Plusieurs raisons ont conduit l’association Paroles et Pratiques Sociales à adopter un nouveau projet pour les années qui viennent. La plus importante caractéristique de ce nouveau projet se situe au niveau de l’objet de PEPS qui ne sera plus les travailleurs sociaux, comme cela fut le cas il y, treize ans, mais les questions sociales. … Lire la suite VERS UN NOUVEAU PROJET DE PEPS…
Étiquette : formation
No 54-55 – Sommaire / Edito – Reconnaissance et validation des acquis
Sommaire La reconnaissance et la validation des acquis La reconnaissance et la validation des acquis : approche historique, par Guy Berger et Mehdi Farzad La reconnaissance et la validation des acquis : les enjeux, par Nicole Meyer Nouvel esprit anthropologique en reconnaissance et validation des acquis, par Gaston Pineau Reconnaissance et validation des acquis : … Lire la suite No 54-55 – Sommaire / Edito – Reconnaissance et validation des acquis
No 45 – Sommaire / Edito
Sommaire
Regard sur l’actualité
- Qui casse Qui ?, Hugues Bazin – P.4
Rencontre avec …
- Interview avec Tobie Nathan, Damien Mabiala – P.7
Mémoire du travail social
- De Vichy à la Libération , Armelle Mabon-Fall P.10
Travail social à l’étranger
- Saddam-City, ou «désespoir- city», Alice Bsereni – P.12
Dossier : Les enjeux de la formation
- Introduction, Mehdi Farzad – P.14
- Le travail social aujourd’hui ou l’art de « bricoler », Didier Martin – P.16
- Étrange formation, Jean Jacques Deluchey – P.18
- Une formation en transversalité, Marie Françoise Gerard, Joëlle Garbarini, Michel d’Aspe, Yves Ballanger – P23
- La Garanderie : un atout pour la formation professionnelle ? , Patrick Tapernoux – P.25
- Écrire comme moyen d’auto-formation, Chantal Brun – P.27
- De l’éducateur au formateur, Joël Besnard – P.30
- Des vraies-fausses raisons de réformer la formation, CAS 69 – CONCASS – P.33
- Défendre les centres de formation, Coordination Régionale des Centres de Formation Pratiques sociales – P.35
Pratiques sociales
- La boutique, Perlette Petit – P.37
- Un après-midi à «la boutique», Zubeide Iskender, Anouar Guelaiem – P.38
Regard sur les professions
- Diplômes étrangers, John Ward – P.39
- Moniteurs-Éducateurs…, Coordinaion Régionale des Centres de Formation – P.40
- Le mouvement des correspondants, Catherine Charbonnier, P.41
- Le travail social en colloque, Christina de Robertis – P.42
Arts et Cultures
- Au risque de vous plaire sur grand écran, Guy Jouannet – P.43
- Mégalopole, tag et Mégalomanie, Étienne Racine – P.45
Rubriques
- La revue des livres – P.46
- Annonces – P.40
Edito
La revue Paroles et Pratiques Sociales change de forme. Douze ans après sa première parution, PEPS entend rester fidèle à ses objectifs initiaux : faire parler les travailleurs sociaux de leurs pratiques professionnelles et faire de la revue un lieu d’interrogations des mesures sociales souvent décidées d’en haut.
Quels que soient les thèmes à développer, il s’agit pour PEPS d’être un lieu de réflexions et d’échanges sur les décisions prises dans le champ du travail social et leur application sur le terrain.
Ce 45 ème numéro de PEPS consacré aux enjeux de la formation, se présente avec un nouveau rubricage et cette nouveauté vise plusieurs objectifs :
– répondre aux demandes des lecteurs qui souhaitent pouvoir davantage s’exprimer et par là-même, utiliser l’écriture comme mode d’auto-formation.
– répondre aux travailleurs sociaux qui, à la lecture descriptive et analytique des actions réalisées, cherchent à trouver du sens à leur investissement professionnel.
– répondre sur un plan rédactionnel, aux différents praticiens qui veulent assurer une large communication transversale entre les diverses catégories professionnelles de l’action sociale.
