C’est la Rentrée… Sortez! (B. Collot)

C’est la rentrée et nous allons sortir comme nous ne sommes jamais sortis. Nous allons sortir des idées reçues, des sentiers battus, des institutions coincées qui réinventent la bougie, … Nous allons  sortir de la solitude, de l’exclusion, de l’autoenfermement. Les enfants vont sortir de devant la télé et des écrans dans les appartements où […]


C’est la rentrée et nous allons sortir comme nous ne sommes jamais sortis. Nous allons sortir des idées reçues, des sentiers battus, des institutions coincées qui réinventent la bougie, … Nous allons  sortir de la solitude, de l’exclusion, de l’autoenfermement. Les enfants vont sortir de devant la télé et des écrans dans les appartements où ils sont coincés; nous allons sortir des vieilles postures professionnelles, de “l’éternelle distance professionnelle” (nous préférons, en Pédagogie Sociale, ”la proximité professionnelle), des rendez vous,  de la logique contrat , du “donnant/donnant”, et sortir de l’obsession de l’assistanat. Nous allons sortir de la logique de Projet pour développer la constance et le lien social.

Nous avons tous été incités à nous enfermer, pour nous protéger, car on nous faisait peur. Nous nous sommes enfermés par manque de confiance, de courage et d’énergie. Nous nous sommes enfermés par manque d’espoir.

Nous avons clos les classes, fermé les écoles avec Vigie-Pirates, verrouillé les collèges, verrouillé Internet . Bientôt si on laisse faire , les conditions de vie des enfants dans nos banlieues ressembleront à celle de ces enfants parisiens de milieux populaires , reclus chez eux, privés d’espaces libres de pied d’immeuble, prisonniers des jours entiers du matin au soir les weeck ends, mercredis et vacances dans 20 mètres carré.

C’est la rentrée, et dans le quartier,  nous connaissons un grand nombre  d’enfants qui ne sont même pas partis en vacances; pour eux nous avons été présents comme durant toute l’année , sans trêve,  ni relâche, 6 jours sur 7 et tous les samedis et dimanches. Au moins , faute de trouver place dans les structures qui devraient être les leurs, ils seront sortis avec nous.

C’est pourquoi nous ne rentrerons pas, nous qui ne sommes pas partis; nous ne rentrerons pas, nous qui resterons dehors.

Dimanche : Terrain

  Nous n’étions pas moins d’une quinzaine pour passer une journée au jardin. celle ci était particulièrement gaie.  Déjà nous commençons à nettoyer  certaines parcelles avant de réaménager. Nous étions également un bon groupe pour une visite au “terrain des abeilles” et mesurer la prochaine récolte de pommes.

Nous sommes revenus satisfaits.  Nous allons en avoir une bonne quantité.

Dimanche: retour du groupe de Barcelona

Les ados sont revenus et Robin aussi (Mélody était repartie la veille, en train, avec Lou). Ils sont revenus, ravis.

Après les retrouvailles, on fait le point , on se raconte cette aventure. Et déjà on s’imagine la suite; quel projets pour les “ados” de l’association en 2013?

Samedi :

A la Villa Saint Martin :

Nous avons ouvert et découvert la pochette surprise de la part des enfants de Saint Etienne, remise par leur animatrice, Adeline, lors du stage de pédagogie sociale. Ils nous ont gâtés ! Un jeu de Uno tout neuf, des graines de fleurs de leurs bacs, des lettres et dessins, des photos et même un CD avec 1 montage photos.

     

Du coup, nous avons passé l’atelier à leur préparer à notre tour une grosse enveloppe. Nous avons dessiné à la craie, commencé à écrire une chanson, dédicacé des cartes postales, sélectionné des perles et des modèles à confectionner avec. Samedi prochain, nous terminerons tout ça et regarderons le montage photos. Les Robinsons étaient vraiment ravis des petites attentions de leurs correspondants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi: Soirée conviviale au Quartier 

   

Au jardin de Chilly :

Nous sommes partis avec beaucoup d enfants aujourd’hui !

Nous avons fait la récolte des framboises et des prunes puis désherbé et arrosé.

Nous avons ensuite été rendre visite aux animaux pour le gouter, puis  les enfants se sont défoulé au parc ! En somme une superbe après midi au jardin !!!!

    

A la Rocade :

Le ciel est bleu pourtant il fait froid, on se croirait en automne ! Nous avons commencé par le jeu géant de l’échelle et du serpent. C’était interminable ! Mais finalement Afsatou a gagné. On a alors sorti nos petites perles pour en faire de jolis bracelets. A côté, on a joué aux raquettes au Uno et au jeu de l’oie, rebaptisé « le loie » par les garçons J

         

Le petit thé à la fin était le bienvenu !

 

 

Jeudi :

A Wissous :

L’atelier fut plutôt calme. Nous étions en petit comité, ce qui nous a permis d’échanger un peu plus individuellement avec les enfants. Quelques adultes se sont également joints à nous.

   

Les garçons ont proposé des jeux de courses tandis que d’autres ont préféré jouer sur le tapis.

Au jardin de Saulx :

Aujourd’hui nous sommes partis au jardin seulement avec deux adultes, nous avons réussi à faire ce qu’il fallait les objectifs était d’ arroser c’était long car dans le puits il n’y a plus beaucoup d’eau.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Puis nous avons continué a désherber les tomates et nous avons remis du BRF. Nous avons pris le gouter avant partir

  

Skate park :

Aujourd’hui nous sommes partis avec Najamie, Afsatout et sa cousine Fortune. Une petite Noura nous as rejoint sur l’atelier puis des enfants partis sur l’atelier de la croix breton sont venus nous voir !

  

 

Nous avons faits des coloriages, des parties de Uno et de Puissance 4 et faits quelques constructions.

Le vent s’est fait de plus en plus violent, Kelliane a ramené des gateaux et nous nous sommes instalés pour gouter.

 

La croix Breton :

Nous reprenons l’atelier perles. Les filles ont plein d’idées mais finalement elles se dirigent vers le memory. Au cours de l’après midi, d’autres enfants nous rejoignent. Ils sont accompagnés de leur maman. Les vacances sont quasiment terminées, ils reviennent tout juste de Tunisie mais apparemment c’était super.

Mercredi :

Au jardin de Saulx :

Nous sommes parti avec pour missions d’arroser les plantations, et désherber  surtout les tomates.

