Valeurs essentielles de la République : Egalitude

Alors que les pouvoirs publics et les institutions n’ont de cesse de se demander comment « restaurer » les « Valeurs essentielles de la République », pour les valeurs engagés sur les terrains de toutes les fractures (sociales, éducatives, générationnelle, institutionnelle, politique, économique), ce qui nous interroge est plutôt ceci:

N’est ce pas au nom même d’un principe d’égalité théorique et abstrait,  que les institutions accroissent aujourd’hui les inégalités réelles et matérielles , ou gênent la reconnaissance des inégalités et discriminations?

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Et puisque nous évoquons les valeurs de lé République, dans ces KroniKs et ses suivantes nous allons nous proposer de revisiter celles qui sont inscrites dans notre devise: Liberté Egalité, Fraternité. Il nous a semblé que la réalité en était si éloignée qu’il convenait de les rebaptiser pour mieux rendre compte des écarts et dérives:

LIBERTUDE, EGALITUDE FRATERNITUDE.

pour chacune d’entre elles, nous nous proposons de la revisiter du côté de son application ou de sa dérive.

 Voici la seconde: Egalitude:

Intéressons-nous à présent à la seconde des valeurs de la République, la plus ambitieuse sans doute, celle qui fut immédiatement limitée dès l’origine de sa formulation : l’Egalité. Il semble que l’énoncé de cette valeur n’ait jamais vraiment été adopté dans le sens absolu d’une égalité réelle et dans tous les domaines, des concitoyens entre eux.

La valeur promue par la République, pour ce concept, s’est immédiatement réduite à une acception secondaire et théorique d’égalité de traitement face à la Loi ou aux institutions publiques. On est évidemment loin du compte, vis à vis de l’idéal dont ce terme est porteur et qui est encore vivant dans d’autres concepts plus directement politiques comme celui du communisme. Mais même dans cette version édulcorée, force est de constater que cette égalité de traitement promue et théoriquement garantie par les institutions, est aujourd’hui en forte crise. Le constat d’échec par exemple de l’école publique véritablement inégalitaire est patent.

Non seulement l’Ecole ne réduit pas les inégalités sociales, économiques et sociologiques, mais au nom d’un traitement inspiré directement de ce dogme d’égalité, il semble bien qu’elle accroisse encore les inégalités et les injustices d’une génération à l’autre et entre les classes sociales. Toutes les enquêtes sociologiques sont ici unanimes.

Pire, il semble que l’école française ait encore cette particularité que plus que toute autre, elle affirme cette notion d’égalité comme un dogme absolu et que, au même moment, plus que tant d’autres, elle aboutisse à l’effet à reproduire des inégalités sociales, en inégalités scolaires

Cela ne peut que nous laisser songeurs, d’autant qu’il est plus que probable que ce qui est vrai de l’institution scolaire, se vérifie également pour les autres institutions.

Est ce que  les institutions familiales, ou de sécurité sociale n’accroissent pas à leur tour, d’autres fossés entre les classes sociales ? Est ce que les pratiques de protection de l’enfance n’aboutissent pas à accroître bien souvent encore plus les inégalités ?

Ne parle-t-on pas, et de plus en plus, de médecine, ou de santé à deux vitesses  (ou plus) ?

Et si nous recherchons d’éventuelles pratiques de projets d’éducation à l’égalité, alors nous allons nous heurter au même constat de pénurie. Seule exception : l’éducation à la mixité qui a fait l’objet de nombreuses et multiples initiatives, et d’incitations et directives. Mais sur ce sujet encore, il y aurait tant à dire, et en particulier sur l’accueil froid et peu enthousiaste, pour ces projets, auprès des publics de milieux populaires, qui ne sentent guère concernés, alors qu’ils sont particulièrement visés.

En effet, l’éducation à la mixité et à l’égalité entre les sexes semble avoir pris dans le débat public un sens fort limité : la lutte contre les préjugés éducatifs. et une cible particulière : les parents et les familles elles-mêmes, souvent en fonction de leur milieu et de leurs origines.

Il ne faut pas s’étonner en retour de l’hostilité ou en tout cas du peu de sympathie que de tels projets peuvent déclencher au sein des groupes sociaux, parmi les plus précarisés, qui se sentent directement mis en accusation, à cette occasion.

Nous nommons Egalitude cette fausse référence à l’Egalité qui nous sert aujourd’hu de référence et de morale; elle permet avant tout de débouter la juste plainte, ou la critique.

C’est une égalité qui enjoint de « Rentrez dans le rang! », de « Circuler y’a rien à voir! ». Une Egalité de « Ca n’intéresse personne », une Egalité dans le déni des droits.

L’Egalité n’est certainement plus une valeur en France qui nourrirait les relations entre le citoyens et les institutions. Elle a été remplacée dans cette fonction, par sa pâle copie,  « l’Egalitude » , une formidable machine à fabriquer de l’indifférence à tous les étages, au sort des autres.

L’Egalitude produit de manière industrielle, systématique, à grande échelle de l’indifférence au destin des autres. Elle nous désensibilise, nous rend inattentifs aux problèmes sociaux. Au nom d’une supposée équivalence inconsistante entre les êtres humains, elle nous retranche de l’humanité concrète et vécue et nous place dans une position mensongère d’extériorité.

Samedi 

Villa Saint Martin:

Aujourd’hui ; Nicolaie,Laura,Anna et moi (Marie)sommes partis à l’atelier de la Villa St Martin.Beaucoup d’enfants nous attendaient.100_2693

Nous nous installons et sortons les jeux de société,le badminton et de quoi réaliser l’atelier petite enfance(tapis,dînette,jouets).100_2682

Les enfants sont nombreux et nous lançons l’idée de faire en relai (course)tous ensemble.Les mamans y compris ! Le rire et les efforts étaient de la partie,chacun veut faire gagner son équipe ! .

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Nous avons mis la vidéo ICI

Les enfants en redemandent, les mamans sont essoufflées. Mais ce n’est pas grave ça, c’est bientôt l’heure du goûter !100_2687

 

N

ous relaçons notre Pédagogie

Nous ferons dorénavant des conseils /bilans / propositions que nous nommons « assemblées », à chacun de nos ateliers.

Chaque semaine nous reprendrons l’atelier à partir des décisions/propositions/initiatives du Conseil Précédent.

Champlan: 

Le camion chargé de tables et chaises pour enfants ainsi que de matériel pour l’atelier, Iasmina, Sebastian, Ramona et moi, Mathilde, partons au bidonville de Champlan.

Lorsque nous arrivons, il y a seulement quelques enfants.

Nous faisons donc un tour dans le camp pour dire bonjour et proposer aux enfants de venir participer a l’atelier.

Nous sommes maintenant bien nombreux et commençons par un jeux éducatif. Nous dessinons, au sol, différentes formes ( cercle, carré, triangles) de différentes couleurs. C’est l’occasion pour tout le monde d’apprendre ensemble les formes et les couleurs, les grands répètent aux plus petits… SAM_6792

J’annonce :«Tous les enfants vont dans le triangle bleu ! »

 Et voici un cours de géométrie en mouvement, au milieu d’un bidonville.

Les enfants regardent autour d’eux et se précipitent dans le bon triangle. Nous faisons plusieurs parti et les enfants s’amusent bien ! SAM_6793

Ricardo vient m’aider pour diriger un des deux groupes, dans le choix et le guidage vers les formes. Ramona et Iasmina aident les plus petits a trouver la bonne forme de la bonne couleur.

