Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin

La plupart du temps on prend le problème à l’envers: on part de l’individu pour penser le groupe. On pense à l’enfant qui naît, puis on envisage sa socialisation. Dans une telle perspective, le groupe, la collectivité ne sont que violence et on survalorise la relation à deux.

De là toute l’importance et l’immense responsabilité et servitude qu’on confère aux mères; de là tous les modèles utopiques que nous pouvons avoir de l’Education en général.

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Rousseau ne pouvait pas envisager l’éducation autrement que comme un accompagnement, une relation à deux , en quelque sorte, centrée sur l’individu. Avons nous aujourd’hui d’autres modèles?

De là vient qu’en théorie, l’enfant serait au centre du système éducatif, comme au coeur de l’éducation qui lui est apportée. Comment comprendre alors qu’il y ait de plus en plus de normes? Que l’individualisation est souvent un asservissement? Que la responsabilisation tourne si souvent à l’abandon?

Nous avons pris le problème à l’envers. Il ne peut y avoir d’individu sans société pour le produite; il ne peut y avoir de moi qui ne vienne pas d’un nous. Il ne peut pas y avoir de personne sans un collectif et en quelque sorte « à l’intérieur ».

la Pédagogie Freinet, la Pédagogie sociale en général, constituent la seule approche qui rende compte de ces réalités. L’individualisation est ultramoderne solitude et renvoie chacun à l’impuissance et à l’assujettissement aux programme,s aux projets, aux contrats qui ont été pensés hors de lui.

L’accompagnement à deux, n’est pas un chemin de roses, mais se mue facilement dans ce que Meirieu appelle « l’enfer binaire »: le face à face, l’affrontement, la domination, l’asservissement.

En pédagogie Freinet, le collectif et le « Faire ensemble » sont le recours. recours contre la solitude, mais aussi contre les normes sociales qui nous assaillent , nous anéantissent et que nous ne pouvons dépasser que dans l’expérience collective.

Le collectif n’est pas l’ennemi de la personne, il est sa source et son  énergie.

Mais pour qu’il y ait collectif, il faut qu’il y ait intervention, rupture, Acte Pédagogique. Cela ne se fait pas tout seul; cela ne se prescrit pas, même au nom de l’empowerment .

Cela s’institue, dans une présence incongrue, inattendue, forte et répétée. Ce sont de telles présences qui sont la base même de nos ateliers de rue.

Ce sont de tels actes pédagogiques qui permettent de passer de l’individu à la personne,  et du groupe informel au collectif.

Tout seul on va plus vite, mais la question c’est « vers où? car nous n’avons créé ni les routes, ni les cartes.

Ensemble, du moins , on se repère et qu’on aille loin ou près, on va quelque part.

SAMEDI à la Villa Saint Martin :

Aujourd’hui il y avait beaucoup de personnes sur les ateliers, des jeunes et des parents, à profiter de la diversité de ce qui était proposé : une tente pour la petite enfance, un atelier pour la cuisine, un atelier de cappoeira, un atelier de jeux pour les plus grands, un atelier pour le street philo.

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Un atelier de percussions qui permettait aux habitants de voir ce temps maussade d’un autre œil. Quelle ambiance !!!

 

 

 

Nous avons préparé un gâteau au chocolat où régnait l’envie de la dégustation du goûter.

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L’atelier graff était très animé et les enfants ont apprécié graffer les dazibaos qui nous serviront pour plus tard dont pour le street philo. Un atelier foot a apporté beaucoup d’animations dans le quartier et d’énergie aux jeunes du quartier.

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Le « Street philo » a commencé dans la tente prévue pour ça puis dehors, permettant aux autres jeunes de pouvoir apporter leur avis en rajoutant leurs quelques mots sur le dazibao qui fut accroché autour d’un arbre situé près de l’atelier de la Villa St Martin.

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Nous avons tout particulièrement apprécié le goûter d’aujourd’hui !! A bientôt et bonne année !!

VENDREDI :

 

Au jardin :

Cet après-midi au terrain sous un beau soleil c’est le temps du bricolage. De nouvelles chaises sont arrivées au terrain mais il faut bricoler les assises à l’aide de planches. Nous avons out le matériel nécessaire à ces réalisations. Les enfants sont aidés par les adultes dans les différentes phases de construction.

Quelques branches des pommiers et poiriers sont coupés, surtout les rejets situés au pied des arbres qui font office de « tire-sève ». Le reste de la taille s’effectuera durant le mois de Février.

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Nous terminons l’après-midi en ajoutant du grillage à l’entrée de notre terrain côté chemin. Nous installons une seconde rangée de grillage à petites mailles où chacun y trouve son rôle.

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Une belle après-midi sous le soleil et une température douce pour la saison.

 

A La rocade :

Il fait moins froid aujourd’hui, un vent doux souffle sur la Rocade. A notre arrivée, les aucun enfant n’est encore là, mais dès que nous commençons à installer, les premiers enfants arrivent déjà, parmi eux une fratrie de trois accompagnés par leur père.

