Pouvoir nous apparaîssent :

– dans le cadre de la Participation des Habitants, nous sommes en face d’un Pouvoir citoyen qui agit dans un modèle socio-libéral régulé par les institutions et la participation démocratique dans le sens d’une “bonne gouvernance démocratique et citoyenne” pour citer Marie Hélène Bacqué.

– dans le cadre du changement, nous sommes face à un Pouvoir populaire qui s’incarne dans un modèle plus radical, centré sur la transformation sociale par l’action contre toute hégémonie et plus créatif centré sur la culture du champ des possibles et du “Buen vivir”. Nous pouvons, dans ce sens, citer plusieurs témoignages concrets :  pédagogie des opprimés en Amérique latine (Paolo Freire ou Augusto Boal), l’empowerment de Saul Alinsky ou la convivialité de Ivan Illicht.

CONCLUSION

Nous pouvons constater, depuis des décennies, les échecs de l’économie capitaliste qui creuse les inégalités avec des dispositifs institutés notamment ceux de l’Economie Sociale et Solidaire. En effet, l’économie solidaire instituante des années 80 semble avoir été aspirée par l’approche dominante de l’économie de marché.

En opposition, nous pensons que c’est  dans des espaces interstitiels et informels que s’inventent, en France, une économie populaire solidaire qui doit trouver sa légitimité auprès des pouvoirs publics. Pour nous, remplacer le terme de social par populaire[5] n’est pas vide de sens. L’ESS semble appliquer le terme social à l’entreprenariat, au marketing, à l’innovation (en opposion à la transformation), au business dans une vision productiviste et patriarcal.

L’économie populaire solidaire cherche un nouveau schéma de développement local alternatif qui s’incrit dans une hybridation des ressources (économie domestique[6], économie conviviale[7], biodiversité humaine et végétale…). L’économie capitaliste considère l’humain comme un usager ou un consommateur dominé par la marchandisation, les lois de l’offre et de la demande, la création de besoins.  L’économie populaire solidaire est construite par des acteurs. Cela redonne un sens éthique aux relations sociales et repose la question de la propriété. Le Tiers-Lieux comme L’UTOPIE, les Tiers-Paysages, les entreprises collectives appartiennent à toutes et tous. Ils sont à l’image de ce qu’en fait le collectif dans sa qualité de relation à l’autre, dans son appropriation du territoire et dans ses modes d’organisation et de décision.

En ce qui nous concerne les initiatives citoyennes du quartier de l’Ariane, le modèle économique est encore à consolider car nous en sommes à la phase d’expérimentation qui pose la question du rapport au temps. En outre, il est certain que la ressource qui émane du territoire génére de la richesse, que les plus-values en terme de “faire soi-même”, “de faire ensemble” et en terme de relations à soi et à l’autre sont importantes.  Aujourd’hui, il nous apparaît deux enjeux :

– réfléchir à de nouveaux indicateurs qui soient en capacité de mesurer cette richesse immatérielle pour être reconnue comme une force agissante

– trouver d’autres ressources pour pérenniser la démarche tout en restant libre et en restant vigilent à ne pas vider les démarches de leur sens éthique et politique.

Enfin, l’économie populaire solidaire trouve tout son sens dans sa relation au pouvoir. Il ne s’agit pas de penser la transformation sociale dans des cadres institués mais de l’expérimenter dans des cadres instituants qui forme un laboratoire citoyen comme une ressource de la connaissance.  Le rapport au temps est essentiel. Il n’est pas question d’impulser une révolution imminente (voir violente) mais, d’imaginer une évolution systémique par la praxis.

Par Christophe Giroguy

[1]   Maslow hiérarchise les besoins par une pyramide à 5 étages. Un individu peut être plus sensible à un besoin plutôt qu’à un autre. La classification des besoins humains par ordre d’importance n’est plus d’actualité.
[2]   Le Manifeste du Tiers-Paysage de Gilles Clément, 2003, aux Editions Sujet/Objet
[3]   Voir article « Des Tiers-Espaces d’émancipation par l’action » de Christophe Giroguy et le Collectif des UtopienNEs du quartier de l’Ariane à Nice.
[4]   Soucieux d’une certaine justice sociale, des vêtements, objets, meubles sont également donnés à des personnes dans la précarité.
[5]   En référence à des mouvements amérindiens.
[6]   la transformation des achats alimentaires en biens de consommation (repas) ; les activités de service, telles : le ménage et les travaux de couture, le jardinage, bricolage et petites réparations.
[7]   L’économie conviviale semble très proche de l’économie domestique mais elle est tournée vers les autres. Il s’agit d’une forme de dons gratuits qui prennent en charge une partie de la vie sociale et économique. Elle est donc constituée pour l’essentiel par des activités d’entraide, d’animation sociale et de loisirs hors de la famille, et ne donnant pas lieu à une quelconque rémunération au sens de l’économie capitaliste classique.

 

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