Misère de la politique – Politique de la misère

Misérable politique  

L’état de misère de notre système politique n’est plus à démontré. Il est exsangue de toute part et nous assistons, sidérés à son pourrissement progressif en nous demandant comment cela pourra bien finir.

Mais il est un lien qui passe plus inaperçu entre l’instauration, la généralisation, la production de la misère de masse dans notre société et la misère elle même de la politique qu’on nous inflige et qui nous est donnée en spectacle par des dirigeants qui naviguent à vue.

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Politique de production de la misère

Politique de production de Cette misère politique que nous vivons , qui engendre découragement, abandon, refuge et repli dans l’individualisme est aussi une usine à produire la misère. La production de la misère assure en effet les dirigeants et tous ceux qui trouvent intérêt au fonctionnement actuel de notre société, de l’anesthésie du corps social, en proie à toutes les divisions, les « sauve qui peut » , et les peurs qui arrangent. Produire un corps social précaire et désorganisé, augmente la demande de protection, de sécurité, la recherche d’un pouvoir fort et rassurant à défaut d’être protecteur.

L’administration des miséreux est en marche. ceux ci ont le même rapport avec la politique que les anciens indigènes pouvaient avoir avec les administrations colonisatrices. le modèle est le même : infériorité de statut et de droits, dépendance, dépossession de soi, illégitimité de toute action ou initiative locale non commandée de puis le « haut »,  et identité exclusivement définie de l’extérieur, selon des critères de plus en plus ouvertement ethniques.

L’instauration de la misère produit également bien entendu des sources d’économie et de profits qui nourrissent encore plus la partition et les inégalités dans notre société et qui en constituent la motivation profonde, comme le danger le plus immédiat pour la simple cohésion sociale.

Qu’est ce qu’être misérable?

Qui sont les nouveaux misérables du XXIème siècle? Autrement dit quels misérables allons nous devenir ou pouvons nous être? Etre misérable est un mélange de stigmates liés au statut de non reconnaissance et d’infériorité qu’on subit et que l’on porte sur soi, et des violences sociales que l’on subit de l’extérieur.

Etre misérable c’est subir et souffrir une double violence, à la fois inscrite sur soi et en soi et reçue de l’extérieur, sous forme de précarité envahissant tous les aspects de la vie personnelle et collective.

Etre misérable c’est connaître l’expérience d’une double punition: 

  • Etre moins protégé que les autres
  • Subir plus de violences que les autres.

L’un sans l’autre , ne suffirait pas à connaître la misère; il y faut les deux. C’est à dire la rencontre entre une misère initiale, programmée, collective et historique, avec une histoire individuelle de déliaison, d’échecs et de ruptures.

Etat d’urgence sociale

Comme l’ont exprimé récemment de nombreuses grandes associations du social soucieuses de jouer un rôle de lanceur d’alerte, nous vivons aujourd’hui dans les quartiers, les villes et bidonvilles, un véritable Etat d’urgence sociale. Nul doute que l’autre Etat d’urgence , militaire et policier, n’ a pas d’autre fonction que de pallier et neutraliser cet état d’urgence premier , en perpétuelle expansion.

Produire la résilience sociale et collective

Dans un tel contexte que peut le travail éducatif et social? De quel Etat d’urgence allons nous être partie prenante? Il est possible que le clivage dans le secteur social devienne  rapidement plus abrupt qu’ailleurs, obligeant chacun à prendre des positions claires.

La Pédagogie sociale est action sociale  pour une époque de misère; de ce fait, elle est intrinsèquement politique.

Ses ressorts sont doubles: produire partout où il est besoin et où pleut la violence sociale, institutionnelle, politique, économique et administrative:

  • des sécurités affectives, sociales, personnelles et collectives ,
  • de l’organisation , du travail, de l’expression et de la manifestation publique et personnelle.

Partout, il s’agit de remplacer l’enfermement par la fête, la dépossession par l’appropriation, le silence par l’expression.

 

Dimanche : Assemblée Générale de l’Association

Ce dimanche , c’était notre assemblée générale. L’occasion de faire un point d’étape, de reprendre l’histoire des Robinsons, d’envisager l’avenir.

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A l’issue des débats , nos bilans tant financiers que d’activité ont été approuvés à l’unanimité.

Nous étions nombreux dans le local . A l’issue des débats, nous avons désigné un CA renforcé à 13 membres et un Bureau consolidé à 8 membres, à l’image de notre association qui se renforce.

Samedi: Atelier de Chilly Gare

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Nous partons sous un vent à décorner les bœufs au camp de Chilly afin d’aller chercher la joyeuse compagnie ! Au vue du temps, nous décidons de ramener les personnes en ayant envie venir faire de la musique et de la danse au local.

Des adultes et quelques jeunes se joignent a nous super motivé !

Nous jouons de la guitare, de la batterie, des percussions et beaucoup nous interprètes des chansons roumaines.

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Pendant ce temps, trois jeunes femme viennent écouter de la musique et souhaite surtout préparer des crêpes pour le goûter.

Un autre groupe de jeunes est présent pour faire de la musique et tous ensemble ils jouent du rock, du hip-hop des musiques traditionnelles…

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Nous avons tous profiter de cette super après-midi ensemble et l’a terminons en dégustant de bonnes crêpes.

Samedi: Atelier de la Villa Saint Martin

Ouf…. Quelle pluvieuse journée, le vent bat très fort, il fait très froid, mais les Robinson sont présent à l’heure de rendez-vous, et la a l’horizon 2 et puis trois gamins qui sont venus nous aider à installer la tente sous la pluie et puis avec Sana les filles ont commencé à faire un peu de rangement dans les jouets et jeux et plus tard ont commencé les perles et les bracelets brésiliens .IMAG0056

Cependant Abdel a fait un grand nettoyage dans la cave de l’association.

Nicolae et Sebastian avec Anna ,Timéo, Mathis et Ayoub ont fait un grand foot sous la pluie et puis « le chat «  pour ne pas avoir trop froid !

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L’heure du goûter arrive et nous restons assises pour en profiter !

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Ciaw

Samedi: Atelier de l’hôtel Formule 1

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Personnes présentes: Audrey (service civique); Kenzy (animateur socio-culturel); Fatimata (pédagogue social); Badr (stagiaire en éducation spécialisée)

La météo ne permettant pas de faire notre atelier à l’hôtel, nous avons donc ramené les enfants ainsi qu’une mère de famille au local de l’association. Si l’association ne peut pas aller à l’hôtel alors l’hôtel viendra à l’association.

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Au local une partie soutenue de « Qui est ce? » opposé Audrey à un enfant, sur une autre table Kenzy et Badr jouaient à tous les jeux de cartes possibles et imaginables avec trois enfants. Suspens garanti… Fatimata jouait au Wembele avec la mère de famille, le jeu n’a jamais été aussi passionnant.

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Après les activités le goûter! Tartine de confiture (fraise et abricot) accompagné d’un bon chocolat chaud; s’ensuit pour les enfants du dessin et des jeux de voitures. D’ailleurs en parlant de voiture Kenzy a raccompagné tout le monde à l’hôtel lorsque la journée fut finie.

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Vendredi: Atelier de La Rocade

Arrivé à la rocade, le matériel installé, quelques adultes viennent nous rejoindre. Nous, nous asseyons autour d’une table pour discuter et boire un thé. Nous cherchons des musiques que nous connaissons pour chanter et nous nous disons que la prochaine fois on aimerait bien faire un karaoké. Des enfants arrivent et s’installent sous une tente pour faire des scoubidous et plein de desseins !

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Pendant ce temps, d’autres enfants nous rejoignent Nous faisons une grande partie de chat perché et nous avons bien couru ! Les enfants sont aussi très intéressé par la Slack-Line La grande corde plate est tendu entre deux poteaux et les enfants font les équilibristes et tente de la traversé. Chacun leur tour, ils se concentrent et arrivent à trouver leur équilibre pour marcher dessus.

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Tout le monde nous aide à ranger le matériel et nous nous asseyons en cercle pour prendre le gouter tous ensemble. C’est le moment où chacun peut dire ce qu’il aime ou n’aime pas faire et bien sur ce qu’il souhaitera que l’on fasse ensemble.

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Nous nous disons « au revoir et a la semaine prochaine » ou «  a ce soir » pour ceux qui viennent profiter de la soirée conviviale avec nous.

Vendredi : Atelier du camps de Champlan

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Aujourd’hui nous c’est en bonne compagnie que nous arrivons à l’atelier. En effet, en plus de Dominik, qui est en service civique, Douchko, musicien membre des Kesaï, et Yohan, musicien , nous accompagnent, pour rythmer l’atelier de danse. Comme les dernières fois, les enfants ne sont pas tous revenues de l’école, mais cela ne nous empêche pas de commencer l’atelier, car de nombreux enfants sont tout même déjà là et attendent de pied ferme l’atelier de danse. Dominik lance la musique sur l’enceinte portable, et nous apprenons de nouveaux pas de danse, a l’aide de Douchko, qui peut nous les expliquer en français.

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Au bout d’un moment, l’enceinte se coupe, à court de batterie. Qu’a cela ne tienne, les musiciens enchaines, et entonnes pèle mêle des air tsigane, roumain, italien… Chacun à l’occasion de mettre en pratique ce qu’il a appris en début d’atelier, et c’est une vrai qui finalement s’improvise sur la place centrale du camp.

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Les voisins qui nous regardaient de loin ne tardent pas à nous rejoindre et tous ensemble nous dansons et chantons. Vient déjà l’heure du gouter, et nous nous réunissons sur les tapis pour partager pains au lait et chocolat chaud. Nous faisons ensuite le tour du camps pour distribuer des denrée offertes par l’association REVIVRE avec laquelle nous avons récemment entamé un partenariat. Il est déjà l’heure de partir, et chacun se dit au revoir, au son de l’accordéon et de la guitare qui résonnent encore dans nos oreilles sur le chemin du retour.

Jeudi: Atelier du  Skate-Park

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Aujourd’hui l’atelier est plein à craqué! Entre l’atelier de pâte à modeler, les perles et la petites enfance, on est à l’étroit sur les tapis, du coup un petit groupe part jouer au basket sur le terrain à coté. De nombreux parents sont également présent et discute en buvant un thé autour de l’atelier. Une maman anime l’atelier de badminton.

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Une fois l’atelier sur son rythme de croisière, Dominik entre en scène et nous entamons quelques pas de danse. Quelques téméraires se joignent à nous, mais la plus part nous observe timidement.

Dominik nous apprend 3 pas de danse différent, du plus simple au plus compliqué.

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C’est la fin de l’atelier, et nous nous réunissons pour faire le gouter ainsi qu’un tour de tapis des avis sur l’atelier d’aujourd’hui, ainsi que sur ce que les enfants veulent faire la semaine suivante.

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Mercredi: Atelier de Wissous

Les tapis colorés et les caisses de jeux et d’instruments de musique dans les bras nous arrivons au bidonville de Balloche. Il n’y a personne dehors quand nous arrivons, nous faisons le tour du camp et lorsqu’ils nous voient les enfants se précipitent pour venir jouer. Il y a de moins en moins de famille sur le terrain.

Un groupe d’enfants s’installent sur les tapis, vident les caisses de Kapla et on peut voir de grandes tour de kapla se construire. Elles sont même plus grandes que les enfants ! De plus en plus d’enfants viennent jouer au kapla et essayer de faire de grande tour et comprendre comment les faire tenir le plus possible.

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Pendant ce temps, un autre groupe d’enfants et de jeunes se mettent à faire de la musique. Cela commence par des rythmes de tambourin Ensuite, tout le monde se met à chanter des chansons en roumains et évidemment « Jean petit qui danse » ! Dominique (notre service civique du groupe des Kesaj Tchave) invite les enfants à apprendre des danses et ils y arrivent bien !

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C’est déjà le temps de ranger le matériel, et nous nous installons dehors, en cercle, pour partager le gouter : un verre de chocolat chaud, un bon cookie maison et une orange.

Mercredi: Jardin de Saulx :

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On se prépare pour une nouvelle séance de jardinage au potager des Robinson et cette fois-ci nous allons de nouveau continuer la mise en place du mur des palettes que nous sommes en train de le construire avec l’aide des enfants de Champlan qui sont plein d’énergie et d’envie de creuser des trous bien profonds pour qu’on enterre les palettes. Un gros boulot est en train de se faire est je suis très content de voir tous ce monde-là se réunir et travailler ensemble pour construire quelque chose de bien !

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Petits et grands, on se met en place pour pouvoir avancer plus vite et pour aboutir toujours ensemble pour se relayer et construire des relations tant que ce mur en faisant mieux ensemble.

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Mais le cloche sonne et l’heure du goûter s’annonce et nous nous installons autour des tables bien contentes des moments passés ensemble !

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Mardi: Atelier de cuisine au local

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Aujourd’hui, des familles nous rejoignent au local afin de préparer des gâteaux pour les goûter de la semaine. Étant donné qu’il y a des grèves, quelques collégiens se joignent à nous.

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Nous décidons ensemble de préparer des cookies au chocolat pour les goûter des ateliers et de faire une grande charlotte au chocolat que nous partagerons ensemble à la fin de la journée.

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Des équipes mélangées d’adultes et de jeunes se forment pour préparer les gâteaux et nous rions bien ! Ça sent bon dans le local et nous profitons du temps de cuisons pour discuter ensemble. Deux énormes saladiers se remplissent de cookies et notre charlotte est maintenant prête.

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Nous la dégustons ensemble avec un thé et un peu de musique. Nous avons tous bien profiter de cette après-midi et espérons se retrouver pour de nouvelles recettes la semaine prochaine.

 

Le mythe des compétences individuelles

Nos expériences de Pédagogie sociale nous mettent devant des réalités qui  nous déconcertent. Comment se fait il que , dans le cadre de nos actions, nous voyons  comment des professionnels, des groupes, et même des personnes en très grande fragilité, démontrent des compétences sociales et psychosociales étonnantes?

Alors que ces mêmes personnes, en dehors de ces pratiques et situations, ne semblent pas forcément en maîtriser les conditions, et principes et sont souvent dans l’incapacité de recréer les situations qui ont permis ces mêmes compétences?

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En réalité ces compétences semblent se produire dans les  situations elles mêmes  ou plutôt dans l’organisation que nous mettons en oeuvre autour de ces situations.

En Pédagogie sociale, nous voyons souvent de tels effets d’une intelligence sociale et collective qui repose sur une organisation.  Or qu’est ce qui nous a préparé à cela? Où avons nous été formés pour cette intelligence sociale et collective?

Nous devons affirmer ici l’impuissance et l’inutilité des formations sociales qui toutes reposent sur le mythe des compétences individuelles.  Tout est fait pour nous faire croire que nos compétences professionnelles et sociales seraient produites et capitalisées par des individu « hors contexte », et qu’elles seraient empilables et cumulables. C’est « la vision bancaire » de la formation que dénonçait Paulo Freire.

Cette vision dans laquelle chacun serait l’auteur et le propriétaire d »un capital supposé de compétences est une fiction capitaliste. Elle permet d’abord de rationaliser des inégalités et injustices dont la véritable nature est sociale et économique d’autre part cette vision égare et de détourne les individus des véritables pouvoirs qui pourraient les émanciper et produire du changement.

Ce mensonge est triple:

  • les compétences sociales et éducatives seraient individuelles,
  • Elles seraient séparables de leur contexte
  • On pourrait le emmener avec soi et les accumuler sous forme « d’unités capitalisables ».

Tout cela est faux. Sur nos ateliers, dans nos pratique,s nous voyons des enfants devenir de véritables experts en situations sociales et collectives; certains  de nos pédagogues, rroms mettent en oeuvre des actions sociales collectives, que nombre de travailleurs sociaux ne sauraient même pas initier. Et ils le font … naturellement.

Ce « naturel » là, selon la théorie de Freinet na rien de simple , ni de magique; il est le produit de ce qui échappe à l’individu et en même temps le construit et le permet: le collectif, la communauté.

Ce ne sont pas les individus qui emmènent ailleurs l’expérience, sous forme d’acquis personnel; c’est plutôt l’expérience elle même qui dès lors fait « écho », se répand et essaime par des voies et des chemins chaque fois nouveaux .

En Pédagogie sociale, nous nous formons collectivement et mutuellement par l’exercice de pouvoirs, au sein d’une organisation.  Ce que nous en retirons au niveau individuel est de l’ordre de l’expérience « que c’est possible ».  Nous savons reproduire les conditions de création de liens sociaux, d’une nouvelle organisation. Nous savons comment insuffler l’énergie indispensable à de telles expériences. Nous avons appris à nous « autoriser ».

Ce que nous avons, c’est une pratique, une « praxis », un commencement et un cap. C’est bien assez pour se lancer dans un véritable travail social qui ouvre enfin quelques espoirs de transformation réelle.

Quand on est dans un monde, où, comme l’écrit Alain Bertho, dans « les Enfants du chaos », la fin du monde paraît plus concrète et plus crédible que la fin du capitalisme ; il devient socialement urgent et nécessaire de mettre en oeuvre un immédiat et réel travail de transformation sociale, qui commence là où nous nous sommes.

Il devient urgent que nous devenions collectivement compétents sur nos vies, notre environnement, notre économie et nos relations.

La Pédagogie sociale est une école en ce sens.

Jardin des palettes: dimanche

Nous étions un beau groupe au jardin ce dimanche, profiter de la calme saison pou redimensionner nos parcelles, et poursuivre notre projet de clôtures de parcelles végétalisées.

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Mais grâce à Dominik et Cassandra, notre jardin est aussi devenu un jardin de musique et de danse où nous faisons de bonnes rencontres.

Une ambiance tranquille où chacun trouve sa place , et ses marques; en route pour une nouvelle saisons de production !

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AFERIM: Vendredi soir

Nous étions 18 en tout de l’association et aussi des bidonvilles à aller voir ensemble le film AFERIM, film roumain tragicomique , qui parle de l’esclavage vécu par les tziganes en Europe centrale… jusqu’au  XIX ème siècle.

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Farce sociale où tout le monde est à la fois victime et bourreau. Nous avons pris le temps de discuter ensuite avec le public dans un moment de rencontre et d’échanges …. sur notre actualité.

Samedi, Atelier de la Villa Saint-Martin:

Après l’installation du matériel Nicolae et Ana sont allés faire de magnifiques dessins sous la tente ils ont pour les accompagner cinq artistes en herbe, tandis qu’avec l’aide de quatre enfants Badr et Sana préparaient de succulent pains perdus.

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Malgré le froid les enfants étaient présents et curieux d’en apprendre le plus possible en cuisine; ainsi ils ont cassé les œufs puis les ont mélangé avec du lait et du sucre. Pour la cuisson Badr et Sana se sont chargés de doré le tout. Pendant ce temps Abdel faisait le rangement de la cave de l’association à la VSM.

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Dans la tente, Nadjami et Ana s’attelle à l’atelier perles, confectionnant bracelets et colliers.

L’heure du goûter venue, tout le monde s’est installé dans la tente et a pu goûter à un succulent chocolat chaud accompagné de délicieux pain perdu.

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Puis nous avons tous rangé le matériel et sommes rentrés à l’association Intermedes Robinson.

