Pédagogie sociale !

Pédagogie sociale. Il ne saurait y avoir nul autre titre après trois jours improbables de Festival Tomkiewicz en Essonne.

Trois jours de leçons de pédagogie:

De leçons pour la tête

Ce festival a été l’occasion de partager des idées, de présenter des concepts. Il a été l’occasion de mettre en perspectives les liens entre le social, l’éducation populaire, l’enseignement, la culture…. Ca a été un lieu de présentation d’idées, comme de pratiques.

Au Festival Tom, nous avons fait « réseau » , avec des alliés venant de tous les secteurs.

On a échangé sur les idées, échangé nos idées, mais nous nous en sommes façonné de nouvelles ensemble.  Et au coeur de nos idées, il y avait la pratique, car nos associations soeurs et cousines n’étaient pas venues les mains vides et chacun a  exposé ses résultats, ses outils, son impact, ses perspectives.

Terrain d’entente,  MME RUETABAGA, Chantier de Pédagogie sociale, tous et tout était réuni pour faire de ce festival un rassemblement, une réunion, une fête.

Des leçons pour la main

Nous avons travaillé et produit. Un festival, « c’est du faire », et du « savoir faire » : apporter, ajuster, placer, animer, réparer , entretenir , nos ateliers, nos installations.

Et au delà , produire, nourrir, soutenir, arroser, alimenter , encourager , rattraper, motiver , …

Il y en a eu des ateliers de production, artistique, comme alimentaire, musicale, comme des corps.

Il ne peut y avoir de pédagogie sociale sans « Factory », un hybride entre « labo » et « usine », expérimentation  et production:  mise en place de sytème de production collectif, ouvert à tous et de masse.

Un petit exemple: comment produire un repas où il y en aurait à la fois pour 80 personnes et 120 personnes?

A l’opposé des pratiques de « traiteur », qui compartimentent, divisent, emballent, individualisent, adressent et livrent, nos pratiques (alimentaires) en Pédagogie sociale procèdent tout autrement: rassembler, multiplier , produire en masse et pour pas cher une cuisine de proximité , interculturelle et abondante, qui tient au corps.

Des leçons pour le coeur

Et puis il y a eu le temps de vibrer, à tout moment, là où ce n’était pas prévu. A l’occasion d’une prise de parole au cours d’un exposé; dans des moments creux et transitoires, quand certains se mettent à chanter danser; quand on rejoue des éléments au programme comme des présentations spontanées et croisées dece que l’on vient de faire. Quand ce sont les enfants qui font la leçon, les adultes qui l’écoutent. Quand les professionnels écoutent les experts de la rue et de la survie.

Dans tous les fossés, dans tous les creux , nous avons semé des fleurs.

ENSEMBLE, nous n’avons pas seulement exposé, argumenté mais aussi expérimenté très concrètement, le décloisonnement comme mode de vie.

Comment être un artiste un musicien du social? Comment rendre visible mais aussi audible toutes les réalités sociales qui sont cachées?

En pédagogie sociale, le travailleur est un artiste social , les places s’échangent entre formateurs et publics, l’action déborde l’établissement et s’installent dans la rue, et le parking; le temps s’allonge et se fait durée. La vie quotidienne devient l’objet de tous les soins. Attention, ici on crée.

 

 

UNE SEMAINE SOUS LE SIGNE DU FESTIVAL DE PEDAGOGIE SOCIALE

 

MERCREDI: 

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L’association accueil au local les Kesaj Chave arrivée en france, depuis  lundi est hébergés au château de Buno.

C’est un rencontre au sommet entre Aven Savore, qui a bien évolué depuis cette été, et Les Kesai qui ont également accueilli des nouveaux, et on élargit leur répertoire. les enfants d’Aven Savore présentent donc des extraits de leur spectacle sous les yeux sidérés des Kesaj, et comme d’habitude cela se transforme rapidement en une grande fête que Ivan transforme petit a petit en répétition sur le vif.

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Une délégation d’adulte de « Ta mère en tongue » est également venue, et nous aide a organiser des raccords théâtraux pour intégrer des scènes d’Aven Savore dans le spectacle de vendredi. L’ambiance est à la fois festive et studieuse, et on se sépare en fin d’après midi pour se retrouver le lendemain à Buno pour la grosse répétition avant le grand soir.

Au même moment, nous poursuivons nos ateliers; l’atelier de Saint- Eloi s’est ainsi bien déroulé.

Il y a  eu également l’atelier de Bondoufle.

JEUDI:

Ultime répétions de notre spectacle aujourd’hui au château de Buno avec les Kesai Chave. On est très fier de notre équipe qui a tenu 2 h de répétitions, de Hafsatou a chanté un solo. On est toujours très content de nos costumes. Et la communication entre les différents groupes fonctionne à présent comme sur des roulettes.

On règles les derniers détails du spectacles de demain et on rentre se reposer, une grande journée nous attend demain !

L’atelier de Massy a également eu lieu 

Festival Tom

Festival de Pédagogie sociale

Prendre soin et s’émanciper avec Tomkiewicz

Première journée : Vendredi 18 Novembre 2016

Pendant trois jours, se tient le festival de Pédagogie sociale, à la MJC de Savigny sur Orge en partenariat avec les MJC de Chilly Mazarin de Savigny, l’Union départementale des MJC, les associations Intermedes-Robinson, AFJK, Ôdébi, les Francas, la Cie Ama méliala Cie du théâtre et les structures sonores Bashet.

Le Festival ouvre ses portes dès 10h du matin avec, pour commencer, un hommage à Stanislaw Tomkiewicz.

Laurent Ott, président de l’association Intermedes-Robinson et directeur de la MJC de Chilly-Mazarin, formateur en Pédagogie sociale et docteur en philosophie, essai de démontrer la liaison entre le travail psychiatrique, éducatif et militant de Tomkiewicz et la Pédagogie sociale.

Nous avons poursuivi par la projection d’un petit film explicatif des actions de l’association l’Herminette, représentée par Colette Charlet qui constitue un lieu d’accueil inconditionnel pour les SDF d’Annecy. Plusieurs intervenants ont alors soulevé des thématiques centrales de la Pédagogie sociale, abordées dans ce film, tel que l’accueil inconditionnel, l’anonymat de l’accueil, rendre visible l’invisible et audible l’inaudible, la construction de l’individu par la reconnaissance individuelle et le travail collectif partagé …

C’est finalement un double hommage qui est rendu, puisque Tomkiewick s’est inspiré du travail de J.Korczak. Dans une cassette audio diffusée lors de cet hommage, Tomkiewick explique le travail de son prédécesseur réalisé dans un orphelinat, sur l’apprentissage quotidien et concret de la démocratie.

Nous avons également projeté un documentaire-hommage retraçant la vie et le travail de Tomkiewicz, réalisé par Daniel Kupferstein. Suivit d’un débat animé par l’AFJK et des amis de Tomkievick.

L’après-midi est rythmée par trois ateliers, animés par des professionnels.

Atelier des structures sonores Baschet

Le but de l’atelier est d’explorer l’univers sonore, de créer la musique, à partir des structures sonores dont nous disposons. Grâce aux exercices menés par un chef d’orchestre chacun trouve son inspiration à partir des vibrations sonores et de la résonance. Le but étant d’improviser en groupe pour prendre conscience des hauteurs du son, et d’écouter les autres.

Les éléments sonores sont mobiles et on peut utiliser différents objets pour créer le son. Ce procédé permet la rencontre et le partage.

L’ensemble de la production rythmique du groupe donne l’impression de se trouver dans un monde parallèle, un monde de science fiction.

Atelier écriture

Dans un premier temps le but était de piocher chacun trois mots dans une boite, à l’aveugle, puis de les coller sur une feuille. Nous devions ensuite écrire entre ces mots pour créer une ou plusieurs phrases.

Nous avons recommencé l’exercice en réfléchissant avant de coller les mots pour former une phrase ayant du sens.

Apres avoir pris connaissance de l’ensemble des phrases, chacun a créé un texte à partir des phrases existantes.

Pour finir nous avons fait le même exercice mais avec les passants dans la rue pour qu’ils créent leur propre phrase, que nous avons ensuite accroché sur la devanture de la MJC.

Atelier de théâtre : expression corporelle

Par le biais de plusieurs exercices et jeux théâtraux nous devons libéré l’énergie du corps et exprimé des émotions a travers la gestuelle et le son de la voix.

Dans un premier temps nous travaillons tous ensemble, l’animateur nous apprend à exprimer des émotions à partir de gestes accentués.

Nous nous constituons ensuite en petits groupes et devons « raconter » une histoire, sans parler, grâce aux expressions corporelles.

Dans le même principe nous réalisons un exercice d’expression par les gestes et la voix, en imitant à tour de rôle des objets, des animaux etc.

Finalement, nous avons inclus la dimension musicale à l’exercice théâtrale, afin de créer un mini groupe improvisé de musique « chorégraphiée ».

Après trois heures de découverte artistique, les trois ateliers se sont regroupés afin de faire une représentation publique commune, unifiant les trois domaines d’expressions : le son, le texte et le geste.

Après avoir partagé un repas commun fourni par la MJC de Viry-Chatillon, la soirée animée par les Kesaj Tchave a pu commencer.

Les Kesaj Tchave, troupe de danse et de chant slovaque, a enflammé la salle de la MJC de Savigny, avec un superbe spectacle coloré et plein d’énergie ! En partenariat avec l’association Intermèdes Robinson, les Kesaj Tchave ont réalisé le projet commun « Aven Savore », pour le plus grand plaisir de nos yeux et de nos oreilles.

Deuxième journée : samedi 19 novembre 2016

Pour continuer ce festival, cette deuxième journée débute par une conférence et table ronde de plusieurs acteurs sociaux, sur le thème de la Pédagogie sociale : éduquer au soin et à l’Education.

Laurent Ott introduit cette conférence par une petite histoire de la Pédagogie sociale, qui prend forme en ces termes en 1910 par Helena Radlinska et qui se décline en trois catégories : la pédagogie traditionnelle, la pédagogie nouvelle et la pédagogie sociale.

Ewelina Cazottes nous parle ensuite de la pauvreté des enfants, qui n’est pas seulement dans les pays du tiers monde mais aussi présente chez nous, en France. Il n’est pas question seulement de la pauvreté économique, mais également culturelle, des conditions de vie…

Olivier, directeur de la MJC de Savigny-sur-Orge, nous explique l’importance des MJC dans l’accompagnement des acteurs amateurs dans une pratique artistique et autonome.

C’est ensuite et après une pause bien mérité, le tour de Nicolae, pédagogue social à l’association Intermèdes-Robinson, de parler de son travail, et du rôle du soin dans la pratique de la pedagogie sociale à l’association. Il explique son travail basé sur la régularité et le collectif, au sein du jardin, dans les ateliers, et la manière dont cette pratique pédagogique permet, en donnant à chacun une place et en leur permettant d’être acteur dans le collectif, de revaloriser, prendre soin et permettre au gens d’avancer.

Le lycée Autogéré de Paris fait ensuite une intervention, Un ancien professeur, deux jeunes, et un prof du lycée viennent présenter la philosophie du LAP, l’importance de la place d’acteur donné au jeunes dans leur cursus, l’importance toute relative du diplôme dans leur parcours en comparaison à l’accomplissement de leurs objectifs. Les 2 jeunes témoignent de leur parcours au LAP, des projets qu’ils y ont mené à bien et des bienfaits de cette pédagogie pour eux.

L’association Madame Ruetabaga vient présenter ses actions d’ateliers de rue dans les quartiers populaires de Grenoble, où il est question de rendre l’enfant acteur, de valoriser ce qu’ils font et de ne pas figer et ficher leur identité mais de les laisser libre de s’exprimer comme bon leur semble.

Pour terminer cette table ronde c’est l’association Terrain d’entente qui présente son travail réalisé à St Etienne, avec enfants et mamans des quartiers. Les activités de l’association tournent principalement autour d’ateliers de rue avec les enfant et d’un café des femmes qui permet de créer du lien social et de libérer la parole des femmes.

L’après-midi se déroule comme la veille avec les trois ateliers : les structures sonores, l’atelier d’écriture et l’atelier d’expression corporelle, et en plus cette fois-ci un atelier cuisine animé par Laura de l’association Intermèdes Robinson

En fin d’après midi, les ateliers restituent leur travail dans la grande salle; les croisements sont quelques fois étonnants comme lorsque Laura , interviewé par Pierre, donne un cours de cuisine de rue et expose l’art de faire lever la pâte à beignets , ou celui de faire fonctionner une bouteille de gaz dans le froid.

Après un repas partagé tous ensemble, préparé par Intermedes Robinson et les participants à l’atelier, sur le thème de la Roumanie avec au menu un goulash et des beignets aux pommes ; ce soir nous verrons un nouveau spectacle.

C’est donc une très belle représentation de la pièce de théâtre « Dilemme » joué par la la Compagnie-Ecole du théâtre du Fil, à laquelle nous assistons.  Car le scénario de la pièce est des plus graves; il conte comment un groupe de jeunes peut devenir criminel sous le jeu d’influences et de renoncements en chaîne. Il s’en est suivi un suivi débat entre les comédiens et les spectateurs.

Troisième journée : Dimanche 20 novembre 2016

Cette troisième et dernière journée du festival est portée sur le thème des droits de l’enfant. Avec une conférence-débat animée par les associations AFJK, Les Francas et les MJC de Savigny et de Chilly.

Patricia était venue en force avec l’association des familles de Dammarie les Lys, qu’elle coanime (la CSL). Nous accueillions également l’association l’heure vive quia  animé trois ateliers de musique, poésie et peinture.

Au moment du briefing de démarrage des ateliers, c’est Hafsatou quia présenté le travail de l’association Intermèdes, en duo, avec Laurent.

Le repas commun du midi est une nouvelle fois préparé avec fierté par l’association Intermedes Robinson. Une soupe à la citrouille, plus que consistante et des crêpes.

Et nous terminerons ce festival par un spectacle de danse « Aven Savore » réalisé par les enfants de l’association Intermedes Robinson !

Deux jours après la performance des Kesaj, nos « Aven Savore » étaient galvanisés, et dès la première seconde , ils ont montré une énergie éclatante, qu’ils ont tenue jusqu’à la fin.

QUELQUES « MOMENTS »

Parmi tous les hommages rendus à S.Tomkiewicz, certains plus personnels ont également été entendus, puisqu’étaient présents d’anciens amis à lui et des personnes de sa famille.

‘ Tom ,

Ces quelques mots

Pour te saluer

Mon cher Docteur Tomkiewick

Avec ton accent à couper au couteu

Des plaines d’Europe orientale,

A la fois, si charmant, si rigolo..

Tom,

Tu m’as beaucoup , beaucoup aidé

Déjà à m’accepter,

Puis accepter les Autres.

De ma souffrance

De ma violence

Combien de mardis soirs

Au CFDJ de Vitry

A m’entendre, à m’aider à me comprendre

Combien de patience

Tu m’as accordé.

Des mes angoises

De la poisse

qui me collait à la peau

Tu as toujours cherché à me tenir la tête hors de l’eau

Damné de cette Terre, révolté, rebelle,

Je reste fidèle face à l’injustice et la haine.

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Et leurs destins au loin les suivent ?

Oui, Tom

Tu m’as redonné confiance, en ma dignité d’homme

Amour et Respect au genre humain.

Sur le chemin de la vie

Il y a un gosse qui fuit, qui s’enfuit…

Et a cet instant je pense,

Au petit canari mort, que Janusz Korczack

Enfants, avait enterré,

Au fond du jardin,

Là bas, à Varsovie.

Affections et Fratérnités

Louis Bidault   »

Les passions fantômes

La passion des fantômes

C’est l’organisateur de spectacle qui programme expositions, films et débats sur les rroms et qui ne supportera pas celui qui est en face de lui. Ce sont les responsables de structures, porteurs de message humanistes qui ne se rendent même pas compte de l’exclusion qu’ils agissent; ils expliqueront que c’est malheureux mais qu’il n’y a pas de place pour ceux dont ils promeuvent les valeurs.

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La « culture dite sourde », celle de ceux qui pratiquent la langue des signes (LSF),  a depuis longtemps identifié pour elle même (car elle en fait les frais) cet étrange phénomène qu’on oublie toujours de prévenir les sourds, de les informer des choses importantes qui arrivent. On les met hors d’état de participer au monde , mais ce n’est la volonté , ni le désir de personne, bien entendu! « C’est juste comme cela ». Tout se fait et se joue sans que personne ne s’aperçoive que dès le départ, il n’y avait aucune chance qu’ils puissent participer.

Les passions fantômes constituent des tentatives non assumées et parfois même inconscientes, de mise à l’écart, de non participation, et de ségrégation.  Mais ce n’est jamais reconnu, jamais admis, ça ne peut pas l’être et on se fâchera plutôt contre ceux qui oseraient mettre en lumière ces logiques obscures.

La passion fantôme est une passion pour fabriquer des fantômes: d’un côté on idéalise, folklorise, l’image de la différence , mais pour autant , on ne l’admet jamais quand elle est incarnée, quand elle est personnifiée et qu’elle se présente.

Représentation contre présentation

La passion fantôme consiste à rechercher dans la représentation ce qu’on ne supporte pas dans la présence. En célébrant l’autre, on l’exile davantage; en idéalisant ses différences on les met à distance.

Karl Abraham dans la crypte et le fantôme a démontré comment le fantôme est une figure de l’imaginaire qui vient rappeler des crimes et des méfaits dissimulés. Ce que l’on cache nous revient toujours et le revenant est généralement moins sympathique que le visiteur.

Il en est ainsi pour les passions fantômes; nous construisons dans  notre société, dans notre culture commune, des figures de revenants qui viennent nous hanter à chaque fois que l’on refuse de vivre avec les vivants.

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Ils nous reviennent

C’est ainsi que la figure du barbare hante l’image du réfugié syrien. C’est ainsi que la religion du voisin, ce qui reste d’étranger chez nos contemporains, ce que l’on n’admet pas de voir ou de reconnaître constitue petit à petit nos nouveaux monstres modernes.

Le barbare remplace l’étranger ; de même que le sauvageon remplace petit à petit le jeune vivant dans les quartiers relégués.

Ce que nous avons abandonné revient nous hanter. Tous les progrès sociaux auxquels nous avons renoncés, nous reviennent sous des images déformantes et déformées d’abus, d’incivilité et de violence incompréhensible.

Les Droits des enfants, dont nous allons comme chaque année célébrer la déclaration le 20 Novembre (la CIDE), se retournent, dans l’imaginaire social, comme des incivilités, de la violence dite gratuite, des crimes impardonnables.

Que faut il faire des fantômes? Comment guérit-on de la passion de les produire? Les histoires communes, notre capital imaginaire nous renseigne à ce sujet. Il nous faut les écouter , décrypter ce qu’ils ont à nous dire, aller vers eux plutôt que fuir.

Dialogue avec les fantômes sociaux

A Intermèdes Robinson, nous aidons tous les individus et les groupes affublés d’images monstrueuses à s’en défaire, quelques fois à leur propres yeux. Ce faisant nous participons à les faire apparaître, à reconquérir une visibilité, une écoute indispensable. Nous les imposons, nous nous imposons au jour et à la vue.

Ce n’est évidemment pas du goût de tout le monde. Cela ne se passe pas sans fureur ni dérangement.

Mais tout cela irait encore dans le cours normal des choses, s’il n’existait pas toute classe d’apprentis sorciers politiques et médiatiques qui tirent les ficelles de la fabrique aux revenants. Ils en retirent rentes politiques et économiques.

« Le Sécuritaire », en tant que culture institutionnelle et politique,  tend à jeter et maintenir coûte que coûte de plus en plus de groupes sociaux à l’état de fantômes. Ils rapportent.

Les passions fantômes

Les passions fantômes sont en définitive les fantômes des passions que nous n’assumons pas ou plus. Elles sont nos renoncements, nos désengagements et nos découragements.

Charles Fourier avait bâti sa pédagogie sur la passion, le désir. Pour lui c’était là le moteur de la constitution de toute communauté et de tout collectif social, a fortiori éducatif. Freinet, en basant son approche sur sa méthode « naturelle » ne disait pas autre chose.

Fourier ne faisait pas de la passion une lubie individuelle, mais au contraire, une aventure sociale. Il faisait de ce concept même, le moteur même de la socialité. Par ailleurs la passion « fourriériste » est sans doute le meilleur remède contre le sentiment d’insécurité car, en effet celui qui se passionne pour ce qu’il fait, apprend à prendre des risques, en toute sécurité.

Celui qui n’assume pas ses passions, se retranche en fait du Monde et des autres . En cela il se livre à des passions fantoches ou fantômes, qui l’éloigneront encore davantage de toute entreprise sociale par la peur et l’insécurité.

Or la passion est aujourd’hui mal vue, découragée, pénalisée et incomprise. Ne serait elle pas une forme de radicalité ? Nos institutions préfèrent produire les cohortes de personnes désincarnées, incapables de s’engager ou de s’impliquer qui s’avèrent inaptes à répondre aux défis de notre monde et à vivre en société.

Les passions non assumées, non réalisées deviennent avec le temps des blessures ouvertes et des sources de fantasmes : d’invasion, de complot, de guerre de civilisation. Ces blessures ne sont pas qu’individuelles, elles touchent au fondement même du « faire société ».

VENDREDI

Atelier de la Rocade:

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Aujourd’hui nous sommes partis à deux camions à l’atelier de la Rocade parce que l’atelier de Bondoufle était annulé. Nous étions beaucoup d’animateur. Trois filles sont venues faire un atelier de sérigraphie, c’est une technique d’imprimerie. Les enfants ont beaucoup aimé c’était nouveau pour eux, ils ont tous pu faire un pochoir, puis les accrocher sous le barnum.

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Pendant ce temps les autres enfants ont fait des jeux collectifs, du foot, police-voleur, « 1 2 3 soleils animaux », chat glacé et chat bougie. Les enfants ont improvisé  d’autres jeux et nous ont proposé des choses c’était très intéressant. Dans l’atelier petit enfance Sandra a mis en place en jeux top chef ou les enfants devaient créer leur repas et les faire goûter par les autres. Même si nous étions beaucoup d’adulte aujourd’hui les ateliers étaient très vivants et les enfants participaient.

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Le goûter s’est bien déroulé, deux enfants ont préparés et distribués le goûter, il y avait une bonne organisation et c’était très agréable. Laura a fait des blagues et les enfants rigolaient.

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Pendant le conseil de quartier les enfants ont participé et ont pris de bâtons de paroles.

 

JEUDI

Atelier du Jardin:

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Aujourd’hui nous partons au jardin avec Jessica, Franck, Eric, Andrei, Laura et Nicolae.

Nous allons essayer de délimiter et de rajouter un mètre de plus à notre parcelle quand on va la retourner pour l’agrandir.

Un feu on allumera pour se chauffer car il fait froid et il pleut dans temps en temps, mais tout vas bien, on est tous contents, on rigole, et on entretien le feu.

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Franck nous a appotrté son témoignage sur son expérience et son changement dans la vie à la rencontre avec l’association Intermèdes-Robinson, du quel il est très fier.

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Nous arrivons à retourner les trois-quarts de la parcelle et on s’arrête pour prendre le goûter qui clôture notre séance de jardinage pour cette semaine.

A bientôt.

Atelier du Skate-Park:

Nous sommes arrivés au Skate-Park vers 16h30 et nous avions prévus trois ateliers : un puissance quatre géant,  un coin petite enfance et du football sur un terrain prévu à cet effet.

Arrivé sur place, les enfants sont sortis de l’école et se sont dirigés vers les tapis sur lesquelles était mis à disposition plusieurs type de jouets, tel que la dinette, des peluches et autre jeux ludique et d’éveil. De plus, des anti-coloriages (coloriages dans lesquelles certaines zones restent libres pour permettre à l’enfant de faire travailler son imagination) étaient à disposition.  Les enfants semblaient prendre plaisir à jouer.  Certains se sont pris au jeu du puissance quatre en mêlent stratégie et amusement avec l’aide d’Abdel.

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En ce qui concerne l’atelier foot, nous avons dû solliciter les enfants ce qui a permis de créer deux équipes. Au fil du temps, ces derniers apprennent à jouer en équipe et accepte les règles et le fait de pouvoir perdre.  C’est une belle évolution.

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Nous avons ensuite pris le goûter tous ensemble : chocolat chaud et quatre quart. Deux enfants ont été élu responsable du service et tout c’est très bien déroulé. Nous avons fini par tout ranger avec l’aide des participants et nous sommes rentrés au local.

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Atelier de Massy:

Aujourd’hui c’est Jeudi, et comme chaque Jeudi, c’est l’atelier Massy.

Temps pluvieux mais gérable grâce au barnum installé par l’équipe qui comportait Iasmina, Mélissa, Sandra, Jules Jérémy, Mélanie.

Nous avons installé un atelier petite enfance avec une dînette et des kapla, des jeux de société (croc-carotte, devine-tête, jeu des senteurs). Les jeux de société ont été très investis par les enfants.

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Des grands jeux avec une sardine, frisbee et foot. Tous les enfants étaient réceptifs, ils ont écouté les consignes et les plus jeunes ont pu y participer.

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Le conseil de quartier s’est très bien passé, les enfants ont su s’écouter les uns et les autres et ont proposé quelques idées pour l’atelier suivant (pâte à sel, pâte à modeler et gamelle ainsi que des glaces). Les mamans étaient également parmi nous elles ont échangé autour d’un thé et ont joué avec les enfants.

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MERCREDI:

Atelier de Saint-Eloi:

Aujourd’hui nous sommes allés à Saint-Eloi, le temps était gris et pluvieux, c’est pourquoi les enfants ont mis du temps à venir. Une fois arrivés ils nous ont aidés à mettre en place les ateliers dans la bonne humeur.

