Volonté de Sens contre volonté de puissance (Lepri)

Qu’est ce qui motive l’initiative sociale? Qu’est ce qui donne du sens aux actions associatives? Qu’est ce qui peut nous servir de repère pour distinguer une action sociale d’une simple entreprise? Ce sont là des enjeux d’importance surtout quand il s’agit comme aujourd’hui de discuter des modèles économiques qui en découlent, dans un monde en […]

Qu’est ce qui motive l’initiative sociale? Qu’est ce qui donne du sens aux actions associatives? Qu’est ce qui peut nous servir de repère pour distinguer une action sociale d’une simple entreprise?

Ce sont là des enjeux d’importance surtout quand il s’agit comme aujourd’hui de discuter des modèles économiques qui en découlent, dans un monde en crise.

Commençons par écarter la notion de gratuité et de désintéressement. S’il est une chose que même l’anthropologie du don connaît bien, c’est ceci: il n’existe pas de gratuité. Y compris ce qui se donne, crée de la dette et du lien…

Non ce qui va distinguer sur le terrain une initiative réellement sociale d’une tentative de financer ses propres projets et sa propre entreprise sous couvert associatif, ce sont ces notions de sens et de puissance. L’action réellement sociale vise à produire du sens; le sens de l’action, elle même, mais aussi le sens de tout le contexte.

Celle faussement sociale ne vise qu’une chose, asseoir la puissance et la priorité de celui qui entreprend, sur sa propre initiative et la garder jalousement pour soi, sans jamais la socialiser. Il s’agit d’occuper le terrain, de prendre des places et non pas de créer de la place ou de l’espace.

Le problème vient lorsque des collectivités et institutions ne savent plus faire cette distinction et en viennent, comme un ersatz de politique sociale, à favoriser des structures ou des personnes qui n’ont  d’autre objectif qu’elles mêmes. On détourne alors le sens de l’action associative et on fait profiter de biens publics des initiatives qui ne produisent aucun sens et prennent toute la place.

A Robinson, nous n’avons pas de maîtrise sur ce que deviennent nos actions; nous ne posons aucun copyright et de fait elles se multiplient;   nous ne recherchons aucune puissance à travers elles et de fait, nous ne contrôlons aucun établissement.

Nous sommes du côté de ceux qui servent, pas de ceux qui se servent.

Nous cherchons juste produire, collectivement, jour après jour et semaine après semaine,  du sens social.  Celui ci nous échappe mais en même temps nous permet à tous d’avancer et de comprendre.

Cette même démarche se retrouve sur le plan de l’action individuelle des acteurs sociaux ; le travail éducatif et social chez les Robinsons suppose une bonne dose de “non maîtrise” , de refus de revendiquer trop de programme, distance ou de technicité. Le sens c’est notre essence (au sens de carburant…)

Cette volonté de sens finit toujours par gêner ceux qui recherchent la puissance ;  il n’est pas étonnant dès lors qu’on y trouve tant d’obstacles.  Cette résistance, de l’hostilité parfois peut tout autant provenir de représentants d’institutions, de politiciens avides de contrôle … que parfois aussi de simples professionnels anxieux de perdre une puissance imaginaire (qui pourtant les aliène eux aussi).

Il y a des systèmes que l’on ne peut réformer , ni améliorer. Foucaud expliquait l’impasses d’une ‘humanisation des prisons”; Illich expliquait que la démocratisation de l’Ecole telle qu’elle est est un rêve vain;  :

“Ni dans le Nord, ni dans le Sud, les écoles  n’assurent l’égalité. Au contraire leur existence suffit à décourager les pauvres , à les rendre incapables de prendre en mains leur propre éducation. Dans le monde entier, l’école nuit à l’éducation parce qu’on la considère comme seule capable de s’en charger”.

Et Illich de plaider pour la reconnaissance du droit élémentaire de chacun à enseigner aux autres, droit que nous mettons en pratique et en oeuvre, partout, en Pédagogie Sociale.

Dimanche au jardin de Saulx :

Un groupe à pied, un groupe avec notre beau camion, et en route pour une grande journée au jardin ! Aujourd’hui, les garçons ont eu beaucoup de mal à allumer le feu !

Du coup, pendant ce temps, nous avons commencé à désherber et arracher les pieds des fèves pour laisser la place aux poireaux.                                                                                  Khadi et Claire ont préparé la salade et piqué les saucisses

Dans la serre, les tomates abîmées ont été retirées, les plants attachés à l’armature, puis arrosés.

Après manger, nous avons creusé des sillons pour repiquer les poireaux de la serre sur notre parcelle, dégagée au préalable. Jean-Jacques a pris Alexis sous son aile pour récolter les patates.

Enfin, les plus grands ont enlevé les ronces autour des framboisiers, et Caitlyn  a cueilli les plus beaux des radis.