Le nouveau rubricage de PEPS confirme aussi la nécessité pour les travailleurs sociaux d’avoir une revue qui leur appartienne. La légitimité de cet outil découle d’au moins deux constats :
– l’absence de vision politique générale dans le travail social et pour les travailleurs sociaux.
– la naissance de plus en plus d’actions auto organisées par des populations démunies, ne trouvant pas de réponses à leur situation dans les mesurs sociales ou auprès des travailleurs sociaux (1).
C’est dans cette perspective qu’en réactualisant sa raison d’être, PEPS va publier systématiquement sa charte (2). Elle constitue sa carte d’identité.
Outre le dossier, les rubriques consacrée à la «Mémoire du travail social» ou «Rencontre avec…» peuvent nous servir de lien entre la parole et la pratique d’hier et aujourd’hui. Il s’agit de comprendre dans le temps et dans l’espace la mémoire présente de certaines actions dont la visivilité ne prend sens que si elles se situent dans leur contexte socio-politique.
Plusieurs rubriques telles que «Regard sur les professions», «Pratiques sociales», «Regard sur l’actualité» ou encore «Le travail social à l’étranger», peuvent compléter cette recherche du sens.
Qu’elles prennent la forme d’enquêtes de terrain, d’entretiens avec des acteurs sociaux ou d’autres initiatives rédactionnelles, l’accent sera mis sur le développement des démarches innovantes et des dynamiques à créer face aux situations sociales d’aujourd’hui.
Ces questions ne constituent-elles pas des enjeux de la formation ?
Mehdi Farzad
(1) On peut citer l’exemple des mal logés qui procèdent aux actions d’occupations des logements vides, ou bien de certains toxicomanes qui essayent de gérer leur situation par eux mêmes.
Voir aussi l’annonce du prochain numéro de PEPS consacré aux nouvelles solidarités…
(2) Voir la charte de PEPS en page 51
[wpfilebase tag=file id=265 /]
No 44 – Sommaire / Edito
Sommaire
Introduction P.7
DOSSIER
Pratique d’écriture
- A toi d’écrire maintenant !, Françoise ULM – P.8
- Souvenirs de formateu, Françoise COLLANTIERS – P.10
- Regard sur un article, Isabelle BILAS-BRIQUET P.12
- L’écriture comme “pratique de suture”, Jean Luc DUMONT – P.12
- Écrire en images, Marc GINOT – P.13
- Accéder au plaisir d’écrire, Bernadette JOST – P.14
- Le chef de service : son rôle dans l’écrit professionnel, Alain FREYTES – P.17
- Le journal d’itinérance, René BARBIER – P.18
L’art d’écrire
- Noir sur blanc, Annick RELIER – P.22
- Mes Écritures, Michel TALEGHANI – P.24
- Écrire autrement, Georges LAPASSADE interviewé par Damien MABIALA – P.27
- A la recherche de …, Laurent DEFOSSE, – P.29
ARTS ET CULTURES
- Au risque de vous plaire sur grand écran…, Guy JOUANNET – P.5
RELATION EDUCATIVE
- Casino rural, Hélène COIFFET – P.30
TOXICOMANIES
- La réduction des risques : une histoire difficile, Jean-Jacques DELUCHEY – P.34
- Ethnographie et recherche action chez les consommateurs de drogues, Mohammed TOUSSIRT – P.38
- La lepénalisation de la drogue, Charles SEGALEN – P.42
RUBRIQUES
- La revue des livres – P.44
- Infos – Brèves – Annonces – P.46
Edito
OSER ECRIRE…
L’écriture, ou plutôt l’acte d’écrire est encore une des stratégies les plus sures pour rendre compte de sa pratique professionnelle.
Elle peut devenir un vecteur identitaire… pour les plus démunis, ceux dont on parle parfois et qui échappent aux critères d’attributions des aides publiques ou privées… Je veux parler des S.D.F.
Plusieurs journaux sont désormais disponibles.
Deux ont retenu mon attention : «MACADAM JOURNAL» et «LE REVERBERE».