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Sous le barnum, Mélanie et Sandra ont proposé un atelier petite enfance ainsi que d’origami, entre des défis plus fous les uns que les autres comme chanter le refrain de la reine des neiges, ou sauter 25 fois sur place. Tout le monde a bien rigolé de cette activité. Elles ont par la suite proposé un atelier anticoloriages (principe de continuer un dessin par l’imagination de l’enfant et non de le colorier).

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Comme jeux collectifs, Valérie, Pierre-Louis et Kévin ont d’abord joué à l’ultimate (jeu dans lequel  les joueurs doivent se lancer un frisbee jusqu’à arriver dans la base adverse) avec les enfants qui s’est fini sur un score de 5-0 pour l’équipe de Pierre-Louis et Kévin. Nous avons ensuite poursuivi avec un béret qui cette fois ci fût très serré : la partie s’est finie sur une égalité de 7-7.

Et dans le city stade à côté, Yann et Iasmina ont fait un football pour les grands sportifs prêts à tout pour marquer le but de la victoire! Le match s’est finalement conclu sur un score de 6 à 3.

Après tant d’exercice, il était temps de s’asseoir tous ensemble pour le conseil de quartier. Les enfants ont alors proposé de faire la semaine prochaine un « poule renard vipère », des jeux de société comme le UNO et le croque carotte, ainsi que reprendre la peinture (cette fois à la manière de Picasso et de Dubuffet).

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Une fois tant d’idées proposées, les enfants ont pris le goûter et nous ont ensuite aidés à tout ranger pour pouvoir rentrer au local.

 

Atelier du Jardin:

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On se retrouve de nouveaux sous cette journée pluvieuse avec quelques gamins qui sont partants et qui souhaitent passer l’après-midi dans notre compagnie pour aller au jardin.

Avec Sebi, Andrei et Eric, Andrei et Nicolae et Madalin  nous arrivions  au potager où nous allons nous mettre à ramasser les radis, les poivrons et les piments qu’il reste sous la serre, et quelques bouquets de persil commun et frisées.

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Avant de prendre le goûter, avec les enfants nous enlevons les pieds de poivrons et nous les mettons dans le compost. L’heure du goûter est arrivée et nous allons en profiter avant de ranger et prendre le chemin de retour.

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A plus.

Atelier de Bondoufle:

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Nous sommes arrivés à Bondoufle vers 14h30 et nous avions prévu de faire deux ateliers : un grand atelier scolaire et petit enfance.

Nous avons commencé par un jeu de présentation puis nous avons poursuivis avec un jeu collectif pour apprendre le corps humain ainsi que les jours de la semaine. Tout le monde a participé et semblait prendre plaisir.

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Nous avons ensuite installé les deux grand ateliers prévu. A la petite enfance nous avions une dizaines d’enfants présents, nous leurs avions présenté des livres, des voitures et toute sorte de jouets ludiques pour les plus petits.

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MARDI:

Cours de français:

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Aujourd’hui avec les mamans nous avons fait un cours de Français.

Nous avons installé une petite brocante imaginaire avec des aliments, des objets divers (livres, doudou) et des objets de cuisines.

Nous avons distribué à chaque maman 50 euros en faux billets. Chacune à leur tour elles pouvait achetés ce qu’elle avait envie aux marchands ; en fonction du prix elles pouvaient demander de baisser le prix ce celui-ci si c’était trop chère. Elles devaient également dire le nom de l’objet en français, quand elle avait du mal les autres mamans les aidaient. Il y avait une très bonne ambiance.

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Ensuite elles devaient compter combien cela allé leur revenir, et aussi combien le marchant allé devoir rendre. Pendant cet atelier les mamans ont compté et ont aussi communiqué entre elle et avec nous.

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Séparation vs ségrégation

Réapprendre à séparer, le projet pourrait paraître scandaleux à l’heure de la fragmentation des liens sociaux, de l’isolement et de la précarité imposée à de plus en plus nombreux groupes et individus.

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Mais pour autant comment pourrai-on seulement comprendre ce qui nous arrive, ce qui s’opère et ce qui dessine sous nos yeux sans capacité à séparer les choses?

L’indifférence aux différences qui est en passe de devenir une idéologie obligée, quasiment d’Etat, n’est en rien un refus des injustices, des relégations et des discriminations.

C’est au contraire au nom de la « non séparation » que l’on refuse de voir et reconnaître la nature et la direction spécifique des violences économiques, sociales, administratives, institutionnelles et politiques.

En refusant de voir les différences, en se refusant à considérer les identités culturelles , sociales, économiques, en elles mêmes, nous nous condamnons à rester indifférents aux inégalités de plus en plus criantes; nous nous enlevons à nous mêmes toute arme intellectuelle pour nous indigner ou nous révolter.

Nous préfèrerons culpabiliser et punir les victimes des discriminations et injustices galopantes qu’ils subissent , au nom justement de cette non volonté de « séparer », de ce tous pareil.

Ceux qui travaillent au plus près de la précarité avec une véritable pédagogie rencontrent souvent de la part de collectivités ou de certains professionnels des accusations qui les sidèrent: tel nous reproche d’accueillir ensemble des pauvres et des précaires, certains nous reprochent le travail culturel et interculturel en nous accusant de constituer d’improbables ghettos.

Le plus atterrant est atteint quand ce sont des professionnels eux mêmes qui viennent nous reprocher notre capacité à travailler avec les publics les plus prioritaires et les plus difficiles d’accès, que eux mêmes ne rencontrent plus, au nom d’une idéologie du « tous pareils », aussi creuse que de bon aloi.

Ainsi ce ne seraient plus les institutions et collectivités coûteuses incapables de travailler avec les groupes et les publics qui auraient le plus besoin d’elles qui sont en tort. Et ce sont ceux qui sont le moins dotés en ressources, qui, en plus de prendre en charge les modes d’intervention les plus difficiles, devraient recevoir des leçons de morale.

Le refus de reconnaître les oppressions, les dominations, les injustices et les discriminations et en particulier le fait qu’elles n’ont rien ni d’individuel , ni d’accidentel, alimente dans la réalité la fabrication de ghettos et d’apartheid. C’est au nom de l’égalitarisme, de l’égalité des chances, et même parfois de la discrimination positive, qu’on laisse se constituer et se construire la ségrégation de masse pour la jeunesse et l’enfance.  Le refus de reconnaître les différences, le refus d’un travail social éducatif, de groupe , communautaire, aboutit dans les faits  à la stratification de la société, à la rupture du lien sociétal, et à la violence généralisée.

Célestin Freinet réclamait pour l’enfant de milieu populaire , le droit de s’éduquer au sein de son propre groupe social et d’accéder à la culture de son milieu; il entendait par là qu’il est nécessaire de se connaître soi même et collectivement pour rentrer dans la vie sociale.

A Intermèdes Robinson, nous avons une pédagogie qui s’appuie sur le nécessaire apprentissage de soi et d’un nous collectif. Chacun a à apprendre qui il est et d’où il vient, et le comprendre avec d’autres. Et pour cela il est indispensable de vivre des expériences éducatives avec ses pairs, en relation avec les autres.

Ainsi est notre pédagogie communautaire, intergénérationnelle et interculturelle.

Elle n’exclut pas mais se base au contraire sur un travail de conscience et de connaissance de sa condition et de son histoire. Puis cette pédagogie se porte alors vers des échanges, des rencontres improbables et nécessaires et elle incite à créer un nouvelle histoire, un nouveau collectif, une culture nouvelle, mais jamais en tournant le dos à ses origines.

C’est la voie exacte de l’émancipation: être soi, se libérer de ses entraves et aller vers du neuf. Nous avons appelé ce mouvement progressif qui part d’abord de soi, explore en priorité son propre milieu avant d’aller vers l’extérieur, « la spirale de l’escargot » (le « caracol » en castillan).

La Pédagogie sociale apprend ainsi à séparer les choses, à les comprendre, à les analyser, à s’engager, y compris en les opposant. Sans la capacité de distinguer les choses, les gens et les phénomènes, on reste sans défense par rapport aux idées reçues, aux idéologies dominantes.

Il faut apprendre à séparer, à regrouper, pour lutter contre la ségrégation; car celui qui est relégué, précarisé, exclu est avant tout coupé de lui même et de toute possibilité de participation sociale.

Quiconque vient à notre association ne peut qu’être saisi par l’extraordinaire richesse et diversité des cultures et différences qui s’y expriment. Mais les mêmes sont saisi également, par la force du lien qui nous réunit tous ensemble. Cela n’a pas été créé en priant les gens de se renier, de s’insérer, de s’inclure  ou de devenir neutres, mais au contraire en les encourageant dans tous les domaines de leur vie à être encore et toujours plus eux-mêmes.

Samedi et dimanche: week end familial à Buno

Cela faisait longtemps qu’on voulait , qu’on souhaitait reprendre les weekends en famille. Nous n’en avons pas toujours le temps; alors là , zou! C’était le moment de repartir à 3 familles dans un Buno aux couleurs de l’automne.

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Deux journées feu de bois, cheminée, ballade en forêt mais aussi cuisine (un magnifique couscous) et surtout dans un climat de fête familiale.

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Les enfants ne voulaient pas partir. Sabrina voulait racheter le château à Vincent contre « un  champ de navets ». Ca peut le faire…

Pendant ce temps, dans le Nord

Pendant ce temps là, nos amis nordistes de Croix continuent à confectionner les robes de nos danseuses « Aven Savore ».

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Avec les tissus choisis avec Sandra et sous la supervision de Loreleï notre couturière en service civique, ce n’est pas moins de 12 robe qui sont en chantier .

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Lilou a rejoint l’atelier de Croix pour réaliser les derniers hauts et se mettre en mesure de  faire les ajustements. Nous avons deux échéances: mercredi 9 novembre à la Maison des Métallos et le 18 Novembre, avec nos chers Kesaj, au Festival Tom.

Pour les garçons, on a cherché partout des chemises de scène et c’est chose faite.

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1000 mercis aux couturières de l’atelier de la MJC de Croix et à Yohann.

VENDREDI

 

Atelier de Champlan :

Nous sommes arrivés sur le camp. On s’est répartis en deux groupes, un groupe est parti chercher les enfants sur les trois terrains en faisant le tour des familles pendant que les autres installaient la tente avec le matériel et commençaient à accueillir les premiers enfants.

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Petit à petit les ateliers ce sont mis en place beaucoup d’enfants sont arrivés vers 16H30 à la sortie de l’école. Malgré la pluie et le froid les enfants étaient actifs et investis dans les ateliers.

Il y avait trois ateliers, atelier de construction, atelier d’anti-coloriage qui a bien fonctionné, les enfants avaient un peu de mal à comprendre au début mais après avoir fait avec un adulte il ont eu pleins d’idée super. Avant le goûter nous avons fait un chat avec les enfants, ça s’est très bien déroulé ce sont les enfants qui ont demandés.

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Le goûter s’est bien passé, le chocolat chaud à fait du bien à tous le monde. Même si les enfants étaient nombreux dans la tente l’ambiance était agréable.

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Atelier de La Rocade:

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En arrivant à la rocade, on a installé les tentes, dans l’une la petite enfance, dans l’autre l’atelier de musique et la cuisine avec Tito et Laura ça a super bien marché plusieurs enfants ont préparés le gouter: des beignets à la citrouille.

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La musique a super bien marché on a chanté dansé rigolé, bref on s’est super bien amusé.

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Atelier du Jardin: Jardin des Robinsons ! Vendredi :

Aujourd’hui nous sommes décidés de faire un grand feu avec le reste du bois trop mouillé et putréfié pour être utilisé ensuite, et c’est aussi pour se réchauffer les mains, les pieds car dehors il pleut et il fait très froid.

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Avec un peu de mal, on arrive enfin à allumer le feu avec quelques brindilles et petits bouts de bois sec et ensuite petit à petit nous rajoutons les branches d’arbres coupées dans le feu.

Autour du feu , on rigole, on fait des blagues, on se marre de tous et de chacun d’entre nous , une belle ambiance, qui nous donne plein d’idées comme » créer un calendrier du jardin avec les photos du chaque saison , voir chaque mois qui distingue le mieux la saison ».

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On essayera de le faire avant la fin de l’année pour pouvoir le présenter et le donner comme cadeaux à tous nos adhérentes et autres.

A bientôt.

JEUDI Atelier de Massy:

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Nous étions près de 50 aujourd’hui à Massy Opera ! Ados, enfants, bébés et Parents, autour de l’atelier cuisine de rue, qui nous concoctait une petite compote de pomme,

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tandis qu’un peu plus loin, on se regroupait a l’atelier perles pour composer bracelets et colliers avec patience et précision.

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L’atelier petite enfance n’était pas en reste non plus avec sa dînette qui a servi au moins 20 couverts durant l’atelier, et les tours de l’atelier Kaplas!

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On se regroupe à la tombée de la nuit pour faire le conseil de quartier et manger la compote encore chaude qui sort de l’atelier.

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Atelier du Jardin: AU potager des Robinsons : Jeudi :

Nous allons passer l’après-midi ensemble dans la compagnie de nos amis du groupe d’adultes au jardin.

On va se donner comme tâche pour aujourd’hui de nettoyer enfin la dernière des parcelles des haricots et enlever les plants et les tuteurs qu’on va les mettre dans un lieu sûr, pour s’assurer déjà pour l’année prochaine.

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Nous mettons tous la main à la pâte et Eric et Laura, réussissent à enlever à la main les plants des haricots bien enfoncé dans la terre, tandis que Nicolae, Franck et Jessica assure la logistique et transporte brouette après brouette des mauvaise herbes et autre à l’extérieur.

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Gratiela era notre photographe pour aujourd’hui et elle donnera de coup de main par ci par là dan temps en temps.

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Cependant Andrei et le motoculteur sont vis-à-vis de nous et arrive enfin à retourner avant dernière parcelle. A présent il n’en reste plus qu’une et le travail est bientôt fini.

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Le temps passe vite et l’heure du goûter est arrivée et nous sommes tous assis et partageons un bon verre de chocolat chaud et un bout de gâteaux.

A plus.

Atelier du Skate Park:

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Aujourd’hui, nous sommes allés au Skate-Park de Longjumeau. Nous avons débuté notre intervention par un peu de musique et de chant. Les enfants sont progressivement arrivés et se sont répartis sur les différents ateliers.

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Les plus petits ont pu imaginer un restaurant ensemble, ou bien colorier. D’autres ont pu jouer au football.

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Nous nous sommes ensuite réunis pour chanter ensemble puis pour déguster le chocolat chaud et les gâteaux qui nous ont bien réchauffés ! Une vingtaine de personnes ont également signé la pétition de soutien à notre association.

MERCREDI Atelier de Bondoufle:

Aujourd’hui, Nous nous sommes divisés en deux groupes dont un pour aller chercher les enfants et les adolescents sur le camp et un autre pour installer les différents ateliers qui allait être proposé.

Les ateliers proposés ont étaient jeux collectifs, petite enfance, jeux d’écriture et de nombre sur les ardoises.

Pour commencer, nous nous sommes tous mis en cercle afin de faire les présentations avec les enfants. Le but de jeux est de lancer le ballon à la personne de notre choix en disant son prénom. Cela consiste principalement à mémoriser les prénoms de chacun.

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Par la suite, les enfants et adolescents se sont divisés sur l’atelier de leur choix, beaucoup sont allés vers « petite enfance » et également les jeux d’écriture et de nombre sur les ardoises.

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Bien évidemment, un autre groupe s’est formé pour le foot en faisant deux équipes, dont une bleu et l’autre rouge composé de 6 enfants chacune.

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Pour finir, l’heure du gouter est vite arrivée, les enfants se sont tous installé pour boire du sirop avec de l’eau accompagné d’un quatre-quarts !

Après avoir bien goûté, nous nous sommes de nouveau divisés en deux, un groupe au rangement des ateliers et un autre pour raccompagner les enfants sur le camp.

 

 

 

 

Nous sommes communo-Terre

Nous sommes « communo-Terre », nous avons une terre en commun et les pieds dessus. L’expérience des Robinsons nous donne l’occasion de voir ce qu’un travail social communautaire peut être ou peut devenir.

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Ce sont ces mamans d’hôtel qui veulent s’organiser pour se garder mutuellement leurs enfants dans nos locaux ; ce sont ces parents qui entre deux ateliers de rue de sortie ‘école, font eux mêmes leur atelier.

Ce sont les expériences similaires qui essaiment dans le Nord, le Pas de Calais , Nantes, Montpellier, etc.

Pour les visiteurs, tous ceux qui rentrent dans nos locaux ou qui participent à nos ateliers, la dynamique est toujours là; l’énergie ne manque jamais. C’est le choc.

Ce choc est permis par les inversions que nous faisons:

  • nous apprenons du bidonville,
  • nous apprenons de la précarité
  • nous apprenons du mélange et des rencontres improbables: cultures, générations, situations, statuts, etc

Chez nous le Travail social ne corrige pas, l’école n’a pas le monopole des apprentissages , l’éducation populaire redevient vraiment populaire. Et ça avance, tout avance, tout le monde avance.

Presque naturellement le visiteur a sous les yeux ce que les institutions et établissements mieux dotés se fixent comme objectifs lointains et difficiles.

Notre pratique de la communauté est naturelle, non pas parce qu’elle ne reposerait sur aucun travail, non pas par ce quelle se ferait toute seule, non pas parce qu’elle serait facile, mais parce que nous n’utilisons aucun artifice.

Ce travail communautaire est pour nous une pratique, une praxis, un métier; nous savons organiser les rencontres impossibles, créer les conditions d’un accueil inconditionnel. Nous savons à la fois prendre en compte les problèmes amenés par les gens et en même temps les aborder autrement; par la source, par leurs racines.

Plutôt que de s’acharner sur l’exclusion, le non emploi, la précarité et ses effets, les problèmes administratifs insolubles, nous commençons par le commencement: nous recréons les liens, l’appartenance; nous confortons les identités, nous réarmons les individus et les groupes pour faire face.

Nous employons tout le monde; chez nous tout le monde travaille quelque soit l’âge, la validité ou la pseudo valeur sociale; tout le monde trouve à être employé et une place. Nous avons besoin de l’activité de chacun.

Bien entendu, ce travail « communautaire » que nous faisons consiste à créer un milieu à la fois relationnel, éducatif, social, et économique  qui fait défaut.

C’est une invitation à se décentrer de multiples manières:

  • se décentrer de soi car la précarité enferme en soi même et qu’on ne lutte qu’en en sortant,
  • de sa posture professionnelle pour les acteurs sociaux, car la véritable professionnalité est ce qui restera, ce qui reste toujours « quand on a tout lâché ».
  • de se décentrer des institutions et établissements bien entendu, car la vie est ailleurs.

Le silence qui entoure ces pratiques sociales est aussi effrayant que celui qui entoure la Pédagogie Freinet depuis un siècle. Mais il ne devrait pas interroger que ceux qui le subissent; il pose la question sur ce que nous sommes capables, à tous les niveaux , d’entendre du Monde qui vient.

"Pendant trop longtemps, les uns ont parlé sans œuvrer, les autres œuvré sans avoir le droit de parler, comme des travailleurs qui ne se rencontreront jamais dans le tunnel où ils se sont engagés." 
C. Freinet, in l'Educateur prolétarien.

La Fête de la Citrouille :

Dimanche 30-10-2016

 

Comme tous les ans nous célébrons avec nos partenaires ’La Fête de la Citrouille’’ et comme d’habitude nous sommes prié de cuisiner la fameuse recette de la’Soupe de Citrouille’, avec les légumes de notre potager, jardin communautaire, des légumes plantés et cultivés avec les enfants.

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Et pareille la soupe vas être cuisiné avec les enfants pour donner à ceux qui participe goûter  et de partager avec nous un petit moment convivial.

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De la bonne humeur, de la rigolade, du partage de savoir-faire et de la convivialité tout autour de nous et de notre soupe. Un partage de culture, de savoir et du bonheur, de la chaleur d’âmes, un moment, un instant précis de l’état d’esprit vécu comme tél par chacun et chacune de nous.

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On emmène aussi  du Miel de nos ruches pour donner goûter à ceux qui le souhaite, et  tout le monde veut en prendre et puis en acheter, mais c’est pour donner et non pas pour vendre.

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La journée bientôt s’achève et c’est le temps de ranger et de rentrer.

On est tous très contents, les enfants ont pu partir faire la chasse au trésor, et se faire maquillée et goûter au pain bannick avec Isabelle et Eric et finalement tout le monde ont pu manger au moins quelques verre de soupe car elle était tellement délicieuse que on ne pouvait pas lui résister.

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A l’année prochaine.

 

 

Samedi soir : Soirée Halloween au quartier pour tous

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C’est une nouvelle édition et à chaque fois une réussite. Un « must » où on vient parfois de loin retrouver les habitats.

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Notre soirée Halloween est toujours agréable et un moment de fête endiablée.

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Danse, chants, mais aussi cette année, une très belle mise en scène dans l’espace avec bougies , costumes et bien sûr bonbons…

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et … délicieuse soupe avec nos citrouilles , ^réparée sur place plus tôt par les mamans du quartier.

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Samedi Villa Saint Martin atelier

Participants : Laura, Iasmina, Andrei, Lary, Simena et Hélèna

Aujourd’hui, Nous avons préparé la soirée conviviale spéciale Halloween.

Un atelier petite enfance a était tout d’abord installé sous le barnum avec des jeux de sociétés et du coloriage, jeux de construction.

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D’un autre côté, un atelier de décoration pour la soirée à partir d’orange et des bougies, en faisant une forme de citrouille avec les enfants.

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Et bien évidemment, l’atelier cuisine pour préparer la soupe et les beignets pour le soir. Les enfants ont participé à la découpe des légumes et également à la préparation.

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Un moment de musique a été improvisé où nous avons tous danser avec les enfants. L’heure est vite arrivée, et le moment de la fête à démarrer. La mise en place des bougies créer et des des autres décorations.

Atelier du 29.10.2016 à Epinay

Aujourd’hui nous nous sommes rendus au camp d’Epinay pour fêter Halloween.

Ce fut un accueil agréable.

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Nous avons commencés par des jeux collectifs « Tic, Tac, BOUM ! » et « l’épervier ».

Les enfants ont gonflés des ballons et ont pu être maquillés pour l’occasion.

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Les autres  ateliers étaient un peu laissés à l’abandon car les petits comme les grands voulaient tout d’abord passer au maquillage.

Certains petits ont tout de même participés à l’atelier créatif où se faisait du découpage d’éléments (chats, araignées et chauves-souris) pour la création de guirlandes.

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Nous avons finis par le goûter puis par une distribution de stylos à billes pour chaque enfant.

Vendredi soir : Présentation du film sur TMT, à la SCAM

Dans ce beau quartier parisien, était projeté pour la première fois « Tamèrentong une école du vivre ensemble », par JP et Lily Franey, film dans lequel nous apparaissons .

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Laura et Grazziella ont conquis le public . JP et Lily vont continuer avec nous sur de nouveaux projets

Vendredi et Mardi: nos ateliers Français Langue étrangère 

Et oui nous avons décidé d’ouvrir des ateliers linguistiques à tous, où les profs ont dû aussi se confronter et se confrontent encore au Français langue étrangère.

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Un atelier d’échange et de vie avec les petits admis (et les plus grands enfants vont se promener avec nous pendant ce temps là).

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Un atelier corps, théâtre et langue, où on rit beaucoup.

Chacun est le prof…

 

Jardin Vendredi:

 

On part au jardin en cette belle journée en emmenant avec nous aussi quelques gamins d’Epinay.

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La tâche d’aujourd’hui c’est  de retourner une grande parcelle qui fait 28m de longueur et 6 de largeur. Les enfants sont très impatients de réutiliser le motoculteur car ça les intrigue et les intéresse plus que tout autre chose, et chacun d’entre ’eux détient du savoir, et du savoir-faire en l’utilisant sans problème et surtout sans de danger.

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Nicolae et Eric font du ménage et  du rangement dans la cabane au jardin et ensuite rejoins les autres.

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La parcelle est presque retournée en totalité, les enfants sont très fiers d’eux et c’est l’heure de la récompense,  du goûter pour tout le monde.

A bientôt !

VENDREDI: Atelier La Rocade

Participants : Dusko, abdel , Tito, Simena, Loreilei, Helena, Pierre

Aujourd’hui, nous avons proposé plusieurs ateliers à la Rocade dont Petite enfance, Foot, atelier cuisine (pop-corn), Atelier musique. POP CORN SUCCES ASSURE

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L’atelier musique s’est très bien passé plusieurs ont participé et ont également chanté sur différentes musiques. Des vidéos ont étaient prises.

Pour l’atelier cuisine, la création de pop-corn a beaucoup intéressé les enfants et ont même adoré les gouter.

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Pour l’atelier Petit enfance tout s’est bien passé et les enfants ont beaucoup aimé jouer avec la dinette et les kaplas.

Le  foot a beaucoup attiré d’enfants notamment un groupe de garçons qui se sont bien défoulés.

Pour finir, pour le goûter, les enfants ont pu avoir chacun un sachet de pop-corn fait par eux-mêmes et bien évidemment un chocolat chaud pour se réchauffer.

ATELIER BONDOUFLE

Aujourd’hui, nous avons fêté Halloween avec les enfants. Ils étaient ravis lorsque nous leur avons annoncé.

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Nous avons commencé par le rituel : se présenter en étant en ronde.

Puis, les ateliers ont démarré. Il y avait un atelier maquillage, un atelier crépon et un atelier petite enfance.

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Tous les enfants ont voulu se faire maquiller. Nous étions 4 à maquiller, c’était parfait car les enfants n’avaient pas à patienter. Les petits comme les grands étaient maquillés. Une mère nous a aussi aidé à faire les maquillages.