 

Nous nous sommes séparés en deux groupes, les filles et les garçons. Les filles ont arrosés et ont atteint le fond du puits!!!! Elles ont aussi fait la collecte de nombreuses framboises, de quelques tomates, piment et courgette.

 

Les garçons ont été de désherbage, puis ont ramassé de la rhubarbe.

Nous avons ensuite pris le gouter avant de rentrer !

        

A Moulin Galant :

Aujourd’hui nous n’étions que deux, cependant cela ne nous à pas empêché de proposer un certains nombres d’activités tels que du dessin, divers jeux de société, une balle, un élastique, un instrument de musique pour les laisser découvrir quelques notes et quelques jeux petites enfances.

     

 

Les enfants étaient un peu excités au gouter mais cela n’a pas empêché l’atelier de bien se déroulé !

Mercredi et Jeudi: PREMIER STAGE DE FORMATION DES ACTEURS SOCIAUX A LA PEDAGOGIE SOCIALE

Ces mercredis avait lieu à Buno, en lien avec l’ICEM notre premier STAGE DE FORMATION des acteurs sociaux à la Pédagogie sociale.


Nous étions ainsi 24 (et des enfants) , pédagogues sociaux (deLongjumeau et Saint Etienne) ,  enseignants, animateurs, travailleurs sociaux, étudiants, agents de collectivité, à nous réunir pour cette formation COOPERATIVE.

Temps théoriques et pratiques ont alterné , sous un temps magnifique et dans le beau décor du château (merci à notre “allié”, Lire C Partir). On a ainsi étudié et pratiqué: la “terre partagée”, la cuisine de rue (“paella de rue” valencienne), les ateliers de rue, les bases de la Pédagogie sociale, l’approche territoriale, communautaire du travail social.

Nous avons discuté du “développement du pouvoir d’agir”, auquel nous préférons “le développement de la puissance d’agir”. Nous avons aussi eu la chance de voir en présence de son réalisateur le film sur les enfants de parents sans papiers “Demain sera plus beau qu’aujourd’hui”.

Bref nous nous sommes quittés, marris en nous promettant de nous retrouver et déjà, le Chantier de Pédagogie Sociale, organisateur , songe à la suite et au développement des actions de formation en Pédagogie Sociale, dans l’Essonne, à Saint Etienne et ailleurs…

Chronique des ados de Barcelona

Mardi 28 aout (Elie)


Aujourd’hui nous avons bien organisé notre journée. Quelques uns d’entre nous sont allés faire des courses, les autres préparaient le planning. L’après midi, nous avons fait route pour l’aquarium. Le prix fut assez onereux mais le jeu en valait la chandelle. Le soir nous avons déambulé dans les rues, pour finir dans un petit restaurant. Ce fut une journée tout a fait agréable.

Jeudi 30 aout (Mariam et Mariana)


Ce matin nous sommes allés a la plage de Sitges, mais le temps était enragé ce qui a un peu gâché notre journée. Après avoir pique-niqué, nous sommes alles à Can Masdeu, pour faire du jardinage et diverses activites. Le temps s’est adouci;  certains faisaient du jardinage et d’autres étaient en cuisine. La soirée s’est bien passée: les gens de Can Masdeu nous ont invité a manger,  ce aui fut un plaisir.

KroniK des Robinsons de DIE

La température a chuté, et j’arrive en pull et chaussettes. Comme tout le monde.
Je sors les maracas, les perles et les ballons de baudruche. Nous aurons besoin de bouger pour nous réchauffer ! Commençons par faire un peu de musique, chanter et danser. Et puis nous allons fabriquer des balles de jonglage avec les ballons et ce qui reste de riz. Très vite, il n’y en aura plus, mais Alin, qui est avec nous aujourd’hui, a chez lui des vieilles céréales qui seront parfaites pour remplir nos balles. Et nous commençons aussi des colliers de perle à deux rangs avec Constance. Il y a aussi Catherine et son accordéon. Et une dizaine d’enfants. Très vite, nous oublions le froid et la grisaille.
Mais où est Maëlys ? Elle a disparu et nous partons tous à sa recherche. Nous la retrouverons tranquillement installée à l’arrière d’une voiture où, parait-il, elle se réfugie souvent.


Comme la semaine dernière, le sujet de la démolition du bâtiment “Ponet 2″ vient sur le tapis. Des déménagements sont programmés pour bientôt, et tous les foyers ont accepté les propositions de relogement du bailleur “social”. On plaisante sur le fantôme de l’immeuble. L’ambiance générale de ce samedi est moins plombante que la semaine dernière.
Marianne

   ”Dans la bonté de votre coeur…” (C. Freinet)

« Dans la bonté de votre cœur, vous croyiez, généreux pédagogues, qu’il suffisait de vouloir intensément le bien des enfants, la santé morale et une virile préparation à la vie pour les jeunes générations : que, connaissant vos buts profondément humanitaires, les gouvernants ne pouvaient que vous accueillir avec sympathie, la grande presse louanger vos efforts ; et que, par le concours désintéressé de tous ceux que passionne la chose publique, l’Education allait enfin, sans à-coups, sans violence, sans effusion de sang, régénérer noire vieux monde exténué (…)  Hélas ! dans l’enthousiasme (…) , vous avez tout simplement oublié de situer l’éducation nouvelle au centre des réalités sociales ; dans votre confiant élan, vous aviez compté sans l’ignoble appétit des profiteurs du régime, sans la peur aveugle qui saisit le bourgeois, le rentier — et le magnat aussi — quand ils sentent leurs prérogatives en danger, quand ils voient menacés si peu que ce soit leurs privilèges, lorsqu’ils redoutent l’avènement de celle société nouvelle dont l’Orient leur fournit déjà une irritante image.

(…) Croire à la bonté des enfants, leur faire confiance, les laisser réfléchir et juger, leur apprendre à se diriger eux- mêmes, descendre de sa chaire, s’effacer et se plier à une nouvelle loi scolaire, plus démocratique et plus humaine, mais n’est-ce pas la fin de toute morale, de toute éducation, de toute société ? Et où allons-nous si les élèves entrent joyeusement à l’école comme chez eux, sans alignement ni commandement, s’ils se déplacent en classe au gré de leur fantaisie, s’ils écrivent et impriment ce qui leur plaît ; si, dans une large mesure, la traditionnelle « geôle de jeunesse captive » devient comme un nid pépiant, comme une ruche en travail, comme une éclaircie de joyeuse activité et de liberté dans un monde d’oppression et d’exploitation ?

