Rendre premier ce qui était second

  L’enfermement,  la maladie, la solitude sont des expériences fondatrices  qui remettent au premier rang la question de création dans le domaine social, artistique et culturel. On dit que le camp de Gurs où furent successivement enfermés entre 1939 et 1946 des espagnols anarchistes, des juifs, des tziganes (dont des Rroms…) , et des prostituées […]

 

L’enfermement,  la maladie, la solitude sont des expériences fondatrices  qui remettent au premier rang la question de création dans le domaine social, artistique et culturel.

On dit que le camp de Gurs où furent successivement enfermés entre 1939 et 1946 des espagnols anarchistes, des juifs, des tziganes (dont des Rroms…) , et des prostituées a été le plus grand centre culturel de son temps: les internés , empêchés de tout ont survécu jour après jour par la poésie, le dessin, créativité et la pensée.

A Robinson, nous savons comment l’Art peut jaillir en caravane (voir les clips réalisés avec les enfants) et comment  il éclate . Nous voyons comment les enfants  (mais aussi les adultes) qui n’ont plus de réelle place dans les centres de loisirs, les MJ, les centres sociaux , deviennent auteurs dans les espaces publics de mille manières: danse, peinture,  couture,  percussions.

D’un seul coup nous reposons sur le devant de la scène, dans l’espace public tout ce qui était important, mais qui était dénié.  Le perpétuel travail et tourbillon de la survie quotidienne qui vole tout le temps de ceux à qui qui sont exclus, pour un moment est supendu; l’espace d’un instant , une richesse est produite par tous ici et maintenant qu’on cherchera vainement dans les lieux théoriquement consacrés, dans les institutions surdotées.

Ce qui était second, devient premier et prend tout de suite toute la place, car cette dimension cachée de la socialité a toujours été là et n’était qu’empêchée.

Samedi et dimanche: Week-End “Abeilles” du groupe Ados

Ce samedi, nouvelle journée aux ruches, mauvais temps, mais cela n’a en rien déteint sur notre moral. L’association a fait l’acquisition de deux nouveaux essaims , et nous en avons bien pris soin. Nous avons continué la formation abeille, et nous avons plus particulièrement étudié l’essaimage artificiel, qui résume en fait le principe de créer deux ruches à partir d’une seule. Avec les nouvelles combinaisons, nous avons pu observer au plus près les abeilles. Les conseils et remarques de robin furent très intéressantes… Puis petit moment de détente, où nous avons pique-niqué et discuté de la destination à choisir pour le voyage. Ça serait finalement l’Espagne. On a finit par un petit cours théorique d’apiculture, avec Robin comme professeur, nous voilà plein de nouvelles connaissances…

Dimanche matin : on a transvasé le deuxième essaim avec les cadres dans la ruche, après les avoir calmées avec de la fumée. Puis on a essayé de chercher la reine, mais il y avait tellement d’abeilles qu’on ne l’a pas trouvée.

Après midi : après le pique nique, nous avons débroussaillé le chemin, défriché les framboisiers et groseilliers et aménagé le coin feu. On a vu un serpent.

Elie et Héloïse

Dimanche au jardin de l’équerre

Une fois n’est pas coutume la journée commence sous la pluie ! Malgré tout, quelques    éclaircies font leurs apparitions ainsi que des énormes rafales de vent qui nous aident à allumer le feu. Nous repiquons des salades, nous cuisinons, nous peignons des Dazibaos. L’après midi est passée très vite< ;

Samedi à la Villa Saint Martin

«  Il pleut, il pleut bergère, rentre tes blancs moutons…. »

On s’en fiche, on rentre les caisses et les tapis et à la place, on saute à l’élastique, à la corde et on remonte sur nos pédaliers, qu’on n’avait pas sortis du placard depuis longtemps. Des plus grands de la Rocade nous tournent autour, curieux de voir des jeunes filles roms sur leur territoire.    Ambiance un peu survoltée mais pas à pas, on y arrivera !

Petit goûter entre les gouttes et sous les branches d’un arbre.

Vendredi à la Rocade

Nous dessinons des fleurs et des formes colorées pendant que d’autres s’essaient à la pétanque. Aujourd’hui il n’y a que deux mamans… peut que être que l’absence de soleil les a refroidi ?!

Quoi qu’il en soit nous proposons à tous et toutes de venir à notre soirée conviviale à la VSM à partir de 18h30.

Au jardin de Chilly

Un petit groupe d’enfants et d’adultes se retrouvent cet après-midi au potager de Chilly. Nous commençons par plusieurs plantations. Des plants de Verveine sont plantés, pour, éventuellement les réutilisées en atelier cuisine. Quelques plants de tomates et de l’estragon sont également plantés. On termine l’après-midi en récoltant quelques radis.

Soirée Conviviale

Belle soirée en plein air à la Villa Saint Martin. L’équipe d’animakt et les artistes du projet art en caravane étaient également présents. Les convives ont aussi pu profiter d’une installation dans la caravane qui diffusait des vidéos du projet. La danse était à l’honneur ce soir. Cindy à mis en place un atelier « Zumba ». 

Jeudi à l’atelier Couture

Ne pouvant pas nous installer à la Villa Saint Martin, cette fois ci,  en attendant de faire reconnaître cette activité pour sa VRAIE VALEUR de développement social, le temps menaçant, notre atelier a eu lieu chez une maman de la Rocade, Houda.