Samedi 

A la Villa Saint Martin :

C’est le jour du grand nettoyage du camion bleu. Avec Aline, une équipe super, ultra motivée se met au travail ! On frotte, on lave, et on fait tout briller.

Près des tapis Anaïs propose aux enfants de faire un crumble pommes, bananes, nutella. Miam !

Et sur les tapis, les plus grands jouent avec les jouets des plus petits. Le ballon en tissu fini comme ballon de foot.

L’espace d’un espace d’un instant, Corentin se transforme « en pont ». Enola est notre nouvelle responsable pour l’arrosage et l’entretien de nos parcelles et de la menthe !

Vendredi

A la Rocade :

Nous sommes partis en étant sûres de nous retrouvées arrosées, nous avons donc commencé l’atelier par peu d’enfant, et l’orage est arrivé.

Nous nous sommes abrités sous l’arbre, lorsque l’accalmie a alors un peu durer d’autre enfant sont arrivés pour jouer, lire et dessiner.

Tous ça dans une très bonne ambiance les plus grands prenait soin des plus petits, nous avons pu gouter puis nous somme rentrés.

 

Au jardin de Chilly :

Entre les averses qui ne loupent pas quand nous sommes au jardin de Chilly et la chaleur étouffante, l’équipe du jardin à été très efficace !

Nous avons taillé, nettoyé le terrain et cueillis les haricots. La résidence soleil est également venue nous dire bonjour et par la même occasion, récolter différentes variantes de menthes. Nous leur avons offert un accueil fort sympathique malgré le temps qui était contre nous.

Soirée Conviviale :

C’est au jardin que s’est déroulé notre soirée conviviale de ce mois. Dans l’après-midi Anaïs était allée cuisiner chez Zora tandis que Sadio nous préparait un petit festin chez elle.  Au menu donc couscous, thiep, beignets, gâteaux, salades, tartes salées.                                        Théo et son père nous ont ramené une centaine de crêpes que les enfants ont dégusté en dessert.

La soirée était très sympathique, malgré le mauvais temps et l’orage qui grondait ! Heureusement, une bâche était installée et nous avons tous pu manger et discuter ensemble au sec !

Jeudi :

Wissous :

Ce matin, nous avons pu nous installer entre les cabanes et caravanes au milieu du camp. Comme sur l’autre camp, les fleurs en papier crépon avaient bien plu alors on en a refait.

De leur côté, Thibaut et Alexandre ont proposé du badminton, une sorte de baseball avec notre gros ballon, et Anaïs a joué au croque carottes avec les plus mordus.

On a fini par notre grande corde à sauter que nous n’avions pas sortie depuis longtemps !

 

Croix breton :

Un seule enfant nous rejoint aujourd’hui à la Croix Breton aujourd’hui.

Cela ne nous empêche pas de dessiner, et de jouer à la puissance quatre. Nous en avons profité pour beaucoup discuter entre nous et ce fut un atelier très agréable.

 

Skatepark :

Dû au  fort soleil qui nous accompagne depuis le début de semaine nous n’avons pas eu grand monde. Mais nous avons pu discuter, jouer au Uno, au Kapla et au puissance 4.

Nous n’avons pas vu l’heure passer cependant des motos nous ont assourdis pendant tout l’atelier.

Au jardin de Saulx :

C’est sous une forte chaleur que nous nous rendons au terrain de l’équerre cet après-midi. Au programme, un arrosage copieux sur nos parcelles car comme nous, les plantes sont desséchées.

Nous passons la débroussailleuse en certains endroits et disposons du BRF sur une parcelle tout en ayant désherbé au préalable.

Nous récoltons quelques pommes de terre et terminons l’après-midi à l’ombre des arbres.

Pique nique au jardin avec « graine de jardins »

Ce jeudi soir nous accueillons des adhérents de l’association graine de jardins au terrain de l’équerre pour un repas partagé.

Ce pique-nique était organisé dans le cadre des jeudis au jardin.                                            Peu de personnes ont répondu présents mais d’autres personnes nous ont rejoints.                         Il s’agit d’Antoine qui effectue une étude sur la plaine de Saulx et recense tous les terrains maraichers sur la commune de Saulx, actuels ou anciens.                                                           Il en à recensé une centaine. Le repas c’est terminé par un sympathique coucher de soleil.

Mercredi :

Moulin Galant :

Une chaude après-midi comme on les aime !                                                                                        Des petites fleurs, style œillet pour changer de la dernière fois, des jeux à l’élastique,           et des pagettes de nos derniers évènements : la sortie à la tour Eiffel et le bivouac au jardin.  

Et puis, ce fut l’ébullition pour la distribution des photos tant promises !

Au jardin de Saulx :

Nous sommes partis en petit comité au jardin, nous n’avons pas chômé nous avons arrosé une grande partie du jardin, ça a même dérapé sur une petite bataille d’eau !

Puis on a ramassé les récoltes et désherbé.                                                                              Nous avons profité du coin d’ombre pour prendre le gouter puis nous sommes repartis.

