Annulation de vie publique

 


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Les événements que nous vivons, par leur accélération, par la banalisation de la logique dont ils témoignent réalisent le passage vers une vie sociale et publique hautement problématiques.

En raison de « événements », la vie sociale est annulée…

Nous observons, depuis les attentats, la multiplication de censures et d’autocensures portant sur l’usage social de l’espace, la possibilité de se réunir, de se retrouver, de vivre notre environnement.

En soi, ce phénomène n’est pas nouveau; cela fait des années qu’il était en cours et que l’on observait, par exemple, le renfermement des lieux et des structures dans leurs propres murs, un filtrage de plus de plus puissant des relations vis à vis des publics. Nous observions aussi le développement dans les pratiques et sociales, d’une réelle difficulté ou inaptitude à innover , à investir les espaces publics, à aller à la rencontre des groupes et des personnes en dehors des institutions.

Assignation de l’espace public et urbain comme lieu de la peur

Depuis les événements, depuis ce que nous appelons  une « guerre »  dont une des caractéristiques est d’être sans frontière et délocalisée, nous n’avons au sens propre plus de lieu public.

Les transports publics eux mêmes semblent se désorganiser et se détricoter d’eux mêmes. Le moindre déplacement devient problématique. Les gens ont peur ; ils ne veulent plus sortir, ils ne veulent plus partir, ils ne veulent plus bouger.

Un risque de dérèglement global

L’espace public , même des transports, même interne à la commune , voire au quartier, devient le lieu de la peur. On ne sait plus très bien d’ailleurs de quoi on a peur , puisque d’un seul coup, tout semble devenu possible, comme si les frontières entre l’imaginaire social et sa réalité , avaient cédé.

Nous voyons actuellement des responsables d’institutions, des directeurs d’école, renoncer à se réunir dans leur propre établissement.

C’est que l’autoenfermement n’a pas de limite. Il ne faut pas se méprendre, l’espace privé n’est jamais coupé de l’espace public et le rétrécissement de l’un , étouffe l’autre. Il n’y a aucune protection entre les deux, aucun recours.

Ceux qui s’excluent « du dehors », s’excluent tout autant « du dedans ». La privation de vie publique, appauvrit aussi la vie personnelle. Ceux qui sont vides, politiquement et socialement, se condamnent à le devenir aussi dans leur vie privée.

La situation actuelle ressemble ainsi à un emballement de processus déjà bien amorcés, qu’on ne sait plus contrôler et qui échappe in fine y compris à ceux qui voulaient l’organiser.  Un peu comme si au départ on prennait de smesure spar raison et précaution et qu’au final , on ne sait plus très bien pourquoi on renonce à tout ce qui est social, politique ou culturel.

Peu importe que, curieusement, on ne mette pas tous ces freins à la vie économique  (quand tout est fermé, les centre commerciaux ouvrent le dimanche…) , celle ci est atteinte comme toute vie dès lors qu’il devient improbable et problématique d’aller du point A vers un point B et que la question de « sortir » devient pour mille raisons , un problème, pour tous.

Occuper, habiter

Il ne faut jamais cesser d’occuper, c’est à dire de s’occuper des espaces où nous vivons. Il ne faut jamais renoncer à habiter, c’est à dire vivre ensemble , dans le contexte que nous connaissons. Nos ateliers restent ouverts pour la simple et bonne raison qu’ils ont lieu « dehors ». C’est un peu comme si nous avions anticipé la chose.

Un peu comme si le contrepoison de la situation socialement et politiquement toxique que nous connaissons était en fait très simple. Détruire la peur , en vivant la rencontre. détruire la peur, par la confiance , en nous

Or, celle-ci est contagieuse; c’est même le ressort de nos actions.  Notre confiance attire la confiance des groupes et des personnes les plus isolées. Parce que nous avons confiance dans la vie sociale , nous l’instituons  et ne perdons pas nos repères.

Vendredi , Samedi Dimanche: Evénement final Autres Climats

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Compte-rendu de la conférence Autres Climats

Les 21 et 22 novembre 2015

« Autres Climats » est un collectif d’associations visant à améliorer le climat social et éducatif. De nombreux acteurs sont intervenus lors de cette conférence, notamment Actions pour le développement durable – Mali – ADD (Environnement, développement socio-économique, citoyenneté), Ajira 44 (Culture, spectacle), Intercultural Network for Peace and Development (Environnement, social, culture, économie), Intermèdes Robinson (Social, éducation), Aka Denga Pygmées (culture, environnement) et bien d’autres. Au total, plus de 30 associations ont rejoint le projet Autres Climats.

Les membres de l’association présents lors de la conférence étaient : Laurent OTT (directeur), Abel (éducateur spécialisé), Nicolae, Laura et Fatimata (pédagogues sociaux), Camille, Mathilde, Estelle et Sébastien (stagiaires), Sanna et Sebastian (Services civiques).

Image principale Kroniks

Après présentation des différentes associations présentes, nous avons découvert de nombreux projets (une radio communautaire en Argentine, des portraits de femmes agricultrices à Madagascar, au Togo etc…). Ces différents exposés nous permettent de nous rendre compte que nous ne sommes pas seuls à travailler pour l’amélioration du climat social. Les actions qu’elles proposent peuvent toujours être reliées à notre propre travail. Toutes les catégories ou presque de populations marginalisées par la société, l’éducation ou l’environnement ont été représentées et défendues lors de cette conférence.

Le samedi a été principalement consacré au débat à propos de la culture de notre environnement, de l’appropriation et l’utilisation de l’espace, mais également à la sécurité alimentaire, la jeunesse, la citoyenneté et les échanges culturels. Que ce soit de petits espaces en ville ou plusieurs hectares dans les champs, la culture est un outil à la fois d’intégration et de pédagogie. C’est un lien qui rattache les personnes à leur terre. Nous pouvons relier ce débat à notre jardin dont s’occupe Nicolae.

Une première version de la charte Autres Climats nous a été présentée par Laurent Ott, dirigée par sept axes :

  • Combattre la peur due au contexte actuel.
  • Prendre en compte dimension socio-écologique.
  • Inclure les aspects culturels, politiques, éducatifs et écologiques.
  • Mettre en valeur pouvoir d’agir à notre échelle, la nécessité de faire appel aux individus pour qu’ils se sentent concernés.
  • Détruire les barrières de l’âge, des cultures, des couches sociales.
  • Utiliser les ressources de l’environnement.
  • Prendre la défense des groupes opprimés.

Ce même-jour, l’association Ajira 44 nous présentera son spectacle mettant en scène l’exclusion sociale, la marginalisation, les difficultés des populations opprimées et les bienfaits des mélanges culturels. Deux enfants de Chilly-Mazarin, habitués de l’association, feront également une démonstration de Hip-Hop.

Le dimanche ne fut pas moins intéressant ! En premier lieu, nous avons discuté tous ensemble des projets réalisables, des partenariats, des forces et des faiblesses des associations du collectif.

L’équipe d’Intermedes Robinson présentera l’association à l’aide d’un diaporama illustrant les différentes actions menées, cela permettra notamment à Laurent Ott de mettre en valeur les bases d’une éducation durable.

Une version révisée de la charte nous est proposée, mais celle-ci n’est pas terminée de par le manque de temps laissé à son élaboration et la difficulté à prendre en compte les points de vue des 32 associations inscrites au collectif Autres Climats.

Tout comme le samedi, de nouvelles associations nous font la présentation de leur projet (l’éducation populaire en argentine par ERCE, le travail contre la déforestation de l’association Aka Denga Pygmées, les actions de sensibilisation des jeunes aux Comores par NGO SHAWO). Les débats étaient, cette fois-ci, centrés sur l’éducation, la culture et l’écologie.

Enfin, Intermedes Robinson offrira une clôture artistique de la conférence Autres Climats avec une danse Tsigane à laquelle participeront tous les membres de l’équipe présents.

Les deux repas (samedi et dimanche midi) ont été organisés par Intermedes Robinson, cela s’est très bien passé !

 

Vendredi 20 novembre 2015, La rocade

C’est sous la pluie que démarre aujourd’hui la permanence de la rocade. Nous avons sortie 3 tentes aujourd’hui pour nous protéger du froid. Une tente de jeux, une tente de petite enfance, et une tente des mamans! Eddy et pierre investissent rapidement la tente de jeux où ils dissertent sur la marionnette qu’ils sont en train de fabriquer. Tito de son coté lance une discussion sur l’école avec les mamans et les enfants présents.

Des plus grands arrivent, et fatimata propose de former des équipes pour jouer au basket. 16H30, et le reste de l’équipe arrive pour démarrer l’atelier à proprement parler. Avec Tito, Abdel et Eloise, on s’installe pour commencer une interview sur les activités de Robinson, et l’intérêt qu’elle y porte. Cet entretien contribuera au projet mis en place dans le cadre du renouvellement de notre agrément d’Espace de Vie Social.

Dehors, on joue au foot et au basket, tandis que dans la tente on discute avec les mamans. La nuit commence à tomber, et vient l’heure du gouter. Tout le monde déguste les tartines confectionnées dans la tentes avec les mamans, accompagnées d’un verre de chocolat chaud. Vient le temps de se dire au revoir, et à la semaine prochaine !

Vendredi 20 novembre, au jardin,

Nous sommes sortis à 14h00 direction le jardin Nicolas et moi-même. Sur le chemin nous avons récupéré Eric, Eddy et Jessica.

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A  l’arrivée au jardin Nicolas a réparti les rôles de chacun, lui et Eric ont étalé du fumier sur la parcelle c’était très particulier comme boulot et c’était pas très joli à voir mais cela permet de faire pousser les plantes plus rapidement donc c’est bon pour nous!SAM_7462

Eddy  quant à lui, s’est occupé d’emmener le fumier sur les parcelles du fond.

Parmi les rires et la bonne humeur nous arrivons aussi à faire des choses et à nous partager les tâches de la journée.

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A 16h30 nous nous sommes réunis comme d’habitude autour d’un gouter qui nous a réchauffé car c’était une journée froide avec de la pluie, nous avons dégusté un bon chocolat chaud avec du pain et de la confiture.

Pour terminer cette belle journée nous avons rangé le matériel et nous nous sommes dirigé vers le camion pour rentrer au local.

Jeudi 19 novembre, au skate park,

Abdel, Fatimata, Ana, Zoé et Sébastien nous sommes rendus au skate park afin d’y installer nos ateliers habituels.

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Lors de notre arrivée, nous avions très peu d’enfants participant à nos activités. Nous avons commencé par proposer des jeux de construction, des perles, coloriage, et notre atelier petite enfance.

De son côté, Abdel échange avec les participant sur leur vision de l’association, en vue de l’agrément Espace de Vie Sociale auprès de nos Robinsons.

Peu à peu d’autres enfants nous ont rejoint et nous avons pu entamer une partie de football avec une quinzaine d’enfants. Certains enfants ont  joué à cache-cache, tandis que les autres continuaient à jouer sur les tapis.IMG_20151119_171147

Nous avons finalement entamé le goûter puis le conseil de quartier.

La nuit tombant, les familles se sont ensuite dispersées, tout s’est très bien passé.

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Jeudi 19 novembre, au camp de chilly,

Ce jeudi, nous avons décidé avec les enfants de faire l’atelier dans nos locaux. En effet, le programme de cet atelier est que nous fassions tous ensemble de bon biscuit pour la fête de la solidarité international, ce samedi à Massy. Les enfants ont beaucoup participé à la préparation de cet évènement auquel ils assisteront afin de partager ce que les robinsons font.

Nous avons commencé aujourd’hui par une activité très amusante et ludique. Avec nos bénévoles, nous inventons un jeu où nous reconnaissons les lettres d’un mot et les dansons sur un air d’accordéon.

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Tout le monde part se laver les mains et nous nous installons autour d’une grande table pour confectionner des biscuits sablés au chocolat et à la confiture. Chacun met les mains dans la pâte, l’étale et fait des biscuits en croissant et autres forme qu’imaginent les enfants.

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Après cela, les enfants prennent un petit temps pour dessiner et ranger le matériel. Nous terminons par quelques pas de danses et jeux collectif initié par un de nos nouveaux bénévoles sur le son de l’accordéon.

Il est déjà temps de partager le goûter, nous goutons nos bons biscuits et nous disons « A samedi ! »

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Mercredi 18 novembre, sortie au cirque !

Aujourd’hui, grâce à notre vice-présidente des Robinsons, nous avons des places afin d’aller voir le spectacle « Pégase et Icare » du cirque Alexis Gruss.

Malgré les évènements de ce week-end, le spectacle a été maintenu et nous décidons d’aller de l’avant et de nous rendre au cirque. Certaines familles n’ont tout de même pas l’envie de venir.

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Après un temps de préparation, nous rejoignons nos Robinsons, enfants et adultes, pour prendre les transports et se rendre au cirque situé porte de Passy. Nous profitons du trajet pour partager un bon pique-nique, prendre des nouvelles de chacun, discuter ensemble…

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Nous arrivons et prenons place dans l’immense chapiteau où le spectacle va commencer. Nous avons tous très hâte de découvrir ce spectacle ! Les lumières baissent, la musique commence et nous assistons bientôt à des scènes de danses, d’acrobatie, de voltige et bien sur des scènes rigolotes ! Au-dessus de la scène, un orchestre joue la musique et une femme chante pendant que d’autres artistes nous font des numéros sur terre et dans les airs accompagnés d’un très grand nombre de chevaux ! C’est très impressionnant !100_3422

Nous pouvons voir enfants et adultes rire, s’émerveiller et être ému d’un si beau spectacle. Après en avoir pris plein les yeux comme on dit, nous discutons de nos impressions et de ceux que nous avons particulièrement appréciés en dégustant de bonnes madeleines.100_3425

 C’est maintenant le temps de prendre le chemin du retour, le sourire aux lèvres nous repartons et nous disons « à bientôt ».100_3433

 

Entendre la petite voix du social dans le désordre ambiant

Les drames et événements qui se répètent ou s’amplifient semblent toujours se répercuter dans la vie de la société, selon un scénario codifié et obligatoire. Une ambiance de paralysie s’empare de l’opinion et de la société. On attend des mots d’ordre, on demande à être rassurés. On ne fait plus rien sans en demander l’autorisation. Dans le doute, on annule tout.

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Pour conjurer l’impuissance, l’évidence qu’on a été surpris dans la réalité, on se met à singer dès le lendemain des plans d’urgence et de fausse sécurité qui ne sont visiblement destinés qu’à donner le change.

Dans ce cas là c’est toujours aux lieux et aux temps sociaux qu’on s’en prend en premier: on ferme les lieux éducatifs et de culture ou on en rend leur accès difficile. On enferme les écoles, les lieux d’enfance et de loisirs. Les structures sociales, éducatives de culture  se barricadent alors qu’en toute logique , toutes , dans de telles circonstances, devraient encore et toujours être plus ouvertes.

Faute d’avoir prévu la tragédie, on base le fonctionnement ordinaire de la société sur la prévention de sa répétition. Au nom de la protection de la société on complique, on  rend de plus en plus malaisé et difficile tout ce qui, justement, est social.

C’est le premier paradoxe.

Le second est dans l’ordre du discours. On tend au rassemblement et à l’unité de toutes ses forces. On recherche le mimétisme, l’effacement des différences. d’un coup d’un seul (et fût-ce avec violence), on voudrait trouver ou retrouver une « union sacrée ». Or, toute assignation à l’union fabrique toujours de l’étrangeté radicale, de la monstruosité absolue qui aboutit dans les faits à diviser irrémédiablement la population, …au nom de l’unité.

Une telle énergie déployée pour trouver une unité introuvable et forcément illusoire ne peut passer que par un arsenal de discours autoritaires. Cela ne va pas sans violence et contrainte interne qui touche à l’étouffement.

Dans un tel climat, du côté des publics (et en particulier du côté des publics des politiques sociales) c’est le silence qui devient obligatoire; toute prise de parole, si elle ne coïncide pas exactement par les mots d’ordre en usage, devient dangereuse.

Anticipant une discrimination maintes fois répétées et qui leur semble inévitable, il ne faut pas s’étonner qu’une masse importante de la jeunesse musulmane (et décriée comme telle et comme « immigrée ») , préfère croire à des sirènes complotistes qui la délivreraient d’une culpabilisation obligatoire .

En effet, c’est bien cette culpabilisation d’être à la place où ont a été mis,  qui s’exprime sous la forme d’injonctions à désavouer, à déplorer  et qui donne une image forcément humiliante, et qui vient redoubler (et même justifier a posteriori) toutes les exclusions.

Nous avons déjà vécu tout cela pour Charlie. Le scénario est bien rodé . Il peut passer aujourd’hui à la vitesse supérieure.

Sans doute , avons nous face à des processus aussi surplombants, un grand sentiment d’impuissance. Mais pour autant rien ne nous oblige à y adhérer personnellement et à ajouter notre couche de consentement aux désastres en cours.

On entend de tout dans de telles circonstances et on en entendra davantage dans les jours à venir, des langues se délier. Elles vont toujours dans le même sens: plus de fermeture, plus de sécurité, moins d’autonomies, moins de libertés; plus de morale, de culpabilisation. Plus de régimes sévères ,d’exception et spéciaux.. C’est un sens obligatoire.

Il y a  une petite voix que l’on n’entend jamais dans de telles cacophonies. C’est la petite voix du social. Celle qui se murmure tous les jours à Robinson, sur nos ateliers, dans nos quartiers, dans les bidonvilles.

Cette petite voix est toute autre; elle dit des discours inouïs. Elle raconte que nous faisons chaque jour ce que l’on déclare impossible. Elle dit la parole de ceux qui sont priés de se taire. Elle rappelle que le Monde n’est possible qu’avec tout le monde.

Elle ouvre une autre voie que la violence d’appareil ; dessine d’autres scenarii. Elle permet aux uns et aux autres d’échapper aux caricatures où le cours de l’actualité veut nous réduire.

Le Dimanche au jardin…
Aujourd’hui Laura et moi (Marie) sommes parties au jardin, accompagnées d’Eddy, de Corinne et Philippe, Timothée, Héloise et Gwendal ainsi que Fuzia, Mario et leurs filles. Nous avions pour mission de poser le fumier sur nos parcelles, élaguer les pommiers et ranger/désherber le jardin avant la trêve hivernale. Le soleil est avec nous, c’est une chance en ce mois de Novembre !

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Avec les courses que nous avons faites, nous prévoyons un barbecue et des salades.
Pendant que nous étalions le fumier, Corinne et moi avons été surprises de voir que nous avions des poivrons qui arrivent maintenant à maturité. Héloise les a cueillis pour le barbecue.

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Heureux de ce beau temps, nous avons passé une très bonne journée au jardin.
Mario a élagué les pommiers avec beaucoup d’entrain, nous ramassons les branches afin de faire du bois pour le jardin. Tout sera prêt avant l’hiver.

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Histoire de se faire de nouveau plaisir, nous grignotons le bon gâteau au citron que nous a préparé Corinne, avant de repartir tranquillement en cette fin d’après midi.
Cette journée ensoleillée a fait plaisir à tout le monde, nous avons partagé un bon moment.

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A dans quinze jours pour le prochain dimanche au jardin…

Samedi: Nous n’avons pas fermé dehors…

Et nous avons fait nos ateliers. Et ainsi nous étions présents pour discuter avec les enfants des événements de la veille.

 

Villa St Martin, le 14 novembre 2015

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Aujourd’hui, Nicolae, Fatimata, Abdel, Camille, Marie, Sébastian et Sébastien, sommes partis installer nos ateliers à la Villa St Martin. Comme à notre habitude nous avons installé la tente petite enfance puis d’autres activités choisies par les enfants et nous-même.

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Nous avons donc proposé la création des bracelets et colliers de perles, ainsi que des ateliers de peinture/dessin, SlackLine, Baseball, Molki, relais, et diverses activités sportives et collectives.

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Camille a également fait découvrir aux enfants l’activité « boite à imagination » qui consiste à créer une boîte dans laquelle ils mettent ce qu’ils aiment et n’aiment pas selon leur bon vouloir. Cette activité a eu beaucoup plus de succès que la fois précédente puisqu’il y avait moins de contraintes (il n’était pas forcément demandé aux enfants d’écrire).

