Pédagogie sociale , Art du social

Nous sommes souvent confrontés à la difficulté que nous éprouvons à communiquer l’intensité des liens, des relations, et les émotions que nous ressentons face à des moments de partage et de création sociale. Ainsi cette semaine,  nous avons découvert avec enthousiasme les deux clips réalisés par Sileks et Animakt sur notre action commune Art en […]

Nous sommes souvent confrontés à la difficulté que nous éprouvons à communiquer l’intensité des liens, des relations, et les émotions que nous ressentons face à des moments de partage et de création sociale.

Ainsi cette semaine,  nous avons découvert avec enthousiasme les deux clips réalisés par Sileks et Animakt sur notre action commune Art en caravane.

C’est ici:

http://vimeo.com/38357542

Et ici:
http://vimeo.com/38448898

Comment faire comprendre que cette énergie qui sort du court métrage vidéo n’est pas seulement un effet de musique et de montage, mais l’expression juste de relations vraies? Cela, l’image en donne un signe, jamais une preuve et nous devons rapporter le contexte , rappeler la durée, … donner le sens.

Voilà un détour nécessaire, pour rendre compte de choses beaucoup plus simples: toutes ces relations, ces rencontres, se sont déroulées dans l’évidence.  Il y a de la justesse dans les positions, les actions. Être là où il faut et au bon endroit et en rendre compte. Peut être est ce ceci qui serait “le Beau” dans le social? Quand l’éthique rejoint l’esthétique.

Les stagiaires travailleurs sociaux qui œuvrent dans notre association témoignent que cette manière de travailler dehors, sans murs et sans hiérarchie… ce n’est pas travailler sans cadre; que le cadre il est là, il est clair, il fonctionne… comme une pédagogie.

Cette même pédagogie qui permet – étonnamment – que les relations, que les projets, que le mode de travail se perpétue , évolue, que l’organisation apprend encore et toujours , malgré le nécessaire passage des uns et des autres, malgré la précarité imposée.

C’est peut être cela l’art dans le social, cet art de faire avec la violence de l’ordre des choses et d’en faire surgir quelques étincelles de liberté.

 Dimanche au jardin :Une journée bien chargée qui débute par la préparation du feu et du repas. Un peu plus tard nous passons entre quelques goutes et nous commençons à s’attaquer au travail sur le terrain ; arrosage, bêchage, désherbage.

Tous ou presque essayent de mettre la main à la pâte !!

 

 

 

En fin d’apres-midi nous nous dirigeons vers l’association Animakt pour le gouter et pour aider l’équipe à la préparation du prochain festival jeune pousses qu’ils organisent. Nous peignons, nous découpons, nous collons ; place au bricolage

 

Samedi à la Villa Saint Martin

Cet après-midi, on a différents ateliers : Atelier Capoeira, Jeux sur les tapis, Jeux de palets bretons. En même temps, les artistes d’Animakt nous ont présenté l’atelier marionnette et clowneries…et on a même fait ensemble, un petit spectacle devant la caravane qui est désormais très jolie et très colorée.

 

 

 

 

 

 

Vendredi

Au jardin de Chilly

Certains jardinent et d’autres discutent au soleil, Jessica devient photographe pour le groupe. Le printemps semble de retour et chacun s’en réjouit.

En sortant du jardin, nous déposons nos outils au camion, puis nous partons vers le vieux centre de Chilly pour une agréable promenade.  En effet Corentin veut nous montrer le terrain que la commune va nous prêter. Dès l’automne nous y travaillerons pour faire naitre un nouveau verger.

A la rocade

Le grand beau temps, cet après midi, rend agréable le temps sur les tapis à dessiner, colorier et jouer au jeu de la pyramide… Alors que les parents, mais surtout les mamans, sont aussi de sortie sous ce grand soleil ils expérimentent et inaugurent le nouveau jeu de palets breton sur le même principe que la pétanque et autour d’un thé et d’un café…

Jeudi

A Massy

Grande ambiance encore ce matin autour du projet  « Art en caravane ». Mais cette fois, la caravane a cédé la place à deux artistes : Marie et Tonio. Ils font connaissance avec les enfants, en proposant des jeux de ballon, avant de leur proposer de mettre un nez rouge à tour de rôle et de faire le clown. L’excitation est telle que nous ne voyons bientôt plus la différence entre la scène et le public. Nous continuerons ce petit jeu la semaine prochaine car tout le monde n’a pas eu le temps de passer.

 

 

A la fin, Marie leur présente une marionnette pour qui , il faut trouver une chanson, une danse ou un poème pour jeudi prochain. Chacun est mis à contribution, les enfants, les jeunes et les parents, et nous verrons bien…

 

 

 

 

 

Au Skate park 

Un atelier très animé cet après-midi  devant les écoles, c’est sans doute ce beau soleil qui a encouragé les enfants et leurs mamans à rester dehors. Aline et quelques mamans ont confectionné des broches et des bagues en feutre. Yuna et Iasmina proposaient du thé et du café aux adultes aux alentours afin de leur présenter l’association et nos missions. Ensuite elles ont fait passer dans l’atelier des petits questionnaires aux mamans, afin que celles-ci nous disent ce qu’elles souhaitent voir développer dans leur quartier et dans l’association.

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

 

Il fait près de vingt degrés cet après-midi au terrain de l’équerre. Le printemps arrive à grand pas. Nous commençons  cette journée par arroser copieusement les semis et plantations réalisés ces derniers jours (carottes, pois, radis, fèves, fleurs…). Nous continuons de bêcher et retourner un terrain qui ressemble à un vrai champ de patates. Ce terrain accueillera d’ailleurs…des patates.

 

 

 

 

 

Mercredi

A Moulin Galant :

Aujourd’hui encore nous nous sommes installées devant la caravane de Dragui pour notre atelier.Les enfants étaient très nombreux et de très bonne humeur, ils ont construit une tour en kapla ou dessiné avec entrain.Nous sommes repartis du terrain avec de très beaux bouquets de jonquilles préparés par certaines mamans.

 

 

 

 

A la ludothèque :

Un petit groupe dynamique cette après-midi à la ludothèque !

Alors que Lossénie enchaine les parties de baby foot indien où il reste presque toujours le vainqueur, les filles jouent à la dinette et à la poupée. « Prends une photo de moi avec mon bébé » dit Kéliane tout en faisant un grand sourire !

Puis, en fin d’après-midi on prend un bon goûter dans le parc près de la mare en écoutant les canards et un cache-cache démarre !

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Belle après-midi à l’équerre. Un soleil généreux nous accueille. Nous commençons par arroser les nombreux semis et plants qui ont été effectués la semaine dernière. Puis nous continuons les semis cette fois ci dans des godets. Œillets d’Inde et Tournesols sont semés et placés sous la serre. On termine par un goûter bien mérité.

 

 

 

 

 

 

 

 

A la Batucada

On rentre dans la derrière ligne droite, à toute vapeur vers le carnaval de Saulx les Chartreux. Le groupe de percus continue de répéter les différents breaks, phrases de départ et de fin. On s’entraîne aussi à marcher avec nos instruments tout en jouant.

 

Créer c’est prendre

Nous savons depuis longtemps,  comment toute création provient toujours des minorités, des exclus et des pauvres. Ou qu’elle  provienne directement de ceux-ci, ou que l’on s’en inspire, ou qu’on en marchandise, et “folklorise” l’œuvre. C’est si flagrant dans la musique: blues, rock, jazz, rap, slam, etc Ça l’est toujours dans la culture Hip/Hop, et les arts […]

Nous savons depuis longtemps,  comment toute création provient toujours des minorités, des exclus et des pauvres. Ou qu’elle  provienne directement de ceux-ci, ou que l’on s’en inspire, ou qu’on en marchandise, et “folklorise” l’œuvre.

C’est si flagrant dans la musique: blues, rock, jazz, rap, slam, etc Ça l’est toujours dans la culture Hip/Hop, et les arts de la rue.

Mais ça l’est plus encore pour les arts de la vie: cuisine, langage populaire, vivre ensemble. Aujourd’hui encore les ères de création sociales et culturelles, sont dans nos rues, nos quartiers, dans les camps… et hors des institutions.

La création vient toujours des pauvres, mais ce sont d’autres qui l’exploitent ou leur volent. Les figures populaires, minoritaires deviennent bien souvent des marques de T Shirt.  Regardons le destin du visage de Che , objet de marketing de base, et ordinaire.

Il y a ceux qui créent et ceux qui n’en seront jamais capables:  ceux-là, impuissants à créer,  détournent, exploitent, monopolisent, s’approprient et règlementent la création sociale. Ambigus, ils ont peur du pouvoir de créer et quand ils ne peuvent s’approprier, ils répriment.

Mais les créateurs créent toujours; ils ont toujours un métro, une rame et un temps, d’avance. Ce qui leur manque, ce qui leur a toujours manqué c’est le pouvoir de produire ce qu’ils créent,  de le prendre, de se l’approprier, de s’en saisir, c’est à dire de l’offrir.

Ainsi nos créations communes ne seront jamais “vendues”.   Ne nous méprenons pas, il s’agit ici, de création sociale, conviviale, autant qu’artistique, culturelle de la vie et des champs, autant que culinaire ou festive.

C’est ainsi que dans le Quartier, comme au camp de Massy,  Art en Caravane, fait surgir ses couleurs flamboyantes. C’est ainsi que nos ateliers de sortie d’école “déscolarisent” l’art et la culture; c’est à dire permettent à chacun de se les approprier.

