Un Travail social et éducatif, basé sur du « travail vrai »

Pourquoi dit on « Travail » devant « Social »?, dans l’expression et nom de secteur « Travail Social ». Et pourquoi en va -t- il autant pour le terme « Educatif » dans « Travail Educatif »?

Ce n’est certainement pas anecdotique puisqu’on insiste en nommant bien comme « travailleurs » les professionnels qui s’y emploient : « Travailleur social ».

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Dans aucun autre secteur de l’activité économique , où le concept de « travail » est pourtant forcément sous entendu, on ne trouvera une telle redondance.  On est ingénieur , peintre et pompier sans être appelé « travailleur » et sans que son secteur soit appelé « Travail … »

Que cache une telle focalisation sinon une absence?   Le travailleur social et éducatif travaillent ils réellement , et que nomment ils « Travail »? Nous sommes tellement habitués à admettre le côté invisible de ce « travail » que le terme revient sans arrêt. Tel éducateur dit « qu’il travaille la confiance », tandis qu’une assistante sociale affirme « qu’elle travaille avec les familles » ou qu’elle « travaille la parentalité ».

Que peut bien vouloir dire travail dans de telles expressions?

Plus curieux encore est cette insistance des professionnels des acteurs de l’animation, de l’éducation, et du Social qui disent toujours « travailler avec » toutes sortes de bénéficiaires, alors que justement, en milieu populaire, une caractéristique de leurs bénéficiaires est justement  leur difficulté d’accéder au travail.

Que veut bien vouloir dire l’expression que je travaille avec quelqu’un alors que moi seul ai un emploi et suis rémunéré pour ce que je fais?

C’est un mensonge.

C. Freinet s’insurgeait contre la conception judéo-chrétienne du travail qui fonde nos sociétés libérales et certainement aussi notre travail éducatif et social: un travail punition, un travail – exception, un travail qui éloigne de soi même, qui se coupe de nos réalités et de nos préoccupations.

Il a mis au coeur de sa pédagogie une autre conception du travail: un « Travail-Vie », qui augmente la personne qui s’ livre, qui l’exprime et la réalise.

Ce travail là, il le définissait , non comme un statut du temps ou d’une personne (ce à quoi nous sommes habitués: « je suis employé », « je suis en poste », « je suis professionnel », « je suis en situation de travail »), mais comme une qualité d’activité: le Travail est production de valeurs et transformation de son environnement et contexte.

En Pédagogie sociale, nous nous référons à ce véritable sens du mot « travail ». Chez nous, les acteurs sociaux et les pédagogues ne sont pas définis par leur statut, leur diplôme, mais par leur activité réelle et son impact.

Nous ne « travaillons pas sur… » ; nous ne « travaillons pas avec… »:  nous travaillons, c’est tout !

Les pédagogue travaillent réellement et authentiquement. Ils ne font pas des entretiens, où ils travaillent « la relation »; leur travail n’est pas « accompagnement » ou « suivi ». Il n’est pas « contrat » ou « projet ».

Non: leur travail est production et transformation.

Chez nous les pédagogues cuisinent , jardinent, peignent, construisent nourrissent les bouches, soignent les corps. Ils réparent, lavent, très concrètement. Ils chantent , ils dansent et déclament parfois des poèmes, ce qui est un travail aussi.

Ce travail, ls le font avec enfants, les adultes , les groupes qui sont là en les invitant à « travailler » avec nous. Mais cette fois ci c’est au sens propre et réel de ce mot « travail ».

C’est ce type de travail qui  nous définit,  qui crée la relation et crée les groupes. C’est sur la base de ce travail là, que les collectifs qui se constituent « autour », ont du sens, de la réalité et de la « matière ».

En pédagogie sociale nous oeuvrons pour un  travail social et éducatif qui soit un « vrai » travail, partagé, concret, radical et irréversible de production et de transformation.

Bien entendu, ce « travail là » si essentiel à l’Homme n’a que peu à voir avec celui du « marché du travail » .

Il a un autre sens plus puissant, plus fondamental qui a été caché , perdu, oublié, refoulé et méprisé, et que nous avons à relever. Il est « oeuvre ».

« Travail vrai » versus Vrai travail

Le secteur éducatif et social devient sans doute le lieu d’un « vrai travail », au sens de de travail ordinaire. Les conditions d’activité s’y « normalisent » et ressemblent de plus en plus à celles de l’entreprise.  Postes, procédures évaluations, objectifs , qualité , méthodes,  règlementations toujours en hausse…  La volonté de faire du secteur social et de l’éducatif un espace de « vrai travail » n’a jamais été autant revendiquée et illustrée. On parle de plus en plus de : burning out, boring out, turn-over, … Ici comme ailleurs, le « vrai travail » s’accompagne de « souffrance au travail ».

Nous voudrions plutôt y trouver un « Travail vrai »: un travail où on irait au bout des choses, où on ferait vraiment ce qu’on dit et qu’on prétend depuis longtemps, sans jamais vraiment oser le faire; où on mettrait en accord nos  nos actions, avec ce qu’on est; où on mettrait du sens y compris dans les petites choses. Un travail où on ferait preuve d’authenticité.

dimanche : le jardin Mammouth

Un dimanche très très chaud au jardin, pour des récoltes interminables.

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Tout est démesuré: les plants de haricots,…

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Les légumes, le nombre de fruits sur les arbres. Et même les tomates d’habitude plutôt rares qui croissent et se multiplient.

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Sur le chemin du retour, nous avons pensé à la suite et aux plantations à venir: choux et encore des salades

De samedi à lundi: un groupe de Robinsons  à BUNO

C’était organisé par Hafsatou et ses amis, quasiment en autonomie. Mais ça  a surtout été rendu possible par  Gaby quia  accepté d’être l’adulte présente et de veille: 8 Robinsons ont passé un super week end à Buno.

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La plupart n’étaient pas partis en vacances , et du coup cette perspective de vivre ces quelques jours loin de Longjumeau, en petit comité, c’était l »aventure.

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Vie autogérée, courses ensemble et le groupe est même venu par se propres moyens.

A Buno notre groupe a rencontré d’autres enfants et une famille qui était déjà présents et il y a  eu des échanges intéressants

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Les enfants sont revenus enthousiastes et désireux de reproduire l’aventure . Vive notre château à Buno!

Samedi:

Villa Saint Martin 29.08.2015

Aujourd’hui à la VSM, un grand succès autour du puissance 4 géant (comme vous le constaterez, c’est ma recette de la semaine) et du badminton.100_2331

Un atelier comme on les aime, par un temps agréable. 100_2330

Ana fait ses armes auprès des plus jeunes, elle se positionne naturellement à l’espace petite enfance, les enfants semblent l’apprécier.100_2325

Au conseil de quartier, deux mamans parlent très fort à côté et nous embêtent, nous n’osons pas leur demander de se taire. La prochaine fois, elles n’y couperont pas, le silence du conseil de quartier, c’est sacré. C’est le dernier week-end de la rentrée, alors nous avons évoqué la possibilité des projets sur l’année scolaire. A la demande générale, nous voulons faire un spectacle. Nous avions parmi nous un danseur (Alexandru), une comédienne et un aspirant marionnettiste.

Nous verrons si les idées ont fleuri la semaine prochaine.

Grenadine, citron, tartine, à bientôt !

Vendredi: 

Soirée conviviale à la Villa Saint-Martin

La soirée conviviale de ce mois-ci s’est déroulée à la villa saint-martin. Nous profitons d’une douce soirée d’été, tant qu’il est encore là. Pas d’animation particulière, mais de la convivialité.

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La nouveauté, ce sont ces familles à qui Fatimata a proposé de participer à la soirée. Ce sont une douzaine de femmes et enfants qui se sont joints à nous toute la journée pour préparer le repas dans une ambiance bon enfant, avec bien sûr quelques conflits sur la recette et les technique de cuisine.

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Nous avons donc fait une grande salade de pommes de terre et des beignets de courgettes, tous enfournés avec entrain par toutes les personnes présentes. C’est environ 80 personnes qui étaient là et ont conversé, joué et surtout mangé ensemble.

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Une bonne soirée.

La Rocade Vendredi

La rentrée arrive, et les fourmis avec ! Nous retrouvons une bonne partie de nos habitués de la Rocade aujourd’hui. Nous avons un bon vieux tapis petite enfance sur lequel Fatimata et Ana jouent aux enfants, et se font donc servir par leurs « mamans » de 80 cm de haut ou plus.DSCN1143

Le badminton a servi tout le long de l’atelier, d’abord avec Eddy puis il y a eu des matchs doubles à triple.DSCN1159

Un grand succès encore une fois pour le puissance 4 géants. Il  y a eu des grands moments de sport et de réflexion. De la réflexion, de la surprise, du défie, de la compétition, des retournements de situations.DSCN1135

Tito s’est occupé des jeux de société, espace peuplé tout le long de l’atelier également, toujours avec l’indétrônable Croc’Carottes.DSCN1136

Au goûter, un fondant au chocolat et noisettes, cuisiné par Ana et moi-même la veille a rencontré un certain succès, mais contrairement à ce que l’on peut croire, les enfants ne sont pas si enthousiaste quand c’est très sucré. Une recette à parfaire donc. L’ambiance était bonne, on se retrouve, chacun était content de retrouver les rituels Robinson.

Jardin  de Saulx :

L’après-midi commence en force et avec le camion chargé des mamans avec leurs enfants, nous partons pour le jardin de Saulx, pour une courte séance d’une heure et demi, de jardinage avec eux.SAM_6575

A l’arrivé au jardin ils sont plus qu’étonné et émerveillés par le jardin car ils n’ont jamais été dans un jardin comme celui ci.Nos légumes les émerveillent avec leurs grandeur et la quantité qui à été produite cette année avec nos groupes d’enfants-adultes.SAM_6573

Certaines mamans se prennent en photo; d’autres commencent a se filmer et à filmer le jardin en train de travailler. Nous leur faisons faire  le tour de jardin avant de leurs proposer de travailler. Voici notre étonnement ; quand on lance la propositions , elles ne disent pas non et se mettent directement au travail pour enlever les ronces, la liserons et les orties  du framboisier. Cependant Nicolae commence a débroussailler et les enfants après avoir fait un peu de balançoire commence a cueillir des courgettes.SAM_6581

La journée est fini et elle à était satisfaisante en légumes et en travail aussi !