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L’activité sportive a eu de plus en plus de succès au cours de l’après-midi de par l’arrivée tardive des adolescents qui ont pris à cœur de participer dans le respect et la bonne humeur aux sports proposés.

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Avant le moment du goûter, le rituel du conseil de quartier débute. Nous commençons par discuter des activités et de la journée avant de dévier sur le sujet important du week-end : les attentats de Paris. L’intérêt était que les enfants s’ouvrent à nous en faisant part de leur ressenti, de ce qu’ils ont compris et vu.
Nous prenons ensuite le goûter qui est, comme toujours, très apprécié des enfants.

Samedi: Atelier de Champlan

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Aujourd’hui nous avons passé l’après-midi à Champlan avec Assa, Anna, Laura, Leila et Estelle.

Dès notre arrivée nous avons réunis tout les enfants pour faire des jeux collectifs,
Nous avons commencé par jouer à «cache-cache» et nous avons fait une ronde pour jouer au «facteur».

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Ensuite, c’est parti pour l’apprentissage des chiffres et des lettres… et même des animaux!!

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Nous leur avons proposé de continuer l’atelier d’écriture de leur prénoms de la semaine dernière, puis ensuite des exercices d’écriture avec les prénoms d’animaux et les chiffres.
Les enfants étaient tous très intéressé par ces activités et leur envie d’apprendre était débordante.

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Pendant ce temps là , les plus petits jouaient avec les jeux de la petite enfance.

Puis, c’est par un bon goûter que se termina cette après-midi.
Heureux d’avoir pu partager ce moment avec nous, les enfants rentrèrent se mettre au chaud avec leurs parents et «LAREVEDERE» à la semaine prochaine!

Vendredi au jardin le 13-11-2015

Avec Sébastien Nicolae Assa Anna Jessica Franck Eric

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Dès notre arrivée, nous nous sommes mis au travail. Tout d’abord nous nous sommes mis d’accord sur l’organisation afin que chacun puisse s’y mettre à sa guise. Nous  avons récupéré les fourches les pèles ainsi que les deux brouettes, sous un temps plutôt agréable, et avec l’envie de bien faire de chacun on ne s’est pas rendu compte de l’heure qui passait… Nous avons étalé du fumier sur les parcelles a tour de rôle.

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Vendredi : La rocade le 13-11-15
Aujourd’hui, nous sommes huit à aller à la Rocade: Leïla, Camille et Sébastien les stagiaires éducateurs, Abdel et Fatimata les permanents, Sana service civique, et Tito et Pierre les bénévoles.

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Nous avons installé la tente petite enfance, puis on a fait un grand match de foot! C’était SUPER! On s’est bien dépensé! Score: 3 à 2 pour Leila et Sébastien contre Fatimata et les enfants!

Tito avait prévu avec Pierre d’écrire des lettres de doléances, pour dire ce qu’on ressent à l’école, l’autorité des professeurs, les relations qu’on a avec les camarades d’école…

Abdel, lui, a pris la Slackline. Il faut attendre longtemps pour pouvoir monter dessus tellement la corde a du succès.

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Pour le goûter, on a mangé plein du pop-corn confectionnés par les personnes qui ont fait la cuisine de rue. TROP BON!! et pour se réchauffer, un petit chocolat chaud nous est proposé.

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A la semaine prochaine!!

Jeudi: atelier au jardin, le 13-11-2015

Avec Sébastien Nicolae Assa Anna Jessica Franck éric

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Dès notre arrivée, nous nous sommes mise au travail, tout d’abord nous nous sommes mise d’accord sur l’organisation afin que chacun puisse s’y mettre à sa guise nous avons récupéré les fourches les pèles ainsi que les deux brouettes, sous un temps plutôt agréable, et avec l’envie de bien faire de chacun on ne s’est pas rendu compte de l’heure qui passait…

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Nous avons étalés du fumier sur les parcelles a tour de rôle. A la fin nous avons partagés un goûter et le beau frère de Jessica était avec nous.

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Jeudi: La Ruche

Et cette semaine, encore il y a eu un « atelier de la Ruche », au local. Une dizaine d’enfants du bidonville de Chilly sont venus cuisiner avec nous.

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C’était « mission Pizza » avec , pour but de produire le maximum de pizzas pour l’événement du soir, à la MJC: lUniversité Populaire des Habitants. Le thème de cette première soirée était « occuper l’espace public ». Pas d’erreur, nous à Robinson, nous sommes bien des spécialistes (:-))

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En tout cas , pour les enfants, la Ruche c’est de l’éducatif, de l’habileté, de l’apprentissage, et de la socialité.

Avec Laura, Sébastien et Victoria.

Aujourd’hui, nous allons chercher des enfants dans le camp de Chilly, des mamans nous rejoignent au local afin de débuter l’atelier pizza.

En arrivant, nous coupons les légumes (tomates, poivrons, champignons) et nous apprenons à les reconnaître ainsi qu’à écrire leurs noms.

Une fois les légumes coupés, les enfants participent au nettoyage de la table de cuisine et nous allons danser en attendant que la pâte à pizza soit prête.

Nous préparons les pizzas, les enfants apprennent à préparer la pâte et à la garnir comme ils en ont envie avec la viande, le fromage et les légumes coupés au début de l’activité.

Une fois que les pizzas sont prêtes, nous les mettons à cuire. Durant la cuisson nous faisons un jeu pédagogique à partir de l’alphabet, nous formons les mots, apprenons à les prononcer et chantons des contines.

Lorsque les premières pizzas sont cuites, les enfants les goûtent avec un verre de sirop.

Les enfants se sont beaucoup amusé et se sont montrés très investis dans l’apprentissage de nouvelles choses.

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C’était super, et les pizzas sont très bonnes !

 Jeudi: Skate parc

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Aujourd’hui, Fatimata une nouvelle permanente, Abdel, Sana, Assa et moi (Leïla), nous sommes allés sur l’atelier du skate parc. Nous avons installé différentes activités: petite enfance, atelier, perles, badminton et atelier peinture.

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Assa, sur la petite a fait des juex de conctruction avec les kaplas. Une petite s’est amusée à dessiner des lettres et des formes avec les petits morceaux de bois. A côté des enfants faisait semblant de préparer à manger pour leurs parents. Sana de son côté s’est lancé, avec un petit groupe de jeune, dans la confection de bracelet et de collier; son activité a eu du succès! Abdel de son côté a fait l’arbitre pendant les matchs de badminton! Les enfants se sont bien dépensés! Et moi, j’ai continué l’activité « fabrication du jeu de l’oie » qui avait été commencée la semaine dernière. Nous avons terminé l’après-midi par un petit goûter! A la semaine prochaine!100_3342

Chilly Gare Le 12-11-15

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Aujourd’hui, nous allons à Chilly-gare avec Camille (stagiaire éducatrice), Marie (stagiare monitrice éducatrice), Pascal (MJC) et Anna ( service civique).

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Nous avons commencé par une ronde des prénoms parce que tout le monde ne connait pas forcément les prenoms des animateurs ou de chacun.
Ensuite, on joue au « tomate-ketchup » pour jouer tous ensemble.

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Pour l’activité principale, nous avons choisis de continuer les peintures sur la cinquième saison. Les enfants sont très créatifs, ils ont l’air d’apprécier user de leur imagination.

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On a passé un super après-midi!
Merci beaucoup, à bientôt!

 

La norme irrépressible du retour à zéro

De l’entropie sociale

Dans les années 60, dans Tristes Tropiques, C-L. Strauss définissait l’entreprise de la culture et de la civilisation humaine comme une quête désespérée de lutte contre l’entropie universelle , ce principe qui pousse tout vers le chaos. Il s’appuyait sur le principe de  physique quantique, dit  de l’entropie généralisée, qui postule que toute énergie va vers sa dispersion.

En 2015, à l’approche de la COP 21 , nous observons une prise de conscience relative , que cette entropie n’a rien d’abstrait et, qu’accélérée par l’Homme, elle menace directement la survie de l’humanité.

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Mais nous observons également un élément que CLS n’a que n’avait que peu pris en compte. Il semble bien que cette tendance au chaos, au zéro, à la destruction de toute forme de vie, de différence et d’expression singulière, ne soit pas qu’une loi de la nature, mais qu’elle s’impose comme un élément irrépressible de nos cultures sociales, culturelles éducatives et politiques.

Aujourd’hui, ce sont toutes nos initiatives sociales, toute notre énergie citoyenne, tous nos lieux vivants qui intègrent un peu de social, un espace pour la rencontre … qui sont de manière imminente,  menacées par le zéro.

Le zéro comme absolu

La tendance  à détruire toutes ces initiatives, ou pire  à faire comme si elles n’avaient jamais existé , à ce qu’elles retombent dans l’oubli, ou qu’elles soient entourées d’un sentiment d’impossibilité , est la marque de la logique avec laquelle nos initiatives sociales sont traitées.

Pénalisation, tracasseries administratives, violence politique directe et surtout de la part de ceux qui devraient au contraire tout faire pour soutenir ou susciter de telles initiatives, sont en effet visibles partout et dans toutes les villes où nos initiatives sociales se développent.

Ca va bien au delà de nous, de nos murs. Le phénomène touche même des structures que l’on croyait instituées et stables et qui aujourd’hui sont attaquées  , car il y subsisterait un zeste de vitalité: MJC, centres sociaux, lieux alternatifs, etc..

L’empire de la norme

Pour comprendre ce phénomène , il faut le ramener à la notion de norme. Dans le paysage institutionnel, social et politique qui s’impose autour de nous, tout ce qui n’a pas été  autorisé, programmé, décidé est vu et repéré comme une anomalie.

Et dès lors toute l’énergie des institutions et lieux de pouvoir consiste à réduire ces anomalies au zéro, même et surtout au motif de les soutenir.

Il n’existe pas de volonté directe , ou délibérée de détruire toutes ces initiatives pédagogiques, éducatives un peu vivantes. Bien au contraire… Il n’ y a  que des discours de soutien. 

Mais par contre, il y à une « dimension-réflexe » , une norme, une habitude qui consiste à multiplier les obstacles, les empêchements, à réclame des comptes, à rendre la vie impossible, à distiller la peur chez les acteurs, à les isoler par le traitement qu’ils subissent. C’est toute une procédure appliquée sans conscience, sans liberté , sans pouvoir d’imaginer une alternative, qui se met en place. Elle ne repose que sur des agents car , dans un tel contexte, personne, plus personne, même les cadres ne peuvent plus  penser à eux mêmes ou leur action avec autonomie.

Or , l’issue logique de toute cette tendance mainte fois dénoncée, toujours vérifiée,  est rarement vue pour ce qu’elle est : le Zéro , le zéro social absolu.

Vers le Zéro social

Ce zéro dans notre secteur social, éducatif, socioculturel, est  prendre au sens propre: Destructions des lieux de vie et d’initiatives humaines en matière d’habitat, de vie dans les espaces publique,s d’initiatives sociales et économiques.  Toute tentative se brisera sur le pouvoir du Maire, les règlements des institutions, les contrôles de tout ordre.

Et on arrive au résultat:  la ville vide , précaire et sécuritaire; des festivités de pacotille et sans joie, des individus ramenés à la gestion de leur solitude et précarité, des familles tournées vers la survie et enfermées, la peur de soi, des autres et de tout avenir  etc.

Une conséquence logique de ce zéro social est de faire apparaître comme des Zorros tous ceux qui agissent un peu contre le Zéro. De décourager par le traitement et l’isolement qu’ils subissent tout risque de propagation, de dénier la reconnaissance. Ils serviront de contrexemples.

Détournement du sens de la Loi

La loi a été humainement inventée, à l’origine , pour lutter contre l’entropie. Pour imposer de l’organisation pour lutter contre la violence naturelle et  la destruction , liée à l’entropie. Il s’agissait de créer de la culture pour dépasser la nature, de l’organisation pour dépasser la violence de l’ordre violent des choses. Du social, pour lutter contre les forces désintégratives de la société.

Aujourd’hui force est de remarquer que la Loi est utilisée et invoquée à l’inverse pour intimider toute tentative, toute initiative, toute organisation.

De la Loi à la Norme

On n’est même plus dans la Loi, mais dans la norme, c’est à dire dans une tendance inconsciente et amorphe , vers un ordre caché, une domination établie, un zéro absolu.

Tout le monde va dans le même sens de manière consciente ou inconsciente. On s’habitue à la morbidité et la destructivité de toute intervention ou politique. On se résout, on s’insensibilise au sort des autres, car en réalité, on est accaparé et diminué par sa propre peur.

or, le fascisme commence quand la norme devient dogme.

De la norme au dogme

Quand on aura réussi à tout décourager, quand on aura réussi à  faire fermer les derniers lieux sociaux, à détruire les dernières « anomalies », alors un  pas de plus s’affirmera: la norme contre laquelle on est impuissants , se généralisera et inspirera tellement de peur et d’obéissance qu’elle sera célébrée par ceux qui la servent.

Elle deviendra dès lors un « dogme », c’est à dire le fascisme.

Ce que nous, initiateurs sociaux, constatons, c’est que ce fascisme ne vient pas comme on nous le raconte sans cesse , « par le bas ». Il n’est pas le produit quoi qu’on en dise, d’une soit disante progression du racisme , de l’intolérance. Il n’est pas la volonté d’un peuple qui a tant de peine à exister en tant que tel.

Le fascisme moderne, celui qui nous arrive, est un fascisme qui vient du haut, des institutions,  des administrations, et de ceux qui les servent.

Du dogme au fascisme

Il n’existe aucun consensus populaire autour du plan qui se dessine; au contraire, toutes les tendances naturelles des gens et des groupes sociaux iraient vers plus de social, et plus de vie collective , de liberté d’initiatives , de marges d’autonomie et d’émancipation, s’ils avaient vraiment le choix.

Ce n’est que par défaut et par dépit qu’on impose au nom de tous un « anti-social » un « zéro social » dogmatique.  Et le mensonge est de le faire au nom de tous , en s’abritant sur une soit disante volonté populaire qu’on a tout fait pour étouffer.

Comment lutter?

Quelle est la meilleure manière de lutter? Jusqu’ici la meilleur manière de créer de la vie et de l’autonomie restait du côté de l’affirmation de possibles et d’alternatives. On tentait de démontrer par l’initiative, par l’exemple,  « qu’on peut » , que « c’est possible » de faire du social là où justement on dit qu’il n’a plus lieu d’être (comme au côté des groupes et populations rejetées).

Mais ce « Yes we can » paraît bien aujourd’hui insuffisant des deux côtés de l’Atlantique et nous recherchons de nouvelles manières et voies , non pas de résister (la résistance constitue toujours la force de ce contre quoi elle lutte) , mais de faire sécession, de créer d’autres espaces, d’autres territoires, d’investir les friches… pour bâtir

Pas de résistance, de l’existence: la Rexistence.

La meilleure manière de lutter n’est pas du côté de la résistance , mais de l’existence, pas du côté de la réaction, mais de l’action tout court. Nous luttons à chaque fois que nous posons des actes sans laisser le temps aux forces de censure de nous amener à y renoncer au préalable.

A l’opposé du Zéro, il y a le 1, le nombre, le multiple, le divers; ce qui se reproduit, la vie et ses avatars.

« Nous puisons dans les problèmes les mystères nécessaires à la vie quotidienne. Nous les posons aux enfants, nous les posons aux adultes, nous les posons aux familles. Ainsi chacun est appelé à y prendre part. Les problèmes convoquent et mobilisent ; ils sont l’énergie d’une vie sociale pleine d’imprévus »

Freire , Pédagogie des opprimés, cité par Gaïa de Terrain d’Entente.

Samedi: Atelier Villa Saint Martin

Aujourd’hui avec Nicolae, Sébastian, Anna, Sana et Estelle nous nous sommes rendus à la Villa Saint Martin pour faire les ateliers. Dès notre arrivée il y avait déjà des enfants qui nous attendaient. Nous avons installé le matériel avec l’aide des enfants. Au programme aujourd’hui : Badminton, jeux de société, atelier perles, foot et dessins.

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Les enfants étaient nombreux et heureux de partager un moment avec nous. Il y avait beaucoup d’enfants sur l’atelier perles et dessins. Ensuite, les enfants nous ont proposé de faire une balle aux prisonniers. Certains garçons voulaient faire un match mais il n’y avait pas assez d’enfants. Nous nous sommes rassemblé autour du conseil de quartier et suite à la demande des enfants nous ferons un match de football la semaine prochaine, ainsi que de la Boxe et du Tag.

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Pour terminer nous avons partagé un goûter tous ensemble composé de chocolat chaud, sirop et pain à la confiture. Tout s’est bien déroulé dans la joie et la bonne humeur.

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Bilan : C’était une journée intéressante, le beau temps était au rendez-vous et les enfants étaient heureux.

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Samedi: Atelier de Champlan

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Aujourd’hui Abdel (Permanent), Mathilde et Camille (Stagiaire éducatrice) sommes allés à Champlan.

La dernière fois, nous avions commencé à colorier les lettre de nos prénoms afin de réaliser un GRANDE fresque.

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Aujourd’hui l’activité principal était de continuer ce travail.

Mais avant, nous avons fait des jeux. D’abord le jeux de connaissance des prénoms, puis un jeux où on a tracé des formes sur le sol avec de la farine et Mathilde nous disait de courir le plus vite possible sur une forme ou sur un chiffre. C’était super marrant!

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Et puis, après l’activité, et juste avant le goûter, on avait encore un peu de temps alors nous avons joué au jeux de la « tomate ».

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C’était SUPER!!

Vivement la samedi prochain!

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Samedi: Atelier Métamorphose

  Laura continue ses accompagnements de « soin et attention intensifs » pour certains enfants qui sont en risque de passer inaperçus et qui cumulent souvent atteintes à leur image, carences ou abandonnisme.

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Laura appelle cela un atelier « beauté »; mais la beauté ans cet atelier se fait à deux. C’est une métamorphose.

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Qui passe autant par le soin corporel, de la voix , du geste, et après de l’éveil social.

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Vendredi : La Rocade

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Malgré la pluie, malgré le vent, et la grisaille qui prends ses quartiers, nous une toute une petite troupe cette après midi à la rocade. Durant la permanence, quelque enfants s’installent dans la tente, et contribuent au grand jeu de l’oie que nous avons commencé hier. 16H30 arrive, et avec, une nouvelle vague d’enfants et de mamans sortant de l’école. Nous installons alors la slack-line, et le trépied pour préparer le goûter.

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Pendant que certains s’exerce au difficile jeu d’équilibre, d’autres s’affairent autours du coin cuisine, où commence déjà à exploser les grains de pop-corn. Les enfant vont et viennent entre les ateliers, puis tout le monde se rassemble autour des tables pour déguster pop-corn sucré, salé, et même caramélisé! La nuit commence a tomber et nous commençons à ranger malgré les protestations des enfants:  « Quoi? C’est déjà fini? ». Oui! Mais on se revoit la semaine prochaine !100_3296

Vendredi: Jardin

Atelier jardin

                                                                   Le 6 Novembre 2015

Participants : Sana,Nicolas,Eric,Eddy

Nous sommes sortie à 14h00 direction le jardin moi et Nicolas sur le chemin nous avons récupérer Eric et EDDY à Longjumeau.

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A  l’arrivée au jardin Nicolas a réparti les rôles de chacun, lui et Eric ils ont étalé du fumier sur la parcelle c’était très particulier comme boulot et c’était pas très joli à voir mais cela permet de faire pousser les plantes plus rapidement donc c’est bon pour nous , quand à Eddy il s’est occuper comme il pouvait il courait dans tous les sens il s’amusait à sa façon et il a apporté avec lui son sac d’école pour pouvoir faire ses devoirs.

Quant à moi j’avais pour mission de raser toute les mauvaise tomate car cela commencer pourrir et donc il fallait les enlever pour pouvoir refaire la repousse . Donc j’ai commencé par cueillir toute les bonnes tomates qui restaient et par la suite j’ai dû enlever les mauvaise herbes et enlever toutes les plantes de tomate et bien nettoyer et les autres ils m’ont aidé aussi .

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A 16h 30 nous nous sommes réuni comme d’habitude autour d’un goûter qui nous a réchauffé car c’était une journée froide avec de la pluie, nous avons dégusté un bon chocolat chaud avec du pain et de la confiture.