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Lorsque les enfants patientaient ou une fois qu’ils étaient maquillés, ils ont été sur l’atelier crépon pour découper. C’est une matière qu’ils ne connaissent pas beaucoup mais qu’ils prennent plaisir à manipuler.

L’atelier petite enfance à très bien fonctionné grâce à Lari qui a su l’animer avec brio.

Ensuite, lorsque tous les maquillages fut terminé, nous avons mis de la musique pour faire la fête tous ensemble. Nous avons dansé et chanter.

Dans cette ambiance festive nous nous sommes assis en rond sur les tapis afin de chanter quelques chansonnettes. Pour finir, nous avons pris le goûter et c’était l’heure de donner des bonbons ! Les enfants étaient très heureux de l’atelier et nous on remercier chacun à leur façon.

 

Atelier cuisine du Vendredi

Un atelier très réussi avec une recette qu fait recette chez nous : poulet , sauce et riz .

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60 assiettes et participants dans un vrai plaisir de table partagée.

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  On remercie Thomas une fois encore venu nous prendre de belles photos comme celle qui est en tête de ces KroniKs.

Atelier Skate Park JEUDI

Aujourd’hui, nous avons proposé un atelier créatif, la petite enfance, les jeux de société et le foot.

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Sur l’atelier créatif, les enfants ont créé des fantômes en papier. Ils ont beaucoup aimé. Leurs créations feront partie de la décoration de la soirée conviviale spéciale Halloween.

L’atelier petite enfance a eu du succès. Les enfants ont colorié différents modèles que nous avions imprimés.

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Sur l’atelier jeux de société, les enfants ont joué à croque-carotte. C’est le jeux que les enfants préfèrent, chaque semaine il a du succès !

Concernant le foot, au début il y avait très peu d’enfants. Nous sommes allés les chercher dans le quartier. Nous avons eu beaucoup d’enfants qui nous ont suivis et qui ont accepté de jouer. Nous avons fait plusieurs matchs. Les enfants étaient très contents et ne voulaient  plus s’arrêter !

Puis, nous avons pris le goûter tous ensemble. C’était un super atelier, l’ambiance était chaleureuse et le temps était de la partie !

Jeudi Atelier Massy

Atelier Massy

Participants : Iasmina, Melanie, Laura, Melissa, Simena, Najami et Helena

Aujourd’hui, Nous sommes arrivés à Massy pour proposer différents ateliers et activités.

Nous avons commencé par l’atelier manuel, c’est-à-dire construire des chapeaux de sorcières pour Halloween avec les enfants. Un adulte nommé Franck est venu nous rendre visite comme tous les jeudis pour nous ramener des idées d’atelier manuels à proposer aux enfants la prochaine fois.IMG_3390

Ensuite, d’un autre côté, un groupe d’enfants pour commencer la cuisine, préparation de crêpes avec également les mamans qui étaient très intéressé.

Un match de foot s’est mis en place par les enfants et nous-mêmes ce qui a était apprécié de tous.  Par ailleurs, l’équipe des garçons ont perdus contre l’équipe des filles, elles étaient très fières d’elles d’ailleurs.

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Un coin petite enfance a était installé, les mamans sont venus et ont participé  à l’atelier en buvant un thé et en mangeant des petits gâteaux qui ont étaient proposé.

Pour finir, nous nous sommes réunies pour le conseil des quartiers pour donner la parole aux enfants et aux mamans pour savoir s’ils ont aimé cette journée d’atelier et ce qu’ils aimeraient faire la semaine prochaine.

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Et le meilleur pour la fin, pour le gouter, la dégustation des délicieuses crêpes faite par les enfants avec de la confiture ou soit nature.

Atelier jardin du jeudi

Un atelier d’habitués pour une fin de saison qu’on avance . Les fleurs sont de plus en belles.

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Nous préparons la terre à recevoir le fumier. Nous avons commandé le BRF.

Ilm est agréable de récolter encore des légumes.

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Nous réfléchissons aux futures parcelles. Avec un jardin , nous avons toujours à faire.

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Atelier Bondoufle du MERCREDI

Atelier Bandoufle

Participants : Marion, Melissa, Simena, Melanie, Laura, Alisson, Iasmina et Hélèna

Aujourd’hui, Nous sommes allées sur le camp de Bondoufle pour faire diverses activités. Une fois, arrivé, nous nous sommes divisés en deux groupes, dont un qui installe les activités dans le parc et l’autre qui partait chercher les enfants sur le camp.

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En bref ce fut un atelier qui ressemblait pour une fois à nos ateliers de rue « en quartier ».

Les enfants étaient réjouies d’être à l’extérieur du terrain pour faire plusieurs jeux collectifs et ateliers.

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Nous avons proposé pour commencer, le jeu de connaissances, afin que chaque enfant et adultes connaissent les prénoms de chacun.

Par la suite, les enfants de 3 à 6 ans sont venus sur l’atelier petite enfance, les moyens et grands sont resté pour jouer au Béret, foot et balle au prisonnier. Ils ont pu à travers ses jeux, se dépenser et également de libérer l’énergie qu’ils ont.

Un autre atelier de jeux de société à était proposé : puzzle, devine tête, les jeux des sens.

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Pour clôturer ces ateliers, nous avons proposé aux enfants de se mettre en cercle sur le tapis, afin que les enfants se détendent, nous leur avons proposé de s’imaginer sur une plage, à la mer pour créer un moment calme et apaisant avant de commencer le gouter.

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A la fin de ce gouter,  nous nous sommes dit tous au revoir et deux groupes se sont diviser, un pour ramener les enfants et l’autre pour charger le matériel dans le camion.

Jardin de Saulx-les-Chartreux :

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Nous commençons la semaine avec notre atelier habituel de jardinage avec les enfants et comme c’est la saison nous allons réfléchir à combien il nous faudra prendre du fumier, terreau et brf.

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Madalin descend le motoculteur avec Eric et Franck, pour chercher les outils pour désherber et Nicolae avec Costi, Andrei et Andreea vont désherber les choux sur le terrain avant de rejoindre les autres pour les aider à charger les mauvaises herbes et plants haricots dans la brouette.

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Sans délai le travail arrive à la fin et c’est l’heure du goûter qui nous annonce le départ.

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A plus !

 

Atelier Français et linguistique du MARDI

Atelier Fle (Français et langue étrangère)

Aujourd’hui, nous (Iasmina et Hélèna) avons proposé aux mamans (Oumou,Sadio, Fatimata, Angelica, Ndna et plus encore …) un jeu où nous simulons le marché de fruits et légumes mais avec de faux billets et monnaies afin d’apprendre à compter et à rendre l’argent.

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Chaque maman est passée chacun leur tour en choisissant des fruits et légumes en prononçant également le nom des fruits et légumes. Puis elles passèrent à la caisse, où nous disions un prix et elles nous donnaient les pièces et billets correspondant.

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Deuxième partie du jeu, c’était à leur tour d’être la vendeuse et l’acheteuse. L’acheteuse donnait un billet plus élevé que le prix donné et la vendeuse devait rendre la monnaie.

Les mamans ont apprécié l’aIMG_3325telier et ce jeu avec les faux billets et la monnaie les ont beaucoup fait rire, ce qui a apporter de la joie et de la bonheur.

Appel pour le développement des recherches participatives en croisement des savoirs

Cet appel émane d’un séminaire sur « l’épistémologie des recherches participatives et en croisement des savoirs avec des personnes en situation de pauvreté1 ».

L’objectif était de confronter les questions et méthodes portées par différentes équipes ayant réalisé des recherches participatives et en croisement des savoirs 2, afin d’analyser leur validité, leur rigueur et leur pertinence, et donc leur valeur, d’en montrer les enjeux pour la recherche scientifique, la formation universitaire et professionnelle, les interventions sociales et la lutte contre la pauvreté.

A l’issue de ce séminaire, les participants invitent et appellent les chercheurs, la communauté universitaire et scientifique, à co-construire des recherches en croisement des savoirs avec des institutions professionnelles interdisciplinaires, des organismes de formation, des organisations politiques et des mouvements sociaux où des personnes vivant des difficultés économiques, sociales et culturelles prennent la parole et exercent leur pouvoir d’agir. La lutte contre la pauvreté constitue une matrice du croisement des savoirs en le fondant sur des valeurs et des principes d’action. Il participe à et interpelle un mouvement en extension de pratiques de recherche où les personnes qui ont l’expérience des situations étudiées sont reconnues dans la légitimité de leurs savoirs.

Pour ce faire, les participants de ce séminaire créent un espace collaboratif instituant. Au sein de cet espace, chacun, avec ses savoirs d’expérience, scientifiques ou d’action, pourra contribuer aux recherches et faire avancer la réflexion sur les questions d’ordre éthique, méthodologique et épistémologique que ce type de recherches soulève. Cet espace a également comme objectif de promouvoir leur reconnaissance institutionnelle et leur importance politique et sociale.

Les recherches participatives en croisement des savoirs visent à créer une dynamique collective, avec de multiples interactions entre les groupes d’acteurs ayant respectivement, des pratiques de recherche, d’action et de vie, y compris de précarité ou de pauvreté. Tous les acteurs sont co-producteurs tout au long de la recherche.

Sur le plan épistémologique, le croisement produit un renouvellement des savoirs.

Sous certaines conditions de méthode, chaque groupe d’acteurs peut produire, apporter, traduire ses propres connaissances, révéler les questions telles qu’elles sont vécues ou étudiées et générer de la connaissance partagée. Ce type de démarches permet de faire émerger de nouvelles questions, de nouveaux objets de recherche et conduit à produire de nouveaux concepts.

Les travaux participatifs en croisement des savoirs visent à produire des connaissances utiles pour la science et mobilisables pour l’action, pour les politiques publiques, pour les acteurs associatifs.

Sur le plan socio-politique, le processus de croisement des savoirs a des effets transformateurs pour tous ses participants, individuellement et collectivement.

  • En devenant actrices de la recherche, les personnes en situation de précarité ou de pauvreté peuvent devenir intermédiaires avec leur milieu de vie et développer leur pouvoir d’agir vis-à-vis, notamment, des institutions.

  • La participation des professionnels induit des changements dans l’exercice de leur activité professionnelle, voire dans l’organisation de leurs institutions.

  • La participation des chercheurs à des recherches en croisement des savoirs induit des changements dans la pratique et l’évaluation de la production scientifique. Cela permet également de faire entrer davantage les sciences dans le débat public.

La validité des recherches ainsi menées ne peut pas s’éprouver seulement à l’aune des critères prévalant dans le monde scientifique. Elle est aussi issue de la confrontation avec les critères de validation des autres parties prenantes. Le croisement des savoirs appelle à une co-validation du processus de recherche et à une reconnaissance des critères de validation de chacun des groupes d’acteurs. L’expérimentation et ses effets de transformation sont aussi une forme de validation, on peut parler d’une validation par la pratique. Le propre de ce type de démarches est de mettre en place un dispositif qui amène les uns et les autres à partager leurs savoirs d’une même situation sociale. Dans la confrontation, chaque groupe d’acteurs va être amené à reconnaître qu’il y a de la justesse dans la manière dont les autres prennent la question.

De nombreuses expériences de travaux de recherches participatives existent déjà. A

titre d’exemple, dans le domaine de la santé, de l’environnement, de l’agriculture, les savoirs des patients, des ONG environnementales et des agriculteurs sont reconnus et de plus en plus intégrés dans les programmes de recherche. Des collectifs de recherche adhoc sont constitués entre des chercheurs, des acteurs de la société civile et des professionnels. Ainsi, le « Groupe de Réflexion avec les Associations de malades » associe des associations de malades et des chercheurs de l’Institut

National de la Santé et de la Recherche Médicale. Des chercheurs du département des Sciences pour l’Action et le Développement de l’Institut National de la Recherche Agronomique travaillent avec des agriculteurs sur la sélection des semences. Les commanditaires publics lancent des appels à projets pour solliciter des recherches dont la définition de la problématique, la conduite et l’évaluation sont co-construites3. Réciproquement, des groupes d’acteurs s’auto-saisissent et construisent des propositions de recherches.

Dans le domaine de l’urbain, le courant de démocratie participative se développe de multiples façons grâce à la confrontation-convergence des différents savoirs : chercheurs, habitants-citoyens, professionnels, élus, services publics… Les méthodes utilisées sont variées (Réseaux d’appui, groupes de qualification mutuelle, conférence de consensus, théâtre-forum, …).

Dans le champ du travail social, sanitaire, éducatif, ces pratiques existent également : les personnes directement concernées sont parties prenantes de la production de savoirs, avec les chercheurs et les professionnels du domaine. Différents dispositifs concourent à la reconnaissance institutionnelle de la recherche-action et du lien entre formation, action et recherche. On peut penser à des PREFAS (Pôle Ressources Formation en Action Sociale), citer les Universités populaires des Parents de l’Association des Collectifs Enfants, Parents, Professionnels, les co-formations par le croisement des savoirs initiées par ATD Quart Monde en partenariat avec des instituts de formation, des Centres Hospitaliers Universitaires, l’Éducation nationale…

Cependant certaines questions du point de vue éthique, méthodologique et épistémologique restent à approfondir, notamment :

  • la nature, le statut et la légitimité de chacun des types de savoirs construits ;

  • les apprentissages mutuels réalisés lors d’une recherche en croisement des savoirs et leur capacité de transformation ;

  • l’animation d’une recherche en croisement, l’accompagnement des acteurs et les compétences nécessaires à mobiliser ;

  • la validation des savoirs co-construits, les modalités de leur diffusion et leur impact.

L’espace collaboratif auquel vous êtes invités à participer sera le lieu pour avancer sur ces questions au regard des recherches participatives en croisement des savoirs qui seront réalisées et, ainsi, consolider cette démarche tant dans la production de connaissances que dans ses modalités.

15 juin 2016

Liste des signataires de cet appel

Annaïg Abjean, Directrice de la MRIE (Mission Régionale d’Information sur l’Exclusion) ; Hugues Bazin, Chercheur en sciences sociales, Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action ; Yves Bonny, Maître de conférences en sociologie à l’Université Rennes 2, laboratoire ESO ; Sophie Boyer, Responsable de recherche avec les personnes en situation de pauvreté ATD Quart Monde, Québec ; Patrick Brun,

Docteur en sciences de l’éducation, Réseau Wresinski Participation, Croisement des savoirs ; Patrice Calmo, Consultant, formateur en travail social ; Marion Carrel, Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université Lille 3-CeRIES ; Marie-Eve Carretta, Parent chercheur de l’Université Populaire de Parents d’Albertville ; Dominique Cellier, Président de l’association Sciences Citoyennes ; Patricia Chvedco, Militante ATD Quart Monde, actrice du croisement des savoirs et des pratiques, Belgique; Marc Couillard, Militant ATD Quart Monde, acteurs du croisement des savoirs et des pratiques, Belgique ; Marc Derycke, Professeur émérite, Sciences de l’éducation, Université de Jean Monnet, St Etienne ; Marianne de Laat, Formatrice, Ateliers du croisement des savoirs, ATD Quart Monde international; Claude Ferrand, Coordinateur du Réseau Wresinski Participation, Croisement des savoirs, ATD Quart Monde ; Françoise Ferrand, Formatrice, Réseau Wresinski Participation, Croisement des savoirs, ATD Quart Monde ; Xavier Godinot, Économiste, Centre de Recherche et de Mémoire Joseph Wresinski, ATD Quart Monde international ; Marcel Jaeger, Titulaire de la chaire de travail social et d’intervention sociale du Cnam, laboratoire LISE ; Denis Laforgue, Maître de conférences en sociologie à l’Université Savoie Mont­Blanc – LLSETI ; Marc Leclerc, Docteur en philosophie, Centre de Recherche et de Mémoire Joseph Wresinski, ATD Quart Monde ; Patrick Lion, Parent chercheur de l’Université Populaire de Parents d’Albertville ; Marie-Pierre Mackiewicz, Maîtresse de conférences en Sciences de l’Éducation, Université Paris Est – Créteil (UPEC), Laboratoire LIRTES (EA7313) / Observatoire Universitaire International Éducation et Prévention (OUIEP) ; André Moisan, Maître de Conférences en Sociologie, Laboratoire LISE ; Anne Moneyron, Chercheur en Sciences de l’Éducation et de la formation ; Luigi Mosca, Physicien, ancien directeur du Laboratoire Souterrain de Modane ; Laurent Pachod, Sociologue ; Alex Roy, Doctorant en sociologie urbaine, laboratoire Environnement, Ville et Société (EVS), composante Recherches Interdisciplinaires Ville, Espace, Société (RIVES) ; Eva Simon, Doctorante en science politique, laboratoire Pacte ; Laurent Sochard, Psychosociologue ; Alberto Ugarte Delgado, Anthropologue, ATD Quart Monde international; Maria Théron, Militante ATD Quart Monde, actrice du croisement des savoirs et des pratiques, Reims ; Bernard Vallerie, Maître de conférences en Sciences de l’Éducation, Université Grenoble-Alpes ; Jean-Maurice Verdier, Juriste, Président honoraire de l’Université Paris X – Nanterre ; Philippe Warin, Chercheur.

1 Ce séminaire, organisé en partenariat avec ATD (Agir Tous pour la Dignité) Quart Monde, le Cnam (Conservatoire National des Arts et Métiers) et ODENORE (Observatoire des non-recours aux droits et aux services), s’est tenu à Paris les 5 et 6 mai puis du 2 au 5 novembre 2015.

2 Trois recherches participatives et en croisement des savoirs ont été étudiées en début de séminaire : La recherche par les pairs sur la transition à l’âge adulte au sortir de la Protection de l’Enfance par LIRTES (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche sur les Transformations des pratiques Éducatives et Sociales ), Université Paris-Est-Créteil « Des jeunes sortant de la Protection de l’Enfance font des recherches sur leur monde » ; La recherche de l’Université Populaire des Parents d’Albertville : « Quelle reconnaissance des compétences parentales en protection de l’enfance ? » ; Les Groupes de recherche Quart Monde-Université et Quart Monde Partenaire « Le croisement des savoirs et des pratiques – Quand des personnes en situation de pauvreté, des universitaires et des professionnels pensent et se forment ensemble. »

3 Par exemple, le programme REPERE du Ministère de l’Écologie, le dispositif PICRI (Partenariat Institutions Citoyens pour la Recherche et l’Innovation) de la Région Île-de-France, le programme Chercheurs-Citoyens de la Région Nord-Pas de Calais…

Bienvenue !

Les questions de la place de la science et des scientifiques dans la société, de la contribution du grand public à la réalisation de travaux de recherche sont de plus en plus débattues.

Aujourd’hui des chercheurs de différentes disciplines et des acteurs associatifs lancent un Appel.

Il est issu des travaux d’un séminaire épistémologique qui a eu lieu en mai et novembre 2015 et mars 2016 « Séminaire sur l’épistémologie des démarches participatives et en croisement des savoirs avec des personnes en situation de pauvreté ».
Cet Appel a pour enjeu de développer des pratiques de recherche participative, c’est-à-dire de co-construction de nouveaux savoirs.

Le champ d’application de telles recherches peut concerner aussi bien l’environnement, la santé, l’éducation, le droit, etc.

Nous vous invitons à prendre connaissance de cet Appel.

Les équipes de recherche et partenaires impliqués dans cette initiative seront heureux de recevoir vos commentaires, questions, réactions, ce qui fournira une base de réflexion très utile pour la préparation d’un colloque co-organisé avec le CNRS qui se tiendra au CNRS à Paris le 1er mars 2017 autour des enjeux épistémologiques, sociaux, éthiques du croisement des savoirs avec des personnes de milieux sociaux très variés, en particulier avec des personnes vivant des situation de précarité et de pauvreté. A cette occasion sera amorcé l’espace collaboratif instituant présenté dans l’Appel.

Pour le comité de pilotage,

Claude Ferrand, Réseau Wresinski Participation et croisement des savoirs et des pratiques

Marcel Jaeger, CNAM Conservatoire national des arts et métiers

Appel pour le développement de recherches participatives en croisement des savoirs

Vous êtes intéressé.e ? Vous souhaitez être informé.e ? Contactez-nous !

« C’est pas bientôt fini, ce silence? »

Tapage culturel

Il y des bruits que l’on vous reproche et d’autres que l’on laisse courir. Celui qui ne dit plus rien au vacarme de la route et des avions insulte son voisin qui joue de la flûte. Tel autre ne supporte plus le bruit des enfants.

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Il y a des oreilles lâches  qui supportent  le bruit des hommes violents, ou des appels à l’aide. Il y a des bouches lâches qui se lâchent contre les bruits des faibles, des sans toits, des sans -dents et des sans-voix.

On s’irrite de la langue qui nous reste étrangère alors qu’on l’entend depuis toujours. On se pâme et on tend l’oreille vers la langue valorisée plus rare qu’on se félicite de bredouiller.

Il y a ceux qui ne supportent pas le bruit en dehors des heures. Leur intolérance est réglée au chronomètre. Ce qui les insupporte ce n’est pas le bruit , c’est la liberté prise avec la norme . Ce qui les énerve c’est de croire qu’ils sont victimes juste parce qu’on les encourage à se plaindre. Ce sont les abonnés au tapage nocturne.

Il y a  ceux qui ne supportent pas le bruit qui ne leur revient pas de jour comme de nuit; ce sont les abonnés du tapage diurne.

Et puis il y a  ceux qui se plaignent des origines du bruit qui les touche. Ce qu’ils ne supportent pas c’est que le bruit étrange des étrangers les envahisse. Ce sont les abonnés au « tapage culturel ».

A Robinson nous aimons les bruits de la vie et nous ne confondons pas cela avec la recherche du silence de la nature ou du chant des oiseaux. Nous savons reconnaître le bruit des autres dans le tapage. Nous développons notre tolérance au bruit d’autrui.

Nous savons le bruit du monde. Derrière l’apparent silence de l’ordre public ou urbain, nous osons voir et entendre la fureur de la vie, de ses difficultés, de ses merveilles et de ses malheurs.

Il en est du bruit comme des odeurs; il en faut peu entre ceux et celles qui sont insupportables et ce qui nous est familier; il en faut peu entre la socialité et le conflit. Peu entre la convivialité et la barbarie.

L’acteur social engagé est souvent caractérisé par sa tolérance au bruit des autres. Dans nombre de contextes institutionnels, on le lui a souvent reproché comme une marque de faiblesse ou d’amateurisme. Le professionnel , « le vrai » se caractériserait paraît il par ses limites étroites et la distance qui anesthésie tous les sens.

L’acteur social engagé emploie à l’inverse tous ses sens dans son travail, dans la proximité qu’il met en oeuvre. C’est avec ses sens là qu’il trouve le sens de ce qu’il fait. C’est là son essentiel.

"Le seul fait d'être vivants nous porte immédiatement au plus difficile. Les liens que nous nouons dès la naissance , dès la première brûlure de l'âme au feu du souffle, ...ces liens nous déchirent." Christian Bobin

 

 

SAMEDI

ATELIER VSM

 

Aujourd’hui, nous (Abdel, Simeina et Coline) avons prévu 3 ateliers : la petite enfance, peinture et parcours physique.

Simeina s’occupait de la petite enfance. Elle avait beaucoup d’enfants, l’atelier à très bien fonctionné. Les enfants étaient très contents de jouer ensemble sur les tapis.IMG_2710

Abdel était sur l’atelier peinture. Beaucoup d’enfants ont participé et se sont appliqués à reproduire ce qu’il avait réalisé avec l’aide d’autres enfants.IMG_2711

Coline a préparé un parcours physique à l’aide de plots et de cerceaux. Les enfants  ont compris les règles et se sont appliqués à les respecter. Le but étant pour chacun de battre son record personnel.IMG_2715

Ensuite, nous avons fait le conseil de quartier tous ensemble assis en cercle sur les tapis. Chacun a pu dire ce qu’il avait ou non aimé.IMG_2717

Pour finir, nous avons pris notre gouté au soleil dans la joie et la bonne humeur. Les enfants nous ont aidé à ranger avant de nous quitter.

 

 

Atelier aux Hôtels. 

Participants : Kevin, Iasmina, Aurore, Héléna, Andreï, Alison, Annick et d’autres bénévoles.

Nous sommes arrivés vers 14h30. Les enfants n’étaient pas encore dehors, Kevin et Iasmina ont donc décidé d’aller taper aux portes afin de les faire participer.IMG_2987

Quelques enfants sont arrivés et se sont installés sur les différents ateliers proposés : la petite enfance, dessin au sol avec des craies, jeux de société, peinture et puissance 4. De plus, nous avions prévu un ballon pour les plus grands.IMG_2980

Nous nous sommes ensuite dirigés vers le Parthénon afin de solliciter des mamans fidèles à l’association avec leurs enfants. Elles nous ont rejoints quelques minutes après, ce qui nous a permis d’échanger avec certaines nouvelles mamans sur les différentes missions de l’association.IMG_2996

Les enfants étaient participatifs, calmes et souriants et l’ambiance était joyeuse. Le soleil était également au rendez-vous.

Nous avons terminé avec le goûter : sirop, chocolat chaud, banane et brownie. Les enfants ont apprécié et nous avons quitté les lieux en les invitant tous à notre prochaine soirée conviviale.

 

 

Epinay-sur-Orge

Nous nous sommes rendus sur le camp d’Epinay, rendre visite aux enfants.

Nous avons premièrement commencés par faire des jeux collectifs « tic-tac-boum » et « le béret ».

Les ateliers créatifs, petit enfance, les coloriages et mjollkin ont été installés.

L’atelier créatif a eu un très grand succès avec ses petits pots d’Halloween, ainsi que les coloriages.

Les plus petits ont investis la petite enfance.

Les plus grands se sont amusés avec les jeux de construction après leur partie de mjollkin.

