Rapport « École du commun, commun de l’école »

Le rapport d’étude et de recherche-action « École du commun, commun de l’école » (téléchargement en bas de page) a été réalisé dans le cadre de la Cité éducative de Limay (78). Il porte sur la question de la relation éducative et de la participation des parents tout en expérimentant selon le principe de « tiers espace » un laboratoire social dans un quartier populaire.

« École du commun » indique que l’école incorpore la société dans ses différentes composantes. « Commun de l’école » indique que chaque composante de la société est aussi une manière de faire école. La question est alors comment ces deux « mondes sociaux » interagissent et comment de ces interactions peuvent naître des alternatives.

Les deux premières parties du rapport reprennent les problématiques soulevées par les entretiens effectués auprès des acteurs socioéducatifs et des habitants de Limay. Elles se proposent de reformuler la question de la participation, notamment à travers les notions d’intermédiation, de pédagogie sociale, de pouvoir d’agir, de communication sociale, de géographie sociale, de travail de la culture…

La troisième partie décrit le processus de recherche-action développée autour de l’ouverture de l’espace Bouchet dans le quartier des Basses Meunières et la mise en place d’outils de réflexion et d’action : création d’un groupe paroles, cartographie sociale, enquête sociale, plate-forme collaborative internet, expérimentations sociales, supports de savoirs partagés, formation-action.

La conclusion propose des pistes de développement pour pérenniser et renforcer le processus entamer : mise en place d’un cycle de formation-action, constitution d’un collège d’acteurs-chercheurs, incorporation des outils méthodologiques dans les pratiques socioprofessionnelles, supports de diffusion de connaissance, ouverture d’espaces d’intermédiation ou « tiers lieux ».

La restitution du rapport donnera lieu à une rencontre-débat afin de dégager des outils et des perspectives communes le mercredi 15 mai 2024 de 13h à 15h en salle du conseil de la Mairie de Limay.

Modèles socio-économiques des associations de jeunesse et d’éducation populaire

Le second livret du FONJEP sur les « modèles socio-économiques des
associations de jeunesse et d’éducation populaire » auquel a contribué
le LISRA
. Il conclut sept années de travail en regroupant connaissances
et expériences :
https://www.fonjep.org/sites/default/files/public/fonjep_ckeditor/LIVRET%20MSE%20JANVIER%202024_VERSION%20FINALE.pdf

Contre la réforme des retraites

Le quotidien, ce sont les manifestations contre la réforme des retraites et le passage en force de la part d’un pouvoir « démocratique ». Outre ce que cela nous dit de la violence de la réalité sociale et politique, l’alimentation y joue un rôle central.

Il y a toujours eu de la nourriture présente dans les grèves à travers des repas, des dons alimentaires et de la solidarité. Mais cette fois-ci, on a vu certaines caisses de grève, affichées un soutien en achetant des produits alimentaires à des producteurs engagés dans une agriculture paysanne.

Notre proposition de Sécurité sociale de l’Alimentation comme 6ème branche du régime général est, de fait, prise dans la réforme des retraites : remettre en question les conquis sociaux c’est hypothéquer tout espoir de reprendre la main sur les systèmes alimentaires. Les enjeux démocratiques et écologiques sont complètement absents notamment par le fait de penser le financement connecté uniquement au développement économique productiviste.

Dans un monde où les conditions environnementales se dégradent, les vies humaines seront à rude épreuve. Les conditions de travail de ceux et celles oeuvrant dans les activités du système alimentaire seront plus que pénible. Ce n’est pas un sujet de fiction et on imagine mal comment il sera possible de tenir au boulot jusqu’à 64 ans.

Les liens entre certaines maladies chroniques et l’alimentation sont suffisamment robustes pour venir soutenir l’ensemble des travaux qui mettent en avant la dégradation de l’environnement comme facteur de mortalité : les espérances de vie en bonne santé en sont impactées et nous ne sommes pas tous égaux individuellement et encore moins collectivement.

L’important dans ce mouvement de contestation, c’est que nous défendons le droit de nous nourrir, de nous soigner, etc et de répondre aux besoins essentiels de nos vies d’êtres humain.e.s. en refusant la seule logique politique qui nous est imposée : le productivisme encore et toujours. Mais c’est aussi, la façon dont nous nous donnons la possibilité d’ouvrir des espaces politiques de discussion pour reprendre en main comment nous souhaitons aborder l’avenir. Et dans ces espaces, la transformation écologique ne peut pas rester à la porte et encore moins disparaître de la question du travail, ici et maintenant.

Pour rappel: les systèmes alimentaires basés sur une agriculture agro-industrielle génèrent 34% des émissions en gaz à effet de serre (FAO,2021), de la production agricole, à la transformation et conditionnement des produits, la distribution et la consommation ainsi que la gestion des déchets.

Les tiers-lieux au cœur des défis démocratiques

Des lieux pour faire culture et nouvelles centralités populaires

Hugues Bazin, dans « Préserver et développer les Tiers-Lieux fondés sur la logique des communs », p8-9, Coopérer pour Entreprendre, 2020, intervention du séminaire « CAE, Tiers-Lieux, Fablabs » (1) du 26 novembre 1019 à Strasbourg, table-ronde « Regards croisés ».

La notion de Tiers-Lieux a été introduite en 1989 aux Etats-Unis par le sociologue Ray Oldenburg pour « désigner des lieux ne relevant ni du domicile ni du travail ». Les Tiers-Lieux semblent prendre leur(s) source(s) dans les mutations du travail et des transformations des espaces urbains et sociaux à l’œuvre depuis les années 90, avec pour visages et mémoire les premières friches, squats et autres fabriques culturelles.

