Tout est à prendre (apprendre)

Le but de toute éducation n’est il pas apprendre à prendre , c’est à dire à attraper ce qui arrive, et à vivre ce qui surgit?

Saisir la rencontre quand elle se présente, l’idée quand elle surgit; apprendre à bifurquer.

Selon Henri Desroche, théoricien de la coopération dans la recherche et de la recherche/action, « apprendre » est une action se décline en quatre mouvements complémentaires, que je reprends ici.

Apprendre à surpendre

En pédagogie sociale, on a recours à la surprise; elle seule nous sauve de la violence immobile et ordinaire. Nos tapis, nos actions, notre présence sont des ruptures. Surprendre est un art, auquel s’adonne le pédagogue.

Apprendre à apprendre

Il s’agit d’apprendre de tout et de tous; que les âges apprennent les uns des autres. Et pour cela il faut avoir de l’intérêt, de la curiosité, se questionner sur chacun.

Apprendre à comprendre

C’est à dire apprendre la différence; être capable de se penser à la place de l’autre; envisager le sens , même quand il n’est pas le nôtre.

Apprendre à entreprendre

Telle est la fin de la boucle, et le but de toute action en pédagogie sociale: trouver le sens, l’énergie, l’occasion et le moyen d’agir!

Ainsi la recherche et l’action se rejoignent , s’alimentent mutuellement , sans jamais se clore et composent… une Pédagogie!

« L’innovation sociale nécessite les moyens de son existence.

 Elle est affaire non pas de doux rêveurs, mais d’acteurs ancrés dans un univers tout à la fois matériel et idéel. Trouver les ressources financières nécessaires relève souvent d’une véritable gageure.

Ces collectifs affrontent, du fait même de leurs propositions alternatives, des difficultés à assurer leur pérennisation.

Si leurs objectifs sont généralement entendables, voire semblent pertinents auprès de différents décideurs et financeurs, il n’empêche que leurs propositions ne participent pas aux priorités politiques retenues et servant de critères à l’attribution de financements.

Aussi soutenir une innovation sociale dans le temps suppose une réelle tolérance à l’incertitude, une réelle résistance à l’angoisse des lendemains. Ces collectifs ne savent pas si leurs pratiques et leurs conceptions finiront par être reconnues et légitimées.

Ils doivent affronter la précarité et défier l’avenir. »

Eve Gardien  , « Des innovations sociales, par et pour les personnes en situation de handicap ». Eres, 2012

Dimanche au jardin

Aujourd’hui,nous allons au jardin accompagné de Théo, Najami, Dylan, Amira, Corentin et Benjamin. C’est sous un beau soleil que se déroule cette journée mais le thermomètre ne décolle pas. Les filles ont joué à « C’est du propre » dans le camion en alternance avec une petite séance de dance. Corentin s’est improvisé chef cuisinier et débroussailleur avec Théo. Quant à Dylan et Benjamin, ils ont achevé le toit de la table à feu.

Après tant de travail et un bon repas nous sommes repartis et laissons le jardin se reposer.

 

Samedi à la Villa Saint Martin :

Aujourd’hui, divers ateliers sont mis en place : Scoubidous, perles, peinture, Halli Galli, jeux petite enfance, corde à sauter géante. Garance organise un cache cache, et Corentin une gamelle.

Julien et Salomon qui voudraient travailler avec nous, autour d’un court métrage, avec des adolescents sont venus découvrir notre façon de travailler sur l’atelier.

Mais tous les ateliers s’arrêtent avec la pluie et le vent froid qui arrivent. Aline propose aux enfants de faire le tour du terrain de foot pour se réchauffer  Nous finissons par tous faire de la corde à sauter. Après nous partageons le goûter tous ensemble. Un bon chocolat bien chaud : « ça fait du bien ».

 

VENDREDI

Notre soirée conviviale à la salle Breten :

Cette soirée fut mémorable ! Cette fois, nous avions prévu de la musique et ça a fait son effet. Avant même de manger, l’ambiance était déjà là.

Un bon groupe d’enfants roms des 2 camps dansaient en cercle avec notre super bénévole, Ramona !

D’autres comme Jessica les ont rejoins, sur le son roumain « Michto! ». Nous avons commencé  à manger pastels, makrouds et autres spécialités sans arrêter de danser.

 

 

Après quoi, ce fut au tour de la chanson : Jessica, à l’aise interprétant « ma révolution » de Jennyfer,et Oumar et Kéliane, le morceau, » ma direction » de section d’assaut.

 

 

 

Une dernière démonstration de danse du ventre  improvisée par nos petits roms, et c’est le tour de Dylan et Luis et de leur petit concert alliant guitare électrique et chant. Nous devrions bientôt entendre à nouveau parlé du groupe Wolfillusion !

 

 

Spéciales dédicaces à nos collègues Ramona et Alexandre pour l’animation de cette soirée. N’oublions pas non plus, les petites mains qui nous ont aidé à préparer quelques tartes salées et salades.

 

Merci à Csilla et Béatrice d’avoir accompagné des enfants de Wissous. Bravo à tous !!!!