 (…) Quant à nous, éducateurs du peuple, les réactions suscitées un peu partout contre notre activité nous montrent que nous sommes dans la bonne voie. Quelles que soient les brimades de nos ennemis, les faiblesses et les abdications de ceux qui, verbalement, se disent avec nous, nous continuerons notre action que nous désirons même plus cohérente et plus vigoureuse.
Il faut que tous ceux — et ils sont nombreux — qui, dans cette période d’écroulement mettent tout leur espoir dans les jeunes forces prolétariennes se serrent les coudes, pour préciser leurs buts et coordonner leurs efforts… »

Pour une éducation nouvelle prolétarienne (extrait de l’Educateur Prolétarien n° 5 de février 1933)

 

Faut il vivre ses rêves, rêver sa vie…ou se réveiller?

La pensée libérale excelle à opposer l’attitude de celui qui subit, ne prend aucun risque, n’entreprend rien et qui se réfugierait dans le rêve ou la plainte. Elle aime opposer à ce modèle, la figure de l’individu entreprenant, décidé à réaliser ses rêves, ses objectifs, pratique, pragmatique …et qui ne se pose pas trop de questions. […]

La pensée libérale excelle à opposer l’attitude de celui qui subit, ne prend aucun risque, n’entreprend rien et qui se réfugierait dans le rêve ou la plainte.

Elle aime opposer à ce modèle, la figure de l’individu entreprenant, décidé à réaliser ses rêves, ses objectifs, pratique, pragmatique …et qui ne se pose pas trop de questions.

N’a-t-on donc le choix qu’entre le rêve et le rêve? Et qui plus est du rêve estampillé? Du rêve standard, made in TV, paillettes, people?

Ce sont des rêves d’entrepreneuriat, d’autoentreprise qui gaspillent les énergies, comme les espérances, et qui “standardisent” l’espoir.   Tant de petites boutiques de téléphonie, produits exotiques, chichas, pizzas, et kebabs jonchent les banlieues et produisent un effet inverse de désespoir.

La déclinaisoin des rêves d’entreprise et de réussite ne parviennent qu’à accroître la chape de plomb qui déprime le smilieux populaires,  renforçant le désespoir et contribuant pour autant à isoler chacun dans sa petite vie et ses petits échecs.

Cette pédagogie du modèle a malheureusement également produit ses effets dans le secteur social, quand toute pratique éducative n’ets plus vue que sous l’angle du projet personnel… à réussir ou à rater.

Le projet obligatoire est en passe de devenir “l’entreprise des pauvres”, l’entreprise de soi même conduisant à des faillites d’autant plus douloureuses qu’elles seront personnelles.

Les projets et les modèles sont toujours des rêves, des fictions, des images idéales,  bien éloignées de la réalité matérielle et terrestre des personnes et des individus, qui s’y livrent de bonne foi mais se heurtent à d’autres réalités.

Face à cette “politique du rêve”, nous préférons une réalité petite et quotidienne, sur laquelle au moins, nous gagnons un petit peu d’emprise. Cela suppose de rester (plutôt que de rêver “que c’est mieux ailleurs”, de durer , plutôt que d’aller là où c’est facile, … et de sé réveiller.

“Ca ne pourra pas toujours ne pas arriver, nous entrerons là où nous sommes déjà…” Gaston Miron, poète québécois

Dimanche :

Au jardin de Saulx : 

Aujourd’hui, nous sommes venus en nombre pour assurer plusieurs chantiers de grande ampleur ! Pendant que Thibaut repêchait les arrosoirs et les seaux au fond du puis pour ensuite arroser, nous avons déposé du BRF autour de nos fraisiers fraichement désherbés. Après quelques efforts, nous avons réussi à faire un beau feu pour y faire griller nos brochettes de dinde et merguez. Repus, nous nous sommes remis au travail ; désherbage autour des salades et du maïs en parallèle d’une ultime chasse aux patates ! La terre dure et sèche nous a donné du fil à retordre mais nous sommes tout de même rentrés avec un bon gros seau !

Pour le goûter, les filles nous ont régalés de tapas à la framboises J

Samedi : 

A la Villa Saint Martin :  

 

Nous retrouvons nos Robinsons sur le terrain de foot de la VSM. Des cousins et cousines d’enfants se joignent à nous et apprennent à connaître l’atelier. Aline lance une activité cirque, à  laquelle même les plus petits participent. En parallèle, Anaïs continue les perles avec les intéressés. Jean lance une grande partie de mikados. Un peu plus tard, nous disons au revoir au groupe d’ ados qui passe devant l’atelier.

 

L’atelier se termine par un goûter en petit comité.

Vendredi :

Au jardin de Chilly : 

Le temps est orageux et on sent de l’excitation dans l’air. Franck et Jessica sont excités comme des puces. On profite de l’énergie pour retourner une partie de la parcelle du potager, recouverte de mauvaises herbes. En bossant tous au même endroit, le résultat est beaucoup plus visible et nous avançons plus vite. On en profite pour semer des épinards sur l’emplacement dégagé. On est fier de nous ! Nous finissons l’après-midi en dégustant quelques framboises et la tarte de Patrice, qui vient d’arriver.

 

Dans le camion, l’ambiance survoltée n’est pas retombée. Au contraire, on met la musique à fond, on chante, on rigole en grattant sa guitare imaginaire !

 

 

 

Rocade :  

L’atelier commença avec les garçons d’un côté et les filles de l’autre, bizarre ! Un groupe jouait au ballon et coloriait pendant que l’autre faisait des perles. Peu à peu grâce aux plus petits, les enfants se sont mélangés pour entreprendre des jeux de société.

 

 

Jeudi :

A Wissous : 

Quelques familles étaient reparties en Roumanie pour « les vacances ». Néanmoins, le petit groupe d’enfants n’avait pas pour autant perdu son énergie et son dynamisme. Les enfants alternent les jeux de sociétés et les jeux de balles et ballons.

 

 

Au jardin de Saulx :    

Nous nous étions fixé comme mission de finir de désherber nos pauvres fraisiers qui ne demandaient qu’à respirer un peu ! Mission accomplie. Voyez-vous-même !

Avant…..

Après….

Nous avons évidemment arrosé abondement mais le problème des objets tombés au fond du puis doit absolument être réglé dimanche. Car comme si cela, ne suffisait pas, le nœud autour du sceau s’est détaché et le sceau y est resté….

