Le temps pour agir

Nous  avons souvent souligné combien et comment le travail en pédagogie sociale modifiait la relation au temps dans les relations éducatives et produisait un effet de concentration; les relations, la confiance s’établissent plus rapidement comme également les changements . Pourtant le travail de rue est rempli de contraintes. Comment faire un projet, travailler ensemble, alors […]

Nous  avons souvent souligné combien et comment le travail en pédagogie sociale modifiait la relation au temps dans les relations éducatives et produisait un effet de concentration; les relations, la confiance s’établissent plus rapidement comme également les changements .


Pourtant le travail de rue est rempli de contraintes. Comment faire un projet, travailler ensemble, alors que nous ne savons jamais quand nous nous retrouverons?

C’est là où le groupe et la collectivité prennent tout leur sens; si nous n’envisagions les relations éducatives que de façon duelle,  nous devrions projeter des temps énormes et nous serions dès lors a la merci de toutes les ruptures qui émaillent les relations éducatives y compris dans les institutions classiques.

Nos projets éducatifs s’appuient  sur la communauté: dans nos ateliers de rue, comme d’ailleurs au sein d’une classe coopérative, les différents aspects de la relation éducative se déploient de façon simultanée.


  Ainsi au cours même d’un atelier cuisine, le petit groupe des enfants qui s’emploie à produire un journal d’une page  (communément appelé “pagette”) peut, en cooperant, réaliser en même temps les textes, les photos, les illustrations, les corrections et même (si nous sommes sufisamment bien equipés) la composition, la  mise en page,  l’impression et la diffusion.  Nous faisons de même avec le jounal mural (le Dazibo)
 En Pédagogie sociale, le temps est tourné vers l’action et c’est l’action même qui crée le temps.

C’est parce que nous agissons ensemble que nous trouvons le temps, que notre nombre augmente le temps , que l’envie de participer est suscitée sur un objet, concret, actuel , “vrai”.

   Par ailleurs cette action quand elle se déroule peut déplier en meme temps tous les temps qui y sont liés: le temps pour faire, le temps pour parler, mais aussi le temps pour dire et faire savoir se développent ensemble, un peu comme ces KroniKs qui disent et se font en meme temps.

Ce sont les action, le travail qui donnent le temps; celui ci n’est limité ni par une structure, ni par un contrat , ni par des contraintes.  C’est du possible
  
 Cette semaine a bien illustré ce principe avec deux premiers numéros de pagettes, réalisées par les enfants. L’une a rendu compte de la sortie des enfants au Louvre et a été écrite a la fois en Francais et en Roumain

   La seconde a rendu compte de l’atelier cuisine et de fabrication de nems, qui était encadré par Van Chien, spécialiste du jour.

 

Samedi :

A la Villa Saint Martin 

Il faisait très  frais aujourd’hui à la VSM  que dis je FROIDDDD !!!!!  Les activités permettent à tous de se réchauffer comme ils peuvent grâce notamment à l’atelier danse menée par Léa et le foot avec Corentin. Juste à coté nos petits Pâtissiers nous faisait de délicieux petits sablés au coco, chocolat  ou miel que nous avons dégusté au gouter …

Vendredi:

Soirée conviviale 

C’est en petit comité que cette soirée se déroule. Placé sous le signe du conte et du rythme africain . Nous avons dégusté les plats préparés par plusieurs mamans du quartier et également Patrice, notre chef cuisinier du moment.

 

 

La rocade

La nuit s’installe de plus en plus tôt, pourtant les enfants restent pour la plus part jusqu’à la fin de l’atelier. Beaucoup passent leur temps en coloriant, pendant que d’autres enfants en jouant avec les personnages du jeu mickey.

 

Au jardin de Chilly :

Un vrai temps d’automne à Chilly ou grisaille et bruine se succèdent. Nous avons au menu du jour du bêchage, de la taille, du désherbage et un peu de nettoyage par ci par là. En accord avec le jardinier de la commune qui s’occupe du jardin nous récoltons des navets, des carottes, des blettes, du céleri-branche et des poireaux. Certains de ces légumes serviront à l’élaboration de plats pour la soirée conviviale.

 

Jeudi:

Au skate Park :

Ce soir à la sortie de l’école sous la lumière du réverbère, nous avons découvert nos nouveaux jeux de société. Les mamans, de leur côté,  ont commencé un nouveau type de collier, tout en minutie.

Au jardin

Un groupe plutôt nombreux débarque sur le terrain de l’équerre en cette fraiche après-midi. Un nouveau venu nous accompagner au jardin il s’agit de Jean Frédéric. Victoire ! la deuxième balançoire est installée avec succès. Un binôme cueille plusieurs nèfles avec lesquelles on pourra faire de la confiture. Nous nous attaquons aussi à une nouvelle parcelle en la désherbant et la bêchant. Nous terminons l’après-midi en se réchauffant grâce à quelques tasses de thé.

 

 

 

 

 

A Massy 

Il faisait un peu froid mais qu’a cela ne tienne, rien ne nous empêchera de jouer au « croque carotte » ou au « pic pirate ». Aujourd’hui on fait aussi travailler nos méninges : rien de mieux pour cela qu’un sodoku version couleur que l’on a fabriqué. OUhhhhh on commence à grelotter, allez on bouge un peu pour se réchauffer : une petite course, un peu de corde à sauter et un bon chocolat chaud.

Mercredi :

 

A Moulin Galant 

Aujourd’hui à Moulin Galant, les petits Rom’binsons ont confectionné un journal sur la sortie fait au Louvre en début de mois, journal que nous allons par la suite imprimer et distribuer à tous les habitants du camp la semaine prochaine. Les enfants ont également dessiné et colorié, tandis que d’autres travaillaient l’écriture et les chiffres sur de  petites ardoises.

 

Mercredi :

Au jardin de saulx : Sofia et Emilie ont fini de réparer la serre et sont ensuite venus nous aider à creuser trois grands trous pour planter un cerisier, un prunier et un Figuier : Espérons qu’ils Poussent  bien !!!

« Offrir l’espace qu’on n’a pas et ce faisant, trouver sa place » (B. Collot)

Un des principes de la résilience consiste en cette hypothétique capacité que peuvent conquérir certains êtres de donner ce qu’ils n’ont pas reçu et ce faisant de le trouver eux mêmes (ou presque). Je ne sais pas comment cette conception peut ou pourrait s’étendre aux groupes et aux organisations, mais ce qui est sûr c’est que […]

Un des principes de la résilience consiste en cette hypothétique capacité que peuvent conquérir certains êtres de donner ce qu’ils n’ont pas reçu et ce faisant de le trouver eux mêmes (ou presque). Je ne sais pas comment cette conception peut ou pourrait s’étendre aux groupes et aux organisations, mais ce qui est sûr c’est que notre association développe un savoir faire certain pour offrir les moyens qui nous font tant défaut.

Ainsi dans les espaces collectifs, en bas d’immeuble nous trouvons ensemble de la place , beaucoup de place pour nos activités toujours maintenues et sans cesse renouvelées;  de la place pour la capoeira, la batucada, la cuisine de rue, la danse de rue. Mais aussi de l’espace pour inviter les visiteurs, les stagiaires, les bénévoles, les amis de partout, les enfants des camps.

Cette place que nous n’avons pas reçue et que nous créons nous l’offrons à tous ceux qui ne trouvent pas de place et pour toutes les activités humaines, conviviales sociales, qui elles aussi n’ont plus de lieu.

Cette place que nous n’avons pas reçue et qui manque tant alors que des locaux sont inoccupés et fermés un peu partout, devient une place que nous créons  et qui s’étend petit à petit,  en tournant autour (comme un escargot) tout autour de notre lieu de présence.  Du quartier, nous passons aux villes voisines, avec nos terrains fleuris et cultivés, si beaux en cette saison; de la périphérie, nous passons à Paris, et aux visites que nous effectuons avec ados, familles et enfants à Traces, Saint Amand ou aux séjours à Buno.

Nous augmentons l’espace quand il fait défaut.   Le temps c’est la même chose; nul n’en manque autant que celui à qui ne peut plus ni produire, ni travailler . Le temps est comprimé pour celui qui doit passer sa vie à organiser une vie quotidienne compliquée quand elle n’est plus scandée ou socialisée, qu’il se déroule et qu’il s’échappe…

Nous créons alors du temps en créant des événements, en instituant des rencontres, en donnant du temps.

Et ce temps qu’on donne sans compter,  largement, tout le temps… et bien ce temps c’est celui qui nous manque tellement et dont nous sommes tant privés. Privés de temps avec seulement  trois  postes de permanents dont le financement à l’avenir nous inquiète (et deux cent adhérents); privés de temps quand autant nous est enlevé pour seulement justifier de notre action, rédiger constamment les projets, les bilans, les contraintes  infinies.  Autant de temps enlevé à l’action, autant de temps confisqué.