Au jardin de Chilly :

Le temps s’est bien refroidi aujourd’hui. Pour nous réchauffer, nous continuons les travaux de taille au jardin potager. Le balayage des feuilles mortes est également au programme de cet après-midi, ainsi que le désherbage, le bêchage. Nous récupérons le bois découpé au préalable  qui nous servira pour faire le feu au jardin. Nous terminons en nous réchauffant grâce un bon thé à la menthe.

 

A la rocade

On ne pensait pas qu’il ferait si froid, Du coup, on n’est pas assez couvert et on a froid ! Alors on s’excite sur le jeu Halli galli pour se réchauffer, et on joue à « sorcière sorcière » à la corde à sauter.

Deux trois petits bien emmitouflés, sont venus nous rejoindre sur les tapis. On  anticipe un peu le goûter pour se réchauffer avec un bon chocolat chaud !

Jeudi

A Wissous :

L’atelier s’est déroulé essentiellement autour du vélo et du maquillage. Les enfants étaient ravis et voulaient différentes têtes, monstres, héros, princesses… Des adultes se sont joints à nous pour réparer leur propre vélo. D’autres enfants font leur coloriage et des scoubidous et les feutres commencent de plus en plus à s’éparpiller sur le tapis. C’est l’heure de ranger !

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Nous arrivons sous un beau soleil automnal à l’Equerre. Plusieurs activités sont au programme. Nous terminons de nettoyer et désherber la serre. Nous continuons à couper du bois en prévision des fraîches après-midi hivernales. On dépose du BRF sur une allée ou le grillage avait été retiré dimanche. Enfin nous délimitons la future parcelle qui sera transformée et retournée lors du chantier en collaboration avec l’association Hercule.

A la Croix breton :

Nous étions le même nombre d’enfants aujourd’hui mais avec pour différence : Le temps ! Nous étions au soleil avec un bon petit vent frais, ce qui était vraiment agréable ! Nous avons joué au ballon, au mikado, fait des coloriages, au frisbee et à la poupée. Beaucoup de jeux à disposition donc pour cet atelier fort agréable !

Au Skate Park

Aujourd’hui nous avons du soleil, mais ils nous manque un tapis. Donc nous avons fait un atelier très convivial de par la proximité. Différents pôles sont mis en place : petit coin jeu enfance, jeux de sociétés, et beaucoup de coloriages. Aline a fait une animation frisbee et corde à sauter.

 

Ensuite, est venue l’heure du rangement et du rebouchage des feutres, pour finir avec le goûter.

  

MERCREDI

Au Parc Nativelle :

Cette après-midi la ludothèque était pleine, nous  avons donc décidé de prendre ballon, raquettes, plots pour faire des jeux en plein air. C’est au parc Nativelle que l’on s’installe. Nous commençons par une balle aux prisonniers puis nous faisons un foot.

Ensuite, certains vont jouer à la corde à sauter pendant que d’autre joue au tennis.  Nous terminons cette après-midi par un goûter plus que bienvenu après tant d’effort.

Moulin Galant :

Aujourd’hui pas de pluie mais le froid commence à se faire sentir. Malgré cela nous nous installons, 4 atelier sont proposés : scoubidou, jeux de sociétés/cartes, maquillage, jeux pour les petits. Les scoubidous et le maquillage ont remporté un franc succès et renouvelés la semaine prochaine, ainsi que le jeu de sept familles.

 

Dans l’ensemble l’atelier s’est déroulé dans une bonne ambiance avec complicité et échange.

 

Au jardin de Saulx

Fraiche après-midi au terrain de l’équerre. L’opération plantations est lancée. Les bulbes de plusieurs fleurs sont mis en place avec entre autres des Tulipes, Allium…

Une autre petite équipe récupère toutes les dernières tomates présentes sous la serre  que nous emballons dans du papier journal pour les faire mûrir.

Enfin nous terminons la journée en déposant du BRF sur une allée.

KroniKs des Robinsons de DIE

samedi 27 octobre:
Le vent du nord souffle fort et il fait froid. J’arrive avec un ballon et Yanis entame une partie de foot avec son copain Rayan. Ça ne durera pas très longtemps, le ballon ayant atterri sur le balcon d’un appartement inoccupé au deuxième étage.
Alin sort des flacons de vernis à ongles et nous jouons à nous peinturlurer les doigts de toutes les couleurs.
Je profite d’un petit moment avec Cassandra pour lui reparler du film qu’elle a fait samedi dernier. Elle semble étonnée de mon intérêt et ravie de ma proposition de construire quelque chose autour de la photo-vidéo.
Pour se réchauffer un peu, nous finissons avec des jeux style « tomate » ou « l’épervier » et créer des parties de fous rire générale. Et nous prendrons le goûter à l’intérieur avec de la tisane de thym, menthe rapporté par Robin.

Sécurité contre Sécuritaire

    

Comme le rappellent les historiens, le terme sécurité dans son sens lointain et latin ne signifiait pas tant le sens qu’on prête à ce concept aujourd’hui que la notion de «tranquillité » et de sérénité », c’est à dire, tout le contraire de ce que représentent, pour nos contemporains, le souci perpétuel de la sécurité.

   Certes, comme nous le rappelle Robert Castel, dans son « Insécurité sociale », sur le plan sociologique, la demande de sécurité policière, judiciaire et militaire croît d’autant et au fur et à mesure que décroît notre « sécurité sociale », c’est à dire notre confiance en l’avenir, notre place dans la société, notre  assurance contre la précarité.