Celle-ci, nous a ouvert les portes de son appartement, son petit garçon de 2 ans, Mimi, dans les bras. Elle avait préparé un gâteau au chocolat pour l’occasion ! C’est notre premier atelier chez l’habitant, et si c’est pour des raisons pratiques qu’il a eu lieu, je m’en suis servie comme prétexte pour rejoindre un de nos objectifs : entrer chez les familles et instaurer un échange et une convivialité, recréer du lien entre ces mamans, habitant dans le même quartier.

Aujourd’hui, pas de «  prof » de couture mais on se débrouille très bien. On montre à Mariam qui fait ses premiers essais. Houda a préparé un pantalon pour faire des ourlets, à l’aide de vidéos vues sur internet. Elle est très motivée et autodidacte ! Elle se lance à finaliser ses ourlets avec la machine.

Sadio, arrive avec sa petite Fatou qui fait honneur au gâteau et rencontre Adam, l’aînée de Houda. Nous essayons de coudre le boubou qu’elle a apporté pour faire une robe à sa petite fille. C’est trop serré, du coup on recommencera la semaine prochaine, et cette fois, l’atelier aura lieu chez elle !

au Jardin de Saulx

Enfin une journée sans aucune goutte de pluie au jardin, tout le monde est réjouis. Plusieurs petites équipes en duos ou trios se mettent en action. Chaque adulte aide et accompagne les enfants. Certains désherbent et enlèvent les orties du terrain, nous repiquons des salades puis les arrosons. On arrose également sous la serre et récoltons quelques radis qui seront ensuite partagés entre tous.

La Croix Breton

Malgré un temps mitigé, il y avait aujourd’hui 4 enfants à l’atelier de rue, nous avons jouer au petit cheval, au jeu du serpent pendant que d’autres faisait des colliers/bracelets.

au camp de Wissous

Du vent souffle dans les voiles ! Mais, on s’en fiche. Animakt et Marie et Tonio , les marionnettistes sont de retour avec la belle caravane, décorée par les enfants. Dans les buissons, ils installent des photos grands formats sur le projet, c’est une autre exposition en plein air pour ceux qui n’ont pas pu les voir au festival  Jeunes Pousses ! Dans la caravane, des petits groupes de 3 s’installent à tour de rôle sur les coussins pour regarder les courts métrages réalisés avec les vidéos faîtes avec par les enfants et les artistes durant le projet. Cette restitution publique a lieu au beau milieu de notre atelier. On partage de petits moments furtifs autour de puzzle et de coloriage mais l’envie de courir, crier, bousculer est plus forte que tout. Alors, on sort la corde pour sauter et se défouler !

Marie improvise un nouveau personnage avec le bout de la corde pour le plus grand plaisir de tous, elle est vraiment surprenante !

Mercredi à Moulin Galant

Les conditions météorologiques ne nous ont pas permis de faire l’atelier dehors. Peu d’enfants étaient sortis,  néanmoins,  une famille arrivée depuis peu sur le camp nous a accueillis dans sa « véranda » afin que nous puissions faire l’atelier à l’abri. Celui-ci fut particulièrement orienté  sur l’apprentissage de la lecture, même la maman qui était présente a souhaité lire quelques lignes.

au Jardin de Saulx

Que de pluie cet après-midi. Elle ne va pas nous lâcher de la journée. Peu importe, les Robinsons jardiniers sont motivés et les semis continuent ! Ainsi ce sont deux nouveaux rangs de radis et un rang de choux-fleur qui sont semés en pleine terre. Sous la serre, une petite équipe sème en godets à l’abri et au chaud des Melons, Concombres et Cornichons. Nous prenons le goûter sous la serre à l’abri de la pluie.

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Rappel: les ateliers de rue , en amitié avec Robinson, essaiment: Saint Etienne, Porte Montmartre. Quant à DIE, c’est un atelier “pur Robinson”, en en attendant d’autres…

KroniK des ateliers de rue de DIE

Après deux semaines d’interruption, nous déroulons à nouveau la natte sur la pelouse. Cassandra arrive aussitôt en courant, ravie de nous retrouver. Sa petite sœur la suit de près. Le vent souffle fort et nous ne pourrons pas sortir tous les livres, mais ça ne change rien au plaisir de se retrouver ensemble. . Nous sortons des grands livres que le vent ne pourra pas emporter, des jeux et de quoi faire des pompons. Cassandra raconte qu’elle sait tricoter et peu de temps après, va chez elle chercher les aiguilles de sa maman. Je lui montre comment monter des mailles, elle me fait un câlin. Une relation forte est en train de s’installer. Nous continuons à faire connaissance. Je rappel aux enfants mon prénom et les principes des ateliers de rue ( gratuité, le lieu, l’horaire …). Les langues se délient et chacun trouve sa place pour raconter son quotidien ( la prochaine sortie avec l’école, un nouveau jeux de console….) .  Et, moi je prends plaisir à tendre mes oreilles où le bruissement de ses histoires réchauffe mon cœur. Le groupe est hétérogène et multigénérationnel. Puis viens le temps du gouter.

Nous travaillons maintenant avec la communauté d’Emmaüs de Valence qui nous donne gracieusement le matériel pour les ateliers. Merci à eux de leur soutien.

