Etre pauvre , c’est dire OUI quand on pense NON (ATD)

Nous vivons une époque de consensus obligatoire; chacun est censé adhérer à la solution de ses problèmes. L’adhésion, le contrat sont devenus les nouveuax modèles de l’action sociale et même au delà. Ainsi  en Justice, les “prévenus” sont ils parfois encouragés à collaborer à leur propre accusation, en échange de peines plus légères. Dans le travail social, […]


Nous vivons une époque de consensus obligatoire; chacun est censé adhérer à la solution de ses problèmes. L’adhésion, le contrat sont devenus les nouveuax modèles de l’action sociale et même au delà. Ainsi  en Justice, les “prévenus” sont ils parfois encouragés à collaborer à leur propre accusation, en échange de peines plus légères.

Dans le travail social, cette “adhésion” obligatoire y compris  et surtout quand “l’aide” est contrainte peut même servir de mesure ou d’évaluation en la fiabilité et la sécurité que représentent les personnes… du point de vue des institutions.

Il n’est plus permis de ne pas être d’accord quand on fait les choses soit pour votre bien, soit au nom d’un intérêt supérieur.

Ce qui est perdu ici , au passage, c’est la vertu du contradictoire, la valeur du conflit, l’importance de la différence; ce qui permet aux un set aux autres de ne pas rentrer dans l’aveuglement de ce qui les pousse et les agit, parfois même à leur insu.

Etre pauvre c’est ne plus avoir le moyen du conflit, de n’avoir plus le moyen de se passer de l ‘aide qu’on sollicite, de ne pas signer les contrats qu’on vous propose. Etre pauvre,  c’est ne plus avoir les moyens d’être invisible, de cacher ou de dissimuler.

Mais au delà de ces cas extrêmes , ne voyons nous pas comment c’est notre vie quotidienne qui est remplie de cette “injonction de dire oui” et de tolérer, ou d’adhérer à ce qui nous pénalise? Quand on ne nous laisse le choix qu’entre des alternatives qui se ressemblent? Quand nous assigne à un avenir prédit et fermé?

C’est bien nous tous qui avons perdu la faculté de dire Non, par manque d’espoir, par manque de confiance, par résignation, … face à trop d’évidences.

En prenant le temps de rêver de discuter, de se réunir, de se rassembler; en suscitant des espoirs, en montrant que produire, partager et donner sont possibles; que les clotures, les codes, les barrières, les contrôles l’enfermement et le repli sur soi … ne constituent pas le seul avenir de la ville et du vivre ensemble, … nous nous donnons le pouvoir de dire un NON de liberté; nous instruisons le pouvoir de refuser, et de créer d’autres avenirs.

DIMANCHE:  ”Robinsons jamais n’abandonnent”

On nous aurait dit fous; en général dans de telles circonstances les structures de tout type abandonnent ou reportent . C’est que nous avions la météo contre nous, et ce prévu à 8 jours, 7… 3, 2 1 jour et malheureusement …le jour même; c’est que nous étions tous abattus de tant de grisailles et de pluies qui nous frappent tous les jours depuis si longtemps.

Et alors, cette sortie à la mer ? Des familles, des enfants, avec un car entier ? Une REUSSITE à 1 contre 1000

Parce que nous avons refusé de renoncer , parce que nos adhérents savent que nous sommes sérieux, que nous n’abandonnons jamais et viennent quand même, notre sortie de dimanche à TROUVILLE fut un beau et bon moment: de découverte de la mer pour quelques uns  (“Mais il y a  du sel dans l’eau de mer?”, nous demanda C…), parce que cela a donné du temps de dépaysement , de changement, entre soi, dans le grand groupe, en famille, en couples et en amitié.