Après ça, nous proposons aux enfants de faire de la peinture, ils ont très envie ! Tout le monde installe les chaises et les tables et les enfants s’assirent afin de décorer un pot en verre avec de la peinture.

Chaque enfant se concentre pour décorer son pot qui lui servira pour ranger des petites choses, mettre des fleurs (que nous créeront la prochaines fois)…Les pots sont maintenant plein de couleur ! On peut voir de beau desseins, des mélanges de couleurs et des drapeaux.SAM_6805

L’heure du goûter est arrivé !

On range ensemble le matériel et nous asseyons en cercle. Pendant que Iasmina prépare les pains au chocolat, Ramona, les enfants et moi faisons un tour de parole.

C’est la Pédagogie sociale

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Chaque enfants peut dire, a son tour, ce qu’il a aimé, ce qu’il n’a pas aimé pendant l’atelier mais aussi ce qu’il aimerait faire la prochaine fois. Les idées fusent ! On note toutes ces bonnes idées afin de pouvoir faire dans le futur, les ateliers que les enfants souhaite faire.

On vous racontera tout ça les prochaines fois !

A la semaine prochaine pour la suite de l’atelier « peinture sur pot » !

Vendredi

La Rocade:

Aujourd’hui a la rocade c’est une journée pleine de soleil ! Nous sommes arrives pour faire l’ atelier. Iasmina vendredi dernier a discuté avec les mères de faire un atelier qui leurs plait. Les mères ont voulu faire une atelier de peinture. Aujourd’hui ,j’apporte le matériel pour  que les mères puissent faire la pentures.SAM_6770

On a commencé C’était un très bon atelier de peintures avec les mères.

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Ana a pris en charge les activités de la petite enfance et ils Tito et Sebastian ont fait des jeux de société par ce que il y avait beaucoup d’enfants. SAM_6776

Les temps passe et c’est bientôt le goûter .Avant de prendre le goûter nous voulons parler avec les enfants de ce qu’ils ont aimé et de ce qu’ils n’ont pas aimé .SAM_6771

Les enfants nous ont donné des idées de ce qu’ils veulent faire la semaine prochaine et voila les idées: (musique,peintures collectif, faire des instruments de musique, de jeux collectif, couture pour les mère et pour les enfants,  foot,et on finit par des bracelets ) voila pour aujourd’hui !

Soirée familiale: 

Ce soir c’est la soirée familiale !

Nous organisons cette soirée avec trois familles robinsons et une famille de la mjc de Chilly Mazarin. Maintenant que nous sommes partenaire, nous organisons cette soirée de rencontre et de partage ensemble.

Le principe de cette soirée est que les enfants préparent une soirée pour leurs parents. C’est pour cela qu’hier, Laura et les enfants sont allées faire des courses pour la soirée et ont décider ensemble de préparer des pizzas ! Chaque enfants a donc choisi comment il voulait faire une pizza.

Nous nous retrouvons,avec les enfants, en fin d’après-midi afin de préparer l’apéritif, le repas, la décoration de la salle et le déroulement de la soirée. Nous cuisinons en musique plein de pizza et des pastels ! Il y en a pour tout les goûts : des légumes, de la viande, du fromages… 100_2599

Les enfants ont aussi eu l’idée de cuisiner des tartes aux pommes ! Hummm ! Cela tombe bien nous avons des pommes que nos robinsons ont ramassé au jardin.

Après cela, les enfants décorent les tables avec des nappes rose et de jolies gommettes qu’ils ont fabriquées. Il font aussi beaucoup de dessins pour décorer les murs de la salle.

Et puis, avant que les parents arrivent, les enfants décident de se faire des animaux en maquillage ! 100_2613

Tout le monde arrive, nous discutons, présentons la soirée et dansons un peu avant le repas. Les parents se mettent à table et les enfants apporte de belles assiettes de pizza et pastel a chacun. Nous mangeons ensemble et c’est l’occasion de discuter.100_2636

Le repas terminé, les enfants décident de faire un « poissons, pêcheurs » ! Les parents se mettent en cercle, en se tenant la main, et décident d’un numéro ensemble. Ils commencent a chanter « poissons, pêcheurs, la rivière… 1, 2, 3… » jusqu’au numéro qu’ils ont choisi. Pendant ce temps, les enfants courent dans le cercle et entre les parents.

Lorsque les parents arrivent au numéro choisi, ils resserrent le cercle et attrape plein de poissons ! Ils deviennent a leur tour pêcheur.

Nous avons bien rigolé et les enfants étaient très fort ! 100_2653

Après cela nous avons fait des partis de chaises musicales, d’abord les enfants puis les adultes.

Nous dansons un peu mais la fin de soirée approche déjà et les plus petits fatiguent.100_2662

Nous rangeons la salle et raccompagnions les familles.

Ils étaient tous très content de la soirée préparer par les enfants !

Jeudi

Atelier a la gare de Chilly Mazarin:

Nous avions eu connaissance de l’existence dun nouveau bidonville , derrière l gare de Chilly Mazarin.

Nous avons décidé aujourd’hui de nous y rendre.

Nous nous sommes d’abord présentés, et puis nous avons fait des « jeux de connaissance ».SAM_6741

Il y avait dix-huit enfants   Nous avons aussi fait le tour pour savoir quels enfants parlaient français, si certains d’entre eux nous connaissaient. C’était le cas de deux d’entre eux.

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Puis nous avons fait des jeux: le facteur, tomate/ketchup, les Kaplas, etc.  Evidemment, nous avons joué à la dînette.SAM_6755

 

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Puis nous avons fait le gouter et on en a profité pour parler de la semaine à venir. Les enfants et adultes nous attendent d’impatience.

Skate park:

Bonjour,

Aujourd’hui, je vais vous raconter comment s’est déroulé notre super atelier au Skate Park !

Nous sommes arrivé, Iasmina, Sebastian, Anne (un bénévoles très motivé ! )et moi, Mathilde, au Skate Park pour proposer un atelier après l’école.

Au programme du jour : de grand jeux collectif, un coin pour les plus petits et une grande fresque d’Halloween ! Et je peux vous dire que ça a beaucoup plu aux enfants ! 100_2557

Commençons par le début, lorsque nous avons installé l’atelier, il n’y avait pas beaucoup d’enfants. Beaucoup rentraient a la maison avec leur famille et d’autre fêtaient l’Aïd.

Et puis, au fur et a mesure, les enfants se sont interessés a la peinture. Nous avons commencé a peindre des fantômes, des monstres, des citrouilles.

Et puis il y a eu des éclaboussures de sang, des écritures (presque) effrayante et des pompons d’Halloween ! Je m’emporte un peu, certes, mais pour nous c’était cela. Les enfants ont peint , écrit, dessiné, collé des pompons ensemble pour donner une magnifique fresque ! 100_2579

Un autre groupe d’enfants est alors arrivé, et, avec Iasmina, ils ont organisé une belle parti de béret. « Numéro…. 6 ! » annonçait Iasmina. Les enfants dont le numéro était celui la couraient pour récupérer le béret. 100_2568

L’heure de la fin de l’atelier arriver déjà, nous nous installons pour partager le gouter. Nous profitons d’être assis tous ensemble pour faire un tour de parole libre. Chaque enfants prend a son tour la parole pour dire ce qu’il a aimé et ce qu’il n’a pas amé pendant l’atelier. Les enfants ont beaucoup aimé peindre ensemble et jouer au béret.100_2559

Nous finissons par un tour de parole afin que chacun puisse nous dire ce qu’il souhaiterait faire comme atelier avec nous et ce qu’on pourrait organisé pour la fete d’Halloween ! 100_2580

Nous vous raconterons la suite la semaine prochaine !