Les Tiers-Lieux émergent dans une société urbanisée en crise
En 2001, Fabrice Lextrait, ancien administrateur de la friche culturelle “La Belle Mai” publie un rapport sur les espaces intermédiaires, très fortement marqués par leur dimension artistique et culturelle : “Ces “organisations” n’émergent pas au hasard, mais elles n’ont pas à voir avec les grandes politiques de cohésion sociale qui échouent systématiquement sur ce terrain de l’intégration. En fait, ces mouvements concernent “les creux de la ville”, “des espaces interstitiels” dans lesquels des mondes sociaux différents s’entrecroisent.”

DES LIEUX POUR « FAIRE CULTURE »

Présent le 26 novembre à la table ronde « Regards croisés », Hugues Bazin est un chercheur indépendant en sciences sociales et l’animateur du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action. Ses nombreuses recherches dans ce qu’il nomme des « tiers espaces » ou « espaces intermédiaires de l’existence » le conduisent à identifier le rôle crucial que la culture qui, « lorsqu’installée dans un lieu ou lorsqu’elle agit avec un lieu, a la capacité de favoriser la construction avec les habitants, les usagers et une diversité de publics ».
« Ces espaces sont des lieux de recomposition au sein desquels les usagers acteurs développent leurs outils et ressources communes. Ils y produisent un savoir original. En créant ses propres zones d’autonomie, le travail culturel interroge les normes et les dispositifs institutionnels. Il recompose de nouveaux rapports à la société. De fait, le travail culturel institue un nouveau monde de significations sociales et imaginaires. Or, sans imaginaire, pas de collectif. Sans imaginaire, pas de société. »
Ces analyses font écho à celles de Fabien Lextrait, qui observait également la capacité des lieux culturels à participer à la reconstruction d’espaces politiques : “Face à la dépolitisation de nos sociétés, les mobilisations artistiques et civiques se conjuguent de façon spécifique autour de chaque expérience afin de refuser un certain fatalisme et de construire un espace politique où l’art est interrogé dans sa capacité à reproduire du lien social et à rénover la cité.”
Elles renvoient également aux réflexions portant sur le droit culturel et l’identité culturelle, comprise comme « l’ensemble des références culturelles par lesquelles une personne, seule ou en commun, se définit, se constitue, communique et entend être reconnue dans sa dignité » (2).

INVESTIR LES TERRITOIRES DÉLAISSÉS ET CRÉER DE NOUVELLES CENTRALITÉS POPULAIRES

Ces nouvelles pratiques sont facilitées parce que des espaces anciennement industriels sont alors disponibles. À Strasbourg, après le déménagement de la coopérative de collecte de lait, les lieux sont progressivement réinvestis par des logements étudiants et des salles culturelles (expositions, concerts…), dont la LAITERIE. Le SHADOK, lieu dédié au numérique, prend place dans un ancien entrepôt commercial, utilisé précédemment pour l’armement portuaire. Dans ces territoires délaissés ou sans emprise, peuvent alors plus qu’ailleurs s’élaborer de « nouveaux systèmes d’échanges, d’auto-organisation, d’autoformation et d’auto-fabrication qui contribuent à répondre à leurs besoins ». De nouvelles centralités populaires.
À partir de l’observation d’un quartier populaire de Roubaix, le Collectif-Rosa-Bonheur a ainsi analysé la façon dont la marginalité économique et sociale des individus les avait poussés « à l’apprentissage d’autres formes d’organisation populaire dans le territoire, d’autres formes d’échange et de valorisation économique des ressources disponibles, [qui] s’effectue souvent aux marges du marché (3). »


  1. Près de 50 personnes s’étaient réunies à Le Shadok, lieu de fabrique numérique, pour participer au séminaire porté par Coopérer Pour Entreprendre avec le soutien de Ville et Eurométropole de Strasbourg et la participation du Pôle Stratégie de recherche et d’innovation de l’ ANCTerritoires, le Réseau Français des Fablabs et les #TiLiOS. Plusieurs enjeux clés avaient été abordés que vous retrouverez dans la publication : la protection sociale des travailleur·ses dans les tiers-lieux, les convergences entre #CAE et #TiersLieux, le rapport entre collectif et commun, les défis démocratiques auxquels font face les tiers-lieux et des propositions d’actions collectives pour renforcer la logique des communs. Cette journée s’inscrivant dans la dynamique de recherche-action « Agir par les communs » #APLC, vous pourrez retrouver le contenu de la publication en creative commons sur #MoviLab, site ressources sur les tiers-lieux.
  2. Déclaration de Fribourg sur les droits culturels, 2007
  3. Collectif Rosa-Bonheur, « Centralité populaire : un concept pour comprendre pratiques et territorialités des classes populaires d’une ville périphérique », SociologieS [En ligne], Dossiers, Penser l’espace en sociologie, mis en ligne le 16 juin 2016.

Télécharger la publication

Rencontre débat « Légitime violence ? »

Samedi 14 mars 2020 – THÉÂTRE BRÉTIGNY
3 Rue Henri Douard – 91220 Brétigny-sur-Orge

18H30 : Rencontre débat

Légitime violence ? avec Hugues Bazin, chercheur en sciences sociales

20H DJ Set

avec Petit Pogo et Zita Cochet

21H : Spectacle : Périkoptô

Une famille de la classe moyenne dans un petit pavillon de banlieue. La femme a 50 ans, elle est au chômage et sans histoire. Mais un jour, tout bascule. Pendant un entretien avec sa conseillère, elle dévaste littéralement le Pôle Emploi. Spectacle de politique fiction, Périkoptô sera le récit du basculement d’une famille de français dits moyens plongée au cœur de la dissolution des solidarités. Un réveille-méninges caustique pour une écriture théâtrale salutaire qui s’annonce pleine de surprises.