Nous avons donc du pain sur la planche dimanche !

 

 

La croix Breton :

Nous étions entre filles cette après-midi ! Nous avions différents jeux et activités mais les perles l’ont emporté. Nous y avons consacré tout l’atelier. Certaines se sont fait des parures, d’autres des portes clés ou encore des petits personnages.

En fin d’atelier, Laurent et un photographe nous rendent visite. Ce dernier souhaite nous renocntrer et voir comment se déroulent nos ateliers pour qui sait revenir prendre quelques clichés…

Au skate park :  

Nous sommes partis enjoué du beau temps et de la chaleur douce !

Nous avons attendu les premiers enfants puis nous avons lancé une grande partie de lynx les filles ont fait des perles aussi.

Nous avons profité du tapis à l’ombre pour prendre le gouter avant de rentrer.

Mercredi :

Au jardin de Saulx :

Sur les traces de Corentin parti en congés, nous avons arrosé nos plantations sans toutefois avoir le temps d’arroser la parcelle de potimarrons au fond du jardin. Ce sera donc une priorité demain.

 Nous avons vidé un peu la serre de tout son fatras : les semis qui n’avaient pas pris et les palettes sur lesquelles ils reposaient, pour faire de la place. Pour finir, nous avons cueillis quelques tomates. Anne, une bénévole qui va venir maintenant régulièrement a découvert notre jardin, que le petit Corentin s’est empressé de lui faire visiter dès notre arrivée.

 

A Moulin Galant :  

Aujourd’hui, nous n’étions que deux encadrants, à l’atelier mais nous n’avons pas pour autant lésiné sur nos activités. Nous avons fait du coloriage avec les pastels ainsi que les feutres, nous avons joué aux jeux du « Mémory », au « Uno » et nous avons également emporté quelques jeux d’éveil pour la petite enfance. Les enfants étaient assez excités aujourd’hui, principalement au gouter. Cependant, cela n’a pas empêché le bon déroulement de l’atelier.

Barcelona : KroniK des Ados de l’asso

Départ pour Barcelona

Contexte: 9 jeunes de notre association après avoir travaillé tout au long de l’année sur le projet “abeilles” partent à la découverte des initiatives communautaires catalanes (et profitent du soleil) de Barcelone.

Dimanche :

Arrivée le matin à 9h. Passage à l’office de tourisme, puis on va poser les sacs à l’auberge, où on prend le petit déjeuner. En attendant de pouvoir s’installer dans  les chambres, on va se promener dans un parc proche, où on visite le musée de la céramique, du textile et des arts déco. On ne trouve pas mieux pour déjeuner, dans ce quartier d’affaires, qu’un kebab. On passe à l’auberge investir nos chambres, puis on se rend à l’hort del xino, jardin collectif dans un quartier populaire de barcelone.

Le jardin est sur un terrain vague, coincé entre les immeubles. Squatté depuis 3 ans, le propriétaire ne s’est toujours pas manifesté. A notre arrivée, il n’y avait encore personne : nous avons récupéré la clé dans un atelier de vélo à côté. Des enfants qui jouaient au ballon dans la rue nous y ont précédé, en lançant leur ballon par-dessus le mur pour avoir un prétexte de l’escalader. Peu de temps après, Yolanda est venue nous présenter le jardin, son histoire et son fonctionnement. Cultivé par des habitants du quartier regroupés de manière informelle, ils se réunissent une fois par mois pour organiser le travail et ont fixé une journée de travail collectif. Ils organisent de temps en temps des ateliers avec les enfants du quartier. Ils font aussi des repas communs, notamment des soirées pizza avec le four à bois qu’ils ont construit en terre, paille et briques réfractaires. On leur donne un coup de main pour aller chercher de l’eau à la fontaine, et peindre des panneaux avec le nom des plantes aromatiques.

Au retour, on s’arrête manger une paëlla, et on va se reposer à l’auberge.

Lundi (compte rendu de Luis) :

Aujourd’hui, nous sommes allés au par Guell, d’où nous avions une belle vue de la ville de barcelone sous le soleil. Nous avons aussi pu admirer l’architecture de gaudi. Ensuite, nous avons mangé dans une cantine populaire espagnole, avant de rentrer à l’auberge.

L’après-midi, nous avons fait quelques courses, puis nous sommes allés à l’hort del forat, encore un jardin collectif au cœur d’un quartier populaire. Ce jardin s’est implanté suite à une lutte des habitants du quartier face à la mairie, qui voulait y faire un parking sur la place centrale.

Ils sont une dizaine de personnes sur ce jardin, mais une seule était présente ce jour. Après l’avoir aidé à arroser les plantations, elle nous a montré les différentes plantes médicinales qu’ils y cultivent comme la sauge, la chicorée, la mélisse, la verveine, la calanchoya (qui est anticancérigène), ainsi que le plantain, qui lui est riche en minéraux. Nous avons aussi appris à faire un jardin vertical à partir de palettes.

Le soir, nous avant finalement diné dans un restaurant italien avant de faire le point de la journée.

 

 KroniK des Robinsons de DIE

 

Nous commençons par prendre soin de nos plantation, Aline habitante du quartier propose aux enfants de planter de nouvelles fleurs. Les bacs sont bien mieux ainsi. Je lis à voix haute l’article sur l’atelier qui a été publié dans le journal du Diois.
A la demande d’une enfant nous faisons des perles et les filles composent des immenses colliers. Une maman nous rejoint et prend le temps de confectionner des maracas avec des ballons de baudruche pour les enfants.  Cette maman donnera le premier  boudoir à Lou , qui s’est régalé.

 

 

Ce n’est pas en perfectionnant la bougie, qu’on invente l’ampoule

Ainsi donc, nous revenons aux bonnes vieilles recettes qui n’ont jamais fait leurs preuves: zones de cadeaux fiscaux, de surveillance absolue, zones de tension organisée; petits bonus de moyens, dans certaines écoles, saupoudrage en tout genre et nouveaux “emplois” précaires pour les jeunes. Ainsi nous continuons de vivre dans une époque qui n’invente rien, ne […]

Ainsi donc, nous revenons aux bonnes vieilles recettes qui n’ont jamais fait leurs preuves: zones de cadeaux fiscaux, de surveillance absolue, zones de tension organisée; petits bonus de moyens, dans certaines écoles, saupoudrage en tout genre et nouveaux “emplois” précaires pour les jeunes.