Cuisine au local des Robinsons :

Aujourd’hui  dés son arrivée Nicolae part pour chercher les mamans qui vont cuisiner cet après-midi avec nous . Il fait vite son retour de Chily Mazarin avec  4 mamans et leurs enfants, au total un camion rempli des personnes , qui pour la plupart d’entre eux c’est leur première fois chez nous.100_2305

Quand on est rentrés, nous nous mettons tous au travail dans la cuisine , certaines épluches des courgettes, des pommes de terre , d’autres  coupent les oignons, cassent les œufs, pour les beignets de courgettes et la salade de pommes de terre pour ce soir. Une très grande quantité des légumes qui proviennent de notre jardin et sont toutes bio, on va cuisiner ce soir : 10 kg pommes de terre ; 10 kg de courgettes ;  2 kg d’oignons ; 60 œufs ; 3 kg de farine.100_2304

Une bonne ambiance règne dans le local, le travail continue, il marche très bien , de la rigolade, de la bonne humeur et surtout de la convivialité entre toutes les personnes présentes aujourd’hui !100_2303

On s’entend bien même si certains d’entre nous parlent l’anglais, ou plus leur langue maternelle;nous arrivons quand même à comprendre chacun(une), car nous sommes ouverts .

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Les enfants ont pu profiter pendant  tout l’après-midi de notre espace petite enfance , pour les petits et pour les grands, d’autres activités proposé sur nos ateliers dans le quartier où au jardin.

Jeudi

Jardin de Saulx:

Le temps pluvieux d’aujourd’hui nous a vidé le quartier. En ce temps estival, on n’est pas encore habitué à ce temps et c’est donc un quartier totalement déserté que nous trouvons. Je pars donc avec  Ana au jardin, prendre un temps pour discuter  un peu en récoltant quelques tomates sous la serre.SAM_6565

Un thé chaud, une petite cueillette, nous profitons de la situation pour faire connaissance, se donner des conseils…SAM_6567

Ana est notre nouveau service civique, il y a donc beaucoup à lui apprendre.

Mercredi:

Bel air 

Aujourd’hui nous allons à Bel-Air , avec Madalin, où des enfants, comme d’habitude sont déjà sur place à jouer au foot.DSC_0156

Aujourd’hui, pas de surplus de matériel, nous allons nous rassembler autour d’un seul jeu. Nous avons le jeu d’échec, les puissance 4 géant et les kaplas.DSC_0154

Je lance la proposition d’un championnat de puissance 4 car il y a 8 enfants. L’idée prend et nous avons donc fait un championnat en entier. Avec  en grande finale : Prince contre Kellen. Une finale spectaculaire très serrée (une grille de puissance 4 a été ex aequo, nous avons été obligé de faire des prolongations avec une deuxième grille).DSC_0151

C’est Kellen qui gagne par une stratégie imparable. Il abuse d’ailleurs un peu de son prestige.

Les enfants ont suivi tous les matchs et certains entre les matchs allaient faire des constructions de Kaplas.

Un chouette atelier.

Wissous

Quel changement sur le terrain depuis mai ! Beaucoup de familles d’un autre terrain d’Ivry- sur- Seine qui ont été expulsées vivent maintenant ici dans des caravanes. Je rencontre beaucoup d’enfants pour la 1ère fois et je retrouve ceux qui  que je connais. Echanges de sourires, de bonjours, et on se serre dans les bras, belles retrouvailles !SAM_6541

Quand la voix de Nicolae s’élève « 1,2,3, soleil ! » des fous rires explosent quand l’un ou plusieurs d’entre nous sont surpris  en train de bouger. Hé! pas si facile de rester de marbre comme une statue, sous le regard sans pitié de Laura !!! Puis c’est au tour de Salvador, puis de Gaby, et on continue !SAM_6556

Ensuite, on propose un jeu de mime, Laura ( la fiancé de Nicolae) commence et les enfants rient de plus belle en imitant les grimaces drôles et les exercices corporels qui se succèdent ! Puis c’est au tour des enfants de proposer et Nicolae se lance dans des pompes que les enfants les plus courageux imitent  avec un grand succès !

Un bon goûter composé de pain et de chocolat, d’un brugnon, et de sirops de grenadine et de citron est très apprécié par les enfants qui se donnés à fond !SAM_6564

Enfin,  les enfants proposent de jouer au « facteur n’est pas passé », puis nous rejoignons Ana et Laura.Puis on se dit « la revedere », à bientôt , nous avons passé ensemble un très beau moment .SAM_6546

La revedere ! »au revoir »

 

En avant Intermèdes Robinson !

Une nouvelle énergie pour les Robinsons

En cette veille de rentrée, notre association, développe une nouvelle énergie qui montre un nouveau cap pour 2015/2016.

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En avant la coopération: MJC- Centre Social (de Chilly) , Animakt, associations locales d’habitants et de parents

Intermèdes Robinson va multiplier échanges et chantiers en communs avec des partenaires de longue date.

Avec eux , nous allons ouvrir de nouveaux ateliers de rue en zone prioritaire, développer de nouvelles actions avec des groupes de parents et d’enfants autonomes .

Nous allons également multiplier projets et événements avec associations d’habitants et de parents, sur l’intercommunalité (Chilly, Massy)

De nouveaux échanges

Nous avons initié l’expérience d’envoyer des Robinsons du quartier et du bidonville pour participer à un bout de la tournée avec les slovaques KESAJ TCHAVE. Nous passons à la vitesse supérieure. Cette année, nous allons ouvrir des ateliers danse et chant  dans les quartiers et camps, avec de jeunes KEJAJ, en mission chez nous. C’est un véritable partenariat qui s’engage car l’idée est de faire naître des vocations, mais c’est aussi une ouverture culturelle, une ouverture sur l’Europe et une véritable démarche pédagogique.

Ces ateliers permettront à nos jeunes Robinsons de rejoindre les KESAJ à l’occasion de leurs prochaines tournées.

Développer les projets qui fonctionnent et font leurs preuves

Nous allons renforcer les ateliers préscolaires dans les camps, mais aussi les ateliers cuisine adultes/enfants au quartier , comme dans le nouveau local; tandis que la « Ruche » va également continuer d’accueillir les jeunes enfants avec leurs parent.

A ce titre l’atelier de Ballainvilliers est un véritable modèle; il réunit plus de 20 enfants en situation de précarité , exclus de la plupart des institutions pour des ateliers à la fois langagiers, linguistiques, pratiques, artistiques  et même philosophiques (il y a toujours un temps de discussion « Philo ». On peut voir à ce propos le magnifique petit reportage qu’Euronews a consacré à cet atelier ICI :

http://fr.euronews.com/2015/07/17/education-itinerante/   

(voir à 3mn 54) 

Or, ces ateliers,, nous les réalisons également au coeur du quartier toute l’année et cet été , nous étions là aussi pour de très nombreux enfants qui sont restés sans solution et sans structure (la piscine elle même a décidé de ne pas accueillir des enfants non accompagnés d’adultes).

La question de l’avenir de notre association

Bien entendu à chaque nouvelle année qui s’annonce nous voyons renaître les mêmes inquiétudes

Parviendrons nous à réunir le même budget (pourtant bien plus petit que celui de la moindre structure en place)?

Chaque année, il en coûte de plus en plus à nos volontaires, nos bénévoles, nos administrateurs, nos permanents pour y parvenir. L’année 2015 est même encore incomplète.

Et pour nourrir cette inquiétude , nous voyons fermer autour de nous de plus en plus de structures, d’associations et en particulier celles qui étaient le plus ouvertes sur l’accueil, les publics et le territoire.

Un désert se forme tout autour et nous en sommes exception. Durera-t-elle?

La question de l’avenir de notre association, se rapproche de plus en plus de la question de l’avenir du lien social tout court. Notre association peut venir à manquer du peu de moyens qu’elle obtient année après année, mais qui croira que le travail qu’elle accomplit sera repris quelque part?

La complexification des problèmes vécus par les familles, la précarisation de leur relation aux structures , aux institutions comme à leurs propres droits (dont elles se trouvent de plus en plus exclues) aboutit au risque de perdre de vue et le contact avec ceux qui représentent les nouveaux défis et les nouveaux enjeux de l’Education, du Social, de l’animation, de la Culture et (bien entendu) de la Santé.

Il est si facile de perdre une petite association dont la moitié du travail était bénévole et qui a accumulé une masse de compétences et connaissances sur les nouvelles problématiques.

Il est quasiment impossible de récréer artificiellement nos actions à coups de programmes ou de dispositifs . Ceux ci ne seront en effet  que des programmes et des dispositifs de plus , … et ce n’est pas de plus qu’on manque , mais d’autrement.

Dimanche: JARDIN DE COCAGNE

En 2014, notre jardin avait produit plus de 700 kgs de fruits et légumes. Cette fois c’est sûr, en 2015, … nous croyons que nous pourrions aller jusqu’à 1,5 Tonne .

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Qu’on se le dise: nos plants de tomates croulent sous les fruits; idem, les pommes, poires, blettes, haricots, et bien entendu courgettes. Et on ne parle même pas de la récolte énorme de potirons et potimarrons qui s’annonce.

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Donc aujourd’hui , au jardin, pour tous c’était : désherbage, cueillette et récoltes.

 

Villa Saint Martin :

22-08-15

A la Villa Saint Martin nous allons partir maintenant car on doit arroser la parcelle de la Villa, et mettre en place notre atelier éducatif pour les enfants.