Mercredi

Bel air:

C’est une après-midi un peu spécial à Bel air aujourd’hui.

Iasmina et moi nous rendons las-bas mais lorsque nous arrivons les enfants ne sont pas la.DSCN1307

Au bout de quelques temps, une petite fille vient discuter avec nous de l’école, de fêtes familiales… nous faisons quelques parti d’un jeux ou elle doit dessiner des objets en 30 secondes !DSCN1305

Et puis, plusieurs enfants arrivent au moment du gouter. Nous partageons le gouter ensemble en discutant du fait que nous ne ferons plus l’atelier à Bel air mais que nous le rassemblons a un autre atelier.DSCN1303

Les enfants pourrons venir faire un plus grand atelier a la Rocade le vendredi où ils seront avec encore plus d’enfants !

On se dit donc a vendredi

Jardin de Saulx-les-Chartreux:

Le programme de cette après-midi avec les enfants a été bien chargé car nous avons ramassé encore de grosses courgettes avec les enfants et des noix.

Les nouveauxenfants se sont très bien intégrés dans l’association Robinson et ils sont super motivésd’envie pour travailler dans le jardin.SAM_6721

Des petits et des grands , tous ensemble nous sommes prêts a travailler, même si la chaleur du soleil nous décharge les batteries, et les sueurs presque noirs a cause de la terre sablée qui se couvre nos visages.

Mais nous n’arrêtons jamais e travailler ! et les petits Robinsons, ne ressentent même plus la chaleur et ni la fatigue car leurs cagettes sont bien rempli avec les noix du grand noyer du jardin et des tomates et les enfants sont heureux et contents.SAM_6725

Bientôt nous finissons le travail et nous regardons la récolte de chacun d’entre nous, et on se rendre compte que nous avons bien travaillé et que les petits ont réussi de ramasser plus que nous, et elles sont bien heureuses.SAM_6727

Pour le moment on prends le goûter tranquille a l’ombre du prunier et un bon sirop frais d’orange avec une tartine , couverte d’un nutella que nous avons fabriqué nous mêmes à partir de notre jardin!

Au revoir!

Intervention à Balloche et Grosjean:

Ce 23 septembre, nous avons été sur la commune de Wissous, à la rencontre des camps Balloche et Grosjean. Nous y accompagnions l’association de la Ligue des Droits de l’Homme de Wissous dans leur rencontre avec les parents afin de faire le point sur la scolarisation des enfants à l’école primaire municipale. Ces bénévoles engagés donnent de leur temps chaque jour pour emmener les enfants à l’école et les ramener sur le campement en fin de journée et venaient afin d’échanger sur les améliorations nécessaire à un meilleur fonctionnement.

Nous avons pu arriver en avance sur les campements et grâce à la maîtrise de la langue et la connaissance des interlocuteurs privilégiés dans le camp, Laura a pu rassembler le plus grand nombre de parents présents en vue de la réunion avec les bénévoles.

Une fois rejoints par les représentants de l’association (et passée la surprise de la présence d’un adjoint et d’un membre du cabinet du maire aux portes du campement), nous avons commencé ensemble à dresser une liste des difficultés que rencontraient les habitants. Principalement, le terrain boueux et le manque d’eau et de nourriture.

A cela s’ajoutent les pertes matériel (vêtements et accessoires du quotidiens) dues à l’incendie du jeudi 17 septembre.

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Les membres de l’association ont aussi répertorié la liste des pointures des enfants afin de leur fournir des bottes et d’améliorer les conditions de vie.

Les problèmes de compréhensions sur les enjeux et les règles de vie à l’école portaient majoritairement sur la ponctualité et la régularité des enfants à l’école. Les parents ont expliqué qu’ils éprouvaient de la honte à envoyer leurs petits en classe avec les chaussures et le pantalon déjà sales, et que le manque d’eau n’aidait pas non plus cet état de fait.

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Cependant, François, le président, a rappeler qu’un dispositif avait été mis en place par la commune pour apporter un enseignement de la langue française aux enfants dont ce n’est pas la langue maternelle, et qu’il fallait donc  respecter sa venue en envoyant les enfants à l’école ce à quoi les parents ont été sensible, puis a rappeler aussi le dimension obligatoire de l’école publique en France.

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Les soucis de comportements ne concernent véritablement qu’un seul élève sur 37, mais ce point a été abordé et les parents ont déjà envisagé une alternative pour le moment. Après une heure, nous sommes arrivés à une compréhension de chaque côté du dialogue, et les parents se sont engagés à confier les enfants aux bénévoles tous les matins, puis à prendre le relais dans quelques mois pour les emmener eux-mêmes à l’école.

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Dans les deux campements, un délégué a été choisi pour rencontrer la direction de l’école La Fontaine et l’animatrice de la scolarité ainsi que François pour  la Ligue des Droits de l’Homme de Wissous et un représentant de l’association Intermède Robinson.

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Les deux associations ont d’ailleurs tenu à remarquer les efforts des habitants des campements, tant dans l’amélioration de la gestion des ordures que dans l’achat de ballaste pour assainir le terrain et permettre une meilleure circulation et une meilleure hygiène.

Les efforts sont à poursuivre mais sont visibles, et la scolarisation des enfants en sera sûrement la meilleure preuve.

Valeurs essentielles de la République: Libertude

Alors que les pouvoirs publics et les institutions n’ont de cesse de se demander comment « restaurer » les « Valeurs essentielles de la République », pour les valeurs engagés sur les terrains de toutes les fractures (sociales, éducatives, générationnelle, institutionnelle, politique, économique), ce qui nous interroge est plutôt ceci:

Comment peut-on en arriver à vouloir faire taire des enfants et des jeunes au nom du droit à l’expression ? Comment peut on rendre compte du niveau inouï d’exclusion, de sanctions et de rappels à l’ordre au sein même des institutions éducatives et sociales qui sont censées transmettre des valeurs de tolérance et d’inclusion ? D’où vient que nous assistions aujourd’hui à ce que, par exemple, les institutions censées réduire les fractures (scolaires, culturelles, sociales, éducatives  familiales) aboutissent au triste résultat de contribuer quelques fois à leur accroissement?

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Et puisque nous évoquons les valeurs de lé République, dans ces KroniKs et ses suivantes nous allons nous proposer de revisiter celles qui sont inscrites dans notre devise: Liberté Egalité, Fraternité. Il nous a semblé que la réalité en était si éloignée qu’il convenait de les rebaptiser pour mieux rendre compte des écarts et dérives:

LIBERTUDE, EGALITUDE FRATERNITUDE.

pour chacune d’entre elles, nous nous proposons de la revisiter du côté de son application ou de sa dérive.

 Voici la première: LIBERTUDE:

La Liberté est probablement un des mots les plus absents, actuellement, du vocabulaire des institutions éducatives et sociales.