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Nous proposons une chaise musicale à la quelle tous les enfants présents adhèrent. La compétition commence avec la chanson « Papaouté » interprété par Rude, Abdel, Anna,Florian et Rachida. Chaque enfant qui était éliminé rejoignait tout de la chorale… Nous avons fait  quatre parties.

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Après la chaise musicale, nous avons fait une partie de foot. Ensuite, nous avons fait un « Ninja » pendant que d’autres étaient en train de faire un « chat et la souris ». Puis finalement, tout le monde s’est mis au « Ninja » et la compétition a été rude.

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L’atelier s’est terminé par le goûter.

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A Champlan :

Aujourd’hui nous arrivons les bras chargés de vêtements, chaussures et jouets à distribuer aux habitant-e-s. Nous entamons un tour des différents terrains. Raul et Ricardo viennent à notre rencontre. Nous prenons le temps de discuter avec leur maman du déroulement des prochains ateliers. Puis nous nous rendons au terrain d’en face. Nous ne connaissons pas les gens mais sommes extrêmement bien reçu !

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Nous sommes invitées à entrer chez la Michaela et Florin, qui nous accueillent avec du café et des gâteau. Nous discutons beaucoup avec eux et leur famille. Tous et toutes semblent très content-e-s de pouvoir participer aux ateliers.

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Nous faisons la connaissance des enfants : deux toutes belles Maria, Ionut, Denice, et un tout petit bout de chou d’à peine deux semaines qui sommeil sur le canapé. Il règne une ambiance fort chaleureuse. Un vrai grand moment de partage, de sourires et de convivialités. Nous expliquons que nous viendrons désormais tous les samedis de 14h30 à 16h30. Nous nous quittons un peu à contrecœur, mais  nous donnons rendez-vous la semaine prochaine. Nous finissons notre tour des terrains par le troisième afin de leur annoncer également la nouvelle.

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Nous avons à présent grand hâte de débuté pour de bons les ateliers !

A la semaine prochaine pour de nouvelles, toutes belles aventures ! Pupics.

Jeudi :

Villebon Atelier Français :  

Souad, Iasmina et Soazic sont allées à Villebon pour sensibiliser les adultes du camp suite à leur demande d’avoir un atelier qui leur permette de parler en français. Nous nous en avons profité pour souhaiter une très bonne année 2014 à tout le monde en leur disant « la multi ani ».

Au jardin :

Bonne année à tous ! Aujourd’hui c’est le premier rendez-vous au terrain de l’année 2014.

Reprise en douceur cet après-midi. Nous avons récupérer une des anciennes roues du DAEv afin d’en retirer le pneu pour remplacer une des balançoires. Malheureusement nous n’arrivons pas à dégonfler le pneu. Nous essayons de le crever en faisant un petit trou, mais la crevaison est lente.

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Nous ressaierons demain. En attendant nous avons balayé les feuilles puis les avons disposés autour de nos arbres fruitiers pour réalisé une sorte de paillage, ils passeront ainsi l’hiver au chaud.

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Nous terminons la journée atour d’un thé chaud et profitons des derniers rayons de soleil.

Au skate-park :

Aujourd’hui le soleil est avec nous et doucement nous nous installons. Très rapidement nous nous mettons à jouer au « Triomino », ce jeu qui paraît simple ne l’ai finalement pas tant que ça. Il demande patience et concentration mais nous y arrivons finalement. A côté, Florian et Nessrine se racontent l’histoire du « loup qui voulait changer de couleur ». Nessrine se met ensuite à colorier.

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Puis sous l’impulsion de Rachida, tout le monde se met à jouer à chat. Bilal, lui, fait quelques acrobaties et nous montre ses diverses prouesses, roues, grands écarts, … Il est vraiment très doué et souhaite transmettre ses savoirs.

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Aujourd’hui  une nouvelle maman nous a rejoint, avec ses deux enfants Cassandra et Hemrey. Soizic prend le temps de discuter avec elle autour d’un petit thé. Cette maman dit vouloir revenir demain avec ses enfants

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A la Croix-Breton :

C’est dans la fraicheur de cette année naissante que débute notre premier atelier de la croix breton. Nous débutons l’atelier part le désormais culte « jeu du ninja » qui consiste à essayer chacun son tour de toucher les mains de son adversaire en un seul mouvement. Les enfants sont d’ailleurs souvent plus forts que les adultes à ce jeu !

Nous enchainons avec  une partie de Uno. Nous avions prévue de faire un atelier graff avec une maman du quartier, elle n’est finalement pas au rendez vous. Qu’à cela ne tienne, nous le faisons avec les enfants présents.

Losseni veut souhaiter la bonne année au quartier de la part de robinson, avec un feu d’artifice ! Après quelques essaies pour apprendre à tenir la bombe, faire du remplissage, tirer des traits fins, nous nous lançons !

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Pendant ce temps, sur le tapis, on se lance dans des dessins abstraits avec rude, un atelier résolument artistique !

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Le temps file, et il est déjà l’heure du goûter ! Un chocolat et quelques photos plus tard, il est déjà l’heure de rentré.

 

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