Avec Mohammed et Timéo qui nous rendent visite, nous installons le tuyau et ensuite arrosons la parcelle et les plants.

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Dehors il fait chaud, même très chaud mais nous, nous continuons à arroser et à entretenir la parcelle pour les nouveaux plants des légumes à venir.

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Un peu malheureux à la fin de l’atelier, nous prenons le goûter et rangeons le matériel pédagogique et du jardin et on se dirige vers nos locaux.

A plusieurs, la semaine prochaine !

 La Rocade:

Vendredi 21-8-15:

Nous partons aujourd’hui pour La Rocade avec Ana et Iasmina car les autres vont nous rejoindre plus tard Laura, Sebastian et Evelyne car ils sont allés sur le terrain de Wissous pour une séance d’apprentissage et des jeux avec les enfants.

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Pendant ce temps nous, à La Rocade nous installons le matériel et les jeux, tout ce qu’il reste c’est que les enfants arrivent. Après quelques minutes les enfants font leur apparition sur l’aire des jeux et viennent nous voir, ou pour un jeux de société avec Nicolae, ou sur le tapis de la petite enfance avec Ana, sinon avec Iasmina pour le coloriage.

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Nous avon joué avec les enfants qui étaient là.

Ensuite Nicolae, part avec Sebastien pour lui montrer où se trouve le jardin de Saulx, et lui expliquer ce que nous faisons au jardin avec le groupe d’enfants ou d’adultes, et puis ils nous rejoignent sur l’atelier pour le goûter.

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La journée finit plutôt bien et nous allons maintenant ranger le matériel et attendre le départ vers le local !

A plus !

Atelier petite enfance à Ballainvilliers  20-08-2015

Aujourd’hui à Ballainvilliers j’ai été avec Fatimata et ses filles (Aurélie et Léa) et moi Laura. Pour cet apres-midi je propose aux enfants de faire la cuisine (des beignets aux chocolat), les enfants quand ils ont entendu, ils étaient comme des fous, ça y est c’est parti !

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Nous commençons à faire la pâte des beignets. La pâte est prête, je donne à chaque enfant de la pâte pour étaler et mettre du chocolat dans la pâte, les fille des Fatimata elles se sont très vite intégrées avec les groupes d’enfants de Ballainvilliers. En attendant de cuire les beignets, les enfants ont joué à deux jeux collectifs avec Laura ils ont fait le « 123 soleil et tomate kethup ».

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Voilà les beignets qui sont prêts ! on va s’asseoir pour prendre le goûter. Au gouter ça s’est bien passé les enfants  ils ont adoré, c’est tout pour cet semaine à la prochaine !

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SKATE PARK

Aujourd’hui l’équipe Robinson nous sommes allés faire l’atelier du Skate Park.Quand nous sommes arrivés,les enfants étaient très heureux que nous arrivions pour jouer.

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Je mets un petit tapis pour les enfants, un tapis pour les livres à lire des histoires, et un pour les jeux de cartes et jeux de société.

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Tous les enfants veulent jouer au jeu de cartes UNO, une autre partie veut lire des histoires (Le boubou de madame porc-epic),(Petit bout tout doux),(Les 3 petit cochons).

D’un autres côté, les filles et les garçons ont préparé la table pour manger.

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Bon la journée se finit là et c’est le moment pour prendre le goûter! et voilà ! c’est la fin de la journée.

Jardin de Saulx:

Jeudi 21-8-2015

Cet après-midi s’annonce un petit peu pluvieux mais nous ne craignions rien car nous savons que le soleil va nous taper à la porte pour nous donner plus d’envie d’y venir et rester au jardin avec des le groupe d’adultes en infériorité numérique et avec un peu plus d’enfants.

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Et nous nous mettons vite au travail car après ces dernières pluies les mauvaises herbes apparaissent et avec les enfants nous commençons un petit désherbage des parcelles entre les légumes.

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Debout, par terre , à genoux, et dans toutes les positions nous travaillons dur,  on s’amuse bien avec les enfants et on rigole.

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Le travail continue et les résultats sont à la hauteur du travail des enfants, et c’est comme ça qu’une parcelle vient de finir, et un ramassage des courgettes s’impose, un arrosage avec Franck sous la serre.

Bon travail, et bonne dégustation !

Wissous, le 21/08/2015

Aujourd’hui,  Nous accueillons Sébastien, nouveau service civique à partir de Septembre, qui nous conduit à Wissous Laura et moi (Evelyne).

Quel changement sur le terrain depuis mai ! Beaucoup de familles d’un autre terrain d’Ivry- sur- Seine qui a été expulsé vivent maintenant ici dans des caravanes, je rencontre beaucoup d’enfants pour la 1ère fois et je retrouve ceux que je connais. Echanges de sourires, de bonjours, et on se serre dans les bras, belles retrouvailles !

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Quand la voix de Laura s’élève « 1,2,3, soleil ! » des fous rires explosent quand l’un ou plusieurs d’entre nous sont surpris  en train de bouger, hé, pas si facile de rester de marbre comme une statue, sous le regard sans pitié de Laura !!! Puis c’est au tour de Salvador, puis de Gaby, et on continue !

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Ensuite, on propose un jeu de mime, Laura commence et les enfants rient de plus belle en imitant les grimaces drôles et les exercices corporels qui se succèdent ! Puis c’est au tour des enfants de proposer,  Sébastien se lance dans des pompes que les enfants les plus courageux imitent  avec un grand succès !

Un bon goûter composé de pain et de chocolat, d’un brugnon, et de sirops de grenadine et de citron est très apprécié par les enfants qui se sont donnés à fond !

Enfin,  les enfants proposent de jouer au « facteur n’est pas passé », puis nous rejoignons Laura qui passe voir chaque famille afin d’établir une liste des enfants qui iront à l’école, mentionnant  leur date de naissance.

On se dit « la revedere », à bientôt , nous avons passé ensemble un très beau moment .

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Au moment de partir, j’aperçois Gaby, le frère de Salvador, qui revient avec un bidon d’eau, et une certaine vague de tristesse m’envahit.

Quand tout ça va-t-il s’arrêter ? quand permettra t-on aux familles d’accéder à leurs besoins élémentaires ?

Bel-Air 19-08-2015

Aujourd’hui, nous accueillons Ana et Fatimata, pour aller ensemble, Laura et moi (Evelyne) retrouver les enfants qui viennent nous rejoindre sous un soleil voilé.

Tous les jeux s’animent en même temps, le puissance 4 géant, le jeu d’échec géant, la pétanque, le badmington, grâce à l’énergie de tous les enfants et adultes tous enthousiastes pour jouer ensemble!!!

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On a bien ri, entre le vent qui pousse les boules de pétanque, et qui déporte le volant haut dans les airs, nos corps bougeaient dans tous les sens. Des applaudissements fusent de toutes parts pour ceux qui réussissent à lancer le volant, et pour les gagnants de la pétanque, après des cris de suspens….

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Cerise sur le gâteau avec la séance « zen » proposée par Laura, un moment que les enfants semblent beaucoup apprécier, tous allongés pour un moment de détente partagé où se sont immiscés quelques fous rires, avec l’expression de Laura« ronfler comme un cochon » qui a bien fait rire, notamment Ana !!!

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Un « tomate Ketchup » proposé par les enfants nous a tous réveillés, accompagné par nos cris d’encouragement à chacun .

En attendant qu’un groupe d’enfants volontaires prépare le goûter, étaler la confiture de prunes maison, on entonne un : « si tu as de la joie au coeur» avant que les tartines soient englouties par les gourmands, qui, pour se rafraîchir, avalent une citronnade ou de la fraise à l’eau.

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Quelques pots de miel sont vendus, et déjà Nicolaë et Madalin reviennent du jardin pour nous chercher. Les pommes de terre et les courgettes du jardin seront vendues en fin de semaine à la Rocade.

A bientôt à vous tous !

Jardin de Saulx:

Mercredi 19-8-15

Cette après-midi on se retrouve avec un camion plein chargé des enfants de Ballainvilliers qui attendaient avec beaucoup d’impatience de venir dans ce beaux journée au jardin avec les Robinson.

Après avoir déposé les autres collègues a Bel Air avec du matériel pour leur séance, nous prenons le chemin qui mène au jardin de Saulx. A notre arrivée, les enfants commencent à prendre leurs cagettes et cueillir les tomates qui sont sous la serre et aussi celles de dehors. Dans une demi heure les enfants ont réussi de ramasser une quinzaine de kilos des tomates.

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Ensuite nous allons ramasser des courgettes en grands quantité car après les dernières pluies elles ont bien grandi et grossi, et cependant un autre petits groupe ramasse les pommes et les poires qui tombaient de l’arbre  pour notre récolte. Nous avons aussi eu la visite de Chantal ( une amie a Nicolae) qui passe nous dire « bonjour » et prendre un verre de sirop avec nous.

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La fin de la journée s’annonce forte en récolte, c’est le temps de goûter, mais pas avant notre photo de fin avec la récolte.

 

Nous allons donner FUITE à votre appel

Eloge de la fuite?

Qui n’ a jamais entendu derrière les services téléphoniques informatisés, les voix douces enregistrées, les paroles pleines de politesse qui nous promettant contact, écoute et considération, … sourdre un tout autre refrain?

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« Nous allons donner suite à votre appel », répètent à longueur de temps les répondeurs du 115, de la polyvalence de secteur, de la sécurité sociale , de la CAF, des hôpitaux… et nous comprenons tous très clairement ce que la formule dissimule et révèle à la fois:  « Nous allons donner FUITE à votre appel ».

Le soin donné aux apparences, les précautions verbales, ne cherchent qu’à habiller de manière un peu plus respectable les intentions véritables des groupes ou des personnes qui les ont mises au point.

La vie nous apprend à lire et à décoder les faux langages qui n’expriment rien.

Quand la parole ne sert plus qu’à dissimuler la pensée, alors la vérité se fraie d’autres chemins à travers les failles, les lapsus, les non dits.