Samedi: Atelier de l’Hôtel F1

Aujourd’hui, nous (Zoé, Fatimata, Audrey et Camille) allons aux hôtels F1 pour faire les activités. Nous avons prévus de bouger et de se dépenser pour combattre le froid !

Au programme : Badminton, foot, et puissance 4 géant.

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Aussi nous avons rapporté des boissons à gogo histoire de réchauffer tout le monde !

On a passé un super après-midi ! Tous les enfants ont participé avec plaisir aux activités que nous avons proposé.

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Vivement la semaine prochaine ! A bientôt !

Samedi: Atelier du camp Chilly Gare

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Aujourd’hui, journée danse et préparation d’un petit spectacle avec Cassandra et Dominik à l’atelier de Chilly Gare !

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Laura, Leila, Kenzi, Yohan ainsi que nos deux danseurs de la troupe Kesaj Tchave proposons aux enfants et parents d’apprendre quelques pas de danse, dans la joie et la bonne humeur !
Tout le monde se prend très vite au jeu, ce n’est pas facile de suivre le rythme de Dominik mais chacun y met de la bonne volonté et du plaisir.

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Les enfants, même les plus petits s’amusent en dansant, nous formons une ronde pour nous rassembler. Toujours sur la musique, nous réalisons le jeu des statues musicales, il faut ne plus bouger lorsque la musique s’arrête.

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Le temps du goûter arrive, c’est dans la convivialité, tous ensemble, les plus grands, les ados, les enfants sont réunis par, pour et autour de la musique.
Nous avons passé un bel après midi !! A bientôt !

Vendredi: Atelier de cuisine au local

Nous étions 4 sur l’atelier de cuisine (Camille, Sana, Hélène et moi Fatimata)

Aujourd’hui comme d’habitude, nous avons fait l’atelier de cuisine avec les familles de l’hôtel F1. C’est le tour de Abidemie de nous faire la cuisine Nigérienne. Nous avons comme ingrédients, du Riz, la carotte, des petits poids, de l’oignon, de Zézié de poulet, et de la viande de poulet etc….
A 13h30 Abidemie était la première à venir. Nous avons commencé à couper les ingrédients;  quelques minutes plus tard, Oumou, Youma, Claudine et son mari accompagnés de leurs enfants, arrivent et l’ambiance a commencé.
Hélène notre grande danseuse à mis de la musique, elle s’est retrouvée avec les enfants pour l’entrainement de la danse c’était vraiment du show!!!!

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Oumou a commencé à nous raconter ses blagues c’était le début de la rigolade et tous le monde s’est mis à raconter ses difficultés du de-payement, c’est vrai que c’était des moments dure mais aujourd’hui on en parle et on rigole c’est ce qui arrive quand on se sent bien dans un groupe.
Cette chaque semaine nous invitons un partenaire, ou tout simplement des amis, cette fois-ci notre invité c’est Noêl l’épouse de Pascal.

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Le repas était déjà prêt et tout le monde s’est mis sur la table à manger, où nous avons servi, je ne vous rien, deviner le bon goût ! Pascale de la MJC.
A 17h30 Noël est arrivée, elle était surpris de voir le nombre de personnes qui étaient là avec les enfants qui courraient partout, ben dites donc! Vous avez du boulot!!!
le repas était déjà prêt et tout le monde s’est mis sur la table à manger, Oumou nous avons servi, je ne vous rien, deviner le bon goût !

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Vendredi atelier de Champlan

Aujourd’hui c’est sous la pluie que nous partons pour l’atelier de Champlan, Dominik à préparé quelques chanson tziganes pour enseigner des pas de danse au gens du camps. Lorsque nous arrivons, le camps nous parait desert. Tout le monde est à l’abri dans sa cabane. Mais petit à petit, alors que nous faisons le tour du camps des têtes apparaissent, et se risquent dans le froid pour venir à notre suite.

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La plupart des enfants sont encore en train de revenir de l’école. Aussi nous discutons en cercle en les attendant. Lorsque nous sommes suffisamment nombreux, je lance la musique, et Dominik se met a danser sous les yeux ébahie et parfois perplexe des enfants.

Il enchaine les pas, d’abords simple, puis de plus en plus complexes et nous tentons de le suivre. Certains connaissent déjà quelques pas mais la plus part n’arrive pas à le suivre et partent dans de grand éclats de rire. Une fois cet échauffement terminé, nous invitons tout le monde à former un cercle et nous enchainons les chorégraphies alors que de plus en plus de monde nous rejoins.

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Les pas de danse se succède et chacun y va de sa touche personnelle. La pluie tombe toujours et tout le monde commence à fatiguer.

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On décide donc de changer d’activité, mais pour rester sur le même thème on décide de faire une « Pause-musical ». Sur le principe des chaises du mêmes nom, il s’agit de danser tant que la musique résonne, et de se figer lorsqu’elle cesse.

On enchaine 2 et c’est sans équivoque Cosmin le meilleur. Le froid nous gagne et l’on décide de prendre la gouter un peu en avance histoire de se réchauffer. Après avoir partagé tartines et chocolat chaud, on se dit au revoir et à la semaine prochaine.

Vendredi, atelier de la Rocade

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Aujourd’hui, nous allons à la rocade malgré la pluie !

Nous arrivons à 14h30, Laura, Ana, Tito et moi-même (Sébastien) pour la permanence. Nous installons les tentes accompagnés d’Eric, Frank et Jessica.

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Très vite, nous nous mettons à la cuisine car Laura veut faire des gâteaux pour le goûter ! Des enfants nous rejoignent et partent faire du foot et un puissance 4 géant.

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Nous prenons avec plaisir le temps de discuter avec les parents, ce fut un moment très agréable.

Entre 16h et 16h30, d’autres enfants nous rejoignent et le reste de l’équipe arrive (Nicolae et Badr).

Malheureusement, à cause de la pluie les ateliers sont compromis et seuls les courageux continuent à faire du foot pendant que les autres continuent la cuisine (le chocolat chaud) et discutent tranquillement tout en faisant un jeu avec les enfants venus sous la tente.

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Nous prenons ensuite le goûter tous ensemble, tout se passe plutôt bien et nous rangeons rapidement pour ne pas être trop mouillés !

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Jeudi, Atelier du Skate-parc

Zoé, Sana, Ana, Nicolae, Dominik (kesay Chavey), yvan, duchko, genica et sebastian

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Nous somme arrivés au Skate-parc au moment ou les enfants sortaient, donc nous avons commencé à nous installer pendant que les Kesay Tchavé faisaient de la musique et chantaient. Ça a intrigué les enfants et les parents qui se sont approchés pour les regarder.

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Ana et Sana s’occupaient de la petite enfance et de l’atelier coloriage, ainsi que la fabrication de colliers et bracelets de perles, elles étaient entourées de beaucoup de petites filles.

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Zoé s’occupait de l’atelier badminton qui a intéressé beaucoup d’enfants, il a fallu faire un roulement parce qu’il n’y avait que 2 raquettes et que tout le monde voulait jouer en même temps !

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Les Kesay Tchavé ont dansé et joué de la musique tout le long, et ont essayé de faire danser les petits, ça a vraiment donné beaucoup d’ambiance à l’atelier !
Une fois les ateliers rangés nous avons demandé aux enfants de s’asseoir en rond et chacun leur tour ils ont pu dire ce qu’ils avaient aimé faire aujourd’hui et qu’est ce qu’ils aimeraient pour la prochaine fois ! Puis distribution du gouter pour tout le monde avant de rentrer !

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Mercredi, atelier de Wissous :

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Nous (Laura, Dominik, Ana, Fatimata, Zoé une nouvelle stagiaire éducatrice et Leïla) sommes allés sur le camp de Wissous. Comme il faisait très froid, nous avons décidé de faire des activités qui bougent. Après avoir réunis tous les enfants, nous sommes partis jusqu’au terrain de foot. Nous avons constitué deux équipes pour le football, pendant qu’un autre groupe est allé se balader dans Wissous.

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Pendant le match, les jeunes se sont bien dépensés et malgré tous leurs efforts, l’équipe des rouges a perdu !

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Nous sommes ensuite rentrés au camp pour déguster un bon goûter : beignets et chocolat chaud ! Miam ! Et Laura s’est occupée de faire quelques adhésions.

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Nous avons passés un très bon après-midi et sommes repartis avec le sourire !

A bientôt!

Mercredi, Jardin de Saulx-les-Chartreux :

Ouffff ……..Il fait très froid aujourd’hui et nous, on est prêt et nous avons embarqué un camion plein comme un œuf d’enfants et d’adultes pour une nouvelle séance au jardin, mais plus exactement nous sommes en train de mettre en place une clôture en palettes des parcelles et au-dessous des palettes voir aussi à l’intérieur faire un beau mûr floral mais aussi mettre des plants aromatiques sur les bords des palettes.

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Une bonne énergie, et beaucoup d’envie nous entoure, les enfants sont contents ils jouent mais aussi veulent donner un coup de main à la mise en place de la clôture.

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Le froid veut nous empêcher à aller au bout de notre travail mais nous sommes beaucoup plus forts que lui et nous arrivions quand même à finir un bonne partie de la clôture.

Tout le monde a mis la main à la patte et nous sommes toujours plus contents par le travail bien fait, car nous regardons avec plaisir et fierté notre début de « chef d’œuvre » écologique !

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On passe maintenant tous a la table et nous nous réjouissons d’un bon et bienvenue verre de chocolat chaud et une beignet aux pommes !

Ciaw !

Mardi, atelier Cuisine 19-01-2016

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Laura et moi (Zoé stagiaire)

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Aujourd’hui nous sommes allés faire les courses pour l’atelier cuisine avec des famille. Nous avons reçu beaucoup de monde pour l’atelier d’aujourd’hui, il y avait des adhérents de notre association et aussi des adhérents de la MJC.

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Nous avons décidé de faire des beignets à la compote de pomme, et un gâteau pour le départ de Pascal (permanent à MJC). Tout le monde a participé à la préparation de la pâte, de la compote, etc… L’ambiance entre tout le monde était nickel ! A la fin de la préparation nous avons pris ensemble un petit gouter avec thé chaud. Et pour finir nous avons tout rangé ensemble.

 

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Agir sans garantie dans un monde d’inquiétude

Rendre compte du dérisoire

Nous nous interrogeons souvent su la nature fragile du travail que nous proposons en pédagogie sociale; où sont les salles bien équipées, les structure pimpantes, les locaux dédiés? Où sont surtout les guichets, les bulletins d’inscription qui rassurent le visiteur , l’utilisateur, le consommateur sur ce qu’il vient chercher?

Où est le paiement, l’adhésion, l’engagement du public qui nous rassurerait tellement sur la valeur de ce que nous faisons?

Nous, nous n’avons pas de public dans ce sens là: billetterie et réservation. Nous n’avons que le peuple.

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La réalité « perdue de vue ».

Une personne récemment nous demandait pourquoi nous avions mis là « sur nos tapis », tous ces enfants que nous rencontrons lors des ateliers de rue.

Pour lui , il était évident que cela ne pouvait découler que d’un plan, d’un montage, d’un trucage peut être. Il ne pouvait pas imaginer que nos photos d’atelier rendent compte d’autre chose que d’un artifice, d’une disposition, d’une mis en scène. Il lui paraissait impossible que tous ces enfants puissent nous apprendre quelque chose sur notre environnement.

Nous sommes tellement habitués à l’artifice , à la mise en scène ,que la réalité , quand nous la rencontrons,… nous ne la reconnaissons pas.

Le problème avec les mise en scène institutionnelles, éducatives, scolaires, est que , quand « elles se cassent la figure », (ou lorsque les institutions sont liquidées, fermées, vendues « à la découpe »), plus rien ne repousse à côté.

Les 4 renoncements

Comment saurions nous créer une quelconque activité qui ne serait pas déjà portée par la structure? Comment susciter, tisser , construire patiemment une autorité qui ne serait pas déjà garantie par l’Etat?

Nous avons perdu foi dans nos capacités, de créer, d’entrer en relation, de construire et de produire.  Nous avons été convaincus d’inutilité, d’inactivité, d’impossibilité de faire et d’agir.

1/ Il y a d’abord ceux qui sont persuadés qu’ils ne peuvent rien faire seul.  Il s’épuisent à attendre des feux verts improbables. Il posent la mobilisation des autres comme condition de la leur. Ils accumulent tellement d’objection apriori à leur mise en mouvement, que celle-ci est plus qu’improbable.

Ceux là ignorent que la véritable autorité vient de ceux qui tentent.

2/ Il y a ensuite ceux qui ne peuvent pas agir sans assurance de pérennité; on ne va rien tenter si on n’est pas sûrs de pouvoir poursuivre, de continuer . A quoi bon créer maintenant ce qui viendra à manquer plus tard? Pourquoi donner à vivre des moments d’exception à des personnes qui retomberont dans leur misère? Pourquoi faire vivre un moment de démocratie à ceux qui subiront de nouveau dès demain des institutions pénalisantes? A quoi bon faire exception , si personne ne change la règle?

Ceux là ignorent que les règles ne sont là que pour rendre compte du progrès des exceptions.

3/ Sur le même mode, plus spatial, il y a  ceux qui ne croient pas au « local ». Pour eux , une véritable action se pilote depuis le « global », le « général », sinon elle n’a pas d’envergure. la possibilité de créer ici et maintenant des situations différentes, des actions innovantes, ne leur apparaît que comme un enfermement, un enterrement de seconde classe.

Ceux là ignorent que l’influence vient du proche, pas du lointain

4/ Et bien entendu, les plus nombreux: il y a  tous ceux qui ne peuvent pas agir si les moyens et le conditions préalables et nécessaires à leur action ne sont pas réunies. Autant dire que cela ne risque pas d’arriver avant très longtemps.

Ceux là ignorent que les moyens viennent en faisant.

Tous, surtout,  manquent cruellement de foi dans leur propre pouvoir de faire et d’inventer, autant que dans celui des autres.

Ce qu’il y a  malgré tout de positif dans les périodes de destruction, de désinstitutionnalisation, de « haine du social » et d’abandon politique , économique et structurel, c’est que nous devons nous poser la question de notre propre foi; de notre capacité à entreprendre ; de nos propres forces ; du pouvoir de nous mêmes.

Illusion d’agir

Dans toute cette difficulté à agir, impossibilité à créer , nous assistons à des scènes dérisoires où des structures sur-dotées se mettent à rêver d’actions minimales et ridicules pour tenter de retrouver la vie qui leur fait défaut. Ici on tente de faire un potager dans de misérables petits bacs. Là on ajoute une ou deux activités sociales pour « trois pèlerins »,  dans l’espoir de donner une « teinte sociale » à tout ce qui entoure.

Ailleurs , on adopte un pseudo discours de radicalité ; on n’a à la bouche que des mots comme « résistance », « vigilance », « citoyenneté », pour camoufler les fonctionnements institutionnels les plus traditionnels et archaïques. Et quand viendra le moment où il faudrait se battre pour de vrai, juste pour survivre… il n’y aura personne.

Abdications

Je ne connais rien de plus triste que ceux qui renoncent au plus simple: à une rencontre, à un sourire, à leur propre pouvoir de créer.

Je ne connais rien de plus déprimant que  l’habitude d’abdiquer face à sa propre capacité d’initier. On imagine, on se laisse porter un instant; on se met à rêver de changement, d’initiative. On « pourrait presque » … Et déjà , avant même d’avoir essayé, d’avoir tenté quoi que ce soit, sous couvert d’un pseudo réalisme commode, on démissionne d’être un homme.

Enfant déjà, j’étais sidéré par l’immobilité des adultes. Je les voyais comme des géants immobiles, des créateurs stériles, des colosses impuissants.

Peut être que tout cela était moins grave à une époque où on pouvait croire au progrès social, institutionnel, éducatif. Peut être était-ce moins grave à une époque où il y avait de l’avenir.

Aujourd’hui, nous n’avons plus les moyens de l’impuissance; nous n’avons plus d’avenir pour remettre à demain; plus d’ailleurs pour bâtir des institutions idéales. Nous devons transformer nos terrains vagues en espaces vivants; nous devons habiter nos recoins, revisiter nos réduits, ré-estimer l’ici et le maintenant.

Plus loin que la confiance

Ce n’est pas de confiance en nous mêmes dont nous avons besoin, mais de foi pour agir. Nous ne nous mettrons pas en mouvement parce qu’on aura valorisé nos « compétences » , parce qu’on nous aura convaincu de notre importance , ou parce que nos nous sentirons « reconnus ».

Pour nous mettre en mouvement, pour créer , il faut autre chose; la capacité de donner , se donner, d’abandonner le besoin d’être rassurés sur l’issue de nos actes.  Il faut savoir se lancer, il faut de l’élan, de la vie.

Où sont ils dans nos institutions, dans nos structures?

A Intermèdes Robinson, nous avons appris des précaires, la capacité de reconstruire ce qui a été détruit, le pouvoir d’habiter un moment, un temps sans garantie du lendemain; le pouvoir de saisir l’occasion ou la rencontre qui se présente.

Dans un monde d’inquiétude, nous savons que la véritable sécurité provient de notre  possibilité de créer … sans garantie.

Cette semaine: Bienvenue à Dominik des Kesak Tchave

Dominik (dit Domino) est arrivé cette semaine pour travailler au projet « Curcubeo » (les Kesaj Robinsons) . Dominik est plongé dans la musique et la danse depuis qu’il est tout petit.

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Cette semaine , il est passé sur tous les terrains et au quartier. Nous l’avons présenté à tout le monde . La semaine prochaine: ça commence !

Samedi: 

Participation à la fête tzigane de Viry.   Nous avons envoyé nos deux Laura et Hélène pour aider la MJC de Viry à préparer leur fête tzigane.

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Les filles ont encadré la fabrication de plus de 250 Sarmalés … entre autres performances

Samedi et Jeudi : projet Curcubeo (arc en ciel, en Romanes) 

Jeudi

Ivan Akimov, est venu samedi pour lancer le projet de création d’un groupe de Robinsons danseurs et chanteurs.

Nous avons d’abord pris le temps de nous réunir avec nos amis musiciens , au local.

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Puis nous sommes allés présenter et envisager le projet sur site, à la fois au quartier et dans les bidonvilles de Chilly Gare et Champlan.

A chaque fois, discussions, rencontres avec les habitants , les enfants et adultes et c’est parti: démonstration de danse , par les uns et les autres.

A Chilly, nous avons été attirés par un magnifique arc en ciel. Le nom de notre groupe et projet est trouvé: Curcubeo.

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Samedi:   Autour d’Ivan , on a reformé un petit groupe Kesaj, avec Duchko, Jennika, Dominik et même Cassandra.

Après leur atelier à Chilly, le local s’est  transformé en lieu de fête et de musique … pour tous.

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Samedi 16-01-2016, A la Villa Saint Martin,

Aujourd’hui nous partons pour une nouvelle séance, un nouveau atelier éducatif, pédagogique avec les enfants qui, cette fois ci, ont été au rendez-vous et à l’heure pour nous aider à l’installation de nos activités et à la cuisine qui promet beaucoup cet après-midi.

Dés notre arrivée les enfants commencent à s’installer et ils tournent et participent aux activités mises en place par nos collègues.