C’est ainsi que nous accompagnons, les enfants, les ados dans des espaces sociaux, des lieux culturels, de leur environnement, non pas pour se cultiver, mais pour reprendre ce qui a été détourné; pour qu’à l’inverse, eux aussi le “reprennent” et s’en inspirent. Nous en ferons ensemble autre chose.

Intermèdes Robinson se spécialise dans le “produire” ce que chacun peut créer , sans exploitation, sans concurrence et sans profit. Il s’agit pour nous de produire une nouvelle dimension des savoirs quotidiens, de vie. Apprendre à cuisiner pour le plus grand nombre; modifier l’environnement commun, changer le regard de tous… Communiquer et dire.

Dimanche au jardin

C’est un groupe d’ados et d’enfants qui se présente au jardin aujourd’hui auquel s’ajouteront des adultes et d’autres enfants ainsi que Rashka. Au programme pendant que les filles préparent le feu pour les grillades, un autre groupe arrose les derniers semis et met en place de nouvelles graines telles que carottes, basilic, poireaux, laitues, radis, petits pois…et du bêchage est effectué en divers endroits. Après le repas les filles décident de réparer et consolider une des balançoires et délimitent un périmètre autour des plantes aromatiques et du carré de muguet.

 

Samedi à la Villa Saint Martin :

Plein d’activités au programme pour cet aprèm, avec un petit rayon de soleil. La caravane Animakt a ravi petits et plus grands, des couleurs dans tous les sens, des bombes, des pochoirs et une caravane transformée !

Des fraises, du thym, du persil, de la menthe font maintenant parties du paysage, les enfants les arroseront au fils des jours.

 

 

 

Le groupe de capoeïristes s’entraine pour le carnaval pendant que d’autres prépare des gâteaux. Puis tout le monde se retrouve sur les tapis pour le gouter.

Au passage, un petit montage photos de notre weekend capoeïra/cirque au château :

http://www.dailymotion.com/Cultures_Robinson#video=xpdum2

 

 

VENDREDI

Au jardin de Saulx

Nous nous rendons au terrain de l’équerre en cette belle après-midi. Le printemps pousse à la porte. On arrose ça et là et semons quelques graines. Un peu de bêchage sur une parcelle afin de mélanger terre végétale, terreau et fumier pour accueillir les futurs légumes.

A la rocade

Les enfants sont nombreux cette après midi mais aussi les parents ! Quelques mamans sont  au tour des tapis et les autres discutent un peu plus loin. Il manquera  juste un petit thé ou café et quelques biscuits pour que les discussions continuent et ne s’arrêtent plus…! Alors que Timothée s’occupe avec attention de la petite India, une grande partie d’Uno et un petit cours de jonglage  sont en cours sous les dernier rayons de soleils de l’après –midi…

Jeudi

Massy

Le projet Art en Caravane continue et les enfants n’en sont que plus motivés ! Place aux lettrages, formes, et couleurs !!! Certains vont même jusqu’à peindre sur le toit ! Chacun leur tour, tour s’exprime artistiquement. Les tapis sont toujours présents, certains y passent un petit moment notamment les adultes.

 

 

 

Skate Park

Comme c’est la rentrée, on reprend nos habitudes à la sortie de l’école et nous installons nos tapis près du skate park.  Et comme il fait beau, nous sommes un bon petit groupe : des mamans, une nounou et des enfants, bien sûr ! Alors que l’hiver avait privé l’atelier bijoux de ses amatrices, le soleil revenu, les voici de retour ! On crée des bagues en feutrine tout en discutant, chacune son style. Les enfants, à côté, sont contents de retrouver  le Uno !

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Belle activité et beau soleil cet après-midi au terrain de l’équerre. Les semis continuent et l’on met en place des petites graines de radis grâce à un semoir. On enrichit ça et là quelques parcelles grâce à du compost qui à mûri depuis l’année dernière.

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Mercredi :

Moulin Gallant :

Un petit groupe d’enfants se sont réunis à l’entrée du camp. Le temps n’était pas au beau fixe, néanmoins les jeunes sont plein de vie ; Beaucoup jouent au foot autour des tapis et quelques uns colorient  et écrivent comme à leur habitude. La pluie nous obligea à écourter l’atelier et à se réfugier dans une grande case pour prendre le goûter.

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx:

Cette journée est plutôt maussade voir pluvieuse par moment. Toute la fine équipe s’applique à préparer le terrain pour l’arrivée des beaux jours, on plante des graines pour mettre de la couleur au jardin, et on rajoute de l’engrais.

 

 

 

 

 

“Qui trop embrase mal éteint” (JP Lepri)

  N’est ce pas un peu ce que nous faisons nous, de trop embraser? En tout cas nous espérons bien que nos braises continueront de chauffer, de produire de la lumière, et de se répandre. C’est vrai que le travail en pédagogie sociale est difficile à planifier, à définir, à inscrire dans des ligne sprédéterminées. Alors […]

 

N’est ce pas un peu ce que nous faisons nous, de trop embraser? En tout cas nous espérons bien que nos braises continueront de chauffer, de produire de la lumière, et de se répandre.

C’est vrai que le travail en pédagogie sociale est difficile à planifier, à définir, à inscrire dans des ligne sprédéterminées.

Alors que nous suivons un accompagnement DLA pour réfléchir à la pérennisation de nos activités principales, celles ci ne continuent-elles pas de se développer? C’est bien entendu une difficulté supplémentaire, cette propension de la pédagogie sociale à muter, sauter, se développer. Mais c’ets aussi une forme d’adaptation ultime aux réalités sociales, à notre perception des situations, à la réalité des rencontres.

Cette semaine , “Arts en caravane” a démarré, au camp de Massy et bientôt au  quartier. Le projet se terminera en beauté au “festival jeunes pousses”. Cette semaine, encore, week-end au château de Buno pour les familles.  Et nous réfléchissons à la mise en culture d’un grand terrain au château par notre asso , avec peut être un service civique et un travail régulier… Et la crèche de Longjumeau, du quartier sud, des Robinsons ets toujours en chantier et en négociation… Pour qu’un espoir s’ouvre avec cette crèche dans un quartier qui subit toujours plus toutes les violences économiques et sociales . 

Parfois embraser , évite d’exploser…

Tandis que les “abeilles” vont bientôt se réveiller, qu’un verger va rapidement être mis en chantier. Tandis que nos ateliers de quartier s’étendent en activités, que nous développons les “sorties d’école”.

Tandis que nos adhérents au quartier et ailleurs deviennent de plus en plus “Auteurs” de nos activités , qu’ils prennent des responsabilités , des initiatives.

Nous sommes une association représentée par ses membres; et c’ets pour cela que nos activités se ramifient, constituant un réseau de PARTAGE .

Samedi Dimanche: Week end des Familles, à Buno

Nous étions 12 Robinsons (13 en comptant Vincent, le maître des lieux) pour ce week end Famille. Un week end pour prendre le temps, prendre la distance.

Un week end de visite, de ballades, de cuisine et même  une tentative pour se lancer dans la couture (nous avons étrenné notre toute nouvelle machine à coudre).

Vincent avait réfléchi à ce que nous allions faire au château et cette fois ci, nous avons planté des fruits rouges.

Mais aussi un week end d’échanges, où on se confie, que ce soient les adultes et les enfants (entre 3 et 14 ans).

Dimanche, c’est déjà le temps de revenir. On se met à rêver de séjours plus longs ou plus fréquents!

Dimanche

Nous commençons en petit groupe le travail au jardin.  Par binôme ou trinômes nous entreprenons de faire du feu, de répartir du terreau  et de préparer le repas.  L’après midi s’écourte rapidement car dés 15h30 nous partons pour les beaux dimanches à l’association Animackt. Entre temps les ados nous ont rejoins tandis que Patrice plutôt motivé pour marcher est parti se balader.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SAMEDI

Au Musée d’Orsay

Aujourd’hui nous allons découvrir ce qu’est un musée, ou le redécouvrir….                   Certains des ados du camp de Massy que nous accompagnons aujourd’hui en ont déja visité en Roumanie. Gyku, par exemple, à visité un musée sur les animaux.                 Avec Csilla de l’ASFR nous avons donc emmené neuf jeunes Rroms visiter un de nos plus beaux musées nationaux, le Musée d’Orsay. On regarde d’abord les statuts et structures qui habitent l’allée centrale avant de se dispatcher pour aller voir des toiles : Van Gogh, Seurat, Rousseau. Larissa s’arretera pour dessiner une toile : “la solitude” !    

 

 

 

 

 

 

Il fait faim et nous sortons pique niquer sur les marches avant de rentrer ! La Tour Eiffel, se sera pour la prochaine fois !

 

 

 

 

 

A la Villa Saint Martin

Il y a beaucoup de monde en cet après-midi. En effet, c’est le commencement du projet arts en caravane à la Villa Saint Martin.

Ainsi les enfants se sont pris au jeu de la décoration de la caravane avec Willy. Un autre atelier artistique mêlait peinture corporelle et  chamboule-tout, un atelier créatif était également de la partie avec la confection de colliers et de bracelets de perles. Enfin, une partie de foot fut engagée entre petits et grands.

VENDREDI

Au jardin de Chilly

L’ambiance était bonne aujourd’hui au jardin de Chilly avec les petits comme les grands. Nous avons jardinés tous ensemble puis les enfants sont allés voir les animaux dans le parc voisin.