Donner FUITE à nos appels, c’est ce qui se trame à chaque fois qu’on masque des refus par des explications.

Côté pile:  les services sociaux , les institutions concernées refusent et déboutent les demandes les plus légitimes et s’abstiennent  de soutenir les actions les plus probantes

Côté face: Comme on ne fait rien pour changer les choses, bouleverser l’ordre établi, à la place on produit autre chose:  une rationalisation, des prétextes, des postures et des convenance. Pour dissimuler y compris à soi même ses propres dysfonctionnements, on les érige en principes , puis on encourage les usagers et les bénéficiaires à se former pour les contourner.

Donner FUITE à nos appels c’est pratiquer cette discipline sibylline qui consiste à ne jamais accepter le débat , le travail ou la réflexion autour des besoins sociaux saillants. En lieu et place on se contente d’égrener ce que l’on fait déjà, même si ça n’a aucun rapport. Le but est d’occuper l’espace et le temps du débat , et d’en boucher même  la possibilité.

Donner FUITE à nos appels c’est remplacer par des procédures, des formulaires, des répondeurs, … l’attention, la disponibilité et l’autonomie que l’on ne trouvera plus chez nos interlocuteurs.

Donner FUITE à nos appels c’est prétendre n’être ni la bonne personne, ni l’instance concernée ; de récuser toute responsabilité ; de s’appuyer sur la défaillance des autres, de noyer le poisson et gagner du temps.

Il fut un temps où être professionnel, être un travailleur impliquait de développer des capacités de  transformer la matière et les choses. On était professionnels parce qu’on produisait, qu’on modifiait.

Aux professionnels d’aujourd’hui, on ne permet plus cet impact. En lieu et place, on les incite à se parer de discours d’emprunts, de procédures de dégagement, et de tout un décorum de « comme si » , de faux intérêt et fausse prise en considération.

A tout égard , le mot ‘FUITE » caractérise en effet assez bien le phénomène. On peut d’ailleurs le prendre dans ses deux sens bien distincts.

Dire que le système fuit de toute part traduit ainsi deux choses bien distinctes mais tout aussi vraies.

Le système fuit de toute part: Cela veut dire qu’il se retire, qu’il se désengage, qu’il ne répond plus, et que bien entendu, il ne crée plus rien.

Le système fuit de toute part:, cela veut dire qu’il perd de son contenu en permanence. Les publics se déperdent, se répandent , se diluent, ainsi que la maîtrise sur les actions en cours. En fait, il se vide.

La Pédagogie sociale propose des actions qui vont à l’opposé de ce double sens du mot « FUITE ».

-Face à tout ce qui se débine, tout ce qui se défile, qui prend la tangente; elle est présece, constance et endurance

– Face à tout ce qui est poreux, qui fuit de toutes parts, qui se vide ou qui prend l’eau, elle est contenance  et préservation.

Elle ne fuit pas.

De Samedi 15 à Jeudi 20: Plozevzt , Festival MONDIAL FOLK, avec les Kesaj Tchave

Avec Vincent de Lire C Partir , nous sommes allés retrouver les KESAJ à Plozévet où ils étaient en tournée pour le Festival Mondial Folk. 

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Répétition 

L’occasion pour nous de travailler avec IVAN, et les jeunes eux mêmes un nouveau projet artistique et d’initiation à la danse et au chant pour les enfants du quartier , comme des bidonvilles , en lien avec les KESAJ et dans le but de participer à leurs tournées.

La rocade 14-08-2015

Une très belle journée commence aujourd’hui sur l’atelier de La Rocade où les Robinson s’installent cet après-midi avec leur matériel et la cuisine pour une tourné des crêpes avec l’aide des enfants.

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L’atelier commence et les enfants ne tardent plus a venir , nombreux. ,

Nous sommes, pour les encadrer:  Laura, Tito, Iasmina et Ana, qui vient pour la première fois. Elle s’occupe des ateliers de la petite enfance . ,Mais il ya aussi jeux créatifs et cuisine.

Nous installons aussi un stand de distribution des légumes et de miel des Robinson et dans les minutes qui suivent les enfants viennent avec les mamans pour découvrir nos produits.

 

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Les crêpes sont dans la poèle et les enfants s’amusent bien avec nous . C’est la journée parfaite.

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Mais a l’horizon les nuages annoncent de la pluie et pendant le goûter des petits gouttes d’eau tombent mais ne feront jamais fuir les enfants.  La pluie n’y fera rien, tous restent avec nous.

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Ballanviliers 13-08-2015 Atelier pré scolaire

Encore un atelier où il faisait très chaud ; alors nous avons décidé deprendre en compte cela dans notre pédagogie et nos activités.

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Les enfants ijouenr à la dînette, mais après vient l’atelier d’écriture: après je le donne les ardoise pour écrire et dessiner. Après le dessin, on trace les lettres .

Puis pour conclure, le sjeux collectifs.

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Ils étaient tellement excités que je leur ai proposé de faire la sieste sur les tapis , en disant « Celui qui dort,  il aura des beignets ». EIls se sont même endormis.

Et tous on participé à l’atelier cuisine avec Fatimata et ont dégusté leurs beignets .

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C’est tout pour cet semaine ! A bientôt !

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Jardin de Saulx :

Jeudi: 13-8-15

Aujourd’hui après avoir accompagné Laura sur Ballainvilliers pour son atelier avec les toutes petits, avec un camion rempli des ados mais aussi des enfants nous prenons la route vers le jardin qui se retrouve pas loin du camp des Roms de Ballainvilliers.

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Quand nous sommes arrivée au jardin les enfants étaient heureux d’être avec nous lors dec ette ce belle journée pour une séance de jardinage collectif et convivial avec nous.

Et sans trop tarder nous nous séparons en deux groupes de travail, pour pouvoir nettoyer le terrain des mauvaises herbes , des ronces et puis avec Ana Aniela, Denisa et Andreea le travail est fait et bien fait.

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Cependant nous , Catalin, Alejandro et Nicolae ont mis des tuteurs pour les tomates et ont renforcé celles qui était déjà car les branches des tomates sont bien pleines et elles pèsentlourd.

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Après avoir fait ça nous allons maintenant ramassée les tomates qui sont déjà prêts pour la récolte et notre goûter.

Avant de finir et de ranger le matériel et prendre la récolte une dernier chose c’est de ramassé le plus des courgettes et c’est comme ça que les enfants dans quelques minutes ont réussi a ramassée un bon quantité des courgettes ( 50 kg de courgettes ).

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Bravo aux enfants qui ont réussi a mené avec succès le travail donné avec beaucoup plaisir et courage.*Merci a eux !

A bientôt !

Jardin de Mercredi :

A Saulx:12-8-15:

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Nous sommes au lieu de rendez-vous habituel et comme prévu nous allons commencer une nouvelle séance de jardinage avec le groupe des enfants qui sont très contents de se retrouver aujourd’hui dans le camions qui mené au jardin. Dés notre arrivée on prend une bêche , une fourche , et des cagettes et peut être nous allons encore ramasser quelques patates avec Assia et ses garçons qui cet après-midi nous fait la jolie surprise de nous accompagner et de nous donner un coup de main bienvenue.

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On commence aussi une cueillage générale des tomates toutes rouges et une bonne quantité , et puis des pommes de terre et des courgettes ainsi que des blettes et des poivrons et piments.

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Voila une belle récolte!

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Ça donne plus envie de venir!!

Bel-Air :

Un bel atelier sous le soleil avec une bonne vingtaine d’enfants !

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Et plein de jeux pour se secouer les neurones, les méninges, les pieds et les mains : échecs géants, jeu d’adresse pour les petits, l’incontournables croque-carottes, puzzle, mölki, acro-puzzle, jeu de construction d’animaux …

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Iasmina, les enfants et moi Leïla étions tous serrés sur nos deux petits tapis dans une ambiance parfois chaotique, parfois chaleureuse et globalement très sympathique malgré quelques fauteurs de trouble…qui ont été privés de tartines au goûter.. !

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Au revoir Jean Jacques

  Nous venons d’apprendre avec une grande tristesse le décès de notre ami et compagnon de tous les jours, depuis sept  ans: Jean Jacques.

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Jean Jacques,  vous le connaissez au moins par nos photos , tellement il était présent dans toutes nos activités, au quartier, au jardin, et au sein de notre Conseil d’Administration.

Le jardin lui doit beaucoup; c’était aussi son territoire: son jardin. Il aimait s’y retrouver, s’y reposer . Il y allait souvent seul et par ses propres moyens. Il en connaissait le moindre espace, la moindre parcelle.

Mais Jean Jacques était aussi présent dans toute s os soirées et événements. Il représentait volontiers notre association et accueillait tant nos visiteurs que nos stagiaires. Il incarnait l’hospitalité des Robinsons.

Jean Jacques a été de toutes les galères et nous avons aussi été là pour toutes les joies et tous les coups durs.  L’association, ses permanents, ses stagiaires, mais aussi ses bénévoles comme lui a été sa vie pendant toutes ces années.

Au revoir Jean-Jacques, tu étais l’ami de tous les Robinsons et un des premiers d’entre eux.

Générations contre reproduction

Toute sa vie Albert Jacquard a milité pour faire comprendre des idées si simples qu’on les croyait parfois naïves. L’une d’entre elles , revenait,it sans cesse: l’être humain ne se reproduit pas, il s’engendre. C’est à dire que tout être humain naît et est par définition complètement nouveau (ce à quoi s’oppose l’idée de reproduction).

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Tout le monde le sait et pourtant nous faisons comme s’il n’en était rien. L’idée de reproduire,  que nous la déclinions sous forme de modélisation ou de multiplication, est partout: dans la pensée sur le Social ou l’Education, on cherche à reproduire les expériences, les fonctionnements, les modes de gestion, les méthodes efficaces, les mêmes objectifs, les « bonnes » pratiques. la moindre institution entend se reproduire elle même, se maintenir, se multiplier.