Les enfants ont pu s’exprimer lors du conseil de quartier et ont pris leur goûter.

 

VENDREDI

Rocade

Sous le ciel menaçant de la Rocade, nous n’en menons pas large en arrivant à l’atelier! On s’installe quand même misant sur une bonne étoile qui nous protégerait des intempéries. Hélas, la pluie nous rattrape et doit mettre une bonne partie du matériel à l’abri dans le camion. IMG_2708

On se cache comme on peut sous un abri improvisé avec les tapis et se raconte des énigmes pendant que quelques courageux se lancent dans un chat-familles sous la pluie. Finalement on s’installe à l’arrière du camion pour prendre le gouter, un atelier pluvieux, mais un atelier heureux !

Champlain :

En ce vendredi, nous sommes partis sur le camp de Champlain : Iasmina, Alison, Héléna, Valérie, Lorelei, Pierre-Louis et Kevin. Partant sur le camp pensant y faire des ateliers tels que de la peinture, des jeux de société et d’écriture, nous avons dû changer d’idées, vu que la pluie à décider de se mêler à notre activité. Sans abandonner nous avons donc décidé de faire des jeux collectifs à l’intérieur du camp pour se protéger  un peu sous 2-3 arbres.IMG_2922

Nous avons commencé par le jeu du béret qui s’est terminé par une égalité des deux équipes.

Puis sous l’initiative d’Alison nous avons fait un tictac boum. Après une partie les enfants ont voulu changer de jeu.IMG_2956

Kevin a alors proposé un 1 2 3 animal. C’est le même principe qu’un 1 2 3 soleil sauf que les enfants doivent mimer un animal quand ils ne doivent plus bouger. Ce jeu a eu beaucoup de succès et a fait rire tout le monde.IMG_2964

Vint alors l’heure de prendre le goûter, où tout le monde a pu se réchauffer autour d’un chocolat chaud.

Évidemment, quand il fut l’heure de partir, la pluie cessa comme pour nous dire merci de cet atelier.

 

Jardin de Saulx-les-Chartreux

Cette après-midi nous amène encore du monde du Centre Social de Croix, Lille ;

Ils sont 4 avec le Directeur Yohann et Souad et 2 bénévoles du Centre qui vient pour nous rencontrer, voir le travail qu’on fait avec les enfants  Roms des Bidonvilles au jardin et sur place.SAM_2896

Ces les mêmes qui vont nous aider à faire les robes des filles du groupe’ ’Aven Savore’’, pour le spectacle du 20/11/16 à Savigny sur Orge.

Un tour du jardin et une petite présentation des deux groupes adultes/enfants qui participe au jardin avec nous, pour nos visiteur et ensuite un petit désherbage parmi les choux avant de s’abriter sous la serre où on va pouvoir partager des piments (de Cayenne), des poivrons, du persil, de la bonne humeur et de la convivialité le peu de temps qui nous reste.SAM_2898

Un grand sourire et un énorme remerciement nous accorde ceux qui aujourd’hui ont été émerveillé par notre jardin, groupe, famille.

Le goûter annonce la fin et le rangement des outils et le départ.

A plus !

 

JEUDI

Massy :

Aujourd’hui Abdel, Iasmina,Marion,Marion,Pierre,Valerie et Melissa sont parties sur l’atelier de rue a Massy.IMG_1058

Comme d’habitude nous avons eu l’atelier petit enfance, un atelier créatif, jeux de société et les jeux collectifs.IMG_1057IMG_1033

Les ateliers ont bien marché comme d’habitude même si  la petite enfance n’a pas reçu beaucoup de visite.IMG_1046

Après avoir fini les ateliers nous avons rangé les affaire et pris le gouter dans la bonne humeur.

 

 Atelier Skate Park

Participants : Kevin, Coline,  Alison, Laura, Dusko, Loreleï, Simena, Thomas.

Nous sommes arrivés vers 15 heures au skate park et nous avons alors installé un atelier petite enfance, créatif, décoration du dazibao et jeux de société.  Le dazibao est une plaque transparente où l’on peut, à l’aide de Posca, noter des informations concernant l’association, ainsi les enfants ont pu dessiner dessus sur le thème Halloween.WP_20161020_15_43_56_Pro

Une partie de l’équipe est partie jouer sur le terrain de foot avec des enfants de tous âges. Ils ont d’abord fait une partie entre eux car ils souhaitaient se perfectionner puis nous les avons rejoints afin de faire un match.WP_20161020_15_43_32_Pro

De plus, Laura a pu interviewer des mamans du quartier sur l’utilité des ateliers de rue au Skate park. Elle a reçu plusieurs témoignages nous permettant d’avoir un œil extérieur sur les ateliers afin de pouvoir les améliorer. Enfin Laura a pu récupérer des signatures en plus pour la pétition concernant l’assiduité de l’association dans les différent quartiers.WP_20161020_15_12_48_Pro

Nous avons finis avec un goûter, chocolat chaud, sirop et brownies ,  sous la pluie avec les enfants et les mamans dans la joie et la bonne humeur.

 

Jardin des Robinsons :

 

Aujourd’hui l’inspiration nous envahi les esprits et comme nous devons faire notre journal on va se mettre à réfléchir ensemble pour créer une poésie pour le jardin.DSCN3167

Tout le monde s’y met et vite nous arrivions à trouver l’inspiration et les mots s’écrivent  d’eux-mêmes et même un titre pour elle’ ’Une histoire du jardin des Robinson ‘’. Auteurs Eric, Franck et Jessica avec Nicolae.

Une belle poésie on a pu faire et tout le monde est très content.

A plus.

 

MERCREDI

Potager des Robinsons :

 

En ce belle journée d’Automne, la visite continue et avec une douzaine des personnes on se retrouve au jardin avec les enfants et une partie du groupe d’adultes pour leur faire visiter le jardin, leurs montrer notre travail.WP_20161019_15_55_45_Pro

C’est ainsi que petit et petit on arrive au moment où les meneurs de la journée seront les enfants que apprendront aux autres de comment ça fonctionne un motoculteur, changer les vitesses et retourner la terre.WP_20161019_15_55_45_Pro

Patrick, Yannick et leurs étudiants furent ravis et très contents de ce que les enfants leurs ont appris.WP_20161019_15_50_44_Pro

Une bonne ambiance, un vrai partage d’expériences, de savoir et du savoir-faire, un moment convivial passe ensemble avec les enfants.DSCN3165

La journée est presque finie et une belle photo de groupe nous sépare du départ, mais pas avant de prendre un verre de sirop et un bon gateaux.

A bientôt.

 

ATELIER BONDOUFFLE

Participants : Melissa, Laura, Alison, Simena. D’autres visiteurs venus du Nord afin de comprendre ce que l’association fait. (11 Participants)20161019_144345

Nous sommes arrivés vers 14H30 sur le camp, les enfants, comme à leurs habitudes, semblaient content de nous voir. Nous avions préparé des jeux collectifs, un atelier petite enfance, un atelier peinture et un coin jeux de société.20161019_150927

Ils étaient nombreux (46 enfants) et tous ont participé aux ateliers du fait de la période de vacances scolaires. Nous avons commencé par un jeu de présentation car, enfants comme adultes, étaient nombreux, afin de tous nous connaitre.  20161019_150930

Ensuite nous avons joué au jacques a dit et les ateliers sont arrivés. Du fait de la quantité d’enfants les ateliers étaient très animé et dynamique. 20161019_151311                                                                                                                           Nombreux ont fait de la peinture et jouer aux jeux de société et semblaient apprécier le moment. 20161019_153006

Nous avons donc finit par prendre le goûter tous ensemble : pomme, gâteaux au chocolat et chocolat chaud, puis nous avons dit au revoir aux enfants et sommes partis.

 

MARDI

Jardin de Saulx :

Ce matin nous avons de la visite des deux groupes qui viennent de deux Centres Sociaux dans le Nord, de l’Avion et de Mazingarbe avec leurs formateurs et les étudiants ES et Moniteur éducateur, qui sont venu voir le travail qu’on fait avec les enfants  et les familles dans les quartiers populaires de Longjumeau mais aussi dans les Bidonvilles avec les familles Roms.WP_20161018_16_11_05_Pro

Renée, Donatien et René sont venus aujourd’hui avec nous  visiter le jardin et aussi rencontrer les familles.WP_20161018_16_17_40_Pro

Ils sont émerveillé par le travail que les enfants font et parmi eux il y en a certains qui leurs apprennes à utiliser le motoculteur et les outils.WP_20161018_16_30_44_Pro

La journée s’achève et un bon goûter clos l’après-midi et nous sommes prêts à partir.WP_20161018_16_50_03_Pro

Au revoir.

 

Quand les enfants étaient enfants

Quand les enfants étaient enfants, le monde  les appelait à l’aventure; la moindre porte, la moindre fracture les dissimulait au regard des adultes. Présents un instant ils disparaissaient mille fois et vivaient des vies magiques.  Leur silence valait leurs paroles et leurs ombres leur appartenaient.

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Quand les enfants étaient enfants , ils étaient les uns pour les autres; ils s’attiraient comme des aimants et savaient se battre comme des fauves. Leurs sentiments correspondaient entre eux et ils savaient s’appartenir ou faire troupe ou faire meute. C’était un monde où ils n’étaient pas seuls.

Quand les enfants étaient enfants, la vie ne leur était pas interdite. Ils n’étaient exilés ni de la rue, ni du chantier, ni du terrain vague. Ils étaient les vrais habitants de nos cités. Ils étaient le peuple des interstices.

Quand les adultes étaient des adultes, ils avaient une vie à eux, une vie grande et des espoirs aussi. Ils avaient un avenir. C’étaient des adultes d’avant.

Quand les adultes étaient des adultes, ils ne volaient pas la vie de leurs enfants, ils ne les dévoraient pas de leurs regard; ils ne les espionnaient pas avec leurs gadgets. Ils ne les mettaient pas au centre de leur prison.

Quand les enfants seront enfants, ils balaieront devant leur porte; ils chasseront les sourires hypocrites; ils déserteront les maisons sans nom. Ils parleront une autre langue pour ne plus contrefaire la vérité. Même nos mots, ils n’en voudront plus. Quand les enfants seront enfants…

"Lorsque l’enfant était enfant, ce fut le temps des questions suivantes:
Pourquoi suis-je moi et pourquoi pas toi ?
Pourquoi suis-je ici et pourquoi pas là ?
Quand commence le temps et où finit l’espace ?
La vie sous le soleil n’est pas qu’un rêve ?"

 (...) Sur chaque montagne, il avait le désir d’une montagne encore plus haute,
Et dans chaque ville, le désir d’une ville plus grande encore,
Et il en est toujours ains".

 Peter Handke , Les ailes du désir.

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Le panneau des participants- Centre social en Pédagogie sociale -Mazingarbe (Pas de Calais)

 

 

DIMANCHE

 

Au Jardin

Aujourd’hui moi, Laura, Ionut, Dusko sommes partie cherche les familles aux carrefour contact. Une fois arrivés nous sommes allés faire quelques courses pour le barbecue, après nous sommes allés au jardin.

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Une fois arrivé, je commence avec les mamans à faire la cuisine, Ionut se met à faire avec Dusko le rangement dans le camion, une fois que le barbecue est prêt s’installe à table.

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après manger on a retourné la terre, on a nettoyé le camion, on a aussi fait le ménage dans le jardin, toute monde à participé, on a passé une très belle journée parce qu’il faisait beau.

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SAMEDI

 

Villa St Martin

Participants : Inès, Iasmina, Alison, Simena, Jérémie, Andreï, Mélissa, Mélanie

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Aujourd’hui nous sommes allés à la Villa St Martin, en amenant un atelier créatif autour de la peinture, un atelier petite enfance, des jeux de société ainsi qu’un ballon pour jouer au foot.

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A l’atelier petite enfance les enfants ont pu jouer à la dinette et aux instruments de musique. Les jeux de société leur ont beaucoup plu (devine-tête  et croc carottes). Eddy a pu jouer avec nous au loto des saveurs, il trouvait très souvent une odeur de noisette.

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Les enfants ont donné leur avis sur la journée lors du conseil de quartier. Pour les prochaines fois ils souhaiteraient faire un basket, de la cuisine et à nouveau de la peinture qui a eu beaucoup de succès.

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VENDREDI

 

 La Rocade

Participants : Laura, Simena, Alison, Mélanie, Pierre

Aujourd’hui il a plu mais grâce aux tentes nous avons pu organiser les ateliers et s’en protéger. Pierre et Alison ont organisé un atelier de musique karaoké avec une scène improvisée. Les adultes ainsi que les enfants ont participé en choisissant les chansons qu’ils souhaitaient. C’était très animé, certains dansaient autour de la scène. Nous avons pu faire des vidéos de leurs performances.

Il y avait également un atelier petite enfance mais les enfants étaient trop grands pour y jouer. A la place nous avons  joué au loto des senteurs et aux kapla. Même sous la pluie nous avons également improvisé un foot sur l’aire de jeux.

Laura est allée voir les mamans à la sortie des écoles pour leur faire signer la pétition d’Intermèdes pour prouver qu’il y a bien des ateliers organisés sur Longjumeau.

La pluie n’a pas empêché tout le monde de bien s’amuser ensuite nous avons pris le goûter sous l’une des tentes. L’atelier de musique a été populaire et sera remis en place prochainement.

 

Bondoufle

Aujourd’hui il y avait : Dusko, Melissa, Nikolaé, Andrei et Fériale
Nikolaé s’est occupé des journalistes.

Nous avons fait un atelier petite enfance avec principalement des kapla et de la dinette.

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Et nous avons fait un ateliers coloriage.
Il y avait pas mal d’enfants et ils étaient moins agités que la dernière fois. Malgré que a la fin il y en a quelques uns qui commençaient a s’agiter.

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De plus l’atelier fut un peu dure car nous étions tous confinés dans une petite chambre étant donné que dehors il pleuvait et que au centre c’était occupé par des musiciens pour un un anniversaire.
Malgré ces petits inconvénients ce fut un bon atelier.

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JEUDI

Au Skate Parc

Pour le skate parc nous étions : Mélanie, Laura, Dusko et Fériale

Nous avons fait un atelier jeux collectifs (foot) un atelier petite enfance, et un atelier jeux de sociétés.

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Les ateliers se sont très bien déroulés il y avait pas mal d’enfants partout, les parents ont bien participé également pour aider aux ateliers. Il y avait une bonne participation de la part des enfants, ils ont joué en collectif en s’aidant les uns les autres sans aucun problème, un bon jeu collectif pour le foot.

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De plus Laura a discuté  avec  les mamans par rapport au fait que les gens disent qu’ils ne connaissent pas l’association, les mamans disaient qu’elles étaient prêtes à signer une pétition disant le contraire et même à faire une manifestation.

Le gouter s’est bien déroulé malgré un petit manque de chocolat chaud.

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Au jardin

Aujourd’hui nous sommes allés au jardin.

Quand nous sommes arrivés au jardin nous avons commencé à ramasser les citrouilles, il y avait aussi des petits marrons. Une fois fini nous somme partis dans la serre pour désherber, mettre toutes les herbes devant l’entrée à l’ endroit habituel.

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Une fois toutes les taches finies nous avons pris le goûter pendant que Nicolas nous posait des questions, une fois les questions et le goûter finis nous sommes rentrés .

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MERCREDI

A St Éloi

Aujourd’hui avec un bon soleil nous sommes allés à Saint Éloi pour faire des activités. Une fois arrivés nous avons installé les différents ateliers:(petite enfance, la penture, atelier pâte à modeler, ateliers sportifs et brasse).IMG_2721

Simena était avec les enfants, ils étaient très concentrés sur la pâte à modeler ils ont fait plein de modèles (des animaux, des fleurs etc.). Sur l’atelier peinture chaque enfant mettaient la peinture sur leurs mains et après sur la toile,  avec un grand soleil.

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La petite enfance, il font la cuisine et plusieurs gâteaux pour des jeux et partager la dinette. Kevin partage le terrain de foot avec les enfants pour faire un tournoi. Et les pédales  et les cercles marchent très bien. Le temps passe très vite nous passons au conseil de quartier.

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Tout va très bien les enfants ont proposé plein d’idées. Nous passons au délicieux goûter. C’est tout pour aujourd’hui :):):)

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Au jardin

Une belle après-midi s’affiche sur le bleu ciel de Saulx-les-Chartreux, les nuages laissent en priorité le Roi Soleil nous réchauffer avec ses rayons de chaleur et de bonheur.

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On passe prendre les enfants d’Epinay/Orge,  avant de prendre le chemin qui mène au jardin. Dès notre arrivée sur place les enfants, Mondi,  Roni,  Raphael, Razvan et Laura avec Andrei comme ils ont l’habitude vont vite chercher la brouette pour charger le tas de mauvaises herbes qu’on a pu enlever après avoir retourné la parcelle avec l’aide du motoculteur et de chacun d’entre ’eux.

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Cependant avec Eric, Franck et Nicolae on fait un tour pour ramasser  quelques courgettes et de potirons avant de prendre les enfants et ramasser avec eux le reste des haricots. On prendre aussi les dernières salades et poivrons qu’on trouve  et quelques piment de Cayenne pour la récolte de la journée.

 

Dès lors, il nous reste qu’à retourner la terre des parcelles et bien les nourrir en engraissements pour  la saison suivante.

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Un délicieux goûter  annonce la fin de l’activité et tous ensembles nous partageons un bon verre de sirop de fraise et des madeleines à la framboise….humm…délicieux.
A plus !SAM_2872

 

 

A Bondoufle

Participants de l’atelier Bondoufle : Abdel, Dusko, Madaline, Mélissa, Lorelei, Feriale, Mélanie ainsi que les Chemins de l’enfance.

Lorsque nous sommes allés chercher les enfants sur le camp assez peu sont venus (une quinzaine) les autres dormaient puisque avait eu lieu un mariage la veille.DSCN3150

Nous avons commencé par un jeu collectif : le béret. Suite au précédent atelier sur Bondoufle nous avions emmené des feuilles avec des numéros pour que les enfants les retiennent mieux (et nous aussi). Elles étaient accrochées avec du scotch, nous essaierons avec de la laine ou de la ficelle sur des supports en carton, ceux d’aujourd’hui ne tenant pas sur les enfants. Le jeu s’est bien passé et chacun a pu y participer.

Ensuite nous avons commencé les ateliers :
– petite enfance avec des jeux de Kapla et de la dinette. L’atelier s’est bien passé mis à part quelques enfants « casseurs » mais plus facile à gérer car pas beaucoup d’enfants

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– l’atelier créatif de peinture : l’atelier a attiré beaucoup d’enfants. Nous n’avions pas prévu suffisamment de matériel compte tenu de cela les enfants étaient difficile à gérer à deux personnes. Certains enfants peignaient sur les feuilles des autres et prenaient leurs peintures sans demander ce qui a créé quelques disputes.

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– un autre atelier des chemins de l’enfance, un mémory

Le goûter ne s’est pas très bien passé. Les enfants ne voulaient pas écouter ce qu’on leur disait (de s’asseoir, d’attendre leur tour). Cela crée une escalade des tensions entre eux.

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MARDI

Atelier de français

Aujourd’hui atelier de langue française avec Houmou, Fanta et Abidemi (ainsi qu’une personne de la paroisse qui est venue les chercher pour les ramener aux hôtels).

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Nous avons joué avec les fruits et les légumes pendant une heure (pas eu assez de temps pour essayer l’argent factice). Sur un panneau nous avons inscrit une catégorie de fruits et une catégorie de légumes, les mamans collaient les fruits en papiers sur la catégorie qui correspondait. Ensuite elles ont pu écrire en français leurs noms à côté de l’image qui correspondait. Abidemi a pu les écrire en anglais. C’était un bon atelier où les mamans étaient bien impliquées.

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Pour les prochaines fois :

  • organiser un temps de goûter avant le départ des mamans pour savoir si l’atelier leur a plu et ce qu’elles voudraient apprendre en français.

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Dehors !

Socialiser l’éducation tel était le mot d’ordre de Helena Radlinska , fondatrice du projet de Pédagogie sociale dans lequel la Pédagogie Freinet prend tout son sens contrairement à la Pédagogie Montessori et à l’Education Nouvelle.

La vogue de ce dernier courant , illustré entre autres par « le phénomène médiatique Céline Alvarez » ne s’explique pas seulement parce que les pratique prônées par ce courant sont compatibles avec l’offre libérale et leur peu d’impact social et politique.

Cette vague , qui marque aussi le « souvenir Freinet » quand cette pédagogie est « muséifiée »  (on le voit bien dans tout ce qui entoure le « cinquantenaire »), n’est pas porteuse d’optimisme.

En effet la plupart de ceux qui soutiennent ces courants, ou qui se disent « Ce n’est pas si mal »; « C’est déjà quelque chose »; « Ça va dans le bon sens »; « Ça influencera l’Institution », se trompent malheureusement.  Et nous devons évoquer ici non seulement les clients de la Pédagogie Montessori, mais aussi les mouvements d’écoles parallèles, « entre soi », d’écoles « naturelles », quand celles ci ne se destinent pas ouvertement aux enfants des milieux les plus précaires.

Ils ignorent que ce mouvement des classes moyennes/ supérieures, qui réclament pour leurs enfants des « pédagogies plus douces » s’accompagne aisément , et voire même justifie le fait qu’une pédagogie de plus en plus punitive (sous couvert de « préventions » diverses et variées) se renforce simultanément vis à vis des enfants de classes et de milieux populaires et précaires.

Il n’y a pas de contagion du progrès. La Pédagogie si bonne ici, ne produira rien autour. Là dessus Freinet lui même s’était trompé et nous devons en tirer aujourd’hui plus qu’hier des leçons urgentes. La pédagogie douce des uns, renforce la pédagogie dure des autres.

Il faut bien comprendre le succès des « pédagogies pimpantes », comme un mouvement qui dessine et renforce chaque jour un apartheid scolaire:
– de moyens
– de publics
– de méthodes
– de stigmatisation, mise à l’écart et intimidation des enfants des quartiers populaires

Le progrès de cet apartheid passe avant tout par un progrès de l’image toxique des enfants pauvres et précaires, dans les esprits, dans l’opinion publique , … chez les enseignants eux mêmes. C’est en cela que cette tendance à l’apartheid scolaire est manifeste et dangereuse.

Il y a  aujourd’hui une conversion profonde des enseignants à l’idée que pour les enfants des cités, il faut avant tout et toujours : du cadre , des limites, des repères, de l’autorité, de la répression pour eux mêmes et aussi leur parents…

Et aux autres et aux leurs: du respect de l’écoute, de la créativité et de l’épanouissement.

En un mot aux uns la dévalorisation collective de ce qu’ils sont et d’où ils viennent, de leur famille, de leurs origines, de leur histoire; aux autres la valorisation individuelle de leur personne et de leur potentiel et de leur avenir.

En Pédagogie sociale, on ne cherche pas à bâtir de telles écoles merveilleuses, de nouveaux lieux épanouissants. On cherche encore moins à renforcer l’école punitive et transmissive, et pas davantage à isoler l’enfant pauvre et précaire dans un environnement bourgeois pour le « convertir » et « l’améliorer ».

Nous posons le problème et le projet de la sortie de l’institution scolaire justement à cause de cette impasse.

Vouloir remplacer l’école par une meilleure école c’est comme vouloir améliorer le capitalisme par le libéralisme, remplacer la prison par d’autres formes de prison, les partis politiques qui nous ont déçu par d’autres partis encore.

Non nous assistons à la fin des systèmes institutionnels.  La désaffection des partis politiques n’amènera pas un nouveau parti plus vertueux. Et cela n’est pas plus vrai pour les musées, les prisons que les écoles.

Le seul  vrai progrès aujourd’hui est qu’il n’y a plus d’avenir pour toutes ces institutions.

Aujourd’hui c’est en dehors de l’Ecole, que peut se bâtir, notamment en milieu populaire , une éducation qui ait un sens « complet et global »: qui soit à la fois relationnelle, sociale, politique, économique et culturelle.

Il s’agit de bâtir des lieux pour les enfants et les jeunes qui se proposent non pas seulement « d’éduquer à … »,  mais de transformer ici et maintenant avec les moyens qu’on a ce que la réalité sociale et environnementale a de violent, et d’insupportable.

Là est le moteur de la transformation pédagogique, là est le ciment qui réunit les acteurs sociaux et les groupes bénéficiaires.

Là sont nos terrains et nos chantiers. D’aucuns diront qu’ils peuvent faire tout cela dans leur classe, leur institution.  A ceux ci on peut répondre:

« Peut être pour une petite part, mais voyez où portent les regards de vos publics. Voyez où mènent vos espoirs et vos impatiences; c’est dehors qu’est la vie ! »

 » (…) L’hospitalité au 21e siècle s’administrera, et l’encampement sera sa norme ; il est attesté que l’architecte engagé se fera designer de camps, expert en « innovations modulaires », producteur d’espaces anti-urbains mais prétendument « dignes» parce que sanitaires et conviviaux ; il est rabâché que nous devrons « faire un effort » et « prendre notre part », faisant se répéter jusqu’à la nausée la pauvre fable selon laquelle ces gens là s’avèrent une lourde et abstraite charge pour la collectivité, elle-même déjà asphyxiée ; il est narré que si nous n’imaginons rien d’extraordinaire, c’est parce qu’il y a urgence, comme si demain était prévu un retour à la normale, de type siècle passé. Toujours, il s’agit de traiter une foule de corps en trop : au moyen, d’un côté, d’opérations militaires d’évacuation et de neutralisation du territoire.