 

 

 

Nous avons eu la visite de Samuel un futur éducateur de la « résidence soleil» qui va ouvrir à coté du jardin. Il s’git d’un accueil de jour, pour des jeunes adultes handicapés. Samuel venait se renseigner et poser des questions sur nos activités aux jardins. Pour finir l’après-midi Khadi et Corentin ont joué à cache-cache avec leur pull puis nous avons pris un bon gouter.

A la rocade

Cette après-midi, on reprend un peu de jonglage et…

des grandes parties de Puissance Quatre, Uno, Mikado et Brainstorming dans une bonne ambiance ! Des mamans nous rejoignent en fin d’atelier et échange sur leur quotidien.

 

 

 

 

 

 

JEUDI

Massy

Aujourd’hui c’est « l’inauguration » du projet art en caravane, au camp, à Massy.

Ce premier atelier laisse libre court à l’imagination des enfants. Ensemble ils se défoulent et repeignent la petite caravane emmenée. Certains s’essaient à la bombe et au pochoir tandis que d’autres optent pour les pinceaux.

 

La caravane prend vie petit à petit  grâce aux familles qui  mettent la main à la pâte !!!

En parallèle d’autres intervenants préparent quelques vidéos et prennent des photos.

 

 

 

 

 

A la Croix breton

On commence par un cache-cache, puis un chat, avec sur les tapis, quelques petites filles qui tressent des scoubidous. Des enfants de la Villa Saint Martin se mélangent avec ceux de la Croix-Breton pour passer un après-midi sympa.

 

 

Au jardin de Saulx

Cet après-midi nous continuons les travaux d’aménagement du terrain de l’équerre. En effet, nous nous servons des clôtures « ganivelles » récupérées à la Villa Saint Martin pour délimiter une parcelle. Avec, pour projet, de les repeindre pour apporter une touche de couleur au jardin. Ainsi, petits et grands se sont entraidés sur toutes les activités de l’après-midi.

MERCREDI

Au jardin de Saulx


 

 

 

Nous avons le droit à un après-midi printanier. Le soleil généreux est au rendez-vous. Nous effectuons les premières plantations de l’année. Ails, échalotes et oignons sont plantés en prenant soin de lire les instructions de plantation avant. Et tout autour nous enfouissons des bulbes de plusieurs espèces de fleurs.

Nous terminons les plantations en arrosant le tout.

 

A Moulin galant

Une après-midi musclée avec  de la boxe, des dessins à la craie grasse et de nouveaux puzzles.

Borys, ancien permanent de l’association passera une partie de l’atelier avec nous, pour le plaisir des enfants.

 

Avec ce beau temps, il ya beaucoup de monde autour des tapis : des mamans, des papas, des ados  et pleins de bébés !

L’avenir se construit avec ceux qui n’en ont pas (Germain Sahry)

  Tel est l’enseignement de près de trente ans d’expérience de la communauté de Pau Lescar, qu’invitent à débattre nos amis de “Travail social dans la crise” (de Saint Etienne) Et tel est peut être aussi l’espoir qui nous anime à nous qui nous faisons de la bile pour l’avenir de nos actions, de nos […]

 

Tel est l’enseignement de près de trente ans d’expérience de la communauté de Pau Lescar, qu’invitent à débattre nos amis de “Travail social dans la crise” (de Saint Etienne)

Et tel est peut être aussi l’espoir qui nous anime à nous qui nous faisons de la bile pour l’avenir de nos actions, de nos postes emplois tremplins, de nos ateliers…

…Mais aussi qui nous soucions de l’avenir des enfants, des familles,  des jeunes Rroms (une menace d’expulsion encore à Moulin Galant après celle d’Evry et de Viry)

L’avenir s’écrira avec ceux qui sont privés d’avenir. Ceux qui ne peuvent plus faire de projets sont sans doute le meilleur projet que nous puissions avoir.

Ains, nous avons accueilli pendant plusieurs semaines la jeune S… qui se demande où  son avenir peut se situer après son récent déracinement.

Mais nous avons aussi fait la fête , cette semaine ,  à plus de 60 , pour notre soirée conviviale, dont nous avons décidé de faire un temps de partage et de joie… qui se répète , qui tient et qui dure et auquel ont participé comme d’habitude nos amis de Moulin galant.

Alors que de fondations, en fondations, nous récoltons  les désirs et les projets de ceux qui veulent ouvrir des lieux pour habiter le monde (café des enfants, lieu d’accueil parent enfant, crèche des Robinsons, verger partagé, université populaire des parents, université populaire nomade, art en caravannes…) , nous pensons aussi aux semis pour demain:

Confier aux enfants et aux familles les graines de nos prochaines productions, confier à chacun et à tous le soin de faire jaillir…  l’avenir

Samedi:

A la Villa Saint Martin :

Malgré un temps grisonnant et frais les enfants étaient nombreux au rendez-vous et sur les différents ateliers : jeux de société, confection d’un « double crumble », projet peinture, recueil du ressenti des enfants sur les activités précédentes… Tous semblent avoir passé un bon moment, chacun à leur manière.

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi:

A la soirée conviviale :

Nous étions environ 60 autour de belles assiettes remplies de bricks au thon, de pastelles et de riz à l’Africaine. Puis nous avons fait place au cours de danse de Mylène qui a eu un grand succès !

 

 

Trop court, difficile de partir mais moments intenses et très bonne ambiance étaient au rendez-vous.

 

 

A la rocade :

Il fait beau, il fait chaud… les enfants nous demandent le ballon pour une partie de foot puis de volley.

 

Pendant ce temps on s’installe sur le tapis et  on joue à différents jeu de société.

 

 

 

JEUDI

Massy :  

Tour géante de kaplas, dessins de monstres et d’animaux sur les ardoises, coloriages et lecture ont fait vivre l’atelier. Pour se défouler nous terminons par l’habituel saut à la corde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Croix breton :

 

 

 

 

 

 

Avant même que l’on commence l’atelier les enfants  avaient commencé de grands jeux. On a donc joué au volley, au foot, à l’élastique. Puis sur le tapis  c’est avec le Uno et les perles que nous nous sommes amusés.

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Petits et grands se mélangent en cette après-midi. Nous voulions utiliser la motobineuse mais, à notre grand regret, la courroie nous à lâché.

 

 

Nous prenons alors des bêches pour retourner les parcelles. Nous préparons également des semis de Tomates cerises, les premiers semis de l’année, que nous laissons pour l’instant pousser aux domiciles des jardiniers.

 

 

 

 

 

 

 

MERCREDI

Jardin :

Aujourd’hui, en petit comité mais avec des grands courageux ! Nous avons mis du terreau et du fumier sur les parcelles et commencé à en créer une nouvelle.

Les enfants étaient dynamiques et très motivés tout comme Iasmina, de retour avec nous ! Photos de groupes, batailles dans le terreau puis bon goûter pour finir l’après-midi !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Moulin galant :

 

Après-midi ensoleillée à Corbeil : en chaussettes sur les tapis, les vestes légères, nous nous sommes raconté des histoires de crêpes. Nous avons depuis peu un petit livre où chacun mange sa crêpe à sa manière : le mouton la mange à l’herbe, le renard au lapin et le lapin au sucre !

A côté, les éternels coloriages.

 

 

 

Mais aussi la boxe encadrée par notre coach, Emilie qui devra en découdre avec nos jeunes Rom’binsons.

« Comment rattacher l’Ecole à la vie » demande le Brûleur de Loups. Pour moi, la réponse est bien simple. Je trouve même que la question ne devrait pas être posée ainsi, car c’est avouer implicitement la faillite de l’Ecole si on est obligé de la « rattacher à la vie ».« L’Ecole est isolée dans la vie ». Mais c’est nous qui l’isolons. Il n’y a qu’un moyen de la rattacher à la vie, c’est de faire en sorte de la rattacher à la Vie.

Pourquoi persistons-nous à en faire un anormal lieu de dressage où règne l’autorité souveraine du maître ? Nous continuons à traiter nos enfants comme des machines qu’on nourrit de matières indigestes – et à qui nous ne reconnaissons pas même le droit de se plaindre.L’école n’est pas le lieu où on apprend telles ou telles choses d’un programme défini. L’école doit être l’apprentissage de la vie. Et c’est ce qu’on oublie totalement. On apprend des connaissances à l’enfant : on ne lui dit même pas ce qui sert ou nuit à l’homme son frère ; on ne le prépare pas à vivre en société. Et l’on s’étonne ensuite qu’il soit comme égaré quand l’école le rejette et qu’il ne soit pas sociable (du point de vue d’une société harmonique)

.Comment donner la vie à l’école ! Il faut d’abord nous débarrasser de notre vieux fonds capitaliste. Eh oui ! malgré tout, le capitalisme nous a marqués profondément et, quand nous le critiquons, nous restons capitalistes au fond de nous (…)  

Il faut donc donner la vie à nos enfants. Pour cela, il n’y a qu’un moyen : les faire vivre, non de la vie factice et réglée d’aujourd’hui, mais de leur vie à eux – qui est moins incohérente qu’on le croit. Il faut les faire vivre en république dès l’école (…)  Nous montrerons par ailleurs les résultats de cette Ecole Nouvelle, basée sur la liberté dans le cadre de la communauté, en rendant compte de l’expérience”.