Les expériences de pédagogie sociale nous ont enseigné au moins une chose: l’absurdité et l’impossibilité de la reproduction. Tous les acteurs le savent: leurs expériences éducatives engendrent de la résistance, et se confrontent à des obstacles sans esse renouvelés. Il n’y a pas de reproduction possible, voire même d’institutionnalisation.

Que faire alors? Est ce une raison de renoncer face à autant de difficultés, face à la constance de tout ce qui s’oppose?

Freinet lui même avait réalisé cette difficulté et en avait fait son invariant N°29:

« L’opposition de la réaction pédagogique, élément de la réaction sociale et politique est aussi un invariant avec lequel nous aurons, hélas! à compter sans que nous puissions nous-mêmes l’éviter ou le corriger.  »

Malgré tout, la constance de cette « réaction », ne parvient pas à expliquer cet autre mystère: la constante résurgence des pratiques de pédagogie sociale,  les éléments en commun de toutes ces expériences, les convergences entre acteurs et initiatives.

Comment rendre compte de l’étrange généalogie de nos actions qui trouvent année, après année de plus en plus d’écho?  Comment rendre compte de leur influence même déformée sur les institutions actuelles? Comment témoigner du fait qu’on y revient sans cesse, que pour résumer en deux mots, nos pratiques semblent à la fois tout impossibles et nécessaires

Il y a  bel et bien un essaimage en Pédagogie Sociale, et celui ci n’est pas sur le mode spatial, mais temporel. Ce n’est pas de la reproduction, mais de la génération:  première, seconde , troisième génération. Toutes nos actions suscitent des résurgences, des repousses , des avatars.

Les acteurs peuvent fort justement craindre d’être un jour dépassés par les difficultés. Difficultés en interne et en externe, qui communiquent entre elles. La précarité administrative imposée, renouvelée, les obstacles réinventés perpétuellement , suscitent parfois en interne découragement et tendances au renoncement, voire à l’autodestruction.

Ce ne sont là que des « répliques », que des échos d’une plus grande violence qui est elle, descendante, et sur le cours et les causes desquelles il paraît trop difficile aux acteurs d’agir. L’impuissance où nous sommes conduits n’a souvent pas d’autres fins que d’alimenter la rancoeur et nos divisions.

Mais pour autant, rien de ce qui a  été fait n’est perdu. d’autres actions arrivent. Les axes de la pédagoghie sociale ne cessent d’influencer davantage à la fois les actions « hors les murs » que ce qui se fait dans les institutions. Toutes les difficultés qui s’accumulent sur les expériences (et leurs promoteurs) ont l’étrange effet de renforcer encore cette influence.

Dimanche au jardin: 

Un dimanche au jardin un peu spécial, car a lieu en même temps , la grande randonnée. Et si nous nous retrouvons à 3 Robinsons au jardin, c’est plutôt pour accueillir les groupe des 20 jeunes venus nous voir du Havres et passant quelques jours à Buno.

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L’occasion pour eux de découvrir notre jardin, mais aussi notre méthode de travail. Un étonnement pour ces jeunes venus de zones en conflit ou en difficulté de voir que nous pouvons laisser nos récoltes sans défense et que nous arrivons à partager sans conflits.

Un bon coup de mains aussi pour désherber et même retirer les corps étrangers qui sont encore au fonds du puits .Merci et bravo !

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Samedi et vendredi: Tournage d’Epiphanie

Après un an, c’est le retour de notre ami Victor et de son film en cours sur la vie d’une enfant rrom.  Tout ce temps a été nécessaire pour trouver des moyens, contourner des difficultés mais voici que son film avance bien et qu’il est revenu en France (d’où part l’histoire racontée) pour prendre du son et des dialogues.

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Cela nous a donné l’occasion de passer du temps dans les camps , et de prendre le temps avec les familles d’écouter quelques chansons et de rire ensemble. Un moment magique d’écouter la grand mère de Laura chanter une berceuse…

Depuis vendredi: nos amis , les  jeunes du Havre sont à Buno

Nos amis de l’ASHETI (la vice présidente était liée à la première association Intermèdes) accueillent et accompagnent des mineurs étrangers , située au Havre. L’idée pour eux était d’organiser une semaine de vacances pour ces jeunes , de se retrouver entre eux, de vivre ensemble de réfléchir… et de rencontrer les Robinsons, au château de Buno

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Au menu, soirées partagés, visite de notre jardin, sorties en commun, et un atelier au sujet de « comprendre la discrimination. »

 

DIMANCHE

Sortie randonnée entre Marolles-en-Hurepoix et Lardy :

Un vrai défi pour les Robinsons ce dimanche 9 août : 10 km de randonnée à travers deux forêts de l’Essonne (les forêts de Saint-Vrain et de Cheptainville) !

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Sans oublier, entre ces deux belles forêts, le petit ruisseau… dit « du Mauvais temps » !

100_2200D’ailleurs le début de la journée fut pluvieux mais le temps d’arriver en train au départ de la randonnée, le soleil avait pris la place des nuages…ce qui a redonné du courage à nous tous !!!

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Ce fut une belle et rude épreuve et tous se sont montrés très courageux malgré la difficulté de certaines parties du parcours en montée et la longueur du chemin parcouru.

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Nous sommes partis à l’aventure carte en main ; avons appris aux enfants à se repérer sur un chantier de randonnée avec le balisage, parfois discret.

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Petits et grands entre 5 et 63 ans se sont prêtés au jeu. On a tous eu le temps d’échanger, de discuter, de partager et de bien rigoler.

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Nous avons parcouru des paysages divers et dépaysants entre forêts, champs, petits villages, château et son domaine (même si c’était un tout petit château !), fermes, élevages de chevaux, de vaches…une vraie journée de vacances !

Bravo à tous ces courageux Robinsons, bien fiers d’arriver au bout du circuit !

SAMEDI

A Champlan :

Je ne suis pas venue depuis des lustres mais rien n’a changé ou presque. Lliana et son mari ont construit une sorte de véranda devant une caravane en plus de leur cabane à coté. Elle a trouvé de jolis tissus et rideaux pour habiller les murs.

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Son mari a jeté des gravas devant pour recouvrir la poussière produite par l’usine d’à côté. Je suis toujours étonnée de tout ce qu’ils sont capables de faire pour embellir leur lieu de vie si précaire.

On propose d’abord un jeu d’adresse aux enfants pour capter leur attention, il s’agit de ce jeu où il faut lancer des anneaux autour du cou de petits bonhommes en bois, posés au sol.

Après quoi, nous lançons l’atelier peinture où nous leur demandons de peindre des animaux ou des monstres. Pour ce faire, nous avons apporté des pinceaux, des rouleaux et des sortes de pochoirs.

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Je suis aussi venue avec un beau livre avec des dessins d’animaux, donné par François, un ami de l’association. Cosmin et Ronaldo dessinent des poissons, puis un éléphant. Il y aura aussi des étoiles de mer, dauphins et baleines. Le petit Florentin peint un dinosaure, qui se fera attaqué par une baleine.

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Au fur et à mesure que les artistes s’essoufflent, ils partent jouer au loto sur le tapis avec Iasmina. Je montre à Ronaldo comment peindre un nuage puis me retrouve à jouer aux dominos des animaux avec la petite Iasmina et Roberta.

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Le temps est passé incroyablement vite et quand Victor nous rejoint pour enregistrer des sons du camp pour son film, il est déjà temps de ranger. Les enfants sont très curieux de voir les câbles et les micros et lui mettent le grappin dessus. Il nous faut leur répéter qu’il faut faire comme si de rien n’était et continuer l’atelier comme s’il n’était pas là, et que ça ne sert à rien de rester planté devant lui. Notre chère mamie dragon s’inquiète qu’il filme ou ne prenne des photos et se met à crier comme à son habitude.

VENDREDI

Rocade :

Cette après-midi, nous avons mis les mains à la pâte, la vraie, la brisée !

Najamie et Khadidja ont chacune réalisé une belle pâte brisée pour en faire deux tartes à la crème d’amande, confiture de prunes cuisinée ce mardi, mures et fraises du jardin fraîchement cueillies…que de bonnes et gourmandes choses pour se régaler !

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Il y avait aussi un atelier petite enfance avec de très grands petits enfants (Sira et Hafsatou) avec qui nous avons évoqué quelques souvenirs s d’un weekend ados à Buno puis d’un séjour ados dans les pyrénéennesDSCN0953

…et c’est reparti, nous faisons une sortie randonnée, cette fois pour tous, ce dimanche ! Alors cette fois on pensera à s’équiper de baskets…plutôt que de sandalettes ou de tongs afin de ne pas souffrir et d’en profiter un maximum (les intéressés se reconnaîtront !).

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Il y avait aussi un atelier jeux de société avec Laura et Tito et un stand de vente de miel, courgettes et pommes de terre, que des productions Robinson

Jardin de Saulx:

Nous sommes très en forme cet après-midi  et avec le groupe des adultes renforcé  avec  des enfants et adultes de Ballainvilliers nous débutons notre séance avec succés et les petits comme les grands nous nous mettons tous au travail.

Comme la plupart d’entre nous connaisons bien ce qu’il y a à faire au jardin et chacun a ses marque, sans trop tarder nous commençons a cueillir une bonne quantité des courgettes , des harricots et puis tous ensemble un arrosage complet des plants et légumes déhors et sous la serre.

Puis tous on profite bien d’un verre bien frais de sirop bien citronné!

JEUDI

Au Skate Park :

Nous avons oublié les tapis; qu’à cela ne tienne,on s’assoit en tailleur sur le bitume pour commencer une partie de mikados, les tous petits pour changer.

DSCN0937Les géants sont restés au local. Abdoukarim joue tranquillement dans son coin avec les dinosaures, il se raconte sûrement une histoire car il place les œufs de la dînette, à côté, comme s’il y avait des bébés dinosaures dedans.DSCN0936

D’autres enfants organisent une partie de Monopoly et expliquent aux plus jeunes comment jouer.DSCN0934

Zorah est venue nous rendre visite et a acheté du miel. Je raconte aussi une histoire de sorcière à la volée.