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Une bonnes quinzaine d’enfants participent à la cuisine de Sebastien et Badr, puis d’autres jouent au Puisance 4 avec Nicolae » le meilleur commentateur » des parties de tous les temps, s’exclame Massa qui n’arrête pas de gagner face à Patricia.

Un autre groupe d’enfants a pu particper et faire des beaux dessins avec Ana et Sana qui nous ont fait des oeuvres d’arts plastique avec les enfants!

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Puis au goûter nous avons pu passser un moment calme et prendre le temps de racconter aussi une ou deux histoires d’horreur et enfin nous finissons avec un bon goûter bien frais et du chaud chocolat.DSCN0490

 

A bientôt!!!

Samedi 16-01-2016, à l’Hotel F1,

Bonjour !

Nous partons en direction de l’hôtel F1 afin de partager un moment avec les familles qui y vivent. Aujourd’hui nous avons différents ateliers: la petite enfance avec la dinette et de la pate a modeler, des coloriages du dessin ainsi que du cirque !

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Lorsque nous arrivons nous sommes attendus, les mamans s’installent autour de la gazinière et l’une d’elle prépare de bons beignets pour le gouter. Les autres parents discutent autour d’un thé pour se réchauffer.

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Les plus petits profitent de ce moment pour dessiner, colorier des personnages, faire de la pâte a modeler et des montagnes de kapla.

Pendant ce temps, les plus grands s’amusent et apprennent a faire tourner des assiettes sur une baguette, lancer les diabolos, jongler et surtout à marcher sur un pédalier. Ils se concentrent et cherchent leur équilibre et hop ils traversent tout le parking ! Bravo a eux !

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On partage de bons beignets ainsi qu’un chocolat chaud et l’on se dit « à la semaine prochaine ».

Samedi, Camp de Chilly Gare:

Au camp de Chilly Gare aujourd’hui, nous avons le plaisir d’accueillir, non seulement Dominik, membre des Kesaï Tchavé qui est en service civique chez nous, mais également Ivan, Genica, Cassandra, et Douchko pour une représentation exceptionnelle! Nous commençons par installer le matériel. Aidé par les habitant, nous branchons la sono, puis la petite troupe s’installe, rapidement entouré par la quasi totalité du camp. Ivan commence par introduire l’histoire des Kesaï, en langue tsigane, traduit par un jeune homme du camp en Roumain. Puis lui et Douchko se mettent à joué, et Genica se met a danser, le tout sous les yeux émerveillé des familles du camps.

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Dominik et Sebastian se joignent à la danse, et c’est alors que la troupe entonne « Gelem Gelem », un hymne au peuple tsigane, qui est repris en cœur par le public. Les Kesaï enchainent des rythmes endiablés, et de plus en plus de monde se prêtent au jeu de se joindre au cercle de danse, sous les acclamations du public.

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Lorsque les musiciens s’arrêtent, Dominik enchaine en faisant passer le CD de Shantel, un DJ allemand qui reprend des rythmes tsiganes, et Dominik avait à cœur de nous faire découvrir. Le cercle de danse s’agrandit alors que les habitants se joignent aux danseurs, et on enchaine avec des musiques roumaine que des jeunes du camp branchent sur la sono.

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Pendant ce temps nous distribuons le distribuons le gouter dans le publique. Le temps passe et viens l’heure de ranger le matériel. Certains sont un peu dessus mais un homme du camps nous montre sa cabane du doigt et nous explique qu’ils vont continuer la fête avec leur propre sono, tous nous remercient chaleureusement, nous nous disons au revoir et à la semaine prochaine.

Vendredi 15-01-2016, à Champlan,

Aujourd’hui avec une quinzaine d’enfants nous avons fait une prestation musicale hors du commun. Yohan à l’accordéon, Dominique a la guitare nous on joués des musiques entraînantes que nous avons logiquement honoré avec de sublime danse.

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Les enfants étaient heureux de suivre les pas chorégraphiés par Dominique et Sébastien, un moment magique immortalisé par les deux grandes photographes que sont Élise et Laura.

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Après l’effort nous avons tous trouvés le réconfort auprès d’un bon chocolat chaud et de délicieuses tartines de confiture.

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Vendredi 15-01-2016, à la Rocade,

Aujourd’hui, nous nous rendons à la rocade.

Mathilde a organisé un atelier construction d’instruments de musiques ! Dès notre arrivée, les enfants sont très enthousiastes à l’idée de produire leur propre instrument qu’ils pourront décorer à la séance suivante.

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Abdel, quant à lui, installe la slackline de façon à créer un parcours autre que la simple traversée habituelle. Les enfants aiment beaucoup travailler leur équilibre.

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Sana et Ana s’occupent de la cuisine (du popcorn) et discutent avec les parents.

Le goûter est assez mouvementé cette fois-ci, mais dans la bonne humeur !

Jeudi 14-01-2016, au Skate Park,

Une dizaine d’enfants étaient présents, Mathilde a mis du rythme grâce à son atelier musique, les enfants ont aprécié la découverte des instruments peut être que le futur mozart se cache parmis eux.

Audrey animait la petite enfance,puis a fait de magnifique construction avec les kaplas.

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Sana aiguisait l’imagination de nos petits génies avec un atelier pate-à-modeler. 20160114_164829

Badr et Louis livrait un grand match de football avec les enfants. Fatimata discutait avec les parents, puis la pluie a interrompu toutes ces activités, après un bon verre de jus de fruits pour se consoler nous sommes tousrés rentrés nous réchauffer.20160114_165400

Mercredi 13-01-2016, au jardin,

Une nouvelle séance de jardin avec les deux groupes d’enfants et adultes au jardin de Saulx, reprend en force et avec beaucoup plus d’énergie et d’envie.

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Nous commençons le travail de cet après-midi et nous allons tous ensemble travailler pour pouvoir étaler sur les parcelles le Brf qui restait et puis retourner aussi la dernière des parcelles avec Ricardo , Raoul et Najamie et Nicolae car les autres Éric, Franck, Jessica, Sebi et Madalin n’ont pas arrêté de charger des bruettes et puis étaler chacun a son tour le brf.

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La journée s’achevé plutôt bien et nous allons prendre tous le goûter et finir cette journée de travail bien contents !

A plus !

Mercredi 13-01-2016, à Wissous,

Lorsque nous arrivons sur le camp, le vent nous glace les doigts mais nous avons le sourire car nous savons que nous allons retrouver les enfants et partager un moment ensemble.

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Une partie des robinsons s’occupe d’installer le rétro projecteur car aujourd’hui c’est séance cinéma avec à l’affiche « Gadgio dilo ». Pendant ce temps là, avec Elise et Dominique ( qui est membre du groupe les « Kesaj Tchave » et fait un service civique avec nous!), nous faisons le tour des habitations pour proposer aux enfants qui ne nous ont pas encore rejoint de venir. Nous marchions entre les baraques avec quelques enfants et nous nous enfoncions dans la boue, on a beaucoup rit !

Nous retrouvons les autres et commençons par un atelier musique et danse ! Dominique et les enfants jouent sur une petite batterie et apprennent les danses tsiganes. Après cela, nous sommes prêts à regarder le film, ou presque.

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Un branchement ne fonctionne pas ! Pour pouvoir projeter le film, les parents se sont vite activés afin de trouver tout ce qu’ils nous fallait, on les remercie beaucoup. Nous commençons donc le film et très vite tout le monde est aspiré par l’histoire. Les enfants rient et nous expliquent les passages en roumains et nous nous laissons emporter par l’histoire. Nous grignotons des mikados et profitons de ce moment.

Les enfants sont très content d’avoir vu ou revu ce film.

On se dit «  au revoir et a la semaine prochaine » !

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Punissez les bébés!

Punissez les bébés, car je peux vous assurer qu’ils ne reconnaissent aucune institution; ils n’ont aucun sens du respect qui leur est dû. Ils ne connaissant rien de leur grande valeur , de leur importance et de l’enjeu fondamental qu’elles constituent.

Punissez les bébés , car je peux vous assurer qu’ils ignorent tout de vos valeurs de la République; Peu leur importe notre devise. Ils ne trouvent aucun sens à cette liberté, égalité , fraternité, depuis leur point de vue, dénuées de toute réalité.

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Punissez les bébés car je peux vous assurer qu’ils se moquent de la laïcité comme de leur première lange. Elle ne leur inspire rien. Ils ne peuvent même pas concevoir tous ces bienfaits qu’à coup sûr , elle leur apporte.

Punissez les bébés car je suis sûr qu’ils n’ont aucun respect pour l’école. C’est sûr « ils n’accrochent  » pas;  ils décrochent perpétuellement. Ils échouent à coup sûr . Et vous savez le pire? Ils s’en moquent et leurs parents aussi.

Punissez les bébés car je peux vous jurer qu’ils n’ont aucun cadre, aucune limite. Ils ne savent pas s’arrêter quand il le faut. Ils ne savent pas se soumettre à une consigne. Ils n’intègrent pas les règles.

Punissez les bébés, car leur signature sur les contrats éducatifs n’a aucune valeur. Ils n’en tiendront aucun compte. Vous ne pourrez pas leur opposer les clauses et les engagements qui les concernent.

Il ne nous reste plus qu’à les exclure.

Punissez les bébés, car je peux vous parler de l’inutilité des projets que vous allez faire sur eux. Vous pouvez en user du rêve, en écrire des papiers. Cela ne servira à rien; les bébés n’ont pas de projet. N’est ce pas un comble? Une anomalie? Que voulez vous faire, comment voulez vous travailler avec des personnes sans aucun projet?

Punissez les bébés car ce sont nos ennemis, les ennemis de notre civilisation, de notre style de vie.  Ils ne savent pas savourer le théâtre, les sorties culturelle,s la vie parisienne. Ils n’ont aucun goût pour cela. Ils n’ont aucun goût du tout .

Punissez les bébés, car ce sont des barbares. On les qualifierait inutilement d’humains. Ils n’en ont pas le moindre sentiment. C’est tout juste s’ils ont parfois la reconnaissance du ventre.

Au fond, ils ne sont ils pas juste des profiteurs de notre société , de notre manière de vivre. Je vais le dire une fois pour toute:

CE SONT DES ASSISTES !!

Ne soutenez plus les bébés; ne perdez pas votre temps à les soigner , à leur venir en aide, à vouloir les éveiller. Une fois pour toute, dites vous qu’ils ne sont pas comme vous.

Punissez les bébés, raccompagnez les aux frontières de l’existence ; ils ne sont venus sur terre, nus comme des vers, que pour profiter de nos protections sociales. Il serait déraisonnable de vouloir accueillir une telle misère.

SAMEDI SOIR: Avec la Cie TAMERENTONG

Depuis le temps que nous en rêvions de rencontrer la Cie Tamerantong, qui réalise des spectacles sur les tziganes.

Du coup nous étions un petit groupe de Robinsons enfants et adultes venus assister à la représentation de « la Tzigane de Lord Stanley ».

Les enfants ont pu rejoindre la troupe dans les coulisses pour le repas après le spectacle.

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Une troupe d’enfants qui chantent, dansent , et qui constituent un vrai collectif, cela ne peut que nous plaire. Du oup, nous prenons contact et nous espérons bien , rassembler autour de notre grand projet de musique et de danse, les KESAJ, la Cie Tamerantong, le cirque Roamanes et plein d’autres ensemble.

 

Jardin du Dimanche:

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Aujourd’hui Nous (Laura et Camille) allons au jardin. Nous rejoignons les personnes au Dia.

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Lorsque nous arrivons au jardin, il commence à pleuvoir. Le bois est trempé… C’est un peu compliqué de faire du feu. On essaye avec de l’essence mais même là, la tâche reste difficile.

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Du coup, journée exceptionnelle ! On va manger au Mc Donald ! On se régale !

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Ensuite nous retournons au jardin, histoire de travailler un peu et d’évacuer les hamburgers qu’on vient de manger. On ramasse toutes les bâches et tous les arbres qui ont été coupé, et on les range sous la bâche pour qu’il sèche et qu’on puisse avoir du feu la prochaine fois.

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Puis, nous allons au local pour faire visiter aux personnes qui ne sont jamais venu à la nouvelle adresse.

On a passé une super journée malgré le temps.

A la prochaine fois !

 

Samedi, Atelier de la Villa Saint-Martin:

Aujourd’hui, Nicolae, Sana, Ana, Badr et moi-même (Sébastien) partons en direction de la Villa saint Martin avec quatre activités à proposer : Foot, Petit Bac, coloriage et puissance 4.

En arrivant, cinq ou six enfants nous attendent. Nous entamons donc une partie de puissance 4 le temps que tout le monde s’installe.

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Nicolae, de son côté, commence à préparer le chocolat chaud qui servira au goûter.

Ensuite, Sana et Ana font des coloriages en compagnie de 3 enfants pendant que Badr, Nicolae et moi faisons une partie de foot (des qualifications) avec deux autres enfants.

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Nous passons ensuite au petit bac, ce qui nous permet notamment d’entrainer une des enfants à écrire puisqu’elle est ne sait pas encore lire et écrire.

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L’heure du goûter vient, nous nous asseyons et servons le chocolat de Nicolae et des tartines de confiture. Les enfants nous disent ce qu’ils ont pensé de la journée et rentrent chez eux avant que la nuit ne tombe. Tout s’est très bien passé bien que nous remarquions un nombre d’enfants inférieur à celui habituel ! Cela nous a permis d’organiser des activités plus privilégiés.

Chilly-Gare :

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Aujourd’hui, avec Marie, Laura, Elise, Pascal et moi-même (Leïla), sommes allés sur le camp de Chilly-gare. A notre arrivée, nous avons fait le jeu de la chaise musicale ; c’était génial, ce jeu a mis une super ambiance ! Nous avons enchaîné avec le jeu de la statue musicale. Le but est, que quand la musique s’arrête, tout le monde arrête de bouger et se fige dans une position.

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Ensuite nous avons une activité « brossage de dents » ! Dans le cadre de ses études, Elise a proposé un atelier pour apprendre aux enfants à se brosser les dents. Nous avons commencé par leur montrer sur une affiche, les différentes étapes du brossage de dents. Puis nous nous sommes tous mis à l’œuvre ! Chaque enfant a eu sa brosse à dent et son tube de dentifrice ainsi que quelques adultes qui se sont joints à nous ! Ce fut un moment formidable ! Les enfants ont joué le jeu à fond ! Certains ont même été jusqu’à se laver trois fois les dents !!! C’était juste génial de voir tout le monde se brosser les dents en rythme sur la musique !

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Puis nous avons dansé tous ensemble ! C’était vraiment très convivial, les parents se sont mis dans la ronde aussi et nous avons eu une très bonne ambiance !

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Nous avons clôturé cet après-midi par un bon goûter ! A la prochaine !

Samedi, Atelier Hotel Formule 1:

Aujourd’hui nous (Fatimata, Audrey, Yann et Camille) sommes allés aux hôtels formule 1 pour faire les activités. Quand nous arrivons, les enfants sont déjà prêts à jouer !

Nous jouons au badminton,

La peinture fait des ravages !

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A la petite enfance, plusieurs enfants s’amusent avec la dinette et les Kapplas.

De plus, Yann se fait marcher sur les pieds au sens propre du terme. C’est le nouveau jeu ! Écraser les orteils de Yann !

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Pendant ce temps, les mamans peuvent profiter du thé préparé pour discuter et échanger entre elles.

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On n’oublie pas le goûter avec le chocolat chaud pour se réchauffer !

On s’est bien amusé ! Vivement la semaine prochaine !!

Vendredi Atelier de Champlan:

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Aujourd’hui nous (Laura, Elise, Leïla et Camille) sommes allées à Champlan faire les activités. Nous avons commencé par un nouveau jeu : la statue musicale. C’est comme les chaises musicales, mais on danse et quand la musique s’arrête ont fait tous une statue. On s’est bien réchauffé et surtout bien amusé !

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Ensuite, nous avons fait des jeux de construction, des coloriages et des scoubidous, pendant que les plus petits jouaient à la petite enfance. Il faut beaucoup de minutie pour faire les scoubidous, c’est un peu compliqué.

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Puis, c’est l’heure du goûter ! Au menu : thé au fruit rouge avec des gâteaux faits par les adhérents qui font l’atelier cuisine du mardi ! C’était super bon !

A la semaine prochaine !

 

Vendredi, Atelier cuisine au local:

 

Aujourd’hui, nous avons fait l’atelier de cuisine avec les mamans de l’hôtel de Formule 1
comme chaque semaine c’est une maman de l’hôtel qui fait la cuisine de son pays d’origine et aujourd’hui c’est la maman Lidy qui nous fait la cuisine Congolaise.
Nous avons fait les courses ensemble, au programme du poulet fumé, de la pâte d’arachide, des champignons, des tomates, de l’oignon, de l’ail etc.…
Comme nous somme en collaboration avec le Samu social de Paris, notre invité c’est Monsieur Tsubula Clément.

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Lidy en faisait la cuisine, à coté il y avait Oumou qui s’occupait du jus de gingembre, Badre s’occupait des enfants dans la salle de la petite enfance, moi je discutait avec le couple Jean Sulver et sa femme Claudine et tout le monde avec sa tasse de thé ou café dans la main. Nous parlons de la vie à l’hôtel, des avantages et inconvénient qui peuvent variés d’un hôtel à l’autre, leur première arrivée, vraiment des souvenir car c’est des gens  vivent dans les hôtels au minimum pendant  1 ans, une bonne ambiance de partage.
Quelque minute avant l’heure du goûter, Monsieur Tsubula du Samu Social de Paris est venus, il était agréablement surpris de voir le nombre de personne sur l’atelier, les enfants qui jouaient entre la salle de danse et la petite enfance en tout cas l’accueil était chaleureux
Lidy, nous a présenté son plat du Congo et je lui ait demandé de nous montré comment ça se mange ? après démonstration, tout le monde s’est servi, haaaa !!!!! c’était trop bon !!!!! je me demande si  elle  serra là pour cuisine de la semaine prochaine, pour nous faire de la bonne cuisine congolaise. Tout le monde a aimé, il y a en qui se sont servis deux fois tellement que c’était bon !!!

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A la fin du goûter, Monsieur Tsubula nous a raconté un peu l’historique de atelier de cuisine entre le Samu Social de Paris et Intermèdes Robinson et qu’il était heureux de voir la réalisation en plus il a apprécié la bonne ambiance, surtout le sourire des mamans au tour de la table de manger. C’était une bonne occasion pour les mamans aussi de poser quelques questions par rapport à l’hôtel et les difficultés qu’elle ont souvent, après la réponse tout le monde était satisfait. Elles ont dit au représentant du Samu social de Paris combien cela leur fait du bien de venir au locale de Intermèdes Robinson, de partager un moment conviviale comme cela et qu’elle oublie un moment leur problème quotidien, donc un grand remerciement aux organisateurs de ce projet, un pure moment de bonheur !!!
A la semaine prochaine.

 

Jeudi, Atelier du Skate Parc:

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Aujourd »hui nous, Abdel, Fatimata, Camille, Badr, Sana et moi (Leïla), sommes allés au skate parc. A notre arrivée, nous avons installé les différentes activités proposées: atelier perle, petite enfance, atelier peinture, badminton. Mais le vent et la pluie nous ont vite coupé dans notre élan, nous avons donc improvisé.