Célestin Freinet . Ecole Emancipée, n°32,

7 mai 1921-rubrique Chacun sa pierre

Précisions de Pascale (qui a découvert ce texte si actuel):

“Où la pépite du texte de Célestin aurait-elle pris plus de sens que dans votre chronique?
En cette fin d’hiver où les catastrophes ne furent vraiment pas “naturelles”,
où la Bête Immonde, plus féconde que jamais, met bas à chaque coin de rue,
vous dessinez pour nous tous sur les trottoirs et dans les sillons buissonniers
un avenir qui a le visage du bonheur. Soyez-en remerciés”.

Pascale Borsi

Une société sans projet assigne chacun à avoir le sien

Nous vivons sous la dictacture des projets ; ceux ci s’imposent dans nos vies et prennent la place des réalités communes.  A l’école, l’émiettement du temps et de la liberté pédagogique  est remplacé par une  interminable litanie de projets individualisés ou personnalisés. Dans le travail social , la règle du financement par projets épuise les […]

Nous vivons sous la dictacture des projets ; ceux ci s’imposent dans nos vies et prennent la place des réalités communes.  A l’école, l’émiettement du temps et de la liberté pédagogique  est remplacé par une  interminable litanie de projets individualisés ou personnalisés.

Dans le travail social , la règle du financement par projets épuise les acteurs et détourne l’énergie du social vers la recherche de subventions.

La LOLF impose partout  sa logique comptable, centrée sur des actions/prestations, au détriment des acteurs.

Le projet se fragmente sans arrêt en nouveaux sous projets, sensés être plus évaluables et le temps se fragmente avec lui.

Plus votre vie se vide, plus vous êtes éloignés de l’emploi, de la culture et de la politique et plus on vous demande vos projets.  Les enfants, eux mêmes, les collégiens s’habituent à rendre compte de leurs projets et objectifs, avant de découvrir la vie.

  Faute de présent, faute d’avenir, il vous reste des projets.

Tout projet vise en général à oublier le problème qui lui donne pourtant tout son sens et qui en constitue son double obscur.

A Robinson, nous nous occupons des problèmes  et nous ne les réduisons pas à des projets.  Les problèmes supposent de la complexité, de la différence, de la divergence.  Ils tendent naturellement à la réflexion, à la dynamique, à l’action.

Nous puisons dans les problèmes,  les mystères nécessaires à la vie quotidienne.. Nous les posons aux enfants, nous les posons aux adultes, nous les posons aux familles. Ainsi chacun est appelé à y prendre part.

Les problèmes convoquent et mobilisent; ils sont l’énergie d’une vie sociale pleine d’imprévus.

Ce qui est beau tout de même, est  de voir comment notre approche permet aux stagiaires, aux nouveaux venus de s’intégrer sans arrête et de poursuivre le mouvement.

Alors que Marine, Emile, et Nicolas approchent de leur fin de stage, nous espérons bien les revoir dans les chantiers, les événements, la vie de l’asso comme la plupart de nos anciens stagiaires.  En attendant Marine et Nicolas ont écrit chacun un article pour le Nouvel Educateur (à paraître)

Salwa (16 ans) et Mariana (15 ans) viennent, elles aussi de terminer leur stage (respectivement de BEP compta et de collège) . Toutes deux sont des anciennes “enfants adhérentes” de l’association, et même de la première pour Salwa.

Au même moment, Jérôme continue de préparer notre action probable dans le cadre des Universités Populaires des Parents, tandis que Adeline (de Chilly) pense rejoindre notre association et que les projets se multiplient: “café des familles,” lieu d’accueil parents/enfants. Nous visitons déjà un futur verger et évoquons de possibles locaux.

Ce dimanche nous étions également dans le remembrement. Tandis qu’un autre groupe de Robinsons faisait son week end “cirque et capoeira” à Buno, 7 autres Robinsons ont entrepris vigoureusement de réunir  les parcelles éparpillées du jardin. Notre but: créer de grandes parcelles, améliorer notre production.

Tout le monde s’y est mis autour des outils et un soleil bien présent nous a fait croire que c’était le Printemps…

DIMANCHE et SAMEDI au château de Buno :

Comme prévu, chacun se réveille à son rythme. Evidemment, ce sont les enfants les premiers debouts et Aline, la dernière… Il faut dire qu’un portable aura sonné à plusieurs reprises dans la chambre au petit matin, l’empêchant de dormir elle et Nico. Merci Adem…

Après avoir trainé, joué au babyfoot, retrainé, on se décide quand même à aller prendre l’air, le ciel est tout bleu !

On passe le petit pont et continue tout droit en montant vers la forêt. Ca rale un peu, mais finalement on passe un bon moment.

 

Retour au bercail vers 13h pour préparer notre purée carottes, pommes de terre. On mange vers 15h au rythme des vacances quoi ! Du coup, Nicolas propose de faire griller les chamallows dans la cheminée au dessert puisque vu l’heure, on sautera le goûter !

Ah que de souvenirs en si peu de temps ! Dianké et Anna se sont fait des moustaches de guimauve en dégustant leur brochettes.

Sophia, elle savoure ce moment se balançant dans le rocking chair…

Il reste à faire un peu de ménage pour laisser notre beau château propre. Chacun met la main à la patte comme pour le reste. 10 minutes avant le départ, quelques enfants dessineront dans l’herbe pour profiter jusqu’au dernier moment de ce lieu magique. “Au revoir Vincent et merci”, “au revoir Mathieu”, “au revoir Anna”, lancent les enfants au membre de la troupe de théâtre. Nous reprenons la route vers de nouvelles aventures….

SAMEDI

Notre week-end tant attendu est enfin arrivé ! Nous avons pris la route avec nos 6 Robinsons, excités comme des puces à l’idée de dormir dans un château; nous n’étions pas encore arrivés qu’ils s’imaginaient déjà dans un château hanté et s’amusaient à se faire peur. Une fois sur place, ils n’en finissaient plus de s’émerveiller : Adem : “c’est trop bien ici”, Théo : “j’aimerais trop habité ici”,Dianké : “je vais acheter ce château”.

En attendant qu’Aline aille chercher “la surprise”, les enfants ont choisi leur chambre au dernier étage de cette demeure du fin fond de l’Essonne. Les enfants jouaient au babyfoot près de la cheminée, quand la surprise a fait son entrée : Passoka, le prof de capoeïra d’Aline est venu jusqu’ici pour leur donner un cours qu’ils ne sont pas près d’oublier !


Après le pique-nique et la balade dans la propriété, une deuxième surprise sur patte est arrivée : Filipe, le copain d’Aline qui s’est joint au groupe pour le cours de capoeïra qui commençait. Même Nico s’y est mis. Et c’est parti pour plus de 2h de cours alternant entre étirements, esquives, coups de pied, roues, mais aussi chant, musique, et enfin, la roda de capoeïra où chacun pourra se servir de ce qu’il aura appris pour jouer contre son adversaire. Erintant mais génial à la fois. !

Chaque enfant a été baptisé par Passoka d’un surnom à la brésilienne comme le veut la coutume : Cabeludo, Perturbado, Coelhinho, Dentinho, Risadinha et Cravinho

Après quoi un petit goûter bien mérité, propice à l’échange entre le prof et ses nouveaux élèves qui lui font une interview. Passoka et Filipe doivent maintenant reprendre le train et les enfants leur font à tous les deux des bisous pour les remercier. “Dommage qu’ils ne puissent pas restés…”

Les grands comme les petits sont ravis de cet échange.

Pendant que les uns vont prendre leur douche dans une grande salle de bain, les autres commencent à éplucher les légumes pour la soupe courgettes/vache qui rit. On prépare aussi une pâte à crêpe !

Pendant que les légumes cuisent, Alex, arrivé entre temps nous présente son spectacle  de feu, au milieu de la nuit. Nous invitons les artistes de la troupe de théâtre, qui sont là en résidence, à y assister. Assis sur un tapis, Théo crie “oooh”, Nadine et Dianké sont hystériques : “AaAaah, IIIiiih”. Il faut dire que c’était magnifique, des bolas et des mèches enflammées virvoltent tout autour d’Alex, qui les manient tout en chorégraphie. Le final en feu d’artifice…

A table !! Notre soupe est délicieuse, veloutée comme il faut. On se régale en l’agrémentant de gruyère rapé et de croutons, pour ensuite dévorer nos crêpes au sucre, confiture, miel ou nutella.

Cette journée bien remplie aurait du se terminer là, avec une veillée dans le calme avant d’aller se coucher. Mais dans l’après-midi, nous apprenons que Leïla, qui devait nous faire le cours de cirque demain, est malade. Du coup, c’est ce soir avec Alex, ou jamais…. On hésite car ça fait beaucoup pour une journée mais ce serait dommage pour les enfants, et puis c’est les vacances; alors on dit OUI !!

Ce sera un cours de jonglage qui clôturera donc cette journée mémorable au château de Buno : notre petit groupe apprend à manipuler une balle en la jetant la coinçant, la bloquant la passant, puis s’essait au rudiment du jonglage et du passing avec un partenaire. Lars, le fils de Nadia, une amie de Vincent participe à l’atelier avec nous.

A la fin, chacun masse le dos de son partenaire, allongé sur le ventre, avec une balle de jonglage, pour un retour au calme avant d’aller se coucher. Ca chatouille et Anna est carrément morte de rire.