DSCN0929 Eddy passe et nous dit qu’il va partir en vacances en Camargue demain. Hafsatou est là aussi mais reste assez discrète. C’est tout de même sympa de la voir.

Jardin de Saulx-les-Chartreux

Aujourd’hui nous commençons la journée avec plein d’envies de travail et comme d’habitude nous reprenons des forces en allant au jardin, a l’air frais de la nature. Nous sommes  entourés par des arbres fruitiers.

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La journée se passe bien, le soleil est a l’horizon et le travail de ramasage des courgettes ne tard plus et déjà deux grosses cagettes se remplissent vite. Puis  un  arrosage général s’impose sur presque toutes nos plantations car ils doivent avoir très soif, et comme je dissait …hmmm…j’ai oublié !

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C’est pas grave de tout façon nous avons beaucoup des choses a faire cet après-midi et nous avons aussi plein envie de le faire et vite.

ET c’est comme ça que les poivrons, les piments, les poireaux, les radis, les laitues , les salades, les haricots et les fleurs ont été toutes passé sous le jet d’eau de l’arrosoir.

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Bon , tout ça étant dit tout ce qu’il me reste a faire c’est de prendre le  goûter avec un bon verre de sirop bien frais!

Ca donne envie?

Atelier petite enfance a Ballanvilliers 

Uns très bel journée beaucoup, très chaude aussi, L’atelier à Ballainvilliers a ses coutumes. On chante en Français et en roumain. On écrit, on dessine, et nous parlons aussi. C’est un vrai atelier éducatif.

Les enfants y apprennent beaucoup de choses toute l’année et nous y retrouvons des enfants bien motivés!

Bravo à Laura qui anime ce temps!

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Après le jeu ‘tomates/ketchup », les enfants ont voulu faire un  jeu; un parcours au cours duquel ils pouvaient d’arroser les uns , les autres.

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La première équipe a gagné et nous sommes passés au dessin sur les ardoises

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Nous disons des poèmes, nous chantons

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Au goûter je choisi Andréa et Ana Aniela pour responsables. Tout se passe bien. ,MERCREDI

A Bel Air :

Les travaux de réhabilitation des immeubles de la résidence Bel Air sont toujours en cours et nous faisons notre atelier au milieu du bruit et du polystyrène, qui s’envole dans tous les coins.

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Nous jouons d’abord au loto, puis en parallèle des circuits de billes sont construits et des puzzles assemblés. Nous sommes à l’ombre d’un arbre mais les tapis sont un peu en pente et les pions de lotos glissent de ma carte.

DSCN0909 Pour réaliser une construction en équilibre, je pars avec Chahinez m’installer dans la maison en bois sur l’aire de jeux. Ainsi, notre construction sera plus stable.

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Ce jeu attire d’autres enfants au fur et à mesure et tour à tour ils ajoutent une pierre à l’édifice, qui ne manque pas de s’écrouler, à chaque fois que l’on pense à aller jusqu’au bout. On essaye autrement.

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Chaque enfant essaye de réaliser la construction seul d’un bout à l’autre. Chahinez est sur le point d’y arriver… mais non….raté. Il faudra bien sûr rapporter ce jeu la semaine prochaine car tout le monde est resté sur sa faim.

Jardin de Saulx-les-Chartreux:

Le programme de cet après-midi avec les enfants a été bien chargé car nous avons ramassé encore un grosse partie des pommes de terre avec les enfants, qui se sont très bien intégré dans l’association Robinson et qui sont super chargé d’envie pour travailler dans le jardin et ramassée les patates.

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Des petits et des grands , tous ensemble nous sommes prêts a travailler, même si la chaleur du soleil nous décharge les batteries, et les sueurs presque noirs a cause de la terre sablée qui se montre sur nos visages nous n’ont pas arrêté de notre travail, et les petits Robinson, ne ressent même plus la chaleur et ni la fatigue car leurs cagettes sont bien rempli avec les pommes de terre et les enfants sont heureux et contents.

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Bientôt nous finissons le travail et nous regardons la récolte de chacun d’entre nous, et on se rendre compte que nous avons bien travaillé et que les petits ont réussi de ramasser plus que nous, et elles sont bien heureuses.

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Pour le moment on prends le goûter tranquille a l’ombre du prunier et un bon sirop frais d’orange avec une tartine au Miel de notre jardin!

Au revoir!

Wissous et Baloche :

Ce mercredi nous retrouvons nos petits nouveaux du camp de Wissous pour un atelier de dessin et écriture avec nos nouvelles ardoises noires…qui ont eu un vif succès auprès des enfants qui étaient ravis d’avoir chacun leur ardoise, leur crayon blanc, leur taille-crayon et leur petite éponge dans un petit boitier en forme de grenouilleSAM_5947

…wahou ! La classe !!! Malgré l’excitation face à ce nouveau matériel, les enfants ont su profiter de ce moment et se concentrer. Chacun devait dessiner des choses qui lui passaient par l’esprit puis on apprenait ensemble à écrire les noms de ces objets, animaux, plantes, etc.

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Après ce bon moment de jeu et de travail à la fois, nous avons partagé un petit goûter avec des tartines de confitures de prunes toute fraîchement cuisinée la veille à l’occasion de l’atelier production…mmm.

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Puis Laura et moi (Leila) avons repris la route pour quelques 500m pour rejoindre le tout récent camp de Baloche …impressionnant, un vrai village avec sa place et son Eglise pantecôtiste. Nous avons installé nos tapis juste devant l’Eglise pour faire 2 jeux collectifs avec 15 enfants entre 2 et 11 ans (le jeu du facteur et celui de la tomate). Il s’agissait de prendre un premier contact et de faire connaissance pour une première fois en jouant ensemble.

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Dès la semaine prochaine, nous y réaliserons un atelier plus « classique » et plus long comme nous avons l’habitude de le faire sur les camps avec un temps de jeux collectifs, un temps plus posé de jeux de lecture et écriture, éventuellement un temps de jeux de sociétés puis enfin un goûter.

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Nous avons partagé avec les enfants de Baloche un premier goûter avec 2 super responsables : Sebi et Regina ! µ

MARDI

Mis en pot du Miel:

Cet après midi nous avons donné rendez-vous à beaucoup de monde parce que aujourd’hui nous devrions mettre en pots le miel et ensuite faire des sacs de 1 kg de pommes de terre,  pour ceux qui le souhaitent dans le quartier et ailleurs.

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Nous commençons par les sacs de pommes de terre.

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Puis c’est la mise en pots, avec l’aide d’enfants enthousiastes

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Pour tout le monde , c’est une première fois. Les pots se remplissent vite et bien.

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Il ne faut pas oublier ce qui reste nécessaire et bin plus difficile: le nettoyage de tous les outils. Mais de cela aussi, nous nous occupons avec succès.

Générations contre reproduction

Toute sa vie Albert Jacquard a milité pour faire comprendre des idées si simples qu’on les croyait parfois naïves. L’une d’entre elles , revenait,it sans cesse: l’être humain ne se reproduit p)as, il s’engendre. C’est à dire que tout être humain naît et est par définition complètement nouveau (ce à quoi s’oppose l’idée de reproduction).

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Tout le monde le sait et pourtant nous faisons comme s’il n’en était rien. L’idée de reproduire,  que nous la déclinions sous forme de modélisation ou de multiplication, est partout: dans la pensée sur le Social ou l’Education, on cherche à reproduire les expériences, les fonctionnements, les modes de gestion, les méthodes efficaces, les mêmes objectifs, les « bonnes » pratiques. la moindre institution entend se reproduire elle même, se maintenir, se multiplier.

Les expériences de pédagogie sociale nous ont enseigné au moins une chose: l’absurdité et l’impossibilité de la reproduction. Tous les acteurs le savent: leurs expériences éducatives engendrent de la résistance, et se confrontent à des obstacles sans esse renouvelés. Il n’y a pas de reproduction possible, voire même d’institutionnalisation.

Que faire alors? Est ce une raison de renoncer face à autant de difficultés, face à la constance de tout ce qui s’oppose?

Freinet lui même avait réalisé cette difficulté et en avait fait son invariant N°29:

« L’opposition de la réaction pédagogique, élément de la réaction sociale et politique est aussi un invariant avec lequel nous aurons, hélas! à compter sans que nous puissions nous-mêmes l’éviter ou le corriger.  »

La constance de cette « réaction », ne parvient pas à expliquer cet autre mystère: la constante résurgence des pratiques de pédagogie sociale,  les éléments en commun de toutes ces expériences, les convergences entre acteurs et initiatives.

Comment rendre compte de l’étrange généalogie de nos actions qui trouvent année, après année de plus en plus d’écho?  Comment rendre compte de leur influence même déformée sur les institutions actuelles? Comment témoigner du fait qu’on y revient sans cesse, que pour résumer en deux mots, nos pratiques semblent à la fois tout impossibles et nécessaires

Il y a  bel et bien un essaimage en Pédagogie Sociale, mais celui ci n’est pas sur le mode spatial, mais temporel. Ce n’est pas de la reproduction, mais de la génération:  première, seconde , troisième génération. Toutes nos actions suscitent des résurgences, des repousses , des avatars.

Les acteurs peuvent bien craindre d’être un jour dépassés par les difficultés. Difficultés en interne et en externe, qui communiquent entre elles. La précarité administrative imposée, renouvelée, les obstacles réinventés perpétuellement , suscitent parfois en interne découragement et tendances au renoncement, voire à l’autodestruction. Ce ne sont là que des « répliques », que des échos d’une plus grande violence qui est elle, descendante, et sur le cours et les causes desquelles il paraît trop difficile aux acteurs d’agir. L’impuissance où nous sommes conduits n’a souvent pas d’autres fins que d’alimenter la rancoeur et nos divisions.

