QUESTIONNAIRE POUR UN ETAT DES LIEUX DE LA RECHERCHE-ACTION URBAINE

Ce questionnaire a été rédigé par l’association Planning dans le cadre d’un état des lieux sur les interactions entre la recherche, l’expertise citoyenne et les mouvements sociaux urbains. Il a été envoyé à plusieurs organisations dont APPUII, Un Centre Ville pour Tous, Habitat et Participation, Habitat International Coalition, l’Alliance Internationale des Habitants. Si vous souhaitez contribuer, vous pouvez télécharger le questionnaire et nous le renvoyer par mail à dg.bodinier (a) gmail.com

Une réunion du Cerfi à Etretat dans les années 1970, CC BY-SA 3.0
  1. Pouvez-vous citer les expériences de recherche-action qui ont été menées par votre organisation (nom du projet, année, quelques noms de impliquées..) ?
  1. Comment ces expériences de recherche-action ont débuté ? Quel a été le moment déclencheur ?
  1. Qui sont les chercheurs / organisations qui ont accompagné ces expériences ? A quel titre (étudiants, thésards, chercheurs, militants….) ? Quelles étaient leurs intentions ?
  1. Avez-vous construit collectivement les hypothèses de recherche ? Quelles étaient ces hypothèses ? Quels étaient les problèmes à résoudre ?
  1. Pouvez-vous raconter les grandes étapes de vos expériences de recherche-action ?
  1. Combien de citoyens, militants ont participé aux expériences de recherche-action ? Quels étaient leurs rôles ? Comment ont-il participé ?
  1. Pouvez-vous citer un moment particulièrement fort de la recherche-action ?
  1. Quels ont été les résultats de ces recherche-action ? Qu’est ce que cela a apporté ? En quoi les recherche-action ont modifié le cours des choses ?
  1. Est ce que la recherche-action a modifié le jeu d’acteur auprès des institutions ou autres réseaux  ?
  1. Il y a t-il eu des enjeux de pouvoir, des conflits entre les chercheurs et les membres de l’organisation d’habitant? Quelles étaient les raisons ? Comment ont-ils été résolus ?
  1. A quel moment l’expérience de recherche-action s’est terminée ?
  1. Avez-vous des publications, documents, articles, livres publiés à la suite de ces recherche-action ?
  1. Connaissez-vous des expériences emblématiques de recherche-action, des courants de la recherche-action ou des méthodes spécifiques (analyse institutionnelle, recherche action participative…) qui vous inspirent ?
  1. Votre organisation serait-elle prête à participer à de nouvelles recherche-action ? Quels seraient vos besoins ? Les questions que vous aimeriez aborder ? Des premières hypothèses de recherche  ?

Les tiers-lieux au cœur des défis démocratiques

Des lieux pour faire culture et nouvelles centralités populaires

Hugues Bazin, dans « Préserver et développer les Tiers-Lieux fondés sur la logique des communs », p8-9, Coopérer pour Entreprendre, 2020, intervention du séminaire « CAE, Tiers-Lieux, Fablabs » (1) du 26 novembre 1019 à Strasbourg, table-ronde « Regards croisés ».

La notion de Tiers-Lieux a été introduite en 1989 aux Etats-Unis par le sociologue Ray Oldenburg pour « désigner des lieux ne relevant ni du domicile ni du travail ». Les Tiers-Lieux semblent prendre leur(s) source(s) dans les mutations du travail et des transformations des espaces urbains et sociaux à l’œuvre depuis les années 90, avec pour visages et mémoire les premières friches, squats et autres fabriques culturelles.

Les Tiers-Lieux émergent dans une société urbanisée en crise
En 2001, Fabrice Lextrait, ancien administrateur de la friche culturelle “La Belle Mai” publie un rapport sur les espaces intermédiaires, très fortement marqués par leur dimension artistique et culturelle : “Ces “organisations” n’émergent pas au hasard, mais elles n’ont pas à voir avec les grandes politiques de cohésion sociale qui échouent systématiquement sur ce terrain de l’intégration. En fait, ces mouvements concernent “les creux de la ville”, “des espaces interstitiels” dans lesquels des mondes sociaux différents s’entrecroisent.”

