No 45 – Sommaire / Edito

Sommaire

Regard sur l’actualité

  • Qui casse Qui ?, Hugues Bazin – P.4

Rencontre avec …

  • Interview avec Tobie Nathan, Damien Mabiala – P.7

Mémoire du travail social

  • De Vichy à la Libération , Armelle Mabon-Fall P.10

Travail social à l’étranger

  • Saddam-City, ou «désespoir- city», Alice Bsereni – P.12

Dossier : Les enjeux de la formation

  • Introduction, Mehdi Farzad – P.14
  • Le travail social aujourd’hui ou l’art de « bricoler », Didier Martin – P.16
  • Étrange formation, Jean Jacques Deluchey – P.18
  • Une formation en transversalité, Marie Françoise Gerard, Joëlle Garbarini, Michel d’Aspe, Yves Ballanger – P23
  • La Garanderie : un atout pour la formation professionnelle ? , Patrick Tapernoux – P.25
  • Écrire comme moyen d’auto-formation, Chantal Brun – P.27
  • De l’éducateur au formateur, Joël Besnard – P.30
  • Des vraies-fausses raisons de réformer la formation, CAS 69 – CONCASS – P.33
  • Défendre les centres de formation, Coordination Régionale des Centres de Formation Pratiques sociales – P.35

Pratiques sociales

  • La boutique, Perlette Petit – P.37
  • Un après-midi à «la boutique», Zubeide Iskender, Anouar Guelaiem – P.38

Regard sur les professions

  • Diplômes étrangers, John Ward – P.39
  • Moniteurs-Éducateurs…, Coordinaion Régionale des Centres de Formation – P.40
  • Le mouvement des correspondants, Catherine Charbonnier, P.41
  • Le travail social en colloque, Christina de Robertis – P.42

Arts et Cultures

  • Au risque de vous plaire sur grand écran, Guy Jouannet – P.43
  • Mégalopole, tag et Mégalomanie,  Étienne Racine – P.45

Rubriques

  • La revue des livres – P.46
  • Annonces – P.40

Edito

La revue Paroles et Pratiques Sociales change de forme. Douze ans après sa première parution, PEPS entend rester fidèle à ses objectifs initiaux : faire parler les travailleurs sociaux de leurs pratiques professionnelles et faire de la revue un lieu d’interrogations des mesures sociales souvent décidées d’en haut.
Quels que soient les thèmes à développer, il s’agit pour PEPS d’être un lieu de réflexions et d’échanges sur les décisions prises dans le champ du travail social et leur application sur le terrain.
Ce 45 ème numéro de PEPS consacré aux enjeux de la formation, se présente avec un nouveau rubricage et cette nouveauté vise plusieurs objectifs :
– répondre aux demandes des lecteurs qui souhaitent pouvoir davantage s’exprimer et par là-même, utiliser l’écriture comme mode d’auto-formation.
– répondre aux travailleurs sociaux qui, à la lecture descriptive et analytique des actions réalisées, cherchent à trouver du sens à leur investissement professionnel.
– répondre sur un plan rédactionnel, aux différents praticiens qui veulent assurer une large communication transversale entre les diverses catégories professionnelles de l’action sociale.
Le nouveau rubricage de PEPS confirme aussi la nécessité pour les travailleurs sociaux d’avoir une revue qui leur appartienne. La légitimité de cet outil découle d’au moins deux constats :
– l’absence de vision politique générale dans le travail social et pour les travailleurs sociaux.
– la naissance de plus en plus d’actions auto organisées par des populations démunies, ne trouvant pas de réponses à leur situation dans les mesurs sociales ou auprès des travailleurs sociaux (1).
C’est dans cette perspective qu’en réactualisant sa raison d’être, PEPS va publier systématiquement sa charte (2). Elle constitue sa carte d’identité.
Outre le dossier, les rubriques consacrée à la «Mémoire du travail social» ou «Rencontre avec…» peuvent nous servir de lien entre la parole et la pratique d’hier et aujourd’hui. Il s’agit de comprendre dans le temps et dans l’espace la mémoire présente de certaines actions dont la visivilité ne prend sens que si elles se situent dans leur contexte socio-politique.
Plusieurs rubriques telles que «Regard sur les professions», «Pratiques sociales», «Regard sur l’actualité» ou encore «Le travail social à l’étranger», peuvent compléter cette recherche du sens.
Qu’elles prennent la forme d’enquêtes de terrain, d’entretiens avec des acteurs sociaux ou d’autres initiatives rédactionnelles, l’accent sera mis sur le développement des démarches innovantes et des dynamiques à créer face aux situations sociales d’aujourd’hui.
Ces questions ne constituent-elles pas des enjeux de la formation ?

Mehdi Farzad

(1) On peut citer l’exemple des mal logés qui procèdent aux actions d’occupations des logements vides, ou bien de certains toxicomanes qui essayent de gérer leur situation par eux mêmes.
Voir aussi l’annonce du prochain numéro de PEPS consacré aux nouvelles solidarités…
(2) Voir la charte de PEPS en page 51

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