Mais pour autant, rien de ce quia  été fait n’est perdu. d’autres actions arrivent. Les axes de la pédagoghie sociale ne cessent d’influencer davantage à la fois les actions « hors les murs » que ce qui se fait dans les institutions. Toutes les difficultés qui s’accumulent sur les expériences (et leurs promoteurs) ont l’étrange effet de renforcer encore cette influence.

Dimanche au jardin: 

Un dimanche au jardin un peu spécial, car a lieu en même temps , la grande randonnée. Et si nous nous retrouvons à 3 Robinsons au jardin, c’est plutôt pour accueillir les groupe des 20 jeunes venus nous voir du Havres et passant quelques jours à Buno.

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L’occasion pour eux de découvrir notre jardin, mais aussi notre méthode de travail. Un étonnement pour ces jeunes venus de zones en conflit ou en difficulté de voir que nous pouvons laisser nos récoltes sans défense et que nous arrivons à partager sans conflits.

Un bon coup de mains aussi pour désherber et même retirer les corps étrangers qui sont encore au fonds du puits .Merci et bravo !

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Samedi et vendredi: Tournage d’Epiphanie

Après un an, c’est le retour de notre ami Victor et de son film en cours sur la vie d’une enfant rrom.  Tout ce temps a été nécessaire pour trouver des moyens, contourner des difficultés mais voici que son film avance bien et qu’il est revenu en France (d’où part l’histoire racontée) pour prendre du son et des dialogues.

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Cela nous a donné l’occasion de passer du temps dans les camps , et de prendre le temps avec les familles d’écouter quelques chansons et de rire ensemble. Un moment magique d’écouter la grand mère de Laura chanter une berceuse…

Depuis vendredi: nos amis , les  jeunes du Havre sont à Buno

Nos amis de l’ASHETI (la vice présidente était liée à la première association Intermèdes) accueillent et accompagnent des mineurs étrangers , située au Havre. L’idée pour eux était d’organiser une semaine de vacances pour ces jeunes , de se retrouver entre eux, de vivre ensemble de réfléchir… et de rencontrer les Robinsons, au château de Buno

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Au menu, soirées partagés, visite de notre jardin, sorties en commun, et un atelier au sujet de « comprendre la discrimination. »

 

Comprendre sans avoir à porter, dénoncer sans avoir à subir

Chercher à comprendre les phénomènes sociaux de déliaisons et de précarisation, impose d’être en mesure de percevoir les violences premières qui en sont l’origine.

Si on se contente d’enregistrer les difficultés sociales, et d’en tirer le constat sous forme de progression de l’insécurité , du décrochage institutionnel, du repli sur soi et de la non participation, on se condamne au cynisme et à l’impuissance.

La découverte des violence premières que subissent les groupes les plus fragiles de notre société, constitue  une étape primordiale pour qui veut et souhaite agir.

Mais c’est aussi une étape difficile, qui rompt  avec l’évidence du moment et qui isole l’acteur social vis à vis de tous ceux qui sont encore prisonniers de l’apparence des choses.

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« Le mythe de la caverne »  n’a peut être jamais été aussi moderne et aussi « vrai » qu’aujourd’hui où les moyens d’illusion, « d’informations », de « communication » sont de plus ne plus invasifs et uniformes.

Dans les années 70, il était encore courant et paraissait naturel de politiser la vision de l’action sociale et éducative.

Aujourd’hui , c’est une situation inverse: celui qui produit la théorie de sa propre exclusion, celui qui explique les violences subies auxquelles il s’attaque , semble immédiatement entrer en polémique.

Par une espère de retournement idéologique et normatif exceptionnel, on  rend responsable celui qui les exprime et les explique, des difficultés et violences qu’il dénonce.

On ne lui pardonnera pas la vision plus dure et plus exigeante, qu’il amène, même si celle ci représente la seule chance d’accéder à un pouvoir d’agir sur les causes.

Toute vision globale, politique et institutionnelle des problèmes économiques, sociaux et culturels effraie les acteurs embarqués comme les institutions concernées.

La conscientisation,  prônée par la Pédagogie Sociale et la démarche de Paulo Freire (ou de S. Alinsky) semble se heurter ici sur un formidable obstacle.

Non seulement aujourd’hui la conscientisation est toujours aussi découragée , mais, dorénavant , elle ne permet plus à celui progresse sur son chemin d’obtenir de nouveaux moyens et de pouvoirs d’agir sur sa situation. Elle constitue d’une manière inattendue, une sorte de handicap supplémentaire.

La violence se renforce sans cesse, autour de celui qui la comprend;  les équipes, les structures qui souhaitent développer une forme d’intelligence sociale collective sont systématiquement minorées et ignorées au profit de toutes les autres qui se bornent à exécuter des programmes ou décliner des objectifs généraux et normatifs.

Il n’est plus acceptable d’avoir une image globale de son travail, de prendre en compte les contextes. Il est mal vu de connaître et de rappeler l’historique des situations.

Toute personne ou acteur qui propose une analyse est mise à l’écart comme un fâcheux. D’un même mouvement, le cadre institutionnel, comme le journaliste local, l’élu de passage, se détournent et l’évitent.

On a tellement renoncé à changer l’ordre des choses, que la plupart des politiques et actions sociales aujourd’hui ne se bornent plus qu’à gérer des situations qui , il y a  10 ans encore, nous auraient paru insupportables ou auraient suscité une indignation immédiate.

Nous voici aujourd’hui résignés, voire habitués à des situations inédites de déscolarisation, abandon , de pauvreté et de précarité en particulier des enfants, sans que nous puissions ni les reconnaître, ni les nommer, ni les comprendre ou les faire prendre en compte. La maltraitance peut commencer.

Comprendre sans se mettre en danger,  expliquer sans se faire accuser, se tenir auprès des populations les plus agressées, sans avoir à subir les mêmes violences  qu’elles; tels sont les enjeux de la définition d’une nouvelle stratégie pour notre temps.

Nous avons besoin d’une nouvelle ligne de conduite qui nous permettre à la fois d’agir , sans être relégués à la périphérie; d’être en première ligne, sans être tout en bas de l’échelle; d’agir efficacement et effectivement là où il faut sans être privé de tout moyen pour le faire.

La marge est étroite; elle consiste à renvoyer à l’agresseur ou à la structure qui monopolise tous les moyens et empêche tous les changements, la responsabilité de la non collaboration ou de la non coopération.

La stratégie de résistance n’aboutit qu’à renforcer au final celui contre qui on résiste. On le construit comme plus fort que soi au fur et à mesure qu’on le dénonce.

A l’inverse de cette attitude , il est plus sûr et plus juste d’affirmer une indépendance totale, une ouverture à toute alliance et toute coopération. C’est également conforme à la réalité.  Il s’agit de démontrer par l’action que la violence ne vient pas de ceux qui la dénoncent , mais bien de ceux qui cultivent la polémique pour justifier leur inaction.

Ce n’est pas de résistance dont nous avons besoin, mais de libération; car le constat est là aujourd’hui nous sommes occupés. Occupés par des objectifs obligatoires, par des pseudo débats de société ; occupés car tous les lieux, tous les espaces, tous les moyens sont occupés , monopolisés tandis qu’il manque tout pour innover, construire et créer.

Contre l’occupation, il ne faut pas de la résistance , mais de la résilience . Il ne faut pas expliquer et justifier son action en réaction de l’institution, mais le faire en son nom, l’impliquer malgré elle, dans les objectifs qui devraient être les siens.

Aujourd’hui face aux institutions et collectivités qui dénient, nous devrions les priver de tout moyen de nous nuire davantage et d’affirmer: notre pleine disponibilité à la coopération, à l’action commune (ce qui est vrai) et cesser d’expliquer l’absurde de leur position.

Leurs contradictions leur appartiennent; elles cessent de nous concerner. Notre ligne d’action est ailleurs ; au delà de la gestion des apparences , elle est dans le nouveau travail social et éducatif qui s’inventent.

Dimanche : patates pour tous (courgettes pour les autres)

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Sous un soleil franc et massif, nous nous étions donné rendez vous avec deux camions.

Au terrain, nous étions 25 au total pour le premier dimanche d’aout.. On s’était dit:  « Aujourd’hui on récolte les patates ».

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Petits et grands , nous voici sur le champ. On tarde à se donner une technique; il faut progresser dans le champ , mais de manière logique et coordonnée pour ne pas perdre de pommes de terre. Du fait de la sècheresse, les pommes de terre sont plutôt petites, mais notre jardin est généreux et il ajoute à ce total une belle récolte de blettes, de courgettes et même les tomates qui pointent leur couleur.

Jugez plutôt des récoltes du jour.

Et voici aussi ce qui nous avons eu en plus: un beau repas sur un coin de paradis avec les enfants enjoués et les adultes farceurs.

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Pour finir , nous n’avons récolté que la moitié. Tout va être à  recommencer . Vivement dimanche!

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En tournée avec les Kesaj Tchave !!!

Pendant quatre jours, quatre habitués de chez nous ont eu le privilège de se joindre à la troupe des Kesaj Tchave pour leur tournée dans toute la France.

Tout d’abord, nous mangeons et nous amusons ensemble pour la dernière soirée du groupe au château de Buno, encore une fois grâce à Lire C’est Partir donc Vincent. Foot, baignade, barque (sens de la collaboration et de la confiance indispensables !), repas. Attention tout-de-même pour ceux qui ne mangent pas de porc, les frigidaires remplis à craquer ne contiennent que du jambon dont le groupe raffole.

Le lendemain, le ménage se fait collectivement, et c’est parti pour huit heures de bus.

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En arrivant au Pouzin, près de Valence, l’énergie se lance, Ivan, le pére-professeur-responsable du groupe n’a qu’à appuyer sur un bouton psychique, et c’est parti. Nos deux frères du camp de Champlan sont sommés de mettre une chemise éclatante et de monter sur scène avec le groupe. Le trac et la fierté se mêlent en eux sous la forme d’un sourire radieux. Une cinquantaine de personnes âgées ont apprécié le spectacle, nous ont nourris et hébergés en petits groupes. Les échanges sont amusés et attendris entre les tziganes slovaques et les français de l’Auvergne.