On y parle en général bien davantage de règles, de règlements, de cadres. On pourrait plutôt dire qu’au sein des écoles et de l’ensemble des institutions socio-éducatives, l’apprentissage de la Liberté est généralement vu et limité comme étant celui des « règles » et des « limites » et, ce, depuis quelques décennies.

Une telle réduction est évidente ; il suffit de se référer aux intitulés des programmes et des projets éducatifs, eux mêmes, ainsi qu’à la formulation des innombrables règlements, et projets institutionnels. Mais pour autant, elle n’est pas aisée à faire reconnaître, tellement elle paraît évidente.

En effet, pour la plupart de nos contemporains et singulièrement les éducateurs eux mêmes, la notion de liberté est réellement en passe d’être identifiée et réduite à celle de sa limitation.

Chaque professionnel peut être amené à se dire, tout au long de journée, que ce serait bien « de faire ceci ou cela », mais « on n’a pas le droit ». Ce « On n’a pas le droit » est devenu le refrain obligatoire de tous les éducateurs. C’est un « No, we can’t » qui marque dorénavant tout le champ social. Cet empêchement est repris et relayé par l’ensemble des protagonistes qui le subissent; il est encore plus fort dans les institutions qui travaillent dans des quartiers sensibles et auprès des milieux populaires.

Quelles expériences de liberté  peuvent être possibles, quand le climat éducatif et social est dominé par le souci de la sécurité et du sécuritaire? Que les initiatives dans les espaces publics sont limitées, contrôlées et souvent réprimées? Quand les possibilités pour les enfants de se déplacer seuls ou en groupe, de manière autonome, n’ont jamais été si faibles ?

Ne négligeons pas l’effet de ces contraintes sécuritaires et liberticides dans la vie quotidienne des enfants et, tout autant, au sein des institutions éducatives qu’ils peuvent fréquenter. En effet, depuis trente ans, et à partir de l’époque des premiers « plans Vigipirates », les enfants, en particulier à l’école, vivent au quotidien l’empêchement et la limitation.

Quel pourrait être un véritable apprentissage individuel et collectif de la liberté, et en particulier au sein des institutions sociales et éducatives ?

Nous ne savons plus. L’imaginaire social et créatif des éducateurs et acteurs sociaux s’est dans ce domaine, tari. 

Nul ne pense plus à nommer la Liberté comme idéal ou but éducatif. Alors, quant à la donner…

Nous ne manquerions pourtant pas de références pédagogiques à ce sujet.

L’histoire de la pensée pédagogique et éducative, pourrait être là pour nourrir notre imagination. Seulement , voilà, elle semble « interdite ».

Redécouvrir l’adjectif libre

Passer du libre échange à l’échange libre, passer du libre travail au travail libre; il semble que la place de l’adjectif « libre » ne prenne pas le même sens s’il précède ou suit le nom qu’il accompagne.  Tout est dans la nuance ; tandis que le Etats organisent des libres circulations de capitaux et firmes et entreprises, par exemple, la circulation libre des personnes n’a jamais été tant réprimée.

Ainsi , même en éducation, il nous  suffirait de décliner l’adjectif « libre » pour en retrouver la voie :

expression libre, lecture libre, initiative libre, circulation libre, travail libre, etc.

De tels énoncés ont donné lieu à des ensembles théoriques et pratiques, qui remontent, pour certains, au XVIIIème siècle. Mais force est de constater la rareté, et l’extinction de ces énoncés dans la littérature actuelle, dans les  projets institutionnels et éducatifs de tous ordres.

La liberté, vue du point de vue de l’adjectif « libre » n’a jamais été autant censurée.

Il est temps de la remettre à l’ordre du jour.

Ce qui me semble important est ceci:

La Liberté n’est plus jamais vécue comme pratique, exercice ou expérience , dans un contexte social. A l’inverse, j’appelle Libertude, ce qui m’apparaît comme une déformation du concept de Liberté, pour lequel celle ci n’est plus vue que comme faculté de se désister , de se retrancher ou de s’exclure de l’expérience sociale commune. Je ne me vis plus que comme exception et non pas comme quelqu’un qui conquiert de nouvelles possibilités pour soi et pour autrui.

Ce que je crois percevoir comme liberté personnelle (cette « Libertude ») ne fonctionne qu’en affaiblissant l’espace social et commun et en le vidant de toute substance.

La Liberté n’est certainement plus une valeur en France. Elle a été remplacée par sa pale copie, la Libertude, véritable « machine à broyer  »  l’expérience de la liberté concrète et matérielle , sur l’autel d’une Liberté iinaccessible, impersonnelle et abstraite.

La semaine du grrrand déménagement

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Dimanche: Chantier de pédagogie sociale

Pas un seul jour sans événement. Aujourd’hui c’était notre Chantier de Pédagogie sociale, avec , pour la première fois, des représentants de l’école Bricabrac de Marseille  (et Samuel de Nautre Ecole)

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Un chantier productif démarrant une recherche action inédite , menée par nos organisations et membres, sur le thème:  » Comment susciter et développer l’autonomie ET les dépendances nécessaires, en Pédagogie Sociale »?

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Samedi: Villa Saint Martin

Un atelier comme d’habitude pour une reprise après déménagement; avec beaucoup de tranquillité

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Puis après le goûter, un passage éclair sur nos jardins s’imposait

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Les belles récoltes continuent.

Vendredi,

Tandis qu’on aménage

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Les ateliers de rue reprennent

La Rocade :

Aujourd’hui, Iasmina, Kenzi et moi (Leïla) allons sur l’atelier la Rocade.

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KODAK Digital Still Camera

A notre arrivée, nous installons les tentes car il ne fait pas très beau, et cela sera plus agréable de se retrouver au sec pour partager un bon moment.

Corinne et Héloïse arrivent et nous discutons autour d’une boisson chaude. Puis nous sommes rejoints par Françoise et Tyron,un petit garçon de 4 ans.

Avec Tyron, nous commençons par jouer aux dominos symétriques, il se débrouille très bien !!! Puis nous nous mettons tous sur la même tente car il pleut beaucoup et nous trouvons ça plus sympa d’être tous ensemble.

KODAK Digital Still Camera
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Ensuite, nous sommes rejoinds par des jeunes avec qui nous parlons de choses et d’autres. Puis d’autre enfants  arrivent et nous décidons de faire un pictionnary, c’est une sorte de dessiner c’est gagné. Nous faisons des équipes de deux et c’est parti ! Nous avons beaucoup rigolé, c’est un jeu très marrant ! Nous avons cloturé cet après-midi fort sympatique malgré la pluie par un bon petit goûter composé de pain au lait avec du nutella et de chocolat chaud, qui ont ravi les papilles des enfants !

 

Et nous allons sur le camp Balloche de Wissous le lendemain du terrible incendie

Compte rendu Baloche le vendredi 18 sept 2015

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La nuit dernière, un incendie est arrivé à Baloche, déclenché apparemment par une bougie renversée et l’incapacité pour les habitants de l’éteindre (ni eau, ni extincteur).

Face à la situation d’urgence d’aujourd’hui, Laura et moi (Marie) allons au camp de Baloche afin de vérifier l’impact de l’incendie, de repérer les besoins de chacun et apporter notre soutien aux personnes. Nous arrivons sur place avec beaucoup d’émotions.

Du silence, une odeur âcre et beaucoup d’amertume et de tristesse. Les habitants des baraques brûlés sont déjà en train de tout vider pour pouvoir reconstruire un nouveau chez eux.