Mélody

Citation de la semaine:

A force de vouloir nous faire entrer dans des cases,
je ne me demande plus comment et pourquoi il m’arrive
d’être hors moi.”
 Nadia (du Chantier de Pédagogie sociale)

Au delà du déni…

Xavier Boucherau, éducateur et penseur du social , dans “les non dits du travail social” (Eres 2012) distingue le déni et la répression. Robinsons et Rom’binsons au Festival Jeunes Pousses La répression on connaît bien et  elle n’est pas nouvelle; de tout temps les pauvres, les exclus, les classes populaires, les fous ont connu la […]

Xavier Boucherau, éducateur et penseur du social , dans “les non dits du travail social” (Eres 2012) distingue le déni et la répression.

Robinsons et Rom’binsons au Festival Jeunes Pousses

La répression on connaît bien et  elle n’est pas nouvelle; de tout temps les pauvres, les exclus, les classes populaires, les fous ont connu la répression. La répression c’est terrible, mais en quelque sorte on peut la combattre, en prendre conscience, s’organiser, la contrer. Bref on peut exister face à la répression et continuer à être. Il en va autrement du déni. Le déni refuse le droit d’existence aux problèmes que l’on ne veut ni voir, ni supporter. le déni empêche toute appropriation, toute recherche de sens, toute recherche de solution… Le déni fonctionne par l’aveuglement vis à vis des violences économiques, sociales et politiques qui pourtant se renforcent chaque jour. Le déni empêche de penser la différence, l’étranger, le voisin, l’enfant, le jeune, celui qui est “d’apparence musulmane” , le collectif l’a communauté.  Le déni ne supporte que l’individualisation, la mise en cause personnelle et la supposée nature: les gênes, le schizophrène, le terroriste sont mauvais par nature. Le déni interdit de penser. Nous autres initiateurs sociaux, partageons le déni des personnes et des groupes auprès de qui nous travaillons.  On ne les voit pas, on ne veut pas  les voir, on ne veut rien en savoir. On les expulse, on les pénalise, on voudrait supprimer jusqu’à toute trace de leur existence. Nous autres initiateurs sociaux, nous nous heurtons au silence de ceux qui acceptent trop facilement les interdits de penser . Mais rien qu’en levant juste un coin de ce déni général, en permettant de s’exprimer un tant soit peu , ce et ceux qui sont déniés, … nous découvrons que nous sommes traités de la même façon. “Notre caravane” au festival Jeunes Pousses Nous partageons le déni, pour mieux le combattre, mais nous le subissons aussi quand ce déni devient déni de l’importance, de la durée, et de la valeur du travail effectué. Quand ce déni    touche , par exemple, nos amis de TRACES     , quand ce déni aboutit à empêcher l’ouverture d’une structure petite enfance dans le quartier sud, quand ce déni empêche les associations citoyennes, locales, porteuses d’expression d’accéder au moindre local, ou aux droits collectifs les plus élémentaires. Nous appelons à nous libérer DU DENI et à regarder la vie en face. Car le DENI attaque la capacité d’être et achève ainsi  le processus de  ”prolétarisation”. Après avoir perdu le pouvoir de produire, travailler, transformer, après avoir perdu le pouvoir d’habiter , le “prolétaire” perd encore une chose bien plus précieuse: le pouvoir d’exister. S’ensuivent dépressions, violences, racisme, et aliénation. Contre le déni, il n’y a qu’une solution, c’est celle de s’engager, totalement,  comme personne et comme acteur social: “… J’en appelle à une éthique de l’implication , c’est à dire de l’engagement émotionnel assumé (…) les affects au service de la théorie. (…) Les gens que j’ai rencontrés me touchent c’ets indéniable leurs souffrances résonnent en moi. Mon implication émotionnelle m’empêche t elle de poser un regard professionnel rigoureux? Je ne crois pas , je peux affirmer le contraire, la bonne distance éducative n’existe pas“.(X . Bouchereau)

  Nous ne cherchons pas, nous trouvons,

… nous gagnerons car nous n’avons pas le choix.

Notre dicton de la semaine en référence à la météo peu clémente ces jours-ci:

Le temps s’abernaudit, les poules s’accroupiotent, ils va nous en venir une lampée !!

Dimanche

  Nous étions bien nombreux ce dimanche (16 et un chien) , adultes et enfants et bien entendu nous devions jouer à cache cache avec les averses.

  

  mais nous avons été efficaces, jugeons plutôt toile de serre retendue, plantations en série, maïs, tournesol, poivrons, piments , tomates ,potirons, désherbage des chemins,  désherbage et sarclage des cultures. 

Un grand bravo aux enfants qui avec l’aide de Gaby, ont réparé et rehaussé la table à feu et fait de la menuiserie pour rallonger notre table.

 

Samedi

A fond la forme ! Ce samedi entre deux nuages, nous faisons de la Zumba avec Cindy, venue spécialement pour nous montrer comment danser tout en se dépensant. Les filles sont contentes, elles se tortillent sautent, chantent, ondulent.  Y’a même leur chanson préférée : « Mossa, mossa, Assim voce me mata…. » Les garçons tournent autour, et certains se lancerons, même mort de rire à la fin. Les autres, mêmes s’ils ne font pas, sont plantés devant et regardent.

De l’autre côté, un groupe fait des pancartes pour le respect des bacs de plantations,

d’autres jouent sur nos éternels tapis.

Mais la pluie nous rattrape, et après quelques gouttes dans le coup pendant la Zumba, voici que le ciel nous tombe sur la tête pendant le goûter ! Sauve qui peut !