 

 

 

 

KroniK des Robinsons de DIE

A notre atelier nous sommes nombreux, dont pas mal d’enfants qui ne partent pas en vacances.
Au programme peindre nos instruments de musique que nous avions confectionnéslors du dernier atelier ( maracas, tambours….). Tout se monde s’active, il y les instruments à peindre seul  et ceux qui demandent un travail de coopération. Un petit groupe joue à construire des personnages en clipo.
J’ai le sentiment que les enfants prennent de plus en plus leur marque. Nous essayons vraiment de réaliser des ateliers où il y aurait un réel apprentissage à l’autonomie.

Association transformatrice de destins

Nous ne semons pas à tout vent, nous semons méthodiquement; nos actions stables, régulières, rencontrent leur public, leur terrain, leur temps.  Il n’est pas étonnant qu’il y ait des effets et cela ne manque pas de se produire. Les adolescents qui ont connu notre association sont nombreux à aspirer aux professions du social; beaucoup reviennent […]

Nous ne semons pas à tout vent, nous semons méthodiquement; nos actions stables, régulières, rencontrent leur public, leur terrain, leur temps.  Il n’est pas étonnant qu’il y ait des effets et cela ne manque pas de se produire.

Les adolescents qui ont connu notre association sont nombreux à aspirer aux professions du social; beaucoup reviennent ou témoignent de ce que l’association leur a permis de trouver , de rencontrer. Ils confient en quoi elle a été importante pour eux; en quoi elle influe leur façon de voir les choses et la vie.

Nous savons aussi par expérience comme il est fréquent que ce soit les enfants ou les adolescents qui nous ont donné le plus “de fil à retordre” qui deviennent par la suite les “supporters” les plus convaincus…

Aucune action, aucune association ne peut renverser l’ordre économique et social, ou surseoir à la violence des inégalités et des discriminations. Mais certaines peuvent donner envie de le faire, peuvent trouver une raison de le faire… voire même une vocation à s’y investir.

Transformer les destins, voilà qui paraît démesurément ambitieux, et pourtant…  c’est peut être le seul domaine où nous autres, acteurs sociaux, pédagogues sociaux, pouvons réellement agir. C’est peut être notre seule liberté.

Cela passe d’abord par la liberté d’expression, puis par l’établissement de relations de confiance, … puis des relations de conscience: de soi, des autres, de nous et de l’environnement.

Enfin, cela passe par l’action partagée, le travail et l’apprentissage de la réalité.

Association transformatrice de destins”, rappelle “l’école transformatrice de destins”, qu’appelait de ses vœux et bâtissait Paul le Bohec, compagnon de Freinet; c’est  dire comment ce thème est inséparable de la Pédagogie Sociale; car il s’agit de transformer et de créer pour cela un “Milieu” éducatif et durable.

« Il est des natures […] rares qui aiment mieux périr que travailler sans joie ; des difficiles, des gens qui ne se contentent pas de peu et qu’un gain abondant ne satisfera pas s’ils ne voient pas le gain des gains dans le travail même. »
Nietzsche, Le Gai savoir

Bivouac et Dimanche au jardin de Saulx :

Ce samedi, nous partons « bivouaquer » au jardin,  avec un petit groupe de jeunes adolescentes. Cinq filles du camp de Moulin Galant et deux du quartier sud de Longjumeau. Le samedi, nous commençons par monter les tentes, et prendre nos aises au jardin. Par la suite nous donnons un autre visage aux chaises et à la table du jardin avec des bombes et des pochoirs.

Nous prenons le temps de préparer le diner ensemble  et faisons cuire le poulet sur le feu. Vient la tombée de la nuit, nous avons juste le temps de faire un petit bac. Les filles s’endorment avec de la musique Tsigane.

 

 

 

Le lendemain, nous partageons le petit déjeuner avant de tout ranger et de laisser le jardin accessible puisque le groupe du dimanche va arriver.

 

 

 

Nous les accueillons et commençons à arroser car la chaleur a rendu le jardin bien sec. Luis, Dylan et Safiatou préparent le feu tandis que les filles préparent la salade. Nous déjeunons, faisons une sieste de 20 min et nous voilà repartis !!! Nous retournons toute une parcelle et nous y plantons des choux. Nous faisons une belle cueillette de courgettes et d’haricots verts.

 

Samedi 

A la Villa Saint Martin :

 

Une petite après-midi tranquille, sur nos tapis. Gabrielle, la maman de Téo, est venue donner un coup de main à Aline et Corentin pour l’atelier. Nous avons fait un peu de jardinage : arrosage, ajout d’un peu de terreau. A côté, Gabrielle a joué avec les garçons aux jeux de société, et Aline a fait un peu de portés acrobatiques.

Vendredi

A la Rocade :

Un temps un peu lourd, mais qui rassemble tout de même de nombreux enfants à la Rocade. Les mamans arrivent au compte goutte. Le groupe grossit peu à peu. Les plus petits s’essaient au coloriage. Les plus grands dessinent des maisons imaginaires.