   Le demande de sécuritaire augmente quand la véritable sécurité, sociale, humaine, affective régresse.

Or, pour l’éducation,  dans le domaine du travail social, nous avons vu la liberté des acteurs éducatifs, mais aussi de leurs publics, toujours plus entravées par un double discours sécuritaire :

–       l’un nous alerte constamment contre le danger que représente la vie en société, l’altérité et la différence, nous replie sur nos institutions et sur nous mêmes

–       l’autre nous bombarde de principes de précaution, de recommandations, d’auto limitations,  et nous met en garde contre les dangers et la responsabilité de tout chacun, et cultive la phobie des risques.

Or quelle sécurité est à promouvoir ? Celle qui protégerait vaguement les institutions et leurs acteurs d’éventuelles agressions, attaques, mises en cause et procédures ? Ou celle des enfants et/ ou des bénéficiaires ? Est cela même ?

Rien n’est moins sûr…

  A Robinson , nous visons pour les enfants et les familles (et tous les acteurs) en général une véritable sécurité ; c’est dire que nous  tournons le dos à une vision de la sécurité dictée par les compagnies d’assurance (sécurité assurantielle) pour promouvoir plutôt et davantage une sécurité effective et affective des personnes et des groupes.

  Plutôt que de tourner le dos aux risques, ou de les renvoyer  à un « ailleurs » improbable et commode, nous souhaitons éduquer au risque, et participer d’une réduction constante et coopérative des dangers.

  Plutôt qu’une vision de la prévention des risques sociaux, réduite à une «privation » de toute éducation qui vaille la peine, nous préférons une prévention essentiellement primaire, passant par le renforcement des facteurs d’expression, d’organisation et de protection des personnes et des groupes.

Au sécuritaire, nous préférons la sécurité, de la même façon que nous préférons l’autorité à l’autoritaire et l’utilité à l’utilitaire…

 Dimanche au jardin:

Nous appréhendions la pluie, et c’est un grand soleil qui nous accueillit en ce dimanche! De quoi profiter pleinement de cette belle journée au jardin. Nous avons fait tomber les vestes, les pulls et c’est en tee-shirt que nous avons travaillé! Une équipe « navets » a travaillé au « Replantage » des navets, mains dans le terreau bien frais, au plus grand plaisir des enfants qui s’en sont mis partout.

Une équipe « Construction » est partie en expédition dans le bois d’à côté pour couper du bois, dans l’objectif de consolider la « tente berbère », qui trône désormais au dessus des tables, et qui nous protégera de la pluie.                                                                                  Et enfin, une équipe « Barbecue » et « Arrachage de grillage » a réussi avec succès à faire griller les saucisses et à finir d’enlever le fameux grillage.

Samedi à la Villa Saint Martin :

Aujourd’hui petite pluie fine, divers ateliers sont mis en place. Corde à sauter géante, Uno, Halli-galli et jeu sur la structure motrice. Découpage des citrouilles du jardin avec les enfants et distribution de celle-ci.

Ensuite nous avons fait le conseil de quartier, les enfants ont pu nous parler de leur aventure de classe verte où ils ont pratiqué le char à voile. Ainsi que la visite des structures militaires datant de  la guerre. Enfin nous avons fait le goûter.

VENDREDI

Au jardin de chilly :

Nous arrivons tôt au jardin potager de Chilly-Mazarin. L’équipe est sur-motivée cet après-midi. Les travaux de tailles continuent avec au menu un noisetier à raccourcir et un petit arbre à abattre.

Des travaux de repiquage de mâche sont effectués, du bêchage également. Le ramassage des feuilles est une activité classique en ce moment.

Enfin nous prenons le goûter autour de la table qu’Alexandre et Jessica on réparé.

 

A la rocade :

Il est 16h30, l’atelier est installé et notre  public arrive petit à petit. L’atelier « confection de bague en perles » se poursuit avec les mamans. Sur le tapis des jeux de société, halli-galli, puissance 4 et le jeu de pirate sont très sollicités.

Dans la première partie de l’atelier, sur le tapis des touts petits, nous sommes assez nombreux. Nous jouons aux poupées, dînette. Mais la pluie vient perturber l’atelier. Seuls les plus grands sont restés jouer. Fin de l’atelier: nous prenons le goûter et rangeons le matériel.

Jeudi

Wissous :

Aujourd’hui nous avons fait un atelier réparation vélo !  Nous pensions n’en avoir qu’un, nous en avons eu dix, ce qui nous a clairement donner la pression mais cela a  donné un résultat très appréciable, convivial et dynamique ! Il y avait beaucoup de vélos hybrides « beaucoup construits avec des pièces hétéroclites. C’était une sorte de mondial des vélos qui malheureusement n’étaient pas en très bonne état ! il y à également eu du dessin malgré pas mal d’enfants absent car scolarisé.

Au jardin de Saulx

Le soleil  était au rendez vous quand nous sommes arrive; nous avons débroussaillé le fond du jardin où poussent  les arbres fruitier, tandis qu’un autre groupe s’occupe de couper des bûches pour cet hiver. En milieu d’après midi la pluie s’est  invitée à la partie et nous a contraint de nous arrêter pendant un petit moment. Enfin nous avons fini par  construire la protection contre la pluie.