Vendredi

Au jardin de Chilly

Ouf, on échappe à la pluie et nous profitons du soleil cet après-midi au potager de Chilly. Enfants et adultes se mélangent et s’associent pour jardiner. Samuel, éducateur de la Résidence Soleil voisine du jardin vient nous prêter main forte avec son groupe.

Ainsi, ils plantent des oignons, les enfants sèment quand à eux des carottes et des poireaux. Pour le reste nous enlevons de nombreux pissenlits du terrain puis installons de nombreux écriteaux où sont indiqués le nom des plantes.

 

 

La rocade :

Petit groupe, le calme…. A la Rocade ca change car d’habitude, y’a toujours une méga ambiance. Mais des jeux de société dans le calme, ça fait du bien de temps en temps.

 

 

Quand le groupe du jardin nous rejoint, l’ambiance monte d’un cran !

Tout le monde monte sur le tourniquet pour faire un tour.

Les mamans aujourd’hui se font discrètes. On distribue des flyers pour l’initiation zumba de demain et sur le compte rendu du conseil d’administration.

 

 

Jeudi

Massy :

Entre le froid et les belles éclaircies, les enfants nous ont accueilli avec excitation. Nous avons commencé par la corde pour enchainer sur les Kapla et les dessins. Au goûter, il y avait du chocolat chaud avec des céréales, ce qui à clairement plus.

Bref, une belle matinée !

Couture à la Villa Saint Martin :

Houda est au rendez-vous et motive son amie Zora à venir nous rejoindre sur le terrain de foot, juste devant chez elle. Super, car Zora, c’est une de nos mamans qui savent déjà coudre et peut montrer aux autres. On s’entraine à mettre le fil, remplir et mettre la canette. On fait des points droits, en zigzags, on essaye la marche arrière mais à plusieurs reprises, le fil se casse ou fait des nœuds au dos du tissu. On avait eu le même problème avec Rabia, notre autre couturière la semaine dernière. C’est un vrai casse-tête, on reprend tout, on regarde la notice, tout semble pourtant à sa place. On a même resserré les vis de la canette… On recommence, des fois ça marche et les points sont nickels et des fois non, et pourtant on fait toujours la même chose. En tout cas, on a quand même passé un bon moment. La semaine prochaine Houda vient avec un ourlet de pantalon à faire et nous avons prévu de mettre en place un classeur avec des fiches techniques ; Houda se charge de les trouver sur internet et d’approvisionner le classeur au fur et à mesure !

Zora a terminé le tablier commencé il y a 2 semaines, et, Kéliane qqui passait par là, pose pour la photo !

 

 

 

 

 

 

 

La croix breton :

Nous n’étions pas nombreux pour cet atelier mais les rayons de soleil nous ont remis du baume au cœur !!! Adem et Liesse ont fait un mini film des activités tandis que les habituées Sarah et Iman faisaient un puzzle. Un  peu plus tard les enfants qui regardaient l’atelier couture à la villa saint martin nous ont rejoins.

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

On apprécie enfin de bénéficier du soleil cet après-midi après un début de semaine pluvieux. On commence par nettoyer la table à feu, puis nous plantons quelques pieds de mélisse que Hacen nous a donné. On repique également de nombreux plants de salade.Certains désherbent méticuleusement autour des jeunes plants de légumes.

On termine par une récolte d’oseille et de radis.

Mercredi

Moulin Galant :

La boue était de retour sur le camp de Moulin Galant. Les enfants étaient pourtant nombreux à venir construire des parcours de billes, et nous avons pu faire de nouveau, connaissance avec des enfants arrivés tout droit de Roumanie. Nous avons terminé l’atelier  en sautant à la corde néanmoins, l’averse  nous a vite fais fuir, nous n’avons même pas pu nous installer pour le goûter.

 

 

 

 

 

 

 

Jardin de Saulx :

Un temps pluvieux nous accueille cet après-midi au jardin de Saulx, et nous avons le droit parfois à d’impressionnantes averses de pluie. Mais cela n’entame pas la motivation des apprentis jardiniers. Chaque enfant s’occupe d’une activité en particulier, parfois seul ou en binôme voire trinôme. On plante du Basilic, on met en place des bordures, on arrose sous la serre, on désherbe avec différents outils, on bêche. Nous nous mettons à labri sous la serre pour prendre le goûter car la pluie ne nous lâchera pas de l’après-midi.