Il est maintenant grand temps d’aller au lit et demain, ce sera grasse mat’ car il est minuit !!

Samedi à la villa saint martin

Pour se  réchauffer  on a commencé par une partie de foot filles  contre garçons,  pendant que d’autres  faisaient de la corde à sauter,  les enfants avaient beaucoup d’énergie.

 

 

 

 

Pour l anniversaire de la petite Amira, Anaïs et quelques enfants sont partis lui faire un gâteau.  Pendant ce temps là, tout  le monde  à fait  une partie d’Uno .

 

 

 

 

 

VENDREDI

Au jardin de Saulx

Rebelote ce vendredi après-midi à l’équerre où le passage de la motobineuse dans le jardin est de mise.

On continue de déposer sur les parcelles du terreau, quel travail abattu toute cette semaine ! On pourra penser aux semis et plantations sans dès la semaine prochaine.

 

 

 

 

On en profite aussi pour nettoyer le camion de toute la terre et poussière qui s’y est installée.

 

 

 

 

 

A la rocade

 

 

 

 

 

 

Les enfants étaient  nombreux. Il faisait un peut  froid, mais l’ambiance  était plutôt sympa  il y avait des jeux de société chacun choisissaient son  jeu. La petite Nina racontait des histoires d’autres jouaient aux  cartes et au mikados.

 

 

 

 

 

 

JEUDI

A Massy

Les enfants étaient  nombreux.  Nous avons commencé  l’atelier  avec des jeux de société  et du coloriage.

 

Pour se réchauffer un peu,  on a commencé  à faire de la corde à sauter et après s’être   bien amusés, on a pris le goûter,  les enfants ont  beaucoup d’énergie jusqu’à la fin des ateliers.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au Skatepark

Nous avons commencé  l’atelier par  quelques jeux de société  certains  faisaient de la corde à sauter  d’autres on  jouer au ballon, il y avait un peut plus d’enfant s car le temps c était  radouci. L’ambiance était  sympa.

Peu de temps  après s’être défoulés,  nous avons pris le goûter.

Au jardin de Saulx

La motobineuse est de sortie.

Le temps c’est radoucit nous pouvons donc travailler la terre.

Le terreau ajouté aux différentes parcelles est donc mélangé à la terre végétale et au fumier préalablement incorporé.  Tout ça grâce à la motobineuse et à peu d’huile de coude !


 

 

 

 

 

MERCREDI

Au jardin

Le temps s’est radouci cette semaine, et nous avons le droit à quelques belles éclaircies. Un petit groupe s’occupait de charger les seaux et brouette de terreau et de le disposer ensuite sur les parcelles à l’aide de râteaux. Pendant ce temps quelques enfants se relayaient pour scier une épaisse branche en plusieurs petites bûches.

 

Au Moulin galant

Un petit groupe d’une dizaine d’enfants se hâtent à enfiler les gants de boxe et à se défouler sur le punching-ball. Isabella s’en donne à cœur joie « qui vient se battre avec moi ? Qui ? Qui ?

Vous avez peur de moi mouhahaha !!! ».

 

D’autres ne font pas attention et se concentrent sur leur coloriage.

 

 

 

 

Batucada 

C’est un groupe de musiciens robinsons élargi ce soir car Yasser à pris part au projet.

4 enfants étaient donc présents. Nous avons revus les bases des rythmiques puis nous nous sommes exercés sur différents breaks. Les vitres et murs du conservatoire ont vibrés !!!

 

“La prison c’est dehors” (S. Tomkiewicz)

“La prison c’est dehors“, telle était la fière devise du CFJ de Vitry, au temps de Tomkiewicz. Nous avons pu nous replonger dans l’oeuvre et la pensée de cet auteur lors de notre dernier week end de Chantier de Pédagogie sociale, à Buno. “La prison c’est dehors” et cela nous “parle” encore plus à nous […]

La prison c’est dehors“, telle était la fière devise du CFJ de Vitry, au temps de Tomkiewicz. Nous avons pu nous replonger dans l’oeuvre et la pensée de cet auteur lors de notre dernier week end de Chantier de Pédagogie sociale, à Buno.

“La prison c’est dehors” et cela nous “parle” encore plus à nous qui sommes dehors tout le temps, même par grand froid; car du coup, nous pourrions dire que notre souhait , notre recherche ce serait justement de “libérer dehors”, “d’ouvrir dehors” (comme disaient les enfants des bibliothèques de rue d’ATD)

    

Nous “ouvrons dehors”, nous libérons l’espace, nous autorisons  de l’habiter , de l’investir, de le transformer.

Et nous essaimons sans arrêt de nouveaux ; qu’on en juge!

Partis d’un premier terrain en 2005, nous faisons vivre aujourd’hui, trois terrains et la ville de Chilly nous propose de créer et gérer un nouveau verger en centre ville.

Partis d’un atelier de rue, c’est aujourd’hui 5 ateliers hebdomadaires que nous assurons 52 semaines par an (sans compter nos  autres activités)

De sorte que, nous le constatons, nos actions essaiment, se répandent et donnent des pousses inattendues.

Nous ne savons jamais par avance dans quelle direction celles-ci vont aller; ainsi tout un chacun y trouve une place déterminante.

Nous ne grossissons pas comme les grandes organisations du social; nous ne nous implantons pas, ne nous renfermons pas sur nous. Nous résistons à cette tendance toujours plus forte au regroupement, à la concentration.

A l’inverse de cette “tendance concentrationnaire”, nous créons des ilots, des réseaux, des alliances, des correspondances.

Alors que nous entendons parler de certaines structures sociales  qui “ferment” pour l’hiver bien quelles gèrent des locaux bien chauffés, mais parce que les gens “ne sortiraient plus”,  nous qui sommes dehors , et luttons contre l’enfermement chez soi, nous ne fermerons pas.

La prison c’est dedans aussi, quand chacun est renvoyé chez soi et à soi.

Evadons nous…

Samedi: Formation

C’était la deuxième session de formation “Joomla” de programmation pour notre site Internet, animée par Paul. Merci Paul de ta patience et de ta pédagogie à notre égard.! Avec toi nous devenons ainsi un petit groupe à pouvoir intervenir sur nos ressources Internet qui sont si importantes pour nous.  En attendant nous étions encore 7 à nous former à la gestion de menus et de contenus.

SAMEDI :

A la Villa Saint Martin : 

On essaie comme depuis quelques jours de beaucoup bouger pour ne pas avoir froid : volley-ball, foot, corde à sauter il y en a quand même qui bravent le froid et s’amusent sur le tapis au Sphinx et aux petits chevaux…

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nos petits cuisiniers ont failli en perdre leurs doigts (a cause du froid)  mais ça en valait la peine : les « spritz  gebäck »  était délicieux.

                                                                                                    

VENDREDI

Au salon de l’agriculture et de l’environnement de l’Essonne

Le froid persistant, nous nous dirigeons vers le salon de l’agriculture et de l’environnement de l’Essonne. Situé au grand dôme de Villebon, nous observons de nombreux volatiles de plein de formes et couleurs différentes, des lapins et de nombreux animaux de la ferme. Chaque animal fait parti d’un concours organisé par le salon.

              

Quelques animaux domestiques sont également à l’honneur. Nous discutons au passage avec quelques artisans venus d’un peu partout en France : Pays Basque, Corse, Bretagne, Vendée, bourgogne…

 

 

 

 

 

 

 

Vue d’ensemble du salon au dôme de Villebon (photo à droite)

 

 

A la rocade :

On va bouger … bouger … Eh oui il fait un peu froid (heu très froid en fait)  du  coup on privilégie les activités où il faut beaucoup bouger : le foot et la corde à sauter sont donc à l’honneur.

On a aussi fait un crumble aux pommes pour l’anniversaire de Mamadou …  Happy B-day

 

                  

 

 

 

 

 

JEUDI

Massy :

La matinée commence par un foot entre les caravanes, voir sous les caravanes, où la balle se glisse sans arrêt ! A côté entre les voitures aux capots ouverts et la poignée d’hommes qui s’affairent autour, ou non…, des enfants mettent des couleurs sur leurs coloriages. D’autres montent des tours de kaplas avant de les détruire. Bah oui, c’est bien plus drôle !

                 

Au Skatepark :

Nous avons ramené un ballon de volley, et improvisé une partie à coté des tapis. Yasser nous a appris un jeu de ballon « le taureau » qui nous aura bien fait courir.

Pendant le gouter Léa, et Mathieu les éducateurs d’Alliance Prévention sont passés nous dire bonjour et même faire un peu de corde à sauter !

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Cet après-midi nous décidons de faire un feu pour brûler de nombreuses branches de lierre et de sapin ainsi que quelques bouts de bois inutilisables récupérés aux 4 coins du jardin. La terre étant gelée nous effectuons un grand nettoyage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On nous livre également du terreau qui nous servira aux prochains semis et que l’on pourra disposer sur toutes nos parcelles.

Batucada :

Petit groupe mais grosse ambiance : Sira, Farid et Aline ! Farid s’essaye au tambourine alors que, nous les filles, ont se cramponne à notre cloche et à notre surdo.

On refait les rythmes déjà vus et on en apprend un autre ; après Mozart, du funk !

            

Jardin :

Il fait froid … Il fait froid … Un bon feu pour se réchauffer … Oui oui oUi et  on en profite pour se faire un bon lait au chocolat .

     

Pendant ce temps là quelques uns mettent un peu de peinture sur la table de pique nique.