 

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Une partie des enfants est parti faire du football avec Badr pendant que le reste du groupe a fait « 1,2,3 soleil » et un chat perché! Nous nous sommes beaucoup amusés et ça nous a bien réchauffé! C’est d’ailleurs ce que nous redemande les enfants pour la semaine prochaine!

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Pour clotûrer cet après-midi nous avons pris un bon goûter composé des gâteaux préparés mardi avec Franck et d’un chocolat chaud bien mérité!

A la semaine prochaine :)!

Mercredi, Atelier de Wissous :

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Aujourd’hui, nous nous rendons à Wissous pour réaliser un atelier cuisine, au programme des crêpes ! Ainsi qu’une activité chaises musicales où nous nous sommes bien amusés !

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Laura, Elise, Badr et moi (Marie) participons à la préparation de la pâte avec les enfants en décrivant les ingrédients et quelle démarche ils pensent suivre pour la recette.

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De son côté, Leïla raconte une histoire à Capsuni sur le tapis petite enfance.

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Pendant que certains font cuire les crêpes, d’autres se mettent à danser autour des chaises sur la musique de Florin Salam, nous prenons beaucoup de plaisir à partager ce moment avec les enfants ! Les animateurs s’y mettent aussi, même Badr est en finale !
C’est le moment dé déguster les crêpes, un goûter calme et convivial où les enfants et ados restent avec nous. Nous repartons tous satisfaits de cette journée, avec encore de la pâte à crêpe à terminer…

Mercredi, Jardin de Saulx-les-Chartreux :

 

Les vacances ont pris fin et nous commençons de nouveau nos ateliers habituels au jardin de Saulx, cette fois –ci avec un peu plus de monde à nos côtés car un camion tout blindé d’enfants et d’adultes qui vont nous accompagner en cette merveilleuse journée au jardin pour avancer sur les travaux.

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On se sépare vite en trois groupes qui vont devoir finir leur tâche à la fin de la journée, et c’est ainsi que nous nous partageons les misions d’aujourd’hui : Mathilde et Ana avec Najamie sous la serre en train de bêcher le terrain et de le préparé pour les plantations à venir, et elles sont pleines d’énergie et finissent vite, même trop vite leur tâche, tandis que Nicolae, Raoul, Éric et Franck prennes les mesures pour la clôture des parcelles avec les palettes et le nombre des palettes que nous devons récupérer (32 palettes ).

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Cependant Madalin avec Ricardo passe le motoculteur sur la dernière parcelle à retourner et tout le terrain est prêt pour les nouvelles idées de plantations !

Tout le monde a finis ce qu’ils avaient à faire, avec beaucoup de force et d’énergie, et d’envie surtout, mais le travail ne s’arrête pas ici et Nicolae avec Raoul et Ricardo vont sur la parcelle des framboises et ils commencent le nettoyage de la parcelle des épines, les orties, de la mousse et du lierre et enfin nous avons pu les taillés.

Les travaux s’enchainent et les enfants avaient envie aussi de faire le ménage dans la petite cabane et trier le matériel qui se trouve à l’intérieur de la cabane, pendant que les autres ramasse les branches des arbres coupée et font un grand tas de bois pour le barbecue .

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Une belle journée s’achève avec un bon goûter à la fin bien chaud et bien mérité par tous et toutes !

A bientôt !!!

Mardi, atelier cuisine au local:

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Personnes présentes :Badr (stagiaire en éducation spécialisée), Elise (stagiaire en éducation spécialisée), Laura (pédagogue social) (Franck ,Sandra,) et Camille(stagiaire en éducation specialiée)

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Laura a décidé de nous concocter de succulents gâteaux pour les goûters de la semaine, le talent culinaire de Laura n’étant plus à démontrer elle fit une pâte parfaite, nous l’avons tous utilisée pour préparer de délicieux petits gâteaux à la confiture. Une fois sortie du four, nous avons vérifié par pur déontologie si les gâteaux étaient aussi bons qu’ils en avaient l’air. Résultat sans appel, c’est un régal !

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Fin d’immonde

Changement incessant et progrès introuvable

On ne cesse de nous présenter la course de l’actualité sur le mode du changement. Il y aurait des « avant » et des « après » le 11 septembre, 21 Avril, 11 Janvier et à présent 13 Novembre.

Et curieusement ces « avants  » et ces « après » s’inscrivent tous dans une contraction des tendances politique économiques et sociales en cause. On nous amène à chaque fois « plus de la même chose » pour « réagir » contre ce qu’on a  engendré.

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Toutes ces ruptures annoncées viennent cacher le fait que rien de fondamental ne change jamais et que la pente reste la même pour l’essentiel de la population: précarisation, insécurisation sociale, avec son corollaire de sécuritarisme.

Ainsi dans le domaine social éducatif, tout change constamment et rien n’évolue jamais.  Le but de tout ceci est de produire une même indifférence chez l’acteur social et dans l’opinion publique. On attend le changement d’après; on n’espère rien; on se résigne. On n’imagine pas qu’autre chose soit possible

Tout ce que nous faisons …pour personne

Au même moment, et pour tous les travailleurs et acteurs sociaux, la déliaison progresse entre les orientations politiques imposées,  les cultures d’évaluation et de contrat. On ne s’adresse plus qu’à un usager anonyme et abstrait, qu’on ne peut plus connaître ni reconnaître , au point qu’on le manque, qu’on le perd, qu’on ne le comprend plus.

Notre travail se détache insensiblement de toute réalité et ne répond plus qu’à ses propres objectifs en interne. la procédure devient le véritable centre de gravité de toute pratique.

Dans l’ensemble de la société, on  ne s’adresse également plus, au travers des politiques de restriction  sociales, qu’à des absents, des intouchables, des individus abstraits (les terroristes, les fraudeurs, las assistés, les clandestins, l’ennemi intérieur). Les étiquettes remplacent peu à peu les personnes dans l’esprit des professionnels du social et de l’opinion publique.

On ne raisonne plus qu’à  partir de celles ci . Les opinions générales ou majoritaires qui en découlent sont désormais sans surprise. Elles sont déjà comprises dans la manière biaisée dont on construit les problèmes.

Dès lors, il ne faut plus rien attendre d’une improbable évolution des opinions ou des mentalités. Les solutions des graves crises sociales que nous connaissons ne peuvent plus venir des institutions qui les ont produites, ni de l’évolution d’une opinion qui les a façonnées.

Dans le champ social, l’usager devient incompréhensible,. Réduit à ses propres problématiques, il paraît irrationnel. Il ne faut plus s’étonner dès lors qu’on ne puisse plus dialoguer avec lui ou établir des relations véritables.

Le Travail Social , en effet, n’est possible que lorsqu’on est capable d’imaginer la rationalité de l’autre comme légitimement différente.  Si l’acteur social lui même n’a même plus le droit de penser ou d’imaginer la différence de rationalité , il ne pourra plus seulement établir de contact, mais il perdra de vue sa propre identité.

Le comportement de l’usager, dénié de toute raison,  est toujours inexcusable, insupportable.  Il ne faut donc pas  s’étonner en retour si on le pénalise, si on le contraint , si on limite sa liberté, puisque, justement, il s’en servait si mal.

Bien entendu au fur et à mesure que l’on limite les libertés et les droits de ceux qu’on nous présente continûment comme des abuseurs, des ennemis sociaux (islamistes, fraudeurs aux droits sociaux, « faux » réfugiés, petits délinquants et « racailles » en tout genre), c’est tout le monde qui se retrouve impacté par ces mêmes limitations de droits et liberté, prises sous couvert de « protection » ou de « justice », qui révèlent du coup leur véritable objectif et motivation.

Faim du Monde

Seule une faim d’autre chose nous mènera en dehors de ces pièges et de cette trappe.  Nous ne pouvons plus penser depuis l’intérieur du problème et de plus en plus nous ne pouvons plus y agir non plus. Qu’importe, il reste le « dehors ».

En Pédagogie sociale nous avons faim du monde. Nous sommes attirés parce qu’il y a à l’extérieur de « la boîte », de l’institution , du système. Nous savons que c’est la marge qui,permet d’entrevoir les issues invisibles depuis l’intérieur.

Nous sommes les dyslexiques du Social …

Ce qui, depuis les institutions paraît un obstacle, une limitation, devient en dehors , un tremplin.  Toute cette énergie perdue « à l’intérieur » en résistances, en énergie perdue, devient créatrice dans un autre contexte.

Parce que les pédagogues sociaux ne perdent pas de temps à tenir et défendre le cadre, ils ont beaucoup de temps et d’énergie pour faire des choses incroyables. Ils font des friches des lieux éducatif, des bidonvilles des lieux de convivialité et de socialité . Ils transforment les bacs à sable en université populaires , et les jardins publics en crèches et jardins d’éveil.

Ils ouvrent des cantines sous le ciel.

Antonio Gramsci: « Je hais le nouvel an »

« Chaque heure de ma vie je la voudrais neuve, fût-ce en la rattachant à celles déjà parcourues. Pas de jour de jubilation aux rimes obligées collectives, à partager avec des étrangers qui ne m’intéressent pas. Parce qu’ont jubilé les grands-parents de nos grands parents etc., nous devrions nous aussi ressentir le besoin de la jubilation. Tout cela est écœurant. »

(Antonio Gramsci, 1° Gennaio 1916 su l’Avanti!, edizione torinese, rubrica « Sotto la Mole »)

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Un début d’année chargé de projets

Ca y est , nous lançons le projet Robinson/ Kesaj Tchavé. Nous nous préparons d’accueillir Dominik qui sera notre entraîneur de claquettes. Et puis , il y  a de belles perspectives: des stages de répétition à Buno en février et Mars et une représentation au cirque Romanes avec les Kesaj, en mars !

A plus long terme, il y aura aussi la participation d’un groupe de Robinsons à la tournée d’été.

Semaine du 28 décembre

Durant la semaine du 28 décembre, au local, et avec la MJC centre social, il y  eu « Vacances Familles »: chaque jour, un groupe d’enfants et jeunes a été accueilli et a construit ses propres activités .

Il y a eu deux point forts:

  • la soirée des familles avec grand repas préparé par celles ci Nous étions très nombreux
  • La sortie à la patinoire

 

D’un usage raisonné de l’Ecole

D’un usage raisonné de l’école

Nos interventions sont éducatives, bien entendu; mais nous nous sommes très tôt aperçus que ce n’était pas au sens de l’école, ni même du périscolaire, du travail social, ou de l’éducation populaire, que nous employons ce mot …

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Pour nous cette éducation, dans notre manière de travailler ne peut être qu’informelle. Nous ne travaillons pas seulement dehors; nous travaillons surtout autrement et il ne saurait être question de réimplanter à l’extérieur des institutions éducatives les mêmes fonctionnements.

C’est ce que nous avons reconnu comme relevant de « la pédagogie sociale ».

Or , quelle est la place de l’école là dedans? Pour nous qui vivons très près des enfants rroms et qui en suivons certains  au fil de leurs périples, nous sommes témoin de la manière originale dont ils envisagent l’école.
Pour nombre de ces enfants l’école est chose plaisante; et, une fois dépassés les obstacles à son accès, ils apprécient le contexte scolaire, et même la relation avec l’enseignant (cela est surtout vrai à l’élémentaire et se dégrade ensuite).

Mais pour autant, l’école n’est jamais le tout de leur projet d’enfance. Ils ont bien  d’autres occupations qui les passionnent tout autant , voire plus: la famille, la vie sociale, la communauté, la découverte et l’exploration de leur environnement, la fréquentation de leurs pairs, les relations amoureuses (très vite aussi).

De sorte qu’ils ont une relation que je qualifierais de détendue et souple vis à vis de l’école. Ce sont des enfants qui se posent la question d’y aller ou pas et quand ils y vont c’est qu’ils le veulent vraiment.

La vision éducative et traditionnelle qui domine en France rend impossible la compréhension ou même la perception de ce type de relation à l’école. Nous sommes habitués et formés à n’y voir qu’anomalies: défaillances éducatives, parentales, obstacles forcément extérieurs et illégitimes à une scolarité qui ne peut être que le seul objectif de l’enfance, son seul but, sa seule raison d’être.
Nous oscillons entre réactions charitables, victimisantes, ou militantes. Mais ces trois positions  ont en commun une forme de condescendance, de supériorité inavouée.
Nous nous savons que l’école est la bonne chose; nous, nous savons que c’est LA solution à l’enfance .
Et ceux qui ne le savent pas ou ne le pensent pas , sont pour nous dans l’erreur .
Il ne saurait en être autrement.

Je suis persuadé que ce que les enfants rroms nous apprennent n’est pas simplement un particularisme tzigane ou culturel.

Ces enfants ont ceci de différent que leurs conditions de vie leur permettent de se poser des questions que d’autres enfants n’ont pas appris à se poser: pourquoi est ce que je vais à l’école?

Entendons bien cette question; ce n’est pas seulement une question faussement didactique dont la réponse serait l’énumération de vertus de l’École. Qui d’entre nous comme enseignant ou parent n’a pas un jour expliqué à un enfant que l’école était « son » travail (dans le sens de son emploi)?

Comment avons nous pu et pouvons nous encore diffuser ce genre de mensonge que pour le coup je qualifie de culturel et lié à notre société?

D’où avons nous vu que l’école était un travail? Freinet la critiquait justement pour cela: parce qu’elle n’était pas le lieu d’un travail véritable.

Et puis, les enfants sont-ils rémunérés pour ce travail? Pourquoi non?
Ce n’en est donc pas un.

De même comment pouvons nous continuer à véhiculer l’image d’un emploi dès l’école  dans une société où l’emploi disparaît?
Nous ne pouvons plus dire aujourd’hui que chacun aurait son boulot: les enfants iraient à l’école et les parents (le papa, auparavant) iraient au travail.

On ne plus le dire cela de nos jours car , en milieu précaire en tout cas, ce n’est plus une réalité commune. Il n’y a plus d’emploi (au sens classique du terme) dans certaines familles avec lesquelles nous travaillons (au sens propre du terme) , depuis deux générations, parfois.

L’École n’est plus le travail de l’enfant; l’a-t-elle jamais été?

Ce type de réflexion invite l’éducateur à se poser la question du parcours d’enfance , en dehors des institutions. Comment l’enfance se passe-t-elle, comment l’enfant se construit il dans et en dehors de l’école?
Pouvons nous devenir des éducateurs d’enfance et non pas seulement d’école?
En 2016, je le crois la question se pose encore avec plus d’acuité.

L’école aura moins d’influence en 2016 qu’en 2015 , inventons la suite.

Laurent

CHRONIQUES DE LA MJC -CENTRE SOCIAL DE CHILLY

Une semaine sans les Robinsons, mais pas sans activités.

Cette semaine à la MJC- CS, c’était « VACANCES FAMILLES ».

Une quinzaine d’enfants sont venus du lundi au jeudi construire eux mêmes leur temps de vacances.

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Ils se sont répartis en ateliers de construction, d’expression: jouer avec les mots, bricolage , jeux de construction, cuisine, peinture, couleurs, …

Avec bien entendu de véritables goûters partagé et un réel esprit d’équipe et implication des parents , qui fait la particularité de ce groupe.

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Le point d’orgue a été la grrrande soirée et repas de mercredi soir avec plus de 40 CONVIVES et un menu de fête, suivi de jeux en équipes mixtes parents / enfants.

Citons encore la participation d’enfants du bidonville de Chilly , faisant suite à l’événement du ciinéma en plein air qui s’était déroulé au coeur du bidonville.

Terminons pas la sortie du dernier jour d l’année: Tous à la patinoire (de Sainte Geneviève) C’était réussi.

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Radicalisation …de l’administration du Social

Nous n’assistons certainement pas , actuellement, qu’à une seule forme de radicalisation qui serait celle des musulmans; si nous élargissons un peu notre champ d’observation, nous pouvons observer que cette radicalisation est le dénominateur commun de nombreux domaines: judiciaire, policier, économique, administratif et social.

Tous ces mouvements de radicalisation sont en lien les uns et les autres. Ils se répondent, se soutiennent et se justifient mutuellement. En un  mot, ils font système, plutôt que problème.

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Ils correspondent contrairement à l’étymologie du mot « radical », au durcissement d’une société qui renonce à traiter les causes et les racines de ses problèmes. Il ne s’agit plus que de gérer les conséquences les plus visibles et se protéger des avatars les plus désastreux d’une société qui se précarise: désorientation, perte du lien social et institutionnel,  déracinement, errance, chômage, sans-abrisme, discriminations.

La radicalisation de l’administration du social est un phénomène qu’il faut prendre en compte sous les deux sens du mot administration.

Dans un premier mouvement c’est l’environnement administratif, règlementaire, institutionnel qui se radicalise sans cesse:

  • Pour les « bénéficiaires »: formalités excessives et incessantes à accomplir,  exclusions, contractualisations, limitations dans le temps, fragmentation des prise en charge, responsabilisations, adhésion obligatoire aux mesures, imposition d’objectifs, contrôles renforcés,
  • Pour les professionnels: Management, gestion des ressources humaines, précarisation de l’emploi , imposition de procédures, d’objectifs, de méthodes, de tutoriels, mise en place d’une gestion administrative du temps, limitation du pouvoir d’agir, inventer , créer.

Dans un second mouvement c’est le Social qu’on administre (au sens où on administre une potion) qui devient lui même de plus en plus autoritaire et plus dur. Une morale officielle émerge ; celle ci est obligatoire et s’affiche comme une priorité nationale.

  • Elle est méritocratique : elle instille une idéologie de l’effort, de la conformité et de l’obéissance des usagers face au objectifs qu’on leur prescrit,
  • Elle est individualiste: car elle isole ,et identifie les causse des problèmes, comme de leur évolution dans les personnes concernées elles mêmes, imposant une intériorisation des difficultés et impliquant un renoncement préalable à toute revendication,
  • Elle est manichéenne au sens où elle est là pour désigner les « bons » et les « mauvais », (« bons pauvres »; « mauvais pauvres »; « bons musulmans », « mauvais musulmans », etc.) pour établir une stricte séparation entre eux .

Bien entendu une telle orientation, de telles politiques qui se déclinent inlassablement d’un ministère à l’autre, ne peuvent que nourrir et accentuer les problèmes qu’elles prétendent traiter. Comme le sécuritaire nourrit le sentiment d’insécurité et justifie son expansion perpétuelle, la radicalisation du social est une forme de  cancer… Elle produit une fracture progressive et irréversible des professionnels vis à vis des publics, des institutions vis à vis des terrains, des pratiques obligatoires vis à vis des problèmes véritables.

Que faire face à la radicalisation de l’administration du social? Baisser les bras fait partie du problème; mais les incessants appels à l’éthique et à la vigilance , voire à la résistance ne sont pas davantage productifs. Ils rajoutent au sentiment d’impuissance, d’irréversibilité et au fond, à la résignation générale.

Se façonner une posture « rebelle », légèrement contestataire, de vigilance ne peut que contribuer à renoncer à agir ici et maintenant pour faire naître d’autres relations , d’autres pratiques , d’autres modèles et à ne pas les soutenir quand on les a sous les yeux.