 

 

 

Au jardin de Chilly :

Enfin un peu de soleil et de chaleur au terrain de Chilly, cela faisait longtemps. Nous en, profitons donc au maximum. Il y a beaucoup d’activités entre la cueillette des framboises, groseilles, haricots verts et oignons. Le désherbage était bien évidemment de la partie, ainsi que l’arrosage car le terrain était très sec. Nous avons également accueilli le groupe de la résidence soleil qui nous à donner un bon coup de main. C’est donc dans la bonne humeur que cet atelier c’est déroulé.

 

 

 

Jeudi :

Wissous :

Aujourd’hui nous étions un petit groupe, sur les tapis. Les enfants ont dessiné, créé des fleurs et joué aux jeux de société. D’autres enfants ont fait du tennis et joué au foot. Après toute ces activité, nous avons pris le goûter que Ricardo a distribué.

 

 

 

Croix breton :

Nous n’étions que trois aujourd’hui. Deux enfants et une permanente ont passés du temps à discuter et à échanger entre deux petits bac et du coloriage.

Skatepark :

Nous sommes partis ravis du temps en pensant être attendu par les enfants. Mais nous avons beaucoup attendu d’avoir du monde aujourd’hui ! Finalement nous avons eu beaucoup de succès  et avons du nous pressé pour prendre le gouter.

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Trois enfants et quatre adultes se sont rendus au jardin de l’Equerre aujourd’hui. Nous avons arrosés sous la serre, et déterrer des pommes de terre qui sont très belles cette année ! Après la récolte des haricots verts et des salades, nous avons désherbé une partie de la serre.

 

 

Mercredi :

Moulin Galant :

Les enfants ainsi que certaines mamans viennent parmi nous sur les tapis pour confectionner des fleurs en papiers crépon de toute sorte de couleurs. En parallèle d’autres font de la peinture à l’eau.

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Nous sommes partis ravis que le soleil soit enfin de la partie ! Nous étions, néanmoins en petit comité pour ce jardin.  Nous n’avons pas chômé, nous avons traité les pieds de tomates à la bouillie bordelaise, arrosé le jardin, posé du BRF, réparé des outils. Les filles ont vidé puis nettoyé le camion. Nous avons ensuite profité d’un gouter bien mérité puis nous somme rentrés.

 

Mardi :

Sortie Tour Eiffel :

Le soleil était radieux, la chaleur était au rendez vous ; un temps adéquat pour une sortie réussie à Paris !

 

 

 

 

Vers 12h nous voilà partis de Moulin Galant pour prendre le rer direction la capitale. Des enfants Rroms âgés de 7 à 12 ans constituent le groupe. Nous nous rendons au champ de Mars avec le métro pour déjeuner et hop en route … nous montons les très nombreuses marches de la Tour Eiffel pour accéder au deuxième étage.

 

 

 

 

    Chroniques des Robinsons de DIE

Quatorze heures, personne…C’est vrai qu’il fait chaud aujourd’hui. Je sors le matériel quand Cassandra et Maëlys apparaissent. Puis Sofian, et d’autres encore. Souheil s’est fait couper les cheveux, on le reconnait à peine.

Je prépare la colle à papier peint car il y a deux gros bidons à recouvrir de papier.

Inès est venue sans sa sœur Nargis, qui fait le ramadan puisqu’elle a ses règles. Les petites filles disent quelques mots en arabe que je répète, racontent un peu le Maroc…

Finalement, le groupe compte une dizaine de personnes. Alin vient sans sa sœur, et donc sans l’accordéon. Cassandra semble heureuse d’être là mais ne met pas la main à la colle. Elle parle encore de guitare. Je ne dis rien mais n’en pense pas moins… à une contrebassine.

Alin a ramené deux cagettes de courgettes qu’un maraicher avait en trop. Les enfants en ramèneront chez eux à la fin de la séance, et moi aussi !

Ne rien dire que l’on n’ait fait (F. Oury)

Voici une première récolte (Buno, samedi 14/07) Tout le monde connaît cette morale élémentaire, celle des enfants et des éducateurs: “Dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit”. C’est là une base de la parole, une base de langage , une base d’humanité. A Intermèdes Robinson, nous faisons de la théorie par […]

Voici une première récolte (Buno, samedi 14/07)

Tout le monde connaît cette morale élémentaire, celle des enfants et des éducateurs: “Dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit”. C’est là une base de la parole, une base de langage , une base d’humanité.

A Intermèdes Robinson, nous faisons de la théorie par la pratique; nous théorisons nos pratiques et pratiquons nos théoriesqui sont des inventions collectives. D’où les deux livres  que nous publions chez Chronique Sociale : Pédagogie Sociale    (la théorie) et “Des lieux pour habiter le monde” (la pratique)

D’où surtout la régularité et la fiabilité  (sécurité affective) de nos actions, de nos travaux, de nos propositions:  c’est réglé comme un métronome.