Pour terminer cette belle journée on a ramené toutes les plants de tomate dans la boite verte à compost, rangé le matériel et nous nous sommes dirigés vers le camion pour rentrer au local.

BILAN : c’était une agréable journée de dépense et de bonne humeur malgré la pluie

Merci pour la participation d’Eddy et Eric .

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Jeudi: Chilly gare

Au moment ou je vous écris, nous rentrons d’un très bel atelier avec de magnifique sourire en mémoire.

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Commençons par le début, nous nous rendons au camp de Chilly Mazarin afin de partager un moment avec les enfants et familles. Les bras chargés de tapis et caisse de dînette et de peinture nous arrivons sur le camp où un bel accueil d’enfants nous attend. On se prend les mains pour faire un grand cercle tous ensemble afin de faire un petit jeux pour se connaître.

Maintenant que l’on connaît nos prénoms, nous nous amusons avec un petit jeux ou nous apprenons les différentes partis du corps. « Tête, épaule, genoux, pied ! »

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Pendant ce temps certains plus petits s’amusent avec les Kaplas. Nous nous retrouvons un court moment a faire des construction puis a improviser des percussions avec les Kaplas.

Nous proposons aux enfants de s’installer pour faire de la peinture et ils ont très envie de cela ! Les enfants récupèrent des planches de bois et construisent en quelques minute leur table de travail. Tout le monde se concentre alors sur sa peinture avec comme thème proposer la « cinquième saison ». Ces peintures seront alors exposées a la fête de la solidarité internationale le 21 novembre a massy.

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Les peintures sont très belles, il y a des soleil qui pleuvent, des châteaux colorés, des desseins abstrait… !

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Des papas et jeunes hommes sont intrigués par nos « artistes », comme ils disent, et finissent par participer et créer des œuvres !

Il est maintenant temps de s’installer pour prendre le gouter, un verre de chocolat chaud, de la compote maison et un peu de pain font le plaisir de tous.

Nous nous faisons de gros câlins et beaucoup de bisous avant de se quitter pour se retrouver la semaine prochaine.

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Jeudi: Skate-Park

Aujourd’hui Abdel (permanent) de retour parmi nous, Ana (service civique) et Estelle et Camille (stagiaire éducatrice) sommes allés au skate-park pour les ateliers.

Nous avons prévu de quoi construire un jeu de l’oie GÉANT! Cette atelier va nous prendre plusieurs séances puisqu’il faut beaucoup de dessins pour faire les cases du jeu.
Ensuite, des coloriages étaient à disposition des enfants, juste à coté de la petite enfance, pendant qu’Abdel installait et jouait avec les enfants au badminton.

Jeudi :Jardin de Saulx

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Cet après-midi on se donne rendez-vous comme d’habitude avec nos chers amis pour passer de nouveau une nouvelle séance dans le registre des Robinson avec le groupe d’adultes du jardin qui sont bien motivé pour une nouvelle reprise de travail au jardin, plus exactement d’étaler le BRF sur les parcelle pour éviter que l’herbe repousse vite ou pas du tout

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Tout ça étant dit c’est le moment de le mettre en application et de le faire, mais nous, nous sommes « les Robinson » quand on commence quelque chose nous nous n’arrêtons pas jusqu’à la fin de la misions, car nous sommes chargé d’énergie positive, d’humeur, et de la foi pour réussir !

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« C’est ne pas pour rien et c’est ne pas par hasard que nous avons réussi à produire une telle quantité des légumes et des fruits pour l’année (2,5 tonnes des légumes), », exclame-t-il Eric, un ancien du groupe d’adultes qui suis régulièrement les séances de jardinage.

  • Il à raison j’ai envie de dire car nous sommes plein d’énergie, plein d’envie de travailler a chacun d’entre nous et puis surtout tout ce qu’on fait on fait avec beaucoup de cœur et avec plaisir !

Mais le moment de l’ego intérieur, du monologue spirituel est fini car, après avoir travaillé c’est le moment de les récompensé avec du chocolat chaud pour se réchauffé !

Au revoir !

Mercredi: Atelier de Balloche

En début d’après-midi, nous partons pour l’atelier sur le camp de Wissous, Lorsque nous arrivons, il pleut encore un petit peu, les enfants se réchauffe chez eux, Nous faisons donc le tour du camp afin de proposer aux enfants de venir partager ce moment avec nous. Ils sont très motivé !
Au programme aujourd’hui : décoration de la nouvelle « maison commune » que l’on nous prête pour faire l’atelier, maquillage de fête et surtout de Halloween.

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Nous commençons par faire un grand cercle tous ensemble afin de nous présenter. Pour cela nous faisons un petit jeux de connaissance et nous connaissons bientôt les prénoms de tout le monde ! Nous continuons en chantant « Jean petit qui danse ». Les enfants connaisse bien cette chanson !
Les plus grands s’intéresse tout de suite a la décoration extérieur de la battisse, ils font de super desseins et écriture avec les bombes de peinture et ils ont eu l’air d’apprécier ça !

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Pendant ce temps, une partie des enfants décorent l’intérieur avec des guirlandes de papier crépon de toutes les couleurs et les autres se font maquiller et se maquillent. Certains enfants se sont transformer en d’effrayant fantôme, vampire, chauve souris et d’autres en de mignons papillons. Tout le monde a beaucoup aimé cet atelier.

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Il est maintenant temps de ranger le matériel et de s’installer ensemble sur les tapis afin de partager le goûter. Nous en profitons pour discuter de ce que les enfants souhaiteraient faire la prochaine fois et nous dégustons un bon chocolat chaud et des pains au lait a la confiture.

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Il est maintenant temps de repartir : «  La revedere ! »

Mercredi: Jardin de Saulx

Aujourd’hui nous recommençons une nouvelle séance avec le groupe d’enfants de Ballainviliers qui est très divers et très enthousiaste de venir avec nous au jardin , pour une séance de jardinage et puis de nettoyage du jardin.

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Avec un nouveau visage parmi nous, Kenzi viens nous donné un coup de main et visiter le jardin aussi. Tout d’abord il fait leur connaissance et puis petit a petit nous commençons de étaler le BRF sur une des parcelles et ensuite un peu de désherbage autour de la salade.

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Pendant qu’une partie étalé le BRF les autres sont allé dans le champs des framboises pour enlever la mousse , le lierre et les orties.

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Après cet après-midi bien charge en travail et avec une bonne dose de rire nous nous asseyons tous ensemble autour de la table pour se réchauffer avec un bon verre de chocolat chaud!

A plus!

Mercredi: Atelier de Saint-Eloi

Atelier Saint Éloi Chilly-Mazarin (en lien avec MJC-CS)

Le 4 novembre 2015

Participants : Hélène, Sana, Yann et Camille

Nous somme arrivés au quartier de st Éloi à 14h30, il y avait deux enfants qui nous attendaient déjà, et ils nous ont demandé si on avait besoin d’aide pour installer le matériel (jeux, petite enfance, accessoires de sport..).

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Nous avons par la suite commencé nos activités : foot, grands jeux , badminton ,frisbee, petite enfance , Kapla, atelier boite (amener à l’écriture à partir d’objets piochés dans des boîtes « personnalisées ») et dessin.

Les enfants ont aimé participer au badminton ils étaient contents, ainsi qu’au foot avec Yann et Camille. Le côté compétition n’était pas si présent (comme on aurait pu le craindre) et les différences d’âges ont été pris en compte par les enfants eux-mêmes (attention aux plus petits par exemple). Cet atelier a été très agréable à la fois pour les enfants et les animateurs. Une bonne dizaine d’enfants ont participé à l’atelier aujourd’hui, surtout des nouveaux. Ils ont participé à tous les jeux que nous avons proposés.

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A 16h30, nous avons pris le goûter tous ensemble, c’était un moment très convivial, les enfant ont apprécié le pain avec la confiture et les sirops. Nous avons discuté de ce qu’ils souhaiteraient faire la prochaine fois avec le bâton de parole. Ils ont tous remercié à la fin et ils nous ont aidé à ranger tout le matériel et à le mettre dans le camion.

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Mardi: Cuisine au local

Atelier cuisine sur le theme d’halloween.

Avec laura, anna, assa, audrey, estelle.

Nous avons pris soin de couper nos citrouilles récoltée dans le jardin en petit morceaux puis nous les avons passer au feu pour les ramollir et pouvoir les mixer afin de confectionner des gâteaux à la citrouille. Un moment convivial du à l’implication de chacun accompagné de la musique, nous avons obtenues des gâteaux moelleux et gustatif.

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Le pouvoir qu’on délaisse

Aujourd’ hui une certaine pensée consensuelle limite la question du pouvoir à celle du « pouvoir d’agir ». Il s’agirait ni plus ni moins au fond que de convaincre des personnes qui auraient renoncé petit à petit à un pouvoir sur leur vie et sur leur environnement.

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Une telle présentation implicite de la question démocratique a l’immense avantage d’ouvrir un champ d’objectifs (la reconquête du pouvoir d’agir) tout en isolant , en naturalisant la question des causes et des origines de cette situation.

Prise comme un élément amorphe de notre contemporanéité,  la question du « NON pouvoir d’agir » des personnes et des groupes peut ainsi s’allier avec des conceptions et des pratiques  sociales bien peu émancipatrices. Il va s’agir d’enjoindre à se mobiliser , une fois de plus ceux que l’on considère déjà comme sous réalisés, trop inactifs, pas assez adaptés.

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Du point de vue des collectivités, cette « vision naturaliste » inspirera des politiques et des mots d’ordre paresseux. On  exhortera en général toutes sortes de gens à la « participation » , sans jamais expliquer en quoi celle ci donnerait ou exprimerait un quelconque pouvoir , ni adresser cette invitation à des personnes prises dans leur condition et leur histoire.

Or, si on se limite à développer du pouvoir d’agir ou de la participation, sans prendre en compte les questions d’origine et de répartition des pouvoirs, la conséquence est que sans même parfois le vouloir, on se borne à renforcer un ordre déjà là: tandis que les « barons » et les « clients « s’emparent des réunions et des postes. Ce sont alors de véritables dictateurs locaux qui prennent le leadership d’associations ou de groupes répondant à ces objectifs généreux.

A partir de mots d’ordre aussi inattaquables, et apparemment progressistes, on aboutit ici ou là à des politiques consternantes qui ont l’avantage pour certaines collectivités ou institutions d’affermir leur pouvoir en le partageant avec ceux qui les soutiennent.

Ces mêmes politiques permettent symétriquement , à des personnes ou groupes peu scrupuleux, d’assigner à leur propre bénéfice des moyens sociaux et publics; tout cela sous couvert de « participation », d’autonomie et de démocratie.

Le pouvoir qu’on laisse est ainsi pris par ceux qui en abusent.

L’erreur provient de cette vision naturelle des choses; on ne va pas vers « l’empowerment »  en laissant du pouvoir, comme on laisse des miettes de pain ou des participations au bénéfice. Si on agit ainsi, on réserve en réalité le pouvoir à ceux qui en abusent et- sous couvert de démocratie – on se met sous la loi des pervers.

Le véritable pouvoir ne se délaisse pas; il ne se délègue pas, … il se conquiert.

Cela implique dans les organisations et les associations à tourner le dos à cette idée que c’est l’opinion générale qui devrait commander en dehors des degrés d’implication et de sensibilisation des personnes.

Il ne peut y avoir de pouvoir , même de décision, qui ne découle d’un travail.

Il n’y a  même rien de plus antidémocratique que de laisser penser le contraire et de supposer que le pouvoir viendrait du nombre, d’une représentation collective, ou d’un droit préalables.

C’est ce que nous apprend la Pédagogies Sociale. C’est le travail et l’expérience qui règlent les relations, qui soutiennent les organisations. C’est le travail qui régule et détermine la question des pouvoirs.

Nos sociétés , nos organisations sont aujourd’hui malades de ce pouvoir qu’on  laisse aux autres, qu’on ne prend pas. Elles sont malades de ce pouvoir qu’on délègue, qu’on n’assume pas.

Elles sont surtout malades de cette image erronée du pouvoir, qui nous viendrait du haut, qui nous tomberait dessus, et qui ne proviendrait pas de notre travail (ou expérience conscientisée) de chaque jour, de la mise en pratique de nos principes, d’un effort de cohérence entre ce que l’on fait, ce que l’on est  et ce que l’on croit.

Le véritable pouvoir n’est ni une matière , une quantité ou substance qu’on pourrait diviser, distribuer ou répartir; il est pouvoir de changer les choses, de transformer la matière et l’environnement …par le travail.

Les groupes et organisations qui s’impliquent en Pédagogie Sociale n’ont que faire de la mise en scène d’une démocratie de pacotille, de pure convenance , qu’on célèbrerait sans jamais la pratiquer; ils doivent aussi se garder du détournement de pouvoir par ceux qui cherchent avant tout leur propre place, et par tous ceux qui préfèrent se servir plutôt que servir.

i« Mettez…vos actes de tous les jours en harmonie avec vos idées : apprenez à vos enfants dans votre famille, à vos élèves en classe, à se gouverner eux-mêmes, à prendre des responsabilités et à s’émanciper ; entraînez-les à s’exprimer totalement, à parler et à écrire, à critiquer et à voir juste ; donnez-leur la joie du travail désiré et voulu. »

C Freinet: « Appel aux éducateurs d’avant-garde »,  L’Educateur prolétarien, 10 mai 1935.

 

Samedi Fête de la citrouille 31-10-2015 et SOIREE CONVIVIALE HALLOWEEN

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Aujourd’hui, c’est  à la fête de la citrouille ; Marie et moi Laura ,sommes allées chercher des enfants du camp de Chilly-Gare.

5 enfant sont venus : trois filles et deux garçons.Alexandru, mon fils et Mohamed un enfant du quartier de Longjumeau. On est arrivé à l’école de la Fontaine à Chilly Mazarin, les enfants se sont bien amusés et aussi ont bien travaillé 100_3173pour préparer la soupe de citrouille. Au moment où nous nous sommes installés, on a commencé à éplucher des légumes pour la soupe, les couper… Les enfants ont aussi vendu des légumes de notre jardin et avec l’argent récolté ils ont pu se faire maquiller pour Halloween et manger de bonnes barbes à papa ! Pendant que la soupe était en train de cuire, les enfants ont joué tous ensemble à des jeux géants en bois. La soupe est maintenant prête et nous commençons la dégustation. Tout le monde a beaucoup apprécié la soupe de citrouille et ont même demandé la recette !100_3176

C’est maintenant l’heure de partir, nous ramenons les enfants chez eux au camp de Chilly Mais quand ceux ci sont revenus , d’autres enfants ont voulu venir partager la soirée conviviale d’Halloween avec les Robinsons.

Et oui une fête de la citrouille… laisse place à une autre …Six enfants sont alors repartis à la soirée conviviale pour la première fois, il se sont beaucoup amusé et nous ont remercié.

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Samedi : Atelier de la Villa Saint-Martin et  préparation Soirée d’Halloween

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Que de monde ce samedi à la villa Saint-Martin ! Attirés par la nouvelle de la soirée conviviale, les enfants (ainsi que leurs parents), étaient nombreux à nous attendre en ce début d’après-midi. Alors qu’un petit groupe se constitue pour préparer les décorations de la fête à venir, les enfants se répartissent entre les différents atelier. Confection de déguisement d’Halloween, jeu sur les tapis, cuisine pour la soirée et jeu collectif sont au programme.

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Au menu ce soir, tarte à la citrouille et beignets de courgettes. Pendant que certains s’attellent à la fastidieuse tache d’éplucher les courges, d’autres sont déjà en train concocter la préparation pour les beignet. Le plus compliqué sera finalement de faire la cuire les tartes et les beignets, la puissance de feu de gazinière étant quelque peu limité. Heureusement Laura et Marie arrivent en renfort avec de la grosse artillerie, un trépied a gaz qui permet d’accélérer la cadence de cuisson.

Un peu plus loin, avec Iasmina, on s’attelle à préparer des lampions pour la soirée. On commence par creuser des clémentine pour y mettre des bougies, puis on passe au citrouille adroitement taillé par les plus grand pour un effet terrifiant !

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19h, la musique résonne dans le quartier, et les familles accourent pour déguster les mets cuisinés pendant l’atelier. Dans une ambiance chaleureuse malgré le temps qui fraîchi, on discute, on prend des nouvelles des uns et des autres. C’est seulement après la distribution de bonbons que chacun retournera a ses occupations, le ventre lourd, les dents cariés, mais l’esprit léger !SAM_7199

Vendredi: sortie de métier pour la glorieuse tapisserie de la Cinquième saison 

On vous a décrit semaine après semaine, son état d’avancement. C’est cette tapisserie qui ne progressait que d’un centimètre par heure de travail pour trois personnes.

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C’est la Cinquième saison, la tapisserie imaginée et dessinée  par les enfants de Robinson,  tissée par les petits et grands Robinsons et les amis de la MJC et de l’atelier de Tapisserie.

D’abord cette tapisserie est une performance:

Temps de réalisation : approximativement 500 H           

Durée de réalisation : 9 mois

Longueur totale de laine : 768 mètres

Longueur totale de fils de trame  : 1 152 mètres

Ensuite cette tapisserie est un outil d’éducation à l’environnement

La Tapisserie de la Cinquième saison a été pensée et voulue comme un support de débat et de réflexion pour aborder , à l’occasion de la COP 21, tous les changements de climat en cours.

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Maintenant, la tapisserie va voyager et va faire son « métier »; d’expositions, en réunions; de réunions, en débat elle sera support pour LE CHANGEMENT .

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Les enfants l’avaient dit au début du projet, c’est de plus en plus d’actualité dans l’environnement, la culture, le social, l’éducation… Le climat change CHANGEONS TOUT.

Alors ce vendredi soir c’était la fête: on a décroché la tapisserie de son grand métier

Les uns après les autres, nous l’avons coupée et séparée de la trame

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Et puis, nous avons partagé un petit buffet et fait la fête pour elle.

FullSizeRenderVendredi : La Rocade

Aujourd’hui nous allons à la Rocade avec Laura (permanente), Sana (service civique), Marie et Camille (stagiaire éducatrice) et Tito (bénévole).100_3136

Au programme: Cuisine de beignets avec zestes de citron avec Laura, Petite enfance avec Marie, Peinture avec Tito, masques et chapeaux d’Halloween avec Camille et jeux collectifs avec Sana.100_3142

Beaucoup d’ados étaient avec Sana pour jouer à la boxe et au freezby. On se dépense énormément !

Plusieurs enfants s’approchent de la cuisine. C’est super drôle de malaxer la pâte avec ses mains! Et puis après on peut faire des formes rigolotes avec des emporte-pièces.

Avec Marie on s’amuse avec la dinette.100_3158

Tito et Camille étaient débordés avec les masques et les chapeaux. En plus avec le vent, tous les dessins se sont envolés plusieurs fois. Du coup il y a de petites décorations sur les peintures: les graviers se sont collés dessus!

On a passé un super après-midi!100_3159

Merci a tous! À la semaine prochaine 😉

 Vendredi Jardin

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Encore une fois on se retrouve avec nos chers amis (es), pour une nouvelle séance de jardinage et puis c’est l’occasion de se retrouver et de se redécouvrir au jardin, dans la nature. Dehors il fait beau, le soleil est à l’horizon et nous on se prépare de commencer le travail au jardin c’est-à-dire rentré sur les parcelles et enlever les ronces, les mauvaises herbes pour préparer le terrain pour l’année à venir.SAM_7184
Une belle journée avec plein d’espoir dans nos regards , dans le regard de chacun pour un année de mieux en mieux riche et plein en émotions, en travail , énergie et envie de rester avec le groupe dans le cœur des Robinson !
L’heure du goûter casse le moment charge en émotions, et c’est le tour de la rigolade et du bonne humeur de prendre la place !SAM_7183
A plus !