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On repart pour huit heures de bus, direction la Charente, chez Fred,membre du fameux groupe Les Ogres de Barback, qui a une bien belle bâtisse à retaper dans la campagne. Il nous fait profiter de sa piscine, et nous met aussi à la tâche. Comme d’habitude, les repas ne sont pas une mince affaire : 40 couverts à assurer. Il y a des sessions épluchage et cuisson de patates, et confection de pâte à pizza car la maison de Fred s’est dotée récemment d’un four à bois à l’ancienne.

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Pour se détendre, vélo, piscine, promenade et bien sûr musique se succèdent.

La soirée est un vrai moment de bonheur. Après une des meilleures prestations des Kesaj Tchave, la fanfare Eyo’nlé termine leur concert avec difficulté. Ensuite, une équipe s’improvise avec Théo qui reste à côté du four. La confection et cuisson de pizza dure un bon moment, dans la joie et la bonne humeur des collaborateurs qui  rendent l’effort plaisant. Le contact est facile, les pizzas sont bonnes, l’équipe félicitée.

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Arrive l’heure de dormir, sauf pour certains survivants qui referont l’Histoire de la chanson avec Fred, Jojo et leurs amis jusqu’à épuisement.

Les au revoir ont lieu le lendemain matin. Nos quatre jeunes sont épuisés, Ionut et Ronaldo quittent une nouvelle famille. Certain feignent l’indifférence, mais tout le monde gardera en mémoire ces quatre jours pour un bon moment.

Avec les Kesaj Tchave, c’est une collaboration positive de plus, et sûrement pas la dernière !

Vendredi 31 juillet 2015

Soirée conviviale à la Rocade : « Courgette party »

Eh oui, nous avons stocké en très peu de temps une vingtaine de kilos de courgettes de toutes les tailles, formes et couleurs (vert foncé, claires et même jaunes) dans nos 2 frigos…et nous ne cessons d’en récolter de nouvelles, alors pas de gaspillage et un peu d’imagination pour une grande « courgettes party » à la Rocade ce vendredi 31 juillet !

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Nous sommes allés à la Rocade à 14h30 pour installer nos ateliers de rue hebdomadaires avec, pour cette fois, un atelier cuisine géant pour préparer pour une quarantaine de personnes attendues pour la soirée conviviale : une grande soupe courgettes-kiri-menthe (avec les courgettes et la menthe du jardin de saulx-les-Chartreux), de multiples plateaux de croquettes de courgettes aux herbes (beignets de courgettes rapées avec de l’ail, oignon, du persil, de la menthe et de la ciboulette)…et attention, la surprise du jour : plein de gâteaux au chocolat à la courgette !!!

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Une quinzaine d’enfants et plusieurs adultes ont participé activement à l’atelier cuisine tout l’après-midi sur la Rocade, avec plaisir et entrain !

Puis à partir de 19H, d’autres familles nous ont rejoint pour partager ces drôles de plats qui ont eu un vif succès ! Tout cela dans une ambiance très conviviale, en musique, au soleil, en prenant le temps de discuter ensemble et partager un bon repas et surtout un bon moment en bas de chez soi pour certains qui habitent dans les immeubles tout autour de l’esplanade sur laquelle nous étions installés. Les enfants, pour la plupart qui avaient été « en cuiine » tout l’après-midi avec nous se sont bien amusés et ont enchaîné les parties de « chaises musicales » !

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Nous avons fini la soirée en dégustant une dernière part de gâteau chocolat-courgettes avec un thé à la menthe fait par Zohra avec des feuilles de plusieurs espèces de menthe toutes fraîchement cueillies par un petit groupe de Robinsons sur nos parcelles de jardin partagés à la Villa Saint-Martin, résidence voisine de la Rocade…une très bonne ambiance du début à la fin !

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Au jardin de Saulx-les-chartreux

Aujourd’hui comme d’habitude nous nous retrouvons au lieu de rendez-vous avec nos amis pour aller ensuite au jardin. On rigole bien sur le chemin et à notre arrivée sur le terrain et vite nous mettons tous la main à la patte pour ranger les objet et le matériel que nous n’avons pas utilisé pour laisser de l’espace dans le jardin.SAM_0013

Ensuite, après avoir rangé les objets et le matériel et ensuite ramassé la poubelle qui traînait, nous sommes prêts pour arroser copieusement les plantes.

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A la fin nous rangeons bien les arrosoirs dans la cabane et puis ramassons les branches des arbres coupées et nous faisons un tas pour le brûler plus tard.SAM_0011

Mais pour le moment nous sommes tous a la table et nous profitons d’une tartine au miel de nos abeilles….hmmmm…délicieux!

A plus tard!

Jeudi 30 juillet

Au Skate-Park :

Petit comité ce jeudi mais c’est pas plus mal car je suis toute seule pour encadrer l’atelier !

J’ai ressorti les petits élastiques pour faire des bracelets mais aussi le jeu de construction de circuit pour les billes. On se construit plusieurs parcours que les billes dévalent sous les yeux concentrés ou rieurs des enfants. On essaye aussi de faire un grand puzzle avec Riri, Fifi et Loulou dans un poulailler. On manquera de temps pour le terminer, mais c’était bien essayé. Mathis me raconte qu’il rentre d’une colo en Normandie et repart bientôt en famille. Les enfants parlent aussi de la rentrée. Certains connaissent déjà le planning de leur première journée en 6ème. Une nouvelle fratrie de deux sœurs et trois frères dont je peine à retenir les noms, mais qui connaissent déjà le mien, jouent entre eux avec les gâteaux colorés de la dînette. Il est temps de manger pour de vrai et aujourd’hui, c’est pains au lait et pâte à tartiner au chocolat noir !

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Au jardin de Saulx-les-chartreux

Pour aujourd’hui nous sommes prêts pour une nouvelle rencontre avec le groupe des adultes autour du jardin et du jardinage à Saulx, où se trouve notre jardin bien fleuri et riche en légumes. L’après-midi s’annonce fort en activité car nous allons bien arroser les plantations: poivrons, haricots, radis, salades, poireaux, pour que la récolte soit meilleure et qui sait peut-être plus abondante en légumes !

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Ensuite nous nous arrêtons pas là et nous retournons vite au travail après une petite pause pour réspirée, et cette fois-ci nous commençons a rammaser encore un peu des courgettes, et puis tous enseble nous avons nettoyé et ranger le matériel de jardinage dans le camion.

Au goûter pour le moment, on en profite !

Atelier petite enfance Ballanvilier

Une très belle journée je commence l’atelier un peu plus tard, les enfants m’attendent quand même.

Je vais sur le camp et on m’aide à installer l’atelier, je cherche sur le camp de nouveaux enfants, et je trouve trois enfants (Elvis,Sara et David ). Ces enfants parlent très bien français parce qu’ils vont à l’école ici. Enfin on a fait trois jeux collectifs ( tomate ketchup, le facteur et tic tac boom)SAM_5771SAM_5755

Les enfants connaissent bien les règles de ces jeux, on a beaucoup joué, ils ne veulent pas s’arrêter. Enfin je les assoie sur le tapis et je leur lis deux histoires (le petite ours brun et le petit portable ) Voilà même si j’étais toute seule (Laura) j’ai eu presque 15 enfants avec moi, le goûter s’est bien passé, ils étaient contents de la journée passée ensemble.

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Mercredi 29 juillet 2015

Sur le camp de Wissous :

Depuis ma dernière visite, le camp s’est peuplé pour être maintenant plein à craquer. Les expulsions sévissant alentours, les familles se réfugient sur les camps déjà existants. Tous les petits que les collègues avaient rencontrés la semaine dernière sont là. Ils ont de superbe prénoms comme Vénus ou Graziela.

On joue tous ensemble au facteur avant de se séparer en deux groupes.

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Laura propose un jeu autour des couleurs et des animaux sur les tapis, pendant que je recouvre le sol de dessin à la craie avec les autres.

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Amalia me fait comprendre qu’elle veut jouer à la marelle. Je lui dessine, elle sautille une fois ou deux et je joue ensuite avec des plus petits comme Mugurel, qui éclate de rire quand il essaye de sauter à cloche-pied. C’est dur mais c’est marrant.

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Je ressors de mon sac ma petite balle rebondissante, qui lui avait tant plu la dernière fois. Il court après comme un petit cabris toujours en se marrant. On revient vers les tapis, où les enfants chantent et récitent des poésies en roumain. Pour finir, je leur propose de jouer au jeu des anneaux, où il faut atteindre des petits clowns de couleurs, posés au sol avec les anneaux.

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Au goûter, ils découvrent la confiture d’orange sur des tartines de pain de mie, ça ne plaît pas à tout le monde, le melon au contraire, fait l’unanimité. Pupic.

au jardin :

Nous nous préparons aujourd’hui pour un nouvel atelier au potager de Saulx-les-Chartreux, la séance avec les enfants, et comme nous sommes habitués on commence à travailler avec eux en leur montrant comment on ramasse les pommes de terre et avec quoi.

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Les enfants sont ravis de pouvoir apprendre, et en plus on commence une petite compétition de ramassage de patates le plus vite et l’équipe qui gagne va aller jouer tandis que l’autre ramassera encore des pommes de terre.

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La compétition commence et l’équipe des filles de Ballainvilliers, Adélina, Andrea et Denisa gagne contre celle de Nina, Alice, Sabrina et Julianne qui ont réussi à ramasser moins que les autres. Ensuite nous commençons à arroser copieusement les plants de légumes pour une belle et grande récolte.

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Les enfants rigolent, s’amusent bien et une relation de complicité s’installe et les enfants communiquent entre eux et une belle journée s’achève ainsi.

A bientôt!