C’est parce que nous n’avons pas de lieu que nous pouvons accueillir,

C’est parce que nous n’avons pas de temps que nous pouvons durer.

Or cette semaine encore nous nous nous sommes donnés et nous avons donné le luxe de nouveaux espaces et de nouveaux temps; nous les avons créés ces espaces et ces temps, en LES DONNANT A NOS AMIS, en les recevant des enfants.

Dimanche :

Pour notre dimanche au jardin au cœur de l’automne, nous avons accueilli Dawa, qui habite Athis Mons depuis 3 ans mais est originaire du Tibet.

Les hommes n’ont qu’à bien se tenir parce que Dawa, la terre, ça l’a connaît !! Et le feu aussi d’ailleurs ; c’est elle qui s’est occupée de l’allumer pour cuire nos merguez !

 

 

 

Alan n’était pas venu au jardin depuis un moment et en a bien profité avec ses copains Robinsons ; on a retourné et mis du fumier sur plusieurs parcelles, planté des chrysanthèmes, ramassé du bois et des légumes. Aline s’est battue pour remettre une des balançoires et c’était pas de la tarte !!

Samedi:

A la Villa Saint Martin : 

Cet après-midi, on a fait  différents ateliers : Atelier de danse, atelier de Capoeira, des jeux sur les tapis et une partie de football.

En particulier, un atelier de cuisine asiatique où on a fait des Nems.

 

On a préparé beaucoup d’ingrédients (poulet, soja, œufs, vermicelles, champignons noir et carottes…) on a coupé des carottes, des champignons noir  et ensuite, on les a mélangé, on a roulé des Nems avec des Galettes de riz. Finalement, on  les  a cuits avec le feu du cuiseur.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le conseil de quartier était très dense cet après-midi !

Vendredi

Au jardin de Chilly :

Belle après-midi au jardin de Chilly. Nous plantons de nombreux chrysanthèmes pour ajouter de la couleur aux teintes automnales dont se pare le jardin en cette période.

D’autre part les travaux d’entretien et notamment la taille des arbustes sont au programme, un peu de désherbage ça et là et nous commençons à retourner et préparer la parcelle qui fera office de potager l’année prochaine.

La rocade :

Tyson et Divine se sont joints à nous avec leur maman. Isabelle, une autre maman  a joué avec les garçons aux anneaux de cirque. Aline faisaient tourner les assiettes chinoises des plus petits, Anaïs et Sandra ont joué aux petits chevaux avec d’autres. Les grands ont emprunté la boîte des livres pour jouer avec leurs toupies. Et comme ça, on a joué jusqu’à la tombée de la nuit !

 

Jeudi :

Au skate Park :

Ce soir pas de bijoux car nous ne sommes que deux et les enfants sont nombreux en cette douce soirée d’automne. « Est-ce que ton personnage est un monstre ? » me demande Yasmine avec qui je joue au « qui est-ce ». A côté, on ne sait quoi choisir : les cartes, les bonhommes, les livres ?! Alors on sort tout en même temps !

Au jardin de saulx

Le temps c’est radouci !  Présents en petit nombre, les jardiniers continuent lme travail de préparation du sol pour l’hiver, en incorporant du fumier sur une parcelle. Automne oblige, nous balayons quelques feuilles sur les allées principales du jardin. Au passage nous récoltons quelques poireaux.

A Massy :

Ce matin, on nous propose de nous installer sous la véranda mais on préfèrera rester dehors pour que tous les enfants nous voient et aient accès à nos tapis. C’est un peu la folie autour des jeux de société et on se dit qu’il faudrait peut-être en changer un peu. A côté les éternels coloriages de princesses rivalisent avec les super héros. Florentina me montre le cahier qu’elle fait le mercredi avec Marie Hélène de l’ASFR et celui de vendredi avec Csilla. Comme ça, avec le notre, elle a un cahier pour tous les ateliers !

Mercredi :

A Moulin Galant :

CA y’est le froid s’est bel et bien installé. Malgré tout, les enfants restent nombreux à participer à l’atelier. Un groupe reste sur le tapis à colorier, à jouer, et à faire des petits exercices de français pendant qu’un autre joue au fresbee.

Au gouter, les enfants se réchauffent avec un chocolat chaud. A côté, des papas construisent une case dans laquelle nous serons apparemment conviés.

Au jardin de saulx :

Quel froid de canard cet après-midi ! Pour se réchauffer, on continue le travail de préparation du terrain pour l’hiver  et les futures récoltes. Une équipe de robinsons jardiniers retourne une parcelle, désherbe, puis y dépose du fumier. Pendant ce temps, une autre partie de l’équipe cueille quelques légumes résistants à la fraicheur automnale tels que poivrons, poireaux et oseille. On taille également quelques fleurs de lavande fanées

 

 

 

 

 

 

 

Le Social, entre le centre et le milieu

Avec nos partenaires du Centre Social (de Chilly) nous contribuons à essaimer les initiatives éducatives et sociales. N’est il pas question avec les parents de cette ville… de mettre en place des ateliers de rue? Les idées poussent, germent, en ce vent d’automne et se déplacent. Le Social ne peut pas s’enfermer dans un Centre […]

Avec nos partenaires du Centre Social (de Chilly) nous contribuons à essaimer les initiatives éducatives et sociales. N’est il pas question avec les parents de cette ville… de mettre en place des ateliers de rue?

Les idées poussent, germent, en ce vent d’automne et se déplacent.

Le Social ne peut pas s’enfermer dans un Centre fût il social ou maison de quartier. Sinon il  jaunit et périclite; le Social circule, naît dans les interstices, les friches. Il jaillit des bidonvilles, pousse dans les jardins des terrains vagues, surgit des cages d’escalier.

Il est là le Social qui vit; il n’est pas dans les lignes programmatiques, il n’est pas dans les maisons de quartier…

Nous déplaçons le Social du Centre vers le Milieu, le milieu social, le milieu urbain, le milieu économique. Le milieu, est justement ce mi-lieu, ce lieu à mi chemin entre soi et les autres, affectif et social, individuel et collectif… 

Il y a bien ainsi une Ôtreville, une autre ville, une ville inetersticielle qui est CREEE et PRODUITE par ceux là même,  qui ne peuvent pas ou plus consommer la VILLE INSTALLEE.

Et du coup dans notre association, les idées jaillissent, s’enchaînent mais aussi se rejoignent et se renforcent. Il faudra bien inventer d’autres crèches, si les crèches  ne peuvent plus naître , faute de capacité des institutions à les faire vivre; il faudra bien une autre université populaire (qui ne soit seulement un ensemble de conférences à auditeurs libres) qui soit une université de la parole et de la pensée nomade, entre les âges, les cultures, dans la rue et les quartiers.

Il faudra bien que cela naisse , que cela jaillisse après l’hiver car toutes les chapes du monde ne peuvent rien contre une idée qui court.

Alors en attendant, nous avons des bourgeons: nos ateliers de rue accueillent pour de vrai la petite enfance, librement; les ateliers dans les camps amènent des activités éducatives à ceux qui ne peuvent y accéder,  nos “enfants journalistes” parcourent la banlieue et Paris pour rapporter des idées et des amis. Des réseaux se tissent et il est même question de “Correspondance” (au sens fort de ce mot dans la pédagogie Freinet) entre enfants du quartier sud et de Beaubrun (Saint Etienne).

Intermèdes lance aussi son Forum Innov’Action de l’accueil en petite enfance qui aura lieu les 20 et 21 Janvier avec les soutiens et interventions de M le Pr Hubert Montagner, de F Jesu, de l’EFPP, …    Innovation et Action: ce n’est qu’un début.

Samedi :

* A la Villa Saint Martin : 

Bonne Nouvelle, tous nos potirons sont partis, nous les avons distribués dans le quartier aux parents et enfants juste après avoir été nettoyés et découpés par nos marmitons ^^   Juste à coté s’entrainaient les capoerïstes  pendant que les plus petits dessinaient  sur nos tapis.

 

 

 

 

 

* BATTLE INTERNATIONAL DE MASSY :

Ce samedi, nous voilà partis avec sept enfants, Souad et Anaïs pour aller admirer le battle International de Massy. Un spectacle vraiment impressionnant qui a épaté tous nos petits Robinsons. La prestation alternait battle (deux breakeurs ou breakeuses dansent chacun leur tour dans un cercle puis le jury décide du meilleur d’entre eux) , free style (tous les breakeurs et breakeuses s’affrontent à tour de rôle dans le cercle de manière aléatoire sans jury) et show (représentation d’une chorégraphie d’un groupe  de danseurs/euses et breakeurs/euses de toutes origines). Cet évènement était organisé par l’association Humanitariat en soutient à la Somalie. Contre trois denrées, une personne pouvait accéder au battle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi :

* A Massy :

Temps frais, kapla avec Corentin, croque carotte et pique pirate avec Emilie, coloriages et apprentissage des chiffres avec Aline. Et pour finir notre éternel saut à la corde pour se réchauffer. Puis nous goûtâmes sous le saule.