Tiers espaces et communs urbains

Des zones de transition, de métamorphose ou d’effondrement témoignent d’une reconfiguration des rapports sociaux, des modèles socio-économiques et de leurs traductions sur les territoires.

Cette session de l’Université du Bien Commun propose un protocole d’atelier participatif visant à aborder ensemble les modalités d’émergence et les incidences de ces laboratoires vivants.

Session Initiée par Claire Dehove et Jean-Pascal Derumier
Avec Sylvia Fredriksson, Hugues Bazin et Tibo Labat

Présentation

Aujourd’hui, la plupart des biens collectifs sont gérés,
soit par l’état, soit par le privé … avec en creux le message à l’adresse du
citoyen que tout est fait pour répondre à ses besoins.

Une voie alternative à cette prise en charge passive du
citoyen est celle des communs qui repose sur une communauté et un mode de
gouvernance aptes à partager de façon créative et démocratique des Biens
Communs. 

Communs, communs urbains, tiers espaces renvoient à une
grande diversité de lieux appropriables collectivement : espaces naturels,
délaissés urbains, lieux en transition, jardins collectifs, bâtiments
municipaux vacants, infrastructures sportives en libre usage, ZAD et autres
expérimentations éco-politiques. Ils ont aussi partie liée avec la mobilité
(co-voiturage et mobilités douces), l’autonomie alimentaire ou le
financement  participatif.

Les tiers espaces communs invitent à repenser nos modes
d’organisation socio-économiques. Ils peuvent s’investir de façon spontanée,
éphémère, organisée ou pérenne ou bien encore à partir d’une intention
collective tournée vers le bien commun. On y fabrique, des rêves, des
outils, des concepts qui participent de la diversité dont nos sociétés ont
besoin pour se renouveler et surtout répondre aux défis de la crise systémique.
Le principe de laboratoire social permet d’évaluer comment des tiers espaces
contribuent à un imaginaire instituant de la société en alliant justice sociale
et validation d’une production plurielle des savoirs (expérimentations
sociales, espaces intermédiaires de l’existence, centralités populaires).

Dans un espace urbain, on parle de communs urbains pour
qualifier les tiers espaces où les citoyens sont amenés, par une appropriation
collective, à s’autonomiser, à s’auto-organiser et à contribuer à la
transformation de nos modes traditionnels de fabrique et de gestion des villes.
Les communs urbains situent cet engagement dans la cité sous l’angle de la
démocratie d’initiative partagée (contributive) portée par une pluralité
d’acteurs.

Les initiatives portées par des logiques citoyennes dans les
tiers espaces et les communs urbains sont très diversifiées et elles
entretiennent un fort lien de perméabilité. Elles font l’objet de
classifications parfois contradictoires qui demandent à être revisitées avec
précision, afin que ces expériences ne soient pas détournées de leurs objectifs
initiaux au profit des logiques économiques prédatrices qu’elles pensaient
combattre. On peut toutefois s’appuyer sur nombre d’écrits scientifiques, de
wikis communautaires, ou d’autres médias, pour noter que les communs
construisent un espace politique par la production sémantique et documentaire,
reliant les initiatives locales et disséminant le commoning à tous les aspects
de la vie sociale.

Le public participant à la session est invité à apporter des
documents et à livrer des récits relatifs à ce type d’expérimentation afin de
constituer un corpus commun que les intervenants invités vont enrichir de leurs
outils spécifiques et de leurs pratiques sur les terrains. Parmi celles-ci,
sont prévus un film et un témoignage sur la vie à la ZAD de Notre-Dame des
Landes (spécificité d’une lutte qui a su mélanger résistance et alternative à
l’aéroport au profit de l’expérience d’un paysage en commun), un documentaire
de WOS/agence des hypothèses sur des Zones de Gratuité, ainsi que des ouvrages
relatifs aux tiers espaces et aux communs urbains.

La session compte se structurer  autour de ces quatre questions : 

  • Quel corpus théorique pour construire de nouveaux référentiels communs ?
  • Comment faire de ces expériences des fers de lance de la transition vers d’autres formes socio-économiques ?
  • Comment valider ces acquis d’expériences et cette production de savoirs et en faire de véritables leviers de transformation ?
  • Comment ces référentiels peuvent investir le champ politique afin d’orienter les politiques publiques?

Cette session-atelier se terminera par un moment récapitulatif du corpus élaboré ensemble puisqu’elle est une étape de recherche destinée à poser les bases de réflexion en vue de la journée-forum que l’UBC organisera en octobre 2020 et qui sera dédiée à ces espaces autonomes de la pensée et de l’action.

Les intervenants :

  • Hugues Bazin est chercheur indépendant en sciences sociales. Il est animateur du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action (LISRA), chercheur associé à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord. Il développe une démarche autour de tiers espaces permettant de prendre en compte des populations et des problématiques qui restent bien souvent dans l’angle mort de la connaissance.
  • Claire Dehove est artiste chercheuse et scénographe. Elle a initié WOS/agence des hypothèses qui a généré des dispositifs collaboratifs tels que le Hall de Gratuité à Bobigny, Libre Ambulantage à Dakar, les Anarchives de la Révolte, les Anarchives de la Migration, le Ministère MAPHAVE à Montréal, l’Ambassade des Communs à Bordeaux et l’Ambassade de la MétaNation (avec Quebracho Théâtre).
  • Jean Pascal Derumier est spécialiste du management des organisations et de l’innovation. Après avoir été consultant puis à la direction I&R de la SNCF, il crée son entreprise de conseil spécialisée dans l’accompagnement des territoires en transition. Il est fondateur de l’association Innovation Citoyenne et Développement Durable (ICDD). Suite à trois livres sur cette problématique, sa dernière publication porte sur la transition territoriale.
  • Sylvia Fredriksson est designer et chercheuse. Elle a été commissaire scientifique de l’exposition  L’Expérience des tiers lieux à la Biennale Internationale du design de Saint-Étienne 2017. Elle est contributrice du collectif interculturel Remix the Commons et de la Myne/ Manufacture des Idées et Nouvelles Expérimentations à Villeurbanne. Elle est coordonnatrice avec Nicolas Sauret du Dossier Ecrire les Communs publié en 2019 par la revue Sens Public.
  • Tibo Labat est architecte et activiste. Membre fondateur du collectif Fertilequi s’attache à faire vivre les friches et interstices des métropoles. Il acoordonné avec l’artiste Stefan Shankland, Tuvalu, une exploration relative au métabolisme urbain, aux flux globaux de matériaux et de la régénération des sols. Il participe activement à L’habiter en Lutte du territoire de la ZAD à Notre-Dame-des-Landes.

