Tous les prétextes sont bons pour s’extraire du programme. Même une manifestation qui ne nous convient qu’à moitié. La glace qui s’est formée autour de nous s’épaissit d’autant plus que nous manquons trop souvent les occasions de la briser. L’emploi est un des éléments les plus glaçant. Quand nous commençons à essayer de le démonter, voilà qu’il se reconstitue sous une forme bien pire encore. Cette loi, ce resserrement de la cage de nos existences… Hier nous avons défendu le code du travail et les acquis sociaux des travailleurs, sans toutefois abandonner nos rêves pourris de carrière et de pouvoir d’achat, notre assujettissement à la hiérarchie et nos vies perdues à travailler. Peut-être, arriverons-nous un jour à vivre sans toute cette comédie. Peut-être que la gréve générale n’est pas un moyen de pression, mais un quotidien à éprouver.
Diaporama visible ici.