 

 

 

 

 

 

 

 

* Au jardin de saulx :

Le temps se réchauffe en cet après-midi et nous profitons de belles éclaircies. Nous continuons la préparation du sol pour l’hiver et les futures plantations. On retourne une parcelle et nous y apportons du fumier qui aura le temps de se décomposer et enrichir la terre durant tout l’hiver. Entre quelques gorgées de thé, nous récoltons un peu de salade, quelques poireaux et navets.

* Au skate Park :

Comme promis nous avons apporté de la laine afin que des enfants puissent faire des pompons, d’autres ont préféré les jeux que l’on a l’habitude d’apporter. L’atelier s’est un peu écourté lorsque le froid s’est installé. Les familles sont parties plus vite, nous n’étions alors qu’un petit nombre au gouter.

Mercredi :

A la mjc de Chilly Mazarin :

  Ce mercredi nous choisissons d’emmener tout un groupe d’enfants rom’s à l’exposition de  la MJC de Chilly Mazarin afin  qu’ils puissent voir et constater que leurs œuvres sont aussi exposées. Après cette petite visite, les enfants laissent parler leur créativité autour d’un atelier poterie animé par Stéphanie.

 

* Au jardin de saulx :

Bel après-midi au terrain de l’équerre. Nous décidons de commencer à réinstaller la balançoire à la demande de tous les robinsons présents cet après-midi. D’autre part, un petit groupe se charge de recoudre la serre sur laquelle il y avait une brèche. Un peu de récolte est également au programme notamment des poivrons, aubergines, framboises et feuilles d’oseille.

Mon identité grandit sans cesse (Dub. Inc)

C’est à partir de l’attachement à la terre, au quartier, au local, que nous posons la question de l’individuel et du collectif. Nous sortons de l’abstraction, des identités “hors sol”, infligées ou revendiquées pour découvrir et se découvrir avec un espace en commun. C’est dans cet espace que nous aménageons les rencontres, que nous développons […]


C’est à partir de l’attachement à la terre, au quartier, au local, que nous posons la question de l’individuel et du collectif. Nous sortons de l’abstraction, des identités “hors sol”, infligées ou revendiquées pour découvrir et se découvrir avec un espace en commun.

C’est dans cet espace que nous aménageons les rencontres, que nous développons les activités d’expression, que nous nouons nos alliances. Cette semaine a été ainsi  particulièrement riche en implantations et en excursions

Implantation: les Robinsons exposent leur art de la rue au Centre Social de Chilly. Ont aini été accrochés oeuvres collectives et personnelles, sur tous supports, produites dans les espaces publics. Peintures, pastels, encre, etc. mais aussi petits objets, bijoux fabriqués dans nos ateliers et des photos. L’extérieur du Centre social (DE CHILLY) a aussi été colonisé: pour un temps, nos “Dazibaos”, nos affiches de rue ont été regroupées, autour de nos totems.


Excursion: ce samedi un groupe d’enfants du quartier et des Rrom’binsons ont annexé Le Louvre ; visite guidée, les enfant sont découvert les oeuvres et sur leurs petits cahiers de dessin, ont glané des idées. Paris était pour eux, pour de vrai, pour une fois…

Implantations et excursions, ainsi se répandent et se mélangent les cultures, au jardin, comme en Ville. Nous apprenons à Robinson à dire “Nous”.

Dimanche:

Jardin de l’équerre

Encore une journée bien remplie, nous avons commencé par désherber, retourner la terre et épandre du fumier au jardin avant de passer à table bien tardivement car l’humidité nous empêchait d’allumer le feu correctement.

Un peu plus tard, nous nous sommes rendu à l’association Animakt comme tous les premiers dimanches du mois. Cette fois, c’est la Cie Taf-Taf qui était sur scène. Elle nous a présenté leur tout dernier spectacle en cours  “Ainsi parlaient les hérissons”. Les 15 Robinsons ont particulièrement apprécié cette représentation où se mêlaient imaginaire, humour, acrobaties, poésie, dérision de la société, ode au partage et à la rencontre.

Samedi:

A la Villa Saint Martin

Un après-midi très doux  mais aussi très calme. Comme si l’atmosphère automnale nous donnait envie d’hiberner ; sur les tapis en tout cas où les perles s’enfilent doucement pour former de jolis colliers et bracelets. A côté par contre, on se remue !  Certains jouent au frisbee et au foot tandis que nos petits cuisiniers s’affairent autour de la découpe des potirons.

Louvre:

Aujourd’hui, un petit groupe d’enfants de Moulin Galant et de Longjumeau sont partis à Paris à la découverte du musée du Louvre. Comme il ne pleuvait pas, nous avons marché le long de la rue Rivoli pour rejoindre le musée et nous avons pique-niqué dans le jardin des Tuileries.

Puis nous avons retrouvé notre guide pour une visite sur le thème « Qu’est-ce qu’un musée ? ».  Les enfants avaient chacun un cahier à dessin, ainsi ils ont pu au fur et à mesure de la visite dessiner ce qui leur plaisait et noter le nom des œuvres et salles du musée : La cour de Khorsabad, la salle de Napoleon III, des sculptures, des tableaux, des bijoux etc.  Ce qui leur fera un souvenir en image de cette journée riche et bien remplie!

Vendredi :

La rocade

Aline a repris son atelier cirque  qui en a intéressé plus d’un. Une maman s’y est même essayée tout en encourageant son enfant. D’autres, entre elles, jouaient à des jeux de société sur le tapis, et certaines au contraire observaient de loin le déroulement  de cet atelier.

Des enfants préféraient dessiner et colorier.

 


Au jardin de Chilly

Tout le monde se met rapidement à jardiner et de manière très efficace. Cet après-midi ça bosse dur au terrain de Chilly ! Entre travaux de taille (arbustes, fleurs, aromatiques), arrachage de pissenlits, désherbage, balayage et ramassage des feuilles. Autant d’activités nécessaires au jardin durant l’automne et tout ça dans la bonne humeur ! Martin vient nous rendre une petite visite au terrain et nous annonce qu’il viendra prochainement au terrain de Saulx.

Jeudi:

Le vernissage

Nous n’étions pas très nombreux à cette occasion mais quelques parents se sont déplacés afin de voir les œuvres de leurs petits artistes. Nous avons partagé un moment  en grignotant quelques préparations que la MJC  nous avait gentiment confectionnés.  De nombreuses œuvres des enfants étaient exposées :  peintures, dessins, pastels, objets en terre ainsi que des bijoux réalisés par des mamans.

Au skate Park

C’est un  temps pluvieux qui nous attendait, même si nous avons su  passer entre les gouttes le temps de confectionner quelques bijoux pour les mamans et de faire quelques parties d’Uno et croque carottes pour les enfants. L’atelier fut riche mais court, mais rien n’est perdu, la suite au prochain épisode.

Au jardin des ruches

Cet après-midi, direction le terrain du fond de l’église. Le temps est gris et pluvieux, donc nous ne dérangerons pas les abeilles. On continue alors le débroussaillage du terrain et accédons aux derniers fruitiers situés tout au fond. Au passage, nous en profitons pour récolter quelques pommes encore nombreuses dans le verger.

Jeudi:

A Massy

Nous sommes encore passés entre les gouttes ; de la pluie sur la route, mais peu pendant l’atelier. Du coup, nous avons pu regarder nos petits livres pour redécouvrir la texture des animaux : les doux, les râpeux, ceux qui chatouillent…. Nos coloriages et nos jeux à côté. Puis la corde à sauter qui fit revenir la pluie mais elle ne dura pas et le goûter se prit au sec.

Mercredi :

Au jardin de saulx

Une fois n’est pas coutume, les enfants reprennent l’école ce mercredi. Nous partons donc à pied en petit comité au terrain. Nous ramassons du bois sur notre chemin, puis nous commençons par récolter quelques légumes (poivrons, poireaux, mâche…). Nous nous attaquons à une parcelle en y retournant la terre grâce aux bêches et grelinettes, afin de la préparer pour l’hiver.

A moulin Galant

Une belle après-midi avec des températures très douces mais un sol détrempé par les pluies de la veille…. Un petit groupe s’est tout de même présenté à nous pour  colorier le beau petit poisson Némo avec ses gros yeux. A coté le pirate dans son tonneau saute car il n’aime pas qu’on le pique avec nos épées ! Seuls les initiés comprendront….