Rencontre créative autour de la recherche-développement dans les territoires

Dans le cadre de la
démarche Créativité et territoires, nous vous invitons à échanger avec
des chercheurs indépendants et inventeurs, sur la façon dont nous
pourrions encourager l’inventivité, l’esprit recherche-développement,
dans tous les territoires, au service du développement de leur
créativité.

Lundi 24 février 2020 – 14h30 – Espace Mendès France
1 place de la Cathédrale, 86000 POITIERS

En compagnie de Pedro Ferrandiz de la société Genodics, Hugues Bazin, chercheur-indépendant au LISRA et Franck Michel, auteur et anthropologue.

Sur inscription auprès de Jacky Denieul, conseiller créativité et territoires
Tel : 05 49 11 96 81 – jacky.denieul@emf.ccsti.eu

Contact Aurore Bourgoin, chargée de mission – 05 49 50 33 08 – aurore.bourgoin@emf.ccsti.eu
Espace Mendès France – Poitiers, CCSTI Nouvelle-Aquitaine – 1 pl. de la Cathédrale – CS80964 – 86038 Poitiers

« Espaces communs » au 6B

Vendredi 31 janvier au 6B, 6-10 quai de Seine – 93200 Saint-Denis

Dans le cadre du Diplôme Universitaire “Espaces communs”

Programme indicatif

11h – Kiosques (uniquement étudiants du DU)

  • Hugues Bazin sur lieux, hors-lieux et milieu
  • Léa Massaré Di Duca sur des exemples internationaux
  • Isabelle Mayaud sur les enjeux de la mutualisation de ressources dans les lieux artistiques

12h – Table-ronde (publique)

  • Modération Emmanuel Moreira (Radio Grenouille)
  • Nicolas Détrie, directeur Yes We Camp
  • Juliette Bompoint, directrice Mains d’Oeuvre
  • Julien Beller, fondateur du 6b

Contact organisation : Pascaline Simon production@le6b.fr

Lieux intermédiaires / tiers-espaces Occupation temporaire / appropriation éphémère

Vendredi 24 janvier 2020 – Maison Internationale de Rennes – 7 quai Chateaubriand

9H30: Accueil

10H: Les jeunes et les lieux intermédiaires en Bretagne : créer un langage commun sur les tiers-lieux et réfléchir sur les pistes de coopération à l’échelle régionale

13H55 : Présentation du projet européen COME:ON
Installation des workshop Riga / Communa

14h15 : Présentation d’initiatives d’occupation temporaire en Europe

  1. Communa à Bruxelles (dans l’Auditorium en français)
  2. Free Riga en Lettonie (salle Atlantique en anglais)

15H30: Langage commun et enjeux de développer la pratique d’occupation temporaire en Bretagne et en Europe : vers un langage commun européen ?

  • Restitution du travail du matin et perspectives pour chacun des projets, quelle opportunité d’un réseau breton des tiers-lieux ? Quels liens avec l’Europe ?
  • Intervention Hugues Bazin

18H: Découverte de l’ Hôtel Pasteur et de son histoire avec les associations d’Ici ou d’Ailleurs et Keur Eskemm

Contact organisation : Maxime Lecoq – Coop’Eskemm – maxime@coopeskemm.org

Recherches-actions, tiers espaces autonomes de la pensée et de l’action

Dans le cadre des journées d’étude des doctorants du CREDA (Centre de
Recherche et de Documentation sur les Amériques).

11h30 – 9 janvier 2020 – IHEAL CREDA–  Campus Condorcet Centre de colloques – Auditorium 150 – 5,
cours des Humanités 93300 Aubervilliers – M Front Populaire

L’université de demain et la place du chercheur en sciences
sociales : quels enjeux ?

Avec en toile de fond l’impact des réformes néolibérales sur le monde universitaire, interventions libres sur les thèmes de la recherche-action et de la recherche-création, de l’extension universitaire, des modes alternatifs de production et de restitution de la recherche.

  • Hugues BAZIN, Chercheur associé au Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action
  • Gilles MARTINET, Doctorant en géographie Université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle, CREDA
  • Baptiste MONGIS, Doctorant en sociologie à l’Université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle, CREDA
  • Louise ROUX, Docteure en études théâtrales, Université Paris 8

Programme des deux journées :

Production de savoirs issue de l’expérimentation populaire comme levier de transformation sociale

Nous nous inspirerons de la publication d’un travail collectif qui regroupe une quinzaine d’expériences pour étayer nos propos : « Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale » (Cahiers de l’action n°51, injep, 2018) Nous aborderons notamment trois enjeux soulevés par cette […]

Séminaire « CAE, Tiers-Lieux, Fablabs »

Quelles protections pour les personnes travaillant dans les tiers-lieux ?
Missions d’intérêt général ou d’intérêt collectif : pourquoi et comment les
garantir au mieux ?