Il y a un an ou presque déjà…

Nous inaugurions la crèche des Robinsons , là où elle pouvait surgir, dans une roulotte   Et nous écrivions: “Faire du quartier une crèche ouverte et libre La question de la Crèche du quartier ET des Robinsons est une question tout à fait centrale et typique des difficultés sociales que nous connaissons. L’immense dificulté pour des acteurs sociaux associés, en partant du bas à pouvoir réunir les moyens concrets d’ouvrir une structure dont nul ne nie le besoin.  D’où viennent tant d’obstacles et d’impuissances. Cette difficulté pour l’association à ouvrir la crèche malgré les soutiens est révélateur à la fois d’un problème social, d’un problème de la ville et d’un problème des crèches en général. Ces structures sont en risque en effet de standardisation , d’éloignement des besoins sociaux, de la prise en compte de la réalité des familles… Bref elles se marchandisent. Ce samedi nous avons voulu ouvrir symboliquement cette crèche des Robinsons et du quartier. Ainsi cette crèche était elle à sa place: au coeur du quartier, parmi les enfants, parmi les adultes, parmi les artistes, parmi les parents et tous les âges.  Cette crèche symbolique exprime à la fois un problème social qu’il faudra bien résoudre, mais aussi un problème pédagogique: le besoin d’une pédagogie de la friche qui prenne en compte ceux qui sont mis de côté, qui s’ouvre sur le monde et la réalité sociale. Crèche en friche, crèche nomade… Elle n’a plus fini de hanter le quartier.  L’imaginaire social redonne espoir aux gens dans leurs capacités à produire, à habiter, à exister. C’est le propre même de la Pédagogie Sociale, conceptualisée par la pédagogue polonaise , Radlinska, qui a défini dans la pédagogie sociale, une “pédagogie avec toute sa personne”, “comprenant toute la vie humaine dans toutes les phases d’âges et se basant sur différentes formes d’associations et de dispositifs locaux”. C’est une pédagogie “de l’expérience de vie”. Et nous étions très nombreux ce samedi autour de ce symbole de la Crèche , dans un quartier qui souffre. Familles du quartier, mais aussi amis de toute part, artistes. Autour de la petite caravane “Crèche des Robinsons”, se sont empressés petits et grands pour la visiter.



Accuser les victimes

Accusez les victimes, il en restera bien quelque chose… C’est ainsi que nous vivons une période où il est courant que ceux qui sont victimes d’injustice ou de discrimination soient symétriquement accusés d’en être les auteurs. C’est une identification de l’agressé en agresseur, qui possède une double vertu; ainsi on peut nier une réalité pourtant […]

Accusez les victimes, il en restera bien quelque chose… C’est ainsi que nous vivons une période où il est courant que ceux qui sont victimes d’injustice ou de discrimination soient symétriquement accusés d’en être les auteurs.

C’est une identification de l’agressé en agresseur, qui possède une double vertu; ainsi on peut nier une réalité pourtant inacceptable, et on peut du même coup justifier la prolongation des dénis et injustices, en les présentant comme des conséquences et non comme des causes.

Pour celà on taiera bien entendu toute référence à une histoire, à un passé, à un vécu. On enferme la situation dans un présent immuable et théorique destiné à mettre à égalité ceux qui ne le sont jamais.

Et c’est ainsi que  ceux qui sont relégués dans des quartiers dévalorisés sont accusés de communautarisme (comme s’ils s’y complaisaient, comme s’ils les avaient bâtis), d’immobilisme  (alors que tous les moyens de circuler leur sont déniés faute d’équipements ou de richesses) .

Et c’est également ainsi s que ceux qui ont toujours eu à souffrir de racisme, de xénophobie, de discriminations, par un tour de passe passe doivent sans arrêt se justifier de ne pas être eux mêmes… racistes.

Arrêtons nous là? Non, il faudrait citer encore les pauvres , soupçonnés d’être riches malgré tout de prestations indues; ou les chômeurs et précaires, exclus de l’emploi  en tout genre soupçonnés de fuir l’activité… Et ceux qui sont mal portants de vouloir trop se soigner et ceux qui sont exclus du droit au travail, aux prestations sociales du fait de leur nationalité… de vouloir profiter d’un système de protection sociale dont ils sont pour la plus grande part, exclus…

Quand on en fait le total, l’effet est sidérant. Cette logique est bel et bien partout à l’oeuvre, comme une “parade”, un outil de propagande, une source inépuisable de profits politiques…

Les associations ne sont bien entendu  pas en reste, surtout quand elles sont trop visiblement au contact ou au service des premiers.  A elles aussi on leur reproche souvent ce qu’on leur refuse par ailleurs. Plus les crédits et subventions sont faibles, plus elles sont difficiles et compliquées à percevoir, et plus on demandera des comptes.

Et c’est ainsi qu’à notre association on refuse toujours un local dédié à nos  nombreuses et permanentes activités,  alors qu’il en existe de disponibles, de vides , que certaines associations sont particulièrement dotées de ce côté là…  tout en nous reprochant “notre égoïsme”: comment? Nous voudrions un local pour nous? (c’est à dire tous les individus et les groupes qu’on laisse dehors)

On voit aussi des centres sociaux accueillir des soirées payantes d’associations tout en refusant d’accueillir celles qui sont gratuites et ouvertes à tous et organisées par la nôtre.

A ceux qui finissent par s’interroger sur autant de difficultés, on a juste envie de dire: regardez avec qui nous travaillons, regardez ceux qui sont avec nous. Publics prioritaires… que l’on nous prie de ne pas rendre trop visibles.

On dit souvent que plus un “tour de magie”, est “gros” et mieux il passerait; en tout cas jusqu’au jour où le “truc” » est découvert et ce jour là… plus rien ne passe. C’est le crépuscule des magiciens.

Toute “magie”, toute prestidigitation finit ainsi par perdre son prestige. ce qui reste, ce qui va rester, ce sont les gens, ce sont les enfants, ce sont les relations vécues, le travail effectué… malgré TOUT.