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Comme une force vitale, une pulsion de vie mais aussi un besoin de vider pour oublier. Constatant ces dégâts, Laura et moi décidons de quitter le camp afin d’acheter ce dont ils auraient besoin pour la nuit et les prochains jours, à savoir, de la nourriture, des vêtements et des couettes. Avec le financement de l’association, nous avons réussi à leur procurer tout ceci en quelques heures.

C’est avec beaucoup d’humilité que nous leur donnons tout ceci, les familles nous rejoignent pour la distribution. Ils nous remercient plus d’une fois pour notre soutien et nous sentons, Laura et moi, beaucoup de sincérité. Nous quittons le camp en espérant qu’ils puissent rapidement se reconstruire un endroit à eux…

Jeudi, les équipes s’accordent et se complètent

Jeudi: nous continuons d’emménager; les deux équipes de la MJC Centre Social et d’Intermèdes Robinsons se connaissent bien à présent; on fait plu que s’entraider, on travaille ensemble et une dynamique commence déjà.

Et la tapisserie avance toujours…

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Pas question que notre déménagement empêche la progression de la Tapisserie de la cinquième saison. 

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Celle ci arrive en effet vers la fin et nous avons hâte de la produire à l’occasion de la COP 21, notamment, pour illustrer notre démarche d’éducation durable.

Et mercredi, rebelotte;

Toute la journée. Cette fois ci , ce sont les Robinsons qui déménagent . Il s’agit de vider le grand local de Champlan, et de rentrer dans nos affaires dans le nouveau local qu’on organise

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Grâce à Jacques, nous commençons à monter étagères, armoires et planches. Cela continuera toute la semaine; Nous avons à aménager ce lieu qui commence déjà à devenir agréable. Mais il nous faut aussi remercier ici tous les bénévoles et adhérents à la fois de la MJ et des Robinsons qui sont venus aider.

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Une porte s’ouvre: ce sont  nos partenaires de l’association  Kifekoi qui viennent installer le « café des familles et des enfants » , qui se tiendra dorénavant deux fois par semaine. Nous faisons des choix d’aménagement; nous nous projetons dans les activités.

Mardi: le Grrand déménagement 

Il pleuvait, c’était tôt le matin quand les camions de la société de déménagement sont arrivés; mais ils étaient tous là.

L’équipe des Robionsons,  celle de la MJ, les bénévoles en tout genre; nous étions une petite troupe. Les déménageurs n’en revenaient pas

Jamais ils n’aveint vu un déménagement si rapidement mené. Chaque meuble, chaque caisse allait dans la salle qui lui était réservée et que nous avions préparée.

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Nous avons imméiatement commencé à ranger et déballer pour deux raisons:

  • pour ne pas être ensevelis sous nos propres affaires
  • pour accueillir dès le début nos adhérents, les volontaires, les bénévoles et les curieux

 

 

 

Voir et aller au delà des liens sociaux

Le Social qui travaille (suite): 

Pour un observateur externe, les situations s que nous créons en pédagogie sociale n’ont rien de faciles. Il faut tout un dispositif pour les faire naître: présence affirmée,  soutenue, communication permanente , mise en place d’outils et d’ateliers  et surtout du temps, beaucoup de temps.

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A côté de cela il existe bien d’autres lieux et d’autres liens, dans différents milieux où les liens sociaux semblent couler de source, naître et s’entretenir spontanément. Tout semble évident ou facile: les usagers viennent d’eux mêmes  dans les institutions qui leur sont destinées et ils y font même souvent la queue. Ce qui a pignon sur rue, ce qui est institué , attire du monde et de la visite.

Les moindres structures ont leurs  habitués, parfois nombreux qui vont , viennent et reviennent sans arrêt.  Personne n’y fait rien de spécial et les liens sociaux s’autolimentent.

Dans certains institutions, d’ailleurs, on a tendance a croire que tout cela ‘le vaut bien »; que faire « du social » , ce serait cela: discuter avec les gens qui viennent d’eux mêmes; les accueillir reviendrait à juste les occuper.  Il n’y aurait nulle motivation particulière, nul désir de transformation ou de changement nécessaire, en quoi que ce soit.

On se contenterait de favoriser des lieux où on s’exprime, où on se présente, où on se raconte . On est dans l’émerveillement de l’existant ou la description de ce qui est, comme un observateur extérieur, sans pouvoir et sans responsabilité.

Ce qui laisse croire aux professionnels qu’il s’agirait là de travail éducatif et social, c’est seulement le cadre dans lequel ces liens s’entretiennent. On est au travail, et c’est donc du travail.

On confond toujours travail et situation de contrainte, ou d’effort; un  peu comme si le jardinage, qui est un travail, consistait à creuser des trous et jeter des graines. Il n’en sortirait rien.  L « vérité » sur le travail, en jardinage, c’est autre chose: ce sont les fruits et les légumes. C’est pareil dans le Social: ce qui fait le travail, ce n’est pas le cadre, ce n’est pas le geste, pas le poste, c n’est pas le statut: ce sont aussi les fruits.

De même avec le travail avec les liens sociaux ». Le  problème c’est que « les liens trop évidents » ne conduisent qu’à eux mêmes; ils se reproduisent, s’entretiennent et s’autovalident. Il n’ya  pas de fruits.

Si on en reste à ce stade, alors c’est sûr , il n’y aura nulle remise en cause des séparations sociales, nulle transformation  de l’ordre de choses, des partitions entre les groupes, des exclusions invisibles.

Le lien social est le degré zéro de la relation éducative et sociale ; pour aller plus loin, il faut de l’obstacle, du problème, de la conscience et cela , bien entendu est un peu plus compliqué.

La même chose existe dans le domaine des apprentissages; combien a t il fallu de siècles aux écoles, aux enseignants et à la pédagogie majoritaire pour comprendre (l’a t elle compris d’ailleurs?)  que l’information n’est pas de l’enseignement, et qu’elle est le niveau zéro de l’apprentissage?

Quand je déverse une information, même scientifique , rien ne me garantit en effet qu’elle sera source d’apprentissage pour autrui. L’apprentissage  suppose également la difficulté, l’obstacle, la mise en cause et la reconstruction de ce que l’on croyait savoir.

En Pédagogie sociale, nous mettons en oeuvre des relations improbables, entre des personnes qui ne pourraient pas naturellement se rencontrer et qui, pourtant, partagent les mêmes territoires et souvent les mêmes oppressions (exemple les habitants des quartiers et les Rroms). Cela remet en cause des ordres et des lignes invisibles , des partitions entre les milieux , les groupes et le statuts.

L’objet de la relation sociale, en Pédagogie Sociale, n’est pas d’entretenir les liens sociaux, de se contenter de relier les gens entre eux, comme on s’en donne souvent l’objectif, par exemple en politique de la Ville: mais de travailler à quelque chose de bien plus fort, la question de l’identité.

Il n’y a pas de relation sociale qui produise du changement sans qu’elle touche, un moment ou un autre,  à l’identité des gens.

Nous ne travaillons pas le lien social, mais l’identité sociale; c’est à dire que nous la mettons en cause et au travail.