“Ne rien dire que l’on n’ait fait” , est un principe qui témoigne de la variété de ce que nous faisons.

Nous  sommes obligés d’en faire des choses (et pas qu’un peu) si on ne veut pas être limités dans ce que nous disons; et c’est ainsi que les “Week-ends Famille” (au château) prennent la suite des “Missions jardins”,… qui s’inspirent des chantiers de pédagogie sociale (bientôt des stages de formation), …qui s’inspirent des rencontres des enfants du quartier et des bidonvilles, …qui reposent sur le  TRAVAIL COMMUNAUTAIRE CONSTANT, qui donne… de l’unité au tout.

“Ne rien faire que l’on n’ait dit “, voilà qui tranche avec la bavarde et grise pédagogie de projets , avec l’accumulation des bons sentiments, des objectifs vertueux et généraux que l’on rencontre partout, qui deviennent l’ordinaire del’action sociale.

Nous  essayons de n’avoir pas  d’objectifs qui portent sur autre chose que sur nous mêmes, ou sur nos propres pratiques.  Nous ne développons pas la solidarité, nous essayons juste d’être plus solidaires; nous ne soutenons pas la parentalité, nous sommes plus familiers; nous ne développons pas le lien social, …nous sommes liés.

Samedi 14 Juillet et Dimanche 15: Week end familles à Buno

Face à un été qualifié de “pourri”, nous avons forcé le temps en notre faveur et il l’a  été; le “Week-end Familles à  Buno” avec les Robinsons et Rrombinsons, a été réussi.

 Nous avons pu tout faire: de la récolte monumentale des patates (distribuée au quartier, comme au camp), en passant par la rivière, le vélo,  et la visite … du Cyclop  (statue/musée monumentale réalisée sur plus de 25 ans par le couple d’artiste Tinguely et Niki de Saint Phalle)

Mais un week-end à Buno, c’ets surtout du décrochage de la vie quotidienne, une aventure ensemble,  un concentré  de partage et de vie communautaire dans le cadre magique du château. C’est une fenêtre sur autre chose.

Oumar (9 ans)  a écrit ce dimanche:

“Qu’est ce que j’aimerais? C’est que l’on voyage à vélo de Longjumeau , à Buno, avec un K Way et un horaire de 11H00 à 20h00. Vincent (lire C partir) pourra prêter les vélos)”

Dimanche au jardin de Saulx :

Nous sommes partis nombreux et enthousiastes aux jardins, il y a même eu un petit groupe à pied !                                                                                                                         Lorsque tout le monde est arrivé nous avons commencé à préparer le déjeuner.                Un petit groupe a entamé le déplacement du BRF.

Puis nous sommes tous passés à table dans la joie et la bonne humeur !!!

Ensuite nous avons effectué divers travaux, BRF et traitement à la bouillie bordelaise sur les pieds de tomates, désherbages, récolte de courgette et réparation de la barrière.

Les enfants  ont même construit une cabane ! Puis nous avons goûté, replié les affaires et sommes partis. pour nous éviter la pluie, le soleil a même fait quelques percées !!!!

 

Vendredi

A la Rocade

On joue entre les gouttes…

Khadidja imite un escargot qui sort sous la pluie. Du coup, on improvise un jeu de mimes avec Aline : flamand rose, otarie, crocodile, tortue… trop drôle !

On fini par être vraiment mouillé alors on remballe pour prendre notre petit goûter.

Au jardin de Chilly

La pluie, la pluie, encore la pluie elle nous accompagne depuis un quelques semaines désormais mais elle ne nous empêche pas d’être actifs sur le terrain.

Nous commençons par récolter de nombreuses framboises et groseilles.                             Ensuite nous désherbons la parcelle réservée aux fruits rouges et y ajoutons du BRF.       De nombreux arbustes sont également taillés ainsi que les haies de Buis délimitant chaque parcelle.

Jeudi :

Wissous :

Nous avons retrouvé « notre petit monde » à Wissous malgré l’expulsion de mercredi matin. En effet, après avoir été voir un terrain près de Clamart, toutes les familles sont revenues s’installer pratiquement au même endroit, juste derrière le chemin bitumé, sur une parcelle gérée par une agence foncière, qui pour l’instant, ne réclame rien.

Nous avons donc fait notre petit atelier comme d’habitude, bien contents de ne pas avoir perdu brusquement contact avec ces familles et enfants avec qui nous sommes maintenant liés.

La croix Breton :

Malgré le temps incertain des enfants nous ont rejoints au quartier de la croix breton. Après un petit atelier dessin pendant lequel les enfants dessinaient la maison de leur rêve, Khadija a sorti le classeur à chanson des robinsons.

L’atelier s’est vite transformé en chorale, nous avons entonné des refrains choisis par les enfants tels que « La souris verte », « Zamina », ou encore « La chanson du petit prince ».