Ainsi nous continuons de vivre dans une époque qui n’invente rien, ne crée rien. Après 20 ans de désert social et éducatif, pendants lesquels on nous a expliqué que l’avenir consistait à revenir en arrière (école d’antan, “bonnes vielles méthodes”, autorité et vielles recettes, etc.) , verra-t-on  enfin la pensée sociale et politique se libérer et sortir de l’ornière?

Pourra-t-on penser enfin le temps de l’enfant comme un “tout” avec ses trois composantes : temps familial, tiers temp (dit de “loisir”) et temps scolaire?  Pensera-t-on enfin une politique éducative qui tienne compte de ces trois composantes et qui ne se limite pas à modifier à la marge un “temps scolaire ” alors que ce sont les temps familiaux et “de loisirs” qui constituent aujourd’hui les pires facteurs d’exclusion des enfants pauvres?

Sortira-t-on enfin de la pensée limitée, des cadres impartis, des exercices de style obligatoires, … et pour finir de l’habitude de continuer à refaire et reproduire ce qui ne marche pas?

On ne changera rien à la violence économique, sociale, éducative et politique que subissent tant de familles et de jeunes en agissant sur les proportions des vieilles recettes: un peu plus de “ceci”, ou un peu moins de “cela”. Il nous faudra du neuf et du nouveau, de ce neuf et de ce nouveau que l’on met sous le boisseau à dessein depuis des décades.

Car la véritable innovation,  ce n’est pas ce qui a été inventé hier, ou ce qu’on est en train de nous préparer aujourd’hui, la véritable innovation c’est ce qu’on refoule éternellement:  sortir de l’administration du soupçon, de la volonté de tout contrôle, du pilotage par le haut, de la pensée programmatique. Et oser la confiance, la libre initiative, l’autorité des enfants et des jeunes l’exercice réel et concret du pouvoir par tous.

On n’inventera pas l’ampoule électrique en perfectionnant la bougie, disait P. Frackowiack, ancien inspecteur de l’Education Nationale; on ne coupera pas aux changements qui s’imposent , on n’échappera pas au rejet de ce qui ne marche plus. On ne fera plus taire ceux que l’on a mis “au ban” (banlieues, Rroms, jeunes, familles pauvres)

Cette gestion est catastrophique et sans issue. Ouvrons les yeux.

 Dimanche: CANICULE !!

En ces 40 degrés nous étions cependant réuni au terrain pour les récoltes qui s’imposent , ainsi que prévoir les changements  et les transformations que nous prévoyons pour l’automne… A suivre.

Samedi

Aujourd’hui  il faisait très chaud; nous avons donc arrosé les plantations avec quelques enfants. Avec la chaleur les enfants n’étaient pas très nombreux.

Un petit groupe a réalisé des “portés acrobatiques”, pendant que d’autres faisaient des perles.  Nous avons aussi parlé du responsable vidéo mais aujourd’hui nous n’avons pas trouvé preneur.

Vendredi :

Au jardin de Chilly :

Aujourd’hui sous un soleil caniculaire nous étions un bon groupe. Les missions qui on été réalisées sont l’arrosage, le désherbage et la taille des haies. Avec cette chaleur nous avons fais une petite bataille d’eau pour ce rafraichir. En fin journée nous avons pris le gouter avec des belle prunes du jardin, à l’ombre, sous les arbres.

A la Rocade :

Lorsque nous sommes partis à l’atelier aidé des mains précieuses de Franck D. et de Kadijha, le soleil chauffait.

Nous avons profité de l’ombre pour nous installer en nombre autour d’un “atelier perles”, toujours aussi populaire, et un atelier « cirque » avec des acrobaties menées par Aline.

Les enfants ont aussi joués au Uno. Dans une ambiance plutôt bonne. Bien que nous ayons assisté un début de bagarre, les enfants ont su se calmer grâce au début du gouter.

Puis nous avons replié l’atelier; Kelliane, Khadija, Oumar, Hosman ont accepté de nous raccompagner en portant quelques affaires.

Jeudi

A Wissous :

Notre petit groupe de Rom’binsons s’est installé au milieu du camp pour faire des puzzles et des coloriages, avec autour des tapis, le punching ball et ses fans, les jeux de raquettes et de ballons. A la fin de l’atelier, nous avons ressorti la grande corde à sauter ! Et un, deux, trois, quatre, saute, saute, saute….

Au jardin de Saulx :

Nous sommes partis au jardin avec un groupe d’adultes, arriver au jardin on s’est sépareé en deux groupes.

Un groupe pour récolter les pommes de terre et l’autre a arrosé puis récolté les framboises, radis, courgettes et tomates.

De plus nous avons continué à enlever les barrières qui délimitaient les cultures.                    Enfin nous avons pris un gouter bien mérité à l’ombre .

La croix Breton :

Il n y a pas eu d’enfants a l’atelier aujourd’hui jusqu’à l’arrivée de Khadidja nous avons lu des histoires, joué au Uno, et au Kapla; puis nous avons goûté et nous somme rentrée au local.

Nous avons profité de ce moment privilégié pour discuter un peu c’étais sympathique.

Au skate park :

Notre fidèle maman des vacances, Norah est là avec son fils, mais aussi des enfants de la Villa Saint Martin, de Bel Air et de la Rocade.

Aujourd’hui, c’est le jour du Lynx, jeu où il faut retrouver les objets représentés sur nos cartes sur le plateau de jeu, et ce le plus vite possible !

A côté, on fait des petits bracelets avec des petites perles. La prochaine fois, Najamie voudrait faire une salamandre !

 

KroniKs des Robinsons de DIE

Au programme : arrosage de nos plantations ( basilic, menthe et courgette). Je propose aux enfants de faire du coupage et du collage afin de réaliser des histoires à partir de leurs créations. Une mamie se joint à nous et prends une feuille afin d’essayer d’écrire en français . Nous sommes une dizaine dont 2 adultes. C’est la canicule, nous sommes donc obligés de faire comme les lézards ; bouger le moins possible.

 Mercredi, c’était le 15 août!!!

 

 

Sortir des Utopies et trouver de vrais lieux en commun

“Utopie, utopie, … Est ce que j’ai une gueule d’utopie?” . L’utopie est à la mode; elle est omniprésente : en éducation, en alimentation, en environnement, en développement durable. Tout un chacun est invité à exposer les “solutions” individuelles qu’il a trouvées, aux problèmes de la Société et de la Planète. “Quelle solution non violente […]

“Utopie, utopie, … Est ce que j’ai une gueule d’utopie?”