Il est là notre critère; elle est là notre boussole.  Dans notre travail de rue, de pied d’immeubles, de caravanes, ou même (s’il le faut )en structure, nous ne mesurons pas l’effet de notre travail au nombre de personnes qui « usent le service », qui adhèrent et même pas au nombre de ceux qui s’impliquent et soutiennent la structure.

Ces critères classiques,  en effet, si nous les validons ne sont que trompeurs; ils ne disent rien de l’effet réel de notre travail. Nous ignorons à ce moment là que nous validons sans même le savoir la reproduction sociale.

Non, notre critère est tout autre; nous pouvons mesurer la valeur de notre travail à la fréquence et l’importance des questions d’identité dan tout ce que nous faisons.

Les conversations autour de nos ateliers, de nos lieux de production et de travail portent elles sur l’identité personnelle, collective , dans les dimensions culturelles, personnelles et sociales?  Si tel est le cas, nous faisons de la pédagogie sociale:

il y aura alors du travail, de la récolte et des fruits.

Dimanche: le Jardin ignore la rentrée et les déménagements

Et il fallait du courage également pour braver la pluie. Nos enfants et adultes adhérents n’en ont pas manqué et notre groupe s’est lancé comme d’habitude dans des récoltes prodigieuses, et le désherbage des fraisiers

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(après un déjeuner sous la serre )

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JEUDI

SKATE PARK 10-09-2015

Iasmina, Leila et moi (Mathilde) sommes allées, sous un beau soleil, au Skate Park. Nous installons un coin pour les plus petits avec au programme : dînette et jeux d’éveil , un coin jeux de société ( les enfants adorent!) et un coin livres et dessin un peu plus calme.

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On peut voir les plus petits et Leila qui joue avec la dînette, ils imaginent un grand jardin dans lequel pousserait… des gâteaux !

Pendants ce temps, beaucoup de Robinsons participent a des jeux de société avec Iasmina. Ils commencent par le jeux des senteurs :

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–  «  Sniff, ça sent le chocolat ! »

  • « Moi je trouve que ça sent le café !» et ainsi de suite.

Après ça, c’est le moment du jeux des petites souris et bien sur du mikado !

Et puis, dans notre coin au calme, nous dessinons des soleils, des sirènes, des personnages, nous écrivons nos prénom pour se présenter et surtout nous lisons ! Nous inventons des histoires en regardant les images des livres et nous lisons «  La remplaçante » toute crochu et l’indémodable « belle aux bois dormant ».

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Maintenant nous rangeons ensemble le matériel et nous asseyons en rond pour partager le goûter. Le menu du jour : sirops, jus de bissap (préparer par les mamans ce weekend) et du pain frais au chocolat, Hummm !

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JEUDI JARDIN 

Enore une nouvelle journée de jardinage commence aujourd’hui sous le bleu ciel de Saulx-les-Chartreux, avec les enfants de Ballainvilliers et Sebastian et Madalin.

Quand on arrive au jardin nous partageons les tâches pour l’après-midi entre nous et les enfants qui commence a cueillir les pommes qui sont tombé des arbres et aussi dans les arbres.

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C’est le tour de Sebastian de faire du débroussaillage dans le jardin et Nicolae et les enfants font une séance de ramassage des pommes, des tomates , des poivrons et avec l’occasion . L’apprentissage des enfants marche bien car ils sont très demandeurs et ils s’y connaissent un peu car en Roumanie l’agriculture a la campagne c’est pas une nouveauté pour eux.

Plus tard dans l’après-midi on prends un petit pause et les enfants vont joué et faire de la balançoire, puis on reprends tous en arrosant les choux, les salades, sous la serre les poivrons car dehors il fait chaud et nos plants ont soif.

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Mais malheureusement ou heureusement c’est l’heure du gôuter et ensuite  l’heure de départ vers nos locaux et les enfants sont de-t- en plus heureux car ils vont ammener des pommes a la maison.

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Jeudi: BALLAINVILLIERS 

En cette journée ensoleillée, nous voici parties, Laura et moi (Marie) pour le camps de Ballainvilliers. En prévision, un atelier cuisine et des jeux pour les plus petits.

Avec la tonne de pommes qu’il nous reste du jardin, nous avons prévu de faire des beignets aux pommes.

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Éplucher, couper, ce n’est pas si facile pour tous, certains ont besoin d’aide, c’est avec plaisir que nous le faisons. Certains préparent les pommes avec moi et d’autres la pâte avec Laura.

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Une fois tout cela terminé, nous mettons les pommes à cuire pour la compote et faisons un jeu, même plusieurs avec les enfants tous très motivés !

Une ronde pour se présenter… Ce n’est pas simple de retenir tous ces prénoms ! Puis le jeu du facteur qu’ils adorent ! Ils chantent très bien en français « le facteur n’est pas passé, il ne passera jamais… Lundiii, Mardiiiii… ».

SAM_6683Ce jeu nous permet de nous rassembler et de se concentrer un peu après l’effervescence de la cuisine. Tout ce temps, les enfants se rapprochent de moi et me sollicitent pour jouer avec eux en me tendant la main.

C’est l’heure du goûter, les enfants ainsi que les familles se régalent, et nous aussi !

Nous voilà parées pour le départ, en attendant le camion et le chargement avec Nicolae et Sebastian !

MERCREDI

Bel Air:

Nous, Iasmina, Anna et Leïla (stagiaire) sommes arrivées sur l’atelier sous un beau soleil! Nous avons mis en place le puissance 4, le jeux d’échec géant, le mikado, les kaplas, le uno et quelques jeux de sociétés.

DSCN1281 Les jeunes ont commencé à arriver et nous avons fait plusieurs parties de Uno! Timéo et Amine était très fort!DSCN1286

Pendant ce temps d’autres enfants se sont mis au puissance 4. Puis nous avons fait de grandes tours avec les kaplas! Elles étaient très belles!!!

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Nous avons terminé cet après-midi fort sympathique par un bon petit goûter!!

JARDIN MERCREDI

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WISSOUS

Wissous, 9 septembre 2015

Aujourd’hui direction Wissous pour Laura, Mathilde et moi (Marie). Le soleil est avec nous et les enfants aussi ! Très excités de commencer les jeux, d’être avec nous.

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Moi, j’ai commencé par jouer au billard avec les garçons (Salvadore, les deux Gabi) pour une bonne partie…de rigolade ! Les garçons m’apprennent et rient de ma maladresse même si j’ai fait quelques bons coups ! Après, nous décidons de rejoindre les autres non loin de là, qui sont en train de faire une course en sac poubelle. Le premier arrivé a gagné bien évidemment.

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Puis, c’est autour d’une ronde chantante que nous nous regroupons, avant de commencer un jeu de balle. Les enfants étant particulièrement distraits aujourd’hui, nous passons rapidement à une activité plus tranquille. Dessins, coloriages et décor de leurs nouveaux cahiers.

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C’est maintenant le temps du goûter, pommes du jardin des Robinsons et tartines au nutella : hmmm quel régal !

Les enfants nous aident à ranger, et nous accompagnent jusqu’au camion, un bon après midi passé avec eux.

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Atelier « image de soi »

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C’est un atelier irrégulier , un atelier de beauté, d’expérience positive, de soin et de « CARE » au sens vrai du terme.

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Nous avons envie pour certains nos adhérents de leur proposer un travail sur leur image . Mais c’est un atelier partagé , où la pédagogue se mouille aussi. Un atelier où il s’agit de devenir plus fort en recevant des soins; un atelier où le corps se construit de la parole et de l’implication de l’autre.