Jeudi : Skate park

Aujourd’hui, nous allons au skate park avec Jasmina (permanente), Sana (service civique) et Camille (stagiaire éducatrice). Jeudi dernier, il n’y avait pas grand monde. Du coup nous prévoyons quatre activités différentes. La petite enfance, des masques et des origamis et des jeux collectifs.DSCN1801

Au final, vingt enfants étaient présents…DSCN1820

Ca fait un sacré groupe pour faire des chapeau de socière et des petits déguisements pour Halloween. Camille ne sait plus du tout où donner de la tête! Tout le monde lui demande de l’aider en même temps! Du coup Iasmina est venue l’aider! OUF! Ainsi, chacun a pu prendre son chapeau ou son origami pour rentrer à la maison.DSCN1828

Et pour ceux qui veulent continuer, on continue demain sur la Rocade, et samedi pour la fête, à la Villa Saint Martin.

De son coté, Sana joue avec les enfants qui sont sur la petite enfance. C’est à celui qui fera la plus grande tour en Kappla! Aussi, quelques jeux sont organisés pour vaincre le froid. Ca fait du bien de se réchauffer!DSCN1822

Et pour aider, un chocolat bien chaud au gouter!! Miam Miam !

Merci pour cet après-midi!

A demain!

Jeudi: CHILLY GARE

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Aujourd’hui, Laura, Sebastian, Yann et moi (Marie) sommes partis au bidonville de Chilly Gare, les enfants, comme à leur habitude nous attendaient.100_3101

Nous commençons par faire un cercle tous ensemble, ce qui ritualise l’activité. Au lieu de faire la ronde des prénoms, chacun doit donner un nom de fruit, puis d’animaux, puis de voiture !!! On s’amuse beaucoup, les enfants s’y connaissent vraiment bien !100_3110

Nous avons prévu de faire des coloriages autour de la nature, la jungle, les fleurs afin de réaliser un collage final qui nous servira pour l’exposition Les Autres Climats. Les enfants ont pris beaucoup de plaisir à faire de la peinture et de l’aquarelle. Pendant ce temps, les plus grands ont lancés eux même un jeu de dés, certains sont très forts ! Yann et Sebastian sont de la partie !

Le temps passe vite et les enfants n’ont pas toujours eu le temps de terminer leurs dessins.

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Le temps du goûter est un moment calme, les grands nous servent le chocolat chaud et les beignets aux pommes. Ils nous aident à ranger, chaises, tables, sacs, puis certains nous accompagnent jusqu’au DAEV. Beaucoup d’au revoir, de câlins et de bisous. Ils ont déjà hâte de nous revoir la semaine prochaine.100_3131

 

Jeudi : Jardin

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On se prépare pour une nouvelle journée dans la compagnie des adultes du groupe d’adultes du jardin et sous cet journée bien froid nous essayions de la chauffé un peu en faisant un grand feu au jardin avec les branches des arbres qui sont tombées et puis du bois qu’on a retrouvé plus mouillé que sèche, et tout vas super bien !
Après avoir allumé tous le feu on rapproche les chaises et la table pour se réchauffer et discuter un peu aussi de notre sortie au Cirque Grusse et du déroulement de la journée d’aujourd’hui.SAM_7172
Tout le monde est bien réchauffé, on est tous au tachetés et bah….c’est le temps de passer à l’action sous la serre la pour la nettoyer et virer les encombrants.
En fin de journée nous commençons notre goûter a la chaleur du feu de bois et on en profite d’un chaud verre de chocolat !
AU REVOIR !

 

Mercredi: Atelier Balloche/Grosjean/Wissous

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Aujourd’hui, Laura, Ana et moi (Marie) partons pour le bidonville de Balloche afin de voir les enfants et les familles menacés d’expulsion aujourd’hui même par un arrêté municipal. Inquiets de la situation, nous parlons avec les familles pour savoir ce qu’il en est. Visiblement, ils ont deux jours pour quitter le camp. Les enfants paraissent touchés et inquiets, mais ils nous suivent malgré tout pour les activités. Nous sommes royalement accueillis puisqu’une baraque a été construite pour un baptême dernièrement, nous avons la chance de profiter de cet espace ! Nous proposons la pâte à sel, les jeux de construction, jeux collectifs et un relais. Les enfants sont très excités, peut-être ont-ils besoin d’extérioriser ? La pâte à sel leur plaît beaucoup, ils laissent libre cours à leur imagination (bonhomme, animaux, nourriture, fleurs…). Les enfants trouvent vite avec cette pâte un moyen de jouer entre eux et la lance en guise de balle.100_3056100_3062

Les jeux de construction comme les Kapla sont toujours un succès et permettent aux enfants de se lancer des défis.

Au moment du goûter, les bons beignets confectionnés hier sont un véritable succès et sont vite engloutis ! Le temps de parole est un moment de confidence pour chacun, d’exprimer leurs peurs (de l’expulsion, des policiers, de ne plus nous voir), certains nous disent qu’ils repartiront en Roumanie, d’autres font déjà leurs valises.100_3090

Nous partons rapidement visiter le bidonville de Grosjean, juste à côté, afin de prendre des nouvelles concernant l’expulsion. Ils sont eux même touchés par celle ci. Nous allons continuer notre travail avec les enfants malgré tout, et attendons plus de nouvelles concernant l’évolution de la situation.

Mercedi : Jardin de Saulx

Nous sommes prêts pour une nouvelle séance de jardinage avec les enfants mais aussi les adultes nous ont accompagnée car le jardin c’est un lieu de convivialité et un lieu de retrouvaille avec la nature.DSCN1785

Quand on arrive au terrain nous tardons un peu pour faire une petite visite du jardin pour voir quelles sont les tâches de cet après midi, car en tout les cas ils ne sont pas nombreuses et durs non plus.DSCN1786

Les petits commencent à faire un peu de nettoyage dans le terrain des framboises et puis une petite cueillette car cependant les autres ont enlève les plants morts sous la serre et le mettre en compost, mais aussi ils ont réussi a remettre la serre en état.DSCN1790

Puis a la fin un bon goûter bien mérité nous en avons part tous ensemble!DSCN1795

A plus !

 

Notre attitude face à la peur

De plus en plus , au fil de la destruction du lien et des structures sociales, nous autres , acteurs , nous prenons conscience que ce qui va être déterminant , c’est notre attitude vis à vis de la peur.

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Dans une société , socialement protégée, intégrée, la peur était, elle aussi, gérée, c’est à dire, réduite à des situations d’urgence et particulières. C’était le règne de la peur exeptionnelle

Aujourd’hui, à l’inverse, la peur est devenue la matière même de notre quotidien, de nos relations, et de nos projets. Nous devons compter avec elle .

Nous avons à l’apprivoiser comme on l’explique aux jeunes enfants dans de très beaux albums jeunesse où la peur est illustrée par des monstres effrayants mais sympathiques.

Il y a deux manières , à ce qu’il semble pour des acteurs sociaux d’appréhender la peur liée à leur action: nous pouvons la fuir ou l’affronter; la mettre de côté ou la regarder en face.  Nous pouvons nous sentir forts ou faibles face à elle.

En travaillant au plus près des familles , d’enfants confrontés à ce que la violence sociale et institutionnelle a de plus terribles, nous prenons aujourd’hui des leçons de peur. Nous apprenons à vivre avec, à nous l’inoculer, à la démystifier. Nous apprenons à être inventifs face à elle comme le sont les enfants et les adultes qui nous sont si proches.

Où formera t on les travailleurs sociaux à la peur inévitable face à  l’importance de leur action? Dans des écoles de la précaution?  Dans des universités du retrait? Dans des stages de distance? Par des parcours professionnels d’évitement?

Ou alors est ce qu’on s’y colle, est ce qu’on y va? Est ce qu’on invente? Est ce qu’on produit ? Est ce qu’on crée?

La Pédagogie sociale invite ici et maintenant à travailler avec , malgré et peut être aussi grâce à la peur. Celle ci nous tient éveillés, attentifs, conscients. Elle favorise, rend nécessaire de nouvelles alliances qui étaient improbables.

L’homme sans souci n’est pas social.  Nous travaillons aujourd’hui à faire progresser le souci, à l’enrichir d’humour, de sensibilité et de créativité.

La peur pousse en général, à 3 réactions: l’immobilisme, l’agressivité , ou à la fuite.

Aujourd’hui, ce sont ces trois réactions qui s’imposent comme logiques mêmes des réactions à tous les étages de la société. Et nous nous heurtons partout , en effet, à l’agressivité , à la fuite et à l’immobilisme. Nous en sommes débordés.

Nous oublions cependant une quatrième alternative; celle-ci est sociale: l’alliance, la communauté.

La peur pousse à s’allier, à se regrouper, à se protéger et à se réunir.

C’est bien cette quatrième possibilité, celle qu’on voit tellement dans les films (de catastrophe et si peu dans la vie), que prépare et travaille la Pédagogie Sociale.

Dans nos ateliers de rue, de bidonville, dans notre travail global et durable auprès de ceux que les institutions ne perçoivent plus globalement et durablement, nous construisons des communautés de courage et d’initiatives.

Célestin Freinet: Elargir le domaine de la Pédagogie.

« Élargir le domaine de la pédagogie a toujours été un de nos mots d’ordre. Nous avons montré bien souvent comment le capitalisme obscurantiste sert sa domination en cantonnant l’action éducative entre les quatre murs de la classe, dans les pages mortes des manuels. Si nous voulons, par l’éducation, féconder vraiment l’action sociale et humaine, nous devons, moins que jamais, redouter la vie et la lutte. L’heure est plus que jamais propice. Œuvrez pour le rassemblement des organisations d’enfants prolétariens ; préparez le rassemblement des parents prolétariens. C’est le service le plus grand que vous puissiez rendre actuellement à la cause de l’éducation nouvelle, à la cause de nos techniques. »

in l’Educateur prolétarien – 10 Juillet 1935, cité par C . Chabrun

DIMANCHE

Jardin du 25-10-15

Aujourd’hui, direction le jardin avec Iasmina et Camille. Mais tout d’abord, nous partons faire des courses avec Jessica, Zoran et Mohamed. D’un coté le « gros des courses » et la boucherie de l’autre. Sadio nous rejoint alors, avec ses enfants.

ET OUI, CHANGEMENT D’HEURE: cela perturbe tout le monde.
Au menu ce midi: Salade en entrée, barbecue avec merguez et cuisses de poulet, puis, salade de fruit. Il ne fait pas froid aujourd’hui, on a de la chance, du coup le menu nous rappelle un peu l’été.

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Pendant que les garçons préparent le feu, les femmes sont à la préparation du menu. Mmmmmmh plein d’épices et d’herbes aromatiques! Ça sent bon, et c’est délicieux!  On se rend compte qu’il n’y a plus grand chose au jardin. Tous les légumes ont été récoltés!

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Enfin presque,il reste des poireaux que nous nous amusons à déterrer.  Du coup, on décide de ramasser les mauvaises herbes tous ensemble!

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Après le gouter, c’est déjà l’heure de rentrer.
On s’est bien amusé!
A bientôt!

Dimanche aussi: Chantier de Pédagogie Sociale

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Notre Chantier est dorénavant lancé sur une dynamique de production de recherche / action.  NOUS ÉTIONS DONC RÉUNI POUR ES ÉCHANGE SDE PRATIQUES LE MATIN ET POUR DETERMINER NOTRE PROJET DE RECHERCHE L’APRES MIDI.

Des réunions intermédiaires sont organisées par le groupe de pilotage. Nous définissons les cercle sde personnes intéressées et commençons à ECRIRE SUR NOS PRATIQUES.

SAMEDI

Champlan le 24-10-15

Aujourd’hui c’est l’atelier à Champlan avec Laura et Leïla et Camille deux stagiaires éducatrices. Lorsque nous arrivons, quelques enfants sont déja sur le parking pour nous accueillir. Pendant que Laura part chercher des enfants dans le camps juste à côté, Leïla et Camille font la connaissance des enfants.

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Lorsque Laura est revenue, nous étions en tout une quinzaine de personne. Nous avons fait une ronde des connaissances de prénoms, puis un autre jeu, avec le même principe, mais nous devions trouver des noms de fruits, puis de voiture.

Ensuite, nous avons commencé les activités: nous avons sorti les pots en verre que les enfants avaient peints il y a deux semaines, ainsi que les fleurs en papier rose et bleu. Nous avons eu quelques difficultés pour retrouver à qui appartenait chaque pots mais tout le monde a pu trouver son bonheur!

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Leïla et Camille avaient préparé une activité où on devait trouver toutes les lettres de son prénom, parmi les coloriages qu’on avait apporté, puis le colorier, pour ensuite les coller sur une grande feuille! Ca fait une pancarte pour connaitre tous les prénoms des enfants qui participent aux activités. Nous n’avons pas encore terminé mais nous finirons la semaine prochaine.

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Nous avons pris un bon goûter, puis c’était déjà la fin de la journée.

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C’est passé super vite!

Alors à la semaine prochaine!

Villa Saint Martin

Sébastien, Marie, Anna, Iasmina, Assa, ont continué sur les différents ateliers avec les enfants de la Villa st Martin.

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L’atelier création des masques sur le thème d’Halloween, les enfants ont pris l’initiative de faire d’autres dessins plus ou moins en rapport avec le thème,

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ils se sont tout de même investis pleinement dans leurs création et certains sont partis avec leurs dessins inachevés.

Sur l’Atelier petite enfance, les enfants ont joué à la dînette, à un jeu de lettres, et certains ont alternés les ateliers à leurs guise, les jeux de société ont été apprécié par beaucoup d’enfants.

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VENDREDI

La Rocade

Aujourd’hui, nous ( Sana, Tito, Camille, Assa, Iasmina, Anna, Leïla) sommes allés à la Rocade. C’est sous un ciel  gris que nous avons installé les différentes activités : cuisine, jeux collectifs, petite enfance, bricolage et chaise musicale. Anna, avec un petit groupe d’enfants, a joué au Molky, au bowling, aux cerceaux (le but est de mettre les cerceaux sur un socle) et à l’élastique, activité qui a eu beaucoup de succès!

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De son côté, Assa s’est occupé de la petite enfance, pendant que Tito et Sana faisait du pain perdue avec un petit groupe d’enfant, pour le goûter!

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Iasmina a lancé l’activité chaise musicale, qui a mis une ambiance fort sympathique sur l’atelier! C’était très rigolo.

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De mon côté avec Camille, nous avons fait des affiches pour la soirée conviviale, des masques d’halloween et un dazibao pour expliquer les activités que l’ont fait pendant les vacances scolaires.

Nous avons terminé l’atelier par un petit conseil de quartier et un très bon goûter!!!

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A la prochaine, pour de nouvelles aventures :)!!

Jardin du 23-10-15

Aujourd’hui, Laura, Franck, Eric, Jessica et moi (Marie) sommes partis au jardin afin de récolter les derniers légumes de la saison (poireaux, blettes, pommes, fraises…) puis désherber quelques parcelles du jardin. Dans la bonne humeur, Franck nous raconte des blagues, nous rigolons beaucoup, avec Jessica et Eric. Il fait bon dehors, et le temps nous permet de rester tranquille et faire les derniers préparatifs avant l’hiver. Les tomates terminent de mûrir dans la serre, les poireaux et les blettes finissent de grandir et les pommes tombent des arbres. Il est grand temps de les ramasser !

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Pour la cuisine de Mardi, nous allons préparer des chaussons aux pommes du jardin, ce qui régalera les enfants pour le goûter. Franck et Laura ont repéré une très grosse pomme dans l’arbre. A la recherche du râteau dans le camion pour l’attraper, je suis surprise à mon retour de voir Laura qui a grimpé dans l’arbre pour l’atteindre !!!

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Cette petite surprise nous a fait bien rire, c’est maintenant l’heure de ranger le camion car les outils devaient être réorganisés et les légumes récoltés sont rangés. Nous avons tous un petit creux et grignotons avant de repartir.

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Nous avons tous passé un bel après midi d’automne. A bientôt !

JEUDI

Chilly Gare le 22-10-15

Aujourd’hui Iasmina, Sebastian, Victoria, Sana, Elise (future stagiaire) et moi (Marie) sommes partis au bidonville de Chilly gare, au programme, jeux sportifs avec les ados car la dernière fois, ils avaient beaucoup aimé, travail et coloriage autour des lettres de l’alphabet pour composer des mots ou leurs prénoms et l’atelier musique qui a bien marché y compris avec certains adultes.

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A notre arrivée, les enfants nous attendent, très heureux de nous voir, ils courent vers nous et nous aident à porter les sacs et caisses de jeux. On peut ressentir chez eux beaucoup de tendresse et ils aiment les câlins, et le contact physique. On commence traditionnellement par la ronde des prénoms qui nous permet de faire connaissance avec tous et de retenir plus facilement leurs noms.SAM_7097

Nous divisons le groupe en deux, en fonction des envies de chacun entre sport et jeux de lettres et mots. Des enfants va et viennent et échangent les activités au cours de l’après midi.

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Le temps du goûter arrive, tout se passe dans le calme, des pommes, du pain avec du chocolat chaud et les enfants prennent leur temps pour se reposer, l’énergie retombe. Ils nous font de grands « au revoir », très affectifs en nous prenant dans les bras et faisant des bisous. Ils nous demandent quand est ce que nous allons revenir à chaque atelier, comme un besoin de se projeter.

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A bientôt à tous !

Skate Park

Aujourd’hui, nous sommes cinq: les stagiaires, Assa, Leïla, Camille, Ana qui fait son service civique, et Laura, permanente.

Lorsque nous sommes arrivés, il n’y avait personne. Jessica nous a rejoints après un moment, ainsi que Mélissa, Eddy et d’autres enfants. Nous avons créé, avec Leïla et Camille, des masques et des chapeaux de sorcières, pour Halloween, et des origamis de chiens, de chats et de citrouilles qui font peur!

Pendant ce temps, Assa, Ana et Laura et quelques enfants jouaient à la corde à sauter et faisaient des jeux collectifs où il fallait sauter sur les cercle de couleurs.

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Un coin petite enfance était aussi disponible pour les plus petits avec la dinette.

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Beaucoup d’enfants sont arrivés vers 17h parce qu’ils pensaient que les activités commençaient à 16H30. Mais non les enfants! Nous sommes là à partir de 15h!! Nous allons installer des Dazibau avec les horaires où nous sommes présents sur les quartiers poour que ca soit plus facile

Merci pour cette journée!

A la semaine prochaine!

MERCREDI

Balloche, le 21-10-15

Dans le cadre de la formation de Pédagogie Sociale qui se déroule depuis deux jours maintenant, Laura, Adrien, Sebastian, Sana, Ana, Tito et moi (Marie) sommes partis au bidonville de Balloche pour tenter de faire un atelier « test ».

 

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Cet ATELIER DIDACTIQUE devait prévoir, ce que nous négligeons trop souvent: un temps de préparation et de réflexion des activités plus long que d’habitude, un débriefing avec tout nos collègues qui étaient aussi sur d’autres ateliers afin de réfléchir sur notre pratique professionnelle, de nous questionner davantage et de faire évoluer nos activités de rue.

Cette expérience, réalisée avec plus de recul que d’habitude nous a permis d’enrichir nos perspectives de travail, de prendre le temps de réaliser un travail commun en équipe et d’observer nos terrains d’action. La préparation du matériel (jeux, activités manuelles…) a été une étape essentielle et primordiale.

L’atelier a débuté par la recherche d’un espace où s’installer malgré la boue et les véhicules qui stationnaient, bâche, tapis, table et chaises ont été placé. Installation de la dinette, des Kapla, jeux de construction et Lego. Les enfants apprécient beaucoup ces jeux et élaborent de belles constructions.

Nous avons fait également un atelier de musique, qui plaît toujours autant à tous !

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Les activités sportives comme le Molky, le skate, la boxe qui permettent de se défouler et de créer une activité collective sont nécessaires sur nos ateliers.

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Le goûter a été un moment important de cet après midi, un moment plus exceptionnel que d’habitude car nous avons décidé d’offrir des sucettes aux enfants (et parents) tous très contents de l’atelier. En mangeant, nous avons fait le temps de paroles pour connaître les ressentis de chacun sur cette journée.

Cet atelier « test » a permis une réflexion plus poussée sur notre travail de pédagogue social, en articulant les théories et les pratiques du terrain et du travail de rue.

Nous nous sommes rendus compte que l’organisation est une valeur essentielle en pédagogie sociale, qu’elle permet l’autonomie de chacun et donc une souplesse dans le travail. Organiser nous offre une liberté face aux imprévus (positifs ou non) du quotidien.