Nouer des liens qui libèrent

  Ce vendredi avait lieu notre soirée conviviale dans la salle des tribunes du stade de Longjumeau. Nous avons profité d’une soirée agréable tant sur la terrasse que dans la grande salle. Nous étions nombreux et, de cette soirée,  ressortait un  grand sentiment de tranquillité. Le repas préparé par les mères était copieux, réussi, et varié […]

 

Ce vendredi avait lieu notre soirée conviviale dans la salle des tribunes du stade de Longjumeau. Nous avons profité d’une soirée agréable tant sur la terrasse que dans la grande salle. Nous étions nombreux et, de cette soirée,  ressortait un  grand sentiment de tranquillité. Le repas préparé par les mères était copieux, réussi, et varié (pastels, Tiep, sauces, etc) Le collectif était rodé, habitué, efficace.  Nos amis, les “Rroms’binsons” étaient au rendez vous et connaissent tout le monde…

Devant nous nous voyons les enfants grandir; F. demande à faire son stage troisième avec nous; Y. nous dit qu’il a maintenant l’intention de devenir aide soignant, ou infirmier. Les enfants parlent des débuts de leur classe (ils sont en vacances).

Nous voici donc avec ces “liens qui libèrent”; ces liens qui poussent à sortir de chez soi, à honorer un rendez vous, à inviter des amis, à faire l’effort de se souvenir, de la rencontre.

Nous ne nous contentons pas de mettre ensemble les cultures pour faire de “l’interculturel”; nous ne nous contentons pas de mettre ensemble des âges différents pour faire de “l’intergénérationnel”. Ce qui fonde le travail qui se fait ce n’est pas la juxtaposition, la coexistence (même pacifique), l’exotisme, c’est le lien, … la lente et patiente astreinte du quotidien, du travail et du vécu commun.

Nos “vendredis” reviennent tous les mois, aussi vite qu’un élément naturel; nous renonçons à numéroter les ateliers, les sorties, les groupes du mercredi comme nous y avions songé. Le quotidien donne l’impression de compacter le temps. Les stagiaires , permanents et volontaires de Robinson le savent: il se passe tellement de choses chaque semaine qu’on a l’impression que le temps coule plus dense.

Ce temps qui nous contraint, est en somme, un temps qui nous libère car il nous en donne du temps à vivre… à satiété.

Dimanche

La nouvelle heure est toujours un chamboulement même quand elle est en notre faveur comme ce matin; mais nous nous sommes tous retrouvés et nous avons même été une douzaine pour ces travaux d’automne. Une belle journée, encore des récoltes, mais déjà on songe… à réorganiser notre terrain et aux projets de développement de nos capacités de production.

Samedi

A la villa Saint Martin

Le groupe d’enfants s’agrandit petit à petit petit au fil de l’atelier. Sur les tapis certains choisissent les derniers dessins que l’on va montrer à l’exposition, pendant que d’autres dessinent avec des pastels  ou s’inventent des histoires avec des petits personnages.

Un peu plus loin, les apprentis cuisiniers découpent et récupèrent toute la chair des citrouilles sculptées mercredi dernier au jardin. Tout ce qui est récupéré est redistribué à la fin de l’atelier aux enfants ainsi que des petits pots de confiture citrouille amande confectionnée la semaine précédente.

            

 

 

 

 

 

Tout ce qui est récupéré est redistribué à la fin de l’atelier aux enfants ainsi que des petits pots de confiture citrouille amande confectionnée la semaine précédente.

 

 

Vendredi

A la Rocade

Malgré le fait que nous soyons fin octobre, le temps et la température étaient très agréables aujourd’hui à la rocade. C’est donc sous un soleil très appréciable que nous avons fait notre atelier. Les coloriages ont beaucoup attirés les enfants aujourd’hui, mais aussi la lecture. En effet nous avons choisi un livre, Aladdin et nous l’avons lu chacun notre tour à haute voix pour les autres. Nous avons passé un très bon moment.

                                

 

 

 

 

 

Au jardin de Chilly

Plusieurs activités sont au programme cet après-midi, en adéquation avec la saison. On en profite pour utiliser les nouveaux outils qu’une entreprise nous à donné. Il y a parmi ces outils tout un panel de sécateurs, pour les branches, la pelouse…Ainsi nous avons le droit aujourd’hui à la taille des arbustes, au désherbage, à la récolte des derniers potirons et concombres, et l’on commence à défricher la parcelle réservée au potager.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cet après-midi , en vue de la soirée conviviale, Anaïs et Aminata ont cuisiné. Elles nous ont préparé des pastels, et du tièpe : un plat à base de patates douces, de carottes, d’aubergines, de riz et de viande.

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi :

Massy

Le soleil est de la partie ce matin. Les enfants ne sont pas nombreux au départ, mais la petite troupe s’étoffe de nouveaux arrivants au fur et à mesure que l’atelier évolue. Nous avons donc au programme un atelier Kapla, un autre consacré au coloriage et enfin un dernier autour de plusieurs jeux de société. Le fameux challenge de la corde à sauter est de mise pour se réchauffer un peu, et le goûter conclut cette belle matinée au camp.

Au jardin de Saulx :

Les générations se mélangent cet après-midi au terrain de l’équerre. Le groupe se sépare tout d’abord en binôme, certains charge les brouettes de fumier, tandis que d’autre en profite pour l’étaler sur une parcelle. Un autre binôme commence à défricher une autre parcelle, bientôt rejoint par l’ensemble du groupe présent cet après-midi.. L’arrosage est de mise sous la serre, car il reste encore quelques aubergines tomates et poivrons.

 

A la croix breton :

Nous avons choisi de faire un atelier cuisine en vue de la soirée conviviale du lendemain. Choix qui a plu, car beaucoup y ont participé. Filles et garçons ont confectionné du houmous et des bâtonnets de carottes que nous pourrons déguster demain soir. Bien sûr, les enfants ont aussi joué après leur dur labeur !

Mercredi

Moulin Galant :

Aujourd’hui à Moulin Galant c’est devant chez Dragui que nous avons posé nos tapis et donc installé nos ateliers. Ainsi à cet emplacement, nous avons eu beaucoup de visiteurs, enfants et adultes. L’après-midi a été très animé avec les garçons qui se sont livrés une vraie bataille au jeu du palet. D’autres ont battu un record en construisant une tour en kapla très haute tandis que les plus petits coloriaient et dessinaient.

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Un après midi consacré aux citrouilles en pensant à la fête d’Halloween qui approche bientôt. Il a fallu déjà ramasser les dernières qui étaient encore jonchées à même le sol. Du coup, nous en avions de toutes les tailles et chacun des enfants présents a pu en choisir au moins une d’entre elles pour laisser exprimer sa créativité. Puis s’occuper de commencer à y faire une ouverture pour pouvoir les vider. Et d’y apporter la touche finale en y ajoutant des yeux et des bouches de toutes les formes. La chair et la pulpe ainsi récupérée servira à un atelier cuisine. Sans oublier notre fameux goûter afin de clôturer cet agréable moment passé tous ensemble.

A la MJC de Chilly

Ce matin nous sommes allés assister à un atelier de prévention des accidents ménagers chez nos amis de la MJC de Chilly. Manue de l’association Olympio nous a présenté sur un grand panneau des scènes de vie quotidiennes à la maison dans le jardin, dans le parc ou encore sur la route. L’équipe bleud comme la rouge se sont toutes les deux bien débrouillées pour repérer les dangers et les expliquer :

« –  à la maison on doit se sentir en sécurité, c’est un abritage

–          Ce produit, ça peut faire le feu

–          On peut se couper avec les bocals

–          Le bébé peut se faire électrifier »

Ici est enseigné l’art de la rencontre (Albert Jacquard)

Nous parlons souvent des difficultés de notre association. Celles ci sont connues, comme l’est l’énergie considérable que les bénévoles et permanents de cette association doivent déployer non seulement pour qu’elle existe et subiste mais aussi pour qu’elle se développe, comme son public. Beaucoup savent aussi les manques de soutien, mais aussi les embûches que nous […]

Nous parlons souvent des difficultés de notre association. Celles ci sont connues, comme l’est l’énergie considérable que les bénévoles et permanents de cette association doivent déployer non seulement pour qu’elle existe et subiste mais aussi pour qu’elle se développe, comme son public.

Beaucoup savent aussi les manques de soutien, mais aussi les embûches que nous devons quelques fois dépasser (qui ne doivent pas faire oublier les soutiens réels que nous obtenons comme celui tout récemment de la CAF 91).

Pour autant ces difficultés ne sont qu’une toute petite face de la réalité que nous vivons, car celle ci est pleine de liens, de rencontres et de projets.

  Nous savons l’art de la rencontre et cette semaine nous avons “fait fort”:

Lundi dernier un débat avec ATD Quart Monde sur le sens de l’école, (« Quelle école pour quelle société ? »)  ,  jeudi et vendredi, nous avons rencontré le “groupe de Saint Etienne”, (« Travail social dans la crise ») engagé dans un développement d’actions de rue du même type que les nôtres (ateliers de rue des enfants de Baubrun)  , et avons coanimé, avec ce groupe,  un débat à l’Institut de travail social de Firminy.