Jamais nous ne considérons ces femmes, ces hommes, ces enfants comme des citoyens en plus, comme de précieux co-habitants. Jamais nous ne prêtons attention aux relations fragiles mais cruciales qu’ils ont tissées avec les riverains que nous sommes, à la puissance de nos désirs partagés de vivre ensemble (…)  Jamais nous ne voyons là, avec joie, frémir des mondes à venir.  »

(S. Thiéry- Le Perou 2016)

Exposition de photographies « La mise en image du rebut », du 2 au 30 novembre 2016, MSH Paris-Nord

« Réalisée par les chercheurs du réseau Sociétés urbaines et déchets,  cette exposition résulte d’une réflexion sur le statut des images dans nos travaux qui s’interrogent sur les rapports qu’entretiennent les sociétés avec leurs déchets. Dans les analyses, les images sont souvent reléguées au second plan : utilisées pour appuyer des textes, les photographies ne livrent pas tout leur contenu, ni toute leur puissance. Or, ici, notre posture leur attribue une place prééminente pour que les individus qui les peuplent et les animent puissent suggérer  à ceux qui les regardent d’autres histoires. Nombreuses sont les images de récupérateurs mettant en scène des femmes et des hommes travaillant dans des conditions dégradantes, peuplant des paysages dantesques et évoquant, délibérément ou involontairement, une misère humaine dont ils seraient le portrait et que ces images semblent figer.

Il en est tout autrement pour ces photographies qui ont pour ambition d’exposer sous un autre jour l’univers des récupérateurs. Ces images témoignent de leurs conditions et lieux de travail (…). Loin de renvoyer au public une image de la misère et de la marginalité, cette exposition  souhaite mettre en lumière  des femmes et des hommes  débarrassés du stigmate qui accompagne le contact avec l’ordure. Il s’agit de travailleurs normaux, occupés à réaliser leurs tâches ; des travailleurs qui désirent être considérés comme égaux des autres, reconnus dans leur travail et par la société. De plus en plus, ces “travailleurs des déchets” revendiquent des droits sociaux, mais aussi la légitimité de leur contribution au recyclage, à la gestion  des déchets et, plus globalement, à l’environnement.

Les poses qu’ils prennent spontanément ou à la demande du chercheur-photographe ainsi que les sourires et les regards destinés à l’objectif témoignent de cette aspiration à donner d’eux-mêmes et de leur activité un portrait ordinaire contribuant par cette mise en scène à une reconnaissance et une requalification de leur métier et, de ce fait, de leur image. » (Extrait du panneau introductif à l’introduction)

Claudia Cirelli et Bénédicte Florin

Voir l’expo…

Basé à Tours (UMR CITERES, CNRS/Université de Tours), le réseau de recherche Sociétés Urbaines et Déchets s’inscrit dans le champ des sciences sociales et s’intéresse aux déchets en tant que révélateurs de dynamiques plus larges touchant les sociétés urbaines. SUD rassemble des chercheurs de nationalités différentes, de disciplines multiples, d’institutions diverses qui travaillent sur des terrains très variés, situés dans le monde entier. Le réseau SUD a notamment publié Sociétés urbaines et déchets. Éclairages internationaux (PUFR, 2015). Les activités et ressources documentaires du réseau sont accessibles sur son site internet https://sud.hypotheses.

Rien ne vient de rien

« Ex nihilo nihil fit »

« Rien ne vient de rien »; c’est avec une telle formulation, qui tient en 5 mots (4 en latin) , que Lucrèce (96- 54 avant JC) a jeté les bases scientifiques , pragmatiques et morales du matérialisme.

La Pédagogie sociale, comme pédagogie matérialiste, conjugue et décline aussi cette courte maxime.

« Rien ne vient de rien » et en effet le « rien » ou le « presque rien » ne produisent pas grand chose. Tant de dispositifs énormes, d’usines à gaz, d’institutions séculaires échouent à éradiquer les difficultés qu’ils sont censés traiter ou prévenir et qu’ils créent souvent. Tant d’énergie parfois, de moyens souvent… pour « rien ».Les institutions auront beau mobiliser toutes les ressources, se convertir aux pratiques les plus autoritaire et sécuritaires; elles butteront toujours sur la même réalité: si elles ne produisent pas de promotion personnelle, collective sociale ou sanitaire, … Si rien de vient d’elles, elles ne sont rien.

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Qui ose se poser encore ces questions qui donnent le vertige?

« Rien ne vient de rien », en Pédagogie Sociale, car nous ne venons jamais les mains vides; nous comptons sur nos matériels, nos outils. Ce n’est pas chez nous que l’on se contente de « travailler les liens » « la relation » ou la confiance ». Chez nous, nous l’avons souvent dit, on travaille c’est tout!

« Rien ne vient de rien » pour nous, car notre action s’inscrit dans un contexte , un territoire , des situations, et une histoire. Nous n’ajoutons pas de l’inédit ou de l’inouï; nous n’apportons pas de la culture là où il n’y en aurait pas; nous laissons ce genre de supercherie à ceux qui croient encore en l’école de Jules Ferry. Nous n’apportons pas de l’éducation là où elle fait défaut; nous n’apportons pas la civilisation en barbarie, pas plus que la raison chez les fous. Au contraire de tout cela , nous nous installons à même le sol et nous jardinons ce qui y pousse.

« Rien ne vient de rien », car notre travail porte ses fruits et que ces fruits n’existeraient pas sans lui . C’est par notre travail que nous voyons les parcours changer, les destins se transformer, les groupes et les territoires, se métamorphoser.  Tel qu’on a connu petit sur un atelier de rue devient aujourd’hui le jeune service civique prometteur; tel autre échappe à un destin trop vite tracé et introduit du nouveau dans l’histoire familiale. Tel sans famille en retrouve une parmi notre groupe.  Les espaces où se dressent nos ateliers de rue, s’animent et reviennent à la vie alors qu’ils étaient déserts et évités. Beaucoup de gens se parlent qui ne se parlaient plus ou qui ne seraient ni rencontrés , ni parlés, sans nos ateliers. Celui qui a quitté l’école , à tort ou à avec ses raisons, continue d’apprendre malgré tout. Et tel qui y reste, complète sa formation parmi nous.

Et surtout…

« Rien ne viendra de rien », car les bonnes intentions et les déclarations politiques ne mènent nulle part. Il n’est bonne pensée qui ne soit stérile. Cela ne sert à rien de prétendre promouvoir l’égalité, la laïcité, l’autonomie, l’initiative ou la sécurité , si vous ne commencez pas ici tout de suite et avec les gens qui sont là DE MANIERE INCONDITIONNELLE.

En Pédagogie sociale, nous prenons la mesure de l’inanité de la pédagogie de projet , des objectifs généraux et généreux. « Rien ne viendra de rien »; si vous voulez les rendre autonomes ces enfants, laissez les libres ici et maintenant. Rien ne viendra de rien: si vous voulez une société possible, commencez ici et à présent à bâtir une communauté de tous et par tous.

Ainsi c’est la matière et non l’idée,  qui est l’objet même de tout travail éducatif. C’est sa transformation qui en est l’enjeu. C’est la confrontation avec elle qui en fait un métier.

« Rien de rien ne m’illusionne ;
C’est rire aux parents qu’au soleil ;
Mais moi je ne veux rire à rien,
Et libre soit cette infortune. » Arthur Rimbaud, Poésies

DIMANCHE

Dimanche au Jardin

Aujourd’hui, nous sommes allés chercher Mamie Zohra qui a préparé un couscous. Puis, nous avions donné rendez-vous au reste du groupe devant le carrefour afin d’aller tous ensemble au jardin.

Une fois arrivés au jardin, nous préparons le feu pour faire cuire les merguez. En parallèle, les mamans et les enfants préparent la table.

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Nous passons à table dans une ambiance chaleureuse. Nous remercions les mamans pour les bons plats qu’elles nous ont préparé : le couscous et tiep.

Lorsque nous avons terminé de débarrasser la table nous passons au travail : LE JARDINAGE.

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Un grand travail de désherbage nous attend ! Nous avons quand même quelques récoltes : des haricots verts, des tomates, des courgettes et du persil. Nous avons arraché tous les pieds de tomates secs.

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Nous avons passé une excellente journée avec un soleil très présent ce qui nous a réchauffer car la fraîcheur parmi nous.

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SAMEDI

Atelier de la Villa Saint-Martin

Aujourd’hui, Laura, Simena, Sandra, Marion, Andrei et Inès partent tous pour animer les ateliers de la Villa-Saint-Martin. Avant même d’être garé, des enfants nous accueillent sous un soleil capricieux…

Les ateliers se mettent vite en place : directement les enfants se regroupent presque tous autour de l’atelier jeux de société géré par Sandra. Croc carotte, tout nouveau jeu, rencontre un grand succès. Andrei joue au puissance 4, Laura discute avec les maman lorsque la pluie nous surprend.

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Mais comme rien n’arrête les Robinsons, on s’abrite sous un arbre avec les enfants, même si certains courageux continuent  de jouer au ballon. Une petite poignée d’enfants  rentrent chez eux, mais la plupart reste avec nous.

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Après quelques minutes, un beau soleil chasse la pluie. La persévérance paye toujours ! Pour se réchauffer, Inès propose de faire un jeu  où il faut courir : les enfants se mettent d’accord sur l’épervier. L’atelier petite-enfance, animé par Marion, rassemble surtout les filles et les jeux de société continuent de plaire.

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A 16h, c’est l’heure du goûter.  Les enfants sont contents, ils ont bien joué, bien goûté et la pluie nous a fourni la dose d’aventure.

Atelier d’Epinay

Nous sommes allés à Epinay sur orge toutes pour la première fois (sauf Lorelei). Certaines ont eu le sentiment de ne pas être bien accueillies.

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Première partie : Jeu de groupe pour apprendre les fruits en français puis jeu de la tomate. Nous avions des pré-ados et des enfants.

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Deuxième partie (la pluie nous a chassés et nous avons dû aller à l’intérieur) : différents ateliers dont petite enfance, peinture et atelier créatif de perles. Ainsi que des coloriages d’apprentissage. Les enfants ont beaucoup adhéré aux perles lettres mais pas aux petites. La peinture s’est bien passée mais la différence d’âge entre les enfants peut poser problème.

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VENDREDI

Soirée Conviviale

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Vendredi a été une soirée conviviale pas comme les autres que nous avons vécue: émotions partagées, ambiance particulière, de la joie et des larmes. De la fête et du bruit.

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Nous avions préparé un diaporama en hommage à Jean-Jacques, qui nous a quitté il y a maintenant 1 an.

C’est un instant de grande émotion pour nos adhérent les plus anciens qui ont eu la chance de connaitre ce pilier de l’association qui a beaucoup œuvré pour notre jardin.

Jean-Jacques fait partie de l’histoire de notre association; en regardant toutes ces photos, nous n’avons pas vu que lui: nous sommes tous vus avec lui et avons pu mesurer comment nos vies étaient liées.

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Nous projetons ensuite le film de Jean-Pierre et Lily Franey « Enfance Invisible »  qui montrent le quotidien des familles Robinsons en bidonvilles, ainsi que le travail de l’association dans leurs lieux de vie.

Ensuite comme d’habitude place à la fête, nous dansons sur les rythmes désormais légendaires venue de Roumanie, France et d’Afrique, qui font toute la culture de fête de l’association.

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Atelier de la Rocade

Aujourd’hui, nous avons prévu un atelier cuisine, un atelier jeux de société et un atelier petite enfance.

Malheureusement la pluie était de la partie, mais cela n’a pas empêché une quinzaine d’enfants d’être présents sur l’atelier.

Laura a proposé un gâteau à la carotte. Les enfants étaient étonnés et impatients de goûter ce qu’ils cuisinaient.

C’est une journée « spéciale  carotte » car l’atelier jeux de société à jouer à « Croque Carotte ». Les enfants ont beaucoup aimé et voulaient rejouer !

Sur la petite enfance, ceux sont les grands qui ont voulu jouer aux Lego.

Nous avons goûté sous la tente LE fameux gâteau aux carottes qui était à la grande surprise de beaucoup délicieux !

Atelier de Bondoufle

Nous sommes  allés à Bondoufle, pour partager  des activités avec les enfants.

Il y avait un atelier classe, la petite enfance, du coloriage ainsi que de la musique.

L’atelier classe a eu beaucoup de succès. Des exercices de français et de maths ont été proposés.

L’atelier petite enfance s’est bien déroulé.

L’atelier coloriage a été très apprécié par les enfants, qui se sont amusés à découper les personnages et à nommer les différents membres corporels de ceux-ci.

Les enfants étaient enthousiastes. Ils chantaient et dansaient au rythme du piano.

Nous avons fini par la distribution du goûter.

JEUDI

Atelier du Skate Park

Nous sommes arrivés sur le Skate Park à la sortie d’école des enfants. Quatre différents ateliers ont été mis en place : créatif avec des perles, petite enfance, jeux de société avec un Uno et un grand jeu avec du football.

Dans chaque atelier tout s’est bien passé et les enfants y ont très bien adhéré. Néanmoins nous avons pu remarquer qu’il n’y avait pas assez de jeux pour la petite enfance (les mamans pourraient ainsi se joindre à leurs enfants), que des perles plus grosses pourraient être amenées (cela conviendrait plus aux tout petits qui en ont renversé). Au foot les enfants se sont beaucoup dépensés dans la bonne humeur. Des interviews pour la radio ont également été faites auprès des enfants ou de leurs parents.

Atelier de Massy

Nous arrivons un peu en avance sur le terrain de Massy. On avait prévu de jouer au échec mais un vent fort souffle et l’on pressent que toutes les pièces risquent de s’envoler du coup on préfère ne sortir que le puissance 4 qui est plus stable. On installe un grand atelier de petite enfance, et Iasmina et Alison continue leur atelier de construction d’un village imaginaire. Simena et Sandra s’installent juste à côté pour un atelier coloriage et jeux de société. Le puissance 4 fait fureur et les parties s’enchainent, c’est décidément Maroua la championne puisqu’elle a battue presque tout le monde !  On lance un foot en milieu d’atelier, puis une sardine juste avant de ranger. On se rassemble pour discuter de l’atelier pendant l’assemblée des présents, puis on prend le gouter et on se dit à bientôt !

Potager des Robinsons

Pour ce dernier atelier au jardin de septembre, les enfants comme les adultes ont été ravis de revenir dans leur jardin, ce lieu qui qu’ils ont créé et entretenu de leurs mains.
Un groupe s’est occupé de désherber une partie de terrain à côté des poireaux, tandis qu’un autre groupe s’occupait de montrer ce magnifique endroit à notre hôte du jour Mme. WEISS Lorraine, qui est la responsable agriculture de l’intercommunalité.

Elle fût ravie de voir ce travail entre jeunes et moins jeunes prendre vie grâce à nous tous.

Une fois le travail accompli et quelques branches de persil plat et de piments ramassés, nous avons pris tous ensemble le goûter accompagné de quelques rayons de soleil qui se sont montrés en fin d’après-midi.

A bientôt

MERCREDI

Atelier de Bondoufle

Aujourd’hui, nous sommes allés sur le terrain des gitans qui se trouve juste à côté. Notre objectif étant de faire des jeux collectifs tous ensemble.

Nous avons commencé par une présentation de chacun. Puis, nous avons fait le jeu du béret, c’est un jeu de compétition nouveau pour les enfants. Nous avons proposé aux enfants des familles gitanes de se joindre à nous pour jouer. Ils ont accepté et ont apprécié.

Ensuite, nous avons divisé le groupe en 3 petits groupes composés de 3-4 adultes. Dans chaque groupe, les enfants proposaient des jeux tels que 1 2 3 soleil, le facteur n’est pas passé, tic-tac boom, le chat et colin-maillard.

Tous ensemble, nous avons terminé par un goûter ensoleillé.

Potager des Robinsons

Nous nous sommes rendus au Jardin avec les enfants.

Ils se sont bien amusés. Le soleil était au rendez-vous et étaient très contents de sortir un peu du camp. On a pu ramasser des noix, des tomates et arroser les plantes.

Pour finir nous avons pris le goûter tous ensembles.

MARDI

Atelier de FLE

Nous avons commencé le premier atelier par une mise en condition pour commander dans une boulangerie. Ensuite à la pharmacie pour apprendre comment demander ce que l’on veut (dire bonjour, s’il vous plaît …).

Avec des jouets en plastiques pour enfants nous apprenons le vocabulaire des fruits et légumes.

Tout le monde a aimé et la prochaine fois nous donnerons aux participantes une feuille avec les noms des fruits/légumes et leur photo. Nous essaierons également de faire une mise en condition des mamans qui vont à l’école de leur enfant.

Les mamans étaient heureuses d’apprendre le nom des aliments qu’elles mangeaient mais qu’elles ne connaissaient pas.

 

 

 

Le mythe du capital personnel

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Une des plus grandes ruses du capitalisme est de laisser croire à tout un chacun  qu’il serait capitaliste. Après tout, nous aurions tous des capitaux . Et voici qu’on les énumère:

  • Notre capital santé
  • Notre capital d’aptitudes innées (les « dons »)
  • Notre capital de compétences (parfois on dit « portefeuilles »)
  • Notre capital génétique,
  • Notre capital culturel, familial, etc.
  • Notre capital beauté, soleil, etc…
  • Notre capital de relations sociales, de connaissances et d’appuis utiles …

Notez qu’on peut décliner à l’infini et à l’envie, la liste de tous ces capitaux. L’utilité, l’habileté de présenter les choses ainsi est de nous amener à gommer toute différence entre nous et les véritables capitalistes. Au fond , nous serions tous dans le même bateau . Nous aurions  tous un capital n’est ce pas? A quoi bon être jaloux? A quoi bon stigmatiser les riches. Il faudrait au contraire se RES-PON-SA-BI-LI-SER.

L’autre intérêt est de nous amener à adopter ce seul et unique mode de pensée pour envisager la conduite de notre vie. Si nous avons un  capital, il nous faut le gérer, et si notre vie va mal , d’une manière ou d’une autre, c’est parce que nous l’aurons mal géré. Voici en quelques mots, la fiction libérale qui renvoie chacun à la gestion de sa propre faillite.

Nous autres, acteurs sociaux, constatons chaque jour la porosité des personnes et groupes précaires vis à vis de ce mode de raisonnement . Ils se laissent contaminer , adoptent et colportent cette pensée toute faite, à laquelle ils ne trouvent pas d’issue.  Il faut dire que les médias contribuent de tout leur poids au succès de cette manière de voir, et que les réseaux sociaux en rajoutent toujours et encore des couches supplémentaires avec des maximes « de bon sens ». Bref difficile de penser autrement quand une seule idéologie domine.

C’est un tour de passe passe extraordinaire d’avoir appliqué au vivant ce qui n’est vrai que pour des principes économiques. Il n’est de capital que d’argent, et des moyens d’en produire…  Et de ce point de vue là, ceux qui ont un capital sont assez peu nombreux; ils sont limités à ceux qui peuvent produire toujours plus d’argent, avec leur argent et ce qu’ils possèdent.

Le capital ce n’est pas une masse , pas une quantité, c’est la capacité de produire toujours plus d’argent avec celui qu’on a déjà. De ce point de vue là, quelqu’un qui a beaucoup d’argent n’est pas forcément un capitaliste. Seul celui à qui son argent ou ses biens rapportent encore plus, peut prétendre à l’être. Cette distinction est très importante car elle explique tout simplement qu’il y a une barrière de classe: on ne devient pas capitaliste. On l’est ou on ne l’est pas.

Tout ce e qui est vivant, ce qui a trait à notre existence, n’a jamais rien à voir avec le capital.  C’est de l’interaction et du flux. C’est une grave erreur se se représenter la santé comme un capital qu’on dépenserait au fur et à mesure qu’on vit. La santé c’est autre chose; elle réside dans la richesse de nos interactions avec notre environnement et notre milieu.

L’éducation, c’est la même chose, c’est une appropriation dynamique de pouvoirs d’agir, une émancipation, pas une lente et inerte accumulation de savoirs morts et scolaires.

La fiction capitaliste, plaquée sur nos vies n’a pas pour seul effet de dissimuler derrière un voile commode ceux qui tirent réellement profit de nos existences et de nos misères; elle nous empêche surtout d’approcher une autre vérité: NOUS NE NOUS APPARTENONS PAS.

Nous n’avons jamais fait le choix d’être ce que nous sommes. Nous sommes au contraire le produit de tout ce qui nous a contraints et déterminés: classes sociales, histoires collectives et individuelles, famille, généalogie, circonstances sociales et historiques. Tout choix est illusoire et la liberté ne repose que sur la conscience de ce qui nous détermine et de la science de nos chaînes.

Or cette conscience et cette liberté ne peuvent se développer et s’épanouir que dans la socialité et la collectivité; l’individu et ses capitaux sont une impasse; la vie réside dans les relations, les interactions, les dépendances et les communautés.

Il n’y a plus guère de nos jours de culture politique qui s’échange ou se transmette. La plupart de nos contemporains sont moins formés, moins armés pour comprendre les idéologies. Livrés à eux mêmes , ils s’accrochent aux bouées des discours libéraux, individualistes et stigmatisants.

Il faut une autre école aujourd’hui, de la conscience de qui nous sommes et de ce que nous faisons ensemble.  Il faut une autre école pour comprendre que nous ne nous appartenons pas individuellement, que la vision de la propriété de soi est une impasse; que nous ne pouvons appartenir qu’aux groupes et collectifs que nous formons , que nous créons.

L’être humain appartient à qui il donne et à qui lui donne.

 

DIMANCHE

Journée au Jardin

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La journée s’annonce un peu compliquée car la pluie est prévue pour la plupart de la journée ainsi que des orages. La journée ça vas pas être facile et nous allons combattre aussi la pluie en plus du travail au jardin. Après plusieurs essais pour allumer le feu du barbecue (la pluie nous facilite pas la tâche), nous sommes obligé de s’abriter sous la serre.

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Puis nous y arrivons.

Les enfants avec Philippe, commencent à ramasser des noix malgré les goûtes de pluie, Laura  et Gabi avec Héloïse font une salade et coupent les cuisses de poulet pour le mettre sur le barbecue. Espérons que ça va marcher !

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Après avoir enfin réussi à faire cuire le poulet on se met à table (14h15) et on prend le repas tous ensemble car le soleil commence à se faire voir parmi les nuages.

Ensuite on ira couper du bois dans le gros tas de bois qui se trouve au milieu du jardin avec les garçons et Philippe et les autres en attendant désherbe les choux et les salades et enlève les mauvaises herbes  autour des palettes. Comme nous avons finit plus vite nous allons aider les autres dans leur tâches.

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Le travail en équipe a bien fonctionné, tout le monde à mis la main à la pâte et le bois à été coupé et rangé nous l’abri , les noix ont été ramassé, et les mauvaises herbes enlevé et un bon travail prendra fin avec l’annonce du goûter bien mérité par tous.

SAMEDI

Epinay sur Orge :

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Une belle journée pour faire la cuisine de rue sur le camp et au Menu : Crêpes aux chocolat et à la confiture.

Un grand cercle au milieu du chemin qui se retrouve devant le camp et on apprend un petit jeu pour compter « le Facteur », et ‘l’Éléphant », qui comme d’habitude marche de merveille et les enfants sont très contents, très souriants.

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Après ça on va s’asseoir quelques ’uns  pour les coloriages de nos héros préféré Marvels  « Spiderman, Batman, Car« , et chaque enfant se donne du mal à choisir les bonnes couleurs pour illustrer le mieux son héros.

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La cuisine à côté  avec les filles Marion, Laura, Ana Aniela, Mercedesa  qui vont nous préparer  des bonnes crêpes pour tout le monde. La cuisine fait venir du monde, emmène du partage et de la convivialité, mais aussi du savoir-faire de chacun d’entre nous.

Nicolae et Dusko font une compétition de coloriage et le moment le plus drôle de la journée  vient ensuite avec la chute de Dusko et le fou rire de tout le monde.

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Pour finir cette agréable journée sur une note musicale , on se met tous à chanter et à danser sur la musique d’ Aven Savore pour rire à la vie et lui remercié pour tous ces moment de joie, de partage, de chant et de danse tout simplement.

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Le goûter vient clôture la journée et petits et grands s’assoient sur le tapis pour avoir le droit à une crêpe et un verre de sirop.

 

Atelier de la Villa Saint Martin

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Aujourd’hui à la villa Saint Martin, nous nous installons a l’ombre des arbres pour débuter l’atelier. Au programme, on a sorti le jeu d’échec  géant, du matériel de dessin, de la dinette et des jeux des petits, et un atelier de peinture.

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Nous bénéficions également de la présence de Erwan qui viens nous aider à préparer une émission de radio, et prendre des photos.

Hélas le vent se levé sur le terrain de foot, et les pièces d’échecs ne cessent de tomber, on abandonne donc la partie et on se concentre l’atelier de radio. Simena, accompagnée d’Erwan, interviewent tous les enfants et adultes présent sur l’atelier, leur demande ce qu’ils font a l’association, et ce qu’ils aiment. A l’atelier peinture on a découpé des canevas en forme de papillons que l’on peint avant de les attacher sur un fil tendu entre les arbres. On se rassemble ensuite sur les tapis pour un conseil de quartier, suivit d’un gouter

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VENDREDI

Atelier de La Rocade

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Nous nous sommes rendus à la Rocade où divers ateliers ont pu être proposés aux enfants : la petite enfance, un jeu d’échec, du karaoké et du maquillage.

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Les enfants étaient très contents de nous retrouver après l’école.

L’atelier maquillage a très bien marché. Des mamans ont même voulus participer en nous aidant.

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L’atelier petit enfance a attiré des enfants assez grands qui se sont lancés dans la fabrication d’un énorme château de Lego.

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Les adolescents ont pu apprendre quelques stratégies au jeu d’échec.

La distribution du goûter s’est passée dans le calme, le temps est passé très vite.

Atelier du Jardin

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De nouveaux au jardin entouré par nos amis et par les enfants. Aujourd’hui Eric est de retour après des longues vacances dans les Alpes.