Dimanche entre jardin et festival Jeunes Pousses à Saulx
Malgré un vent venu du nord, nous étions nombreux aujourd’hui en route pour le terrain : Awa, une de nos mamans du jeudi, son mari et ses enfants, des ados, des enfants, nos fidèles du jardin, Patrice et Jean-Jacques et “nos 5 instits Freinet” de Toulouse. Nous avons bien arrosé sous la serre, éclairci et repiqué quelques salades mais saisis par le froid et les bourrasques de vent, nous nous sommes tous bientôt retrouvés autour du feu. Après la chaleur de ces derniers temps personne n’avait prévu de venir avec son bonnet, ses gants et ses grosses chaussettes ! Du coup, nous avons écourté notre temps au jardin, dit au revoir à nos invités, qui s’en retournaient à la ville rose, et avons filé aux Jeunes Pousses.
Après un spectacle des Muchmuches à l’abri sous le chapiteau, nous sommes allés voir “notre caravane”. Enfin, les enfants ont déambulé entre les jeux en bois, les vieilles valises remplies de déguisements, les palettes de maquillages, les hamacs et les beignets de Patrice, suivis des adultes enchantés, eux aussi du décors et de l’animation du lieu !

Samedi

A la Villa Saint Martin

 Le magasin gratuit géré par quatre référents, aidés par quelques mamans à fait plaisir à beaucoup d’enfants ! Pendant ce temps sur les tapis les petits jouent ou dessinent tandis que près des jeux d’autres rigolent autour d’une partie de palets bretons !

 

 

 

 

 

En plus de ça, “des enseignants Freinet du Sud” étaient parmi nous ! Un peu de jardinage  et pour finir un gouter bien sucré !

Au festival Jeunes Pousses de Saulx les Chartreux

Le festival des Arts et du théâtre de rue de notre partenaire Animakt en est à sa huitième édition, et on y était, nous les Robinsons ! Un groupe du quartier et un groupe de roms de Wissous s’y sont retrouvés pour voir le spectacle du Petit Monsieur et sa tente Quetchua, pour se déguiser, se maquiller, hurler de rire dans les hamacs suspendus, admirer les œuvres d’art parmi la nature.

 

Et le clou du spectacle : redécouvir notre caravane dans l’herbe, entourée de belles et grandes photos de notre projet !

 

 

 

      

A l’intérieur, sur des coussins, on a pu voir ou revoir 4 magnifiques vidéos du quartier et du camp de Massy. On s’est régalé, et nos invités, instits Freinet de Toulouse aussi !

 

 

 

 

 

Vendredi

Au jardin de Chilly

C’est sous quelques averses que nous arrivons au terrain. Ensuite le soleil est de la partie. Nous commençons par enlever quelques pissenlits ça et là puis nous semons des carottes. Nous taillons les framboisiers et un rosier qui en avait bien besoin. Nous parlons de différentes techniques de plantations et semis avec les jardiniers municipaux qui sont présents cet après-midi au potager. Ils nous donnent même des semences d’oignons.

A la rocade : 

Entre la pluie et le beau temps,  les enfants arrivent et sont comme toujours, contents d’être là.

Pas beaucoup de petite enfance aujourd’hui  mais le uno/Mikado et les dessins ont été mis à dur épreuve. Lors du Gouter, un arrivage massif enfants est arrivé après deux tentatives d’appels et tout c’est bien évidemment très bien passé. En plus de ca, il y a eu une surprise de la part de Yuna pour son départ = des bonbons et des gâteaux bretons ! la grande classe

Jeudi

Wissou :

Les enfants débordaient d’énergie, ils étaient particulièrement agités ! Néanmoins l’atelier fut agréable, beaucoup d’entre eux se sont fait maquiller pendant que d’autres se défoulaient avec la corde. Nous avons terminés autour du gouter : Yuna avait apporté des bonbons pour fêter son départ.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Atelier couture à la Villa Saint Martin :

Aujourd’hui, nous arrivons à prendre de l’électricité à l’aide d’une rallonge chez une maman  habitante ! Génial !  Deux mamans peuvent donc expérimenter la machine sous un beau soleil et à l’abri du vent autour d’un thé et de petits gâteaux bretons !

 

 

 

 

 

 

 

 

Skate parc :

Entre ateliers bijoux et ateliers tricots, les mamans touchent un peu à tout pendant que les enfants s’exercent au Memory et font un tournoi de puissance 4. Comme d’habitude, on finit l’atelier par un goûter avec, en prime, des gâteaux breton et des bonbons pour le départ de Yuna. C’est Fatoumatah qui a seulement 3 ans qui est nommé responsable du goûter !

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

De belles éclaircies nous accueillent au terrain. Plusieurs activités sont au programme mais le désherbage prend une place importante. Nous continuons la chasse aux orties munies de gants et de bêche. Nous mettons de côté quelques feuilles d’orties pour se préparer des soupes.

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi

A la ludothèque

A Moulin Galant

Bertille, qui veut faire de la peinture et peut-être de la vidéo avec les rroms, est venue faire la connaissance des enfants de Moulin galant. Nous avons fait des dessins à la craie grasse et joué aux dominos de l’alphabet. Le soleil jouait à cache-cache et un gros nuage nous a même arrosé de quelques gouttes de pluie. Qu’à cela ne tienne, nous avons sauté à la corde et appris les prénoms de nouveaux enfants sur le camp.

A la ludothèque

Pour ce mettre en forme, rien de mieux qu’un baby foot « aimant » puis les filles se mettent à pouponner pendant qu’une partie de « p’tits chevaux » commence tranquillement . Quelques allers-retours au cyber espace et à la bibliothèque … 16 h 15, c’est l’heure de goûter, nous allons au parc où les filles fabriquent des élixirs floraux afin de les offrir à l’association et à Yuna pour son départ.