Enfin ce samedi, nous avons rencontré nos amis du CRPSC  (“Centres de recherches des petites structures et de la communication”),  réunis au château des Robinsons (à  Buno), pour établir les bases d’une fédération de nos initiatives et de nos actions.   Nos amis sont à l’image et de la force des difficultés et des obstacles que nous rencontrons et ils se multiplient. En fait de plus en plus en plus clairement nous réalisons cette nécessité partagée par tous de nous organiser dans un présent qui flanche.

Nous devons inventer de nouveaux modes d’intervention sociale, pour aujourd’hui et demain, dans un environnement qui perd ses repères et au milieu d’institutions en crise.

Ensemble, nous nous préparons à définir des modes de travail social, et d’éducation, adaptables aux situations nouvelles que nous allons connaître.

Grâce à cette organisation, à ces partages, à cette communauté que nous mettons en oeuvre, nous ne resterons ni sans voix, ni sans actions, ni sans projets., car ensemble nous participons à les inventer et à les expérimenter.

Là où nous sommes nous mettons en oeuvre des principes d’avenir non seulement du travail social, mais également de la société; nous retrouvons malgré nos éloignements, nos secteurs différents, nos cultures professionnelles d’origine, l’importance d’éléments que nous expérimentons: la globalité, la durabilité , l’inconditionnalité, l’enracinement local, la question du travail et de la production.

A bien y réfléchir, ce sont ces rencontres qui nous font tenir, qui nous rendent forts, qui nous aident à réfléchir. Ce sont ces contacts et ces amitiés qui donnent le pouvoir d’agir.

Pourtant, si l’amitié et la coopération n’étaient pour nous qu’une stratégie, ce ne serait pas grand chose; elle est en réalité bien plus, c’est une pédagogie.

C’est en effet sur nos ateliers mêmes que s’enseignent l’art de la rencontre; celui ci est mis en oeuvre pour les petits et les grands presque tous jours de la semaine, en soirée, en journée, au quartier, au jardin. “Nous sommes ouverts à qui arrive”.

Dimanche au jardin de Saulx

Superbe journée en ce milieu d’automne. Nous étions nombreux aujourd’hui et nos deux camions étaient de sortie. Nous avons fait une petite récolte mais aussi préparé toute une parcelle avec l’aide de Paul pour ensuite semer laitues, mâches, cresson et épinards.

   

Pendant ce temps Jean-Jacques et Hien de l’association “Orange, Fleur d’espoir”, notre nouvelle recrue du Vietnam retournaient la terre près du maïs. D’ailleurs, nous avons fait griller nos premiers épis !!

  

Samedi à la Villa Saint-Martin

  

Une belle après- midi ensoleillée,  on avait différents ateliers : la capoeira avec Aline, la danse avec Léa  (vous trouverez des vidéos sur notre compte Dailymotion),  les jeux sur les tapis comme d’habitude et enfin l’atelier cuisine ou nous avons préparé une bonne confiture de potiron.

  

Samedi dans la Nièvre

Nous sommes partis en début de journée vers de nouvelles contrées avec cinq enfants dans le but de découvrir différentes approches de la manipulation de la terre chez les « enfants potiers ». Nous remercions d’ailleurs Anne-Marie potière qui nous a bien chaleureusement accueillis. Nous avons donc pu aborder la terre sous différentes formes, à l’état rocheux ou poussiéreux, liquide, ou à modeler.

  

Nous avons donc peint, dessiné et modelé. Les enfants ont particulièrement apprécié cette journée que nous souhaitons renouveler au quartier ou au château de Buno, puis par la suite faire une rencontre et un échange avec le groupe de modelage de la MJC de Chilly. Les enfants auront ainsi l’opportunité de découvrir différentes manières de travailler la terre, aussi bien dans un atelier qu’en extérieur.

Les enfants ont pu ramener des productions collectives et individuelles à montrer aux autres Robinsons. Nous allons ainsi pouvoir les présenter dans notre exposition à la MJC  de Chilly. La date du vernissage est le 3 Novembre.

 

Vendredi à la Rocade

Un atelier dans la bonne humeur. Les mamans se sont installées autour du tapis petite enfance, tandis que d’autres ont repris le cirque avec Aline. D’autres faisaient des allés retour entre les jeux d’extérieur et les jeux de société.

  

Vendredi au jardin de Chilly

                                 

Un bel après-midi en petit comité au jardin de Chilly. Nous avons taillé des arbres : un forsythia, et un cornouiller-sanguin ; c’est pendant ce travail que nous avons découvert qu’un figuier poussait en secret dans un coin du jardin.  Nous avons planté un chrysanthème et une bruyère afin d’ajouter un peu de couleurs à notre jardin automnal!

  

Jeudi au terrain des ruches

 

Le soleil est au rendez-vous cet après-midi, nous en profitons donc pour aller aux ruches afin de mettre en place le traitement anti-varoase avant qu’il soit trop tard. Il faudra renouveler l’opération dans quinze jours pour terminer le traitement de ces chères abeilles. Nous ramassons également les dernières pommes et framboises du terrain. 

 

 

 

 

 

Jeudi au skate park

Aujourd’hui à la sortie de l’école nous avons proposé un double atelier : un pour les enfants qui comme d’habitude ont pu dessiner, lire et jouer.  Mais aussi un atelier bijoux pour les mamans et nounous.  Après le goûter, quelques mamans nous ont raccompagné jusqu’au local. Ainsi nous leur avons distribué des citrouilles et autres courges ramassées au jardin la veille.

 

 

  

Jeudi à Massy

Une matinée relativement calme, les enfants ont pris le temps pour colorier et dessiner. Certains souhaitaient découvrir des livres en nous montrant les images qu’ils connaissaient et qu’ils savent nommer en français.

Mercredi au Jardin de l’équerre

  

C’est sous le soleil que nous avons eu la chance de récolter tout un tas de citrouilles et de butternuts. On a aussi déplacé le peu de fumier qui  restait à l’entrée du jardin. Un petit goûter mérité, on charge le camion et nous voila repartis.

  

Mercredi à Moulin-Galant

Aujourd’hui, nous avons posé nos tapis au fond du camp entre deux caravanes pour tenter de trouver un endroit plus agréable pour notre atelier.

Des enfants ont dégommé les quilles en plastique tandis que d’autres s’appliquaient à faire leurs coloriages. Une toute petite fille blonde platine s’est jointe au groupe. Elle serait arrivée au camp, il y a seulement 2 semaines. Un ami photographe d’une famille est aussi venu nous voir.

 

 

 

 

Apprendre ensemble à être soi et seul

“La solitude c’est comme le cholestérol, il y a la bonne et la mauvaise” (JF Six) Nous rencontrons d’abord et avant tout la mauvaise;  elle se manifeste avant tout par l’isolement , la précarité et la dépendance. C’est une solitude créée par les ruptures et qui en produit de nouvelles. Nous la voyons se décliner […]

“La solitude c’est comme le cholestérol, il y a la bonne et la mauvaise” (JF Six)

Nous rencontrons d’abord et avant tout la mauvaise;  elle se manifeste avant tout par l’isolement , la précarité et la dépendance. C’est une solitude créée par les ruptures et qui en produit de nouvelles.

Nous la voyons se décliner à tous les étages de la société et de la cité. Pendant l’enfance avec les déménagements, abandons successifs, perte des personnes repères; c’est tout un cortège d’enfants séparés d’un de leurs parents  ou des deux, éloignés et coupés de leurs frères et soeurs, perdant leurs amis , n’ayant même pas le temps de vivre des liens d’attachement ou des “dépendances réussies”.

Ce sont des adolescents malmenés, maltraités, renvoyés, précarisés, mis à la rue, à la porte à qui on reproche le coût même des soins médicaux, leur mauvaise santé, leur appétit et leur goût de vivre. Adolescents seuls,  à la rue…

Ce sont des adultes précarisés,  centrés sur des démarches de survie qui les coupent de toute rencontre, de tout changement. Personnes isolées, monopolisées par une vie quotidienne de plus en plus dure à tenir et à entretenir: repas qu’on ne fait plus , qu’on n’organise plus, perte du sens du temps, repli sur soi, auto-enfermement, perte des trois confiances fondamentales de la vie (confiance en soi, en autrui, en l’avenir selon le processus décrit par Furtos).

Oh oui cette solitude sociale, nous la voyons tous les jours.

Mais il est une autre solitude que nous ignorons beaucoup; c’est celle de la capacité d’être seul, en manque des autres; celle qui permet de développer une intimité, une imagination, une rêverie. Celle qui permet de peupler une vie intérieure; celle qui donne la richesse de cultiver ses différences, ses singularités. Cette solitude là qui permet d’être soi est de plus en plus empêchée, de plus en plus interdite. On  a toujours moins de temps et d’occasion de développer expression et créativité à l’école; à la maison, on partage un quotidien indifférencié. Les autres peuvent être tout autant étouffants et omniprésents à l’école, au travail, dans la rue , au quartier qu’absents de nos vies.