Au skate Park :

C’est le premier jeudi des grandes vacances, mais comme nous sommes en ce moment nombreux dans l’équipe, nous nous sommes dispatchés entre la Croix Breton et le Skate Park. Essai concluant, l’atelier du Skate Park, pendant les vacances, ça marche aussi !

C’est différent de d’habitude car on est un petit groupe. Mais, c’est bien aussi, on discute avec les mamans et on passe des moments privilégiés avec les enfants. La grande Estelle de la Rocade, d’habitude un peu distante, a passé tout l’atelier avec nous.

Au jardin de Saulx :

Quelle activité a l’équerre cet après-midi !!                                                                                  La débroussailleuse est de sortie et les adultes se relaient sur la machine.                         Nous continuons le désherbage et la mise en place de BRF autour de certaines cultures (tomates, courges). Nous récupérons et coupons du bois et terminons par un goûter à l’abri des averses de pluie.

Mercredi :

Moulin Galant :

Il y avait beaucoup d’enfants présents aujourd’hui à Moulin galant et ils avaient de l’énergie à revendre.

Quelques enfants ont un peu chahuté, d’autres plus calmes s’appliquaient à colorier ou dessiner.

Au jardin de Saulx :

Beaucoup de monde au jardin aujourd’hui pour la récolte des pommes de terre.              Nous avons été obligés de faire deux groupes (un à pied et l’autre en camion).

La terre a vite été retournée pour saisir les pommes de terre, quelques enfants ont mis du BRF autour des pieds de tomates, certains ont même eu le temps d’arroser et de cueillir des framboises.

Nous avons ensuite profité d’un gouter à l’ombre des arbres avant de tout ramasser et de repartir. Nous avons distribué la récolte à coté des dazibaos. L’ambiance était bonne, les petits et grands étaient contents de repartir avec les pommes de terre.

Chronique des Robinsons de DIE 

Nous nous installons rapidement et je sors de mon grand sac des canettes vides, des boites de conserve, bouteilles en plastique… et du riz, des lentilles, des haricots secs. Avec ça nous allons faire des maracas. Nous habillons nos instruments avec des revues, des journaux et de la colle à papier peint.
 Et Valérie, maman de Cassandra et Maélys passe en coup de vent pour déposer deux paquets de bonbons que je distribue aussitôt .
Les enfants ont vite compris l’intérêt des percussions et se mettent à l’ouvrage avec entrain. Nous lâchons vite les pinceaux pour tartiner la colle avec les mains, lisser le papier sur la surface pour qu’il adhère bien. Des images apparaissent, disparaissent, recouvertes par d’autres. Les enfants y prêtent beaucoup d’attention.
Nous avons eu la visite de Wim et Aurélie, les animateurs de l’espace jeunes.
Aujourd’hui, personne n’a été désigné responsable du goûter. Ça s’est distribué tout seul après le rangement. Et la semaine prochaine, nous aurons besoin de peinture pour décorer nos instruments.

Etre pauvre , c’est dire OUI quand on pense NON (ATD)

Nous vivons une époque de consensus obligatoire; chacun est censé adhérer à la solution de ses problèmes. L’adhésion, le contrat sont devenus les nouveuax modèles de l’action sociale et même au delà. Ainsi  en Justice, les “prévenus” sont ils parfois encouragés à collaborer à leur propre accusation, en échange de peines plus légères. Dans le travail social, […]


Nous vivons une époque de consensus obligatoire; chacun est censé adhérer à la solution de ses problèmes. L’adhésion, le contrat sont devenus les nouveuax modèles de l’action sociale et même au delà. Ainsi  en Justice, les “prévenus” sont ils parfois encouragés à collaborer à leur propre accusation, en échange de peines plus légères.

Dans le travail social, cette “adhésion” obligatoire y compris  et surtout quand “l’aide” est contrainte peut même servir de mesure ou d’évaluation en la fiabilité et la sécurité que représentent les personnes… du point de vue des institutions.

Il n’est plus permis de ne pas être d’accord quand on fait les choses soit pour votre bien, soit au nom d’un intérêt supérieur.

Ce qui est perdu ici , au passage, c’est la vertu du contradictoire, la valeur du conflit, l’importance de la différence; ce qui permet aux un set aux autres de ne pas rentrer dans l’aveuglement de ce qui les pousse et les agit, parfois même à leur insu.

Etre pauvre c’est ne plus avoir le moyen du conflit, de n’avoir plus le moyen de se passer de l ‘aide qu’on sollicite, de ne pas signer les contrats qu’on vous propose. Etre pauvre,  c’est ne plus avoir les moyens d’être invisible, de cacher ou de dissimuler.

Mais au delà de ces cas extrêmes , ne voyons nous pas comment c’est notre vie quotidienne qui est remplie de cette “injonction de dire oui” et de tolérer, ou d’adhérer à ce qui nous pénalise? Quand on ne nous laisse le choix qu’entre des alternatives qui se ressemblent? Quand nous assigne à un avenir prédit et fermé?