Croix breton :

Nous avons eu de la pluie seulement à la fin de l’atelier ! Ce qui à permis de jouer au frisbee, à la corde à sauter, aux palets  et à la raquette sous un temps plutôt doux. Nous avons également joué au lynx, à la poupée et fait des coloriages ! Nous avons fini par nous abriter sous un arbre pour goûter ! Cependant les enfants rigolaient du mauvais temps et sont repartis avec le sourire et l’intime intention de revenir jeudi prochain !

Skate Park :

Aujourd’hui, c’est un peu en avance que nous arrivons pour préparer comme il se doit les ateliers proposés. Le maquillage et la peinture feront fureur.  Sur le tapis d’à coté, les jeux de société, dînettes,  poupées et légos ont toujours autant de succès. Une pluie soudaine va mettre fin aux ateliers. En très peu de temps les tapis ce sont vidés ainsi que la rue. C’est donc sans avoir pris le goûter que nous rentrons ( ce qui est très rare).

MERCREDI

Au  jardin de Saulx:

Malgré un temps automnal, c’est avec un groupe enthousiaste que nous nous rendons au terrain de l’équerre. Nous nous séparons en petits groupes. Nous nous occupons de mettre en place une bâche au niveau de la table de pique-nique pour se protéger des intempéries. Nous disposons du BRF autour de la à feu pour éviter que le sol ne se transforme en bourbier puis nous récupérons nos tomates pour les mettre à l’abri. S’ensuit une récolte de framboises, d’oseille et de poireaux. Nous nous réunissons enfin pour prendre notre goûter sous la bâche.

Ludothèque : 

14h30 :L’heure du départ a sonné ! C’est plein d’enthousiasme que nous allons rejoindre cet espace merveilleux où les jeux sont rois : la ludothèque ! Au plus grand bonheur des enfants, qui pendant 1h30 ne cesseront de prendre des jeux, de jouer, puis d’en reprendre un autre ! Tandis qu’un groupe s’affaire avec attention à jouer à différents jeux de société, un autre petit groupe s’amuse à créer de jolis bracelets, colliers…avec des perles folles ! Le goûter, pris dans le parc Nativel, viendra couronné cet après-midi festif !

Moulin Galant :

L’atelier s’est bien déroulé ! Nous étions repartie chacun sur nos activités, ce qui nous à permis de faire pas mal de choses ! Il y a eu du dessin/cahiers, les kaplas, divers jeux de société tels que le uno, le puissance 4 et le jeu des 7 familles qui remporte un francs succès ! Les jeux petits enfances étaient également aux rendez vous et l’ambiance était fort agréable ! Une maman nous à même donner  à chacun des « galettes pizza » ! Le gouter s’est bien déroulé, le chocolat à également été partagé avec les mamans !

 KRONIKS des Robinsons de DIE

Samedi 20 octobre

Aujourd’hui, quand j’arrive, c’est désert. Pourtant, avec les pluies de ces dernières semaines, la pelouse est verte et rend les lieux plus accueillants. Bon. Ce n’est pas bien grave, je vais en profiter pour ranger un peu le local. J’ouvre les volets et au bout de cinq minutes, arrivent Cassandra et Maëlys, essoufflées. Elles ont repéré mon vélo et m’embrassent, contentes de me retrouver. C’est vrai que je n’étais pas là la semaine dernière.
Nous choisissons quelques livres, de quoi dessiner et des fils pour les bracelets brésiliens. Sur mon vélo, nous trouverons aussi des balles et un ballon. Naïssa nous rejoint, puis Mehdi qui a très envie de dessiner. Et c’est parti. Mérhiem, maman de Naïssa, vient avec Ibrahim, le petit dernier. Elle feuillette une revue à côté de nous. Malika arrive avec Tissam, Mehdi et Hamidou, Alin avec Nicolas dans son costume de Spiderman. Il nous manque une gomme et  je file en chercher une dans le local. Je n’en trouve pas, je fouille partout, pas de gomme. Par contre, je trouve des tubes de peinture en relief. Je les ramène et tout le monde est ravi de découvrir ce nouveau jeu, entre dessin et peinture. Des chef-d’œuvre sèchent au soleil, sont pris en photo. L’appareil circule de mains en mains. On peut même faire un petit film… jusqu’à ce que les batteries soient à plat !
Bref, le temps est bref. C’est déjà l’heure du goûter. Les enfants ont compris que je ne désigne pas de responsable du goûter, ce n’est pas la peine de se chamailler pour le collier.
Après cette séance chaleureuse, je finis le rangement du local en compagnie d’Alin qui n’était pas dans le quartier depuis quelques semaines. Je suis heureuse de passer un petit moment avec lui et les enfants, ne voyant pas les volets se fermer, passent nous voir et nous prolongeons volontiers le temps passé ensemble.

 Marianne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pouvoir de nouveau croire en ce qu’on fait

Ce qui caractérise, peut être, de la façon la plus dramatique, la situation actuelle de l’éducation, du social (mais aussi de l’école) , dans notre pays, c’est que personne ne semble plus vraiment croire en ce qu’il fait. Cette crise est bien morale et voisine au fond la dépression en tant que logique d’action. Les […]

Ce qui caractérise, peut être, de la façon la plus dramatique, la situation actuelle de l’éducation, du social (mais aussi de l’école) , dans notre pays, c’est que personne ne semble plus vraiment croire en ce qu’il fait.