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On part ensemble au jardin et sur notre chemin « quoi de neuf » de chaque côté ?

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Eric revient fatigué de ses  vacances car son père est aussi malade et il espère que dans quelque jours il reprend avec plus d’énergie. Mais le plus important est qu’il est de retour et qu’on puisse voir ensemble pour la projection de la soirée conviviale sur Jean Jacques car ça fait un an depuis son décès.

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Mais tout ça étant dit, on va maintenant se mettre au travail et  ramasser des noix puis aller arroser les choux et autres afin de prendre le goûter et ranger notre matériel de jardin.

A plus !

Atelier de Champlan

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Quand nous sommes arrivés sur le camp nous avons installé le matériel pour la petite enfance et le jeu collectif du jour qui était le mime, une fois le jeu fini nous avons mis en place la peinture sur les tables pour les plus petits et sur les tableaux pour les plus grands.

La peinture a eu beaucoup de succès. Vers la fin Kevin et Mélissa on jouer au foot avec quelque enfants.

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Pendant le goûter les enfants était plutôt agitées mais Dusko a commencé à jouer de la guitare pour les calmés.

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JEUDI

Atelier du Potager 

En cette belle première journée d’automne, les enfants étaient heureux de venir au jardin comme à chaque fois, pour continuer leur travail à l’ombre des arbres sous ce beau soleil.

Ils commencèrent par l’arrosage des fleurs se trouvant autour des plantations tandis que d’autres s’adonnaient à désherber le sol près des courgettes. Un petit moment sympathique qui vu l’arrivée de deux jeunes qui ont la main à la pâte pour embellir ce magnifique lieu.

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Une fois le travail terminé nous nous sommes tous installés autour d’une table pour prendre le goûter et profiter de cette journée une dernière fois tous ensemble.

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Entre l’apparition des pommes et des poires d’un sac de Nicolae, les enfants finissent dans le sourire et rentrent chez eux le sourire aux lèvres.
A bientôt

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Atelier de Massy

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Nous sommes allés à Massy où nous avons fait un atelier petite enfance, un atelier tag, un atelier maquillage, un atelier pâte à sel et des grands jeux (puissance 4, Mikado, pétanque, domino) et des jeux collectifs (sardine, policiers voleurs).

L’atelier tag a été un succès au point que nous avions trop d’enfants pour le nombre d’adultes que nous étions. Iasmina et Dusko ont eu l’idée de faire des jeux collectifs pour diviser le groupe afin que l’activité puisse continuer dans de bonnes conditions.

Les mamans ont beaucoup participé sur l’atelier de la petite enfance. Les enfants se sont bien amusés pour jouer à la dinette et aux jeux de construction.

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Sur l’atelier pâte à sel, chaque enfant a fait des modèles d’animaux et/ou lettres qu’ils ont pu peindre une fois qu’ils étaient secs.

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L’atelier maquillage à très bien marché. Chaque enfant a été maquillé. Mélissa a su gérer les passages pour que tout se déroule correctement.

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Le temps est passé vite, nous nous sommes assis pour prendre le gouter avec les enfants et les mamans qui ont d’ailleurs participer pour la distribution.

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Atelier du Skate Park

SANS PAROLES – JUSTE A VOIR

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MERCREDI

Atelier du Potager, avec les enfants

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Une belle journée se montre à l’horizon et comme d’habitude, et une nouvelle fois nous retournons à Epinay pour emmener des enfants au jardin. Le lieu où les enfants peuvent sentir l’air autrement, se sentir autrement et où ils trouvent à chaque passage le sourire, la joie, l’enfance perdue ou jamais eu, la sécurité, le jeu et le partage.

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C’est ces enfants-là qui  nous regardent avec un peu plus d’espoir qui nous font avancer car eux n’attendaient rien en échange, sauf un regard, un mot les encourageants pour y avancer car leur quotidien est tellement compliqué, dur, difficile qu’ils trouvent toujours le sourire et la joie, malgré tout ça.

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Un petit moment de réflexion qu’on a pu partager ensemble aujourd’hui  avec eux mais en continuant de faire avancer les travaux au jardin et dans l’apprentissage.

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Nous allons maintenant cueillir encore des haricots pour préparer un petit repas en rentrant  au local et les enfants ne partent  pas les mains vides, ils en emportent aussi à la maison des petit trucs : noix, haricots, piments (pour papa).

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Un nettoyage général du jardin, un bon rangement des outils et des encombrants et finalement le débarrassage des mauvaises herbes au terrain qui se finit avec l’arrosage des plantes avant de prendre le goûter et de dire « au revoir » de nouveau au jardin.

A bientôt.

 

Atelier de Bondoufle

 

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Aujourd’hui, nous sommes arrivés sur l’atelier du camp de Bondoufle. Une fois, arrivé, nous avons commencé par un jeu collectif pour nous présenter avec les enfants. Par la suite, nous avons proposé le jeu du Mime (Mimé des animaux avec des gestes, des mots).

Après, nous installons les ateliers, petite enfance, atelier manuelle, atelier coloriage, grands jeux extérieurs pour tout le monde.

Lorelei et Melissa, ont créé des modèles avec de la peinture et des paillettes (Fleurs, cœur, fruits, prénoms) avec les enfants.

Iasmina et Hélèna avec les enfants ont installé la dinette avec les différents jeux de construction, les voitures et également un jeu de dessin avec les ardoises et des craies de couleur.

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Simena s’est chargé de l’atelier coloriage que tout le monde a aimé.

Laura et Marion avec les pères des enfants se sont bien amusés avec les molkys, ils étaient tous très concentré sur ce jeu.

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Avant de prendre le gouter, nous avons mis en place le jeu du chat couleur, les enfants étaient très excités de devoir trouver des couleurs.

Le temps étant passé vite, il fut l’heure du gouter.

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Excitation d’Etat et état d’excitation

 A voir ET REVOIR : le reportage sur notre travail, réalisé par Lily et JP Franey: 

Enfance invisible

Essai sur « l’Etat excitateur »

Nous vivons une époque bien particulière où toutes les formes de l’Etat (Etat central, collectivités, administrations, institutions publiques) ont ceci en commun qu’elles ne se représentent plus l’avenir que sous la forme de la récession:

  • des ambitions qu’il se donne, en particulier en s’interdisant toute « nouvelle frontière », tout objectif un peu ambitieux,
  • des moyens qu’il se donne, au point d’envisager comme un progrès de son fonctionnement , la récession de son domaine et de ses ressources

Un tel Etat, privé de possibilité de proposer au peuple un quelconque horizon ou idéal, ne peut plus, pour fonctionner, qu’organiser un quotidien dramatisé.

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Pour exister un tel Etat ne peut que susciter et entretenir des polémiques continuelles, pour passionner l’opinion publique.

Faute de pouvoir et vouloir s’attaquer aux racines de véritables problèmes sociétaux (la pauvreté, le chômage, la précarité), le voici organisateur de « polémiques nationales ». Il s’agit dorénavant de lancer des croisades contre certaines portions du peuple lui même et d’opposer sans fin, en son sein, des catégorie les unes aux autres: travailleurs précaires contre fonctionnaires; milieux populaires contre rroms et réfugiés; français privés de souche contre descendants des colonies.

Faute de pouvoir assurer sa fonction, l’Etat excitateur prend la place de l’Etat protecteur, de l’Etat providence. Il est le complément direct de ce que L Wacquand  désigne sous le terme d’Etat pénitence. Mais il va au delà; il ne se contente pas de pénaliser des individus pour servir d’exemples, il favorise et entretient littéralement les tensions et les conflits à l’intérieur même du corps social.

La nouvelle fonction de cette forme d’Etat est d’exciter le peuple, d’entretenir chez lui l’illusion qu’il agit sur le cours du monde. Voici l’Etat à l’écoute de ses haines profondes ou passagères.  Le voici qui exhorte ou stigmatise les ennemis intérieurs avec lesquels il faut en découdre.

Tout peut servir au  motifs de cette excitation populaire: les réflexes les plus archaïques, nationalistes ou racistes mais aussi à l’occasion des causes plus élevées. On va lancer des campagnes contre le sexisme, les violences de genre, pour la protection des enfants. Tout sera bon si cela permet de désigner chaque fois d’une manière simpliste et indiscutables: les bons, les mauvais, les archaïques, et les barbares.

Nombreux seront les citoyens engagés, charmés par moments, par le thème de l’une ou l’autre de ces croisades (la laïcité, l’anti sexisme) sans se rendre compte que l’objectif réel n’est pas l’idéal proclamé, mais la croisade en elle même: c’est  à dire la division, la dissension sur laquelle on pourra conserver son pouvoir et cacher le vide de la scène politique.

Or un tel Etat excitateur ne peut prendre l’Education, le Social ou le Soin que comme de ennemis à réduire et maltraiter. Et ce pour plusieurs raisons; en tant que secteurs professionnels porteurs de savoir faire, de professionnalité et d’expérience, mais aussi de moyens d’agir , l’Education, le Social et le Soin constituent:

  • l’exact contraire de ce que l’Etat recherche dans l’excitation du peuple: l’apaisement, le dialogue, la construction d’une identité commune possible,
  • La révélation de l’aberration de sa position. Faire encore du Social et de l’Education quand l’Etat tourne le dos à tout ce que cela représente, constitue en soi une dénonciation de son imposture et une affirmation de ses insuffisances.
  • Une poche insoutenable de certains pouvoirs collectifs et locaux. ceux qui font du Social , du Soin et de l’Education et surtout s’ils le font avec pertinence, en s’adaptant aux besoins actuels,  acquièrent des compétences et des leviers d’action qui feront toujours défaut aux acteurs de l’Etat. Autant l’éviter…

« Le Social », le vrai, celui qui innove, qui invente, qui relie ce que l’on clive, qui va au devant des publics , constitue sans doute l’antidote naturel à l’entreprise d’excitation des clivages sociaux.

Les acteurs sociaux d’aujourd’hui sont confrontés à une situation exceptionnelle ; que vont ils pouvoir proposer , comment vont il pouvoir agir aux côtés de ceux qui sont victimes de l’agitation politique?  Comment panser les blessures symboliques en particulier des minorités stigmatisées? Comment agir pour prévenir la désespérance, et le sectarisme qui en découlent?

 

 

DIMANCHE

Journée au Jardin

 

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Aujourd’hui nous sommes allés au jardin avec 17 personnes.  L’une des nôtres(Zohra pour ne pas la nommer !) nous a fait l’immense plaisir de nous faire un formidable couscous et les autres ont ramenés gâteaux et boissons donc nous avons eu un repas de roi ^^

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Au programme: désherbage autour des potirons et des citrouilles mais pas que… Nous avons récupérés des courgettes, des haricots, des tomates, du basilic, de la menthe, de l’oseille, des pommes de terre, des poivrons et des piments que nous avons partagés …miam !

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Nous en avons profité, parce que nous étions nombreux, pour ranger la cabane à outils, désherber également le potager et après tous ses efforts est venue l’heure du réconfort autour d’un bon thé à la menthe.

Les enfants étaient eux aussi nombreux ce qui rend le jardin plus vivant, en plus de nous filer un coup de main ils ont également pu jouer, faire du vélo et de la balançoire histoire de se défouler un peu puis de se détendre.

Quelques-uns ont mis de la musique à la joie de tous, petits et grands ce qui à instaurer une ambiance des plus sympathiques jusqu’à l’heure de nous quitter.

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Bon dimanche !

SAMEDI

Atelier de la Villa Saint Martin:

Aujourd’hui Iasmina, Marion, Héléna, Mélissa, Carolina et Sandra sommes allé à l’atelier au quartier VSM où nous avions prévus étant donné le climat, d’être dans les tentes en dehors des jeux collectifs et du foot.

Dans une première tente la petite enfance était à l’honneur, dinette, jeu de construction et livre tout un programme pour le plaisir des tout petits mais aussi des grands.

Dans la deuxième tentes se sont déroulés les jeux de sociétés, les coloriages et un jeu de bac à lauréat sur ardoise qui fut très apprécié.

Dehors pour les plus motivé ou les plus sportifs il  y a eu foot et jeux collectifs pour mieux se défouler

Après toute ces activités vint l’Assemblée des Présents où les enfants ont fait part de leur ressentis au sujet des activités du jour puis on partagés leurs envies pour la semaine prochaine.

Et pour finir c’est l’heure du goûter ^^

 

Atelier de Epinay sur Orge

C’est le début d’un nouvel atelier éducatif mis-en place dans un squat à Epinay sur Orge ou nous allons retrouver les familles du camp des Ballainvilliers et les familles qui était avant dans l’usine Galland et nous sommes très contents car nous les avons retrouvé.

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Dès notre arrivée sur le terrain les enfants viennent vers nous en crient tous très fort « skola, skola » car les enfants nous reconnaissent comme étant des gens qui viennent leurs apprendre à parler et à écrire en français l’aspect ludique de nos activités.

Nous allons débuter avec un jeu d’apprentissage des nombres, un jeu éducatifs pour apprendre à compter dans les deux langues « roumain et français » mais en même temps ludique qui donne beaucoup d’énergie aux enfants et on finit avec « le Facteur » pour laisser les enfants courir un peu et fatiguer.

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Une séance de coloriage avec Lorelei démarre à côté du tapis des grands jeux de Simena qui entouré par les enfants elle crée une belle ambiance.

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Laura avec Ana-Aniela et Maya font une partie de Puissance 4 et Nicolae passe en revue les dessins et les besoin des enfants pour aujourd’hui et pour la suite et il se donne un peu plus de mal a finir son dessin.



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Répétition Aven Savore:

Aujourd’hui c’est le grand retour de notre formation musical et artistique : « Aven Savore » ! Une quinzaine d’enfants et de jeunes sont présent à l’appelle dont 5 nouveaux qui ont vite fait de prendre le plis de la méthode Ivan : Observer, suivre et chanter!

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On commence par une petite présentation des évènements à venir, horaires des répétitions, spectacle prévue ect… Puis on fait quelques exercices de vocalise pour se mettre dans l’ambiance.

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Une fois fait on commence par se faire tout le répertoire et les rappelles, les pas revienne vite et l’énergie du groupe est très impressionnante après de mois sans répétition.

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On travaille des solos pour quelques chansons avec Afsatou et Gaby, puis vient l’heure du goûter et de raccompagner tout le monde.

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VENDREDI

Atelier de la Rocade:

Nous nous sommes rendus à la Rocade pour aller à la rencontre des enfants du quartier.

Divers activités étaient mis en place : l’atelier petite enfance, manuel et créatif, jeux extérieurs (puissance 4, les pédales, dominos et billards) et jeux collectifs (la sardine et le chat).

Malgré le mauvais temps, les enfants étaient au rendez-vous et ils se sont bien amusés.

Ils ont même pu improviser le montage d’une maison avec de la terre.  Le temps est passé vite nous avons pris très rapidement le goûter.

Vendredi : Cuisine de Masse

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La fière équipe des Robinsons Top Chef  

Nos « ateliers cuisine de masse » sont au top; ils sont « au taquet »; ils fonctionnent et rayonnent parmi nos adhérents.

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Vendredi, nous avions une fière équipe en les personnes de Abdel, Sadio , Fatimata mais il faut aussi nommer tous ceux qui ont donné un copup de mains, de Camara à Christelle, en passant par Mi Mad, et d’autres encore.

Les enfants et même les adolescents, pas oubliés ont joué et ils sont allés au parc avec les stagiaires et volontaires. Ils étaient nombreux venus des hôtels et même de l’école.

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Le repas fut joyeux. La table fut nombreuse. Les rires et bruits de fourchettes ont rempli notre petit coin du monde.

Et nous nous disons: nous pouvons manger ensemble, nous savons manger ensemble car nous pouvons, nous savons vivre ensemble. 

Vendredi

Potager des Robinson:

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Une nouvelle fois on débarque au jardin avec Jessica, Franck, Andrei et Dusko.

On se donne comme objectif de mettre les tuteurs aux tomates qui n’ont pas et pour ça il va nous falloir les ciseaux pour couper des branches. Dusko et Nicolae se mettent à couper une vingtaine de tuteurs, cependant Jessica et Franck ont pu couper des bouts des ficelles pour les accrocher les tomates.

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Dans l’autre coin du jardin Andrei démarre la débroussailleuse  et finit enfin de couper les mauvaises herbes au fond du jardin et sur les extrémités ainsi que derrière la serre.

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Mario nous rejoins un peu et avec quelques outils  il se met à couper l’herbe qui envahissait le coin des aromates et sur le tas de terreau.Après avoir enfin fini, on prend le goûter et on range le matériel avant de partir.

A bientôt.

Atelier de Bondoufle

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Nousavons préparé un moment collectif fait de chansons puis un jeu de frisbee. Pendant ce temps une partie de l’équipe installait les tapis ainsi que l’espace petite enfance où les enfants se sont empressés d’aller de bon cœur.

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Pour les plus grands nous avons fait un jeu à l’aide de trois imagiers et de grandes feuilles, cela leur permets de développer leur vocabulaire. Pour cette fois ci nous avons choisis trois thèmes : Le matériel scolaire, les moyens de transports, et les verbes d’action.

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Et enfin juste avant le gouter, l’équipe s’est mise au maquillage de grand pour les petites filles qui furent ravies d’être les belles du jour.

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Pour finir, c’est l’heure du goûter, où nous mangeons tous ensemble dans une ambiance pleine d’entrain.

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JEUDI

Atelier du Skate Park

20160915_163944Aujourd’hui  nous sommes partis au skate park faire des ateliers pour les enfants.

Marion et Izabela ont fait un atelier de coloriages qui a beaucoup plus aux enfants.

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Lorelei a fait un atelier créatif ou il fallait dessiner puis coller des perles et des paillettes.

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Simena a mis en place l’atelier petit enfance, et a participé aux jeux collectifs (foot et balle au prisonnier) que Colline et Kévin ont animés.

Laura a beaucoup échangé avec les parents et les a fait participé au goûter, elle s’est aussi occupés de la petite enfance.

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Après toutes ces activités, nous avons pris le goûter tous ensembles. Laura a introduit un jeu de devinette afin de  désigner  deux enfants pour s’occuper de la distribution du goûter.

Cette journée s’est bien dérouler, nous avons eu une vingtaine d’enfants pour les ateliers.

Les enfants étaient ravis et veulent que l’on revienne la semaine suivante avec les même ateliers qu’ils ont adorés.

Potager des Robinsons

Aujourd’hui  la séance de jardinage avec le groupe d’adultes.

Franck et Jessica sont contents d’être là avec nous et sans trop tarder nous allons nous charger des mauvaises herbes et du lierre que nous avons pu enlever des champs des framboisiers. Franck emmène la brouette et Jessica ramasse  et puis elle charge.

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Nicolae avec Rony s’occupe du désherbage des petites parcelles des fruits rouges (Mûres, Groseille, Cassis).

Andrei démarre la débroussailleuse et il va couper l’herbe à cote des champs des citrouilles.

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Tout le monde est occupé, nous n’avons pas le temps de rester sans rien faire et on passe faire un tour pour voir si les noix sont prêts à être ramassé, mais ce n’est pas encore le temps.

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Maintenant c’est l’heure du goûter mais nous n’allons pas partir avant d’arroser sous la serre car la pluie à fait le boulot à notre place et à arrosé le terrain.

A plus !

Atelier de Massy

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Aujourd’hui, nous sommes allés à Massy pour faire les ateliers. Une fois arrivé, nous mettons en place les activités : atelier cuisine, atelier petite enfance, atelier jeux collectifs, atelier jeux de sociétés, atelier grand jeux extérieur.

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Nous avons tout d’abord démarré avec l’atelier petite enfance, les enfants ont commencé à jouer avec la dinette et les Lego. Quelques temps après, les enfants sont venus nombreux et à chaque groupe ont était partagés entre jeux de société, cuisine et grand jeux.

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Par la suite, nous avons proposé un jeu qui se nomme « la sardine ». Et pour finir, nous avons pris le gouter avec  les enfants et les mamans.

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MERCREDI

 

Potager des Robinsons

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Une belle journée, bien ensoleillée, beaucoup d’envie et d’énergie pour cette après-midi.

Après l’expulsion inattendue du camp de Ballainvilliers, on retrouve aujourd’hui les enfants   et les familles chassées et obligées d’aller plus loin pour trouver d’autres endroits pour  s’installer. Mais  mais avec le grand manque des ateliers des Robinsons.

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On les retrouve à Epinay-sur-Orge, et on rencontre des nouveaux enfants et des anciens comme Ana-Aniela qui dès qu’elle voit le camion elle se dirige en courant vers nous car elle avait envie d’aller avec nous.

Un camion blindé, plein comme un œuf avec des enfants, part au jardin et c’est ici que les enfants se sentent bien, en sécurité et ils en profitent pour jouer mais aussi pour travaille, je dirais même plus pour travailler que autre choses.

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On est nombreux et ensemble nous réussissons à arroser sur le terrain les plants ; d’autres ont cueilli des haricots, des tomates, piments et enfin sous la serre l’arrosage est fait aussi.

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Mélanie prépare un petit jeu avec les enfants « Ratele si Vanatorii » chasseurs et canards », et les enfants se défoule un max avant de prendre le goûter attendu.

A bientôt !
Atelier de Bondoufle

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Aujourd’hui à Bondoufle, les enfants sont nombreux à nous attendre devant le bidonville.  On se dit bonjour on se fait la bise et on commence à faire un cercle pour notre rituelle du « Bonjour je m’appelle… » . Comme l’ambiance n’est pas au beau fixe chez les adultes, on décide de migrer à l’extérieur de l’usine pour poursuivre l’atelier.

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Chemin d’enfance est avec nous et propose un atelier de Français Langue Étrangère (FLE) a base d’images a nommé et de  « dessiner c’est gagné ».

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Juste à côté, on finit l’ABCDaire commencé depuis deux semaines, et on arrive enfin à la lettre Z (Zèbre !). Sur les tapis est installé un monumental atelier de petite enfance, avec une tente, un garage, des voitures, et des jeux de construction.

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Des tables ont été dressées pour accueillir l’atelier de peinture, et les toiles sont affichées sur une corde à linge juste à côté.

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Le temps file et on doit ranger pour prendre le gouter, au menu : madeleine, banane et sirop, tout le monde s’assoit en cercle pendant que 3 enfants distribuent le gouter. Une fois le gouter terminer, on se dit au revoir et on range le matériel dans le camion.

 

Enfance, en France

A voir: le reportage sur notre travail, réalisé par Lily et JP Franey: 

Enfance invisible

On s’est souvent demandé de quoi était faite l’enfance. Est elle d’insouciance ou d’impatience? D’impuissance ou de tyrannie? Est elle faite d’attente ou de plaisirs sans lendemain? Est elle conscience ou inconscience?

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Entre rêve et routine, drame et ennui, de quoi se trame l’enfance? Pour Korczak, l’enfance est réprimée, déniée et opprimée. Pour Freinet, l’enfance est parquée , sous estimée, dénigrée.

De notre point de vue, depuis nos ateliers de rue, de nos ateliers d’hôtels, de nos ateliers de bidonvilles, l’enfance est une friche, une attente sans fin et désespérée que quelque chose change, que quelque chose arrive.

Les enfants attendent; mais ils n’attendent pas que le temps passe; ils attendent qu’on le fasse ce temps, qu’on le façonne, qu’on le crée. Ils sont dans une éternité en attente d’événement.

Les enfants attendent des adultes, l’espoir du monde. Ils attendent des adultes qu’ils changent les choses, qu’ils brisent leurs chaines, qu’ils brisent leurs peines, qu’ils brisent leur haine.

Ils attendent des adultes une direction, une motivation, un sens à la vie. Ils attendent une orientation.

Et les voici aux prises avec des adultes réduits par l’administration à l’état d’enfance; en demande, en infériorité, assistés, en attentes interminables, en démarches invraisemblables; et c’est une curieuse attente: une attente de rien, une attente sans espoir, sans avenir . Une attente qui se nourrit d’elle même.

Les enfants que nous connaissons attendent des événements; ils attendent des moments qui se détachent de la chronicité de leur temps. Ils nous envahissent, nous accaparent d’une attente qui nous dépasse et qui nous donne le vertige.

Ce sont des enfants qui ne sont reçus nulle part, accueillis nulle part contenus nulle part, renvoyés sans arrêt à chercher encore.

Et nous ressentons à quoi rêve leur enfance : de pouvoir poser ces bagages, mettre un terme à l’errance, se sentir contenus, reconnus. Un foyer, un milieu, une communauté. Appartenir enfin.

 

DIMANCHE:

Journée au Jardin:

 

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Aujourd’hui nous sommes allés au quartier pour chercher les familles. Une fois arrivés toutes les familles  toutes les familles étaient au rendez-vous. Après nous avons marché un peu pour aller au jardin. Sur le chemin on a beaucoup ri et on a discuté de plein de choses. Nous sommes arrivés au jardin, nous avons préparé le feu et la table pour manger. On s’est mis à table pour manger une bonne salade et un barbecue (cuisse des poulets) miam !

IMG_2108 Après nous avons fini de manger et nous avons fait deux groupes pour travailler .Un groupe pour ramasser les légumes, les fruits et arroser le jardin.

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Deux groupes ont désherbé et réparer les cages à lapin. Le soleil est beau et le temps passe très vite, nous prenons le goûter. Pour finir tout fier de notre belle journée au jardin on a trop aimé Voila :):):)

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SAMEDI

Atelier de la Villa Saint-Martin

Aujourd’hui nous sommes allés  à la Villa St Martin faire des ateliers avec les enfants.

Lorelei et Sandra ont fait un atelier créatif avec des pancartes de portes qu’il fallait peindre et décorer, et il y avait des coloriages pour les plus petits.