Au jardin de Saulx :

C’est avec un petit groupe que nous nous rendons au terrain de l’équerre cet après-midi. Les premiers légumes de l’année sont récoltés : ce sont des radis que nous partagerons en fin d’atelier. Les enfants s’exercent à la technique de l’éclaircissage et du repiquage, qui consiste à retirer de terre des jeunes plants de légumes puis à les replanter (repiquer).

 Des mauvaises nouvelles pour nous tous et pour nos amis de TRACES/Belleville

 Nous lions depuis des années des liens d’amitié et d’échanges avec l’association TRACES.  Ainsi  différents groupes d’enfants des Robinsons, sont venus régulièrement – tant  que c’était possible- à des séances d’ateliers à la Forge, à  Belleville.

Sophie et Guillaume, artistes et fondateurs de  TRACES, ont participé à des chantiers et même à la reprise de nos ateliers de rue  au quartier sud.

Ensemble nous avons été des membres  fondateurs du Chantier de Pédagogie sociale et TRACES a nourri  particulièrement la réflexion collective à partir de l’art , du concept de  “sculpture sociale”. 

 Enfin , depuis le début de nos aventures, nous  partageons les mêmes conditions, la même précarité des financements, les mêmes  incertitudes, les mêmes prises de risques.  

C’est dire comme  nous sommes touchés par le dernier coup qui vient d’être porté à cette  association par la DAC, en rejetant leur candidature pour … poursuivre  l’expérience qu’ils aveint eux mêmes créé… 

Nous  souhaitons donc manifester notre colère face à cette décision ; il est important de faire entendre un avis, une  voix, qui peut, comme la nôtre, s’appuyer sur une expérience  comparable. 

 

 


 

 

“S’offrir quand tout se vend” (Miss.Tic)

Il y a quelques dizaines années encore, Bourdieu affirmait que ce n’était plus le sexe , mais l’affectif qui était devenu “pornographique”, ou l’objet d’un réel “tabou” dans notre société. Oser s’attacher, oser en parler semble en effet, être une chose devenue terriblement périlleuse ou difficile. Les travailleurs sociaux eux mêmes, dont le travail est […]

Il y a quelques dizaines années encore, Bourdieu affirmait que ce n’était plus le sexe , mais l’affectif qui était devenu “pornographique”, ou l’objet d’un réel “tabou” dans notre société.

Oser s’attacher, oser en parler semble en effet, être une chose devenue terriblement périlleuse ou difficile. Les travailleurs sociaux eux mêmes, dont le travail est pourtant la relation ont souvent le plus grand mal à s’exprimer sur ce sujet qu’ils ressentent comme “risqué”, “glissant”, interdit.

On peut pourtant, plus légitimement encore s’interroger sur ce qu’il advient des “attachements ” inassumés, refoulés, niés et des dégâts qu’ils infligent sur les capacités humaines les plus fondamentales. L’incapacité de réagir, de s’indigner, ce que l’on appelle “la soumission à l’autorité”, l’absence d’esprit critique mise en lumière par l’expérience du “jeu de la mort” qui s’est déroulé en 2010… apparaît bien en lien avec l’analphabétisme émotionnel, l’absence de toute éducation affective ou groupale.

Symétriquement  , nous pourrions nous demander si aujourd’hui le véritable Tabou moderne ne recouvrirait pas la question du “Social”. Faire du social semble ainsi être devenu bien plus suspect que “faire des affaires” ou faire “de la politique (politicienne)”. Un soupçon d’illégitimité recouvre ainsi l’initiative sociale et ceux qui s’y lancent s’exposent inévitablement à bien des alléas.

Le social, ainsi refoulé,  est toujours en danger d’être renvoyé ou réduit du côté de l’humanitaire ou du sécuritaire. Ce qui fait tout son sens, à savoir son éventuel pouvoir de transformation individuelle, ou groupale … semble devenu obscène, et à dissimuler à tout prix.

A Robinson, nous produisons des patates, des rires et du changement. C’est comme cela; c’est tous les jours, qu’il vente ou fasse soleil. C’est un travail, c’est une pratique, c’est du partage.

C’est de l’affectif, c’est de l’engagement, c’est du social et quand on commence,  on n’oublie plus.

C’est tellement vrai que ceux qui sont passés par nos classes, nos écoles, nos chantiers, nos assos , nos ateliers… recréent, reproduisent et essaiment.

Autour de nous les ateliers, les initiatives sociales se multiplient: Chilly, Saint Etienne, Paris, Die, etc. Réaction en chaîne.

 Lundi, à Buno

Ce lundi férié à Buno, notre “neuf” de Pâques, c’était Journée Plantation. Nous nous sommes tous retrouvés: volontaires de Lire C Partir, de Moulin Galant, des groupes de parents de Chilly, d’Intermèdes bien sûr pour une nouvelle “journée plantation”.

A plus de 30, en une “journée éclair”, nous avons retourné un second terrain et aussi vite, l’avons ensemencé.

Le repas préparé en partie sur place,  était mémorable, en grande table, ambiance “château”. Une journée de plus à travailler ensemble de tous horizons, tous âges, et tant d’autres encore. Une journée de plus à s’installer à Buno…

   Samedi au Chantier de Pédagogie Sociale

Samedi, le chantier de Pédagogie sociale s’est réuni à l’EFPP. Nous avons partagé nos événements petits et grands, échangé sur les évolutions de nos projets, de nos actions; les nôtres, également.