Ce travail réalisé en groupe a créé une cohésion d’équipe et une convivialité entre nous tous.

Saint Eloi, atelier de rue : « atelier didactique »

Rappel: c’est un nouveau terrain pour cet atelier « côté MJC ». C’est le second atelier.

Aujourd’hui, Iasmina, Pascal, Camille, Assa et moi (Leïla), nous sommes allés dans le quartier Saint Eloi à Chilly-Mazarin. Nous sommes arrivés sur l’atelier, il n’y avait pas un chat!

Nous avons installé les différentes activités: petite enfance, jeux de société, peinture, boxe, football, puis Camille et Assa ont fait le tour du quartier pour prévenir les enfants que nous étions arrivés. Un petit groupe (une quinzaine d’enfants) est arrivé et nous avons pu commencer l’atelier. La peinture, les kaplas et la boxe ont eu beaucoup de succès!

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Avec Camille, les enfants ont fait une affiche pour halloween, elle est très réussie!

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Un autre petit groupe s’est amusé à construire des grandes tours avec les kaplas ou encore des chemins de fer, des escaliers…

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D’autres ont préféré se dépenser en faisant de la boxe; Pascal a même fait une sorte de ring, pour que les enfants puissent faire des combats. Du côté des jeux de société, Iasmina a commencé par le jeu « ni oui ni non » puis j’ai animé un jeu des senteurs.

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Nous avons bien rigolé car ça ne sentait pas toujours bon! Nous avons terminés l’atelier par un goûter et un petit conseil de quartier, où les enfants ont pu s’exprimer sur ce qu’ils avaient aimé ou non pendant l’après-midi, et sur ce qu’ils souhaiteraient faire la semaine prochaine. Nous repartons avec pleins d’idées pour la prochaine fois!

A bientôt!

Lundi, Mardi, Mercredi: formation de pédagogie sociale

15 personnes pour cette formation de base qui a réuni les équipes d’Intermèdes et de la MJC, les stagiaires, les services civiques, des bénévoles, et des stagiaires extérieurs.

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Une formule qui commence à être rodée, menée par Tito et Laurent.

Ce stage premier niveau allie les bases pratiques et théoriques; il est ouvert à tous.

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La prochaine session est prévue les 8,9, 10 Février, à Chilly.

S’inscrire auprès de l’association.

 

Le travail social et éducatif, au risque des morales qu’on lui impose

Le temps de LA Morale

De tout temps la morale a été imposée de l’extérieur. Mais la particularité de la morale est qu’elle a été pendant des siècles une simple morale de reproduction, d’application et d’imposition. C’était LA morale; le singulier l’imposait et la garantissait.  C’était la même pour tous et la même d’une génération à l’autre. Qu’importe sa version; elle pouvait être laïque ou religieuse. Semblable sur le fond, seule sa version différait.
Laïque ou religieuse, sa fonction restait la même : préserver l’ordre établi, le pouvoir et ses institutions.

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Puis, ces mêmes institutions et ces mêmes pouvoirs ont découvert et réalisé que l’influence morale était plus forte quand elle semblait provenir de l’intérieur, quand elle se se présente comme « auto-produite  » et portée par celui en est l’objet.

Le temps DES normes

A l’ère de l’individualisme de masse , nous voici parvenus au règne de « la norme ». Exit la vielle morale, on parle dorénavant de sa version politiquement correcte, « l’éthique », mais en réalité, il s’agit bien entendu de normes.

La norme s’impose à tous de l’intérieur et pourtant elle est produite à l’extérieur par un ordre économique, politique et social précis.  Comme la morale, la norme ne supporte aucune discussion. Elle est et cela lui suffit. Elle s’impose car elle fait consensus. Nul n’est censé ignorer la norme.

Bien entendu , à la différence de la morale ancienne , elle a cependant la particularité d’être plurielle et multitude; ce ne sont pas les mêmes normes que reçoivent les adolescents ou différentes classes d’âges; pas les mêmes pour tous les milieux sociaux; pas les mêmes d’une génération à l’autre. Elles s’adaptent au contexte et à la place de chacun, mais nul n’est épargné.

Le retour DES morales

Mais voici aujourd’hui que nous assistons à un retour de la morale pour tous. La voici orchestrée, imposée depuis les plus hautes autorités de l’Etat. Elle se réorganise autour de « valeurs inattaquables: »  République, Laïcité, Mobilité, Sécurité…

Ce sont des valeurs autoritaires dont le contenu idéologique est dénié; on tait par exemple que ces valeurs sont « adressées » bien davantage à certains groupes sociaux, plutôt qu’à d’autres.  Il est interdit de le dire;  c’est cela qui est idéologique. C’est cela qui constitue également la principale différence entre cette « nouvelle morale » et « l’ancienne ».

La grande question est la suivante; les grandes valeurs, les grands principes de cette « nouvelle morale » sont-ils mis en avant dans le but de produire de la Vertu publique? Ou sont ils seulement mis en avant afin de séparer  « les bons et les mauvais », et de donner un sens entendable, moral et acceptable,  aux partitions sociales en cours?

Le Travail Social est aux risques du retour de cette morale là. Y perdra t il son âme? Déjà nous voyons que l’invocation de cette nouvelle morale moderne et de combat sert dans les institutions et autour à justifier toutes sortes de refus, d’exclusions,  pour les bénéficiaires.

Les trois morales à l’usage des travailleurs éducatifs et sociaux

Et cette « nouvelle morale pour travailleurs sociaux » a trois visages:

  • Une morale universaliste qui encourage et facilite le refus de prendre en compte toutes différences, toutes identités non conformes, tout mode de vie groupal ou communautaire contrevenant à cette morale. C’est une morale de l’illégitimité.
  • Une morale méritocratique qui dénie par avance les déterminations sociologiques, les violences culturelles et sociales, C’est une morale individualiste.
  • Une morale de l’adhésion obligatoire qui associe toute hésitation, oscillation ou réserve à coopérer avec les services sociaux comme autant de signes de déviation, de culpabilité ou de pathologie. C’est une morale de collaboration.

Sommes nous condamnés à devenir de plus en plus des intervenants sociaux moralistes? Et vers quoi nous amène imperceptiblement une telle attitude? 

Moraliser les travailleurs sociaux  contribue à recréer artificiellement une forme de distance entre eux et leurs destinataires; ça sert à cela , la nouvelle morale: à  nous dire qu’il y a « nous » et qu’il y a les autres » et à penser (tout en le créant) un fossé entre nous..

Bien entendu cette distance à coup de morale se développe au moment même où la position des travailleurs sociaux n’a jamais été si proche des publics dont elle s’occupe: précarisation , gestion, instrumentalisation, …

Il ne faudrait surtout pas que nous nous en rendions compte…
En Pédagogie Sociale, ces questions de morale s’imposent aussi à nous par autorité, comme à toutes les structures, tous les acteurs.  Nous le ressentons de manière plus aiguë encore car nous nous sentons étrangers aux logiques et aux faillites qui causent cet appel à la morale.

On nous enjoint cependant, directement ou indirectement (appels à projets),  à rendre compte de nos pratiques à l’aune de ces nouvelles morales invasives.

Pourtant, paradoxalement, c’est souvent nous qui aurions le plus à dire sur le contenu absent des valeurs qu’on brandit . C’est nous qui pourrions donner du sens à ce que seraient une véritable laïcité de pratique, de vie et de travail ensemble; à une véritable cohésion sociale; à une véritable réussite éducative; à  une véritable politique de prévention.

Nous, pédagogues sociaux, nous retrouvons dans une position assez amusante au fond; on nous enjoint avec un air docte et autoritaire à accomplir … les fondements mêmes de notre travail, au risque qu’on nous reproche quelques fois de ne pas le faire assez (!!)

Nous voici sans en avoir toujours conscience dans la même position que Célestin Freinet, après guerre: invité à proposer à son administration des « projets Freinet » pour obtenir des moyens supplémentaires et à qui cette même administration a dit-on répondu que ses projets « n’étaient pas assez Freinet » (et qu’il n’aurait donc pas de subvention en conséquence).

TOUTE LA SEMAINE: LES ROBINSONS SUISSES

   Toute cette semaine dernière , nous avons accueilli trois éducateurs sociaux en formation à l’EESP de Lausanne, venus découvrir notre travail.  Ca a  été un temps fort d’échanges, de discussions et pour eux d’immersion dans notre quotidien. Ils ont même trouvé refuge avec leur camping car dans le camp de Ballainvilliers!Pour nous, recevoir des visiteurs est une notion des plus importantes et nous espérons bientôt revoir : Agnès, Ivan et Michaël (:-))

Vendredi: La Rocade

La rocade 16 octobre 2015

Aujourd’hui, Michael, Laura, Assa et moi-même avons embarqués dans le DAEV pour nous rendre à la Rocade (nous avons pris un peu de retard car la clé du DAEV était introuvable). Nous sommes arrivés sur place et nous avons investi les lieux.

Au vue du temps (pluvieux), nous avons montés deux tentes, une pour accueillir le coin « petite enfance » et l’autre pour le coin « musique ». Un troisième endroit accueillait le coin « gymnastique » mais il n’était pas couvert mais au sol, nous avons installés des tapis. A l’intérieur des tentes nous avons mis les tapis par terre et mis les jouets et les instruments de musique. Pour terminer, nous avons installé les tables et les chaises pour installer le coin « thé ».

KODAK Digital Still Camera
KODAK Digital Still Camera

Des enfants et parents sont arrivés ainsi que Pierre, notre « PSY », , nous nous sommes tous installés autour de la table pour partager un bon thé chaud. Ensuite quelques enfants souhaitaient jouer au football, une partie s’est donc organisée. D’abord entre les enfants, puis avec les pédagogues sociaux et pour terminer les parents se sont joints à la partie.

KODAK Digital Still Camera
KODAK Digital Still Camera

Pendant ce temps, Camille, Marie, Mathilde et Iasmina sont arrivées. Ensuite, après la sortie d’école, d’autres enfants sont arrivés et se sont dirigés vers les ateliers « petite enfance » et « musique ». Beaucoup d’enfants sont allés découvrir les instruments de musique, d’ailleurs de très jolis sons sont sortis, une belle harmonie musicales s’est créée, ce qui a attiré d’autres enfants.

Michael et Camille ont commencé à s’échauffer du coté de l’atelier gymnastique, ce qui a attiré des enfants et Laura. Laura a voulu s’essayer à la gymnastique mais cela ne lui a pas convenu ; malheureusement, elle s’est bloqué le dos, aie, aie, aie. Elle est donc revenue se reposer un peu vers le coin « thé ».

Les enfants arrivaient, venaient nous saluer et allaient s’installer ou ils le souhaitaient. Tantôt à l’atelier « petite enfance », tantôt à la partie de football et tantôt à l’atelier gymnastique. Les parents, les enfants, les pédagogues et les bénévoles étaient tous ensemble, jouaient, partageaient ensemble, en somme tout le monde participaient au bon déroulement de l’après-midi, dans la joie et la bonne humeur.

Après, en fin de journée, nous nous sommes tous retrouvés autour d’un goûter pour terminer la journée et nous sommes rentrés au local « Intermèdes-Robinson ».La chaleur humaine qui se dégageaient de cette après-midi nous a permis de combattre le froid.

Vendredi : Jardin

Par cette journée où la brume et le froid dominaient, nous avons commencé l’atelier en allant chercher les participants qui nous attendaient au point de rendez-vous habituel.

Éric , Eddy et Franck nous ont donc rejoint, le sourire aux lèvres même pour Franck!.

Arrivée sur place, je commence par faire un petit tour du jardin accompagné de Frank et Eric qui prennent le temps de m’expliquer les différents légumes qu’ils ont vus pousser pour être enfin récoltés.

Puis, Nicolae nous propose d’une part de faire un Dazibao afin de présenter la magnifique récolte de cette année et d’autre part de finir le désherbage de la parcelle de tomates. Je m’engage alors avec Anna et Sebastien pour le désherbage. Les rires et les discussions brisent alors l’ambiance hivernale qui nous englobe pour laisser place a une cette sérénité que ce jardin accueil si bien.

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Une fois le travail fini, nous-nous retrouvons autour des oeuvres fraichement peintent afin d’y ajouter les derniers dessins et pour finaliser le texte. Eddy se promène tant dans le jardin que dans ses pensées tout en restant attentif aux différentes interactions et en se laissant parfois emporter par la musique de Sebastien en osant quelques pas de danse discret.

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Nous marquons alors la fin de cet après-midi par un goûter et une photo tous ensemble avant de prendre le chemin du retour. C’est pour moi une nouvelle expérience Robinson qui s’achève avec douceur et simplicité laissant pourtant une légère trace d’éternité en moi.

Ivan (éducateur suisse)

Jeudi : 

Atelier Chilly Gare

Atelier de gare de Chily 15-10-2015

Laura, Marie, Sana, Ivan, Mickaël et Assa ont passé l’après-midi avec les enfants sur des ateliers de jeux en plein air. Dès notre arrivée, certains enfants se sont précipités avec enthousiasme. Nous  nous sommes regroupés en cercle pour commencer des petits jeux qui consistent à se présenter aux autres en début des ateliers.

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Puis nous avons continué avec un échauffement corporel, les enfants font l’exercice avec joie et rire .Nous poursuivons avec le jeux de balle au prisonnier, ce fut un succès tout le monde y participe même les tout petits .

Nous avons aussi proposé pour les tout petits le jeux de « Ketchup-tomate » suivie des comptines

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Pour les grands, nous avons proposés un foot puis une course aux obstacles et le béret .

Jeudi: Skate Park

Aujourd’hui, avec Mathilde, Iasmina, Anne et moi-même (Leïla), nous sommes allées sur l’atelier stake park.

Nous n’avons pas eu de pluie, par contre il faisait très froid! Nous avons proposé l’atelier petite enfance, l’atelier création de bricolage pour Halloween et jeu de Molky. Pour l’atelier bricolage, avec Anne, nous avons fabriqué avec les enfants, des chapeaux de sorcière avec des assiettes en cartons et des feuilles de papier.

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Nous avions les mains gelées! Nous avons aussi construit des citrouille en origami. Ces activités ont été très appéréciées et elles sont même redemandées! Sur l’atelier jeu du molky, les enfants se sont éclatés! C’était la folie, la folie du molky! Nous avons terminé cet après-midi fort sympathique par un bon petit goûter avec du thé chaud pour réchauffer nos petites mains gelées!!

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Jeudi : Jardin

Aujourd’hui nous sommes allés au jardin, le beau temps n’était pas au rendez-vous, en effet, il faisait froid et les nuages nous empêchait de voir le ciel bleu. Mais le jardin avait besoin de ces membres malgré cela. Sur le chemin, nous sommes allés chercher Frank, Eric et Eddy. Arrivés sur place, Nicolae, Frank, Eric, Sébastien et Eddy m’ont fait le tour du propriétaire et m’ont expliqués toutes les variétés cultivées au sein de ce jardin.

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Après ce petit tour, Nicolae nous a expliqué le travail à réaliser, il s’agissait de: réparer la serre et d’enlever un plant de tomate, malheureusement, très mal en point.

Me concernant, je n’avais jamais fait de jardinage c’était donc pour moi une première. Je me suis retrouvée avec Frank et Eric sur le plant de tomate. Frank ne semblait pas emballé par cette activité, il ne semblait pas vouloir être parmi nous. Malgré ce fait, Frank est tout de même resté vers nous, il nous a emmené les mauvaises herbes au compost.

Eric et moi avons réalisé le travail demandé, dans la bonne humeur et avec plaisir. Eric m’a expliqué ce que je devais faire, comment utilisé les outils de jardinage, il était très prévenant. Ensuite, Sébastien nous a rejoint (la réparation de la serre étant terminée) pour nous aider. Nous avons échangés tous les trois, tantôt en français, tantot en allemand (et un petit peu en roumain) c’était un chouette moment de partage et nous avons appris à nous connaitre, tout en jardinant. Pendant ce temps, Frank et Nicolae ont discuté et Eddy courait dans le jardin, il semblait beaucoup s’amuser.

Nicolae nous a invité à venir prendre le goûter; nous nous sommes tous retrouvés autour d’un chocolat chaud et de biscuits. Frank, qui au début ne semblait pas de bonne humeur, a totalement changé d’état d’esprit, il souriait, rigolait et discutait.

Malgré le froid, nous avons discuté et rigolé, tous ensemble, un moment. En somme, j’ai passé une belle après-midi, j’ai découvert et expérimenter le jardinage puis, surtout, j’ai passé un très bon moment avec tout les membres présents. Nous nous sommes tous retrouvés autour d’un travail commun et nous l’avons réalisé, dans la bonne humeur, le rire et tout en apprenant à se connaitre. C’était une belle expérience!

Mercredi:

Wissous : Camp Balloche

Nous ( Laura, Marie, Camille et Assa : nouvelles stagiaires, Agnès : stagiaire suisse et moi (Leïla)) sommes allées sur le camp de Balloche.

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Nous avons eu de la chance, il faisait beau mais un petit peu froid tout de même. Nous avons rassemblé les deux camps de Wissous.

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Nous avons commencé par un jeu de connaissance pour présenter tout le monde, puis nous avons enchaîné sur un « tomate-ketchup ».. Ensuite nous avons proposé trois activités: petite enfance, peinture et écriture-origami.

 

Sur la peinture, les enfants ont réfléchi sur notre thème de « la cinquième saison » en lien avec la tapisserie. Ca s’est bien passé. De notre côté, avec Camille, nous avons proposé un atelier d’écriture, en commençant tout simplement par les gestes d’écriture. Les enfants ont beaucoup apprécié, et étaient volontaires.

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Puis nous avons fait des origamis de chiens, chats, fleurs, et de grenouilles. Ces dernières ont beaucoup amusé les enfants puisqu’elles faisaient des bonds quand on appuyait dessus. Pour finir, nous avons fait 1-2-3 soleil et nous avons pris le goûter, préparé hier par l’atelier cuisine.

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Mercredi: en soutien de la MJC:

Premier atelier Saint-Eloi

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Mardi: pâtisserie au nouveau local

Cuisine communautaire !

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Cet après midi nous avons fait la rencontre de nos compagnons suisses venus pour observer notre travail chez Intermedes. Le programme était de réaliser des gâteaux pour les gouters de la semaine avec l’aide d’Eric, Franck, Sadio et Maryam. Nous avons concocté des croissants fourrés au chocolat et à la confiture ainsi qu’une bonne soupe ( avec Laura au commande ! ) aux potimarrons.

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Dans la joie, la bonne humeur et la taquinerie, nous roulons la pâte pour les croissants, ce qui nous a pris pas mal de temps !

L’ambiance était propice au dialogue et à la rigolade ce qui a permis de rencontrer nos nouveaux collègues qui restent avec nous pour la semaine.

Les goûters sont prêts, cela sent très bon dans notre nouveau local !

Il ne nous reste plus que la pile de vaisselle à faire …

A bientôt !!

Les yeux qui tâchent

Nous avons les yeux qui tâchent, un regard qui laisse un peu de nous sur les personnes et les situations que nous avons à connaître.

Nous sommes pris et contenus dans les rencontres qui nous impliquent; dans les situations , les événements qui nous troublent.

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Nous avons les yeux qui tâchent car notre regard se transforme. Nous ne pouvons plus voir les gens ou leurs problèmes,  depuis les institutions qui sont censées les « traiter ». Elles se  bornent en réalité et de plus en plus à gérer des flux,  des démarches , des procédures. Leur première fonction est d’éloigner du regard des professionnels et des acteurs sociaux, le quotidien des gens dont il s’agit.

Les voici réduits à des cas, à des situations, des mesures. Le regard de l’acteur social se détourne petit à petit de ce qui fait la richesse de la réalité à laquelle il s’affronte. Son regard se porte sur des dossiers dématérialisés sans contact et sans contexte.

Son regard se repose. C’est un regard qui lâche.

Nous avons le regard qui tâche , car il existe aussi des regards qui cachent; des observations qui ne voient rien, des bilans qui n’apprennent rien de ceux dont il est question; des dossiers qui enfouissent, des études vaines. Il y a ainsi des regards qui dissimulent , des paroles qui taisent, des rapports qui distraient, des non -savoir en marche.