Moulin galant :

On saute à la corde, on joue au foot, on fait de nouveaux jeux avec un grand élastique. Il fait de plus en plus froid, mais les enfants sont toujours nombreux à venir nous rejoindre, sur les tapis et tout autour.

 

 

 

Et pourtant ils n’en meurent pas…

C’est ainsi que Henri Roorda, professeur de mathématique , pédagogue (1870- 1925) démarrait son opuscule au vitriol, “le pédagogue n’aime pas les enfants” (1917- édité à Mille et une nuits) Roorda observe la force considérable et dramatique de la vie , qui supporte les privations, l’abandon et se relève de tant de situations. “Comment font […]

C’est ainsi que Henri Roorda, professeur de mathématique , pédagogue (1870- 1925) démarrait son opuscule au vitriol, “le pédagogue n’aime pas les enfants” (1917- édité à Mille et une nuits)

Roorda observe la force considérable et dramatique de la vie , qui supporte les privations, l’abandon et se relève de tant de situations.

“Comment font ils ?” C’est souvent ce que nous nous demandons aussi, quand nous côtoyons les conditions d’existence réelles de nos proches: adolescent rejetés des institutions, en galère en fugue; comment font ils? Enfants en difficulté dans les écoles dont la situation se détériorent continuellement. Comment font ils? Familles Rroms sans eau , sans électricité, menacées encore d’expulsion, expulsées souvent, (Viry, Evry , tout récemment),  projetées dans encore plus de précarité. Comment font elles?

“Et pourtant ils n’en meurent pas” reste le leitmotiv qui permet à toutes ces violences de persister, de progresser, de se banaliser.

“Ils n’en meurent pas” ces enfants qui se débrouillent dans leur vie , en dehors des structures, avec un suivi de loin en loin, de vagues promesses de vacances jamais réalisées… Ils n’en meurent pas malgré des déménagements imposés, expulsions, renvois d’hébergement.

“Ils n’en meurent” pas ; mais quelque chose “meurt” bien en chacun de nous et nous n’en voyons rien. Se meurt alors le lien avec la réalité, avec l’autre… Et des administrations rejettent des demandes de subvention pour notre travail sur l’environnement “car c’est trop social, ce que vous faites“.


Ce que l’on oublie, est que à chaque fois que l’on se dit, “ils n’en meurent pas”, quelque chose meurt aussi chez celui qui le dit, chez celui qui s’en sort, chez celui qui ne voit pas, chez celui qui oublie, chez celui qui n’y pense pas, chez celui qui nie.

Quelque chose est mort dans le travail social et à sa place une gestion progresse , une technicité s’affirme: “Vou n’êtes pas dans le cadre”; “que voulez vous, on applique les directives”.

Il y a quelque chose de mort dans les écoles qui se referment et où progressent l’individualisation de l’échec et des “compétences”.

A Intermèdes Robinson, ce week end de grand froid était celui de la chaleur du Chantier de Pédagogie Sociale , à BUNO (avec Lire C Partir)

En Pédagogie sociale, nous tentons de donner de la vie aux formes mortes ou endormies. N’est ce pas cela la lecture: donner de la vie à un code mort? N’est ce pas cela la convivialité, donner de la vie à une société éteinte?

Avec le cinéaste Daniel Kupferstein

N’est ce pas cela l’échange de pouvoirs de faire, d’outils, de savoir-dires?

SAMEDI :

VSM :

Aujourd’hui  à la Villa saint martin c’est chasse au trésor ! Deux équipes d’enfants se sont constituées et d’énigmes en énigmes sont partis à la recherche du trésor qui les attendaient. Pour  y arriver il fallait jouer collectif et arpenter le quartier de la Villa Saint Martin tout entier. Les enfants se sont pris au jeu et l’activité s’est étendue sur toute la durée de l’atelier.

 

 

 

 

 

VENDREDI

La Rocade

Malgré la température négative, les Robinson sont dans la place ! Que des grands mais que d’ambiance !

On joue à l’élastique : les enfants nous expliquent la règle du jeu. Quelqu’un crie «  qui aime les épinards ? » ou qui aime le chou fleur  ou les bisous sur la bouche ? » Il faut alors sortir le plus vite possible de l’élastique par ce que bien entendu, c’est dégoutant tout ça !

On finit par le jeu du lynx tranquillement sur le tapis. Mais comme tout le monde commence sérieusement à ne plus sentir ses doigts, on arrête là pour prendre notre chocolat chaud et nos petites madeleines.

 

 

 

Au jardin de Saulx

L’hiver est bel et bien là, mais les adultes répondent présents malgré le froid qui sévit. Nous scions et taillons plusieurs branches et on dépoussière plusieurs chaises que l’on à récupérées grâce à un ado pendant les « encombrants ». Le goûter est vite avalé, à l’abri du vent, sous la serre.

 

Au café curieux

Direction le café curieux de Morsang sur Orge cet après-midi. Ce café associatif mettait en place une nouvelle exposition dont nos bénéficiaires ont pu profiter. Nous avons discuté autour d’un café ou d’un thé, échangé avec un des responsables de ce café associatif et participé à un jeu de société. La bonne humeur et la convivialité étaient de mise en cette belle après-midi.

JEUDI

Massy :

Avec ce froid, nous commençons l’atelier en jouant au foot pour essayer de nous réchauffer. Les enfants nous demandent de sauter à la corde puis se dirigent vers les tapis pour construire des tours de kaplas et colorier.

 

 

 

Skatepark :

Quelques familles passent devant l’atelier mais ne s’arrêtent pas. Seule Sophia vient passer un petit quart d’heure pour sauter à l’élastique. Nous attendons jusqu’à 17h00 mais le quartier est déserté.

MERCREDI

Moulin galant :

Aujourd’hui il faisait très froid au camp, mais les enfants sont venus en nombre jouer avec nous. Les plus courageux ont tenté de faire des scoubidous, d’autres se réchauffaient autour d’une partie de football improvisée.

 

 

 

Au jardin de Saulx :

La fraicheur c’est installée à l’équerre. Mais de courageux robinsons sont présents et nous nous réchauffons en nettoyant et en ponçant la table de pique nique du jardin. Nous y ajouterons la semaine une protection spéciale pour le bois. Nous ajoutons un peu de gravillons et mosaïque à l’entrée du jardin pour la stabiliser et pouvoir rentrer et sortir plus facilement, en camion.

 

Nous avons lu sur :

“Un nouveau sondage du Conseil National des Villes (CNV)”

http://insecurite.blog.lemonde.fr/2012/02/05/la-prevention-de-la-delinquance-une-politique-a-la-derive/

[…]Progressivement, les professionnels constatent fondamentalement quatre choses qu’avaient annoncé les chercheurs à l’examen des discours et des textes de loi, et qu’avait déjà pointé le CNV dans son avis du 12 mars 2009. La première est que la loi du 5 mars 2007 dite « prévention de la délinquance » est en réalité une loi sur le traitement pénal de la délinquance, surtout celle des mineurs. La seconde, qui en découle, est qu’il ne s’agit pas de prévenir mais de punir, et que cette volonté de punir entache la plupart des dispositifs prévus Le CNV critique ainsi le fait d’agir dans « une démarche “descendante” sans tenir compte ni des avancées réalisées, ni des diagnostics partagés entre les collectivités territoriales et les services de l’État, ni des contextes locaux et leurs équilibres propres, ni des priorités locales déjà établies».

Enfin, le CNV rejoint tous les observateurs de terrain pour constater aberration à laquelle l’on aboutit lorsque la vidéosurveillance vide tous
les budgets et amène à renoncer à celles et ceux pour qui les choses sont théoriquement faites. […]

 

Agir pas réagir, produire pas reproduire, éduquer pas rééduquer

Sommes nous toujours condamnés à défendre l’existant face aux entreprises de destruction? Sommes nous toujours ainsi réduits à nous contenter de ce qui existait de peur que ce qui arrive soit pire? Sommes nous ainsi condamnés comme éducateurs, acteurs sociaux, à n’imaginer nos actions que comme des réponses aux manifestations de “nos” publics? Ainsi, certains […]

Sommes nous toujours condamnés à défendre l’existant face aux entreprises de destruction? Sommes nous toujours ainsi réduits à nous contenter de ce qui existait de peur que ce qui arrive soit pire?

Sommes nous ainsi condamnés comme éducateurs, acteurs sociaux, à n’imaginer nos actions que comme des réponses aux manifestations de “nos” publics? Ainsi, certains enseignants ont ils pris le pli d’expliquer leur propre conduite par celle de leurs élèves.  Ils se disent obligés d’agir comme ils le font car “il fallait bien réagir”.

Pour sortir de la réaction, pour sortir de la reproduction, pour sortir de la rééducation, il nous faut une pédagogie, une ligne à suivre, une vision du vivre ensemble.

Ainsi à Intermèdes Robinson, nous nous efforçons d’agir plutôt que de réagir. Nous proposons dans les espaces publics des rencontres qui déboucheront toujours sur de LA CREATION et de L’INATTENDU, et non sur un retour à l’ordre.

Nous nous offrons aussi le luxe de produire dans une société qui ne laisse plus de place au véritable travail, à celui qui produit et transforme.