Le premier, journal des gens de la rue se présente comme un espace classique d’informations qui aborde, par des dossiers construits, la réalité des gens «du dehors». D’allure plus esthétique, on le déguste facilement.
Le «REVERBERE», métaphore de cette lumière jaunâtre qui éclaire les sans abris, témoignages, critiques acides du Politique et de sa rhétorique qui, le temps du grand froid, met «la misère à l’abri des regards». Il veut se faire l’écho, de façon polémique et parfois pamphlétaire, de ces gens silencieux dont la parole trop oubliée, s’est tue. Un journal militant qui avec des mots déshabillés dit, sans détour, ce qu’est pour eux la misère, l’exclusion, la solitude et l’indifférence… Ceux-là même que l’on croise au bord de nos rues et dont nous évitons le regard.
Si le premier s’appuit sur un réseau de diffuseurs que sont les S.D.F., le second entend aussi leur donner la parole, et leur proposer un espace de dialogue et d’échange.
L’écriture créatrice d’un lien social est aussi une démarche conscientisante que les Travailleurs Sociaux, lecteurs probables de ces deux journaux, devraient imiter.
Car, il n’y a pire détournement que celui d’être parlé par un autre.
L’écriture peut devenir alors, si chacun s’en empare, un véritable outil professionnel.
Eric AUGER
No 3 – Sommaire / Edito
Sommaire
Edito P 3
Paroles aux livres p 4
Petites annonces P 5
DOSSIER : «Quelles formations pour quels travailleurs sociaux . . . p 5 à 12
ÉDUCATION SURVEILLÉE : Il reste encore des verrous à faire sauter p 13 – 14
Psychiatrie ou mort de l’objet social en Psychiatrie p 15
La vieillesse au risque de l’écologie p 16
D’DASSISTANCE GAIE p 17
Le M.A.S p 18
Droit à la famille et cité de promotion familiale . . p 19
Les T.S. et les femmes prostituées p 20
Echos – Chaos p 21
Droit de réponse à la CGT p 22
Jean-François BATELIER p 23
Edito
Beaucoup de nos amis lecteurs se demandent qui sont les personnes derrière les signatures. Légitime ques¬tion sur laquelle nous allons nous exprimer.
Les premiers numéros de PEPS ont été réalisés par le collectif Région Parisienne, avec des collaborateurs exté-rieurs.
Aujourd’hui d’autres groupes ou collectifs se mettent en place et vont pouvoir progressivement prendre toute leur part dans la conception et la réa-lisation de la revue.
Pourtant notre objectif demeure toujours l’ouverture, la participation le dialogue le plus large possible entre Travailleurs Sociaux des différents sec-teurs, ce qui n’est pas encore le cas.
Le Collectif Région Parisienne étant actuellement majoritairement composé d’Assistant(e)s Sociaux, les autres aussi d’ailleurs, nous avions jugé plus «tactique», pour ne pas hypothé-(fuer le caractère ouvert de la revue, de ne pas mentionner le secteur d’activité des auteurs d’article afin de ne pas positionner le journal, dès le départ, comme une revue d’AS ce dont nous ne voulions absolument pas.
Position qui nous est apparu à la longue intenable pour au moins deux raisons :
— l’absence d’identification des auteurs d’articles… on n’est pas des fantômes et quand on s’ex¬prime c’est bien à partir d’une place dans la division du travail social, en fonction d’une pratique qui fourni une expérience singu-lière et donc un point de vue par-ticulier sur les phénomènes ou les situations.
— le risque que n’apparaissent signés et situés que les articles d’acteurs périphériques au champ social alors que notre objectif est bien de mettre en avant les paroles des Travailleurs Sociaux.
La décision est donc prise de si-tuer nos articles ce qui leur donnera, nous l’espérons, encore plus de saveur.
L’élargissement des collectifs et de la revue aux autres secteurs du travail social reste à l’ordre du jour, alors n’hésitez pas à faire circuler très large-ment la revue pour qu’elle devienne toujours davantage un outil de paroles et de débats entre tous les Travailleurs Sociaux.
[wpfilebase tag=file id=269 /]