C’est bien nous tous qui avons perdu la faculté de dire Non, par manque d’espoir, par manque de confiance, par résignation, … face à trop d’évidences.

En prenant le temps de rêver de discuter, de se réunir, de se rassembler; en suscitant des espoirs, en montrant que produire, partager et donner sont possibles; que les clotures, les codes, les barrières, les contrôles l’enfermement et le repli sur soi … ne constituent pas le seul avenir de la ville et du vivre ensemble, … nous nous donnons le pouvoir de dire un NON de liberté; nous instruisons le pouvoir de refuser, et de créer d’autres avenirs.

DIMANCHE:  ”Robinsons jamais n’abandonnent”

On nous aurait dit fous; en général dans de telles circonstances les structures de tout type abandonnent ou reportent . C’est que nous avions la météo contre nous, et ce prévu à 8 jours, 7… 3, 2 1 jour et malheureusement …le jour même; c’est que nous étions tous abattus de tant de grisailles et de pluies qui nous frappent tous les jours depuis si longtemps.

Et alors, cette sortie à la mer ? Des familles, des enfants, avec un car entier ? Une REUSSITE à 1 contre 1000

Parce que nous avons refusé de renoncer , parce que nos adhérents savent que nous sommes sérieux, que nous n’abandonnons jamais et viennent quand même, notre sortie de dimanche à TROUVILLE fut un beau et bon moment: de découverte de la mer pour quelques uns  (“Mais il y a  du sel dans l’eau de mer?”, nous demanda C…), parce que cela a donné du temps de dépaysement , de changement, entre soi, dans le grand groupe, en famille, en couples et en amitié.

     

 

Parce qu’on a fait des châteaux, parce que les enfants ont joué des vagues, parce que notre repas partagé que nous craignions trop chiche était (comme toujours) abondant, parce que nous avons profité de la journée et sommes rentrés tard.  Parce que nous avons pris le temps de discuter, de parler de la vie quotidienne, et local, de faire des projets, de mieux nous connaître…NOTRE SORTIE ANNUELLE A LA MER NOUS A MIS LE COEUR AU SOLEIL… dans un été pluvieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi :

La Villa St Martin :

Nous parlons beaucoup de la météo ces derniers temps, mais nous devons admettre que cela influe sur nos ateliers. Samedi à la Villa Saint Martin plusieurs “sous-ateliers” se sont mis en place.

Un coin lecture, un coin cuisine et un atelier de confection de sablier. En effet, Amira lors du conseil de quartier avait proposé de nous montrer comment on fabriquait des sabliers avec des bouteilles. Le prochain maître du temps lors du conseil de quartier aura donc un nouveau sablier ! Nous avons été interrompus par de fortes averses.

 

 

Après s’être abrités quelques minutes sous nos tapis, nous avons renoncé et encouragé les enfants a finalement rentrer chez eux, car nous étions tous trempés !

 

 

 

Vendredi

A la Rocade

 

Nous n’avons pas eu grand succès aujourd’hui à cause du  temps changeant et surement les vacances.

 

 

 

 

 

 

Les quelques enfants qui sont restés là jouaient au foot. Nous sommes restés jusqu’à ce que l’orage nous surprenne, de fait nous somme rentrés.

 

 

 

La ferme pédagogique

La visite tant attendue a enfin eu lieu ! Rayan, Téo et sa maman Gabrielle sont allés rencontrer Elodie de la ferme du P’tit Brin de Paille avec Aline pour voir comment nos 2 associations pourraient travailler ensemble. Nous avons commencé par une visite de la ferme et de ses habitants à poils et à plumes.

      

Les garçons sont venus avec une liste manuscrite des idées d’échanges et les ont lu tour à tour à Elodie. Gabrielle a elle aussi fait des propositions et il se pourrait que ce premier échange débouche rapidement. Notre prochaine soirée conviviale pourrait se faire avec ou à la ferme !

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Chilly

C’est en nombre conséquent que nous rendons petits et grands au terrain de Chilly. 

Deux habitants de Chilly nous rejoignent ainsi que le groupe de la résidence soleil.

C’est au total un groupe d’une quinzaine de personnes qui ont jardiné. Désherbage, taille, tuteurage, cueillette, et étalage de BRF étaient au programme.

Malheureusement cet enthousiasme fut stoppé par de nombreuses trombes de pluie, et sans interruption.

Ainsi le groupe s’est protégé comme il le pouvait certains dans le cabanon d’autres sous les arbres.

 

Jeudi :

Wissous :

Quelques enfants sont rentrés de Roumanie, du coup, notre groupe est un peu plus conséquent que ces dernières semaines.

 

 

 

 

 

C’est chouette ! On fait plusieurs parties de Uno et de jolis coloriages, pendant que le frisbee nous vole au dessus de la tête.