On forme dans les écoles de Travail Social les professionnels sociaux à l’observation; on leur dit que c’est là le coeur de leur métier, de leur « posture » de leur fonction.  Mais comment voir avec un regard éteint?  Comment saisir ce qui est caché? Le contexte, les violences invisibles, les fractures culturelles, éducatives et sociales?

Comment percevoir ce qui agit et qui ne se voit pas?

Où apprendre, où acquérir, où aguerrir un tel regard qui tâche?

Le regard qui tâche est un regard qui fâche; c’est pour cela qu’on ne l’apprend guère, et que parfois on en a peur . Il n’y a pas moyen de pénétrer dans la réalité de l’autre et de rester indifférent. Mais alors quel est le coût , quel est le prix de cette relation invisible? De cette alliance périlleuse?

On préfère se parer de bonnes intentions pourvu qu’on n’aille pas y voir de trop près, que ce ne soit pas à nous de réaliser le travail, les démarches et de se confronter à la difficulté d’obtenir même les droits les plus élémentaires.

On fera alors l’apologie vaine du regard distant , de celui qui ni ne tâche, ni ne fâche, mais ne voit rien.

En Pédagogie sociale , ce n’est pas notre fonction, pas notre mission qui déterminent notre regard.  Ce n’est pas notre place, notre poste, notre institution.  C’est la rencontre…

Un regard qui en croise un autre et qui s’inscrit dans une vie commune. Pas de triche.

DIMANCHE

Dimanche 11 octobre 2015 au jardin de Saulx:
Le vent du matin de Dimanche et le froid se font sentir par nos bons aimes amis(es), qui malgré ça sont prêts pour une nouvelle journée en notre compagnie. Vite le camion se charge de nous réchauffer et nous allons prendre le chemin vers le jardin en pensant qu’on se réchauffera avec le feu du barbecue.

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Aussi vite que le feu qui commence a s’allume le soleil fait son apparition sur un ciel gris et nuageux de Saulx-les-Chartreux, pour nous remplir de joie et d’envie de travailler en cet belle journée d’Automne.

Puis nous ne tardons plus a commencer le travail de cet après-midi, car étant nombreux nous avons pu faire beaucoup des choses et avancer avec la récolte de cet année.

 

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Laurent et Hélène, puis Sophie et son fils Marin font nous font la belle surprise de nous rejoindre et donner un coup de main bienvenue,bien sûr.

On se réparti vite les tâches de l’après-midi, et chaque groupe commence à partir dans tous les sens dans le jardin: Laurent avec Alex, Fatu, Seik et Timotéi se sont occupés de ramasser toutes les citrouilles, Sophie avec les mamans, Corinne, Sadio et Maryam ont cueilli les poireaux et blettes, et, enfin, Hélène et Nicolae avec Mohamed, Marin, Héloïse, et Philippe ont débarrassés toutes les mauvaises herbes de la parcelle et nettoyés les bords avec la débroussailleuse.

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Avant de faire une très belle photo avec la récolte d’aujourd’hui, Philippe fait un dernier nettoyage sous la serre, et rangent le matériel et les outils, en jetant tout ce qui n’était pas bon ou pas utilisable.

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On passe à la photo avant de faire part à chacun des légumes et fruits, pour les remercier d’avoir été, encore une fois, à nos côtés !

On charge le reste des citrouilles dans les camions et voitures car on avait au moins 700 kg de citrouilles! Puis, on prend tous le goûter bien mérité.

A très bientôt !

 

SAMEDI

Villa Saint Martin 10 Octobre 2015

Aujourd’hui, Nicolae, Laura, Sebastian, Sana, Laurence et moi (Leïla) sommes allés sur le quartier de la Villa Saint Martin. C’est une belle journée, bien qu’il fasse un peu frais par moment. Laura et Nicolae ont mis en place un atelier d’apprentissage de nouvelles langues: roumain, arabe, malien… Chacun a pu apporter ses connaissances, c’était très amusant!

Sana et Sebastian ont fait des jeux collectifs: badminton et football. Les enfants ont beaucoup couru, ils se sont bien dépensés!!!

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De mon côté, j’ai mis en place une activité conte. Je lisais une histoire et le but après était de dessiner ce qui avait été retenu. Les livres, un peu plus ludiques (avec des matières différentes ou des marionnettes) ont beaucoup intéressé les enfants!

Laura est allée au jardin de la Villa Saint Martin avec Sebastian et un groupe d’enfants. Ils ont bien nettoyé la parcelle et ont même trouvé deux carottes!!!

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Ensuite, nous avons fait le conseil de quartier, où les enfants ont pu s’exprimer sur qu’ils voulaient.

Puis, nous avons clôturé cet après-midi sympathique par un goûter!

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VENDREDI

La rocade 9 octobre 2015

Nous partons aujourd’hui pour l’atelier de rue de la rocade !

Plusieurs enfants nous attendent déjà, et nous sommes content d’en retrouver certains que nous n’avions pas vu ces dernières semaines.

Pour commencer, ils ont tous eu très envie de faire la cuisine. Nos robinsons se retroussent les manches, se lavent les mains et c’est parti ! Ils confectionnent de belles brochettes de bonbons et préparent un chocolat chaud maison succulent !

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Les enfants partagent un temps de jeux collectif. Ils commencent par le badminton et continuent par un foot.

L’atelier couture de la semaine dernière reprend. Les enfants et quelques mamans continuent de décorer des tee-shirt pour l’association. Ils cousent des morceaux de tissus, fond des belles formes en perles…

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Les plus petits font des jeux d’éveil, de construction, et boivent le thé dans de jolies tasses en plastique.

Et puis, des filles s’installent dans un coin. Elles confectionnent des bracelets brésiliens et ont l’air de beaucoup rigoler !

Nous rangeons tout le matériel, et nous nous installons tous ensemble sur les tapis. Nous faisons un grand cercle, prenons le bâton de parole, ce qui veut dire que chacun à notre tour, on peut prendre la parole. Les enfants ont envie que l’on fasse ensemble de la musique, du sport (gymnastique, danse…), des spectacles…

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Les enfants sont très excités, c’est un peu difficile pour eux de s’écouter mais nous en discutons ensemble et chacun a pu parler et être écouter.

Nous partageons le goûter préparé par les enfants, il est succulent !

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Le Jardin de Saulx, le 9 Octobre 2015

On se retrouve de nouveau avec le groupe des adultes, au jardin de Saulx, pour une nouvelle séance de jardinage et surtout dépenser leur énergie qui est presque infinie, car pendant ces dernières vacances, ils ont pu récupérer beaucoup d’énergie et de force.

Ensuite c’est au tour de Nicolae de débroussailler tout le fond du jardin. A cette occasion nous avons pu enlever les encombrants ce qui rend le jardin encore plus beau!

 

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Cependant, les autres, en tête avec Sebastian, nettoient le terrain des courgettes, ramassent les mauvaises herbes, et les mettent dans la brouette après le passage de la débroussailleuse.

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Puis vers la fin de la journée nous commençons tous un arrosage sous la serre et sur les parcelle. Nous profitons du temps restant pour une petite cueillette des citrouilles et potimarrons pour la récolte!

C’est tout pour aujourd’hui, à plus tard!

Au revoir!

 

JEUDI, 

Atelier à la gare de Chilly Le 8 octobre 2015

Une très belle journée aujourd’hui, au nouveau camp de Chilly où je (Laura) suis allée avec Anna, Sana, et Yann. Pour les ateliers nous avons préparé de la peinture, la dînette (pour les plus petits) et des jeux collectifs. On a commencé avec les jeux collectifs ( le tomate ketchup et la balle aux prisonniers). Les enfants ont aimé tous les jeux, mais celui qui a duré le plus longtemps (plus d’une heure) c’est la balle aux prisonnier.

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Ensuite, les enfants ont installé avec nous les tables pour la peinture. Nous leur proposons de peindre pour le projet de la cinquième saison. Les enfants ont débordés d’imagination! Ils ont peint des voitures volantes, des soleils en monstre, des chevaux humains, des arbres volant, etc…

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Tous étaient vraiment à fond dans leur trucs. Au moment du goûters on a demande aux enfants ce qu’ils voulaient faire la semaine prochaine. Certains souhaitent faire de la corde à sauter.

Voila pour cette semaine! On espère que la semaine prochaine sera aussi bien!

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Skate parc 8 octobre 2015

Cet après-midi, avec Mathilde, Iasmina, Anne et moi (Leïla), nous sommes allées sur l’atelier skate parc. Nous avons mis en place quatre activités : affiche pour préparer la fête d’Halloween, construction de fantômes,

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atelier musique et petite enfance, en accord avec ce que les enfants avaient demandé la semaine passée.

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Sur l’atelier affiche d’Halloween, nous avons découpé des citrouilles qui font peur, des fantômes, des chauves-souris, dans des matières différentes. C’était très amusant!!! Sur l’atelier construction de fantôme, Anne et les enfants, avec des rouleaux d’essuie-tout, du papier journal et de l’essuie-tout, ont créés des fantômes pour les accrocher lors de la soirée conviviale d’octobre. De son côté Iasmina a mis l’ambiance avec les instruments de musique pendant que Mathilde était sur la petite enfance.

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Nous avons terminé cet après-midi très sympathique par un petit regroupement, où chacun a pu s’exprimer sur ce qu’il avait aimé ou non, et sur ce qu’il souhaitait faire la semaine prochaine, et par un petit goûter! Super journée!!!

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Jardin de Saulx-les-Chartreux, 8 Octobre 2015

Pour cet après-midi, nous allons nous installer dans le jardin, et commencer à faire des dessins avec les citrouilles pour préparer la fête d’Halloween. Les adultes sont super motivés!

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Pendant ce temps, Sebastian se prépare à débroussailler et nettoyer un peu a l’entrée du jardin. Eric, Franck et Nicolae ont pu arrosé les salades, sous la serre et sur le terrain des choux.

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Un ramassage des citrouilles et des potimarrons s’impose! C’est une belle récolte qu’on cueille, et on est bien contents. Puis pour bien nettoyer le terrain, on prend les râteaux pour ramasser l’herbe et les mauvaises herbes tous ensemble

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A la fin, nous nettoyons les outils et on prends le goûter tous ensemble avant de partir!

Au revoir!

 

MERCREDI

Balloche, le 7 Octobre 2015

Nous sommes parties (Laura, Sana, Anna, Leïla) en début d’après-midi direction le camps de Balloche. A notre arrivée, nous avons installé les tables et le coin petite enfance, puis avec Laura nous sommes allées faire le tour du camps pour ramener des enfants pendant que Sana et Anna restaient sur le coin petite enfance pour faire des jeux de construction avec les enfants présents.

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Nous nous sommes tous réunis en cercle pour faire un jeu de connaissance. Le but du jeu est de retenir le prénom de chacun. Pour cela, nous avons tout d’abord fait un tour de ronde où chacun a dit son prénom et ensuite on se lançait une petite balle en disant le prénom de la personne à qui on la lançait. Ensuite nous sommes allés à la découverte du corps grâce à la chanson « tête épaule et genoux pieds ».

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Au fur et à mesure, vu que les enfants retenaient bien les parties du corps, nous avons rajouté quelques difficultés (les mains, dire les mots dans le désordre…). Nous avons enchainé avec un cache-cache à la demande des enfants puis d’un cola-maillard.

Puis nous nous sommes assis autour d’une table pour commencer les cahiers. Chaque enfant a écrit son prénom, pour ceux qui avaient besoin d’aide, je leur écrivais sur un papier, pour qu’ensuite ils puissent recopier. Ensuite ils ont décoré la page avec des choses qu’ils aimaient bien. Pour finir, les enfants ont fait du pliage avec des feuilles.

Nous avons terminé cet après-midi très sympathique par un bon goûter. Nous avons passé un très bon après-midi.

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Nous avons aussi fait la distribution de vêtements sur le camp, puis nous sommes allées prendre des nouvelles sur l’autre camp de Wissous; tout va bien!

Cuisine avec les mamans, le 7 Octobre 2015

Aujourd’hui, nous avons fait une après-midi de cuisine avec les mamans Robinsons !

Avec les bonnes pommes du jardin nous avons préparé de la compote. Nous avons commencer par laver les pommes, puis certaines mamans épluchaient pendant que d’autres coupaient les pommes.

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Nous avons cuisiner une super compote que les enfants dégustent toute la semaine pendant le gouter après les ateliers de rues.

Les enfants nous ont bien aidé et puis en ont profiter pour jouer ensemble ! Ils ont beaucoup aimé jouer avec les Kaplas.

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C’était l’occasion de cuisiner ensemble et aussi de pouvoir discuter.

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A bientôt

 

Jardin de Saulx-les-Chartreux, le Mercredi 7 octobre 2015

Enore une nouvelle journée de jardinage commence aujourd’hui sous le bleu ciel de Saulx-les-Chartreux, avec les enfants de Ballainvilliers, Sebastian et Madalin.

Lorsque nous arrivons au jardin, nous partageons les tâches pour l’après-midi. Les enfants commencent à cueillir les pommes et les noix qui sont tombés des arbres.

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C’est le tour de Sebastian de faire du débrousaillage dans le jardin et celui de Madalin qui s’applique avec beaucoup d’envie et d’énérgie

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Nicolae et les enfants font une séance de ramassage des pommes, des noix , des poivrons. Pour les enfants, l’apprentissage se passe bien. Ils sont très demandeurs car ils connaissent ils connaissent un peu le domaine. En Roumanie l’agriculture est fréquente à la campagne. Ce n’est donc pas une nouveauté pour eux.

Plus tard, dans l’après-midi, on prend une petite pause, et les enfants vont jouer et faire de la balançoire, puis on reprend tous en arrosant les choux, les salades, sous la serre les poivrons car dehors il fait chaud et nos plants ont soif.

Nous allons maintenant prendre le goûter tous ensemble et puis ranger le materiel dans le camion après l’avoir nettoyé.

Au revoir!

 

 

Valeurs essentielles de la République : Fraternitude

Alors que les pouvoirs publics et les institutions n’ont de cesse de se demander comment « restaurer » les « Valeurs essentielles de la République », pour les valeurs engagés sur les terrains de toutes les fractures (sociales, éducatives, générationnelle, institutionnelle, politique, économique), ce qui nous interroge est plutôt ceci:

Comment se fait il que tous les lieux sociaux soient en butte à autant de difficultés financières, politiques, administratives et  institutionnelles ? Comment se fait il qu’à défaut de « Fraternité introuvable », la convivialité même, soit rendue rare et précaire? Comment se fait il qu’au sein même du corps social, les politiques publiques ne cessent d’opposer des groupes et  des minorités les unes contre les autres?  Comment se fait il que la division, l’exclusion, la discrimination , les restrictions inspirent plus les évolutions politiques et sociales que l’universalité?

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Et puisque nous évoquons les valeurs de lé République, dans ces KroniKs et ses suivantes nous allons nous proposer de revisiter celles qui sont inscrites dans notre devise: Liberté Egalité, Fraternité. Il nous a semblé que la réalité en était si éloignée qu’il convenait de les rebaptiser pour mieux rendre compte des écarts et dérives:

LIBERTUDE, EGALITUDE FRATERNITUDE.

pour chacune d’entre elles, nous nous proposons de la revisiter du côté de son application ou de sa dérive.

 Voici la dernière : Fraternitude

Nous arrivons donc à la troisième et dernière devise de la République, celle qui nous laisse le plus songeur : la Fraternité.

Inutile de mentionner combien l’énoncé d’une telle valeur semble éloigné de toute réalité perçue dans la vie sociale, institutionnelle et publique.

La société française non seulement ne semble pas tellement développer de solidarité et de convivialité au sens d’un vivre ensemble bienveillant, mais au contraire multiplie les signaux d’hostilité vis à vis de toute manifestation de bien être public.

Les possibilités de faire la fête dans les espaces collectifs, de s’y installer en famille font l’objet d’incessantes interdictions et limitations.

Tout ce qui touche aux manifestations communautaires ou familiales est perçu négativement soit sous le versant du trouble à l’ordre public soit sous celui de la menace à la République.

Le « bien vivre ensemble » semble dans la réalité des règlements de voisinage ou municipaux, se limiter à des règlementations envahissantes  de copropriétés, d’arrêtés, de règlements, qui assignent tout signe de socialité collective, à de l’incivilité;  et qui multiplient les interdictions de manifestation de vie dans les espaces collectifs : bruits, jeux, travaux, fêtes, repas, stationnement, regroupement, installations.

La Fraternité est bien dans notre pays l’équivalent du Dahut ou de la Licorne Bleue. On peut en parler, l’évoquer quelques fois; elle est introuvable .

A la place, nous avons la « Fraternitude »; une Fraternité de paillettes, faite d’émotions publiquement propagées à l’occasion de quelque drame ou désastre; une fraternité de supporters; une fraternité à grande distance,  qui s’applique à des lointains théoriques, mais qui n’inclura jamais mes proches si différents. Une Fraternitude aussi stérile qu’inconsistante.

Les raisons de l’échec de la Fraternité ne reviennent pas uniquement au déclin des solidarités institutionnelles et sociales mais sont bien plus profondes que cela; il convient d’interroger le rapport que notre société entretient avec la notion même de communauté et d’identité collective.

Tant que nous ne favoriserons pas, localement et là où nous vivons, non pas seulement un vivre-ensemble, forcément insuffisant, mais un « faire ensemble », autrement plus créateur de liens forts et authentiques , nous poursuivrons la lente progression de la désocialisation et du morcellement social.

Combien de temps pourrons nous alors encore faire société?

En Pédagogie sociale, sans employer la notion de « Fraternité », de véritables liens affectifs et sociaux se nouent entre toutes les personnes et les groupes , qui avec toutes leurs différences s’attellent ensemble à l’amélioration et la transformation de leur environnement et de leur existence.

 

DIMANCHE

Jardin dimanche 4-10-15

Lorsque nous sommes parti ce matin pour notre journée au jardin il y avait du soleil mais cela n’a pas duré très longtemps. Malgré un vent frais, nous nous sommes mis au travail. Dailleurs cela nous a beaucoup réchauffer !DSCN1548

Nous commençons par ramasser les dernière courgettes de la saison car il va falloir désherber et retirer tout les plans du terrain ou elles étaient. Et il y a du boulot !

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Tout le monde contribue a ce travail et le résultat est vraiment satisfaisant. Nous allumons le feux pour le barbecue les familles participe a la préparation de salade et nous dressons un belle tablée tous ensemble. Au menu du jour : poulet et merguez grillé accompagnée d’une belle salade et de fromage. Nous partageons un agréable repas avant de débuter la cueillette.DSCN1514

Et c’est parti ! Nous terminons de ramasser les herbes du terrain des courgettes et heureusement que la petite Andréa est la pour m’aider elle travail beaucoup !

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Nous débutons alors la cueillette et il y en a beaucoup ! Des pommes, des châtaignes, des noix, des potiron, des potimarron, les dernières tomates, les premier poireaux et même quelques blêtes !

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Vous verrez sur la photo nous avons bien travaillé.

Nous partageons un goûter avec de bonne tartine de chocolat et un verre d’oasis avant de se dire « a bientôt » .

SAMEDI

Villa Saint Martin

C’était un super atelier à la villa Saint Martin. Les enfants et les mamans robinsons sont venus en nombre, participer avec nous aux ateliers.DSCN1430

Il y avait le coin de la petite enfance, les jeux de sociétés, on a fait un grand foot et aussi du badminton et des bracelets !

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Les mamans et enfants ont aimé faire des parties du jeux « dobble », les plus grand ont surtout aimé le foot et les filles les bracelets !DSCN1420
Nous avons partagé le gouter ensemble et nous avons du partir et dire au revoir aux enfants. Voila a bientôt !

Champlan

Sous un soleil éclatant, nous nous rendons au camp de Champlan pour continuer avec les enfants la peinture sur leurs pots !
Lorsque nous arrivons les enfants courent venir nous dire bonjour ! Nous sommes contents de retrouver tout le monde.

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Nous commençons par discuter de ce que nous avons fait la semaine dernière. Nous recommençons un jeux collectif avec des formes, des couleurs et cette fois ci les numéros en plus ! Les enfants s’amusent bien et arrivent facilement a reconnaître les numéros.