Nous nous sommes autoformés entre nous, comme à l’accoutumée.  Andrea a commencé à nous parler et nous raconter Freire (ce sera à poursuivre). Nous avons réfléchi sur le premier programme de formation  ”Pédagogie sociale” à Buno, lors de la session de deux jours qui se déroulera en Aout.  Sur l’intitulé “Pédagogie sociale, dans la classe, Pédagogie Freinet dans la rue?”, cette première action de formation, avec l’ICEM, le Chantier et Intermèdes Robinson sera “expérimentale”. Après cela , vers quoi irons nous? Cycles de formations? Et pourquoi pas nos propres diplômes?

Et, puis à Longjumeau, ça continue… Avec :

Samedi à la villa St Martin

Cet après-midi, avec moins de chaleur, on goûte des petits gâteaux que l’on a fait dans l’atelier cuisine. Sur les tapis, on dessine des personnages et paysages imaginaires. En fin d’atelier, le conseil de quartier offre la richesse de notre parole .

Vendredi à la rocade

 

 

 

 

 

 

Avec un bon petit soleil est un léger vent frais, Yuna accompagne Sylvie, une maman, à organiser une partie de pétanque avec d’autres maman mais aussi Patrice et Franck. Les tapis sont prêt à accueillir les enfants. Pas beaucoup d’enfants aujourd’hui, le goûter se déroule sans soucis.

Jeudi

Au jardin de Saulx

Temps gris et vent frais au terrain de l’équerre cet après-midi. Les orties n’ont qu’à bien se tenir, la chasse est commencée. De longues racines/lianes sont arrachées. Certaines feuilles sont récupérées pour en faire de la soupe ! Jean-Jacques nous à ramené des Topinambours. Nous les plantons directement dans le terrain. Un peu d’arrosage et de désherbage par ci par là et la journée est déjà terminée.

 

 

 

 

 

Plus à Massy, à Wissou  

 

 

 

 

 

 

Passage devant le camp de Massy dans l’espoir d’y voir encore quelques familles mais malheureusement entre trois camion de CRS nous avons pu voir que plus rien ne s’y trouvait. Direction camp de Wissous. Arrivés sur les lieux, environ 10 familles s’y trouvent. Beaucoup de visages familiers.  L’ambiance est cependant assez tendue avec des enfants agités et l’arrivée concomitante de la police. Les ateliers tapis se déroulent dans l’agitation mais plutôt bien.

 

 

 

 

 

 

 

Quartier: Atelier couture 

14h, les mamans arrivent dans la joie et la bonne humeur. Beaucoup de monde , l’ambiance est donc à son comble.  La démonstration et l’apprentissage(petit tablier) commence rapidement . Nous finissons une demie heure avant l’atelier au skate parc en discutant des projets à venir pour l’atelier couture devenu officiel depuis cet après midi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au skate park 

Malgré le froid et le vent, l’atelier s’est quand même bien déroulé avec le renouvellement de l’atelier tricot, animé par une maman. Nous avons tenté la sortie de notre pancarte mobile d’information pour informer des sorties, ateliers adultes (tricot, pétanque…)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi

Au jardin de Saulx 

Un bon petit groupe aujourd’hui au jardin où certains font des semis d’aubergines et de courgettes dans des petites barquettes et des semis d’haricots et de blette en pleine terre pendant qu’Hager et Zohra éclaircissent les radis et les salades.  On arrose aussi un peu les plants dans la serre qui n’a pas bénéficié de l’orage d’hier soir avant de prendre un bon goûter avec du vrai thé à la menthe préparé par Zohra venue avec ses deux petites filles.

 

 

 

 

 

 

KroniKs des Robinsons de DIE

 

Et oui, vous le saviez peut être: Mélody et Robin sont allés vivre à DIE (Drôme); même que là bas est né leur petit “Lou”.

 

Nos amis se sont également mis à promouvoir… les ateliers de rue. Et donc l’association INTERMEDES Robinson est heureuse de présenter ici , la PREMIERE KRONIK DES ROBINSONS DE DIE

 

Samedi 30 mars 2012,  mon premier atelier de rue accompagné de mon enfant, Lou âgé de 2 mois à Die dans la Drôme.
Pour vous décrire le décor : quelques barres d’immeubles d’ Hlm  coincées entre l’Intermarché et le Lidl où vivent une majorité de familles issue de milieu populaire à la périphérie de cette petite ville de Provence.

 

J’ai rendez vous à 14h30 avec l’autre personne qui anime l’atelier mais je viens avant pour appréhender les lieux. Et j’entends des voix d’enfants s’écrier “C’est quand qu’elle arrive Marianne” . Le message est clair ils nous attendent depuis un moment.
IL fait beau, nous commençons à nous installer sur les nattes et à disposer le matériel afin de confectionner des monstres en tissus.  Deux enfants de 5 ans créent des monstres cyclopes.

 

Pour deux petites filles pousser ma vieille poussette est une activité en soi. Des femmes s’approchent pour voir mon enfant ; le lien se crée.
Une dizaine d’enfants sont présents pour l’atelier. Aux fenêtres quelques têtes apparaîsent, intriguées par ce bruissement inhabituel.  Nous prenons le goûter et nous nous disons au revoir et à la semaine prochaine avec la certitude de passer un agréable moment la prochaine fois.