.

L’utopie est à la mode; elle est omniprésente : en éducation, en alimentation, en environnement, en développement durable.

Tout un chacun est invité à exposer les “solutions” individuelles qu’il a trouvées, aux problèmes de la Société et de la Planète.

“Quelle solution non violente d’éducation avez vous trouvé, pour votre fille, Madame?”

“Pour quel régime alimentaire optez vous pour vous même et vos proches, Monsieur?”

Ce qui est étonnant c’est  que face à un mouvement aussi fort, aussi manifeste et visible, on présente encore comme courageuses et radicales…des solutions qui n’impliquent que soi (ou ses “très proches”).

Faut-il vraiment encore du courage aujourd’hui pour allonger la liste de tous les aliments que l’on ne partagera pas avec son voisin? Le vrai courage n’est il pas au contraire de faire encore à manger pour plusieurs personnes et de manger avec son voisin ?

Le problème n’est pas qu’alimentaire; il est éducatif. Quand tous tombent d’accord sur le caractère obsolète et violent de notre système scolaire…pourquoi n’arrivons nous pas à le faire changer d’un iotat?

Pire , pourquoi continuons nous à le voir se dégrader, et à savoir que  la grande concertation pédagogique accouchera de la souris attendue… sans réagir?

En d’autre termes, pourquoi l’Utopie amène t-elle tant de résignations, tant d’impuissance ou tant de de renoncement à vouloir changer quoi que ce soit dans l’ordre des choses?

“Etre topiques, pas utopiques”

Nous travaillons beaucoup pour notre part avec les enfants et les familles qui ne sont pas vraiment concernées, vue la difficulté de leur vie quotidienne, par ces utopies individuelles.

Elles ont pourtant une autre force , ces familles, un autre courage, celui d’être présentes à la société avec des demandes, des besoins, des attentes collectives  vis à vis des institutions, de l’espace public. Elles ne placent pas et n’épuisent pas tous leurs espoirs dans des stratégies personnelles.

Avec elles, nous risquons le collectif, nous posons la question  du “commun” .

Les Utopies aujourd’hui ne nous aident pas, ne nous aident plus.

Nous le savons qu’une autre éducation, qu’un autre monde est possible (et souhaitable)!

Il n’y a pas besoin de le prouver : c’est fait depuis belle lurette!

La question est plutôt: “Qu’attendons nous pour en faire la norme?”

Nous n’avons pas besoin d’utopies, nous avons besoin de vrais lieux, en commun.

Dimanche :

Une belle journée au terrain en ce dimanche ensoleillé. Enfants adultes et ados se sont donnés rendez vous pour une journée partage et jardinage.

De nombreuses activités étaient au programme. Le matin une petite équipe s’occupait du feu et du repas tandis que d’autres arrosaient le terrain et tous ses légumes.                 L’après-midi fut très actif, certains sont partis récupérer du bois aux alentours. Nous avons tuteuré quelques pieds de tomates et une grande partie de notre énergie à été dépensée au désherbage et  à la disposition de brf sur les cultures.

Nous avons également récolté des courgettes, patates, framboises, piments, de la rhubarbe et des tomates. La journée s’est terminée par un bon goûter bien mérité à l’ombre des arbres.

Samedi :

Aujourd’hui encore le soleil et là et la chaleur aussi. Nous nous installons bien à l’ombre pour nous protéger.

Se met alors en place un grand atelier de perles qui plaisent beaucoup aux enfants ces temps-ci. Ils se confectionnent des bracelets, des bagues ou des colliers de toutes les couleurs. Les perles en plus ça plait aux petits et aux grands.

Parallèlement un petit groupe essentiellement composé de garçons jouent au football.

Vendredi :

A la rocade

L’atelier s’est déroulé sous le soleil, nous avons encore fait des bracelets, joué à divers jeux sportifs et aux kaplas.

Nous n’étions pas beaucoup d’enfants mais cela n’a pas empêché l’atelier d’être dans une ambiance de convivialité et de bonne humeur.

Au jardin de Chilly

Belle après-midi au terrain de Chilly où nous avons travaillé sous un beau soleil, sans aucun nuage dans le ciel. L’arrosage est donc important avec ces conditions météo et le tuyau est de sortie. Nous cueillons également les premières prunes de l’année, d’autres suivront. Ensuite nous désherbons et taillons de nombreux arbustes.

Jeudi

A Wissous :

Nous sommes arrivés et repartis sous le soleil, ce qui était assez rare, ces  dernier temps. Nous avions prévu pour cet atelier diverses activités comme le « Memory », des coloriages, des jeux sportifs (tennis, foot etc..) mais aussi des « exercices » pour apprendre à écrire via quelques cahiers de vacances.  Nous voulions également sortir le “puissance 4 géant” mais l’occasion ne s’est pas présenté. La semaine prochaine !

 

 

 

  

Au terrain des ruches :

Nous somme partis nous occuper des abeilles avec un groupe homogène. Les missions que nous avons réalisé étaient de les nourrir et observer leur avancement,  la production de miel ( dont nous avons pu profiter pendant le goûter). Elles étaient en bonne santé, de plus nous avons cueilli  plusieurs sortes de baies. Le goûter c’est très bien passer et les enfants ont adoré la salade de fruit de Patrice.

 

 

 

La croix Breton :

Une seule enfant nous a rejoint sur les tapis aujourd’hui pour un atelier perles. La petite n’a pas perdu de temps, et s’est confectionnée une abeille en perles, et deux bracelets.  Comme il fait très chaud et que nous sommes en pleine digestion, nous nous allongeons un petit moment en se racontant “l’histoire d’Arc en ciel le poisson argenté”. Une grand-mère qui passe par là en promenant son chien nous salue et discute avec nous quelques minutes.

Au skate park

Le fait d’avoir appelé quelques familles avant l’atelier à certainement du porter ses fruits car certes les enfants sont arrivés au fur et à mesure de l’atelier mais au final, nous étions nombreux ! Nous avions emmené les raquettes et le frisbee, nous avions un adversaire farouche à ce jeu ! Nous avons également joué au Uno et au Kapla mais l’activité principale était bien évidemment les perles qui ont comme d’habitude remporté un grand succès. 