26 novembre 2019 – Strasbourg – 9h30 – 17h30
Au SHADOK, Fabrique du Numérique / 25 Presqu’île André Malraux

Programme

9h30 Accueil des participant.es Introduction de la journée
Mot d’accueil du SHADOK, Introduction par Stéphane Bossuet, Mot de Paul Meyer, Adjoint au Maire en charge de l’économie sociale et solidaire

10h30-12h Workshop // Quels leviers en termes de droit des travailleur.ses dans les tiers-lieux ?
Qui sont les travailleur.ses dans les tiers-lieux ? Comment le droit du travail se concrétise pour eux ? Quel accès et perception en ont-ils ?
En quoi les CAE et les tiers-lieux sont-ils des leviers en termes de droit ?

12h30-13h30 Repas sur place offert par l’Eurométropole de Strasbourg

13h30-14h30 Regards croisés // Découvrir et comprendre la dynamique des communs du travail en région Grand Est
Cette table ronde vise à révéler l’histoire des communs à Strasbourg et plus généralement en région Grand est, à travers une démarche temporelle et territoriale : tout d’abord celle du passé, depuis la création du premier tiers-lieu, jusqu’aux dynamiques actuelles et les futurs plausibles, possibles et souhaitables. Seront invité.es à participer à cet exercice :

  • Nicolas d’Ascenzio, Directeur du Shadok
  • Stéphane Bossuet, Directeur général de Cooproduction
  • Thierry Danet, Co-directeur de L’Ososphère

14h30-15h Pause

15h-16h45 Table-ronde // Missions d’intérêt général ou d’intérêt collectif : pourquoi et comment les garantir au mieux dans les CAE, les Tiers-Lieux ?
De quoi parlons-nous lorsque l’on adresse la question de l’intérêt général ou de l’intérêt collectif aux CAE, Tiers-Lieux, Fablabs, etc ? Comment garantir l’utilité sociale de ces communs du travail tout en préservant la diversité des dynamiques locales ? Pourquoi et comment les acteurs publics peuvent soutenir les communs du travail ? En quoi sont-ils des leviers de résilience citoyenne, écologique ? Que peut-il être fait au niveau européen ?
Seront invité.es à participer à cet exercice :

  • Hugues Bazin, chercheur en sciences sociales au LISRA
  • Matei Gheorghiu, membre du conseil scientifique du réseau français des Fablabs
  • Viviane Hamon, Chercheuse et engagée sur le Système Participatif de Garantie
  • Emmanuel Dupont, Responsable du Pôle Stratégie de recherche et d’innovation au CGET

16h45-17h Pause

17-17h30 Clôture avec Catherine Trautmann, Vice-Présidente de l’Eurométropole de Strasbourg

17h30 Apéritif au OFF du Marché de Noël de Strasbourg
https://noel.strasbourg.eu/marche-off

Présentation

Un séminaire à l’initiative de Coopérer pour Entreprendre et de l’Eurométropole de Strasbourg

Dans le cadre de Strasbourg – Capitale européenne de l’ESS, Coopérer pour Entreprendre, réseau national de Coopératives d’activité et d’emploi, organise ce 26 novembre 2019 avec le soutien de l’Eurométropole de Strasbourg, un séminaire autour des espaces de coopération et d’innovation sociale liés aux transformations du travail, que sont les tiers-lieux, les CAE, les Fablabs…
Liège, Malakoff, Bordeaux, Paris, Strasbourg, Worclaw, Lille, Lyon… Ce séminaire accueille une cinquantaine de participant.es venu.es de France et d’Europe. Ces dernier.ères sont issu.es du monde de la recherche, d’entreprises coopératives, de lieux culturels, de réseaux nationaux de fablabs ou de CAE, d’établissements publics ou encore de collectivités.
Les deux questions majeures traitées ce jour sont :

  • Quelles protections pour les personnes travaillant dans les tiers-lieux ?
  • Missions d’intérêt général ou d’intérêt collectif : pourquoi et comment les garantir au mieux dans les CAE, les Tiers-Lieux ?

Agir par les communs, une dynamique de recherche action à l’œuvre

Cette journée de travail s’inscrit dans la continuité de la dynamique de recherche action intitulée « Agir par les communs » et initiée par le CGET, le Réseau Français des Fablabs (plus de 130 Fablabs) et le réseau des Tiers Lieux Libres et Open Source.

Réunissant une quarantaine de participant.es à Paris, la journée de travail du 14 juin 2019 aura permis d’amorcer la dynamique de recherche action autour de premiers axes de travail : le rapport au droit et à l’action publique. Elle aura également confirmé l’appétence des participant.es pour poursuivre cette dynamique et la structurer.

Un événement au croisement de plusieurs dynamiques

Ce séminaire s’inscrit également dans une ambition gouvernementale affichée de développement des tiers-lieux en France : le Conseil national des tiers-lieux a été lancé le 17 juin 2019, suivi le 11 juillet 2019 par l’appel à manifestation d’intérêt accompagnant la création de 300 Fabriques de territoires.
L’association nationale des tiers-lieux a été créée au cours du second semestre 2019 pour accompagner la structuration de réseaux régionaux de tiers-lieux, mettant ainsi la construction territoriale par les tiers-lieux au cœur des considérations.
Ce séminaire se tiendra enfin durant la Semaine de l’innovation publique, portée par les services de l’Etat et programmée du 25 au 30 novembre.

Accessibilité et restitution

Cette journée sera documentée et accessible en libre.
Un projet de publication traduite en anglais est à l’étude ainsi qu’un service de traduction sur place.
Des empreintes, recueillant la parole des travailleur.ses en tiers-lieux, seront aussi diffusées lors de cette journée et accessibles par la suite en ligne.