     

 

Parce qu’on a fait des châteaux, parce que les enfants ont joué des vagues, parce que notre repas partagé que nous craignions trop chiche était (comme toujours) abondant, parce que nous avons profité de la journée et sommes rentrés tard.  Parce que nous avons pris le temps de discuter, de parler de la vie quotidienne, et local, de faire des projets, de mieux nous connaître…NOTRE SORTIE ANNUELLE A LA MER NOUS A MIS LE COEUR AU SOLEIL… dans un été pluvieux.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi :

La Villa St Martin :

Nous parlons beaucoup de la météo ces derniers temps, mais nous devons admettre que cela influe sur nos ateliers. Samedi à la Villa Saint Martin plusieurs “sous-ateliers” se sont mis en place.

Un coin lecture, un coin cuisine et un atelier de confection de sablier. En effet, Amira lors du conseil de quartier avait proposé de nous montrer comment on fabriquait des sabliers avec des bouteilles. Le prochain maître du temps lors du conseil de quartier aura donc un nouveau sablier ! Nous avons été interrompus par de fortes averses.

 

 

Après s’être abrités quelques minutes sous nos tapis, nous avons renoncé et encouragé les enfants a finalement rentrer chez eux, car nous étions tous trempés !

 

 

 

Vendredi

A la Rocade

 

Nous n’avons pas eu grand succès aujourd’hui à cause du  temps changeant et surement les vacances.

 

 

 

 

 

 

Les quelques enfants qui sont restés là jouaient au foot. Nous sommes restés jusqu’à ce que l’orage nous surprenne, de fait nous somme rentrés.

 

 

 

La ferme pédagogique

La visite tant attendue a enfin eu lieu ! Rayan, Téo et sa maman Gabrielle sont allés rencontrer Elodie de la ferme du P’tit Brin de Paille avec Aline pour voir comment nos 2 associations pourraient travailler ensemble. Nous avons commencé par une visite de la ferme et de ses habitants à poils et à plumes.

      

Les garçons sont venus avec une liste manuscrite des idées d’échanges et les ont lu tour à tour à Elodie. Gabrielle a elle aussi fait des propositions et il se pourrait que ce premier échange débouche rapidement. Notre prochaine soirée conviviale pourrait se faire avec ou à la ferme !

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Chilly

C’est en nombre conséquent que nous rendons petits et grands au terrain de Chilly. 

Deux habitants de Chilly nous rejoignent ainsi que le groupe de la résidence soleil.

C’est au total un groupe d’une quinzaine de personnes qui ont jardiné. Désherbage, taille, tuteurage, cueillette, et étalage de BRF étaient au programme.

Malheureusement cet enthousiasme fut stoppé par de nombreuses trombes de pluie, et sans interruption.

Ainsi le groupe s’est protégé comme il le pouvait certains dans le cabanon d’autres sous les arbres.

 

Jeudi :

Wissous :

Quelques enfants sont rentrés de Roumanie, du coup, notre groupe est un peu plus conséquent que ces dernières semaines.

 

 

 

 

 

C’est chouette ! On fait plusieurs parties de Uno et de jolis coloriages, pendant que le frisbee nous vole au dessus de la tête.

Des jeunes adultes sont là aussi et dessine avec nous. Par contre, à la fin de l’atelier, un camion est venu déposer une benne devant l’entrée du camp bloquant ainsi l’accès. On ne sait pas qui l’envoie et maintenant les véhicules ne peuvent plus entrer.

 

La croix Breton :

La pluie a malheureusement raccourci notre atelier… Pourtant les enfants étaient là et demandeurs de jeux et de dessins. Les enfants avaient commencé à dessiner sur el thème « les filles ». Nous avons distribué une rapide collation puis les enfants sont repartis chez eux pour s’abriter.

Le Skatepark :

Nous sommes partis en grand nombre pour cet atelliers d’avant vacances malheureusement le temps était contre nous!

Nous avons finalement accueilli peu d’enfants, la plupart nous ont salué mais ils étaient très chargés et sont directement rentré chez eux. 

Jeudi :

Au jardin de Saulx :

Nous accueillons du monde au terrain de nouveau :

Bruno et Nadia qui travaillent pour la centre social de Viry-Châtillon  souhaitent créer un jardin partagé pour leurs adhérents.