Même en dehors des réseaux économiques malades de toute façon,  avec les enfants mais avec tous ceux qu’on a rejetés hors des réseaux de production … NOUS PRODUISONS (des expos, des bijoux, des légumes, du miel, de la cuisine, des textes, des “pagettes,” des oeuvres en tous genres)

Nous  produisons pour ne pas reproduire: le cycle de l’ennui, du découragement et du repli sur soi. Nous produisons pour ne plus être les prolétaires de nous mêmes.

De cette façon, nous éduquons, ce qui veut dire que nous ne rééduquons personne, mais que nous nous éduquons par nous mêmes et  entre nous.

Curieux bégaiement de notre époque, qui ne sait plus faire ou dire quoi que ce soit de neuf et qui voudrait nous enfermer dans le cycle infini des répétitions.

A celui-ci, nous préférons la création.

CAR NOUS NE POUVONS PLUS ACCEPTER CETTE TENDANCE FORTE DE L’ACTION SOCIALE, OU ON ENTEND DES ACTEURS SOCIAUX, DEMANDANT A ETRE FINANCES DANS LE CADRE DU CUCS DIRE: “NOUS N’IRONS PAS AU QUARTIER CAR ON NOUS LANCERAIT DES PIERRES”; et d’autres prendre comme vocabulaire dans le même cadre, des termes grossièrement guerriers (pour parler de musique classique): “Nous ferons une pénétration profonde dans les quartiers”.

C’est la voix de la déshumanisation, de la renonciation , et du pire…

Samedi à la VSM :

 

 

Des jeux, un « œil de lynx », de la corde à sauter, du coloriage, des éclats de rires et un peu de lecture aujourd’hui à la VSM pour la dizaine d’enfants présents. Un peu de football sur le terrain pour se réchauffer. Et le papa de Théo qui est venu se présenter à nous tous pendant le conseil de quartier.

 

VENDREDI

A la Salle des Tribunes

Cette soirée conviviale se déroula en petit comité. Malgré tout, les roms’binsons étaient présents avec les familles du quartier. Pour l’occasion, Anaïs,Morgane et Sira avaient préparé des crêpes au local, pendant que José, Aminata et Aline, mais aussi Sadio cuisinaient des domblés, du ragoût et du Tiep à la maison.

 

La soirée était dédiée aux jeux géants, à la confection frénétique de scoubidous, tandis que sur un fond musical, les adultes papotaient.

Un bel échange a eu lieu entre 2 ados du quartier et les roms autour de blagues.

A la MJC-CS de Chilly :

Cet après midi nous nous rendons à la MJC de Chilly pour nos ateliers d’autoproduction de produits ménagers. Comme d’habitude, l’équipe de la MJC nous accueille chaleureusement. Liquide vaisselle, produit dégraissant et débouche évier sont confectionnés. Pour certains produits nous avons le droit à quelques réactions chimiques.

A la rocade :

Nous avons profité d’une belle après midi ensoleillée  pour nous retrouver  autour des jeux de société,  même les mamans et les nounous se sont laissées tenter par un jeu de construction en bois.

 

 

JEUDI

Jeudi au jardin de saulx :

Nous arrivons au jardin sous la grisaille puis, au fur et à mesure que le temps passe, le vent chasse les nuages et nous gratifie d’un beau soleil. Un atelier couture est mis en place pour réparer les trous dont a été victime la toile de serre. Un peu de taille est également au programme, et nous nettoyons le jardin en rassemblant des choses dont nous n’avons plus besoin.

Massy :

Aujourd’hui, nous avions amené des scoubidous et le jeu géant des petits chevaux. C’était du sport, les enfants ne restaient pas en place. Les artistes du projet « art en caravane » sont venus se rendre compte du terrain et de l’ambiance survoltée. Ils n’ont pas été déçus !

 

 

Au skate park :

Ce soir, nous avons sorti un jeu de construction en bois avec des billes pour le traverser. Le petit Ayoub était fasciné. A côté, les grands se sont excités autour du jeu « le lynx » à retrouver les objet.

MERCREDI

Au jardin de Saulx : 

Aujourd’hui c’est sous une fine pluie que les petits robinsons ont entrepris  de nettoyer puis retourner un bout de parcelle pendant que plus loin d’autres s’occupaient de recoudre un peu la serre.

Batucada :

Théo nous rejoint pour cette nouvelle session de Batucada à Saulx. Certains essayent de nouveaux instruments et nous répétons les rythmes déjà appris lors des dernières sessions. On essaye de mettre en place des phrases de «  départs » et d’ « arrêts » et apprenons de nouveaux rythmes notamment sur un célèbre air de Mozart !

 

 

 

 

 

 

 

A Moulin Galant :

Les enfants se sont bien amusés aujourd’hui autour d’Aline et de Jessica qui leur proposaient un atelier de scoubidous, ils ont appris à en faire des portes clés et des bracelets. Nous avions aussi apporté les coloriages habituels et un nouveau jeu de petits chevaux géants !

 

Ca va se savoir…

Ca va se savoir , le “travail de l’association Intermèdes Robinson“; ça va se savoir que les partenariats réalisés avec les Villes voisines donnent lieu à des événements riches et prometteurs en projets.   Ca va se savoir que nous cultivons les réseaux de contact, que nous recevons des soutiens de poids, … Ca va se savoir […]

Ca va se savoir , le “travail de l’association Intermèdes Robinson“; ça va se savoir que les partenariats réalisés avec les Villes voisines donnent lieu à des événements riches et prometteurs en projets.

 

Ca va se savoir que nous cultivons les réseaux de contact, que nous recevons des soutiens de poids, … Ca va se savoir que nombre de collectivités s’engagent dans les directions que nous préconisons: travail hors institution, accueil inconditionnel, travail de rue…  Ca va se savoir

Ce vendredi, ce samedi, c’était notre PREMIER “Forum Innov’Action” (Forum de l’innovation dans l’accueil de la petite enfance, en partenariat avec l’EFPP et la Ville de Saulx les Chartreux.

Plus de 50 personnes, le vendredi soir étaient réunies pour écouter nos intervenants (Hubert Montagner, Frédéric Jesu, Marie Christine David, Djamila Rezgui), venus en amitié au titre de membres du Conseil Scientifique de notre association.

Durant ce premier Forum il aura été question , fondamentalement, de “décloisonner la petite enfance”; d’ouvrir l’accueil de sjeunes enfants: sur les réalités des familles, dans l’environnement concret des enfants, au plus près des réalités sociales.

Il aura aussi été question de prendre en compte l’enfant dans toutes ses dimensions, au delà même de ses besoins.  Les professionnels, acteurs sociaux, associatifs,  réunis ont pu réfléchir et s’informer sur les modalités de construction d’un milieu secure et socialisé , dans l’environnement réel des familles.

Mais grâce aux ateliers du samedi, nous avions également pu faire état de nos pratiques novatrices dans l’accompagnement des enfants et des familles.  Ces ateliers ont permis d’exposer le principe d’accueil inconditionnel de Rencontres 93,  de comprendre l’enjeu du “Family Group Conferencing” (techniques des conférences familiales, présentées par le meilleur spécialiste en France: Francis Alföldi)), ou de l’enrichissement de l’environnement de vie des enfants.

Bien entendu, ce Forum a également été pour nous un lieu de rencontres et de retrouvailles entre acteurs engagés dans des actions innovantes. Une façon de mutulaiser nos expériences, de nous soutenir et de redevenir créatifs face aux blocages,  ou dénis que nous pouvons connaître.

Nous étions particulièrement de heureux de retrouver ainsi nos amis et “corrrespondants” de Saint Etienne; merci à Josiane et Adeline des ateliers de Baubrun, d’être venus jusqu’à nous! Merci à Erwan des CREPSC d’être venu nous voir de Marseille.

Merci aux permanents et volontaires de notre association , aux professionnels de la Ville de Saulx qui se sont investis dans la préparation , et la communication de ce qui a été un premier Forum, fondateur. Merci à tous les professionnels, acteurs ou parents ou étudiants qui ont fait de ce Premier Forum.. UNE REUSSITE!

Dimanche :

Ce dimanche au jardin nous avons creusé des tranchés pour déterrer les grillages enfouis. L’objectif : réaménager deux parcelles du jardin. C’était un travail de titan, et tout le monde a mis la main à la patte. La météo a été clémente, et nous a offert une belle éclaircie à l’heure du déjeuner. Vers 15h, nous avons quitté notre jardin, et sommes allés à Saul les Chartreux assister « au beau dimanche » d’Animakt, où Marie et Tonio nous ont enchanté avec une représentation de marionnettes.


SAMEDI

Aujourd’hui, on avait une bonne après-midi, on a fait différents ateliers : Atelier cuisine, du saut à la corde et des jeux sur tapis. En particulier, il y a la participation des Robinsons de St Étienne, qui voulaient savoir ce que l’on fait dans l’atelier. Dans le conseil de quartier, on était heureux de lire des lettres qui sont venues de St Étienne.

 

 

Vendredi :

Au jardin de chilly

De nombreux arbres et arbustes ont besoin d’être taillés cet après-midi, la période hivernale est propice pour ce genre de travaux. Nous profitons de la visite des jardiniers du parc pour échanger quelques conseils de jardinage.

A la rocade

Il pleut … Il pleut … Il pleut …  Quelques courageux nous rejoignent pour cet atelier spécial corde à sauter … Eh oui rien de mieux pour se réchauffer un peu

Jeudi :

Au skate park

Le temps pluvieux et ventu a effrayé toutes les familles. Seuls Ager et Habib étaient avec nous sur les tapis pour le début de l’atelier. Un peu plus tard Jean jacques et Jessica qui revenaient du jardin viennent nous faire un coucou. Avant que nous commencions à plier bagage, une maman du quartier, Aminata est passée, elle allait garder un enfant un peu plus loin.