Pour des Lieux Ouverts Utopistes et Formateurs

Comment des lieux peuvent-ils être pensés et vécus comme des espaces d’émancipation et de transformation sociale

11 et 12 décembre – Le 4bis – Information Jeunesse
4 bis Cours des Alliés, 35000 Rennes

Comment des lieux peuvent-ils être pensés et vécus comme des espaces d’émancipation et de transformation sociale ? Les lieux et les espaces sont mis au travail et interrogent les pratiques des professionnels des 3 territoires de la recherche-action Jeunes en TTTrans, c’est pourquoi nous y consacrons la 4ème édition de nos Journées d’étude les 11 et 12 décembre 2019. Le pré-programme, ci-joint, est en cours de construction, mais d’ores et déjà interviendront : Thomas Aguilera, maître de conférences en science politique, responsable du master Gouverner les mutations territoriales de Sciences Po Rennes ; Christine Balaï, de Tiers Lieux Nomades ; Eleonora Banovitch, sociologue de La Trame ; Hugues Bazin, sociologue du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche Action ; Olivier Desmesure, chargé des politiques publiques de jeunesse, Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations de la Dordogne ; Guy Di Méo, géographe social de l’Université de Bordeaux ; Caroline Goreth, chargée de mission jeunesse, à Rennes Métropole ; Clément Marinos, économiste, Laboratoire Marsouin, Université de Brest ; Céline Martin, ingénieure de recherche, Partibridge, EHESP ; Anne Milvoy, écologue urbaniste, à l’Agence d’Urbanisme et de Développement Intercommunal de l’Agglomération Rennaise ; Laurent Ott, philosophe, Intermèdes Robinson ; Jordan Parisse, chargé d’étude et de recherche à l’Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire ; Jean-Claude Richez, membre du conseil scientifique de JeTTT. Mais aussi, des élus de collectivités, associatifs, des jeunes des territoires, des porteurs d’actions… A travers cette pluralité de regards, nous souhaitons mettre en dialogue à la fois la question du pouvoir et du pouvoir d’agir, celle des tensions entre enjeux individuels et collectifs ou encore celle de l’appropriation de ces espaces. Nous articulerons ces temps de réflexion avec des causeries, une conférence dialoguée sur la Ville et une scène ouverte aux talents des territoires impliqués.

Programme

Mercredi 11 décembre

10h00 : Accueil café.

10h30 / 11 h 30 : Présentation
des expérimentations des 3 territoires à partir du questionnement des jeunes.

11 h 30 / 12h00 : Propos introductifs
(pouvoir d’agir et lieux) et présentation des ateliers.

13h30 / 15h30 : Espaces de pouvoir ? (Le pourquoi?) . Ateliers animés par les jeunes et
professionnels des 3 territoires « jeunes en TTTrans ».

16h00 / 18h00 : Conférence gesticulée « La ville est à qui ? La Ville est à nous ».

18h00 / 19h30 : Apéro / Causerie : jeunes / élus (en partenariat avec
le 4Bis).

Jeudi 12 décembre

09h00 : Accueil
café.

09h30 / 12h45 : 2 conférences dialoguées (mise en dialogue de points de vue) / débat avec
salle. Espaces lieux de
tensions ? Tension entre individuel et collectif (les complexités).

14h00 / 15h30 : 1 conférence dialoguée (mise en dialogue de points de vue) / débat avec
salle. Quelle appropriation
des lieux pour quelle utilité ? (Le comment faire sens).

15h30 / 16h00 :

Conclusion

Quelles mises en perspective avec les politiques jeunesses intégrées ?

16h30 / 17h30 :

Présentation des cahiers de l’action  n° 54  « Politiques intégrées de jeunesse : une action publique renouvelée ? », INJEP.

18h00 / 20h30 :

Apéro / Concerts (Scène ouverte aux jeunes des territoires JeTTT, au jeunes engagés du 4 Bis…).

Présentation

Tiers-lieux apprenants : conditions d’émergence, de développement et de pérennisation

RENCONTRE THÉMATIQUE EPALE FRANCE N°10
TIERS-LIEUX APPRENANTS

Mercredi 30 octobre 2019 – 9h30-17h
Les Grands Voisins, 74 Avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris

3 thématiques structureront cette journée :

  • L’émergence des tiers lieux : quelles sont les conditions de leur mise en œuvre ? en quoi répondent-ils aux besoins des territoires et des individus ?
  • Développement : quels dynamiques d’apprenance apparaissent dans ces nouveaux lieux de formation ? comment se concrétise l’innovation sociale ?
  • Pérennité : quels sont les ingrédients pour qu’un lieu alternatif soit durable ? quels dialogues institutionnels, partenariats sont nécessaires ?

Cette rencontre thématique sera participative, au fil des interventions et lors d’un temps de réflexion et de création collective. De nombreux témoignages français et européens, et des exemples de projets Erasmus+ émailleront la rencontre thématique.

9h30 :
Accueil-café

10h00 :
Présentation du tiers-lieu Les Grands Voisins

Mathilde
BELHOMME,
chargée de coordination commerciale, Les Grands Voisins

10h10 :
EPALE et la thématique des nouveaux espaces d’apprenance

Camille
POIRAUD
et Hélène PAUMIER, chargées d’animation et
de promotion d’EPALE à l’Agence Erasmus+ France / Education Formation

10h30 :
Etats des lieux des tiers-lieux en Europe

Denis
STOKKINK,
président du Think tank européen « Pour La Solidarité »

10h45 :
Pecha Kucha autour de l’émergence des tiers lieux apprenants

Animé par André CHAUVET, consultant et directeur dAndré Chauvet Conseil
Stratégie Formation et

Coordinateur
thématique « Transitions professionnelles » EPALE France

  • Le Fab Lab « KONK AR LAB » par Olivier AUDET, directeur du Fab lab « KONK AR LAB »
  • Le tiers-lieu « ED2C » par Véronique ALIBERT, GRETA du Puy en Velay