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Les précaires sont des étrangers sans ailleurs

On confond souvent la pauvreté et la précarité au point d’alterner ces deux concepts dans les mêmes discours et de les inter-changer.

Pourtant tout les oppose; la pauvreté , on connaît bien: elle est rareté, manque , pénurie, vide parfois. Elle pousse à réagir , à se déplacer, à entreprendre , à inventer et innover mille autres manière se vivre. Elle pousse à la trouvaille, la débrouille, au système D.

La précarité, nous commençons seulement à la connaître, car nous la voyons fleurir et nous envahir; elle devient la nouvelle norme et qui s’impose de tous côtés (on pourrait presque dire dans tous les milieux) , en effaçant toutes les différences.

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Or, la précarité n’est pas du vide, mais du trop plein. On pourrait trouver cela paradoxal; pourtant c’est ce qu’elle est . Le précaire est celui qui est encombré de tout et d’abord de lui même. Il s’épuise dorénavant à la gestion de sa vie et de son existence.

Tout lui est problème: s’alimenter devient même un dilemme insoluble: hallal, pas hallal, gluten, viande, bio; angoisse sur les origines de ce que je mange. Peur d’être empoisonné par ce que j’ingère. Je suis obnubilé par le contrôle de ce qui rentre en moi au moment même où mon corps ne peut plus se réaliser dans le travail.

Le précaire est absorbé par des choix continuels et déchirants… qui ne concernent que lui et qui ne changent rien dans sa vie.

Il n’est pas  inactif, il n’est pas disponible: il est « occupé » au sens où un pays et un territoire sont occupés par des forces hostiles.

Il n’oppose plus la moindre résistance à toutes les forces d’occupations (et d’injonction) qui nous entourent: il est occupé par les médias, il est occupé par les démarches administratives, il est occupé par sa santé; il est occupé par ses enfants, ses relations de voisinage.

Tout est là pour qu’il ne décolle, jamais, pour qu’il ne bouge jamais et que jamais rien ne change.

La précarité est indisponibilité comme elles est « occupation » (au sens militaire). Le précaire n’a pas d’ailleurs; il n’a pas d’espoirs, pas d’alternatives. Il est un réfugier sans refuge, un marginal sans marge, un exclu totalement inclu …au point de ne plus pouvoir bouger.

Cette précarité là , nous la subissons tous peu ou prou (et souvent même au travail), tandis que certains la cumulent et l’expérimentent comme unique mode de vie.

Lutter contre la précarité consiste donc en une entreprise de libération. Il s’agit de libérer des territoires minuscules et de les agrandir petit à petit.

Nous libérons quelques ateliers de rue, quelques bas d’immeuble, quelques friches agricoles et urbaines. Nous libérons un peu de temps, un peu de disponibilité.

Il s’agit également de se libérer de soi même et de notre propre gestion. Le précaire est débordé par lui même: il ne peut plus voir au delà, apercevoir ou comprendre l’étranger. Pou lui, les autres cessent d’exister; peu à peu il devient prisonnier de sa propre vie.

Curieusement on lui donne des conseils qui renforcent son mal: on lui enjoint de « prendre soin de lui même », de « s’écouter », de « se ressourcer » , de se retrouver , alors qu’il se noie déjà dans son propre monopole. On l’engage de s’occuper de ses affaires alors que ce sont justement ces mêmes « affaires » qui l’occupent.

Se libérer de ce qui nous rive , de ce qui nous ancre et nous enferme, passe par la réouverture d’espaces d’étrangeté, par la collision avec ce qui ne nous concerne pas, par l’accident de la vie.

Le travail social avait été pensé à l’origine, dans des contextes tout autres, pour réduire les marges des marginaux et lutter contre l’exclusion des exclus; aujourd’hui , c’est le contraire:  nous n’avons pas besoin d’être ramenés, nous avons besoin d’ailleurs.

A nous , acteurs sociaux, d’imaginer et de créer  des refuges pour les réfugiés, des marges à conquérir pour les marginaux, et de nouveaux territoires pour les exclus.

2015 09 05 Terrains vagues

Un journal commun et tout bientôt un local commun  pour Intermèdes et la MJC Centre Social de Chilly.

Dimanche: Fête des associations. Notre stand en fête.

Nous préparons le matériel de la veille du Dimanche car nos cagettes sont bien pleines des légumes et fruits qu’on essayera de vendre au stand de l’association.FullSizeRenderBeaucoup des légumes de toutes sortes intéressent des persoennes qui disent qu’elles passeront dans notre jardin de Saulx: Pommes de terre; Courgettes; Pommes Granny et Royal;Blettes; Tomates cerise et Cœur de bœuf; Jus de pommes; Beignets; Miel

Tout provient provient de nos jardins de Saulx et Longjumeau où nous proposons des activités de jardinage communautaire aux enfants et en même temps aux adultes, et surtout nos légumes et fruits sont naturels!

Avec un camion plein chargé d’enfants, et un coffre rempli des légumes et fruits puis de matériel nous ne sommes pas passés inaperçus au Forum des associations de LONGJUMEAUIMG_20150906_131352

Les beignets sont dans la poêle, les légumes sur la balance prêts a être vendus, et nos petits sont à l’accueil des gens pour les servir et pour parler de l’association. Tout autour de nous les gens gravitent comme nos amis et partenaires.

Pour finir , nous rangeons et chargeons nos camions afin de dire au revoir aux enfants et aux familles qui ont été présents aujourd’hui et qui nous ont filé un coup de main, Mais aussi « bienvenue »aux autres qui resterons encore pour visiter.

Samedi:

Champlan

Cet après-midi, nous avons commencé par faire un puissance 4 géant et un chat couleur. DSCN1265

Le but du jeu est de dire une couleur si on sent que le chat va nous rattraper !On a bien couru!!

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Ensuite nous avons fait des constructions avec les kaplas. Nous avons même essayé de faire un grand escalier mais ce n’était pas facile, ça manquait d’équilibre!DSCN1264

Nous avons clôturé cet après-midi par un bon petit goûter.DSCN1280

Villa Saint Martin

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Vendredi:

La Rocade 

Salut !

Aujourd’hui, Marie, Laura, Ana, Quentin et moi nous rendons a la Rocade. Nous installons le matériel mais il n’y a encore personne. Corine arrive avec sa fille et nous discutons ensemble de la vie de l’amour et de l’adolescence tout en commençant a préparer de bons crumbles aux pommes du jardin !

La cloche de l’école sonne ! Les enfants arrivent, les plus petits font de bon gâteau, en dînette, avec Ana et ils ont l’air de bien s’amuser.100_2445

Pendant ce temps la, les crumbles se préparent ! Les grands et les petits participent a leurs confections. Humm ça commence a sentir bon les pommes caramélisés !100_2447

On a fait beaucoup de jeux de société aujourd’hui, des parties de cartes, de dominos, de uno, de dooble ainsi que du fameux halli galli. Je retrouve avec joie deux sœurettes avec qui nous avons pour habitude de partager un moment en jouant a ce jeux. Et il faut le dire elles sont très forte ! C’est un jeux ou chacun dépose une carte sur laquelle il y a un ou plusieurs fruits. Il y a plein de fruits différents et le but est de taper sur la petite cloche lorsque 5 fruits identiques sont sur la table. On a bien rigolé ! Et a en entendre les autres tables de jeux les autres aussi !100_2452

C’est maintenant l’heure de ranger le matériel et surtout de partager le goûter.