Le professionnel du social reste quoi qu’il en dise responsable et comptable de sa propre activité:

  • Il n’est en rien obligé d’adhérer à la philosophie ou aux justification des pratiques qu’on lu impose. Il n’est en rien tenu de les justifier, de les défendre. Il n’a pas à s’identifier à l’administration qui les produit. Il n’a pas à adhérer à leur philosophie, à la vision qui les sous-tend,
  • Il est encore moins obligé de « rajouter  sa couche »: de multiplier les empêchements d’agir par ses propres peurs et ses propres réserves de rajouter des règlements « locaux » qui viendraient encore rétrécir ce qu’il est possible d’oser, de consentir par commodité, confort ou rassurance à l’impuissance où on voudrait l’enfermer.
  • Il n’est pas contraint à la surviolence: rien ne justifie d’ajouter encore plus de sanctions, plus d’exclusions, et d’infantilisation et de contrôle. Rien n’oblige l’enseignant à accompagner la mauvaise note d’un commentaire sarcastique, le directeur à accompagner une sanction d’une leçon de morale. Nous touchons là aux racines de l’insupportable qui menacent l’image même de nos métiers et qui nourrit une violence que nous redoutons et aurons à subir.
  • Il est responsable du sens qu’il donne aux choses et aux signes. A lui de comprendre les logiques des situations , des institutions , des problématiques sociales. A lui de faire les liens nécessaires entre la manière dont on le traite et dont sont traités les « usagers ». A lui de comprendre et faire comprendre l’évolution de notre société et les dangers qui la menacent… à partir de ce qu’il observe de sa place.
  • Il est responsable des relations qu’il tisse avec les « bénéficiaire ». Il ne tient qu’à lui qu’elles soient engagées, habitées, bienveillantes, authentiques et affectives. A lui de les faire durer au delà des ruptures imposées, à lui de sortir de la vision contractuelle des relations, de se référer à l’anthropologie du don, de l’inconditionnalité et du soin.

Enfin et en un mot, il est responsable de ses actions. A lui de rompre, d’innover, d’annoncer, de dénoncer, d’affirmer et de tenir ses initiatives. A lui de créer , d’imaginer, de désobéir, de sortir de circonvenir.

A lui de faire du Social…

Freinet rapportait que losrqu’il était blessé de guerre, entre la vie et la mort, dans un hôpital militaire, il insistait toujours pou que le infirmières ne tirent pas les rideaux avant que la nuit ne tombe.   Il voulait voir la lumière du jour jusqu’au bout. « La nuit tombera assez tôt », ajoutait il.

Dans le Social non plus, nous ne sommes pas obligés de tirer les rideaux sous prétexte que l’obscurité vient. Nul n’est obligé au pire, sous prétexte qu’il serait annoncé comme inévitable.

 

Mercredi 

Jardin:

Mercredi 23 décembre 2015

Une nouvelle année s’achève avec notre dernière séance de jardinage, maraîchage au terrain de l’Equerre avec les groupes d’adultes et d’enfants pour la fin des séances de jardinage au terrain.

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Après avoir passé une année dans la compagnie des Robinson,  forte en émotion et en rencontres, fructueuse en récoltes nous devons nous arrêter;  mais juste pour une courte durée  avant de reprendre et avant de se réinvestir aussi fort, aussi bien avec plein d’énergie. Nous reviendrons avec envie vers  les travaux de jardinage, au terrain et à  l’ambiance calme, naturelle , de notre quotidien au jardin.

Puis un grand remerciement a tout ceux qui nous ont offert une année de merveille, un année de réussite ; merci à tous ceux qui ont contribué, petit et grands à faire une si belle récolte cet année et qui ont gardé la même force, envie, investissement, et courage de faire face à des tâches plus ou moins durs pendant tout ce temps.

Puis c’est le temps de se dire « au revoir » mais pas avant de prendre tous ensemble un goûter bien mérité par tous.

Bonne fêtes et Un nouvelle An en bonne santé !

Joyeux Noël !!!

Mercredi: Noël dans lles bidonvilles de Wissous (Balloche et Grojean)

Nous étions 6: Laura  et Ana (pédagogues sociales);  Mathilde, Camille et Badr (stagiare en éducation spécialisée) et il y avait aussi les bénévoles du collectif Rom Wissous.

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Lorsque nous sommes arrivés sur le camp Laura est allée chercher des enfants tandis que Mathilde et Camille jouaient avec les enfants déjà présents. Badr quant à lui enfilé son costume de Père-Noël. Il était fantastique en Père Noël

Une fois tout le monde réuni, nous avons commencé la distribution des cadeaux ainsi que celle des bonbons. Nous avons distribué des cadeaux à plus de 150 enfants …

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Non seulement les enfants étaient très heureux mais les parents ont aussi ont joyeusement participé et ont entonné de magnifiques chants de Noël. Énormément de photos ont été prises par les familles, il y avait une ambiance festive jusqu’à la fin de l’atelier.

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Cette journée nous a laissé un sentiment de bonheur et nous espérons revivre de tels journées le plus souvent possible. C’est nous qui avons reçu.

Mercredi : Cuisine avec les familles des hôtels

Atelier de cuisine du 23/12/15

Aujourd’hui, comme chaque semaine nous faisons l’atelier de cuisine à notre local avec les familles qui vivent à l’hôtel Formule 1. Oumou Tounkara une dame très brave de l’hôtel F1 est venue m accompagner pour les courses de l’atelier, aux menus du Atièkè avec poisson frais (un plat de la Côte d’Ivoire) qui serra cuisiner par elle même et la sauce Tomate avec Riz proposé par Lidy la Congolaise une maman de l’hôtel.

A notre retour, Michel de la Paroisse de Chilly Mazarin nous attendait pour aller ramener les autres autres familles de l’hôtel.

Hé oui ! Intermèdes Robinson, et la MJC de Chilly Mazarin sont au coeur de la mobilisation de tous ces groupes humanistes et militants : Annick et son mari, de Blandine, de Anne Marie, de Michel et  Luc etc…, qui nous suivent et nous accompagnent dans tous nos ateliers avec les familles des hôtels sociaux.

Donc, je suis allée avec Michel chercher les famille et à notre arrivée, il y avait Blandine et Luc qui nous attendaient sur place. 3 véhicules étaient à notre disposition  pour amener les familles qui n’ont pas beaucoup de moyens pour se rendre à l’atelier de cuisine et en plus il les ramènent à l’hôtel après l’atelier quelle générosité! Cet attitude que nous cultivons tous les jours à Intermèdes Robinson.

Nous avons été agréablement surpris par le nombre de famille qui nous attendaient (8 familles) dont les papas. Une fois au local, chacun s’est mis à aider Oumou et Lidy. Abdel était là entrain d’occuper les parents qui n’étaient pas dans la cuisine et les enfants en même temps, il y avait au moins une vingtaine d’enfants, c’était agréable de voir comment ils s’amusaient et l’ambiance était super avec les maman qui cuisinaient, on rigolait et discutaient entre femme et quelque pas de danse africaine, c’était génial !

 

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Nous avons eu le privilège d’avoir comme invités, tous nos amis et le sbénévoles pour découvrir les plats cuisinés par les femmes de l’hôtel. A 16h30 l’heure du goûter, Mathilde et Camille sont rentrées de leur atelier, elles se sont bien occupées du gouter des enfants et moi j’étais avec nos invités sur la table à manger en plus nous avons fêter l’anniversaire de la petite Michel (5 ans) de l’hôtel et la petite Aurélie (4 ans) avec deux bon gâteaux de Sandra.

Nous étions tout simplement heureux de recevoir toutes ses personnes qui étaient chez nous. Cerise sur le gâteau, les paroissiens ont donné des enveloppes aux familles pour qu’elles puissent acheter des cadeau de Noël pour leurs enfants, c’était que du bonheur à partager !

En vous souhaitant bonne fête de Noël et une bonne Année 2016, on se dit à très bientôt.

 

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Samedi SOIR: Cinéma en plein air et soirée au bidonville de Chilly Mazarin

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Nous avons organisé une soirée avec les habitants du bidonville. Dès l’après midi, Laura et son groupe ont lancé un atelier cuisine dans le camp pour préparer la soirée. Le programme ciné était assuré par le Centre Social, en lien avec la CNC Au programme , le film « Minuscules » qui a le mérite dépasser le problème des langues (il est bruité mais muet). Il a enchanté petits et grands et notre installation tenait la route.

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Une soirée plus qu’insolite dans une ambiance et un accueil formidable.

Il m’est avis que nous recommencerons. S’en est suivie une soirée conviviale avec les adhérent et bénévoles et équipes du quartier, de l’asso et de la MJC .

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Samedi: Atelier de la Villa Saint Martin

 

Bien qu’en petits comité du coté de l’équipe, les enfants sont nombreux a nous attendre aujourd’hui à l’atelier de la villa Saint Martin! Au programme aujourd’hui, nous avons du coloriage, un « puissance 4  » géant, du Foot et de la Slack-line! Tandis que nous installons le matériel, les enfants se pressent autour de nous pour nous aider. A peine le puissance 4 est il monté qu’une longue liste d’enfant s’est déjà inscrit pour participer à un grand tournoi. Le principe en est simple: le gagnant joue la partie suivante, contre l’enfant qui est inscrit dans la liste.

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Coté « Slake », on essaie d’innover un peu pour ceux qui commence à maitriser leur équilibre. Plutôt que de simplement traversé la sangle de tout son long ( ce qui est devenue trop facile pour certains !), on décide de se lancer des défis! Avancer jusqu’au milieu de la sangle, s’arrêter et essayer de reculer. On refait également des « Slake-Fight » des combats de Slake line où le dernier en équilibre à gagné!

De son coté, Eddy prépare une représentation avec la marionnette confectionné avec Pierre!

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Au milieu de l’atelier, Jessica, une de nos plus fidèles adhérente et grande amatrice de Slake, décide de prendre en mains les plus petits et les aides a faire leurs premiers pas. Elle les tiens par la main et leur prodigue les conseils qu’elle connait désormais par cœur, veillant a avancer a leur rythme, et les amenant a essayer d’avancer tout seul, sans se tenir à elle.

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Le temps file et vient leur du conseil de quartier. On y propose de faire un grand tournoi de puissance 4, ou le gagnant gagnerais quelque chose. Les enfants on très envie que le gagnant obtienne un cadeau, comme une balle par exemple, mais ne savent pas trop comment l’obtenir. On propose de faire une grande fresque à l’atelier dessin et de l’offrir au vainqueur, mais cela ne motive pas trop la troupe.Affaire à suivre…

Suit le gouté, où Ô Malheur! On s’aperçoit qu’on à oublié les verres! Nous nous excusons platement devant les enfants qui nous réprimandes un peu avant de nous accordé leur clémence. Comme il est déjà trop tard pour aller en acheter, on fait une croix sur le chocolat chaud 🙁

Après avoir mangé les tartines, on se dit au revoir, et à l’année prochaine !

 

 

Samedi : Atelier de l’hotel F1

 

Nous sommes arrivés à cinq sur l’atelier, Fatimata, Mathilde, Héloïse et Kenzy, accompagné de Sandra – et son fils Erwan – dans l’arrière-cour de l’hôtel avec notre camion. Les enfants sont sortis pendant que nous installions les tapis et le matériel, et nous avons tout de suite commencé les activités car ils en avaient très envie. (Nous ne les avions pas tous vu la semaine précédente parce qu’il y avait la fête de l’hiver de l’association). Nous avons été clairs avec les enfants qu’il fallait qu’ils se couvrent pour venir participer à l’atelier.

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Nous avons ensuite pris le temps de nous présenter à la nouvelle participante, Bénita une collégienne. Le football et la peinture se sont lancés les premiers, puis a suivi le badmington. Aujourd’hui Glenis et Guerçi n’était pas présents, en sortie à Paris, mais leur maman est venue nous rencontrer pour échanger avec nous puisque ses enfants lui avait beaucoup parlé de notre premier atelier.

La plupart des mamans sont sorties, pour profiter de se regrouper, discuter entre elles pendant que leurs enfants étaient attelés à d’autres activités. Cette fois le football était un peu plus mouvementé, nous n’avons pas pu jouer de match car les jeunes se chamaillaient régulièrement, alors nous sommes passés à une séance de penalties puis de jongles, en fonction des âges, et nous avons proposés aux plus grands de jouer au badminton avec certains d’entre nous.

Après quelques essais, les petits ont apprécié le badminton et les grands sont allés sur les Kaplas, à côté de la peinture, où la fresque était presque peinte. Les jeunes ont beaucoup bougé, ils ne manifestaient pas l’envie de prolonger chaque activité, sauf la peinture. Donc nous avons passé les dernières 40 minutes à faire des actions courtes, une tour, des tirs au but qui a abouti à un atelier général de laçage de chaussures, et les grands ont très gentiment pris le temps de montrer aux plus jeunes comment procéder (ce qui nous a permis de mettre au point certains plus grands sur le laçage).

Comme tout le monde était plus calme, nous avons enchainé par une dinette, où l’on a parlé des légumes et des couleurs, avec notre dinette en plastique. Ensuite tout le monde a participé au rangement, et nous avons installé le gouter. Encore une fois, les mamans ont beaucoup apprécié que les enfants prennent soin d’elles en servant les boissons chaudes et les tartines de confitures. Ça a été le moment de parler de l’intérêt de se laver les mains, de se moucher dans un mouchoir et non sa manche et de se couvrir. Le gouter s’est conclu sur un tour participatif sur ce que les enfants ont aimé et ce qu’ils voudraient changer (qui remplace le « j’aime pas »).

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Pour les mamans nous apporterons des chaises et des tables pour le prochain atelier, car c’est un plaisir et un avantage de les avoir parmi nous et de pouvoir discuter avec elles de leur situation et faire un bilan de ce qui peut être fait sur les problèmes de scolarité ou de transport.

Comme les vacances sont imminentes, c’est un au revoir plus long que d’habitude, mais nous les retrouverons pour la nouvelle année.

Vendredi: Camp de Champlan

 

Bonjour !

Nous revenons actuellement de l’atelier au camp de Champlan ou nous avons fait beaucoup de choses aujourd’hui !

Lorsque nous sommes arrivés, seulement les plus petits étaient la car les autres enfants étaient à l’école. Nous nous sommes assis sur les tapis et avons dessiné et écrits sur des ardoises. Cartable sur le dos, les enfants rentrent de l’école ! Ils sont content de nous trouver la en rentrant.

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On forme un grand cercle, et jouons a « tomate, ketchup » .Une personne fait le tour du cercle en disant a chacun soit tomate soit ketchup et lorsqu’il déclare ketchup l’autre doit se mettre courir sans se faire toucher !

Ensuite nous faisons plusieurs parties de « chat glacé » ! Nous avons beaucoup couru et été solidaire pour échapper aux chats !SAM_0005

 

Nous nous posons après s’être bien dépensé et chantons des comptines de noël en romanès ainsi qu’en français. Après cela, sur une grande affiche certains Robinsons écrivent une de ses comptines au feutre peinture pendant que sur une autres affichent des desseins et mots de toute les couleurs se forment .

C’était une bonne après-midi qui se termine par le partage d’un bon chocolat chaud et de tartines ainsi que des bonbons ! On se souhaite de bonnes fête et à bientôt !

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Vendredi : Atelier de la Rocade

 

A 14h, Fatimata, Nicolae, Ana, Tito et Sebastian sont arrivés à la rocade. Ils ont commencé par faire la cuisine (Lait au chocolat, popcorns salé set sucrés), ce qui a attiré beaucoup d’enfants ! Ils ont beaucoup appris, en regardant et en faisant.

Ils ont également installé une tente petite enfance car il pleuvait légèrement.

Aux alentours de 16h, Floriane (future stagiaire en journée d’essai), Badr, Pierre et moi-même (Sébastien) les avons rejoint afin de proposer 2 nouvelles activités : un atelier tag et un puissance 4 géant.

Comme la veille, le puissance 4 de Badr a fait sensation, les enfants se sont très bien comporté et cela a permis à tout le monde de passer un très bon moment en se confrontant les uns aux autres chacun leur tour.

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L’atelier tag (par moi-même) s’est également bien déroulé, les enfants ont profité des bombes de peinture jusqu’à les vider totalement ! Leurs peintures sont très marquées par l’endroit où ils habitent (beaucoup d’entre eux préfèrent peindre « 91 » plutôt qu’un paysage ou autre…) mais c’est un bon moyen d’expression qui ne perd jamais son succès. Une fois les bombes vidées nous avons joué au basket.

Pierre a pu offrir sa marionnette à Eddy (dénommée Sid), qui a joué et discuté avec tout l’après-midi.

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Nicolae de son côté se sert du ballon de foot pour improviser plusieurs jeux différents en compagnie de 5 ou 6 enfants.

L’heure du goûter vient, il se passe très bien même si les enfants sont sur-excités ! Ils profitent largement des popcorns préparés plus tôt et nous en profitons pour faire le conseil de quartier. Les activités ont beaucoup plu aux enfants aujourd’hui par leur variété et cela se ressent dans la bonne humeur !

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Jeudi : Skate Park

 

 

Nicolae, Mathilde, Elise, Badr, Héloïse et moi-même (Sébastien) nous sommes rendus au skate park et y avons proposé quatre ateliers.

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Mathilde et Elise ont animé un atelier artistique afin de créer deux dazibao que les enfants ont pu afficher dans le quartier. Les enfants se sont beaucoup amusés et auraient même voulu continuer un peu plus longtemps !

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Nicolae de son côté s’est entretenu avec les familles et a participé ponctuellement à chacune des activités.

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Héloïse s’est occupée de l’espace petite enfance, elle est adorée des enfants du quartier (qu’elle connaissait avant son stage de 3ème).

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Badr et moi-même nous sommes chargés des ateliers puissance 4 géant et jeu d’échecs. Le puissance 4 a attiré énormément d’enfants et il a été difficile mais très amusant de faire en sorte que les enfants réfléchissent réellement à leurs choix plutôt que de faire une course dans le but de remplir entièrement la grille. Le jeu d’échecs a également été un succès bien que les enfants soient trop jeunes pour comprendre les règles du jeu. Badr s’est donc servi d’un ballon apporté par un des enfants pour créer un nouvel atelier un peu plus sportif.

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L’heure du goûter venant, Mathilde part chercher le pain avec certains enfants et Elise. Nous débutons le conseil de quartier, puis nous dégustons notre sirop et notre pain à la confiture.

Tout s’est très bien déroulé !

 

Mercredi: Jardin

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Une après-midi belle qui s’affiche sur le ciel gris de Saulx, car nous allons cette journée avec des enfants et des adultes qui sont très demandeur et très intéressé par la séance qui d’ailleurs est raccourci a une séance par semaine au lieu de trois, et du coup ça nous fais réunir tous et faire des activités ensemble.

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Ce le lieu de vie et de retrouvaille et puis c’est un endroit dans le milieu de la nature qui nous rafraîchit et qui nous donne de l’énergie pour avancer dans nos tâches et notre travail.