Cette crise est bien morale et voisine au fond la dépression en tant que logique d’action.

Les enseignants ne sont ils pas les premiers à douter y compris de la valeur de leur travail quand ils ne mettent pas leurs propres enfants dans leur école?

On sent que cette crise de foi va bien au delà de l’habituelle  méfiance envers les institutions, ou d’une classique méfiance “envers le système”.

Ce n’est plus seulement aujourd’hui pour la politique, qu’on n’a plus espoir. On est bien au delà de la perte des illusions sur  le pouvoir et la volonté de changer les choses, des institutions.

A présent, c’est bien  en eux mêmes en tant qu’acteurs sociaux et éducatifs, que nos contemporains ne croient plus.

Or, ne plus croire en soi en tant qu’acteur, en tant que citoyen, en tant que professionnel… c’est ne plus croire en soi, tout court.

C’est nier sa puissance de vie, de réagir et d’inventer. C’est oublier ou négliger notre expérience, nos capacités, et notre intelligence du monde et des choses. Ne plus croire en sa propre action, son propre travail mène à un autre désespoir: rien n’en pourra changer. Une implacable certitude s’installe là où la foi en soi, vacille. Rien n’est possible, et surtout pas soi.

Ce qui est étonnant c’est que cette négation n’empêche pas a priori de fonctionner et de faire son travail; seulement on le fait avec dérision, on se caricature soi même. On s’oblige au détachement. On se jure à soi même qu’on n’investit rien de personnel dans son boulot (quand on en a), et on se shoote à ne penser qu’aux vacances, à la vacance, au vide.

Croire de nouveau en ce qu’on fait: est ce possible? Et si oui comment? C’est une étrange entreprise, un challenge absolu qui en passe par se concentrer sur ce qui se joue, entre nous, ici et maintenant.

En pédagogie sociale, on ne fait pas ou peu de projets; on ne mesure pas ce que l’on fait à l’aune des représentations surdéterminées. On oublie, un temps, les amères sentences que “rien ne pourra changer”, que “ce que nous faisons, n’est que goutte d’eau”, que “de toute façon les décisions sont prises ailleurs”, que “l’on est pas calculés par les stratégies des puissants”, etc. Ici et maintenant ça change, partout où nous sommes, partout où nous installons nos tapis, partout où nous distribuons nos sourires et nos poireaux.  Partout où nous établissons une relation vraie, un contact, avec tout enfant, avec tout adulte, avec tout celui qui partage l’instant. Et ce pouvoir, c’est maintenant. Au delà d’y croire, on le fait.

Réflexion de Josiane Reymond des ateliers des enfants de Saint Etienne“

J’ai eu beaucoup de mal, en m’engageant dans cette démarche à Baubrun, à admettre que lorsqu’on essaye de construire un espace plus humain où chacun est accueilli tel qu’il est…. Chacun,  donc tous !!!! Plutôt que de créer un mouvement qui rassemble pour unir les forces, les expériences, les compétences et aller toujours plus dans cette direction de l’accueil inconditionnel, dans cette recherche d’espaces collectifs où on traite ensemble nos affaires sociales, où on se sent responsable ensemble de ce qui est à construire….  ça provoque au contraire agressivité, suspicion, fermeture du dialogue. Nous vivons dans un monde de menace permanente qui construit toujours plus toutes des formes de précarités invivables et nous y participons concrètement en développant des conceptions basées sur des normes qui  favorisent le rejet, l’exclusion, la discrimination.

« Nous pouvons lutter contre ».

Dans cet épuisant et âpre combat, notre force c’est d’être auprès de ces personnes qui nous démontrent à chacune de nos rencontres la justesse de notre démarche qui construit des relations basées sur la reconnaissance et le respect réciproque, et qui produit des transformations parfois fulgurantes. On peut croire alors que tout est possible”.

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 Dimanche : Arche de Noé C’était le déluge ce dimanche et nous étions pourtant un bon petit groupe dans notre « arche » du jardin.

 

Les enfants, comme prévu, avaient été plus courageux que les adultes et nous avons entrepris de nous protéger d’une bâche pour notre déjeuner. Nous avons même réussi à faire cuire nos merguez, à ramasser quelques légumes, sauver un outil oublié, et à évacuer d’une mauvaise poche d’eau sur le toit de la serre…

Sans abris et sans local , certes, mais pas sans ressources!!

Samedi à la Villa Saint Martin : Aujourd’hui, c’est avec courage et enthousiasme que nous sommes allés affronter le vent et surtout la pluie. Malgré cela, nous avons passé une très bonne après midi.La bâche nous à sauvé le temps d’une averse.

 

Pendant un long moment nous avons joué au jeu de société « Hali-galli », pendant que d’autres faisaient une parti de foot. Pour le goûter  le chocolat chaud était le bienvenu.

 

Vendredi : Au jardin de chilly :

Le soleil est de retour en cette fin de semaine. C’est idéal pour jardiner au potager de Chilly. Un des responsables du service espaces verts vient nous rendre visite au jardin. Un grand chantier de taille des arbustes va être mis en place.