Cette solitude là, la bonne, capacité d’être soi par, pour et avec les autres, c’est celle que nous cultivons à Robinson. Ou plutôt nous cherchons à recycler la mauvaise solitude en bonne: c’est dire que nous luttons à la fois contre l’isolement intérieur et extérieur par la créativité et la communauté.

Depuis la semaine dernière c’est la danse de rue qui surgit au quartier (voir clip sur TV Robinson). Elle permet la rencontre d’enfants qui ne se seraient jamais rencontrés autrement et qui n’auraient certainement jamais dansé ensemble. Elle affirme sur la place publique l’expression de soi, véritable message de vitalité.

Vendredi, grâce à Ewelina Cazotte (éducatrice, membre du chantier de pédagogie sociale , chercheuse en travail social), nous avons rencontré la Professeure Ewa Marynowicz Hetka, titulaire de la chaire de Pédagogie Sociale en Pologne, qui nous disait:

“La pédagogie sociale, ce n’est pas du travail social, c’est autre chose; c’est une philosophie de la vie”; j’ajouterais que c’est surtout une pratique sociale, locale et conviviale, pour lutter contre les mauvaises solitudes et leurs conséquences.

DIMANCHE:

Une superbe journée sous le soleil; l’été n’a pas totalement laissé sa place à l’automne. C’est un temps idéal pour jardiner “à l’Equerre”. Plusieurs activités sont au programme : on récolte, on cueille, on plante, on arrose, on désherbe. Le motoculteur fait également partie du jeu. La journée se termine par le partage des légumes récoltés parmi lesquels on retrouve potirons, courges, oseille et  rhubarbe.

 

Samedi:

La Capoeira et  la danse étaient nos deux activités vedettes du jour, nous avons aussi bien avancé dans l’encadrement des dessins destinés à notre prochaine expo à la MJC de Chilly. Nos petits cuisiniers en herbe ont tenté de nous faire une confiture de Potiron malheureusement le temps nous manquait.  Nous voila à l’heure du gouter ou Aline a pu nous faire rêver en nous montrant de jolies photos des animaux rencontrés lors de son voyage en australie.

Vendredi :

Au jardin de Chilly :

Encore une belle après-midi au jardin de Chilly. Nous avons ramassé les toutes dernières framboises. Il fallait surtout désherber, désherber et encore désherber ! Nous avons aussi choisi de couper les derniers tournesols qui faisaient grise mine, et ainsi récolter leurs graines. Vivement que l’on puisse les déguster !

Rocade :

Grand retour de l’atelier cirque (menée par Aline) très attendu par les enfants, malgré le froid c’est avec plaisir qu’ils s’essayèrent au  « Assiettes chinoises » et aux Cerceaux.  Parmi les autres activités possibles, ce sont les jeux d’UNO et Memory qui remportèrent un franc succès. Un gouter bien mérité et c’est l’heure du départ.

Jeudi:

Au skatepark :

Quel beau temps et que de bonne humeur pour cet atelier de rue ! Nous avons apporté des feuilles et des crayons pour que les plus petits puissent dessiner. Nous avons lu des histoires, fait des puzzles et jouer aux petites voitures. Les responsables du gouter ont ensuite distribué pour tous des fruits secs.

 

Au jardin  de Saulx :

Belle après-midi au “terrain de l’Equerre”. Nous continuons de déplacer le fumier, tandis qu’une autre équipe passe le motoculteur sur une des parcelles. Au programme, la récolte de plusieurs légumes et on éclaircit les rangs de salades afin qu’elles puissent grandir un maximum. Chacun repart avec une butternut à l’issue de cette journée.

Massy :

Ecriture, lecture ou jeux, chacun a su trouver une activité qui lui plaisait c’est donc dans la joie et la bonne humeur que nous avons tous travaillé. Un peu de corde à sauter puis nous voila à l’heure du gouter, ou une surprise nous attend : Borys est venu nous faire un petit coucou.

Mercredi :

Moulin galant :

Le terrain sur lequel nous nous installons régulièrement est de plus en plus sale, il nous est difficile de trouver une place « propre » où poser nos nattes. Malgré tout, les enfants sont ravis de participer à l’atelier autour des coloriages de princesses pour les petites rêveuses et de super héros pour les petits aventuriers. Emilie a également ré initier les enfants  la boxe.

Au jardin de Saulx :

C’est un temps gris qui nous attend au terrain de l’équerre cet après-midi. Cela n’empêche pas les Robinsons de participer à différentes activités nécessaires au jardin. Certains travaillent en équipe afin de continuer de déplacer le tas de fumier, avec l’aide de brouettes et de fourches. D’autre part, on recrute une “équipe cueillette”, pour la récolte de plusieurs poivrons, piments, tomates, mâche et framboises.

 

“Il faudrait surtout rappeler aux parents et aux maîtres qu’un éducateur qui n’a plus gout à son travail est un esclave de son gagne pain et qu’un esclave ne saurait préparer des hommes libres et hardis; que vous ne pouvez pas préparer les élèves à construire demain le monde de leurs rêves, si vous ne croyez plus à ce rêve; que vous ne sauriez montrer la voie si vous êtes assis, las et découragés, à la croisée des chemins (…) J’ai retrouvé la  dignité d’un métier qui est pour moi formule de vie”, vous dira l’éducateur moderne; imitez le!”

Célestin Freinet , Les dits de Mathieu.

Une “soif de toujours”: Continuer les relations entreprises

Comment savoir ce qui est retiré comme bénéfice par ceux qui participent aux actions de pédagogie sociale?  Nous en avons eu une petite idée cette semaine en recevant un message postée par une jeune fille qui a beaucoup été présente dans l’ancienne association et les débuts de la nouvelle. Elle dit avec ses mot des […]

Comment savoir ce qui est retiré comme bénéfice par ceux qui participent aux actions de pédagogie sociale?  Nous en avons eu une petite idée cette semaine en recevant un message postée par une jeune fille qui a beaucoup été présente dans l’ancienne association et les débuts de la nouvelle. Elle dit avec ses mot des phrases qui commencent par “toujours”. Elle a “toujours” habité là, elle a toujours été très attachée  à son quartier, à son environnement. elle a “toujours” (de ce qu’elle se souvient ) participé aux actions de l’association. Puis elle égrenne les prénoms de tous ceux qui ont travaillé là, des adultes qui étaient “toujours” disponibles pour elle.

 

“Soif de toujours”; on retrouve dans ce témoignage l’écho de phrases , d’échanges qui ont souvent ce contenu: l’attachement à ce qui est “local”, aux gens; quelque chose qui peut enfin se dire, s’écrire à ce sujet. Et puis un autre souvenir, le nôtre celui là: cela n’a pas “toujours” été facile, surtout avec la même petite fille, puis  jeune fille, … beaucoup de heurts, de  de prises de bec, de confrontations, de face à face, … de contacts, en somme. Nous voyons ce qu’il en ressort: le souvenir d’une relation forte, qui , éventuellement soutient “pour toujours”,  ceux qui l’ont vécue.

Mais continuer les relations entreprises, c’est aussi ne pas savoir où on va aller ni où cela va nous mener. Ainsi cette semaine, Léa a  commencé avec trois jeunes filles Rroms un premier atelier de danse. Comme nous n’avons pas de local, l’atelier danse devient atelier de danse de rue. Plus difficile ? Pas sûr… Comme ce sont des jeunes filles avec qui nous travaillons depuis longtemps à Moulin Galant, elles viennent rejoindre les permanents et Léa (bénévole) , accompagnées de Iasmina … dans le quartier (elles connaissent bien les autres enfants, qu’elles retrouvent aux soirées conviviales). Ces déplacements sont nécessaires, ces déplacements sont chers (comment cela peut il être si cher d’utiliser les transports en commun quand on vit en banlieue?) . Mais plus encore: que signifie cette danse alors que tout dans la vie va mal? Alors que l’avenir est si difficile, le présent si précaire?

Comment continuer encore, quand tout est “toujours” fragile? Peut être , justement en explorant toutes les voies de côté, en valorisant ce que chacun apporte, en durant au delà des moyens  qu’on a.

“….le mur peut justifier qu’on se trouve bloqué; mais la porte,elle, demande à être franchie. L’espoir est une prise de risque: au fond, c’est un acte de confiance, de foi dans l’inconnu, dans le possible, et même dans la discontinuité; c’est adopter une autre attitude, peut être plus féminine,, plus enfantine, plus tendre .” Rebecca Solnit (citation donnée par Thierry)

DIMANCHE:

Malgré la pluie et une journée qui s’annonçait plus que morose, nous avons fait diverses activités au jardin. Nous avons récolté, désherbé, transporté le fumier puis ramassé des châtaignes dans la foret.