Dusko, Andrei  et Nicolae ont fait un atelier de musique avec de la guitare et d’autres instruments pour les enfants. Ils ont aussi participé aux ateliers des jeux collectifs.

Isabella et Mélissa ont réalisé un atelier maquillage pour les enfants.

Iasmina à préparer et organiser la petite enfance.

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Allison a fait de la gymnastique avec les enfants.

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Simena s’est occupé des grands jeux collectifs.

Nous avons ensuite fait le conseil de quartier avec tout les enfants qui ont participé à nos ateliers.

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Puis nous avons tous pris le goûter ensembles, deux enfants nous ont aidés à distribuer le goûter, nous avons mangés du quatre quart, des marshmallow, et nous avons bu du sirop.

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VENDREDI:

Atelier de la Rocade:

La chaleur accablante de cette après-midi à la rocade nous pousse à tous nous amasser sous le petit coin d’ombre sous les arbres. On installe donc un atelier en version minimaliste mais néanmoins très complet : Lorelei fait un atelier d’art plastique libre, où chacun peut peindre, dessiner découper coller comme bon lui semble et expérimenter de nouvelles techniques d’expressions.

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Juste à côté se trouve la petite enfance où l’on s’attelle à confectionner de délicieux repas imaginaire avec la dinette, et fabriquer des vaisseaux spatiaux avec les Lego.

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Un peu plus loin on a sorti les grands jeux, billard hollandais, puissance 4 géant ect… Et on organise  un grand concours de puissance, ou matis réussi à battre presque tous les adulte !

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Atelier de Champlan:

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Une fois arrivé sur le camp nous sommes tous allés chercher les enfants sur les 3 camps différents. Même si certains enfants étaient à l’école, il y en a quand même eu pour les activités.

Nous avons ensuite installé les tapis, la petite enfance, et les jeux de société.

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Sur la petite enfance 4 filles, Raluca, Nacisa, Rosalinda et Creasca ont pu découvrir le partage, les fruits, les couverts, les assiettes, etc…

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Tout le monde a tourné sur les activités jusqu’à l’heure du goûter.

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Le goûter s’est bien passé.

JEUDI:

 

Atelier du Skate Park:

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Aujourd’hui moi,Laura ,Dusko ,Simena et Sandra sommes allés aux Skate Park pour faire des activités avec les enfant, on a eu atelier de Dusko qui a fait la petite enfance et la musique avec les petits, Sandra a fait les grands jeux de extérieur, Simena a joué au billard et a la balle au prisonnier.

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Moi j’ai fait de la couture avec quelques enfants.

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La journée se passe très bien et les enfants ont bien aimé toute les activités qu’on a fait.

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Atelier de Massy

 

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Aujourd’hui nous sommes allés à Massy pour un atelier de rue, Kévin, Mélissa, Alison, Iasmina ainsi que Arnaud.

Arrivés là-bas nous avons installé les tapis pour l’activité manuelle, les tables et les chaises pour les mamans, et enfin les jeux extérieurs tels que la puissance 4 et le billard.  Une fois les enfants arrivés ils pouvaient choisir entre l’activité manuelle qui était la construction d’un panneau fait d’abeilles en carton et crépon, encadrée par Iasmina, Alison et Arnaud.

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Ou d’une activité collective avec  Mélissa et Kévin, il y a eu le jeu de la sardine, du foot, du frisbee ou encore du volley.

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Une fois les activités finis nous nous sommes mis en rond pour effectuer le conseil de quartier avec les enfants, une fois la parole donnée à tous les enfants nous avons pris le goûter et avons rangé le matériel mis à disposition.

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Atelier du Jardin:

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Un petit tour au jardin pour cette après-midi pour notre groupe d’adultes en nombre restreint car tout le monde n’est pas rentré de vacances, et nous allons prendre un peu plus soin de l’aspect de notre jardin, en ramassant les déchets qui trainent un peu, et ensuite arroser nos choux parce que la chaleur les a un peu laissé sans eau.

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Avant de prendre le goûter, on s’occupe aussi des plants de tomates en leur ajoutant de tuteurs et de la ficelle pour les tenir car nous avons eu des grosses tomates cet été et on en aura encore d’avantage.

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A plus !

MERCREDI

Jardin de Saulx :

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Aujourd’hui nous reprenons nos belles séances de jardinage avec les enfants, et comme il fait très chaud on va se rafraîchir en arrosant toutes les plantations dans le jardin et plus tard une petite bataille avec l’eau. Voilà le programme, mais c’est facile à dire et dur à tenir et à finir, mais nous sommes des « grands(es), et finalement on réussira ensemble à aboutir, dits ils, les enfants.

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On se partage en petits groupes et petit à petit nous arrivions avec succès à faire notre tâche. Alex et Armando s’occupe de ramasser quelques courgettes pour la maison et ensuite arroser les plants et ils passent aux suivants, c’est-à-dire les haricots.

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Pendant ce temps Mercedes et Grati arrosent sous la serre et puis les choux et d’autres plants sur les parcelles. Nicolae avec la petite Andreia s’occupe d’arroser les bordures en finissant par ramasser les jouets et en les emmenant dans le bac à sable et enfin Andrei approvisionnent les arrosoirs avec de l’eau.

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L’heure du goûter annonce la fin de la séance et le retour.

A bientôt !

Atelier de Bondoufle:

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Nous sommes arrivés sur place vers 14h30 et nous avions prévu de faire de l’écriture, des coloriages, un coin petite enfance et des jeux de construction.

Les enfants, comme à leur habitude étaient très contents de nous voir et nous ont accueillis avec des câlins et des sourires. Nous nous sommes tous rassemblés pour partager un grand jeu et des chansons accompagnées par la guitare de Dusko. Tout le monde a participé.

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Chaque enfant s’est installé à un atelier, tout le monde y a trouvé son compte et personne ne semblait s’ennuyer.

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Nous avons finis par prendre le goûter, après un rangement très efficace des enfants, tous ensembles sur le tapis. Nous avons fini par remarquer que quelques petits malins avaient attrapé des part de goûter dans le sac, il en manquait donc pour certains enfants mais cela fut assez drôle et ces derniers le prirent avec le sourire.

Ce fut un atelier intéressant et joyeux où tout le monde pu s’amuser et apprendre dans la joie et la bonne humeur.

Mercredi soir: Réunion d’équipe// PROJECTION DE NOTRE FILM

projection du film sur les Robinsons. Les Franey et les Films pluriels nous ont fait un grand plaisir ; ils ont réalisé un film moyen métrage sur notre association et en particulier notre travail avec les Rroms (en se centrant sur le bidonville de Ballainvilliers, qui vient d’être expulsé).

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Quel plaisir à nous tous de commencer notre grrrande réunion d’équipe du mercredi soir (3 h 00 tout de même, en tout, chaque semaine) , en regardant tous, en nous regardant tous, en regardant le regard de Jean Pierre et Lily

Beau film , il faut qu’il se voit!!

Mardi: Groupe d’analyse de pratique

C’est un chantier que nous devons à Tito. Un travail de titan pour Tito et nous tous, mais oui, on s’y tient; un groupe d’analyse de nos pratiques, par nous mêmes et avec une  optique pédagogique.

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C’est une fois par mois , c’est pour chacun: stagiaire, permanent, bénévole, service civique de 16 à xxx ans…

Faites le ménage !

Essai sur la domestication de l’action citoyenne et associative

« Faites le ménage ! ». A droite comme à gauche c’est sur ce thème et cette injonction que se déclinent dorénavant les relations entre acteurs sociaux, citoyens et les collectivités ou personnes politiques.

C’est ainsi que le plus couramment du monde, presque sans y prêter plus attention que cela et avec la certitude de la normalité, des Maires, des élus, des politiciens en campagne demandent à des associations de changer leurs dirigeants, à des collectifs de se séparer de leurs fondateurs.

Inversion totale du sens même de ce que la politique devrait exprimer. Normalement , en démocratie cela devrait être aux élus de s’adapter ou de changer, d’obéir à la volonté populaire ou de renoncer. Les voici aujourd’hui avec une demande inverse, une prétention, une soif , une impatience de choisir, sélectionner parmi leurs contemporains, qui pourra être leurs interlocuteurs.

Ce renversement participe en soi d’une stratégie inédite. Le trouble est semé dans les esprits et voici nos concitoyens hésiter, osciller et parfois trouver normale une situation inversée où les élus révoquent le peuple à chaque fois qu’ils sont en difficulté.

Cette illégitimité est masquée  par le caractère apparement anodin de la revendication. Qui pourrait être contre le fait de faire du ménage?  Ne s’agit il pas d’une nécessité? Le bon sens, ici comme la raison sont convoqués.

Ce qui se cache derrière cette injonction, ce n’est pas la volonté d’avoir gain de cause, c’est d’introduire les conséquences d’une telle exigence et de les faire passer. Il est ainsi sous-entendu, que si vous ne le faites, le ménage, et bien les pouvoirs publics , les administrations, les collectivités, sont en droit de ne plus répondre de leurs propres obligations, d’être dédouanées y compris de leur mission et responsabilité. Les voici libérées de toute contrainte ; vous seuls, êtes responsables.

Faire le ménage n’est donc pas un dérapage, pas une anecdote étonnante; c’est juste l’illustration d’un nouveau mode d’administration dans lequel les droits des personnes comme des collectifs deviennent conditionnels, optionnels, récusables.

C’est également une manière étonnante de renvoyer la pratique de la censure à ceux qui en sont victimes; autocensurez vous, renvoyez vous vous même, faites votre propre police , érigez vous les uns contre les autres, neutralisez vous et surtout … ne décidez plus rien qui puisse fâcher, n’entreprenez plus rien qui puisse surprendre, ne faites plus de vagues, plus de bruit. Prenez des mesures pour que rien n’arrive.

Quand ils nous envoient faire le ménage, tous les petits adeptes du pouvoir nous parlent du mépris dans lequel ils nous tiennent. Ils nous renvoient toujours aux tâches sales et avilissantes. Ils nous renseignent sur leur conception  du monde hiérarchisée et de leur aspiration  à toujours plus s’éloigner de la matière et des vivants.

C’est peut être cela qu’on appelle « être responsable ».

Dimanche: Forum des associations à Longjumeau

Notre association était présente comme chaque année au forum des associations de Longjumeau. Pour nous cette présence nous permet de retrouver nos adhérents et connaissances , mais aussi de rencontrer et discuter avec nos partenaires associatifs ou sociaux.

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c’est aussi un exercice et un gros travail de préparation. On fait voir nos légumes, les oeuvres des enfants, etc… Cette année nous n’avons pas été autorisés à faire nos animations cuisine. A suivre, donc l’année prochaine.

Samedi soir: Projection du film CZIGAN 

Une expérience à vivre ensemble que ce visionnage ensemble du Film Czigan, de Martin Sulik (2011) où on retrouve à la fois le contexte de vie, mais aussi les paysages de nos amis les Kesaj Tchave, en Slovaquie. D’ailleurs beaucoup d’entre eux ont eu un rôle ou des figurations, dans ce premier film en langue « romani ».

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Dans notre association nous partageons les témoignages, les récits et les cultures de nos partenaires. Ce film fort nous a donné matière à réfléchir et discuter entre nous sur la condition des tziganes en Europe en général.

DIMANCHE

JARDIN DIMANCHE

Décidément, c’est une malédiction ! Dès que c’est Abdel qui fait le jardin, à chaque fois, il pleut ! Nous sommes néanmoins une 20aine aujourd’hui au jardin, des anciens, des nouveaux, des bébés et des grand-mères.DSCN1398

Après avoir allumé le feu, tout le monde se met au travail : Désherbage,  cueillette, arrosage, tout le monde y trouve son compte !DSCN1397

On se met ensuite à table pour déguster brochettes, et salade de pâtes au pistou (le même pistou préparé par Isabelle 2 jours plus tôt avec les produits du jardin).DSCN1396DSCN1395

La pluie se remet à tomber en milieu d’après-midi, donc après avoir travaillé une petite heure, on décide de remballer et de rentrer se mettre au sec.

SAMEDI

VILLA SAINT MARTIN

Aujourd’hui à la villa St Martin, l’atelier fait salle comble ! Une trentaine d’enfants sont présents pour les différentes activités. IMG_2003

Sur un tapis on installe la petite enfance, tandis que sur un autre on fait des panneaux décoré à installer sur la porte de sa chambre dans le genre « Do not disturb !».IMG_2019

Un peu plus loin on joue au billard hollandais et au puissance 4 géant. Sur un tapis on fait dessine des pages du futur journal de robinson, où l’on se présente sou forme de BD et on écrit une histoire a plusieurs. IMG_2021

Enfin sur le terrain, on enchaine les matchs de foot et de pétanque. Lors du conseil de quartier, on lit les textes que l’on a rédigés sous les rires et les acclamations de l’assemblée. Ensuite on discute de ses vacances, de la rentrée, et on prend le gouter.

Atelier Ballanvilliers

Aujourd’hui, moi Laura, Alison, Simena et Laura nous sommes allées à Ballainvillers pour faire pleins d’activités.WP_20160903_15_14_16_ProWP_20160903_15_26_51_Pro

La peinture sur le drap pour les petits et pour les ados. La petite enfance le billard et des jeux collectifs. WP_20160903_15_29_59_ProWP_20160903_15_40_39_Pro

Nous sommes arrivées sur le camp et il n’y avait pas beaucoup d’enfants car ils sont partis en vacances.

VENDREDI

Atelier  la   rocade

Participants :   Laura ,   Dusko ,   Sandra ,   Simena ,   Lorelei ,   Tito ,   Isabelle ,   Alison

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Tout d’abord, l’équipe c’est divisé en deux groupes, le premier, est arrivé à La rocade vers 14h et le deuxième groupe vers 16h. Nous avions prévu de faire un parcours, un atelier couture avec les mamans, un atelier petite enfance ainsi que des accroches portes. Les enfants étaient nombreux à participer mais leurs intérêts étaient  beaucoup plus portés  sur  leurs propres jeux.

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Cela nous a permis de se servir de leur environnement, de leurs propositions pour créer des ateliers inédits. Ce bon moment partagé avec eux était un plaisir et nous avons échanger avec les enfants et adolescents sur des activités proposé par eux même.

Nous avons fini en prenant goûter dans la joie et la bonne humeur.

JARDIN VENDREDI

Aujourd’hui nous somme allés au jardin. Une fois arriver nous avons commencé par planter les pieds des choux, on avait arrosé le potager, on a récolté des légumes, et des fruits.IMG_1991

Andrei a désherbé partout dans le jardin. Tous concentrés, pour ramasser les haricots, les pommes de terre et les tomates.

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Le temps et passer vite nous nous sommes arrêtées pour prendre le goûter. Nous somme content de cette journée de jardin.

JEUDI

Atelier Massy

Aujourd’hui moi (Laura), Sandra , Simena, Catalin et Helene on n’est  partis faire un grand atelier . Après les vacances nous avons mis on place des ateliers (la petite enfance, des grand jeux d’extérieur comme puissance 4, le billard, les fresques avec les aliments et un match foot).

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Une fois les mamans arrivées, et après  avoir discuté avec  elles, les enfants nous on  rejoint pour participer  aux  activités . Le moment du conseil de quartier est arrivé, c’est alors qu’ils ont demandé la possibilité de faire une bataille d’eau et de ramener les lego.

100_5465100_5463 La journée s’est bien passée, tout le monde étaient heureux de cette journée notamment de l’activité peinture.

SKATE PARK

C’est le grand jour aujourd’hui au Skate Park, puisque beaucoup de parents sont là à attendre avec ferveur et anxiété le retour de leurs marmots de leur premier jour d’école.

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A la sortie, c’est la ruée ! les ateliers sont pris d’assaut par des hordes d’enfants que nous n’étions plus habitué à voire pendant les vacances.

Une fois le choc passé, nous reprenons les vielles habitudes, la dinette, la peinture, le foot… IMG_20160901_171437

On prend des nouvelles, on se raconte les vacances, avec les parents aussi. Sur un tapis, on peint des toiles qui sont directement encadré une fois sèche. Il y a tellement de monde qu’on est un peu juste niveau sirop pendant le gouter !

MERCREDI

BONDOUFLE

C’est le premier atelier de la rentrée, et c’est à Bondoufle que ça se passe ! Pour ce premier tour de piste, les enfants sont nombreux, puisque beaucoup sont rentrés de Roumanie, la plupart dans l’espoir de faire leur rentrée à l’école. WP_20160831_14_55_52_Pro

Aujourd’hui nous sommes accompagnés de 2 ludothécaires de Romainville, qui sont venue voir notre façon de travailler. Nous nous retrouvons pour notre rituel de début d’atelier, en cercle, nous nous présentons tous un par un, chantons des chansons désormais bien connues, et nous faisons un « Jacques a dit ».WP_20160831_15_07_36_Pro

Puis on sort un tableau blanc et on joue tous ensemble au « Dessinez c’est gagné ». Pendant ce temps, d’autres installent les ateliers : Laura fait de la salade de fruits avec les mamans pour le gouter, des tapis sont dressés pour l’atelier de petite enfance,  un autre pour l’écriture.

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On affiche des feuilles vierge sur le mur d’une cabane, que l’on transforme en Abécédaire multilingue : on écrit une lettre, on rajoute un mot commençant par cette lettre en français ou en roumain, puis on dessine la description du mot. Un peu plus loin, des enfants se sont saisis des craies et dessinent des marelles au sol. WP_20160831_15_43_58_Pro

Vient l’heure du goûter, où l’on se retrouve sur les tapis pour manger tous ensemble du 4-quarts et boire du sirop et bien sur déguster la salade de fruit. On se dit au revoir et se donnent rendez-vous la semaine prochaine pour finir l’abécédaire !

Jardin de Saulx-les-Chartreux :

C’est de nouveau  la rentrée des classes et  pour la première fois après nos vacances on fait la rentrée en allant au jardin avec les enfants pour une reprise de séance de jardinage à Saulx.SAM_2307SAM_2329

Les enfants sont très ravis de revenir au jardin et nous inondes avec une forte énergie et envie de travailler et de bouger dans tous les coins du jardin.SAM_2344

On ramasse des courgettes assez grosses avec les garçons, Roni et Emanuel avec Alex  puis les filles Mercedes et Gabi s’en occupent des haricots. Comme nous sommes nombreux l’arrosage des plants se fait assez vite et nous continuons avec la serre ou on va cueillir du persil et des petits poivrons. On va ramasser des framboises et des fraises pour notre plaisir.SAM_2356

La journée elle se passe de merveille et la bonne ambiance et la rigolade est au rendez-vous et finalement nous sommes prêts pour la photo pour montrer notre belle récolte  d’aujourd’hui.SAM_2357

Le goûter annonce la fin de l’atelier et nous sommes tous en train de profiter d’un bon verre de sirop et des fruits du jardin.

 

 

 

Dialogue

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« –   Tu sais Buonaventura, il y a tout de même quelque chose que je ne comprends pas. On nous dit : « Le Social c’est normal que ça ne marche pas car c’est le libéralisme, le capitalisme ».  Mais ce n’est même pas vrai; ce n’est même pas cela au fond dont il est question. Si c’était vraiment le  libéralisme , le capitalisme, alors on pourrait dire (nous qui cherchons un  local pour un centre d’éducation populaire) au propriétaire d’un  appartement vide, d’un terrain à l’abandon depuis des années: « Cher Monsieur , on vous offre 30 euros par mois , et votre lieu on l’utilise. Vous n’avez rien de mieux, aucune proposition, alors celle qu’on vous fait est la meilleure ». Et tu sais quoi? Ca devrait être illégal pour lui, de refuser une offre sans concurrence.

– C’est que ce n’est peut être pas le libéralisme; ou en tout cas pas le libéralisme pou tout le monde. Pour les riches, les gens qui font des affaires il y a une protection, une sécurité; ils ne sont pas en danger des effets dévastateurs du marché. Ca ne se retourne jamais contre eux. En fait c’est seulement contre nous. La précarité ce n’est pas une fatalité, un fléau, ou une misère sociale; c’est une arme construite, braquée sur le peuple.

–  Et puis tu vois: on pourrait dire la même chose au Préfet. Ce bidonville que vous voulez détruire, ces familles que vous voulez mettre à la rue alors qu’on sait très bien que le terrain  qu’elles habitent était à l’abandon depuis des années et qu’il le sera encore, malgré les mensonges du propriétaire, dans les 3 années à venir. Alors on devrait pouvoir lui dire : « Monsieur le Préfet, si vous n’avez pas de meilleure solution , il faut les laisser là; il faut sécuriser le camp; il faut obliger la Mairie à ramasser les déchets et ouvrir la fourniture d’eau ».  Et on pourrait ajouter: « Ou alors vous avez une meilleure idée, un meilleur plan pour ces familles, à nous présenter? ». Tu penses bien qu’il n’aurait rien à dire , rien à ajouter.

– Oui , c’est sûr, il n’aurait rien à dire, le Préfet.

–  Le Maire non plus d’ailleurs , il n’aurait rien à ajouter. Et aussi, quand on viendrait devant lui avec un beau , un fort projet pour les enfants de sa ville, et tous les parents en difficulté. Quand on lui présenterait une vraie action de coopération entre les âges, les cultures . Il ne pourrait pas faire, celui qui ne voit rien; celui qui ne sait rien.

–  Celui qui regarde ailleurs…

–  Oui car on ferait pareil; on lui dirait: « Ou bien vous avez un meilleur projet à nous présenter Monsieur le Maire pour aller dans ce sens? »  Et là , bien entendu, il n’y aurait plus grand chose à dire.

– Ou à objecter.

Ce qu’il faudrait au fond, c’est pénaliser l’objection; ce qu’il faudrait ce serait d’obliger tous ceux qui empêchent; tous ceux qui interdisent de faire et de proposer mieux que ce qu’ils refusent ou ce qu’ils ne soutiennent pas.

– C’est de cela qu’il s’agit: on peut éventuellement pardonner à ceux qui ne font pas, à ceux qui ne sont pas capables de changer les choses; on peut pardonner à l’incompétent, à l’impuissant, à celui qui a le courage de le reconnaître. Ce qui est vraiment impardonnable…

C’est ceux qui veulent empêcher ce qu’ils ne savent pas faire. »

 

L’éloignement des possibles

L’Histoire retient souvent les discours et oublie la véritable vie des gens. La grande nouveauté de la fin du XXème et du début XXIème siècle est qu’il en est dorénavant de même du présent.

Peu de gens au fond sont dans la réelle possibilité d’accéder à ce qui se joue réellement dans le quotidien et la réalité des relations des individus et des groupes, avec les institutions. L’impossibilité d’en avoir une idée un peu générale, la difficulté pour ceux qui le vivent de le faire entendre ou de se donner les moyens de le théoriser et le comprendre, empêche de voir et d’agir sur cette situation.

La contradiction est aujourd’hui poussée à son comble entre les discours invitant à des initiatives sociales et citoyennes, appelant à des réponses et des innovations face aux grandes problématiques sociales qui menacent notre « vivre ensemble », et la réalité des 1000 empêchements que ces mêmes institutions et ces mêmes acteurs reproduisent au quotidien.

Les priorités données dans les discours aux actions pour la famille, pour l’hébergement d’urgence , la primauté de l’intérêt de l’enfant, et même aujourd’hui pour le développement de la citoyenneté ou la « prévention du fondamentalisme », aboutissent dans la réalité à toujours plus de difficultés et d’empêchements à agir, à créer, à initier … et à faire.

L’initiative sociale suit une courbe inverse de l’initiative économique; plus cette dernière se libéralise, et plus celle là est pénalisée. Mais elle suit également une courbe inverse avec les discours politiques: plus ceux ci ciblent telle ou telle priorité, plus dans la réalité, les actions dans ce domaine vont devenir impossibles.

Il en est ainsi des discours sur l’importance de la Prévention alors que partout les équipes de prévention sont redéployées, ou liquidées. Et dans le domaine de l’action au soutien de la famille et de la parentalité, malgré les crédits annoncés et les priorités, on réduit à tel point les subventions sur le terrain  que tous les acteurs disparaissent.

Les initiatives associatives abandonnent les unes après les autres, les acteurs jettent l’éponge. Aujourd’hui nous avons atteint le seuil critique de difficultés et de tracasseries administratives, qui empêche toute création de structure ou dispositif social nouveau… qui ne proviendrait pas des acteurs déjà en place. Il y a donc peu de chances que du neuf arrive.

L’étranglement de l’initiative sociale a une explication politique: dorénavant  faute d’ambitions ou de capacités à proposer de réels changements politiques ou économiques, le « Social » est devenu l’espace réservé de la « politique politicienne ». Il sert de bouc émissaire, d’outil de communication avec le peuple, et permet parfois de vagues promesses.

Mais l’étranglement économique est aussi devenu une réalité dont on ne témoigne pas assez. Vous pouvez toujours espérer monter quelque coopérative de production locale avec des pauvres et des précaires ; vous n’arriverez jamais au seuil d’un quelconque équilibre financier possible. Votre kilo de pommes de terre vaut de l’or et ceux qui travaillent avec vous sur ce projet perdent moins de temps à l’acheter à Aldi.

Vous cherchez un terrain pour un centre social innovant? Qui vous apportera … 600 000 euros pour l’acquérir alors que vous n’aurez pas encore envisagé le financement du bâti, des taxes, des impôts et l’incertitude des autorisations nécessaires; le prix d’un camion , d’un loyer, d’une mise aux normes excèdent toute possibilité et personne bien entendu, nulle institution ne le financera jamais.

Curieusement il existe des acteurs dont la mission, la fonction et la responsabilité sont justement de rendre possible ce que l’intérêt public commande.  Mais voici qu’une fois sur le terrain, les mêmes  dispensent toute leur énergie pour éviter que quoi que ce soit se produise: arrêtés, refus d’autorisation, montagnes d’exigences, rappels menaçants à la règlementation, traitement suspicieux de toute initiative qui ne proviendrait pas d’élus ou d’institutionnels.