En attendant nous commençons ce travail en taillant plusieurs arbustes qui en avaient bien besoin.  Un groupe du « centre soleil » vient nous prêter main forte et commence par ramasser les nombreuses feuilles mortes sur allées. Une parcelle est également bêchée et désherbée.

 

A la rocade

L’atelier de la rocade était très agréable, nous avons eu un beau temps, les jeux étaient nombreux, le goûter organisé !

Nous avons joué aux légos, et construit des vaisseaux principalement, des perles et d’autres jolis bijoux. Nous avons également joué à divers jeux de société dont un nouveau jeu : Halli Galli. (un Uno avec des fruiiiits)

Jeudi Wissous :

Aujourd’hui nous étions nombreux au camp de Wissous ! Pas mal d’ados mais également pas mal d’habitués ! Nous avons fait beaucoup de jeux sportifs, principalement un foot avec  la nouvelle balle et les nouvelles cages récemment achetées.

Sur les tapis, les ateliers étaient  nombreux : coloriage, jeux petite enfance, jeux de sociétés et même un cours d’anglais avec Ramona (bénévole roumaine) qui tentait de leur apprendre quelques bases ! Un atelier qui c’est très bien déroulé !

 

Au jardin de Saulx

Encore une fois, nous échappons à la pluie sur le terrain de l’équerre, le microclimat est bien présent. Nous sortons les 2 débroussailleuses du camion et les utilisons pour nettoyer le terrain.

D’autre part nous récupérons toutes les tomates du jardin et les mettons à l’abri sous la serre pour qu’elles sèchent et mûrissent.

Nous terminons la journée en profitant du soleil qui fait son apparition.

Croix breton :

Encore un bel atelier à la Croix Breton, où nous commençons à être bien repérés. Des enfants nous rejoignent tous seuls sur les tapis; certains parents viennent pour nous confier leurs enfants, le temps de l’atelier;  et des adultes s’arrêtent aussi pour discuter avec nous.

Comme nous l’avions promis aux enfants, aujourd’hui, nous avons ramené des scoubidous et des Barbies, les enfants étaient ravis.

Chacun est reparti avec son sac de poireaux récoltés la veille, au jardin de Saulx. Nous avons revu Rachid un papa rencontré la semaine dernière et nous lui avons parlé du jardin ce qui l’a beaucoup intéressé.

 

Skate Park

Il est 14h20, nous nous dirigeons vers le Skatepack. La pluie c’est arrêté nous passons entre les gouttes. 4 ateliers sont mis en place : les jeux pour les tous petits, légos, coloriage, jeux de sociétés. On nous à demander s’il est possible de faire un atelier peinture la semaine prochaine comme vendredi. La réponse est : Oui si la météo le permet.

Dans l’ensemble l’atelier c’est bien déroulé même s’il ne restait que peut d’enfant pour le goûté.

 

MERCREDI

Au  jardin de Saulx:

Nous nous rendons en petit groupe au terrain de l’équerre. Pas mal d’activités sont mises en place malgré tout. Nous récoltons des poireaux (73 exactement) et en repiquons quelques-uns.

Zora  a amené des bulbes de Narcisses,  qu’elle plante en bordure d’une parcelle.

Il faudra attendre le début du printemps pour les voir sortir de terre. Nous avons arrosé un peu  la serre et désherber une parcelle.

Moulin Galant :

Grand atelier scoubidous aujourd’hui à Moulin Galant ce qui plait  à tous les enfants peu importe l’âge. Il y avait aussi de la dinette, et des jeux de sociétés.

Nous avons eu la visite de l’association « Jeunes errants » qui ont participé aux jeux, et de « l’association de soutien aux familles rroms de l’Essonnes ».

Malgré le temps pluvieux, l’ambiance était bonne et l’atelier a été très sympathique.

Ludothèque : 

Aujourd’hui, c’est peu nombreux que nous nous dirigeons vers la ludothèque.  Jeux de dînette, Barbie  docteur, tout y passe avec Shayna et Alia. Pendant ce temps Thibaut et Kalidja font des jeux de société. Nous finissons par faire un puzzle tous ensembles avant de partir au parc Nativelle pour prendre le goûter.

 

 

KroniKs des Robinsons de DIE

Nous sommes nombreux ce samedi à l’atelier. Nous commençons par exposer nos peintures, puis nous entamons une correspondance avec les Robinsons de Longjumeau et les ateliers de rue de St Etienne, en leur envoyant plusieurs lettres et dessins.

Au goûter, plusieurs adultes se joignent aux enfants pour boire une tisane de tilleul au miel.

Je suis parce que nous sommes (A Jacquard)

Bien souvent, en éducation, dans le social, les choses ne se passent pas comme on l’attendait et la question qui nous reste est de savoir que faire de cet écart. faut il le mesurer depuis l’institution, depuis le projet… ou saisir une chance de réussir autre chose? Trop souvent, face à leurs difficultés et bien […]

Bien souvent, en éducation, dans le social, les choses ne se passent pas comme on l’attendait et la question qui nous reste est de savoir que faire de cet écart. faut il le mesurer depuis l’institution, depuis le projet… ou saisir une chance de réussir autre chose?