Nous avons ainsi échangé sur nos pratiques durant l’atelier tout en jardinant, Jean-Jacques leur faisant la visite.

Pendant ce temps nous avons reçu notre livraison de BRF (Bois raméal fragmenté) que nous avons commencé à étaler en divers endroits et nous avons traité nos plants de tomate à la bouillie bordelaise. Enfin la pluie à annoncé notre départ en fin d’après-midi.

 

Mercredi :

Moulin Galant :

Sortie parc Aline/ Alexandre : pour ma part (Alex), c’est la première fois que je me rends dans le camp de Moulin Galant. Je découvre des enfants dynamiques parlant pour la plupart bien français prêt à s’amuser ! Nous sommes donc allés au parc qui est à coté, histoire de faire une petite sortie (une table de pique nique, quelques jeux s’y trouvaient). Nous avions un groupe de filles très gentilles. Nous avons joué à divers jeux simples et efficaces qui ont fait de cette après midi, un agréable moment !

 

Pendant ce temps, au camp, les enfants ont écrit ou dessiné sur leur cahier de vie. Les filles se sont mis du vernis. Ils ont dessiné sur des feuilles colorées avec des craies grasses. Plusieurs mamans les ont rejoints pour jouer avec leur tous petits sur les tapis.

 

 

Benjamin est venu leur montrer sa pêche du jour !

 

 

A la Ludothèque :

Nous sommes partis en petit comité pour aller à la ludothèque. Les filles étaient contentes de nous voir. Nous avons bien joué à différents jeux de société (Monopoly, pendu, puzzle)

Comme il faisait beau, nous nous sommes installés à l’ombre d’un arbre pour goûter puis nous avons lancé un chat bougie et conclu par des chants.

 

Au jardin de Saulx :

Nous somme partis en petit comité mais un groupe nous a rejoint au terrain. Une fois là bas, nous avons enlevé un cerisier car il bloquait le soleil du poirier.

Ensuite nous avons arrosé le jardin, puis nous avons mis des tuteurs aux tomates.

Enfin nous avons pris le goûter. Pour rentrer, nous nous sommes séparés en deux groupes, l’un à pied (avec Corentin) et l’autre en camion (avec Thibault).

 

 

Chronique des Robinsons de DIE

Vendredi, nous avions  rendez vous pour un repas de quartier; plus de 50 personnes se joignent à cette manifestation. Adultes, enfants, adolescent se mélangent pour PARTAGER pour un beau moment.

Aujourd’hui, j’arrive à deux heures moins cinq. Je suis attendue, comme d’habitude.

“Est-ce que ça va être comme hier ?” me demande Sofian. Le repas de quartier de la veille leur a beaucoup plu, ils en redemandent ! Mais ce n’est pas l’heure du repas, c’est l’heure de l’atelier, nous le savons tous.

Aujourd’hui, les enfants nous installent les nattes sous un autre arbre. Melody n’est pas là, mais deux adultes du quartier, Alin et sa sœur Catherine, qui habitent dans “la tour” sont descendus de leur sixième étage.

Hier pendant le repas, Cassandra refusait toutes mes propositions. Je change de stratégie et lui demande de réfléchir à ce qu’elle veut faire. Du coup, quand je sors les perles, elle se met volontiers à faire un collier, en enfilant les perles sur deux rangs. Elle continue de demander des “jeux de son âge”. Elle finira par faire la course en vélo, qu’Océane chronomètre avec sa montre.


Comme hier soir, Catherine a descendu son accordéon et les enfants s’y mettent à tour de rôle. Un petit groupe se forme autour d’elle. Yasmina arrive presque à jouer la mélodie proposée. Nous sommes sûrs que la prochaine fois, elle y arrivera.

Alin est allé chez lui pour faire des crêpes. Quand il revient, c’est l’heure du goûter et nous nous régalons tous ensemble.

Marianne

 

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