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Après avoir fini ce que nous avions eu à faire au jardin nous prenons tranquille tous le goûter ensemble et on prend le temps aussi pour en parler de ce nouveau groupe, enfants-adultes, qui marche de merveille !

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A plus tard !

Mercredi: Atelier de Saint Eloi

A peine arrivés dans le quartier de saint Éloi, les enfants se dirigent vers nous et ils nous demandent si l’un des animateurs, KENZY, est avec nous. Cela nous fait plaisir de savoir que notre présence à tous est très importante pour eux, notamment dans la mesure où des projets partagés (construction de ‘‘caisses à savon’’, ateliers scientifiques) vont débuter et que la relation de confiance est très importante pour les mener à bien.

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Puis nous commençons nos activités: badminton, foot, kapla, petite enfance, coloriage et peinture. Je suis avec quelques jeunes : Sara, Eva, Hermann, et Azzedine au kapla, c’est un moment magique pour moi. Les enfants ont confiance en moi et me parlent de leurs amis, de l’école, de ce qu’ils aiment faire au quotidien mais aussi de ce qu’ils souhaitent faire plus-tard. On partage des choses et chaque mot a de l’importance pour eux. Pendant qu’on parle, Azzedine fait des magnifiques structures avec des kapla (dont une magnifique maison japonaise). Ensuite il commence à me parler du projet que nous avons envie de mettre en place (les ‘‘caisses à savon’’), cela me fait beaucoup réagir car je me rends compte que nous n’avons pas encore commencé la mise en œuvre et que l’attente est difficilement compréhensible pour eux. Il me dit aussi de transmettre à Kenzy qu’il peut apporter du matériel de chez lui.

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Yann fait une partie de foot avec quelques jeunes dont l’un, Pedro, avait refusé de venir participer à l’atelier de rue il y a quelque semaine. Aujourd’hui il a accepté que nous organisions ensemble un tournoi de foot. De son côté, Mathilde est à l’atelier peinture avec 6 enfants, l’ambiance est à la création et à la discussion. Fatimata, elle, est en pleine partie acharnée à l’atelier badminton.

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Oups, il est déjà 16h30 : c’est l’heure de prendre le goûter, je demande aux enfants de m’aider à ranger le matériel puis on se met autour du tapis. Les parents qui nous ont rejoints au cours de l’atelier participent à la distribution du goûter, pendant le gouter nous faisons le tour de parole les enfants nous expliquent ce qu’ils ont aimé faire. Nous avons décidé de faire le tour de parole avant le gouter pour les mois prochain .

Après le goûter, nous disons au revoir aux enfants et nous dirigeons vers le camion pour ranger le matériel et faire notre point, comme à la fin de chaque atelier.

Mercredi : Camp de Wissou

 

Laura, Elise, Badr, Estelle, Héloïse et moi-même (Sébastien) sommes allés sur le camp de wissous afin d’y proposer des activités culinaires et sportives, ainsi que notre habituelle petite enfance.

Lors de notre arrivée, trois d’entre nous sont allés faire le tour du camp afin d’appeler les enfants à nous rejoindre. Une vingtaine d’enfants ont participé à nos activités.

Badr et moi-même sommes partis sur un terrain de football peu éloigné après être passés chercher quelques enfant sur le camp de Grosjean, les enfants étaient moins nombreux que les fois précédentes (ils ont été très attirés par la cuisine !) mais cela nous a permis d’être plus proches d’eux et de construire une relation plus privilégiée. Les enfants étaient très contents d’être venus !

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De leur côté, Laura, Estelle et Elise se sont occupées de l’atelier cuisine. Elles ont confectionné de très bons beignets aromatisés de citron et nutella. Les familles roms ne laissent pas forcément les enfants cuisiner et cet atelier leur a permis de découvrir cet art sous les consignes et la surveillance de l’association.

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Héloise quant à elle a dirigé l’atelier petite enfance, tout s’est également très bien déroulé !

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L’heure du goûter vient, nous nous rassemblons tous dans la bonne humeur et dégustons les beignets accompagnés d’un chocolat chaud.

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Avoir ou devenir un problème social

Les pauvres, nos ennemis

Josiane Reymond, pédagogue sociale, et fondatrice de l’association Terrain d’Entente (en Pédagogie Sociale, à Saint – Etienne) a écrit une réflexion forte sur le titre :  » Ces pauvres qui deviennent peu à peu les ennemis des services sociaux ».

 

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Elle y développe l’idée comment l’impuissance du Travailleur Social actuel, pousse inexorablement  ses acteurs à s’opposer  et à prendre progressivement en grippe les pauvres et précaires pour qui ils ne peuvent plus rien faire.

Elle exprime à ce sujet comment ce processus repose sur une inversion extraordinaire: le problème, les problèmes amenés par les personnes qui les subissent font que c’est la victime elle même qui devient le problème.

Le secteur Social évolue ainsi, au travers de ses pratiques, qu’il identifie de plus en plus les pauvres comme des problèmes au fur et à mesure qu’il s’enfonce dans l’impuissance à agir sur les processus d’exclusion, de discrimination et de précarisation;

Le manque d’outillages, de possibilités d’agir sur les racines et les causes des phénomènes de destruction des liens sociaux , amène les acteurs du lien social à identifier les publics aux problèmes à éliminer. Dès lors, la pénalisation des victimes est en marche et prendra la forme de « contrats rompus » de « conditions non remplies », d’exclusion des dispositifs ou de simple renvoi vers un monde extérieur où on ne met plus les pieds.

Il faut bien comprendre cette sourde relation  entre l’impuissance où sont rendus les professionnels sociaux par le cours de leurs propres institutions et la tendance  à la mise en distance, au refus de prendre en compte ou carrément au renvoi et à la répression des publics qui signent cet échec.

Une machine à produire les précaires

C’est à partir d’un tel processus que ceux qui n’étaient auparavant que des pauvres (au sens de manque de ressources ou d’accès aux ressources) sont progressivement construits et produits par le traitement institutionnel lui même comme des précaires qui s’isolent, se replient sur eux mêmes, se renferment  sous le coup d’une telle expérience.

Cr que l’on dénonce trop souvent comme des politiques ou pratiques d’assistanat regroupe dans la réalité des dispositifs qui fourmillent tellement de  trappes, d’interruptions, de limitations et de fragilités qu’ils aboutissent à créer une relation inquiète avec les institutions.  La défiance et la peur sont de mise dans la relation entre les publics marginalisés et les structures qui devraient leur venir en aide. Le soupçon du professionnel nourrit la méfiance de l’usager.

La rupture de droits, d’accès ou de dispositifs entretient l’illusion que le enfants, jeunes, familles trouveraient par elles mêmes des ressources dans un ailleurs qu’on se garde bien d’aller voir.

La multiplication de ces ruptures amène progressivement deux conséquence différentes chez les professionnels et les usagers:

  • les professionnels minimisent les problématiques sociales qu’on leur présente à travers des postures acquises de défiance et d’insensibilisation
  • Les précaires  perdent confiance dans les instances et finissent par ne même plus réclamer. Ils s’auto-excluent eux mêmes des possibilités de prise en compte de l’étendue et de l’aggravation de leur réalité. Telle mère refuse de confier les papiers nécessaires à  une association qui se propose de faire pression sur la Mairie pour scolariser ses enfants, au motif qu’un essai précédent infructueux « l’a dégoutée ». Tant d’autres refusent de témoigner et de se plaindre.

Destruction du lien social

Le prix à payer pour la société d’un tel processus est immense; il est exorbitant. Il devient urgent de changer de cap  Quelles institutions peuvent en effet se permettre que ses professionnels éducatifs et sociaux se coupent de la compréhension du Monde et de l’actualité qu’ils sont censés modifier?

Quelle société peut accepter sa propre atomisation, la dissociation de groupe et individus,  et même les phénomènes de sécession auxquels on assiste actuellement et qu’on déplore avec abondance, par ailleurs?

Résilience sociale

  La Pédagogie Sociale et cette voie qui se propose d’agir depuis l’intérieur même de la réalité que l’on prétend modifier. Le pédagogue social est DANS et non pas à l’extérieur du monde des précaires, des marginaux, des exclus et des pauvres.

Résilient social et sociétal, il inverse les processus de fragmentation qu’il subit par ailleurs pour en faire bénéficier son groupe. Son action est beaucoup plus acceptée et efficace face aux problématiques économiques, sociologiques , éducatives liées aux phénomènes d’auto-enfermement, de précarisation, de fragmentation et d’explosion sociale que nous connaissons.

Dimanche 13 Décembre:  LA FÊTE MONSTRE

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Nos fêtes sont des institutions; des familles entières les attendent toute l’année. Nous les préparons pendant des jours et elles ne durent quelques heures. Des enfants ont grandi avec elles comme repères de la suite des années . Elles sont DISPROPORTIONNEES.

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Fidèles aux principes de la Pédagogie sociale nos,fêtes se déroulent dans un lieu ouvert au public, mais laissé en friche, neutre et inhospitalier. En quelques heures , nous faisons vivre ce lieu , le détournons, le transformons avant de le rendre à lui même. Il ne reste que ce qui a été vécu là et qui est emporté par les convives.

                                       Le Samedi 12-12-2015

Une nouvelle année est en train de s’achever, belle et grandiose pour les Robinsons, mais pour fêter ça nous avons organisée comme dans tous les ans, une fête de l’Hiver où nous avons invité tout nos adhérents, toutes personnes avec lesquelles nous avons eu l’occasions de travailler même pour une courte durée, et de fêter tous ensemble la fin de l’année un peu avant que prévu!

Notre fête de fin d’année commence à être très connue dans le quartier et peu avant l’heure prévu pour accueillir du monde, nous pouvions voir arriver à l’horizon des familles avec des enfants qui commençaient a faire leur apparition et apporter des choses a partager comme c’est l’habitude chez « les robinson ».

Avec un grand menu affiché sur la table:( Sarmale avec polenta, cuisine roumaine; Tiep, cuisine malienne; Cousous avec agneau, cuisine maghrébine

Avec un telmenu les gens qui étaient présents ont fait la queue pour pouvoir être servis car il y avait assez de nourrir pour nourrir une armée deux fois.

La plupart d’entre nous avons servi les gens puis nous sommes allés de table en table pourparler avec chacun.

Nous avons pris notre temps pour un tel festin, mais à la fin nous passons sur la piste de danse pour donner un peu plus de couleurs à notre soirée et nous invitons les gens a danser ensemble sur toutes sortes de musique . L’atmosphère de la soirée change: rires,  convivialité, partage , et  danse ont retrouvé leur place dans le coeur de la soirée et des personnes!

Nous avons projeté un diaporama avec des photos des quatre saisons au jardin et dans le quartier et sur les bidonvilles.  Nous avons ainsi montrer notre travail de Robinson, de nos bénévoles et de nos adhérents aen 2015. C’était plein d’émotion, le rappel de nos récoltes fructueuses et belles rencontres.

Une diaporama montrait  l’investissement des groupes d’adultes et un autre, celui des enfants et  des familles qui  trouvent dans l’association un espace partagée, convivial,

Nous avons partagé avec « Eux »: « ceux » qui nous ont soutenu , qui ont été de nos côtes dans les pires moment comme dans les bons,. C’est à cause de ces personnes que nous continuons a vivre, et à produire à tout moment.

Plus tard dans la soirée Nicolae , a revêtu le costume de Pére Nöel pour faire une surprise  aux enfants en leur donnant des bombons. Au plaisir des enfants a succédé celui de leurs parents qui ont pu profiter aussi des bonbons et bien sûr tout le monde a pu faire une ou plusieurs photos avec le Pére Nöel( Papa Nicolae).

Un moment magique  passée avec les parents et les enfants ensemble; un moment partagé entre parents et enfant, et puis un moment convivial avec tout les autres car l’ésprit de Nöel enchante les coeurs de tout epersonne et redonne l’espoir et le courage.

Mais comme tout chose a un fin , nous arrivons aussi a la fin de notre soirée mais pas avant de prendre le dessert tous ensemble et puis se dire « au revoir » après avoir passé une soirée de laquelle on entendra parlé!Un très joyeux Noël a vous tous!!!:

Samedi 12 décembre:

Villa Saint Martin

Personnes présentes : Abdel ( éducateur spécialisé), Sebastien (stagiare éducateur spécialisé) et Badr (stagiaire éducateur spécialisé) et sept enfants.

Nous sommes arrivés et après l’installation du matériel nous avons commencé nos activités, Abdel à l’aide de l’imagination débordante des enfants a fabriqué de magnifique décorations pour la fête de l’hiver.DSCN0140

Sebastien et Badr ont commencé par une activité photo où tout le talent artistique des enfants a pu s’exprimer.DSCN0153

Par la suite leur esprit aventurier les a poussé à jouer les funambules sur la Slackline. DSCN0141

Tout ce beau monde s’est retrouvé lors d’une partie très relevée de balle au prisonnier et s’est restauré autour d’un bon goûter, chocolat chaud et tartines à la confiture était au menu.

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Fin des aventures, les enfants sont heureux et ont hâte d’être à la prochaine fois.

Vendredi 11 décembre:

Atelier La Rocade:

Aujourd’hui Mathilde, Tito et Badr sont partis faire la permanence. Pendant que Badr jouait au football avec un jeune, Mathilde et Tito prenait un café avec Rachida en discutant de choses et d’autres.DSCN0114
A 16 heures, Sébastien, Elise, Abdel, Pierre, Ana et moi (Leïla) les avons rejoints. Nous avions aussi Timothée, qui était venu nous faire un coucou, avec nous. Sébastien et Ana se sont mis à la cuisine. Avec deux jeunes, ils nous ont préparés un bon chocolat chaud et des pop-corn. DSCN0096
Mathilde s’est mis à un jeu d’équilibre qui a beaucoup amusé les enfants. Bien que difficile, cela ne les empêchait pas de recommencer encore et encore !
De notre côté avec Elise, nous avons de nouveau proposé notre activité « collage papier crépon », Rachida nous a fait un beau sapin ! Et nous avons enfin pu terminer nos bricolages avec Elise !^^DSCN0119
Abdel a continué sa mission avec les plans, et il a participé au jeu d’équilibre. Badr lui a continué le football, rejoint par Sébastien.DSCN0091
Nous avons clôturé cet après-midi vraiment top, par le bon goûter ! A bientôt

Jeudi 10 décembre :

Skate Park

Aujourd’hui, Sana, Badr, Sébastien, Elise, Abdel, Nicolae et moi (Leïla) sommes allés au skate parc. Il faisait très froid aujourd’hui ! Nous nous sommes installés sur différentes activités : football, atelier collage, atelier coloriage, questionnaire, et atelier mission spéciale !

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Au football, Badr et Sébastien ont proposé un match. Les jeunes ont pu se dépenser dans la joie et la bonne humeur ! Et il faut dire que ça leurs a permis de bien se réchauffer ! SAM_7602
De notre côté avec Elise, nous avons proposé un atelier collage. Cela consistait à recouvrir de papier crépon des figurines de noël (sapin, père-noël…). Les enfants ont pu faire de grande patience et ils ont adoré cette activité ! SAM_7595
Sana s’est lancée dans un atelier coloriage, qui a eu beaucoup de succès, notamment grâce aux jolies princesses qu’il était possible de colorier.
Nicolae, pour qui ça faisait un moment qu’il n’était pas venu au skate parc, a été à la rencontre des parents pour remplir un questionnaire sur les différentes activités que propose l’association. Il était très content de revenir et de revoir des jeunes ! SAM_7605
Abdel s’est lancé dans une mission spéciale : colorier sur des plans tous les endroits fréquentés par les jeunes que nous accueillons sur nos ateliers ! Chaque enfant a pu dire s’il était déjà venu sur la Rocade, s’il avait été à la bibliothèque. .. SAM_7614
Nous avons terminé cet après-midi par un goûter avec du bon chocolat chaud qui a fait grand bien et des tartines ! Nous avons passé un excellent après-midi en compagnie des jeunes ! A bientôt !

Chilly Gare

Emmitouflé dans nos manteaux, des caisses de matériel dans les bras nous arrivons au camp de Chilly ou quelques enfants nous attendent déjà.
Aujourd’hui c’est un peu particulier car des journalistes viennent filmer une partie de l’atelier mais tout le monde a très vite oublié la caméra.100_3830
Nous commençons par installer la cuisine de rue, les mamans et enfants en sont ravie et en quelques minutes tout le monde s’activent pour préparer une grande soupe. Du potiron, des carottes, des pommes de terre, des oignons et quelques ingrédients secret qui se mélangent dans une grande marmites ou la soupe va cuire tranquillement dans une cuisine improvisé par les mamans. La soupe sera servie ce soir a l’université populaire des habitants ou les familles viendront partagé un bon moment.100_3836
Les enfants ont aussi pu colorier de jolies « lettres animaux » pour former leurs prénoms sur une grande affiche et surtout nous avons fait de la musique ! 100_3840

Des bénévoles de la MJC de Chilly sont venu avec un accordéon, un violon, des castagnettes… faire de la musique avec les familles et les enfants pendant que d’autres enfants apprenaient à filmer la musique et la danse. Nous avons fait un grand cercle ou nous avons joué, chanter et danser « Jean petit qui danse » ainsi que la chanson « dracula ».100_3835
Tout le monde a bien profiter de cette après-midi et nous pouvions voir des sourires sur le visage de chacun.100_3846
Nous terminons cette journée en partageant un bon gouter chocolaté et en se faisant de gros câlin !

Atelier de cuisine avec les familles de l’hôtel Formule 1

Aujourd’hui Audrey et moi (Fatimata) nous avons commencé un nouvel atelier de cuisine avec les famille de l’hôtel Formule 1.
Nous avons reçu la visite de 4 mamans (Mariam, Oumou, Liddy et xxxxx et 7 enfants de l’hôtel, nous avons proposé de faire un plat africain qui se mange souvent en goûter,

Oumou à fait la pâte de farine, liddy s’est occupé de la viande haché et ses ingrédient, xxx elle s’est occupé de la mélange et Mariam de la cuisson. Pendant ce temps Audrey était dans la salle de jeux avec les enfants. Les mamans tout en travaillant n’arrêtaient pas de se taquiner et en même temps on buvait du café ou du thé bien chaud, une ambiance exceptionnel qui a même fait couler des larmes de joie. Pour la première fois ces familles se retrouvent hors de leur chambre d’hôtel avec leurs enfants dans un lieu où les mamans et les enfants ont tous leurs petits coins à eux.
Il ya eu même des mamans qui sont allées chercher les enfants à l’école et revenir au local ce qui veux dire que l’ambiance était vraiment bonne, nous avons beaucoup rigolé avec oumou qui nous racontais ses blagues de son arrivé en France bref un moment de pure bonheur.
Nous avons fait le gouter à 17h, les familles se sentaient tellement bien avec nous, qu’elles sont restés jusqu’à 19h. Nous vous donnons rv la semaine prochaine !

Mercredi 9 décembre :

Jardin de Saulx: Séance avec le groupe d’adultes et enfants !