Trop souvent, face à leurs difficultés et bien qu’elles soient en échec,   les institutions classiques négligent ou ne prennent pas en compte, d’autres modes d’organisation, comme les astuces, les stratégies  que les gens se sont créées entre eux car elles sont plus proches, plus efficaces.

Ainsi les espaces occupés, les tontines, les “cantines”, et les mille initiatives peu connues ou volontairement dédaignées que les gens s’inventent entre eux,  décrivent d’admirables alternatives aux lenteurs, aux ratés et aux impensés de nos procédures .

La confrontation aux réalités sociales qui nous surprennent ou nous dérangent , engendre deux types d’attitude:

– la première consiste en la rigidité, la centration sur le cadre. Le décalage ressenti entre ce qui est proposé et offert par la structure et ce qui est choisi et réalisé par les “usagés”, n’est pas perçu comme un appel au changement, mais comme une nécessité d’explications, de “pédagogie”, d’informations, d’accompagnement, voire de sanctions.

La structure cherche alors  à conformer l’usager à son usage, à le former ou le réduire à se saisir de ce qui lui est proposé.

– la seconde attitude est plus volatile, plus difficile à percevoir; elle consiste en la saisie de l’instant, la capacité de bondir sur le hasard, d’agréger les contraintes, de complexifier le projet initial.

C’est se dire: “Bien , nous buttons sur un obstacle; il faut donc ouvrir, s’appuyer sur ceux qui sont tout à côté, ceux à qui on ne s’était pas adressés,  ceux à qui on n’avait pas pensés et qui sont là”.

Il s’agit d’ouvrir les yeux, de sortir , d’oser aller vers le passant et le solliciter pour résoudre le problème.

Il s’agit de trouver des alliés.

Pédagogie contre pédagogie.

Il y a ainsi deux pédagogies qui s’opposent: celle de l’explication, de la répétitition des pratiques, du rappel des missions, des limites, celle du “cadre”. Et il ya  celle, pédagogie sociale, plus labile, qui s’appuie sur le lien (pour créer et recréer constamment un cadre plus vivant).

C’est ainsi qu’en Pédagogie sociale, l’action indirecte est à la fois si fréquente et étonnamment efficace: partir des enfants, pour aller aux parents, partir des espaces vides et abandonnés pour briser l’enfermement, partir de l’affectif pour aller au social, du collectif pour aller vers l’individu.

Il s’agit de créer un espace et de voir comment il va se remplir, de construire du manque et de voir comment il pousse à créer,  et de semer partout et à tout vent du … besoin de relation.

Le résultat est frappant lors de nos ateliers et de nos rencontres collectives: au sein du collectif, des mélanges incroyables de groupes et de situations qui produisent, en se rencontrant, des éclairs d’intelligence sociale.

Samedi, les enfants du bidonville de Wissous, qui ne sont pas les mêmes pour de multiples raisons, rencontrent… les enfants du bidonville de Moulin Galant… au coeur et parmi les enfants du quartier.

Et ceux qui paraîtraient si étrangers entre eux ne le sont pas tant qu’on le croit, et ceux qui se croyaient proches entre eux, découvrent parfois, grâce à celles des autres, leurs propres différences. Mais tout cela fonctionne, en collectif, au moment d’un CONSEIL DES ENFANTS (riche et toujours riche… en propositions et imagination).

 

Civilisation ou barbarie?
Une civilisation qui s’avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente.
Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte.
Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde.

Aimé Césaire

 Dimanche au jardin

Nous nous rendons pour une journée au terrain de l’équerre en petit nombre. Cela ne nous empêche pas d’être très actifs. Nous commençons par récolter des Poireaux puis commençons à déterrer un grillage qui entourant une parcelle et qui n’avait plus d’utilité.

     

Du désherbage et de la taille était également au programme.

 

 

Les débroussailleuses étaient de sortie et elles ont rugi  tout au long de la journée.

 

 

 

 

Nous avons poursuivi la journée en nous rendant au parc de la mairie de Saulx, voir un spectacle/concert Rock proposé par Animakt dans le cadre des “beaux dimanche”.

Samedi à la Villa Saint Martin :

La pluie nous guettait depuis 12h, et donc à 14h30, à l’heure du RDV, c’est sous une pluie fine qu’enfants et adultes se sont installés auprès des arbres pour l’atelier.

 

 

 

 

 

 

Entre fabrication de colliers de perles, foot et atelier cuisine, c’est dans la bonne humeur que l’atelier s’est passé !

 

 

Le conseil de quartier a eu lieu, et ce malgré la pluie qui commence à s’intensifier.

 

    

Nous avons donc tous vaincu cette bruine incessante,  pour prendre le goûter et déguster la compote pomme-framboise confectionnée par l’atelier cuisine !

VENDREDI

Au jardin de chilly :

Nous étions très nombreux aujourd’hui ! Ce qui ne fut pas plus mal car l’automne commence à se faire sentir au jardin ! Les feuilles tombent et retombent, les dernières cueillettes de framboise approche et les réparations pour préparer l’hiver commence !

  

Nous avons énormément taillés et récolter du petit bois. Nous avons aussi commencé la réparation de la table du goûter. Nous sommes repartis ravis.

 

 

 

 

 

 

A la rocade

 

En cette belle après-midi d’automne, nous avions sorti les perles pour les enfants mais aussi pour les mamans. Sarah et Zinab ont commencé de jolies bagues avec Aline.