11h15 :
Pause

11h30 :
Apprenance et coopération dans les tiers-lieux

Hugues BAZIN, chercheur associé en sciences sociales et Animateur du Laboratoire d’innovation Sociale par la
Recherche-Action (LISRA)

11h45 :
Pecha Kucha autour du développement et des dynamiques d’apprenance
Animé par David LOPEZ, coordinateur thématique « Education
Populaire » EPALE France

  • Le tiers-lieu « KEUR ESKEMM » par Maxime LECOQ, coordinateur de KEUR ESKEMM
  • La « tool box » du projet Erasmus+ « The origins of spaces » par Christiann WEILER, fondateur de Cab42 Architecture

12h30 :
Déjeuner convivial

14h00 : Récit d’accompagnements à l’appel à manifestation d’intérêt « Tiers-Lieux » du gouvernement

Alexis
DURAND-JEANSON,
chercheur et directeur/cofondateur de Prima Terra

14h10 :
Pecha Kucha autour de la pérennisation des tiers-lieux

Animé par Roseline LE SQUERE, administratrice de
l’Instit
ut
de Recherche Dupuy de Lôme de l
Université Bretagne Sud et coordinatrice
thématique « Politique de formation et démarche projet » EPALE France

  • Former les acteurs des tiers-lieux par Lucile AIGRON, co-fondatrice de la coopérative des tiers-lieux de Nouvelle-Aquitaine
  • L’animation du tiers lieu LaVallée de Molenbeek (Belgique), par Pierre PEVEE

14h40 :
Discussion – Exploration des liens entre territoires, formations et tiers-lieux

Animée par André CHAUVET, consultant et directeur dAndré Chauvet Conseil
Stratégie Formation et

Coordinateur
thématique « Transitions professionnelles » EPALE France

  • Alexis DURAND-JEANSON, chercheur et directeur cofondateur de Prima Terra
  • Hugues BAZIN, chercheur associé en sciences sociales et animateur du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action (LISRA)
  • Carlos RIBEIRO, fondateur et animateur de la Caixa de Mitos, agence pour l’innovation sociale (Portugal)
  • Denis CRISTOL, directeur de l’ingénierie et des dispositifs de formation du CNFPT (à confirmer)

15h25 : Pause

15h40 :
Composons notre tiers-lieu apprenant

Par équipe de 6
personnes, les participants réfléchiront et proposeront le tiers-lieu apprenant
idéal. Un moment d’échange et de production collective, qui fera l’objet de
publications sur la plateforme européenne EPALE.

16h40 :
Comment ouvrir les activités des tiers-lieux à l’échelle européenne ?

  • Lionel CLEMENCON, responsable du pôle Scolaire / Enseignement et formation professionnels/
  • Education des adultes à l’Agence Erasmus+ France / Education Formation

17h00 :
Fin de la journée

Pour vous inscrire à cet événement (places
limitées)
: http://www.agence-erasmus.fr/evenement/530/tiers-lieux-apprenants-conditions-d-emergence-de-developpement-et-de-perennisation-10e-rencontre-thematique-epale

Pour interagir autour
de cette rencontre thématique
: https://epale.ec.europa.eu/fr/user/register

Atelier « Tiers Espace de la recherche-action »

Le réseau inter-régional d’acteurs-chercheurs du LISRA (Laboratoire Innovation Sociale par la Recherche-action) et le collectif de recherche DAM (Démocratie Alimentaire dans les Marchés) de l’UMR 951 Innovation lancent le premier atelier d’un cycle de rencontres concernant les enjeux épistémologiques du croisement des savoirs, entre l’action et la recherche. L’objectif est […]

Journées de formation Recherche Actions et Éducation Populaire

Intermèdes Robinson, le LISRA, le chantier de Pédagogie sociale et l’Institut Helena Radlinska, organisent deux jours de formation/ action les 18 et 19 Octobre à Chilly-Mazarin (91) Ces rencontres s’inscrivent dans le cycle des Festivals de pédagogie sociale , initiés par Intermèdes Robinson depuis 2015 et se proposent cette année […]

Marché solidaire

Le satellite et le collectif de recherche-action Rues Marchandes
vous invitent au

MARCHE SOLIDAIRE
Brocante/vide grenier/artisanat/récup/diy

le samedi 11 mai 2019 de 10h à 17h
108 Rue des Cités – 93300 Aubervilliers
M° Aubervilliers-Quatre Chemin

Récup, biffe, brocante, seconde main, vide-grenier, occaze,
drouille, trésors… Venez faire des bonnes affaires et partager un
moment tou.te.s ensemble ! Le marché solidaire réunit biffin.e.s,
créateur.rice.s et toute personne ayant besoin de vendre sa récup ou ses
créations pour une journée d’échanges conviviaux et solidaires au
Satellite, lieu occupé à Aubervilliers.

Nous vous invitons à rencontrer des acteur.rice.s de la
récupération-revente, du squat en milieu urbain, de la recherche-action,
de l’artisanat DIY, de la bouffe collective, de la musique inclusive…
Et à en être vous-mêmes acteurs et actrices!

  • Rues marchandes est un collectif qui
    réunit chercheurs et acteurs autour de l’économie populaire, marchande
    et non marchande, sur les territoires franciliens
    (contact@recherche-action.fr –
    https://recherche-action.fr/ruesmarchandes/ ).
  • Le Satellite
    est un lieu occupé et autogéré ouvert à Aubervilliers depuis huit mois.
    Il est porté par un collectif pluridisciplinaire réunissant des
    artistes, des étudiant.e.s, et des travailleur.se.s sociaux qui
    cherchent à faire vivre un espace d’entraide, de création et de
    convivialité, gratuit et ouvert à tous.