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Maintenant, nous continuons de faire la peinture sur les pots de verre que les enfants ont commencé la semaine passée. Ils sont content de continuer a peindre leurs pots et a les décorer avec des fleurs en papier crépon, des ballons…

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C’est déjà l’heure de prendre le gouter. Nous nous installons en cercle afin de discuter de ce que les enfants ont aimé faire et de ce qu’ils n’ont pas aimé faire et aussi ce qu’ils souhaitent faire la prochaine fois.100_2725

Les enfants ont très envie de faire du foot tous ensemble ! Nous partageons un bon quatre-quart et un verre de sirops et nous disons « a la semaine prochaine ».

VENDREDI

Jardin de Saulx-les-Chartreux

Pour aujourd’hui nous allons encore une fois faire un peu de jardinage avec les adultes, Franck, Eric,Anna et puis Alexandre qui maintien la bonne humeur de la journée.

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Nous avons commencé avec une séance de déshérbage tous ensemble et nous avons enlever les plants des courgettes pour nettoyer la parcelle.Nous avons continué par l’arrosage des choux et des salades puis dans la brouette nous avons chargé les mauvaises herbes.2015-10-02 14.57.01

On a délimité aussi la parcelle avec les choux pour qu’elle soit plus visible par tout oeil!

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La fin de la journée s’approche et nous avons enchainé avec le goûter bien mérité!

A plus!

La Rocade

Nous partons aujourd’hui pour notre grand atelier de la Rocade. Au programme cette semaine : un coin pour les petits avec des jeux d’éveil, la dinette… la cuisine de rue, un jeux collectif et de la couture. Je vais vous raconter un peu ce que les robinsons ont fait lors de chacun des ateliers. Sana, qui est nouvellement service civique avec nous, était au coin petites enfance et jouait avec les plus petits a se servir des gâteaux en dînette, faire des petits jeux…

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Pendant ce temps, des adultes et des enfants cuisinaient une bonne soupe de légumes et des beignets de courgettes pour l’inauguration de nos nouveaux locaux. Tout le monde participe pour couper les légumes, préparer la pâte… Huum ça commence a sentir bon dans le quartier !DSCN1396
Les enfants se sont amusés, a plusieurs, a jouer au badminton. Il y a plein de parties !
La semaine dernière, des mamans nous ont proposé, pendant le petit conseil de quartier, de faire un atelier de couture. Iasmina et moi avons rassemblé tout plein de materiel afin de mettre en place cet atelier. Beaucoup de mamans et d’enfants étaient au rendez-vous pour venir faire de la couture et discuter ensemble. Aujourd’hui, nous avons commencé a décorer des tee-shirt pour enfants, afin que lorsque nous faisons des évènements ou des représentations, les enfants puissent avoir des tee-shirt customisés.DSCN1412

Des fleurs en perles apparaissent, des décoration avec plein de tissus...
C’était un super atelier aujourd’hui ! Il est maintenant temps de prendre le gouter e de discuter ensemble de ce que l’on fera la prochaine fois.
A la semaine prochaine !

JEUDI

Skate Park

Bonjour !

Nous nous installons au Skate Park, à la sortie de l’école, pour partager un atelier avec les enfants. Ce sont d’abord les plus petits qui viennent jouer avec nous.
Nous commençons par peindre un dazibao que nous afficherons dans le quartier afin que tout le monde puisse savoir ou nous faisons les ateliers dans le quartier.

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Plusieurs enfants sont très motivé pour peindre, a la bombe, le dazibao. Nous mélangeons du bleu, du vert, du marron… et voilà une superbe peinture !

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Après cela, un groupe d’enfant organise avec Iasmina une grande partie de balle aux prisonniers ! Les enfants, de toutes ages sont très content et participe bien au jeu collectif.
Pendant ce temps, une effrayante fresque prend couleur.SAM_6880

Nous continuons a organiser la soirée de Halloween et pour cela nous créons une effrayante fresque en peinture et en collage de papier de toutes sortes !
Les enfants ce sont bien amusés et ont beaucoup aimé la peinture et les jeux collectif.
C’est déjà le temps du goûter, nous nous installons sur les tapis et faisons d’abord notre tour de parole. SAM_6884

Chaque enfants prend a son tour la parole pour nous dire ce qu’il a aimé, ce qu’il n’a pas aimé et aussi ce qu’ils souhaiteraient faire ! Les enfants souhaite continuer a faire de la peinture, et aussi du foot, de la boxe, du basket, du dessein…
Nous mangeons un bon pain au lait a la confiture et nous disons « au revoir » et surtout « a la semaine prochaine » !µ

Jardin de Saulx:
Aujourd’hui nous sommes de retour au jardin mais cette fois-ci avec le groupe des adultes qui sont ravi de se rencontrer car les vacances ont été longues et fatigantes même, sinon pour d’autres étaient belle est courtes.100_2707

Mais bon, chacun a ressenti a ça façon les périodes des vacances et nous y voila tous ensemble pour causée, rigoler et puis travailler aussi tout en rigolant et en gardant le bonne humeur.100_2701

Et comme nous avons déjà l’habitude chacun avec ses marques nous ne tardons plus a discuter et après une bonne demi-heure de bla-bla-bla, nous commençons l’arrosage des plants de choux, salades, poivrons et ensuite le désherbage d’une des parcelles qui été envahi par les mauvaises herbes.

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Tous ensemble on travail et le travail avance de merveille et puis a la fin de la journée nous profitons bien d’un bon verre de sirop frais d’orange et une tartine au spéculos…..hmmmm…..délicieux!

A plus!
ATELIER A LA GARE DE CHILLY

Aujourd’hui moi (Sana ) Laura et Anna nous avons été sur le camp de Chily Mazarin nous avons fait la rencontre de 18 enfants, nous avons fait de la connaissance par la suite on a fait des jeux
( le facteur, la tomate) puis on a chanté tous ensemble des chansons sur le corps humain en français et des chansons en roumain.

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En deuxième partie nous avons installé les tapis pour faire des jeux de sociétés , jeux ludiques , Laura a installé des tables pour pouvoir écrire son nom sur les cahiers que nous avons donner a tous les enfants.

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En troisième partie nous avons rangé les jeux et nous avons pris le goûter ensemble avec les enfants qui étaient très heureux de pouvoir partager ce petit repas avec nous c’était très conviviale et ça m’a permis de faire mieux connaissance avec eux aussi.

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Enfin pour terminer nous avons rangé tous le matériel, les enfants nous ont beaucoup aidé donc pour résumer cette journée c’était ma première journée et elle était une bonne première découverte pour moi.

MERCREDI

Wissous
Aujourd’hui , je (Laura) suis allée à Wissous avec Sebastian et Ana. Là bas, les enfants nous attendaient. Dès notre arrivée, nous avons disposé les tapis, la dinette et les jeux Ils se sont lancés dans des jeux de construction.

Puis nous lançons les jeux de motricité

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Les mamans aussi ont participé aux jeux; l’occasion aussi de parler avec elles de l’école Française. Puis nous avons lancé les jeux collectif en Français et en Roumain.
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Nous avons joué au : O PISICA MOARTA (c’est à dire « le jeu du petit chat mort »; nous devons dire des horreurs et si tu rigoles, tu as perdu).

Les mamens ont beaucoup aimé ; puis ça a été le tour des chansons en Roumain et Français et du goûter.

SAM_6858(Jean Petit qui danse, etc… Vine vine primavara, etc…)

Nous sommes également passés au camp de Balloche, chercher des nouvelles.

Jardin de Saulx-les-Chartreux:

Nous y voilà pour une nouvelle séance de jardinage avec les enfants au jardin de Saulx, et cet fois -ci Eric nous accompagne car il est revenu des vacances et comme d’habitude il donne un bon coup de main bienvenue.

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Des petits et des grands Ana-Aniela, Denisa, Andreea, Alex,Elvis, Razvan, Eric Madalin et Nicolae tous ensemble nous sommes prêts a travailler. Et les petits Robinson, ne ressent même plus la fatigue car ils ont leurs cagettes bien rempli avec les tomates grandes, rondes et bien rouges, puis des belle pommes rouges et jaunes cueillies par terre et dans l’arbre aussi , des haricots et des fraise et mûres pour que le menu soit complet, et ni a ce moment là ils ne se sont pas arrêté du travail bien énergique.

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De l’autre coté Madalin et Eric désherbent une des parcelles, à l’entré du jardin car Nicolae et les enfants étaient occupés avec la cueillage.
Bientôt nous finissons le travail et nous regardons la récolte de chacun d’entre nous, et on se rendre compte que nous avons bien travaillé et que les petites ont fini de ramasser plus que nous, et elles sont bien heureuses.Une belle récolte pour cet après-midi avec pleins des légumes et des fruits !

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Pour le moment on prends le goûter, tranquilles a l’ombre du prunier et un bon sirop frais de fraise et/ou de pêche avec une tartine au Nuttela dans notre jardin!
Au revoir!

Valeurs essentielles de la République : Egalitude

Alors que les pouvoirs publics et les institutions n’ont de cesse de se demander comment « restaurer » les « Valeurs essentielles de la République », pour les valeurs engagés sur les terrains de toutes les fractures (sociales, éducatives, générationnelle, institutionnelle, politique, économique), ce qui nous interroge est plutôt ceci:

N’est ce pas au nom même d’un principe d’égalité théorique et abstrait,  que les institutions accroissent aujourd’hui les inégalités réelles et matérielles , ou gênent la reconnaissance des inégalités et discriminations?

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Et puisque nous évoquons les valeurs de lé République, dans ces KroniKs et ses suivantes nous allons nous proposer de revisiter celles qui sont inscrites dans notre devise: Liberté Egalité, Fraternité. Il nous a semblé que la réalité en était si éloignée qu’il convenait de les rebaptiser pour mieux rendre compte des écarts et dérives:

LIBERTUDE, EGALITUDE FRATERNITUDE.

pour chacune d’entre elles, nous nous proposons de la revisiter du côté de son application ou de sa dérive.

 Voici la seconde: Egalitude:

Intéressons-nous à présent à la seconde des valeurs de la République, la plus ambitieuse sans doute, celle qui fut immédiatement limitée dès l’origine de sa formulation : l’Egalité. Il semble que l’énoncé de cette valeur n’ait jamais vraiment été adopté dans le sens absolu d’une égalité réelle et dans tous les domaines, des concitoyens entre eux.

La valeur promue par la République, pour ce concept, s’est immédiatement réduite à une acception secondaire et théorique d’égalité de traitement face à la Loi ou aux institutions publiques. On est évidemment loin du compte, vis à vis de l’idéal dont ce terme est porteur et qui est encore vivant dans d’autres concepts plus directement politiques comme celui du communisme. Mais même dans cette version édulcorée, force est de constater que cette égalité de traitement promue et théoriquement garantie par les institutions, est aujourd’hui en forte crise. Le constat d’échec par exemple de l’école publique véritablement inégalitaire est patent.

Non seulement l’Ecole ne réduit pas les inégalités sociales, économiques et sociologiques, mais au nom d’un traitement inspiré directement de ce dogme d’égalité, il semble bien qu’elle accroisse encore les inégalités et les injustices d’une génération à l’autre et entre les classes sociales. Toutes les enquêtes sociologiques sont ici unanimes.

Pire, il semble que l’école française ait encore cette particularité que plus que toute autre, elle affirme cette notion d’égalité comme un dogme absolu et que, au même moment, plus que tant d’autres, elle aboutisse à l’effet à reproduire des inégalités sociales, en inégalités scolaires

Cela ne peut que nous laisser songeurs, d’autant qu’il est plus que probable que ce qui est vrai de l’institution scolaire, se vérifie également pour les autres institutions.

Est ce que  les institutions familiales, ou de sécurité sociale n’accroissent pas à leur tour, d’autres fossés entre les classes sociales ? Est ce que les pratiques de protection de l’enfance n’aboutissent pas à accroître bien souvent encore plus les inégalités ?

Ne parle-t-on pas, et de plus en plus, de médecine, ou de santé à deux vitesses  (ou plus) ?

Et si nous recherchons d’éventuelles pratiques de projets d’éducation à l’égalité, alors nous allons nous heurter au même constat de pénurie. Seule exception : l’éducation à la mixité qui a fait l’objet de nombreuses et multiples initiatives, et d’incitations et directives. Mais sur ce sujet encore, il y aurait tant à dire, et en particulier sur l’accueil froid et peu enthousiaste, pour ces projets, auprès des publics de milieux populaires, qui ne sentent guère concernés, alors qu’ils sont particulièrement visés.

En effet, l’éducation à la mixité et à l’égalité entre les sexes semble avoir pris dans le débat public un sens fort limité : la lutte contre les préjugés éducatifs. et une cible particulière : les parents et les familles elles-mêmes, souvent en fonction de leur milieu et de leurs origines.

Il ne faut pas s’étonner en retour de l’hostilité ou en tout cas du peu de sympathie que de tels projets peuvent déclencher au sein des groupes sociaux, parmi les plus précarisés, qui se sentent directement mis en accusation, à cette occasion.

Nous nommons Egalitude cette fausse référence à l’Egalité qui nous sert aujourd’hu de référence et de morale; elle permet avant tout de débouter la juste plainte, ou la critique.

C’est une égalité qui enjoint de « Rentrez dans le rang! », de « Circuler y’a rien à voir! ». Une Egalité de « Ca n’intéresse personne », une Egalité dans le déni des droits.

L’Egalité n’est certainement plus une valeur en France qui nourrirait les relations entre le citoyens et les institutions. Elle a été remplacée dans cette fonction, par sa pâle copie,  « l’Egalitude » , une formidable machine à fabriquer de l’indifférence à tous les étages, au sort des autres.

L’Egalitude produit de manière industrielle, systématique, à grande échelle de l’indifférence au destin des autres. Elle nous désensibilise, nous rend inattentifs aux problèmes sociaux. Au nom d’une supposée équivalence inconsistante entre les êtres humains, elle nous retranche de l’humanité concrète et vécue et nous place dans une position mensongère d’extériorité.

Samedi 

Villa Saint Martin:

Aujourd’hui ; Nicolaie,Laura,Anna et moi (Marie)sommes partis à l’atelier de la Villa St Martin.Beaucoup d’enfants nous attendaient.100_2693

Nous nous installons et sortons les jeux de société,le badminton et de quoi réaliser l’atelier petite enfance(tapis,dînette,jouets).100_2682

Les enfants sont nombreux et nous lançons l’idée de faire en relai (course)tous ensemble.Les mamans y compris ! Le rire et les efforts étaient de la partie,chacun veut faire gagner son équipe ! .

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Nous avons mis la vidéo ICI

Les enfants en redemandent, les mamans sont essoufflées. Mais ce n’est pas grave ça, c’est bientôt l’heure du goûter !100_2687

 

N

ous relaçons notre Pédagogie

Nous ferons dorénavant des conseils /bilans / propositions que nous nommons « assemblées », à chacun de nos ateliers.

Chaque semaine nous reprendrons l’atelier à partir des décisions/propositions/initiatives du Conseil Précédent.

Champlan: 

Le camion chargé de tables et chaises pour enfants ainsi que de matériel pour l’atelier, Iasmina, Sebastian, Ramona et moi, Mathilde, partons au bidonville de Champlan.

Lorsque nous arrivons, il y a seulement quelques enfants.

Nous faisons donc un tour dans le camp pour dire bonjour et proposer aux enfants de venir participer a l’atelier.

Nous sommes maintenant bien nombreux et commençons par un jeux éducatif. Nous dessinons, au sol, différentes formes ( cercle, carré, triangles) de différentes couleurs. C’est l’occasion pour tout le monde d’apprendre ensemble les formes et les couleurs, les grands répètent aux plus petits… SAM_6792

J’annonce :«Tous les enfants vont dans le triangle bleu ! »

 Et voici un cours de géométrie en mouvement, au milieu d’un bidonville.

Les enfants regardent autour d’eux et se précipitent dans le bon triangle. Nous faisons plusieurs parti et les enfants s’amusent bien ! SAM_6793

Ricardo vient m’aider pour diriger un des deux groupes, dans le choix et le guidage vers les formes. Ramona et Iasmina aident les plus petits a trouver la bonne forme de la bonne couleur.

Après ça, nous proposons aux enfants de faire de la peinture, ils ont très envie ! Tout le monde installe les chaises et les tables et les enfants s’assirent afin de décorer un pot en verre avec de la peinture.

Chaque enfant se concentre pour décorer son pot qui lui servira pour ranger des petites choses, mettre des fleurs (que nous créeront la prochaines fois)…Les pots sont maintenant plein de couleur ! On peut voir de beau desseins, des mélanges de couleurs et des drapeaux.SAM_6805

L’heure du goûter est arrivé !

On range ensemble le matériel et nous asseyons en cercle. Pendant que Iasmina prépare les pains au chocolat, Ramona, les enfants et moi faisons un tour de parole.

C’est la Pédagogie sociale

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Chaque enfants peut dire, a son tour, ce qu’il a aimé, ce qu’il n’a pas aimé pendant l’atelier mais aussi ce qu’il aimerait faire la prochaine fois. Les idées fusent ! On note toutes ces bonnes idées afin de pouvoir faire dans le futur, les ateliers que les enfants souhaite faire.

On vous racontera tout ça les prochaines fois !

A la semaine prochaine pour la suite de l’atelier « peinture sur pot » !

Vendredi

La Rocade:

Aujourd’hui a la rocade c’est une journée pleine de soleil ! Nous sommes arrives pour faire l’ atelier. Iasmina vendredi dernier a discuté avec les mères de faire un atelier qui leurs plait. Les mères ont voulu faire une atelier de peinture. Aujourd’hui ,j’apporte le matériel pour  que les mères puissent faire la pentures.SAM_6770

On a commencé C’était un très bon atelier de peintures avec les mères.

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Ana a pris en charge les activités de la petite enfance et ils Tito et Sebastian ont fait des jeux de société par ce que il y avait beaucoup d’enfants. SAM_6776

Les temps passe et c’est bientôt le goûter .Avant de prendre le goûter nous voulons parler avec les enfants de ce qu’ils ont aimé et de ce qu’ils n’ont pas aimé .SAM_6771

Les enfants nous ont donné des idées de ce qu’ils veulent faire la semaine prochaine et voila les idées: (musique,peintures collectif, faire des instruments de musique, de jeux collectif, couture pour les mère et pour les enfants,  foot,et on finit par des bracelets ) voila pour aujourd’hui !

Soirée familiale: 

Ce soir c’est la soirée familiale !

Nous organisons cette soirée avec trois familles robinsons et une famille de la mjc de Chilly Mazarin. Maintenant que nous sommes partenaire, nous organisons cette soirée de rencontre et de partage ensemble.

Le principe de cette soirée est que les enfants préparent une soirée pour leurs parents. C’est pour cela qu’hier, Laura et les enfants sont allées faire des courses pour la soirée et ont décider ensemble de préparer des pizzas ! Chaque enfants a donc choisi comment il voulait faire une pizza.

Nous nous retrouvons,avec les enfants, en fin d’après-midi afin de préparer l’apéritif, le repas, la décoration de la salle et le déroulement de la soirée. Nous cuisinons en musique plein de pizza et des pastels ! Il y en a pour tout les goûts : des légumes, de la viande, du fromages… 100_2599

Les enfants ont aussi eu l’idée de cuisiner des tartes aux pommes ! Hummm ! Cela tombe bien nous avons des pommes que nos robinsons ont ramassé au jardin.

Après cela, les enfants décorent les tables avec des nappes rose et de jolies gommettes qu’ils ont fabriquées. Il font aussi beaucoup de dessins pour décorer les murs de la salle.

Et puis, avant que les parents arrivent, les enfants décident de se faire des animaux en maquillage ! 100_2613

Tout le monde arrive, nous discutons, présentons la soirée et dansons un peu avant le repas. Les parents se mettent à table et les enfants apporte de belles assiettes de pizza et pastel a chacun. Nous mangeons ensemble et c’est l’occasion de discuter.100_2636

Le repas terminé, les enfants décident de faire un « poissons, pêcheurs » ! Les parents se mettent en cercle, en se tenant la main, et décident d’un numéro ensemble. Ils commencent a chanter « poissons, pêcheurs, la rivière… 1, 2, 3… » jusqu’au numéro qu’ils ont choisi. Pendant ce temps, les enfants courent dans le cercle et entre les parents.