 

 

 

Tandis qu’à côté, Benjamin faisait de la peinture sur le thème : « un drapeau pour les Robinsons ».

 

 

Petits et grands y ont participé entre deux constructions de légo, ou une histoire de barbie.

    

Jeudi

Bidonville de Wissous :

Ouf, nous sommes arrivés après la pluie !  Nos tapis installés sur une grande bâche, nous étions bien au sec pour faire des coloriages et écrire quelques phrases, tirées d’un livre. Le papa de Raoul est venu nous rejoindre pour jouer avec son petit garçon.

   

Pendant ce temps, Ricardo, le grand frère est à l’école depuis 10 jours maintenant avec d’autres enfants du camp ! Les grands garçons jouent au hockey et aux raquettes et nous rejoignent après pour sauter à la corde et goûter.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Nous nous attendions tous à subir la pluie mais un beau soleil nous a accueillis au terrain de l’équerre. Eric, un nouvel adulte était présent et après un tour du jardin en compagnie de Fabiola, nous nous sommes tous mis au travail. Certains se sont occupés de réparer la serre tandis qu’une partie de désherbage s’est mise en place.

    *

 

Nous avons élagué une grande branche morte sur un cyprès et Eric de son côté débroussaillait les allées sous l’œil avisé de Jean-Jacques. Nous avons passé une belle après-midi très active sous le soleil.

Croix breton

Aujourd’hui, nous avons eu une météo douteuse. Cependant le soleil  et les enfants étaient avec nous cet après midi ! Nous avons joué au frisbee, fait des coloriages mais également du sport comme de la corde à sauter.

     

Nous avons beaucoup discuté et Marine nous a même inventé un nouveau mot : «crassouze», parce qu’Iman avait plus de chocolat autour de la bouche que dedans !

 

 

 

 

 

 

Le goûter s’est également déroulé dans le calme, en résumé, c’était un super atelier ! 

 

 

 

Skate Park

Aujourd’hui au skate park nous sommes très nombreux. Les enfants se sont dispersés sur les différents ateliers : Coloriage, dessins, dînette, légo et jeux de sociétés.  L’atelier tricot avec les adultes est toujours présent. 18h40 arrive, les enfants et adultes nous aident à ranger le matériel et préparer le goûté. Nous distribuons des pommes et des poireaux à la fin de l’atelier.

 

 

   

 

MERCREDI

Au  jardin de Saulx:

Pour une fois le microclimat n’était pas de la partie aujourd’hui. En effet la pluie fut omniprésente. Cela n’a en tout cas pas entamé la motivation du groupe composé d’enfants et d’adultes.

 

Antoine, enseignant Freinet de Toulouse nous accompagne (lui et Fabiola, sont venus passer un mois parmi les Robinsons , depuis Toulouse). Au programme, nous coupons et débitons du bois, nous récoltons des poireaux et nous nettoyons une bâche bien aidés par la pluie. Le goûter sera pris sous la serre à l’abri des averses.

Ludothèque : 

Aujourd’hui à la ludothèque, tandis que quelques filles jouent à la poupée et à la dinette, c’est tout le reste du groupe qui s’adonne à une partie de « bonne paye ».

 

Pour cause d’intempéries, c’est dans la salle des contes que nous avons savouré notre chocolat chaud!

 

 

 

Durant ce petit moment  Djanké et Rina nous ont lu un conte : « le petit chaperon rouge ».

 

 

 

 

Moulin Galant :

Nous sommes passés entre les gouttes à Moulin Galant ! Les enfants ont dessinés au feutre et à la craie sur des feuilles blanches ou faisant des coloriages. Ceux qui ont joué a la dînette  ont servi des assiettes et a manger pour tous !

   

Les plus grands garçons ont préféré jouer au ballon et aux raquettes.

 

KroniK des Robinsons de DIE

samedi 6 octobre
Aujourd’hui, j’ai oublié la clé de l’appartement où nous stockons le matériel. Il va falloir faire avec ce que nous avons sous la main, c’est-à-dire quatre balles en mousse et des cônes de fil vides avec lesquelles je pensais faire des marionnettes. D’abord, nous jouons aux quilles. Les balles sont un peu légères et nous avons du mal de faire tomber les cônes.
Nous faisons une pyramide. Quand elle est très grande, un souffle de vent suffit à la faire tomber et ça nous fait beaucoup rire. Valérie, la maman de Cassandra et Maëlys nous amène une balle de tennis et nous rejouons aux quilles, chacun son tour lance la balle une fois et nous comptons les pièces tombées. Je sens que les enfants se lassent et je propose un rallye à vélo auquel je participe moi aussi puisque je viens toujours en vélo. Nous essayerons plusieurs circuits, jusqu’à l’heure du goûter. Eh oui, il est déjà quatre heures ! Naïssa a repéré du raisin derrière les garages, mais il est trop haut pour qu’elle puisse le cueillir. En grimpant sur un muret, j’arrive à glaner quelques grappes qui viendront améliorer notre collation. Je n’arrive pas à partir car les enfants se mettent à construire une cabane avec des cartons abandonnés mais j’ai rendez-vous ce soir et je les laisse en leur recommandant de ranger tout ça pour que la concierge ne fasse pas disparaître ces précieux matériaux de construction.