 

 

Mercredi :

A Moulin Galant :

Le soleil tape, alors nous déménageons pour nous mettre à l’ombre devant chez Dara, la maman de la petite Maria. Le puissance 4 géant est de retour sur le camp avec le filet de badminton !  C’est la folie autour de ces jeux qui font sensation auprès des petits comme des grands. Même le grand David, que nous n’avions plus vu à l’atelier, depuis quelques temps, était là. Il y a aussi de plus en plus de mamans avec des enfants en bas âges. Pour la prochaine fois, nous avons prévu de ramener des jouets spécialement pour ces tous petits.

 

Au jardin de Saulx :

Nous sommes partis avec un bon groupe et nous avons réalisé nos travaux d’arrosage , de récoltes de radis et de courgettes, puis nous avons désherbé.  Après les activités de jardinage, les enfant nous on proposé 3 petit jeux sous forme de concours. Après ce moment sportif nous avons pris le goûter.

 

 

 

 

*****

KroniK des Robinsons de DIE

Aujourd’hui encore, nous sommes peu nombreux. Même, encore moins que la semaine dernière puisqu’Océane est partie chez sa cousine à Voiron et Sofian est en Turquie.
Valérie, la maman de Cassandra et Maëlys, me donne un coup de main. Nous verrons Mehdi, le cousin, passer en coup de vent et Celia, sa petite amie restera un peu. Nous faisons coucou à la petite Lubna qui nous observe de son balcon avant de descendre nous rejoindre, accompagnée de sa tante. A Die le centre de loisirs est fermé en août alors on se contente de profiter du soleil.
Les langues se délient et Valérie raconte son quotidien dans son appartement DAH. Quand il pleut, il faut fermer les volets parce que les fenêtres ne sont plus étanches. La baignoire dont l’émail s’écaille et que le bailleur rechigne à réparer, les cafards… Le bâtiment voisin se vide peu à peu, il sera bientôt démoli. Une famille est passée du T5, occupé depuis plus de trente ans, à un T3 où ils ne pourront que difficilement recevoir leurs enfants.

Reprendre le pouvoir de s’apprendre

“Apprendre”, en Français, est un verbe piégé: on peut en effet apprendre une chose et apprendre à quelqu’un quelque chose;  ce qui correspond , si on y réfléchit, à deux actions quasiment opposées. Nos 2 dernières pagettes    A  titre de comparaison, la langue anglaise possède bien deux verbes distincts pour ces deux actions : […]

“Apprendre”, en Français, est un verbe piégé: on peut en effet apprendre une chose et apprendre à quelqu’un quelque chose;  ce qui correspond , si on y réfléchit, à deux actions quasiment opposées.

Nos 2 dernières pagettes

  

A  titre de comparaison, la langue anglaise possède bien deux verbes distincts pour ces deux actions : to learn et to teach.

Cette confusion a des effets bien dommageables quand elle permet encore et toujours de laisser croire aux enseignants que les enfants auraient appris quelque chose car eux mêmes auraient essayé de le leur enseigner. Cette confusion entre leur travail et celui de l’enfant est dramatique car  au fond elle oblitère ce qu’il en est de l’enfant lui même.

Mais au delà de la confusion, cette diversité de sens nous renseigne sur une autre spoliation. Ces enfants qui ont le devoir d’apprendre, en ont ils encore le pouvoir?

Apprendre (au sens d’enseigner) devient-il toujours davantage, le privilège et le monopole des décideurs et des spécialistes? Est ce que les enfants, les adultes, peuvent s’apprendre entre eux? C’est à dire aussi en restant eux mêmes et ensemble?

Pourrait on imaginer une école où les enfants s’apprennent entre eux? Cette école a existé en France au XIXème siècle, elle était appelée école mutualiste et elle était destinée aux pauvres. Elle a été mise en oeuvre car elle était économique (un seul enseignant pour de très nombreux élèves “qui s’apprennent”) .

Elle a été supprimée car elle était trop efficace: les pauvres apprenaient trop et trop vite et le savoir échappait aux maîtres et aux décideurs politiques. Les pauvres ”prenaient la confiance”, comme on dirait aujourd’hui.

Nous autres, à Robinson, sommes sensibles au destin des idées simples, économiques qui “marchent trop bien” et qui pour cette raison rencontrent de la résistance ou des obstacles.

N’est ce pas ce que nous expérimentons avec les ateliers de rue, cette éducation que les enfants se donnent à eux mêmes dans leur diversité et leur hétérogénéité?  N’est ce pas ce que nous expérimentons, cette efficacité à contacter, fidéliser et accrocher les individus et les familles les plus isolées? N’est ce pas ce que nous vivons, ces liens éducatifs durables et productifs en réalisations et en développement des compétences et de l’autorité des personnes et des groupes?

Pourquoi tant de difficultés à consolider et sécuriser des actions éducatives et sociales qui font leurs preuves?  Serait ce parce que ce qu’elles enseignent serait troublant, contrevenant, contraire aux idées reçues?

Nous expérimentons en effet la richesse d’actions:

– qui se déroulent dans le même milieu, le milieu même des familles, et qui visent à en prendre conscience plutôt qu’à le renier ou à en sortir

– d’actions qui s’appuient sur l’hétérogénéité des âges, des cultures, l’ouverture à l’inattendu

– qui reposent sur le volontariat, la gratuité, l’inconditionnalité de l’accès

– qui ne visent pas à apprendre le respect du savoir, de compétences savantes, d’une culture d’élite… mais qui au contraire visent à développer la confiance en soi , en sa famille, en son groupe. Ce point précisément est particulièrement litigieux quand on constate que l’essentiel de l’effort de l’école des collèges, des actions sociales et éducatives destinées à soutenir ces institutions… vise à “perdre la confiance” , à redouter ses erreurs, à identifier ses manques et ses besoins, et à développer une attitude craintive et servile vis à vis des savoirs.

Nous préférons des situations éducatives et sociales qui permettent aux individus et aux groupes d’oser rêver leurs propres rêves et “non les rêves de ceux qui les ont instruits” (I. Strengers).

On a volé aux enfants, et au peuple le pourvoir de “s’apprendre” disait I. Illitch :

” Le droit d’enseigner une compétence devrait être tout aussi reconnu que celui de la parole”.

Nous souhaitons développer des actions éducatives et sociales qui renoncent à produire de l’échec ; car l’échec est bel et bien produit pour construire une majorité bien pensante et respecteuse de l’ordre établi. Mais l’échec coûte cher et mine les personnes, les groupes et le lien social même.  Il est temps d’y renoncer.