Massy

Nous apportons de nouveaux jeux, le X zéro géant que les enfants de Massy ne connaissaient pas encore, une valise remplis de scoubidous et quelques coloriages pour la route. Delphine d’Animackt nous accompagnait afin de découvrir le camp avant les interventions Art Caravane. Des artistes et encadrants  vont venir sur le camp avec une caravane que les enfants vont redécorer. Il y aura également des ateliers marionnettes et vidéo. A suivre …

 

 

Au jardin de saulx

Après une réunion de concertation autour du jardin mercredi avec Paul notamment, nous décidons de commencer notre projet d’agrandissement et de réunification de parcelles. Nous enlevons le grillage autour des parcelles amenées à être fusionnées. Un petit nettoyage s’impose autour de la table du goûter.

 

Mercredi:

A Moulin Galant

Les enfants ont apprécié se rendre au parc près du camp. Petits et grands ont pu se défouler en faisant des courses autour du ruisseau pendant que d’autres jouaient au morpion géant qu’ils appellent X zéro. Les plus grands ont également tenté d’explorer les fonds de l’eau pour apercevoir des poissons. Nous avons également pris un temps de jeux collectif  avec le « chat balle ».

Au  jardin de saulx :

De courageux robinsons affrontent des conditions météos peu favorables au jardinage, tout d’abord en emballant grâce à des filets et des fils de fer, les boules de graisse confectionnées samedi dernier. On les installe aux 4 coins du jardin. Le groupe décide de se réchauffer en disposant du fumier sur une parcelle à l’aide de fourches, crocs et râteaux. Nous terminons par une petite récolte de salades.

Batucada :

3eme session batucada ce soir et cette fois après un apprentissage sur les différents instruments qui compose la batucada, chaque participant s’exerce sur son instrument de prédilection. Nous répétons plusieurs rythmiques, des « phrases » de départ et de fin.

 

 

 

Innover, instituer, associer dans la Ville d’aujourd’hui

Nous vivons selon F Dubet, une crise et un  déclin des institutions. Celles ci ne répondent plus aux besoins de relations et de sécurité (sociale, et affective) des groupes et des personnes. A défaut nous subissons une politique sécuritaire, censée dissimuler les effets trop voyants d’une société qui se délite. Qu’en est il aujourd’hui de […]

Nous vivons selon F Dubet, une crise et un  déclin des institutions. Celles ci ne répondent plus aux besoins de relations et de sécurité (sociale, et affective) des groupes et des personnes. A défaut nous subissons une politique sécuritaire, censée dissimuler les effets trop voyants d’une société qui se délite.

Qu’en est il aujourd’hui de la possibilité de faire institution, d’instituer, c’est à dire de créer des lieux de relations sociales capables de durer, de légitimer ceux qui y vont et ceux qui les animent et de produire du changement.

Selon Kojève, la véritable autorité découle du Temps; nous avons besoin aujourd’hui de rompre avec le quotidien , les institutions, les pratiques classiques et de faire surgir du NEUF. Le Temps doit permettre du changement.

Mais nous avons aussi besoin de durer, de pérenniser et sécuriser les actions innovantes, de leur permettre d’essaimer car elles sont en avance sur les modes de soutien nécessaires.

L’enjeu est de taille, il s’agit de faire du social et non pas seulement de l’humanitaire; il ne s’agit pas de colmater, réparer ce qui parfois ne peut pas l’être; il ne s’agit pas d’enjoliver, dissimuler ou rendre supportable ce qui ne l’est plus. Non, il s’agit de produire du changement par des interventions qui innovent dans le social, car elles prennent en compte toutes les dimensions humaines: environnement, économie, politique, relations sociales et dimension  affective.

Et pour cela, le mode de travail que nous pratiquons au quotidien, est celui d’instituer, de fonder, de tenir, d’observer et de faire connaître nos pratiques

Ce samedi, toute la journée, nous étions au Centre Social de Chilly avec des familles du quartier sud pour justement partager ces pratiques innovantes à la lisière de la vie des familles et du social. Il y avait beaucoup de monde, de nombreuses familles et ce qui nous a fait le plus plaisir: deux associations de familles qui se lancent dans les actions en milieu de rue, la coéducation, l’animation sociale de quartier. Au cours de l’après midi, nos trois associations ont pu exposer leurs pratiques, leurs initiatives, leurs espoirs et perspectives. Le soutien de la fonction éducative, à la famille, à la parentalité; la coéducation,  la prévention primaire sont juste là, à portée de main.

Ce prochain vendredi ce sera enfin notre “Forum Innov’Action de la Petite Enfance”  qui ouvrira ses portes et développera une réflexion nouvelle sur la place centrale de la Petite enfance dans les politiques sociales et de la Ville (avec de nombreux experts et des pratiques innovantes:  F Jesu, Hubert Montagner, F Alföldi, Djamila Rezgui)

Il s’agit de connaître et de reconnaître, de soutenir les pratiques sociales collectives innovantes et naissantes (comme à Chilly) ; il s’agit de semer nos graines.

SAMEDI

Forum Parentalité :

Deux familles ainsi que Iasmina et sa petite fille nous ont accompagné au Forum parentalité, “Avis de Famille”. Celles-ci ont pu participer à un atelier initiation musique, un atelier conte,  une intervention de Laurent Ott

 

 

 

 

Ateliers, au Forum “Avis de famille”

 

 

Mariam, avec le bébé de Iasmina

Samedi à la VSM :

L’hiver frappe à notre porte et les enfants sont peu nombreux à affronter le froid qui nous glace tous jusqu’aux os en quelques minutes. Malgré cela nous commençons par  quelques jeux et dessins sur les tapis, suivis pas des lancers de frisbee et du saut à la corde pour se réchauffer.

                    

 

 

 

 

 

Sans oublier la confection de boules de graisses que nous placerons au jardin de Saulx, de Chilly ainsi que dans le quartier pour que les oiseaux puissent s’en nourrir en ces temps rigoureux.

 

VENDREDI

Au jardin de chilly :

Petit changement de programme cet après-midi, normalement dévolu à notre atelier d’auto-production. Nous profitons quand même pour passer dire bonjour à l’équipe du centre social de Chilly, puis nous continuons notre route vers le jardin.

 

 

 

 

Au menu du jour de la taille puisque c’est la période hivernale qu’il le veut et que certains arbustes en ont bien besoin.

 

 

A la rocade :

Il fait froid, nos pieds sont congelé à la fin de l’atelier mais on a tout de même bien profité !

On s’entraine avec les balles de jonglages confectionnées dernièrement et on se fait des passes avec les anneaux.

Sur les tapis, on découvre les jouets qu’Isabelle, une maman nous a donné aujourd’hui : une boîte à outil, une grosse voiture de police, un petit train avec  sa locomotive qui fait des bruits d’animaux.

 

 

 

 

 

 

 

JEUDI

Massy :

C’est au compte goutte que nos petits Rrom’binsons arrivent aujourd’hui, pour ensuite former un groupe enjoué autour des puzzles, des coloriages, et des livres sur le corps humain et des contes du Père Castor !

Deux nouvelles têtes, des petites filles ; Florentine et Iasmina qui viennent avec leur maman. Une autre maman, Iléana fait des coloriages avec nous.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Au skate park :

Les enfants, jouent à fond dans le memory et dans les mikados. Les mamans de leur côté sont frileuses, ce sera un atelier sans bijoux mais on parle de ceux à venir, notamment en feutrine.  Mais avec le froid, notre groupe se réduit au fur et à mesure et nous prenons le goûter  juste avec notre petite Ager.

             

 

 

Au jardin de saulx

Belle après-midi digne d’un début de printemps, nous en profitons car annonce l’arrivée du froid. Nous taillons d’abord le lierre puis ensuite vient la taille des pommiers et poiriers.

L’hiver est la période la plus propice pour tailler les fruitiers car la sève s’est arrêtée de monter dans les branches.

MERCREDI

Au  jardin de saulx :

Belle après-midi au terrain de l’équerre où les robinsons jardiniers se séparent en deux groupes.

L’un s’occupe de récolter quelques salades, mâche, radis noir et navets, l’autre d’épandre du fumier puis l’on inverse les groupes pour que chaque enfant puisse s’essayer à plusieurs activités comme celle de bêcher la terre par exemple.

         

 

 

 

 

 

Nous terminons par le partage de la récolte de l’après-midi.

à Moulin Galant :

Un atelier autour du Mémory, dommage qu’il n’y ait pas de sons sur les kronics. Les enfants n’ont pas arrêté de rigoler.

 

 

 

 

 

D’autres enfants restaient concentrés à faire les nouveaux puzzles.

 

 

 

De temps à autre un enfant venait aussi ajouter une petite touche de musique à l’atelier avec son téléphone portable.

 

Batucada :

Deuxième séance de notre beau projet pour ensuite défiler au carnaval de Saulx les Chartreux le samedi 31 mars. Petit à petit, chacun trouve sa place et son instrument. Pour ne pas déranger le cours de guitare classique, nous ferons dorénavant résonner nos tambours dans un grand bureau à l’écart.

« Patatatatatatam, patatatatatatam, tam, tam ! »