Nous débutons en ce belle journée avec nos groupes d’adultes et d’enfants avec un rappel des tâches de la journée pour mieux comprendre et s’investir dans l’entretien des parcelles à retourner. DSCN0079
Nous sortons le motoculteur et puis quelques bêches pour que tout le monde a quoi faire et on met tous la main à la patte et nous avançons dans le travail au jardin.DSCN0074
Nous sommes nombreux et nous travaillons dur et puis le travail se fait aussi vite mais bien car ensuite nous allons tous se mettre à table pour en profiter d’un bon et chaud verre de chocolat !DSCN0083
Ciaw !

Wissous

Avec Sebastien (stagiaire),Elise (stagiaire), Badr (stagiaire), Mathilde (stagiaire), Laura (pédagogue sociale), Ana (service civique).
Lorsque nous sommes arrivés sur le camp des enfants nous attendaient (les plus grands), Laura est allée chercher les autres enfants. Une fois tous les enfants réunis nous avons proposé les différentes activités.
Sebastien, Ana et Badr sont allés faire un foot au camp de GrosJean avec une dizaine d’enfants, trois enfants de GrosJean ont fait l’activité avec eux, puis (pour ne pas déranger les habitants du camp) ils sont allés jouer sur un terrain de foot pas loin du camp.DSC_0201
Les enfants ont été heureux de cette activité ils se sont bien amusés , ont joué en équipe et à la fin ont demandé à refaire l’activité la semaine suivante.
Elise, Laura et Mathilde sont restées à Wissous où elles ont animé trois activités:
_ la petite enfance, avec dinette, Kapla et Légo; les enfants ont joué aux architectes en herbe avec les kaplas et les Légos et ont pu recevoir leurs convives au coin dinette.100_3825
_ Des artistes se sont exprimés grâce aux dessins et aux coloriages, s’amusant à créer de véritables œuvres d’art.100_3809
_ A l’écriture les enfants progressent toujours ils ont pu, dans le calme, apprendre à écrire et à reconnaître les lettres.100_3811
Nous, nous sommes tous réunis pour un merveilleux goûter, après tant d’efforts rien ne vaut un goûter préparé avec amour.

Douleur politique

La véritable précarité, la véritable souffrance sociale, ce n’est pas quand on manque; ce n’est pas quand on a peu. Ce n’est même pas quand on est privés ou même isolés. Celle qui littéralement rend fou, disqualifie, embourbe est d’une autre nature. Elle réside dans un double mouvement complémentaire; le premier nous enjoint de tout contrôler, de contrôler nos existences, de contrôler nous mêmes et ce qui arrive. Le second nous dépossède de tout moyen pour y parvenir.

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Ce double mouvement d’obligation de contrôle sur ce qu’on nous a enlevé; d’injonction d’exercer un contrôle alors qu’on est privés de tout pouvoir, envahit l’ensemble de la vie personnelle, sociale et publique de ceux qui dès lors deviennent des précaires.

Le chômeur n’est il pas tenu responsable d’une employabilité qui lui a fait défaut et dont il est manifestement privé?

Le pauvre n’est il pas contraint de tenir un budget impossible s’exposant à la critique, au rejet et au risque d’exclusions au premier choix budgétaire qu’il fera?

De même,  l’irruption, puis l’évolution de la parentalité depuis la fin du XXème siècle  consiste en ceci qu’une pressions de plus en plus forte, voire coercitive s’amasse au dessus des parents pour contrôler des enfants qui de plus en plus leur échappent.

Allons plus loin et regardons comment le travailleur social lui même est pris dans la même toile et tenu par la même chaîne. N’est il pas lui aussi devenu comptable du tout de son activité? N’est-il pas censé la contrôler par le projet, par l’évaluation, par des contrats et des objectifs?  Et au même moment que voyons nous du point de vue de son pouvoir d’agir? Où sont ses moyens? Où est sa liberté qui lui permettrait d’exercer une telle maîtrise? On la lui retire. Et c’est ce double mouvement qui cause son désarroi et sa souffrance institutionnelle et professionnelle.

Tous les espaces de la vie vérifient malheureusement cette double contrainte. Le consommateur avisé, « le consomm’acteur » tant à la mode n’est-il pas exhorté à contrôler ce qui’l mange, ce qu’il consomme, ce qu’il absorbe?  Et ce phénomène que nous vivons et qui tend à devenir une norme, chacun se définissant et s’éloignant des autres, par ses choix alimentaires n’ a t il pas trouvé sa source dans l’exclusion de tout moyen de produire, par soi même, sa propre alimentation?

Au fur et à mesure que le consommateur perd le contrôle, le pouvoir de produire ce qu’il consomme et même et surtout le pouvoir de peser sur l’économie qui l’environne, le voici sommé de se porter responsable et gestionnaire de ce qui lui échappe.

La souffrance politique, la douleur sociale résident dans une impuissance non reconnue, non assumée; celle dont on ne peut pas  se plaindre puisqu’on en serait « responsables ». Il ne faut pas s’étonner dès lors que ce pouvoir d’agir qui nous a été retirés ne nous revienne sous forme de désir de détruire ce qui n’a pas de solution.

Nous ne pouvons pas être le Tout de nos vies; nous ne pouvons pas tout contrôler. Le social commence toujours par une dépendance acceptée, nécessaire et heureuse. L’injonction à l’entrepreneuriat de nous même qui we termine toujours par cette « responsabilisation » vise toujours à nous renfermer et à nous faire perdre tout contrôle véritable, non pas sur nos vies, mais seul le Social, le politique, l’institution.

En Pédagogie sociale, on explore une autre voie qui passe par l’interdépendance et la conquête non pas du contrôle , mais de la puissance sur ce qui nous entoure. C’est la voix du terrain, la reconquête du pouvoir de produire du social.

Jusqu’ici on a tenu la souffrance générée par ce processus de double contrainte (commandement au contrôle, privation de tout  pouvoir) pour négligeable. Aujourd’hui elle est en passe de tout envahir et détruire. Qu’il y ait ou non un pilote pour appuyer sur le frein, le train s’arrêtera quand même, mais il y aura du dégât.

Samedi 5 décembre 2015 à la Villa Saint Martin

Le beau temps est avec nous aujourd’hui, et malgré la fraicheur, nous décidons de ne pas sortir les tentes. Marie et Sebastien sont aux fourneaux, et avec un groupe d’enfant, confectionne 2 gâteaux chocolat-speculos. On cherche différentes techniques pour réduire les speculos en poudre: on les écrasés a la cuillére, on tape dessus avec plusieurs ustensils. Finalement Sebastien les rassemble dans un torchon pour aller les frapper contre un pauvre arbre qui n’avait rien demandé.

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Une fois la cuisson lancé, ils rejoignent le groupe de sportifs qui jouent au foot de l’autre coté du terrain. Pendant ce temps, sur les tables on colorie, et on résout des labyrinthe apporté par Sana, et on en dessine même d’autre, Imene est consacré championne toute catégorie de labyrinthe. Elle réussi a tous les finir en moins de 10 minutes ! Sur les tapis on empile des Kapla, avec des projets digne des plus grands architecte, faire la plus grande tour possible, une tour Eiffel comme sur la boite ( mais on n’avait pas assez de brique), ou même un pont.

 

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La cuisson des gâteaux se termine et l’heure du goûter arrive, on se rassemble pour le conseil de quartier. On parle un peu de la fête de l’hiver qui approche, et de l’atelier foot, qu’on veut améliorer. On liste les chansons que les enfants aiment écouter en ce moment, pour préparer la playlist de la fête. C’est déjà l’heure de déguster le gâteau, et après avoir rangé le gouter, on se dit au revoir, et à la semaine prochaine!

Samedi 5 décembre à Champlan

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Aujourd’hui, Laura, Ana, Elise, Estelle et moi (Leïla), nous sommes allées à Champlan. Il faisait très froid aujourd’hui! Nous avons commencé par faire des coloriages Noël et des scoubidous. Les enfants étaient calmes et ont adoré ces activités! Pour les scoubidous, nous leurs avons montrer comment faire, puis nous avons fait avec eux pour qu’ensuite ils puissent continuer tout seuls. Certains ont même dit qu’ils allaient les ramener à l’école pour les montrer à leurs copains. Nous avons passé un très bon moment, qui nous a permis de nous rapprocher des enfants.

De son côté, Estelle s’est mise sur les tapis avec des petits, qui se sont amusés à lui sauter dessus, ce qui était très drôle! Ils ont aussi pu faire des coloriages! Ce fut un moment fort!

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Puis il a commencé à faire vraiment froid, nous avons donc décidé de faire des jeux qui bougent pour nous réchauffer! Les enfants ont voté à l’hunanimité pour un chat! Et c’est parti! Chacun a pu être le chat et courir après tout le monde! Ensuite nous avons joué au facteur, les enfants aiment courir après les adultes! Surtout Estelle :)!

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Nous avons terminé cet après-midi par un bon goûter avec du chocolat chaud bien mérité!
A bientôt!

Samedi 05 décembre 2015 à l’hotel Formule 1

Aujourd’hui nous avons commencé un nouvel atelier pour les gens qui vivent à l’hôtel social, Formule 1 de Chilly, Kenzy et Audrey de la MJC ainsi que Nicolae et Fatimata de Intermedes Robinson étions au Formule 1 de Chilly Mazarin.

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Pour ce premier contact, nous étions accompagné par Anick et son amie, qui venaient de la paroisse pour essayer de faire un bilan de la situation et tenter de savoir comment elles pourraient participer conjointement à nos ateliers.

Nous avions prévu notre arrivée avec le gérant de l’hôtel, et annoncé l’atelier aux résidents quelques jours auparavant. Nous avons installé notre matériel, les tapis, les jeux, les jouets etc… sur le parking arrière de l’hôtel, afin d’être dans un espace réservé et protégé de la circulation.

Cinq familles ont rejoint notre atelier, Mariam et ses deux enfants (Aminata et Barou-Oumar), Irène et ses deux enfants (Michelle et Lenox), Oumou et deux de ses trois enfants (Famoussa et Aminata), Modédlie et son fils Nedved, ainsi que deux frères qui sont venus sans leurs parents, Glenis et Gersi Elvira.

Le premier contact a été facilité avec le ballon rond, qui a occupé les 30 première minutes, où nous avons pu nous présenter et apprendre les prénoms des enfants en même temps que nous jouions, et proposant une construction d’actions plus collectives après une séance de tir au but, pour passer à une dimension de groupe.

Ensuite nous avons été rejoints par les mamans, les enfants plus jeunes et les filles, qui ont investis les tapis de jeu, ont commencé a construire avec les Kapla et les dinettes. Tous les enfants se sont regroupés ensuite sur les tapis pour dessiner, faire des constructions ou jouer à Lali Gali.

 

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Les mamans sont restées malgré le froid, pour participer à l’animation, donner des informations pour nous permettre de nous rendre compte de la situation des familles, tant alimentaire que vestimentaire, scolaire et de transport.

Le thé et le chocolat chaud nous a permis de lutter contre le froid, et de rendre le moment plus conviviale.

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Le goûter était très sympathique, les enfants ont pris en charge la distribution des tartines et des boissons chaudes, nous avons fait un point tous ensemble, et ils étaient très emballés par ce premier atelier et avaient de nombreuses idées de jeux qu’ils souhaiteraient faire ensemble lors de prochaines séances. Seul le froid et le vent ont été les points « négatifs ».

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En tout cas, les mamans et les enfants ont promis de prévenir les autres familles pour la prochaine rencontre, et un maximum d’entre eux vont tenter de venir à notre fête de fin d’année. Nous avons apprécié autant que les familles ce premier atelier avec des jeunes enfants très demandeurs.

Vendredi 04 décembre 2015, à la rocade !

Personnes présentes : Abdel, Laura, Sébastian, Sana, Ana, Estelle, Sébastien, Badr et Elise.

Nous sommes arrivés pour la permanence vers 14h30, une dizaine d’enfants nous attendaient déjà.

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Laura et Ana ont pu commencer leur atelier cuisine notamment grâce aux nombreuses mamans qui se sont investies. L’atelier petite enfance, dirigé par Fatimata, a également très rapidement attiré quelques enfants.

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Aux alentours de 16h30, la deuxième partie de l’équipe a rejoint le site de la Rocade, très vite Elise s’est occupée de l’atelier petite enfance pendant que Badr, Sana et Sébastien ont animé l’atelier peinture qui a attiré une douzaine d’enfants.100_3779

Une petite activité de boxe a été mise en place par Sebastian et Estelle. Les enfants s’y sont bien amusés.100_3790

Abdel, de son côté, faisait en sorte que les parents remplissent les questionnaires à propos de l’association dans le but de conserver l’agrément Espace de Vie Sociale.

L’heure du goûter est arrivée avec un délicieux beignet et un chocolat chaud que les enfants ont beaucoup apprécié !!!!!!

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Jeudi 03 décembre 2015, au jardin

Une nouvelle journée commence, sous le ciel bleu de Saulx, où comme d’habitude nous nous retrouvons tous avec le groupe des adultes au jardin. Un bel après-midi à l’horizon car le soleil nous rend visite et il passe l’après-midi avec nous pour nous enchanter encore une fois avec ses rayons!WP_20151203_15_01_20_Pro

Puis on essaye de démarrer le motoculteur pour pouvoir retourner la terre et comme nous sommes des gens travailleurs, pendant qu’on se donne du mal à démarrer le motoculteur, Jessica, Éric, Franck et Eddy  retournent toute une parcelle avec les bêches .Alors là : Chapeau ! Vraiment !

C’est après ce genre d’épreuves qu’on se rend compte que ceux qui sont avec nous ne sont pas là par hasard, de leur vraie implication au jardin , dans la préparations des terrains , dans la préservation de l’ambiance conviviale et surtout de leur intérêt pour la survie de l’associations et enfin pour une bonne et belle récolte comme celle de cet année:  2,625 tonnes des légumes, fruits, et miel, de nos jardin et ruches !!

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Merci a eux pour leur envie de s’investir dans notre vie à l’association et au jardin car nous essayons de construire ensemble un endroit pour mieux vivre tous ensemble !
Enfin, une superbe journée s’achève avec plein d’espoir, forte en émotions, et en humeur !
A bientôt !

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Jeudi 3 décembre 2015 à Chilly Gare

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Aujourd’hui Laura, Victoria, Elise et Marie nous rendons au bidonville, les enfants sont à l’école dorénavant, et il ne reste les plus petits et leurs parents. Nous décidons de créer un dazibao pour la grande fête d’Intermedes (le Samedi 12 Décembre) afin de pouvoir l’afficher à la Villa St Martin, les enfants et les parents nous aident, nous profitons de ce moment pour parler avec eux, d’entendre leurs éventuelles demandes et de passer un moment autour d’un café chaud et de brioches faites maison.

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Pour le dazibao, nous travaillons à la bombe et au Posca pour avoir des couleurs vives et que notre affiche soit visible de tous. Nous sommes tous très fiers du résultat !

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Ce temps sans atelier formel avec les enfants nous a permis de réellement discuter avec les parents, particulièrement les mamans, et d’identifier les besoins qu’elles pourraient avoir, et surtout de partager du temps avec eux.

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Nous racontons des histoires aux enfants, jouons avec eux avant de repartir au local.
Nous faisons un petit détour à Longjumeau afin d’afficher notre œuvre, et nous vous attendons tous, aussi nombreux à la Salle Anne Franck le Samedi 12 Décembre !
A bientôt !

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Jeudi 03 décembre 2015, au skate park,

Personnes présentes : Abdel (éducateur spécialisé); Sebastien (stagiaire éducateur spécialisé); Camille (stagiaire éducateur spécialisé); Leila (stagiaire éducateur spécialisé); Sana (service civique).

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Lorsque nous sommes arrivés, les enfants sortaient des cours et nous avons installé notre matériel et proposé aux enfants les différentes activités préparées :

_ Leila a organisé un atelier peinture, l’atelier s’est bien passé, les enfants étaient investis et ont fait preuve d’imagination

_ Sebastien et Badr ont organisé un atelier Foot, ils ont d’abbord commencé avec deux enfants puis d’autres (filles et garçons) les ont rejoinds au fur et à mesure, au final c’est une dizaine d’enfants et le papa d’un des enfants présents qui les ont participé. La présence du père de famille s’est avérée très positive, elle a permis un meileur encadrement de l’activité. Les enfants se sont vraiment amusés et ils ont même demandé que l’on reffase l’activité la prochaine fois,

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_ Camille et Sanna ont organisé un atelier « création de bijoux avec des perles », il y avait 5 enfants avec elles, l’activité s’est très bien déroulée, les enfants ont pu exprimer leur esprit créatif et s’amusé en même temps.

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Puis est venue l’heure du goûter, une vingtaine d’enfants plus des parents; un bon chocolat chaud et un gateau au chocolat ont été distribués. Les enfants se sont régalés et ils ont contribué au rangement.

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Mercredi 2 décembre 2015 à Saint Eloi

Aujourd’hui, Élise, Sana, Hélène, Yann, Estelle et Camille (moi) sommes allés à St Eloi. Beaucoup d’enfants étaient présents, nous étions au moins 30 au goûter !

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Du coup on a pu faire pleins d’activités :
La peinture, avec le jeu de l’oie, ou des dessins pour chez soi,

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Les coloriages,
On a fait un super match de foot,
Des mégas tours en Kapplas,

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Du badminton,
Les grands jeux en bois comme le billard japonnais,

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Et enfin, la petite enfance.

Nous avons fini par un goûter bien mouvementé au vu du nombre de personnes présentes.

C’était super !!

A la semaine prochaine !

Mercredi 02 décembre 2015, à Wissous,

Abdel, Leïla, Badr, Ana et moi-même (Sébastien) sommes allés au camp de Wissous. Comme d’habitude, de nombreux enfants nous attendaient ! Ils étaient très enthousiastes à notre arrivée et se sont tout de suite impliqués dans nos activités.

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Nous nous sommes répartis en deux groupes :

Le premier, composé d’Abdel et de Leïla, a proposé un atelier d’écriture. Une dizaine d’enfants étaient présents, ils étaient très motivés par l’activité et ont pu continuer à progresser au travers de leur cahier personnalisé. De nouveaux enfants nous ont rejoints dans l’activité, preuve de l’intérêt grandissant que celle-ci suscite. Cette activité permet aux enfants de s’entre-aider et développe un esprit de cohésion fort sympathique.

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Le second groupe, composé cette fois-ci d’ Ana, Badr et moi-même, a emmené une partie des enfants (environ 10) faire un football sur le camp voisin, certains enfants et adultes du second camp ont participé et nous avons passé un super moment ! L’ambiance était très joviale ! Tout le camp s’est impliqué que soit en tant que spectateur, joueur ou commentateur. Les personnes présentes se sont imprégnées du moment et se le sont approprié.

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Nous sommes ensuite tous retournés au premier camp afin d’y déguster un délicieux goûter confectionné par Laura : un Cozonac et du chocolat chaud !

Ce fût un super après-midi !

Mercredi 2 décembre 2015 au jardin

Un peu froid, cet après-midi mais rien nous empêche de venir avec les enfants au jardin pour une petite séance de jardinage !

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Avec le camion rempli d’enfants, nous partons à l’aventure avec les petits Robinson au jardin pour découvrir le jardin et ses secrets puis travailler un peu la terre, préparer le terrain pour les prochaines plantations de l’année à venir.