 

SAMEDI

à la Villa  Saint Martin :

Un beau panel d’activités cet après-midi à la VSM. Un nouvel atelier se met en place sous le signe de la danse, organisé par Léa, un petit groupe de danseuses se forme. Les robinsons cuisiniers s’organisent pour confectionner une compote “pommes-coings”, les fruits sont cuits au feu de bois grâce au cuiseur. D’autre part on retrouve un atelier Origami et plusieurs parties de jeux divers, ainsi qu’un match de football, entre une équipe de garçons d’un côté et de filles de l’autre. L’atelier se termine par un goûter partagé en y dégustant la fameuse compote des robinsons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

VENDREDI:

Rocade :

Nous étions moins nombreux que d’habitude mais la bonne humeur était au rendez vous. Les mamans et nounous se sont volontiers assises parmi nous pour jouer avec leurs bébés.

 

 

 

 


Au jardin de Chilly:

C’est un temps gris et frais qui nous attend aujourd’hui au jardin de Chilly, mais la température est idéale pour jardiner. Au programme, diverses activités telles que la taille de plusieurs arbustes et fleurs fanées, le désherbage des allées et de plusieurs parcelles. On balaie également les allées où de nombreuses feuilles se sont déposées. Quelques personnes profitent de l’ouverture du jardin pour visiter ce terrain dont beaucoup de chiroquois ignorent l’existence.

 

 

 

 

 

JEUDI:

Massy :

Cet atelier devient de plus en plus riche. Les liens se tissent de plus en plus, et les enfants s’intéressent de manière de plus en plus spontanée aux livres que l’on apporte. L’écriture les intrigue également beaucoup. Par conséquent, nous leur attribuons un cahier personnalisé afin qu’ils puissent s’exercer et le décorer comme ils le souhaitent.

 

 

 

 

 

skate Park :

Nous avons passé beaucoup de temps à jouer aux mikados géants et au pirate. Néanmoins Bilel nous a réclamé de nouveaux jeux. Nous avons alors discuté et réfléchis à ce que nous pourrions apporter en plus, ou remplacer.

 

 

 

 

 

Au jardin  de Saulx:

Nous échappons aux averses de pluie mais le vent frais nous rappelle que l’automne s’est bel et bien installé à Saulx les Chartreux. Pour se réchauffer, nous décidons donc de déplacer le tas de fumier vers un endroit plus propice à son utilisation. Tout le monde y participe activement à l’aide de fourches, crocs à fumier et brouettes. Le thé vert dégusté au goûter est également un bon moyen de se réchauffer.

MERCREDI:

Au jardin de Saulx :

Un temps gris cet après-midi  ne nous empêche pas de bien jardiner aujourd’hui. Nous récoltons les dernières pommes et plusieurs framboises ainsi que des noix et châtaignes. Le terrain demande un peu d’arrosage, surtout sous la serre, et on observe que les salades ont remarquablement bien poussé. Certains s’occupent de nettoyer le camion en le balayant.

Moulin galant :

Le roulement de certains intervenants sur le camp semble avoir quelque peu perturbés ou du moins excité certains enfants du camp. Par conséquent, nous avons pris le temps avant de commencer l’atelier, d’expliquer et de rappeler aux Rrom’sbinsons  pourquoi certains de nos collègues étaient absents et surtout préciser quand ces derniers allaient revenir. Ensuite place aux coloriages, nous avions ramené de nouveaux feutres qui ont fait sensation. Tous se sont attelés à rendre vivant des images de disney, d’hello kitty,  d’animaux ou de voitures.

 

 

Travailler dehors ce n’est pas travailler autrement c’est faire un autre travail

Travailler dehors ce n’est pas faire le même travail, en le transposant dehors. Ce n’est pas un style, un gadget, une simple modalité de l’agir, une déclinaison,  une méthode: c’est  un autre travail. Cette idée est apparue clairement lors de notre réunion de travail collaborative entre “Les Périphériques vous parlent     ”, “le Centre Social (de […]

Travailler dehors ce n’est pas faire le même travail, en le transposant dehors. Ce n’est pas un style, un gadget, une simple modalité de l’agir, une déclinaison,  une méthode: c’est  un autre travail.

Cette idée est apparue clairement lors de notre réunion de travail collaborative entre “Les Périphériques vous parlent     ”, “le Centre Social (de CHILLY-MAZARIN)”, ANIMAKT  et INTERMEDES-ROBINSON (pour Longjumeau),vers la création d’une  Université Populaire “Nord Essonne”.

En effet et surtout après avoir entendu Jocakim de “SCOP LE PAVE “, spécialiste des universités populaires, il nous semble à tous inintéressant de faire en dehors de l’université une distribution descendante des savoirs de même nature, qui reproduirait les avatars de l’Université.

De même à intermèdes Robinson quand nous travaillons dehors, nous ne nous contentons pas de “sortir” des activités. Ce n’ets pas une bibliothèque “hors des murs” que nous faisons mais “des ateliers de rue”, ce qui est bien différent

De même, vis à vis du travail et de l’accueil en petite enfance, nous ne nous contentons pas de faire des activités d’éveil en dehors des structures, nous réinventons un espace d’éveil avec toutes ses particularités et toute sa richesse POUR LES JEUNES ENFANTS.

La pédagogie sociale, la pédagogie nomade que nous mettons en oeuvre  est fondamentalement une AUTRE pédagogie,  et réalise UN AUTRE ACCUEIL .

Tout notre travail consiste à transformer un environnemlent qui est ce qu’il est et que nous nous attachons à nous approprier, en un milieu plus vivable, plus habitable et plus sociable.

De ce fait nous nous nous adaptons NATURELLEMENT  aux situations les plus diverses et aux personnes les plus en difficulté (tout en le smettant en relations avec tous les autres).

cette expérience, nous la vivons, la partageons avec nos stagiaires, nos bénévoles, nos volontaires, nos adhérents, DIX FOIS PAR SEMAINE.

Et cette semaine, avec son beau temps, sa soirée conviviale, ses six ateliers, son groupe du mercredi … n’ont pas fait exception.

De fait , et alors que nous sommes en phase d’écriture de sdemande sde subvention 2012 (et donc de bilan) nous obeservons une fois de plus la NETTE AUGMENTATION DES PERSONNES QUE NOUS CONCERNONS, et aussi de notre activité.

Après cinq années d’existence avec des moyens PRECAIRES, alors que nous coutons TANT DE FOIS MOINS CHER que la moindre des institutions,  se pose une fois de plus la question de LA CONSOLIDATION ET DE LA PERENNISATION DE NOS ACTIONS

Nous nous adressons aux collectivités concernées PAR LE DISPOSITIF,  LES INNOVATIONS que nous apportons, les missions que nous remplissons,  et nous DECLARONS:

Sortons en 2012 de la précarité; le travail d’INTERMEDES Robinson est un investissement sur l’avenir, une richesse vive. Il n’est plus acceptable que la moitié de notre énergie passe à demander, soutenir, argumenter en vue de continuer de recevoir des moyens précaires et de mauvais présages.  Donnez de l’air à un travail fondamental: il est celui là même de la société.

Dimanche

Une petite troupe fière et tumultueuse, sous un soleil de plomb. Voici ce que nous étions pour une récolte riche … en quasiment tout (et on repartagera un bon poids de courges butternut dans tout le quartier)

Mais nous avons aussi visité “les beaux dimanches” d’Animakt dans le nouveau parc de la ville de Saulx. Nos petits longjumellois étaient émerveillés “des anomalies” glissées ici ou là par des artistes de la nature.

Mais derrière ce soleil d’été, nous préparons l’automne et semons les derniers navets tout en préparant la répartition du fumier et les terrains.

    Nous étions une fière équipe au travail: Avec Sofia et Théo, les deux chiens favoris de l’association (Rashka et Styron), nos renforts du jardin et de la rue (Souad et Léa),  les “requis”: JJ, Hélène , Laurent, Paul et Sebastien.
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Samedi à la Villa Saint Martin
                                                                                                       

Après-midi sportive avec du foot, du volley, du vélo, du bowling, du frisbee pour tous ceux qui débordaient d’énergie. Et un atelier origami pour les plus calmes. Notre traditionnel conseil de quartier, suivi d’un goûter pour les gourmands.

Vendredi à la Rocade :

                                                                               

Un atelier mouvementé sous un soleil chaud … Et oui il faisait beau et nos petits galopins n’en étaient que plus joyeux. Jeux en tout genre,  toupies à gogo, courses pour les plus grands … C’est avec plaisir qu’a la fin de cet atelier un  goûter bien mérité  fut servi.