Lorsque les parents arrivent au numéro choisi, ils resserrent le cercle et attrape plein de poissons ! Ils deviennent a leur tour pêcheur.

Nous avons bien rigolé et les enfants étaient très fort ! 100_2653

Après cela nous avons fait des partis de chaises musicales, d’abord les enfants puis les adultes.

Nous dansons un peu mais la fin de soirée approche déjà et les plus petits fatiguent.100_2662

Nous rangeons la salle et raccompagnions les familles.

Ils étaient tous très content de la soirée préparer par les enfants !

Jeudi

Atelier a la gare de Chilly Mazarin:

Nous avions eu connaissance de l’existence dun nouveau bidonville , derrière l gare de Chilly Mazarin.

Nous avons décidé aujourd’hui de nous y rendre.

Nous nous sommes d’abord présentés, et puis nous avons fait des « jeux de connaissance ».SAM_6741

Il y avait dix-huit enfants   Nous avons aussi fait le tour pour savoir quels enfants parlaient français, si certains d’entre eux nous connaissaient. C’était le cas de deux d’entre eux.

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Puis nous avons fait des jeux: le facteur, tomate/ketchup, les Kaplas, etc.  Evidemment, nous avons joué à la dînette.SAM_6755

 

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Puis nous avons fait le gouter et on en a profité pour parler de la semaine à venir. Les enfants et adultes nous attendent d’impatience.

Skate park:

Bonjour,

Aujourd’hui, je vais vous raconter comment s’est déroulé notre super atelier au Skate Park !

Nous sommes arrivé, Iasmina, Sebastian, Anne (un bénévoles très motivé ! )et moi, Mathilde, au Skate Park pour proposer un atelier après l’école.

Au programme du jour : de grand jeux collectif, un coin pour les plus petits et une grande fresque d’Halloween ! Et je peux vous dire que ça a beaucoup plu aux enfants ! 100_2557

Commençons par le début, lorsque nous avons installé l’atelier, il n’y avait pas beaucoup d’enfants. Beaucoup rentraient a la maison avec leur famille et d’autre fêtaient l’Aïd.

Et puis, au fur et a mesure, les enfants se sont interessés a la peinture. Nous avons commencé a peindre des fantômes, des monstres, des citrouilles.

Et puis il y a eu des éclaboussures de sang, des écritures (presque) effrayante et des pompons d’Halloween ! Je m’emporte un peu, certes, mais pour nous c’était cela. Les enfants ont peint , écrit, dessiné, collé des pompons ensemble pour donner une magnifique fresque ! 100_2579

Un autre groupe d’enfants est alors arrivé, et, avec Iasmina, ils ont organisé une belle parti de béret. « Numéro…. 6 ! » annonçait Iasmina. Les enfants dont le numéro était celui la couraient pour récupérer le béret. 100_2568

L’heure de la fin de l’atelier arriver déjà, nous nous installons pour partager le gouter. Nous profitons d’être assis tous ensemble pour faire un tour de parole libre. Chaque enfants prend a son tour la parole pour dire ce qu’il a aimé et ce qu’il n’a pas amé pendant l’atelier. Les enfants ont beaucoup aimé peindre ensemble et jouer au béret.100_2559

Nous finissons par un tour de parole afin que chacun puisse nous dire ce qu’il souhaiterait faire comme atelier avec nous et ce qu’on pourrait organisé pour la fete d’Halloween ! 100_2580

Nous vous raconterons la suite la semaine prochaine !

Mercredi

Bel air:

C’est une après-midi un peu spécial à Bel air aujourd’hui.

Iasmina et moi nous rendons las-bas mais lorsque nous arrivons les enfants ne sont pas la.DSCN1307

Au bout de quelques temps, une petite fille vient discuter avec nous de l’école, de fêtes familiales… nous faisons quelques parti d’un jeux ou elle doit dessiner des objets en 30 secondes !DSCN1305

Et puis, plusieurs enfants arrivent au moment du gouter. Nous partageons le gouter ensemble en discutant du fait que nous ne ferons plus l’atelier à Bel air mais que nous le rassemblons a un autre atelier.DSCN1303

Les enfants pourrons venir faire un plus grand atelier a la Rocade le vendredi où ils seront avec encore plus d’enfants !

On se dit donc a vendredi

Jardin de Saulx-les-Chartreux:

Le programme de cette après-midi avec les enfants a été bien chargé car nous avons ramassé encore de grosses courgettes avec les enfants et des noix.

Les nouveauxenfants se sont très bien intégrés dans l’association Robinson et ils sont super motivésd’envie pour travailler dans le jardin.SAM_6721

Des petits et des grands , tous ensemble nous sommes prêts a travailler, même si la chaleur du soleil nous décharge les batteries, et les sueurs presque noirs a cause de la terre sablée qui se couvre nos visages.

Mais nous n’arrêtons jamais e travailler ! et les petits Robinsons, ne ressentent même plus la chaleur et ni la fatigue car leurs cagettes sont bien rempli avec les noix du grand noyer du jardin et des tomates et les enfants sont heureux et contents.SAM_6725

Bientôt nous finissons le travail et nous regardons la récolte de chacun d’entre nous, et on se rendre compte que nous avons bien travaillé et que les petits ont réussi de ramasser plus que nous, et elles sont bien heureuses.SAM_6727

Pour le moment on prends le goûter tranquille a l’ombre du prunier et un bon sirop frais d’orange avec une tartine , couverte d’un nutella que nous avons fabriqué nous mêmes à partir de notre jardin!

Au revoir!

Intervention à Balloche et Grosjean:

Ce 23 septembre, nous avons été sur la commune de Wissous, à la rencontre des camps Balloche et Grosjean. Nous y accompagnions l’association de la Ligue des Droits de l’Homme de Wissous dans leur rencontre avec les parents afin de faire le point sur la scolarisation des enfants à l’école primaire municipale. Ces bénévoles engagés donnent de leur temps chaque jour pour emmener les enfants à l’école et les ramener sur le campement en fin de journée et venaient afin d’échanger sur les améliorations nécessaire à un meilleur fonctionnement.

Nous avons pu arriver en avance sur les campements et grâce à la maîtrise de la langue et la connaissance des interlocuteurs privilégiés dans le camp, Laura a pu rassembler le plus grand nombre de parents présents en vue de la réunion avec les bénévoles.

Une fois rejoints par les représentants de l’association (et passée la surprise de la présence d’un adjoint et d’un membre du cabinet du maire aux portes du campement), nous avons commencé ensemble à dresser une liste des difficultés que rencontraient les habitants. Principalement, le terrain boueux et le manque d’eau et de nourriture.

A cela s’ajoutent les pertes matériel (vêtements et accessoires du quotidiens) dues à l’incendie du jeudi 17 septembre.

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Les membres de l’association ont aussi répertorié la liste des pointures des enfants afin de leur fournir des bottes et d’améliorer les conditions de vie.

Les problèmes de compréhensions sur les enjeux et les règles de vie à l’école portaient majoritairement sur la ponctualité et la régularité des enfants à l’école. Les parents ont expliqué qu’ils éprouvaient de la honte à envoyer leurs petits en classe avec les chaussures et le pantalon déjà sales, et que le manque d’eau n’aidait pas non plus cet état de fait.

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Cependant, François, le président, a rappeler qu’un dispositif avait été mis en place par la commune pour apporter un enseignement de la langue française aux enfants dont ce n’est pas la langue maternelle, et qu’il fallait donc  respecter sa venue en envoyant les enfants à l’école ce à quoi les parents ont été sensible, puis a rappeler aussi le dimension obligatoire de l’école publique en France.

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Les soucis de comportements ne concernent véritablement qu’un seul élève sur 37, mais ce point a été abordé et les parents ont déjà envisagé une alternative pour le moment. Après une heure, nous sommes arrivés à une compréhension de chaque côté du dialogue, et les parents se sont engagés à confier les enfants aux bénévoles tous les matins, puis à prendre le relais dans quelques mois pour les emmener eux-mêmes à l’école.

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Dans les deux campements, un délégué a été choisi pour rencontrer la direction de l’école La Fontaine et l’animatrice de la scolarité ainsi que François pour  la Ligue des Droits de l’Homme de Wissous et un représentant de l’association Intermède Robinson.

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Les deux associations ont d’ailleurs tenu à remarquer les efforts des habitants des campements, tant dans l’amélioration de la gestion des ordures que dans l’achat de ballaste pour assainir le terrain et permettre une meilleure circulation et une meilleure hygiène.

Les efforts sont à poursuivre mais sont visibles, et la scolarisation des enfants en sera sûrement la meilleure preuve.

Valeurs essentielles de la République: Libertude

Alors que les pouvoirs publics et les institutions n’ont de cesse de se demander comment « restaurer » les « Valeurs essentielles de la République », pour les valeurs engagés sur les terrains de toutes les fractures (sociales, éducatives, générationnelle, institutionnelle, politique, économique), ce qui nous interroge est plutôt ceci:

Comment peut-on en arriver à vouloir faire taire des enfants et des jeunes au nom du droit à l’expression ? Comment peut on rendre compte du niveau inouï d’exclusion, de sanctions et de rappels à l’ordre au sein même des institutions éducatives et sociales qui sont censées transmettre des valeurs de tolérance et d’inclusion ? D’où vient que nous assistions aujourd’hui à ce que, par exemple, les institutions censées réduire les fractures (scolaires, culturelles, sociales, éducatives  familiales) aboutissent au triste résultat de contribuer quelques fois à leur accroissement?

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Et puisque nous évoquons les valeurs de lé République, dans ces KroniKs et ses suivantes nous allons nous proposer de revisiter celles qui sont inscrites dans notre devise: Liberté Egalité, Fraternité. Il nous a semblé que la réalité en était si éloignée qu’il convenait de les rebaptiser pour mieux rendre compte des écarts et dérives:

LIBERTUDE, EGALITUDE FRATERNITUDE.

pour chacune d’entre elles, nous nous proposons de la revisiter du côté de son application ou de sa dérive.

 Voici la première: LIBERTUDE:

La Liberté est probablement un des mots les plus absents, actuellement, du vocabulaire des institutions éducatives et sociales.

On y parle en général bien davantage de règles, de règlements, de cadres. On pourrait plutôt dire qu’au sein des écoles et de l’ensemble des institutions socio-éducatives, l’apprentissage de la Liberté est généralement vu et limité comme étant celui des « règles » et des « limites » et, ce, depuis quelques décennies.

Une telle réduction est évidente ; il suffit de se référer aux intitulés des programmes et des projets éducatifs, eux mêmes, ainsi qu’à la formulation des innombrables règlements, et projets institutionnels. Mais pour autant, elle n’est pas aisée à faire reconnaître, tellement elle paraît évidente.

En effet, pour la plupart de nos contemporains et singulièrement les éducateurs eux mêmes, la notion de liberté est réellement en passe d’être identifiée et réduite à celle de sa limitation.

Chaque professionnel peut être amené à se dire, tout au long de journée, que ce serait bien « de faire ceci ou cela », mais « on n’a pas le droit ». Ce « On n’a pas le droit » est devenu le refrain obligatoire de tous les éducateurs. C’est un « No, we can’t » qui marque dorénavant tout le champ social. Cet empêchement est repris et relayé par l’ensemble des protagonistes qui le subissent; il est encore plus fort dans les institutions qui travaillent dans des quartiers sensibles et auprès des milieux populaires.

Quelles expériences de liberté  peuvent être possibles, quand le climat éducatif et social est dominé par le souci de la sécurité et du sécuritaire? Que les initiatives dans les espaces publics sont limitées, contrôlées et souvent réprimées? Quand les possibilités pour les enfants de se déplacer seuls ou en groupe, de manière autonome, n’ont jamais été si faibles ?

Ne négligeons pas l’effet de ces contraintes sécuritaires et liberticides dans la vie quotidienne des enfants et, tout autant, au sein des institutions éducatives qu’ils peuvent fréquenter. En effet, depuis trente ans, et à partir de l’époque des premiers « plans Vigipirates », les enfants, en particulier à l’école, vivent au quotidien l’empêchement et la limitation.

Quel pourrait être un véritable apprentissage individuel et collectif de la liberté, et en particulier au sein des institutions sociales et éducatives ?

Nous ne savons plus. L’imaginaire social et créatif des éducateurs et acteurs sociaux s’est dans ce domaine, tari. 

Nul ne pense plus à nommer la Liberté comme idéal ou but éducatif. Alors, quant à la donner…

Nous ne manquerions pourtant pas de références pédagogiques à ce sujet.

L’histoire de la pensée pédagogique et éducative, pourrait être là pour nourrir notre imagination. Seulement , voilà, elle semble « interdite ».

Redécouvrir l’adjectif libre

Passer du libre échange à l’échange libre, passer du libre travail au travail libre; il semble que la place de l’adjectif « libre » ne prenne pas le même sens s’il précède ou suit le nom qu’il accompagne.  Tout est dans la nuance ; tandis que le Etats organisent des libres circulations de capitaux et firmes et entreprises, par exemple, la circulation libre des personnes n’a jamais été tant réprimée.

Ainsi , même en éducation, il nous  suffirait de décliner l’adjectif « libre » pour en retrouver la voie :

expression libre, lecture libre, initiative libre, circulation libre, travail libre, etc.

De tels énoncés ont donné lieu à des ensembles théoriques et pratiques, qui remontent, pour certains, au XVIIIème siècle. Mais force est de constater la rareté, et l’extinction de ces énoncés dans la littérature actuelle, dans les  projets institutionnels et éducatifs de tous ordres.

La liberté, vue du point de vue de l’adjectif « libre » n’a jamais été autant censurée.

Il est temps de la remettre à l’ordre du jour.

Ce qui me semble important est ceci:

La Liberté n’est plus jamais vécue comme pratique, exercice ou expérience , dans un contexte social. A l’inverse, j’appelle Libertude, ce qui m’apparaît comme une déformation du concept de Liberté, pour lequel celle ci n’est plus vue que comme faculté de se désister , de se retrancher ou de s’exclure de l’expérience sociale commune. Je ne me vis plus que comme exception et non pas comme quelqu’un qui conquiert de nouvelles possibilités pour soi et pour autrui.

Ce que je crois percevoir comme liberté personnelle (cette « Libertude ») ne fonctionne qu’en affaiblissant l’espace social et commun et en le vidant de toute substance.

La Liberté n’est certainement plus une valeur en France. Elle a été remplacée par sa pale copie, la Libertude, véritable « machine à broyer  »  l’expérience de la liberté concrète et matérielle , sur l’autel d’une Liberté iinaccessible, impersonnelle et abstraite.

La semaine du grrrand déménagement

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Dimanche: Chantier de pédagogie sociale

Pas un seul jour sans événement. Aujourd’hui c’était notre Chantier de Pédagogie sociale, avec , pour la première fois, des représentants de l’école Bricabrac de Marseille  (et Samuel de Nautre Ecole)

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Un chantier productif démarrant une recherche action inédite , menée par nos organisations et membres, sur le thème:  » Comment susciter et développer l’autonomie ET les dépendances nécessaires, en Pédagogie Sociale »?

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Samedi: Villa Saint Martin

Un atelier comme d’habitude pour une reprise après déménagement; avec beaucoup de tranquillité

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Puis après le goûter, un passage éclair sur nos jardins s’imposait

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Les belles récoltes continuent.

Vendredi,

Tandis qu’on aménage

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Les ateliers de rue reprennent

La Rocade :

Aujourd’hui, Iasmina, Kenzi et moi (Leïla) allons sur l’atelier la Rocade.

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A notre arrivée, nous installons les tentes car il ne fait pas très beau, et cela sera plus agréable de se retrouver au sec pour partager un bon moment.

Corinne et Héloïse arrivent et nous discutons autour d’une boisson chaude. Puis nous sommes rejoints par Françoise et Tyron,un petit garçon de 4 ans.

Avec Tyron, nous commençons par jouer aux dominos symétriques, il se débrouille très bien !!! Puis nous nous mettons tous sur la même tente car il pleut beaucoup et nous trouvons ça plus sympa d’être tous ensemble.

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Ensuite, nous sommes rejoinds par des jeunes avec qui nous parlons de choses et d’autres. Puis d’autre enfants  arrivent et nous décidons de faire un pictionnary, c’est une sorte de dessiner c’est gagné. Nous faisons des équipes de deux et c’est parti ! Nous avons beaucoup rigolé, c’est un jeu très marrant ! Nous avons cloturé cet après-midi fort sympatique malgré la pluie par un bon petit goûter composé de pain au lait avec du nutella et de chocolat chaud, qui ont ravi les papilles des enfants !

 

Et nous allons sur le camp Balloche de Wissous le lendemain du terrible incendie

Compte rendu Baloche le vendredi 18 sept 2015

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La nuit dernière, un incendie est arrivé à Baloche, déclenché apparemment par une bougie renversée et l’incapacité pour les habitants de l’éteindre (ni eau, ni extincteur).

Face à la situation d’urgence d’aujourd’hui, Laura et moi (Marie) allons au camp de Baloche afin de vérifier l’impact de l’incendie, de repérer les besoins de chacun et apporter notre soutien aux personnes. Nous arrivons sur place avec beaucoup d’émotions.

Du silence, une odeur âcre et beaucoup d’amertume et de tristesse. Les habitants des baraques brûlés sont déjà en train de tout vider pour pouvoir reconstruire un nouveau chez eux.

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Comme une force vitale, une pulsion de vie mais aussi un besoin de vider pour oublier. Constatant ces dégâts, Laura et moi décidons de quitter le camp afin d’acheter ce dont ils auraient besoin pour la nuit et les prochains jours, à savoir, de la nourriture, des vêtements et des couettes. Avec le financement de l’association, nous avons réussi à leur procurer tout ceci en quelques heures.

C’est avec beaucoup d’humilité que nous leur donnons tout ceci, les familles nous rejoignent pour la distribution. Ils nous remercient plus d’une fois pour notre soutien et nous sentons, Laura et moi, beaucoup de sincérité. Nous quittons le camp en espérant qu’ils puissent rapidement se reconstruire un endroit à eux…

Jeudi, les équipes s’accordent et se complètent

Jeudi: nous continuons d’emménager; les deux équipes de la MJC Centre Social et d’Intermèdes Robinsons se connaissent bien à présent; on fait plu que s’entraider, on travaille ensemble et une dynamique commence déjà.

Et la tapisserie avance toujours…

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Pas question que notre déménagement empêche la progression de la Tapisserie de la cinquième saison. 

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Celle ci arrive en effet vers la fin et nous avons hâte de la produire à l’occasion de la COP 21, notamment, pour illustrer notre démarche d’éducation durable.

Et mercredi, rebelotte;

Toute la journée. Cette fois ci , ce sont les Robinsons qui déménagent . Il s’agit de vider le grand local de Champlan, et de rentrer dans nos affaires dans le nouveau local qu’on organise

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Grâce à Jacques, nous commençons à monter étagères, armoires et planches. Cela continuera toute la semaine; Nous avons à aménager ce lieu qui commence déjà à devenir agréable. Mais il nous faut aussi remercier ici tous les bénévoles et adhérents à la fois de la MJ et des Robinsons qui sont venus aider.

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Une porte s’ouvre: ce sont  nos partenaires de l’association  Kifekoi qui viennent installer le « café des familles et des enfants » , qui se tiendra dorénavant deux fois par semaine. Nous faisons des choix d’aménagement; nous nous projetons dans les activités.

Mardi: le Grrand déménagement 

Il pleuvait, c’était tôt le matin quand les camions de la société de déménagement sont arrivés; mais ils étaient tous là.

L’équipe des Robionsons,  celle de la MJ, les bénévoles en tout genre; nous étions une petite troupe. Les déménageurs n’en revenaient pas

Jamais ils n’aveint vu un déménagement si rapidement mené. Chaque meuble, chaque caisse allait dans la salle qui lui était réservée et que nous avions préparée.

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Nous avons imméiatement commencé à ranger et déballer pour deux raisons:

  • pour ne pas être ensevelis sous nos propres affaires
  • pour accueillir dès le début nos adhérents, les volontaires, les bénévoles et les curieux