Il faudra un jour témoigner que les catastrophes sociales , du lien social, qui menacent concrètement notre société et son avenir, ne sont pas le fruit de la fatalité ou des grands cycles économiques ou environnementaux. Ils sont bien le fruit d’une administration négative, d’une culture de l’empêchement et de la confiscation du pouvoir d’agir qui enivre les responsables, les dirigeants.

De tout temps, les puissants ont gêné et bloqué toutes les initiatives et innovations sociales qui n’étaient pas les leurs; mais c’est parce qu’ils voulaient garder pour eux même le pouvoir de bâtir et de construire.

Il s’avère que les puissants d’aujourd’hui sont puissants dans le refus et l’inhibition, mais impuissants pour faire et pour construire. Ils sont la catastrophe qui nous arrive.

 

Le monopole du vide

Ce sont des enseignants qui ont perdu tout contact véritable avec les manières de vivre et de penser de leurs élèves, mais qui revendiquent tout contrôle sur leur avenir, rejettent leurs projets, leurs demandes d’orientation, ou l’expression de leurs besoins les plus élémentaires.

Ce sont des travailleurs sociaux qui ont perdu tout pouvoir d’intervenir concrètement et durablement dans la vie des enfants qui leur sont confiés, mais qui revendiquent celui de poser vetos et refus sur ce qui leur échappe.

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Ce sont des animateurs sans public qui refusent de sortir de leur structure; ce sont tous ceux qui cherchent dans l’affirmation de leur sérieux, de leur autorité, de leur professionnalité, une consolation à leur peu d’impact et de liberté d’agir.

Il faut bien comprendre cela comme un système et un processus. C’est bien parce qu’il a de moins en moins de puissance véritable d’agir sur les situations et les contraintes, que l’acteur social peut être tenté par le monopole du vide: se retirer sur un territoire tout petit, qu’il dominerait par sa « légitimité », sa « technicité » , ou tout simplement par son pouvoir négatif de refuser ou d’exclure.

Ce monopole du vide est un refuge; mais il est aussi un moyen d’empêcher que quelque chose d’autre puisse advenir, qu’un progrès puisse surgir sans qu’on le contrôle.

Le vide devient dès lors le dénominateur visible et lisible de réflexes individuels , comme de stratégies institutionnelles ou politiques: on préfère partout des locaux vides , des structures sociales sans public, des enseignes sans contenus plutôt que de permettre l’accès d’un local à un groupe vivant. Le but est d’occuper toutes les places par des annonces, des étiquettes, des intitulés, pour affirmer sans arrêt… qu’on n’a pas de lieu , pas de place pour abriter des projets en marche.

La logique du vide, et le désir de tout contrôler, poussent les collectivités à affirmer et à répondre aux demandes les plus légitimes, celles qui cadrent le plus avec leurs missions principales, que ce n’est jamais ni le lieu, ni le moment.

C’est cette même logique qui pousse à la banalisation ou à la dévalorisation de toutes les pratiques innovantes, de toutes les initiatives sociales qui rencontrent leur public et qui s’attaquent concrètement aux racines des problèmes. A ceux qui osent agir, qui osent intervenir et modifier les déséquilibres, on oppose des jugements dépréciatifs . Ce ne serait ni tellement bon, ni très original.

Là encore , on recherche dans l’aplomb du jugement , l’illusion du savoir et du pouvoir qui manque.

En prétendant évaluer et juger ce qu’on ne saurait même pas initier, et ce dont au final on n’a pas idée, on espère maintenir encore un peu le mythe de sa compétence.

Le monopole du vide est une passion dramatique, autant qu’un cercle vicieux, un dilemme dont on se demande comment notre société et ceux qui en ont la charge pourront sortir; ce vide imposé à tous, quelles qu’en soient les conséquences tragiques sur les destins individuels et collectifs, est en passe de nous envahir. Il sera toujours plus difficile chaque jour de rompre avec une telle logique. Autant d’obstination, d’affirmations rendent bien improbables  la possibilité d’une correction spontanée, d’une prise de conscience subite, d’un progrès du jugement.

Le changement , lui se fera, il est inévitable. Ce qui est incertain c’est le nombre des acteurs d’aujourd’hui qui seront en mesure de le comprendre et d’y prendre place.

De mercredi à samedi: SLOVAQUIE

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La bonne fée des tziganes: Kesaj

Depuis le longtemps que cela s’imposait, Hélène et Laurent sur la route des KESAJ. Rejoindre les colonies de Lomniska , et les autres , aux pieds des Tatras , autour de Poprad et Kezmarok. Que de noms mythiques pour nous autres, les Robinsons!

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Lomnika

Notre but , découvrir et sentir les réalités éducatives, sociales, institutionnelles et politiques à l’oeuvre; prendre du temps avec Ivan pour réfléchir à nos projets à venir. Retrouver Domino, et tous les autres et même participer comme soutien technique à une représentation.

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A l’hôtel Tatras, à Poprad, ce samedi

Sur si peu de jours, il y aurait tant à dire et tant à témoigner. Les réalités sociales que nous avons rencontrées sont à la fois si distinctes et si semblables aux processus que nous connaissons bien. Un même isolement des acteurs de terrain. Un même refus de voir les réalités sociales envahissantes et de prendre en compte les publics invisibles.

 

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Il y a  une sous-Slovaquie comme il y a une sous – France (souffrance) et c’est là qu’on imagine, qu’on construit , dans le dénuement le plus complet de moyens, les modalités d’un vivre ensemble de l’avenir, la seule alternative à la guerre civile et l’apartheid.

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Et nous avons des projets qui nous relieront encore et encore. A suivre…

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Conférence à l’Université de l’Ouest Ivan Akimov/Laurent Ott (Juillet)

SAMEDI

Villa Saint Martin :

Une merveilleuse journée s’affiche sur le bleu ciel de Longjumeau est les enfants dès notre arrivée sur la Villa, nous accueilli très chaleureusement et en très grande nombre.IMG_1665

« Un très bel atelier aura lieu » promet Nicolae, en s’émerveillant de voir autant d’enfants de nouveau à la Villa St. Martin . Ils sont en effet une vingtaine de nouveaux, ajoute t il en souriant.

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Les tapis se remplissent vite avec les enfants qui sont partant à jouer a nos grands jeux de billard et de puissance 4 , avec Simena, ou une épreuve de  tirs au buts avec Dusko et Ramona.IMG_1700

A côtés d’eux Nicolae attrape Daby  et Kanny et ensemble, ils  commencent à faire un bel Dazibao qui parle de la reprise des activités des Robinsons à la rentrée.

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Iasmina et un groupe d’enfants construisissent un beau château «  Château des Robinson » et ils l’exposent pour que les autres puissent l’admirer.IMG_1682

La petite enfance est bien animée par les enfants eux mêmes qui sont en très grande nombre sur le tapis.IMG_1691

La cloche a sonné et c’est l’heure de « l’Assemblée des Présents » qui annonce un bon goûter, tranquille et rigolo. La journée a été pleine de bonne humeur, de la convivialité et de la rigolade.

VENDREDI

LA ROCADE

Aujourd’hui nous excentrons un peu l’atelier à l’ombre des arbres, pour fuir un peu le soleil cuisant de la Rocade. Les enfants comme les adultes sont au rendez-vous, et nous nous installons autour des tables et sur les tapis pour faire de la couture,WP_20160812_15_24_21_Pro

peindre un dazibao, ou jouer aux grands jeux. Certains vont aussi se risquer au soleil pour faire un petit foot mais reviennent bien vite dans la fraicheur de l’ombre.WP_20160812_15_22_47_ProWP_20160812_15_22_30_Pro

On discute de tout et de rien, si bien que le temps file à toute vitesse et qu’il est déjà temps de rentrer.

Jardin de Saulx-les-Chartreux :

Un beau soleil à l’horizon, du beau temps, on est bien disposé et nous allons passer une belle après-midi au jardin dans la compagnie des enfants et des autres.

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Pour une nouvelle fois nous commençons notre séance de ramassage des salades et des courgettes et des haricots. Nos premières tomates arrivent, de sorte que c’est une belle récolte nous avons réalisée aujourd’hui.

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Les enfants ont commencé à arroser sous la serre et sur le terrain et  puis ils nettoient un peu partout dans le jardin. La bonne humeur et la rigolade sont au rendez-vous et en plus de ça une bonne communication est instaurée entre les enfants et les adultes sur différentes thèmes surtout en ce qui concerne le jardin.

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Le goûter annonce notre départ et avant de ranger, on prend tous une photo de groupe avant de s’en aller.

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ATELIER CUiSINE

Aujourd’hui Iasmina, Sandra et Sadio nous ont préparé un repas géant..

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Nous avons fait des beignets aux courgettes (ce sont celles de notre jardin) et des poulets rotis. Nous montons encore la table et nous recevons tous nos adhérents au festin.

 

IMG_1653Nous n’étions pas sûres de nous au départ et y allait il y avoir des convives? Voici la réponse, ils étaient très nombreux.

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JEUDI

SKATE PARK

Nous arrivons en avance à l’atelier du Skate Park, et installons nos activités : jeux géants, coloriages, petites enfance, et foot.WP_20160811_15_38_57_Pro - Copie (2)

Les enfants arrivent peu à peu à l’atelier, et vers 15 heures, tout un groupe d’un centre aéré débarque sur le terrain de foot.

WP_20160811_15_27_51_Pro - CopieCela n’empêche pas les enfants du centre qui nous connaissent de venir jouer avec nous.

WP_20160811_15_27_45_Pro - Copie - CopieOn enchaine les parties de puissances 4, on va accrocher le dazibao qu’on a dessiné la semaine dernière. Le temps file, et il est déjà l’heure de prendre le gouter et de se dire à la semaine prochaine !

Jardin des Abeilles :

Aujourd’hui nous sommes prêts à rendre visite à nos chères abeilles en espérant qu’on trouvera du miel dans les hausses. On tient les doigts croisée car pendant tout ce temps et de le début du printemps il n’y avait pas beaucoup de fleurs et ni dans le champ d’en face rien…rien…rien.

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Iasmina allume enfin l’enfumoir, tandis que Franck et Nicolae essaie les combinaisons et Dusko se charge de nettoyer les bottes.IMG_1635

Tout ça étant fait, il nous reste qu’à aller voir nos ruches  et les peser pour voir s’il y a du miel. Malheureusement seulement trois d’entre elles sont si lourdes qu’on ne peut même pas à les soulever. C’est trop tôt pour les ruches avec nos nouveaux essaims pour cette année.

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Ces nouveaux essaims se sont multipliés plutôt que de faire du miel.

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Il ne nous restera qu’à attendre la saison suivante. Mais tout de même : 3 ruches pleines : nous allons avoir du miel et BEAUCOUP

MERCREDI

JOURNÉE A LA PISCINE

Aujourd’hui est un jour pas comme les autres, puisque c’est le jour de la sortie à la piscine à vagues ! On s’est donné rendez-vous à la gare Chilly-Mazarin  à 10h du matin. WP_20160810_16_12_06_Pro

Résultat des comptes on est enfin prêt à… 11h30 ! Mais rien ne peux entamer notre moral d’acier, car aujourd’hui c’est piscine (oui je sais je l’ai déjà dit)! WP_20160810_13_02_18_ProWP_20160810_13_04_00_Pro

Après un long périple (mais moins long que la dernière fois quand même) On arrive enfin. Certains enfants ne tiennent plus en place et vont directement se baigner pendant que les grands préparent les tables pour le repas. WP_20160810_13_02_08_ProWP_20160810_12_59_53_Pro

Leur de la soupe a sonner et tout le monde se rassemble pour partager les sandwichs apporter par Robinson mais aussi les différents plats que les adhérents ont emporté. Ensuite c’est ré-baignade jusqu’à 16h tandis que la plus part des mamans  restent à discuter entre elles sur le bord. WP_20160810_11_26_01_Pro

La longue marche du retour est un peu moins longue qu’à l’aller sans doute parce que le soleil commence à décliner, on se sépare à la gare de Chilly, content du moment que l’on a passé tous ensemble

 

Leçons de pédagogie tzigane

Ivan Akimov (des Kesaj Tchave) faisait remarquer qu’il croyait bien repérer une certaine unité, une certaine cohérence dans la manière dont tous les tziganes d’Europe élèvent leurs enfants. Il ajoutait que pour sa part il considérait une telle pédagogie comme particulièrement efficace, car elle permet usuellement d’amener ces enfants à devenir des adultes débrouillards, adaptables à toutes situations, et souvent capables de « rebondir » lors des pires conditions.

Pour notre part, en Pédagogie Sociale, nous constatons combien nos propres principes d’intervention conviennent parfaitement à ces groupes et cette population.

S’interroger sur une pédagogie tzigane c’est opérer un renversement total; nous parlons là de groupes discriminés et stigmatisés au contraire de manière très fréquente sur  le plan de la protection, de l’enfance , ou qui sont vus comme un ensemble de « mauvais parents » incapables d’assumer justement leurs responsabilités éducatives.

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Ce renversement de la stigmatisation vers l’analyse, voire la valorisation,  c’est justement ce qui permet, à nous, acteurs sociaux engagé auprès de ces familles, de rendre compte d’aptitudes remarquables de la part de la plupart de ces enfants et de ce qui leur permet d’adhérer si facilement à nos actions.

S’il faut mettre en évidence quelques points essentiels, des principes élémentaires de cette Pédagogie tzigane, il faut que ceux ci soient peu nombreux pour s’adapter à l’incroyable variété des situations de vie, des options personnelles ou familiales, comme des particularités nationales qui traversent ce groupe.

Qu’allons nous retrouver, en effet,  de commun chez les Gitanos espagnols et les tziganes slovaques ou roumains?

1- Un accueil communautaire de la petite enfance

Premier élément: l’enfant à sa naissance est accueilli par toute une communauté. Cet accueil communautaire est essentiel. Il matérialise à la fois une attente, une attention et de réelles capacités de coéducation du milieu d’accueil. Par ailleurs chez les tziganes, comme les Rroms, les parents sont jeunes et parfois très jeunes. Ils ont à la fois une distance d’âge faible avec leurs enfants et leurs propres parents. Par ailleurs étant jeunes, quand les choses peuvent fonctionner correctement, ils bénéficient d’un soutien efficace de la famille, à commencer des grands parents. Même s’il est caractérisé aussi par cette dimension, cet accueil communautaire va d’ailleurs plus loin que la simple famille élargie. Il y a toujours des alliés , des autres, des tiers avec qui on peut vivre au quotidien.

Cet accueil communautaire doit être considéré du point de vue de la sécurité affective qu’il réalise; les jeunes enfants rroms sont le plus souvent au coeur d’une prise en charge collective et de soins permanents. Ils ne sont pas exclus de la vie quotidienne dans toutes ses dimensions. Au contraire ils participent à tous le événements et moments de vie du groupe. Ils sont également constamment au contact d’enfants de tous âges.

2- Reconnaître l’enfant tzigane comme auteur de sa vie

Second élément: l’enfant est reconnu comme auteur de sa vie. Cela pourrait paraître juste « phraseux », déclaratif si ce n’était pas justement sur ce point que buttent si souvent les professionnels de l’éducation quand ils ont affaire aux enfants tziganes. Des enfants souvent volontaires, pleins d’initiative, qui viennent par eux mêmes, rarement opposants… mais qui peuvent tout aussi bien renoncer par eux mêmes de revenir du jour au lendemain.  C’est ce qui contrevient le plus avec notre vision et notre culture professionnelle de « protection de l’enfance ». Cette prééminence de la volonté de l’enfant dans des domaines où il n’est pas censé être compétent peut bien entendu être discuté. Mais pour autant, quelle avancée , quel changement vis à vis de notre société qui peine tant à garantir de véritables droits effectifs, aux enfants qui ne s’épuisent pas dans les droits des adultes à « les protéger »!

3- L’accès rapide à une identité sociale

Troisième élément: une identité populaire et collective précoce. Les enfants tziganes grandissent vite. Ce n’est pas pour eux les adolescences interminables ou les destins de « Tanguy’. En général, sauf à vivre au milieu d’une famille isolée, ils acquièrent assez vite une véritable identité collective, commune  et partagée avec des autres. L’accès à cette culture n’est assujetti à aucune compétence exigible particulièrement. C’est un droit assez universel.

De même les enfants tziganes comme les jeunes adultes se reconnaissent et s’identifient en lien avec un milieu populaire, dont ils adoptent les valeurs: l’importance primordiale de l’autonomie, l’attirance pour le  mariage jeune, l’émulation au sein du groupe pour acquérir des biens essentiels ou de prestige.

Le fait qu’ils ne s’engluent pas dans une période de vie intermédiaire, interminable au statut complexe, comme l’adolescence , leur permet d’assumer plus jeunes de véritables choix et concourt paradoxalement à les rendre peu angoissés. Ce qui nous frappe toujours chez ces jeunes, c’est cette capacité à limiter le tracas et le souci, à l’immédiat; à refuser de redoubler la violence sociale du présent, par la crainte de l’avenir.

Dans notre association, nous estimons que nous avons beaucoup appris de cette pédagogie tzigane . Nous trouvons beaucoup de sens à nous instruire de ceux qui, de tout temps, ont été déclarés ignorants, et à suivre des enseignements de ceux qui ont été si longtemps esclavagisés.

Les éléments que nous en distinguons, que nous en retirons viennent nourrir cette pédagogie sociale que nous développons pour tous.

 

DIMANCHE

LE JARDIN

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Aujourd’hui nous nous rendons comme chaque dimanche au Jardin, sauf que pour cette fois, on ira à pied. Un groupe d’enfant nous rejoint en vélo, et 2 familles plus tard en voiture. Une fois arrivé, les enfants ont déjà lancé le feu, et on attaque la cuisson des merguez. Après le déjeuner on attaque la cueillette des haricots sous un soleil de plomb. Le enfants se sont mis bille en tête de construire une cabane avec les palettes, mais finalement ils n’iront pas jusqu’au bout, faute de temps.

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On les mets en bottes pour les distribuer à chacun, puis on finit la journée dans la fraicheur des arbres, à discuter, a part Mario, qui ne peut pas s’empêcher de travailler !

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SAMEDI

VILLA SAINT MARTIN

Aujourd’hui, c’est en bus et sous un soleil écrasant que nous nous rendons à la villa St Martin. Alors que nous installons les ateliers à l’ombre des arbres, les enfants commencent à arriver de tous les coins du quartier.

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Certains viennent pour s’essayer à la Slake-line, d’autre pour se faire maquiller, d’autre encore pour les coloriages, la petite enfance, ou le foot. Un groupe de Robinson à vélo viens nous voir: ils ont des problèmes de freins On les aide comme on peut mais, sans les outils, les réparations ne sont que temporaires. On se donne rendez-vous la semaine prochaine avec plus de matériel pour réparer ça de manière plus durable.

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Avec Eddy qui nous a rejoint entre temps, on pose quelques free-style et on fait du Beat-box.  Le temps file et on se rassemble pour le conseil de quartier. Un groupe d’enfants proposent de faire des olympiades style Kolantha, on réfléchit à comment les mettre en place.

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L’atelier se termine avec un goûter aux saveurs exotiques, puisqu’on a ramené des sirops gout mandarine, fruit de la passion, et noix de coco.

VENDREDI

LA ROCADE

Nous sommes arrivés à la Rocade pour installer les ateliers de rue que nous avions préparés :

*Petite Enfance

*Puissance 4 et Billard hollandais

*Décorations en papiers

*Espaces adultes (café, thé et petits gâteaux)

* Fresques artistiques avec peinture, gel et paillettes

Une partie de l’équipe est allée inviter des enfants et des parents à nous rejoindre.IMG_1574

A la « Petite enfance », Iasmina a installé un bel espace. Puis elle a démarré un jeu de rôles,  de famille avec la dînette, les poupées, les constructions et les fauteuils pour le plus grand plaisir des petits et des grands.

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L’atelier « Décorations papier » s’est associé à l’espace adulte étant donné que les adultes étaient intéressés. Pour les grands jeux, les enfants étaient libres d’y aller quand ils voulaient et ont apprécié.

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Pour les fresques artistiques les enfants, Simena et Sandra  ont écrit sur le thème,  « AVEN SAVORE » et sur la deuxième VENEZ TOUS !!! Puis les enfants les ont décorés avec de la peinture, du gel, des paillette, des tampons…. Ils se sont également servis de leurs doigt et de leurs mains

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Vers la fin afin de se défouler Les enfants et Iasmina ont fait un chat sur la roue qui tourne.

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Nous avons fini avec une « Assemblée des Présents » où chaque enfant a partagé ses impressions et ses idées. Après tout ça, nous avons goûté.

JEUDI

MASSY

Les personnes présentes : Loreleï, Sandra, Aurélie, Arnaud, Sophie et Iasmina.

Nous sommes allés à Massy pour installer l’atelier. Nous avons aménagé l’espace pour les mamans, avec du thé et des biscuits. Nous avons aussi mis en place l’espace petite enfance avec dinette, poupées, jeux de construction. Pour les plus grands, nous avions les billards en bois et le puissance 4 géant.

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Loreleï a préparé une grande affiche pour une œuvre collective de collage de graines et poudres en tout genre.

Iasmina et Aurélie se sont mises à la recherche d’enfants pour les inviter.

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Nous avons eu la visite de Franck qui passait par là avec son chien. Nous avons fait connaissance autour d’une tasse de thé. Il est musicien et intéressé pour jouer lors de nos soirées, ou même pour montrer le saxophone aux enfants sur l’atelier de Massy.

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Enfin, avant le goûter, nous avons fait notre petit conseil de quartier.

Jardin de Saulx-les-Chartreux

Aujourd’hui nous sommes de nouveaux parti pour une après-midi, en  compagnie des enfants et de Franck et Jessica mais aussi avec Sébastien qui vient de l’association FRIENDS, de Thaïlande. Cette ONG y réalise  un travail nécessaire dans la prévention, et d’accès à la formation et à l’éducation des enfants.

Dès notre arrivée au jardin nous nous sommes répartis les tâches : et c’est ainsi que Nicolae après avoir fait le tour des plantations au jardin pour Sébastien et ensuite avec lui et Andrea et Armando vont se mettre à cueillir les haricots.

Cependant, Jessica et Franck ont pu arroser sous la serre car sur le terrain la pluie a fait son travail.

Andrei et Roni avec Alex ont ramassé les mauvaises herbes et  ont désherbé la petite parcelle de fruits rouges.

Puis c’est le tour des salades pour les ramasser et quelques poivrons avant de finir et prendre le goûter.

A bientôt !

Atelier du Skate park

Aujourd’hui alors que nous nous approchons du skate Park avec le matériel, nous remarquons avec étonnement qu’il n’y a personne ! Ni dans les rue, ni dans l’herbe, ni dans le stade, ni sur les bancs ! On installe tout de même le matériel et on fait un tour du quartier, personne ! On finit par regarder l’heure, et on se rend compte qu’on est parti avec près de ¾ d’heure d’avance ! Et effectivement petit a petit les enfants et les familles commence à affluer ! Sur les tapis, on joue avec la dinette, on prépare un dazibao avec les horaires des ateliers de la rentrée, et Lunna écrit un article pour le journal des Robinsons où elle raconte ses vacances à l’association.  Sur le stade, on enchaine les parties de foot. Les enfants tiennent absolument à battre les adultes, du coup on fait les grands contre les petits. Les enfants finissent par gagner, mais on se demande si les adultes ne l’on pas un peu fait exprès. On se rassemble ensuite tous pour le gouter, et on discute de ce qu’on a fait pendant les vacances. Beaucoup d’enfants du quartier disent s’ennuyer et ne pas faire grand choses à part les ateliers de Robinson.

MERCREDI

Jardin de Saulx-les-Chartreux :

Nous sommes arrivées au jardin et nous avons préparé la débroussailleuse. Nous avons commencé à couper l’herbe devant la serre et autour.

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Dans un deuxième temps nous avons arrosé les plants avec l’aide d’enfants qui montaient les seaux d’eau grâce à la poulie. Dehors, il faisait chaud et nos tomates avaient soif et « nous avons pu accéder à leur requête » , s’exclame Dusko, en rigolant.

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Puis le temps passe vite et on arrive à la fin de notre séance de jardinage et avant de nettoyer et ranger le matériel on va vite prendre notre goûter.

A bientôt !

Bondoufle

C’est une équipe 100% féminine qui part pour les activités de ce mercredi après-midi. Les animatrices présentes aujourd’hui se sont réparties les différents ateliers : Lorelei et Najamie mèneront la création de cartes, Laura animera l’atelier des mamans, Iasmina et Simena joueront au puissance 4 géant et Sandra et Inès s’occuperont de l’espace petite enfance.

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Une fois arrivés à Bondoufle, les enfants nous accueillent avec leurs sourires et leur bonne humeur, ils sont une vingtaine. Les filles surtout, viennent nous faire des bisous et discuter avec nous. Rapidement, Laura prend en main les présentations. En cercle, chacun dis son nom et tout le monde lui crie : «  Bonjour … ! ». Laura organise ensuite un jeu « chat chien » avant de mettre en place les ateliers. L’humeur est joyeuse et les enfants sont assez calmes.

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L’atelier de Lorelei et Najamie, la création de carte, plaît beaucoup aux petites filles.

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Le puissance 4 géant, avec Laura et Simena rassemble aussi quelques enfants, bien qu’ils n’aient pas totalement compris le but du jeu.

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Sandra et Inès ont accueillis les plus petits à l’atelier petite enfance, mais aussi des grands qui jouaient au Kappla.

Vers 16h, on range tout et on prend le goûter, pour un départ à 16h30.