Vendredi au Jardin de Saulx :

Pas de terrain à Chilly cet après-midi, en effet, nous recevons une livraison de fumier par l’écurie des chartreux à Saulx. Nous passons donc une bonne partie de la journée à déplacer le tas de la route au terrain grâce à de multiples coups de fourche.  Nous l’utiliserons prochainement pour préparer les parcelles pour l’hiver.

                               

Jeudi à Massy :

L’atelier s’est bien passé, certains travaillaient l’écriture ou la lecture tandis que d’autres étaient entrainés dans un « CROQUE CAROTTE » déchainé. Un peu de corde à sauter et nous voila à l’heure du goûter : bananes, chocolat et petits pains au lait… Miam on s’est régalé!

 

Jeudi au Skate Park :

Nous  avons profité de cet après midi ensoleillé  pour  bien nous amuser:

 

Un super Mikado, un petite partie de UNO, un Memory et bien d’autres.  Pour les plus calmes, ceux qui étaient fatigués par cette  longue journée sur les bancs de l’école, les livres étaient à l’honneur. Un goûter mérité et Hop les robinsons repartent vers de nouvelles aventures.     

Jeudi au jardin de Saulx :

     Nous bénéficions d’une belle arrière saison en cette fin du mois de Septembre. Nous débroussaillons l’entrée du terrain pour pouvoir recevoir la livraison de fumier demain. On désherbe à droite à gauche, entre les rangs de salades diverses. Sans oublier d’arroser les légumes encore en place.

Mercredi au Jardin de Saulx :

Sous un grand ciel bleu au jardin de Saulx, nous attaquons la dernière face du camion des robinsons.

Au programme de l’après-midi, du jardinage et du maraîchage d’un coté.  

Et de l’autre coté on se fait plaisir en peignant à l’aérosol sur les parois lisses du camion.

  

Mercredi à Moulin Galant :

Une journée ensoleillée pour cet atelier. Entre La peinture et un petit cours de boxe improvisé où les enfants ont pu apprendre quelques petites bases.  Un peu de corde à sauter, un goûter bien mérité et nous voila repartis.

  

Créer ça sert à vaincre la peur (Thierry Lavignon)

Cette idée énoncée, parmi beaucoup d’autres est ressortie de notre chantier de pédagogie sociale de ce samedi 24, au château des Robinsons (Buno, à Lire C Partir). Nous répondions à la question: Mais qu’est ce qui nous réunit tous, artistes, acteurs sociaux, étudiants, cultureux, enseignants, … Lutter contre la peur, pour un artiste et un amateur d’art, […]

Cette idée énoncée, parmi beaucoup d’autres est ressortie de notre chantier de pédagogie sociale de ce samedi 24, au château des Robinsons (Buno, à Lire C Partir).

Nous répondions à la question: Mais qu’est ce qui nous réunit tous, artistes, acteurs sociaux, étudiants, cultureux, enseignants, …

Lutter contre la peur, pour un artiste et un amateur d’art, un militant culturel,  c’est aller vers l’inconnu, accepter le hasard, la différence.

Lutter contre la peur pour un habitant, c’est oser  une démarche communautaire qui permet de sortir de chez soi, habiter vraiment son quartier , sa ville. Oser être acteur social, ou plutôt … devenir “auteur social” (Francine).

Lutter contre la peur, pour un enseignant, c’est accepter de rendre les enfants acteurs et auteurs de leurs apprentissages, en classe et ailleurs.

Lutter contre la peur, quand on est éducateur, sortir des institutions, travailler sur le territoire de l’autre, instaurer de multiples proximités, … sans avoir peur de se perdre.

Nous avons donc énuméré nos fondamentaux, nos “invariants” et nous avons bien retrouvé cette constante. Faire de la pédagogie sociale, “c’est sortir de soi”, aller vers l’inconnu,  dénoncer les mensonges sécuritaires, les préjugés sociaux, ethniques dont on nous abreuve.

Prouver que là où les institutions abandonnent,

les acteurs prennent le relais.

Par exemple, il n’y a toujours pas de scolarité préélémentaire pour les enfants rroms …mais les ateliers éducatifs, ça fonctionne ICI et MAINTENANT à Massy, Moulin Galant et ailleurs. C’est la meilleure protection, la meilleure prévention de l’enfance. Qui va enfin les soutenir?

La peur aura t elle raison de la ville et de la société? Tuera t elle la socialité? Et si on arrêtait déjà de la cultiver, de la répandre, d’en faire commerce, d’en tirer un profit mercantile et politicien?

Les enfants et les familles de l’association cultivent une pédagogie sociale pour se protéger de cette “pédagogie noire”  qu’on répand sur nous. Ils sortent, se réunissent, se rencontrent, se parlent.

Les enfants sont les animateurs de cette démarche.  Ils en sont les éclaireurs, les aventuriers.  Ils sont ceux qui sont toujours là.

En témoigne la photo ci dessous. Où est elle prise? La Rocade, Bel Air? , Croix Breton? La Villa? Camps Rroms? Et non c’est à Beaubrun, quartier de Saint Etienne et c’est une photo de nos amis du groupe ‘Travail social dans la crise”, qui ont initié et tiennent leur premier atelier de rue.

DIMANCHE

C’est encore l’été ! Belle journée au terrain,  propice au jardinage. Petits et grands s’y mettent entre récoltes, plantations, arrosage et le passage du motoculteur sur quelques parcelles. Nous bénéficions de l’ombre des arbres pour profiter d’un pique-nique partagé. Nous terminons la journée par le partage des récoltes composées de courgettes, tomates, noix, châtaignes, framboises, radis noir, poivrons et pommes.

 

SAMEDI :

Une journée ensoleillée pour cet atelier à la villa saint martin quelques jeux et un peu de cuisine : On a préparé une petite compote  avec des pommes, des coings et de la rhubarbe. Nadjami  qui a maintenant 14 ans s’est fait un gâteau pomme chocolat qu’on a pu déguster pour le gouter.

 

Vendredi :

Rocade : On s’est bien amusé  aujourd’hui. C’est  le Memory qui était à l’honneur et ce sont les enfants qui ont gagnés !!! Nous avions de tous les âges : les tous petits se sont amusés avec les petits camions pendant que les plus grands valsaient entre le mikado, l’UNO et leurs toupies. Et enfin comme toujours un petit goûter.

Au jardin de Chilly : Les premiers signes annonciateurs de l’automne pointent le bout de leurs nez. En effet, nous commencons à avoir de nombreuses feuilles d’arbres à tombées sur le sol. Les derniers concombres sont cueillis ainsi qu’une récolte abondante de framboises. Les autres activités étaient partagées entre taille des fleurs fanées et arbustes et désherbage.

 

 

 

 

 

 

 

JEUDI

 Jeudi  Massy :

EH oui il faisait beau !!! C’est donc dans une bonne ambiance que l’on a pu proposer diverses activités : écriture ou lecture pour certain et jeux pour  d’autres.  Un peu de corde à sauter héhé … et enfin un bon petit gouter qui  ravie autant les petits et les grands.

 

 

Terrain du fond de l’église

Nous retournons au terrain des ruches cette semaine pour continuer les travaux de débroussaillage afin d’accéder aux pommiers, envahis par les ronces et lianes de lierre. Débroussailleuses, sécateurs, cisailles sont à l’honneur ! On libère également les framboisiers et groseilliers de l’étreinte provoquée par les ronces. Les pommes, noix et châtaignes sont abondamment récoltées ainsi que quelques framboises.

Skatepark :

Nous étions vraiment nombreux aujourd’hui a la sortie de l’école pour un atelier animé ! Il y avait beaucoup de tout petits accompagnés de leurs mamans ou nounous. Apres beaucoup de jeux et de rigolade, nous avons tous ensemble dégusté des cacahuètes.

Mercredi  :

Moulin Galant : Le beau temps était au rendez-vous aujourd’hui à Moulin Galant, c’est donc sous le soleil que les petits Rroms ont fait de la peinture et du dessin avec beaucoup d’application.  Les belles œuvres des enfants seront exposées lors de la prochaine soirée conviviale avec celles des enfants de Longjumeau.

 

Mercredi Ludothèque :

Des jeux … Des jeux et encore des jeux pour le bonheur de tous. Pendant que certains s’enrichissaient dans une «  Bonne Paye », d’autres jouaient au Uno ou  s’amusaient à des jeux de Memory. Un bon petit goûter au Parc suivi d’un petit moment de détente et Hop nous voila repartis.

Mercredi jardin :

Belle après-midi à l’équerre où les enfants vont pouvoir continuer de peindre le camion, cette fois, les portes arrière. Un paysage urbain y est présenté. Le jardinage est bien sûr d’actualité, avec la récolte de nombreuses pommes, de quelques courges, tomates et poivrons. Tandis que d’autres s’entraident pour passer le motoculteur sur le terrain