Nous bâtissons des situations éducatives qui ne visent pas à produire  le respect du savoir ou des institutions, mais le respect de soi, de son groupe et de sa capacité à créer ensemble du savoir et des institutions… vivantes.

Nous n’avons pas besoin d’éducation, mais du pouvoir de s’éduquer,  nous ne visons pas les apprentissages mais le pouvoir de s’apprendre.

A Robinson, notre action est mutuelle et repose sur un système vivant (volontaires, bénévoles, permanents, adhérents, sympathisants, visiteurs); elle produit “une prévention qui marche”; “un soutien éducatif qui marche”, “un soutien à la famille et à la parentalité qui marche”, une “insertion sociale et économique” qui soutient efficacement ET DURABLEMENT les personnes.

Alors, quand est ce qu’on diffuse?

 

Dimanche

La journée commença sous le soleil mais très vite la pluie nous a perturbés. Néanmoins, nous avons relativement avancé au jardin. Les garçons se sont occupés de déblayer un passage entre les framboisiers, tandis qu’un autre groupe, entre deux arrosages, s’est occupé de désherber entièrement la serre. Nous avons en fin récolté quelques courgettes que l’on a partagées.

Samedi

A la Villa Saint Martin

La semaine passée, un groupe d’enfants avait nettoyé le camion bleu. L’activité avait plu et Théo pendant le conseil de quartier avait proposé de renouveler l’exercice sur le camion peint. Ce samedi donc, les enfants ont rangé, nettoyé, lavé le camion.

 

D’autres sont restés sur les tapis pour y faire des activités habituelles : peinture, jeux et confection de bijoux ! Khadija avait eu une bonne idée en nous demandant d’acheter une pastèque, que nous avons coupée et partagée à l’heure du goûter.

 

Vendredi :

A la rocade

Nous nous sommes installés sous la pluie en espérant pouvoir faire tout l’atelier. C’est à ce moment que nous avons eu l’idée de nous mettre sous un arbre. Nous avons su nous débrouiller pour l’organisation des tapis et avons commencé diverses activités. Libellule en perle, bracelets/colliers et dessins étaient à l’honneur pendant que les autres enfants jouaient au jeu comme le « touché, coulé » puissance 4, Uno, Dame. Nous avons également rencontré une nouvelle famille qui est venue avec un enfant en bas âge qui a été ravie de son premier atelier. L’atelier s’est donc au final très bien déroulé !

 

 

Au jardin de Chilly

 

On a arrosé  avec nos petits arrosoirs en évitant soigneusement, de donner à boire aux mauvaises herbes. Nous avons continué à tailler les haies et tout ce qui dépassait un peu partout. Nous avons désherbé comme d’habitude et fini par des jeux de raquettes et de diabolos pour se défouler un peu.

 

 

 

 

Jeudi

Au jardin de Saulx

C’est une petite équipe qui se rend au terrain de l’équerre. Au programme, le tuteurage de quelques pieds de tomates. Ensuite nous déposons du BRF autour des framboisiers et de pieds de rhubarbe.

 

Puis nous désherbons une parcelle où l’on retrouve des plants de courgettes et de concombres et cornichons ainsi que quelques pieds de maïs. Enfin nous y mettons du BRF pour éviter que les herbes folles s’y invitent.

 

 

 

La croix Breton :

 

Un groupe de 6 enfants était présent à la croix Breton aujourd’hui. Certains ont joué au Uno comme des « pros » avec notre nouvelle bénévole Anne, tandis que les filles créaient de nouveaux bijoux en perles de rocaille.

Au skate park

Notre petit monde s’est fait attendre parce que le pli n’est pas encore pris de se retrouver ici pendant les vacances. Mais finalement, on s’est retrouvé avec 3 mamans et leurs enfants à jouer et dessiner. On a rappelé nos présences dans le quartier tout l’été et puis on a fini avec notre petit goûter.

 

A Wissous :

Nous avons fait différentes activités aujourd’hui, peinture, puzzle, dessin, scoubidous… les enfants avaient le choix, peut être même un peu trop ; ils ne savaient que choisir !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

D’autant qu’un peu plus loin, les garçons proposent des activités plus physiques ; la brouette, le basket, les pedalos…

 

Mercredi :

A Moulin Galant :

Aujourd’hui un atelier peinture et un atelier scoubidou ont été mis en place au terrain de Moulin galant.

      

Les garçons qui sont venus à la Tour Eiffel le 17 juillet ont fini “leur pagette”, le journal qui raconte leur sortie. Certains enfants se sont amusés à colorier et d’autres ont travaillé l’écriture en français dans leur cahier de vie.

 

Au jardin de Saulx :

Nous étions nombreux aujourd’hui pour aller au jardin !

Nous n’avons pas chômé, nous avons récolté, tomates, haricots, framboises, courgettes. Nous avons été interrompus par la pluie.

Puis Nous avons mis du BRF sur les poireaux et nous en avons profité pour en  planter plus.

Enfin Nous avons aussi tout arrosé, les enfants ont voulu faire de la balançoire. Nous avons gouté puis tout rangé pour partir.

   

 

KroniK des Robinsons de DIE

Aujourd’hui, il y a Sylvaine, la journaliste du journal du Diois. Je prépare le goûter tout en lui expliquant l’atelier.

Ce samedi, je ne verrai que Cassandra, Maëlys, Océane et Sofian.

Comme personne ne m’a aidée à ranger la semaine dernière, j’ai décidé de ne pas sortir beaucoup de matériel : juste les nattes et le goûter. Je regrette vite ce choix. Ça crie et ça se chamaille et je passe beaucoup de temps et d’énergie à modérer.

Heureusement, il y a dans mon sac une guitare prêtée par un copain. Nous jouons à tour de rôle. J’y pense seulement maintenant, nous aurions pu jouer à deux : un qui pose ses doigts sur les cordes et l’autre qui fait la rythmique… ce sera pour la prochaine fois.

J’avais aussi des ballons de baudruche que nous avons gonflés. Un qui s’envole et qui ne tarde pas à péter… et si nous faisions des balles pour jongler ! Je vais chercher le riz qui nous servait pour les maracas et c’est parti. Le riz s’éparpille et nous amène à jouer à la dinette, au restaurant.

Je sens que c’est beaucoup plus difficile pour moi de gérer ce petit groupe de trois fillettes. Comment sortir du duo-duel entre Maëlys qui crie et Cassandra qui se plaint ?