Des jeunes adultes sont là aussi et dessine avec nous. Par contre, à la fin de l’atelier, un camion est venu déposer une benne devant l’entrée du camp bloquant ainsi l’accès. On ne sait pas qui l’envoie et maintenant les véhicules ne peuvent plus entrer.

 

La croix Breton :

La pluie a malheureusement raccourci notre atelier… Pourtant les enfants étaient là et demandeurs de jeux et de dessins. Les enfants avaient commencé à dessiner sur el thème « les filles ». Nous avons distribué une rapide collation puis les enfants sont repartis chez eux pour s’abriter.

Le Skatepark :

Nous sommes partis en grand nombre pour cet atelliers d’avant vacances malheureusement le temps était contre nous!

Nous avons finalement accueilli peu d’enfants, la plupart nous ont salué mais ils étaient très chargés et sont directement rentré chez eux. 

Jeudi :

Au jardin de Saulx :

Nous accueillons du monde au terrain de nouveau :

Bruno et Nadia qui travaillent pour la centre social de Viry-Châtillon  souhaitent créer un jardin partagé pour leurs adhérents.

Nous avons ainsi échangé sur nos pratiques durant l’atelier tout en jardinant, Jean-Jacques leur faisant la visite.

Pendant ce temps nous avons reçu notre livraison de BRF (Bois raméal fragmenté) que nous avons commencé à étaler en divers endroits et nous avons traité nos plants de tomate à la bouillie bordelaise. Enfin la pluie à annoncé notre départ en fin d’après-midi.

 

Mercredi :

Moulin Galant :

Sortie parc Aline/ Alexandre : pour ma part (Alex), c’est la première fois que je me rends dans le camp de Moulin Galant. Je découvre des enfants dynamiques parlant pour la plupart bien français prêt à s’amuser ! Nous sommes donc allés au parc qui est à coté, histoire de faire une petite sortie (une table de pique nique, quelques jeux s’y trouvaient). Nous avions un groupe de filles très gentilles. Nous avons joué à divers jeux simples et efficaces qui ont fait de cette après midi, un agréable moment !

 

Pendant ce temps, au camp, les enfants ont écrit ou dessiné sur leur cahier de vie. Les filles se sont mis du vernis. Ils ont dessiné sur des feuilles colorées avec des craies grasses. Plusieurs mamans les ont rejoints pour jouer avec leur tous petits sur les tapis.

 

 

Benjamin est venu leur montrer sa pêche du jour !

 

 

A la Ludothèque :

Nous sommes partis en petit comité pour aller à la ludothèque. Les filles étaient contentes de nous voir. Nous avons bien joué à différents jeux de société (Monopoly, pendu, puzzle)

Comme il faisait beau, nous nous sommes installés à l’ombre d’un arbre pour goûter puis nous avons lancé un chat bougie et conclu par des chants.

 

Au jardin de Saulx :

Nous somme partis en petit comité mais un groupe nous a rejoint au terrain. Une fois là bas, nous avons enlevé un cerisier car il bloquait le soleil du poirier.

Ensuite nous avons arrosé le jardin, puis nous avons mis des tuteurs aux tomates.

Enfin nous avons pris le goûter. Pour rentrer, nous nous sommes séparés en deux groupes, l’un à pied (avec Corentin) et l’autre en camion (avec Thibault).

 

 

Chronique des Robinsons de DIE

Vendredi, nous avions  rendez vous pour un repas de quartier; plus de 50 personnes se joignent à cette manifestation. Adultes, enfants, adolescent se mélangent pour PARTAGER pour un beau moment.

Aujourd’hui, j’arrive à deux heures moins cinq. Je suis attendue, comme d’habitude.

“Est-ce que ça va être comme hier ?” me demande Sofian. Le repas de quartier de la veille leur a beaucoup plu, ils en redemandent ! Mais ce n’est pas l’heure du repas, c’est l’heure de l’atelier, nous le savons tous.

Aujourd’hui, les enfants nous installent les nattes sous un autre arbre. Melody n’est pas là, mais deux adultes du quartier, Alin et sa sœur Catherine, qui habitent dans “la tour” sont descendus de leur sixième étage.

Hier pendant le repas, Cassandra refusait toutes mes propositions. Je change de stratégie et lui demande de réfléchir à ce qu’elle veut faire. Du coup, quand je sors les perles, elle se met volontiers à faire un collier, en enfilant les perles sur deux rangs. Elle continue de demander des “jeux de son âge”. Elle finira par faire la course en vélo, qu’Océane chronomètre avec sa montre.


Comme hier soir, Catherine a descendu son accordéon et les enfants s’y mettent à tour de rôle. Un petit groupe se forme autour d’elle. Yasmina arrive presque à jouer la mélodie proposée. Nous sommes sûrs que la prochaine fois, elle y arrivera.

Alin est allé chez lui pour faire des crêpes. Quand il revient, c’est l’heure du goûter et nous nous régalons tous ensemble.

Marianne