Comme souvent, les enfants sont très volontaires pour distribuer le goûter et nous partageons de bon crumble !

A bientôt, pas la semaine prochaine car nous déménageons notre local !

Jardin de Saulx 

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Jeudi:

Atelier petite enfance Ballainvilliers

Nous commençons l’après-midi par une chanson avec une petite chorégraphie « Jean petit qui danse ». Ensuite, nous faisons un atelier d’écriture avec de nouveaux cahiers Hello Kitty, les enfants ont bien aimé.100_2382

Nous avons enchaîné avec plusieurs parcours de courses, et là les enfants se sont éclatés!

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Puis nous avons fini par des jeux plus calmes comme le mikado, ou les kaplas.100_2427

Nous avons clôturé cet après-midi par un bon goûter.

Skate Park 

Aujourd’hui c’est la rentrée du skate park ! Tous les enfants et mamans et quelquees papas étaient là pour la sortie de l’école. Ils ont donc été nombreux à nous rejoindre.SAM_6620

Le puissance 4 géant était encore de sortie avec le succès qui lui est dû. Nous avons sorti les échecs également, jeu qui ne sort pas habituellement au skate park. Nous avaons fait plusieurs initiations aux échecs. Pas de Gasparov pour le moment, mais nous avons appris les différents déplacements des pièces, comment on mange, comment on se protège et qu’il faut protéger son roi. C’est déjà beaucoup !SAM_6626

Non loin de là, il y a eu des parties de blokus, on a joué au jeu des senteurs, un petit Monopoly junior aussi. Les fourmis étaient sur tous les fronts, un ballon se balladait alentour.

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Le goûter de pâtisserie cuisinée par Laura le matin-même ont bien fonctionné, on nous a demandé des légumes, il va falloir vendre demain sur la Rocade.

Jardin de Saulx

Voici le troisième jour que je passe avec l’équipe (c’est Marie – stagiaire- qui vous écrit), nous nous sommes rendus au jardin avec la mission de planter les choux et les salades !

En partance avec le camion, nous récupérons Franck et Jessica, très heureux d’être avec nous pour le jardin. Puis sur la route, nous déposons Laura et Leïla à Ballainvillier pour qu’elles réalisent leurs ateliers avec les enfants.DSCN1215

Arrivés au jardin, Nicolae et sa femme Laura, Sebastian, Anna Aniela, Franck, Jessica et moi déchargeons tous les outils afin de commencer le travail !DSCN1219

Nicolae me fait découvrir le jardin (d’Eden) très abondant et fructueux, ça a été un réel plaisir pour moi qui adore jardiner. Franck et Jessica ont eu la mission de cueillir les belles pommes afin que l’on puisse les vendre et faire du jus pour la fête des associations de Dimanche. Les autres ont commencé à bêcher et creuser des sillons afin de planter nos plants de légumes. Avec un temps plus qu’agréable, c’était super de s’occuper d’un si beau potager !DSCN1223

Anna Aniela a pour la première fois planté des choux; je l’ai donc aidée, j’ai vu qu’elle y a pris beaucoup de plaisir. Chacun a réalisé un beau travail dans l’après midi, ce qui mérite une petite récompense : le goûter ! Des fraises bio, fraîchement cueillies, un bon gâteau… que demander de plus pour être heureux…DSCN1199

Ce temps de travail et de partage a été génial, j’ai appris quelques mots de roumain, partager les passions de Franck et de Jessica, et surtout passée un très bon moment avec chacun. Merci pour cette belle journée.

Mercredi

Wissous et Baloche

Tout juste nouvelle arrivante à l’association Intermèdes Robinson, me voilà en train d’écrire sur le blog. Je m’appelle Marie et je suis stagiaire pour plusieurs mois.

A Wissous, nous avons (Laura, Mathilde et moi) chanté avec les enfants tous très contents de se retrouver en ronde pour chanter ! Ce fut un agréable moment partagé avec les mamans qui restaient non loin de nous. Ensuite, un temps a été pris pour distribuer, à l’aide de nos confrères de la Ligue des Droits de l’Homme, du matériel scolaire pour la rentrée des classes ! Cahiers, colles, stylos, crayons, cartables, différents selon les âges de chacun !SAM_6610

Cela a permis de rencontrer beaucoup de parents qui se joignaient aux enfants pour venir chercher le matériel. Pour le goûter, les mamans nous ont beaucoup aidé pour l’organisation. Mathilde nous avait concocté de délicieuses madeleines ! Tout le monde s’est régalé !SAM_6606

Nous avons ensuite repris le camion pour nous rendre à Baloche, non loin de là. Nous avons continué la distribution du matériel scolaire (manuels pour les collègiens, de beaux cartables…). Cette fois, il y eut moins d’effervescence qu’à Wissous ce qui nous a permis de prendre un goûter dans le calme et de rencontrer de nouvelles personnes.

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Cependant, le temps nous a été compté aujourd’hui puisque la distribution a pris beaucoup de temps. Ce fût un moment de découverte essentiel, qui m’a permis de comprendre les missions de l’association.

Aux ruches

Nous sommes allés cet après-midi aux ruches avec les enfants et notre ami Madalin et notre nouveau service civique Sebastian, pour rendre visite et voir si nous pouvons recuperer un peu de miel et faire le traitement aux abeilles.

Sur le chemin, dans le champs de colza, chacun apporte des choses avec leurs petits mains d’enfants et on entend un petit cri mignon de Madalin qui n’arrêté pas de se plaindre qu’il ne pouvait pas porté tout seul le sac avec les tenues d’apiculture. Sebastian essayé de se souvenir du chemin et de bien calculé ses pas dans le champs de colza où il y à encore des vols d’abeilles au dessous de nos têtes, mais on s’inquiète pas.

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Quand nous sommes arrivés aux ruches, nous avons pris un verre d’eau parce que il fait chaud, et ensuite nous avons mis les combinaisons pour aller voir les abeilles et nous avons allumé l’enfumoir.

On suit Nicolae, et Madalin qui sont habitués avec les abeilles, Sebastian et les enfants ne se séparent pas d’eux. Ils commencent tous ensemble la séance d’apprentissage du corps de la ruche, des abeilles( quelle race et dans quelles régions elles vivent), le nourissement, et la récolte, aux enfants et à Sebastian.DSCN1177

Les enfants sont ravis , émerveillés par ce qu’ils entendent et voir et nous, nous sommes encore plus joyeux quand on voit que les enfants aime apprendre, entendre et entreprendre des activités passionnantes avec les Robinsons!DSCN1190

La journée fini en joie, heureux d’avoir passé un bon moment tous ensemble et là c’est le moment de goûter et de dire « au revoir « aux abeilles!

Bel Air

Petit après-midi bien sympathique sous le soleil. Nous avons mis en place un tournois de badminton, ainsi qu’un atelier de jeux de société.100_2348

Les jeunes ont beaucoup apprécié le tournoi. Puis plusieurs parties de puissance quatre et une partie d’échec ont été disputées.100_2352

Certains jeunes ont joué à chat et un petit groupe a fait une partie de football.100_2363

Nous avons clôturé cette après-midi par un petit goûter avec un « roulé au chocolat » très apprécié