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Les enfants sont chargés d’énergie , de force , d’enthousiasme et puis comme ça fait un moment qu’ils ne sont pas venus au jardin ça leur a fait du bien de revoir le jardin et surtout d’être là avec nous !

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Vite nous arrivons à retourner une parcelle et à commencer une deuxième car ils étaient trop fiers de leur travail.

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Enfin, nous les remercions pour leur force, et leur envie de s’impliquer dans la vie au jardin pour le rendre plus beau avec leurs petits sourires, et nous partageons maintenant le goûter bien mérité !

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A plus !

Underground

« Six feet under »: nous avons l’intelligence des souterrains.

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Un  peu comme en période de guerre, de résistance ou  d’occupation,  le souterrain est à la fois pour nous un abri, une cachette, mais aussi l’usine et le lieu de création de ce qui va ressortir, une fabrique d’avenir.

Avant tout , un souterrain  est un terrain comme un autre. Il est un lieu où non seulement on a les pieds par terre, où on est relié au sol, mais où , en quelque sorte on l’habite.

C’est un terrain d’aventure, d’expérience, un terrain sur lequel on peut se baser , ou compter.

C’est un terrain en plus petit et plus profond. Un terrain où s’intensifient les relations éducatives et sociales, où le temps devient plus dense et pousse à l’émergence.

C’est un sur-terrain social.

Germinal 

Mais le souterrain, est aussi le lieu d’une protection dans laquelle on abrite une vie nouvelle et encore fragile.  C’est en effet sous-terrainement que la graine se préserve , se prépare et germe.

`Le travail sous terrain que nous faisons en pédagogie sociale n’est de ce point de vue ni un travail occulte, ni un travail au noir, mais un travail sur les racines et les graines de ce que l’on souhaite voir surgir.

Le travail social souterrain est ainsi le lieu de la radicalité au sens propre; on s’y occupe des racines; les anciennes et les nouvelles. On y attaque les problèmes à la base et non pas à partir des symptômes. C’est là où se tissent les racines communes d’expériences et de vie. C’est l’espace où nous faisons des plants plutôt que des plans.

La bombe humaine

Lieu de protection contre toutes les bombes, sociales, économiques, environnementales, politiques et éducatives, le sous terrain est aussi le lieu où se produit une énergie et une chaleur nouvelles dont nous avons  grand besoin. Les relations abritées , habitées par la Pédagogie Sociale,  créent de la chaleur et de la puissance qui rechargent toutes nos batteries. Un potentiel se développe et se préserve au coeur de notre travail social et éducatif.

Cette énergie ainsi produite est essentiellement humaine; elle a été vécue depuis la nuit des temps par tous ceux qui se rapprochent et se concentrent pour se préserver des violences de leur environnement.  Elle est le produit du mélange de ceux que tout séparait, de la levée des barrières de culture et de statut, et du décloisonnement de nos vies.

C’est un lieu de l’intensité humaine face à un climat de solitude et de renfermement.

Un travaiinvisible dont on voit les effets

Le travail souterrain est un travail invisible depuis la surface.Il se  réalise loin du regard des institutions, des puissants. Il est une saine réaction face à la volonté de tout contrôle et de toute maîtrise.

Face à programme de surveillance généralisée et de transparence imposée, dans une société qui réalise le rêve fou du « panoptisme de Bentham », le travail dans les zones d’ombre, les espaces délaissés, les aires abandonnées s’impose comme le seul qui soit créatif et productif.

Le problème du sur-contrôle c’est la stérilité, l’absence d’effet, un  gel absolu de l’état de la société et de ses possibilités de mutation , de préservation ou d’évolution.

Le progrès humain a besoin de voile, d’intime. La plante elle même pour croître n’ a pas besoin de visibilité ou de transparence, elle a juste besoin de lumière.

Le souterrain, c’est  l’anti-institution.

Le sous terrain , au fond est une anti-institution. C’est le lieu où on institue de la chaleur contre l’isolement; où on  instaure de la proximité contre l’éloignement; c’est le lieu d’un travail d’épanouissement social et global, contre celui de l’émiettement des missions, des prises en charge, des problématiques  et des publics.

Le travail éducatif et social dans une telle « anti institution », est basé non pas sur une volonté extérieure, mais sur la nécessité de la vie et du moment; il ne se base pas sur des contrats et des projets mais sur la libre initiative sociale.

Lieu du neuf et du renouveau.

   Quand nous voyons vivre notre étrange local et la grande diversité de tous ceux qu’il accueille et qui n’ont pas d’autre lieu social dans la ville et la vie, nous voyons immédiatement des résultats et des fruits étonnants.

Les gens bougent et souvent à une vitesse aussi étonnante  que celle avec laquelle les enfants apprennent une langue étrangère à leurs parents, qui deviendra la leur. Nous gagnons un temps énorme par rapport aux dispositifs traditionnels car justement tout ici , est naturel (au sens Freinet du terme).

Ce travail de plus en plus nécessaire, à tel point qu’il devient l’objectif de toutes les préoccupations sociales  et environnementales, reste un travail insuffisamment éclairé, reconnu et soutenu.  C’est  comme si on ne voulait pas le voir ou faire comme s’il n’existait pas. Il est porteur de tant de remise en cause, qu’on préfèrerait l’enterrer.

En Inde , il y a  les Intouchables, en France , nous avons les Invisibles et le malheur veut que le travail fait à leur côté soit aussi un travail invisible.  Le propre de la Pédagogie Sociale ets de transformer cette invisibilité imposée et punitive en « camera obscura », en obscurité créatrice, en matrice productrice.

« On a voulu nous enterrer , ils ignoraient qu’on était des graines ».

Dimanche: Pédagogues sociaux de France et de Navarre , en chantier et réunis

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  Ce dimanche c’était un chantier pas comme les autres car nous avons eu le bonheur que la plupart de nos organisations (il manquait Nantes et Trappes) étaient réunies, y compris Marseille , Grenoble et Saint Etienne.

   L’occasion était belle de nous raconter nos aventures et péripéties  et d’échanger sur nos problèmes et nos outils.

L’après midi, nous avons défini des bases pour notre Recherche Action qui est dorénavant en cours.  Nous avons défini les outils d’observation et d’investigation que nous allons mettre en oeuvre sur nos différents terrains.

Une journée de formation à l’utilisation de certains de ces outils (photolangage, histoires de vie et journal d’observation) aura lieu en décembre à Lyon.

C’est parti!

Dimanche: Jardin

Aujourd’hui, Fatimata et moi (Leïla) allons au jardin, accompagnées de ses filles et son mari, de Jessica, de Sadio, Sidi et Fatima ainsi que de familles qui vivent à l’hôtel. Nous commençons par faire les courses !

Direction le Dia, puis la boucherie pour enfin terminer par la boulangerie. Une fois l’approvisionnement fait, nous partons direction le jardin. A notre arrivée, nous nous partageons les tâches. Avec Jessica, nous commençons à nettoyer la serre, elle désherbe et moi je ramasse ; c’est un véritable travail d’équipe !

Pendant ce temps, Franck nous prépare le feu pendant que Sadio et les autres mamans nous prépare un bon repas : salade et poulet mariné ! Un régal ! Les enfants profitent du grand terrain pour courir et se défouler. Une fois le repas près, nous nous mettons tous à table pour partager ce délicieux repas ! C’est un très bon moment.

Puis vient l’heure de se remettre au travail. Avec Jessica nous continuons de nettoyer la serre mais en échangeant les rôles ! De leur côté, Fatimata, Sadio et les mamans étalent le fumier sur le terrain. Pour nous récompenser de tout ce travail, nous prenons un goûter bien mérité : pain Nutella accompagné de thé ou café selon les envies. Arrive alors l’heure se quitter.

Nous avons passé une excellente journée ! Tout le monde a apprécié se retrouver dans un grand espace éloigné de la ville, chacun a pu oublier ses petits tracas le temps d’une journée, pour partager un bon moment ! A bientôt !

Samedi 28-11-2015, au camp de Champlan

 

Personne présentes: Estelle, Leila, Sebastian, Nicolae et Badr.

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Quand nous sommes arrivés dans le camp Nicolae est allé chercher les enfants (plus d’une quinzaine), nous nous sommes regroupés en cercle et avons débuté notre premier jeu (le facteur ) puis nous avons enchainé avec un deuxième jeu.

 

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Le second jeu (chasseurs et canards) est une variante de la balle au prisonnier, nous avons formé deux équipes, les équipes étaient alternativement canards et chasseurs. Les chasseurs se positionnaient à gauche et à droite et devaient toucher avec un ballon les canards qui passaient au milieu, ce jeu, dans la continuité du premier, a permis aux enfants de s’amuser, de courir, de dépenser leur énergie juste avant une activité plus calme. Nous avons distribué des dessins à colorier sur le thème de Noël et des feutres, les enfants ont pu colorier sur les tables que nous avions ramené.

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Suite à l’activité coloriage nous avons distribué le goûter que les enfants ont pris assis sur un tapis que nous avions ramené aussi.

Les enfants étaient très heureux de nous voir, ils se sont amusés dans toutes les activités et après avoir joué, couru, et avoir colorié des chef d’œuvre les enfants ont refait le plein d’énergie grâce à une bonne tartine de confiture et des sirops de citrons et de pêches.

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Samedi 28-11-2015, Atelier de « Restauration narcissique »

Aujourd’hui, Ana et moi (Marie) avons amené Andra au local afin qu’elle profite d’un moment avec nous, que l’on puisse jouer et s’occuper d’elle uniquement.

Nous avons prévu de lui raconter des histoires, elle a aimé le livre sur la jungle avec les animaux (tigre, singe…). Andra était plutôt timide au début, puis, en jouant avec elle, avec les jeux de la petite enfance (dinette, petite balle, voitures), elle a commencé à rire avec nous et parler.

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Pendant qu’Ana jouait avec elle, je suis allée chauffer de l’eau chaude pour qu’elle puisse prendre un bain de détente. Nous lui avons demandé si elle voulait en prendre un, elle était d’accord. Andra s’est détendue petit à petit, comme si elle avait besoin de se sentir en confiance et bien avec nous. Pour créer un moment de complicité et de création, nous avons pris de la pâte à modeler, au début en construisant un bonhomme et décrivant avec des mots roumains (urreche, ochi, naz : oreille, yeux, nez) etc… puis nous avons imité les clowns en créant des nez en pâte à modeler. Andra a beaucoup rigolé à ce moment là !

Le bain est prêt, Andra profite de cet instant, elle ressort toute belle et toute propre !

Nous continuons à jouer avec elle dans la pièce prévue pour la petite enfance, puis lui donnons le goûter.

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C’est l’heure de ramener Andra chez elle, il fait déjà nuit !

A bientôt !

Samedi 28-11-2015, Villa St Martin,

Aujourd’hui, Abdel (éducateur), Fatimata (pédagogue sociale), Geoffroy, Elise, Sébastien (stagiaires) et Sana (service civique) se sont rendus à la Villa Saint-Martin afin d’y proposer du badminton, notre tente petite enfance, de l’assemblage de perles, du dessin et du football.

Une quinzaine d’enfants sont arrivés dès le début, les ateliers dessin et perlage (Fatimata et Sana) ont eu très rapidement beaucoup de succès. Quelques enfants se sont ensuite installés dans la tente petite enfance avec Geoffroy et Elise.WP_20151128_15_37_11_ProWP_20151128_15_56_57_Pro

A cause du vent, l’atelier badminton n’a pas fonctionné mais a très vite été remplacé par le football !

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Comme d’habitude, nous prenons le goûter et faisons notre conseil de quartier, tout se passe très bien !

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Vendredi 27-11-2015 Jardin de Saulx

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Une nouvelle séance de jardinage avec le groupe d’adultes pendant l’hiver . Nous essayons d’allumer un feu pour se réchauffer, même si c’est difficile à cause du froid !

Après une demi-heure d’attente nous avons enfin réussi à l’allumer et avons fini d’étaler le fumier sur tout le terrain, pour que la semaine suivante nous puissions commencer à retourner la terre et préparer le terrain.

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Après ce temps de préparation nous prenons nos chaises et la table et les approchons du feu pour profiter d’un bon chocolat chaud au feu de bois !

A plus !

Vendredi 27-11-2015 A la Rocade

Aujourd’hui, Tito, Abdel, Élise, Marion et Marina sont partis à la Rocade pour la permanence. Ils ont bien discuté avec les familles, ont fait des interviews, ont partagé un petit temps autour d’un café ou d’un thé.

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Avec Camille, Sana et moi (Leïla), nous les avons rejoint plus tard dans l’après-midi. Sana a fait une activité perle, les enfants ont beaucoup apprécié faire des bracelets !WP_20151127_16_48_09_ProWP_20151127_16_48_18_Pro

Avec Camille, nous avons continué le jeu de l’oie, les enfants étaient très motivés ! Élise a fait des questionnaires pendant que Abdel continuait les interview.WP_20151127_16_48_45_ProWP_20151127_17_35_57_Pro

Nous avons terminé cet après-midi par un bon goûter et par un bon chocolat chaud bien mérité ! Et oui, il ne faisait pas très chaud !

A la semaine prochaine !

Jeudi 26-11-2015 Au Skate Park !

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Aujourd’hui, Sana, Leïla, Abdel, Elise et moi (Camille) sommes partis au skate park pour les ateliers.

Nous avons prévu de continuer le grand jeu de l’oie, que l’on fait avec de la peinture et des feutres.

Beaucoup de filles font des perles avec Sana. Il y a des perles avec des lettres. Comme ça on peut se créer des bracelets et des colliers avec nos prénoms.

Elise a interrogé les enfants. Nous avons un questionnaire auquel un maximum de personnes doit répondre pour une enquête de vie sociale.

Leïla a apporté des structures en forme d’oiseaux posés sur une branche d’arbre. C’est une maman qui vient sur les ateliers qui nous les a offerts. C’est super et ça tient tout seul si on y pose des livres.

A bientôt !

Jeudi 26-11-2015 A Chilly Gare

Aujourd’hui, nous sommes allés sur le camp de chilly Mazarin avec Denis (xxx) Laoura, Marie, Kenzy, anna et moi-même Fatimata et nous avons a reçu la visite des musiciens Yohan et Laurence.

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Nous avons été très bien reçus par les familles sur place et notre plus grande surprise à été que les enfants étaient partis à l’école, une idée que Denis a apprécié du coup nous nous sommes retrouvés avec les petits enfants. Nous avons commencé l’atelier avec de la musique romaine avec l’accordéon, nous avons bien dansé et nous avons chanté.

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Après nous avons joué avec la petite enfance, les enfants ont construit des châteaux et Laoura à construit un château qui est tombé à cause du vent, ce qui veut dire que les enfants construisent mieux que Laura,et ils étaient contents de cette idée- là.

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Il y avait aussi un petit bébé de 1 mois qui a bien aimé être bercé avec la musique dans les bras de Fatimata, chez les robinsons il y a de tous les âges !

Nous avons fait le gouter et nous sommes rentrés plus tôt car nous avons la soirée familiale à préparer.

Nous vous donnons rendez-vous à la semaine prochaine.100_3587

Jeudi 26-11-2015 Jardin de Saulx

 

Pour aujourd’hui une nouvelle séance de jardinage commence à notre potager a Saulx avec nos ami(e)s qui nous sont toujours fidèles et qui nous font partager leurs envies, leurs ressentis et leurs besoins car nous sommes une très grande famille, nous nous soutenons les uns les autres dans les pires moments comme dans les moments plus heureux.

« Notre travail a vraiment un sens, il propage de la joie, il amène de la convivialité et change les idées, il nous amène dans un beau paysage de la nature ou il n’y a que nous comme maîtres du temps et de nos envie », déclare Eric après un bel après-midi plutôt ensoleillé passé au jardin !

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Le jardin des Robinsons c’est l’endroit idéal pour trouver un sens, un lien entre les idées des gens et entre eux-mêmes, petit à petit on se rend compte que nous ne sommes pas si différents que ça .C’est l’endroit où nous donnons de la forme à nos envies, ou nos idées prennent vie, où nous construisons une nature belle et fructueuse car nous sommes en parfaite harmonie avec elle , on la cultive et on se cultive nous-même en même temps .

On apprend pour apprendre et apprendre avec les autres, on apprend pour comprendre le sens du travail de jardinage, le sens du travail que nous menons toute l’année, et on apprend pour entreprendre des activités et des projets dont peuvent bénéficier toutes les personnes qui nous accordent quelques minutes de leur temps pour pouvoir construire ensemble un bel endroit !

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Mercredi 25-11-2015 Balloche

Laura, Marie, Badr et Élise (nouveaux stagiaires d’Intermèdes), Estelle et moi (Leïla) sommes allés sur le camp de Balloche. Nous avons déchargé les affaires du camion puis Estelle et Laura sont parties sur le camp de Grosjean chercher des enfants pendant que Élise installait le coin petite enfance et que nous (Badr, Marie et Leïla), nous faisions le tour du camp pour prévenir les enfants que nous étions arrivés.100_3543

Nous avons commencé par un tous nous rassembler, et nous avons fait un jeu collectif « transmission d’énergie » puis un jeu de connaissance. Ensuite, nous nous sommes tous mis sur l’atelier « écriture », les enfants étaient tous très motivés par les exercices proposés !

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Pendant que certains terminaient les exercices d’écriture, d’autres ont fait des jeux collectifs : jeu de quilles, jeu de cerceaux, un colin maillard, « provocation et vérité » (jeu de « action ou vérité), la chanson « tête épaules et genoux pieds ».

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Nous avons terminé cet après-midi par un goûter pendant lequel nous avons fait le jeu du roi du silence pour calmer un peu les enfants.

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Très bon après-midi !!!

Mercredi 25-11-2015 Jardin de Saulx

Nous partons encore une fois pour une nouvelle séance de jardinage avec les enfants mais aussi certains adultes qui sont plus intéressés par nos activités de jardinage et qui nous répondent favorablement à chaque fois que nous leur proposons nos activités.

Comme toujours nous sommes très contents d’accueillir les enfants parmi nous et eux aussi aiment bien notre compagnie.

Tandis que Sebi avec Ana et Eric étaient en train de charger les brouettes avec le fumier et ensuite les étaler,  Nicolae et les enfants ont pu ramasser les belles salades du jardin avant de s’investir dans l’entretien et la préparation du terrain pour les prochaines plantations de l’année à venir !

A plus !

Mercredi 25-11-2015, à Saint Eloi,

Kenzi, Hélène (MJC), Sana, Camille et Sébastien (Intermedes Robinson) nous sommes rendus à St Eloi afin d’y proposer nos activités : football, badminton, peinture et ultimate !20151125_155256

Les enfants ont particulièrement apprécié le football puisque la plupart d’entre eux jouent en club, nous nous sommes livré un match acharné bien que les talents de sportifs des membres de l’association restent douteux !

Suite à ce match, certains enfants ont fait de l’ultimate tandis que d’autres s’entrainaient au badminton.

L’activité peinture a malheureusement été délaissée à cause de la pluie.

Nous avons pris le goûter (chocolat chaud, thé, pain et confiture) et nous sommes séparés à 16h30. C’était un super après-midi !20151125_160646