Marché solidaire

Le satellite et le collectif de recherche-action Rues Marchandes
vous invitent au

MARCHE SOLIDAIRE
Brocante/vide grenier/artisanat/récup/diy

le samedi 6 avril de 10h à 17h
108 Rue des Cités – 93300 Aubervilliers
M° Aubervilliers-Quatre Chemin

Récup, biffe, brocante, seconde main, vide-grenier, occaze, drouille, trésors… Venez faire des bonnes affaires et partager un moment tou.te.s ensemble ! Le marché solidaire réunit biffin.e.s, créateur.rice.s et toute personne ayant besoin de vendre sa récup ou ses créations pour une journée d’échanges conviviaux et solidaires au Satellite, lieu occupé à Aubervilliers.

Nous vous invitons à rencontrer des acteur.rice.s de la récupération-revente, du squat en milieu urbain, de la recherche-action, de l’artisanat DIY, de la bouffe collective, de la musique inclusive… Et à en être vous-mêmes acteurs et actrices!

  • Rues marchandes est un collectif qui réunit chercheurs et acteurs autour de l’économie populaire, marchande et non marchande, sur les territoires franciliens (contact@recherche-action.fr – https://recherche-action.fr/ruesmarchandes/ ).
  • Le Satellite est un lieu occupé et autogéré ouvert à Aubervilliers depuis huit mois. Il est porté par un collectif pluridisciplinaire réunissant des artistes, des étudiant.e.s, et des travailleur.se.s sociaux qui cherchent à faire vivre un espace d’entraide, de création et de convivialité, gratuit et ouvert à tous.

NB Le 16 avril à 17h le collectif Rues Marchandes avec le LISRA interviendra au séminaire dédié à la recherche-action à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord sur cette dimension d’une économie populaire :

MSH Paris Nord – salle 413 – 20 avenue George Sand 93210 La Plaine Saint-Denis – Métro 12 Front Populaire- sortie n°3 MSH Paris Nord

Marché populaire Solidaire

Le satellite et le collectif de recherche-action Rues Marchandes
vous invitent au

MARCHE POPULAIRE SOLIDAIRE
Brocante/vide grenier/artisanat/récup/diy

le samedi 6 avril de 10h à 17h
108 Rue des Cités – 93300 Aubervilliers
M° Aubervilliers-Quatre Chemin

Récup, biffe, brocante, seconde main, vide-grenier, occaze, drouille, trésors… Venez faire des bonnes affaires et partager un moment tou.te.s ensemble ! Le marché solidaire réunit biffin.e.s, créateur.rice.s et toute personne ayant besoin de vendre sa récup ou ses créations pour une journée d’échanges conviviaux et solidaires au Satellite, lieu occupé à Aubervilliers.

Nous vous invitons à rencontrer des acteur.rice.s de la récupération-revente, du squat en milieu urbain, de la recherche-action, de l’artisanat DIY, de la bouffe collective, de la musique inclusive… Et à en être vous-mêmes acteurs et actrices!

  • Rues marchandes est un collectif qui réunit chercheurs et acteurs autour de l’économie populaire, marchande et non marchande, sur les territoires franciliens (contact@recherche-action.fr – https://recherche-action.fr/ruesmarchandes/ ).
  • Le Satellite est un lieu occupé et autogéré ouvert à Aubervilliers depuis huit mois. Il est porté par un collectif pluridisciplinaire réunissant des artistes, des étudiant.e.s, et des travailleur.se.s sociaux qui cherchent à faire vivre un espace d’entraide, de création et de convivialité, gratuit et ouvert à tous.

NB Le 16 avril à 17h le collectif Rues Marchandes avec le LISRA interviendra au séminaire dédié à la recherche-action à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord sur cette dimension d’une économie populaire

MSH Paris Nord – salle 413 – 20 avenue George Sand 93210 La Plaine Saint-Denis – Métro 12 Front Populaire- sortie n°3 MSH Paris Nord

Tiers-lieux : entre ville alternative et business ?

10 avril 2019 – 14h-18h
ENSA Paris Val de Seine – 3 quai Panhard et Levassor – Paris 13
Salle 718

Les tiers-lieux fascinent. Répondant à une demande forte de faire et vivre la ville autrement, ils façonnent un imaginaire de convivialité, de créativité, d’économie du partage, de responsabilité écologique. Mais la réalité est plus complexe. Comment ces lieux sont-ils conçus, produits, financés, mis à disposition ? Selon quels modèles économiques ? Avec quelles interactions sur le territoire ? En donnant la parole à divers acteurs, chercheurs et associatifs et en s’appuyant sur plusieurs exemples, cette séance permettra de s’interroger sur la généalogie de ce concept, sur les pratiques et processus à l’oeuvre et sur leurs effets. Le séminaire interrogera également les processus à l’oeuvre d’institutionnalisation et de marchandisation et ses effets sur les pratiques alternatives dans les tiers-lieux.

Organisateurs : Organisé par Sabrina Bresson, Hélène Hatzfeld, Aurélie Landon

14h00 Ouverture du
séminaire
14h15 Introduction
d’Hélène Hatzfeld
  (chercheure en
science politique, CRH-LAVUE)
14h30 Intervention
d’Hugues Bazin
  (LISRA-Laboratoire
d’Innovation Sociale par la Recherche-Action)
14h50 Discussion avec la
salle
15h00 Table ronde animée
par Sabrina Bresson
  (maîtresse de
conférences en sociologie, CRH-LAVUE)
Clémence Dumanoir –
Aurore
Dickel Bokum – Yes
We Camp
Marianne Monfort –
Agence Phare
Hélène Lust – 6B
X – Plateau Urbain
16h00 Pause
16h15 Table ronde suite
16h45 Discussions avec la
salle
17h15 Conclusion
d’Aurélie Landon
  (doctorante en
études urbaines, CRH-LAVUE)