DES LIEUX POUR « FAIRE CULTURE »

Présent le 26 novembre à la table ronde « Regards croisés », Hugues Bazin est un chercheur indépendant en sciences sociales et l’animateur du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action. Ses nombreuses recherches dans ce qu’il nomme des « tiers espaces » ou « espaces intermédiaires de l’existence » le conduisent à identifier le rôle crucial que la culture qui, « lorsqu’installée dans un lieu ou lorsqu’elle agit avec un lieu, a la capacité de favoriser la construction avec les habitants, les usagers et une diversité de publics ».
« Ces espaces sont des lieux de recomposition au sein desquels les usagers acteurs développent leurs outils et ressources communes. Ils y produisent un savoir original. En créant ses propres zones d’autonomie, le travail culturel interroge les normes et les dispositifs institutionnels. Il recompose de nouveaux rapports à la société. De fait, le travail culturel institue un nouveau monde de significations sociales et imaginaires. Or, sans imaginaire, pas de collectif. Sans imaginaire, pas de société. »
Ces analyses font écho à celles de Fabien Lextrait, qui observait également la capacité des lieux culturels à participer à la reconstruction d’espaces politiques : “Face à la dépolitisation de nos sociétés, les mobilisations artistiques et civiques se conjuguent de façon spécifique autour de chaque expérience afin de refuser un certain fatalisme et de construire un espace politique où l’art est interrogé dans sa capacité à reproduire du lien social et à rénover la cité.”
Elles renvoient également aux réflexions portant sur le droit culturel et l’identité culturelle, comprise comme « l’ensemble des références culturelles par lesquelles une personne, seule ou en commun, se définit, se constitue, communique et entend être reconnue dans sa dignité » (2).

INVESTIR LES TERRITOIRES DÉLAISSÉS ET CRÉER DE NOUVELLES CENTRALITÉS POPULAIRES

Ces nouvelles pratiques sont facilitées parce que des espaces anciennement industriels sont alors disponibles. À Strasbourg, après le déménagement de la coopérative de collecte de lait, les lieux sont progressivement réinvestis par des logements étudiants et des salles culturelles (expositions, concerts…), dont la LAITERIE. Le SHADOK, lieu dédié au numérique, prend place dans un ancien entrepôt commercial, utilisé précédemment pour l’armement portuaire. Dans ces territoires délaissés ou sans emprise, peuvent alors plus qu’ailleurs s’élaborer de « nouveaux systèmes d’échanges, d’auto-organisation, d’autoformation et d’auto-fabrication qui contribuent à répondre à leurs besoins ». De nouvelles centralités populaires.
À partir de l’observation d’un quartier populaire de Roubaix, le Collectif-Rosa-Bonheur a ainsi analysé la façon dont la marginalité économique et sociale des individus les avait poussés « à l’apprentissage d’autres formes d’organisation populaire dans le territoire, d’autres formes d’échange et de valorisation économique des ressources disponibles, [qui] s’effectue souvent aux marges du marché (3). »


  1. Près de 50 personnes s’étaient réunies à Le Shadok, lieu de fabrique numérique, pour participer au séminaire porté par Coopérer Pour Entreprendre avec le soutien de Ville et Eurométropole de Strasbourg et la participation du Pôle Stratégie de recherche et d’innovation de l’ ANCTerritoires, le Réseau Français des Fablabs et les #TiLiOS. Plusieurs enjeux clés avaient été abordés que vous retrouverez dans la publication : la protection sociale des travailleur·ses dans les tiers-lieux, les convergences entre #CAE et #TiersLieux, le rapport entre collectif et commun, les défis démocratiques auxquels font face les tiers-lieux et des propositions d’actions collectives pour renforcer la logique des communs. Cette journée s’inscrivant dans la dynamique de recherche-action « Agir par les communs » #APLC, vous pourrez retrouver le contenu de la publication en creative commons sur #MoviLab, site ressources sur les tiers-lieux.
  2. Déclaration de Fribourg sur les droits culturels, 2007
  3. Collectif Rosa-Bonheur, « Centralité populaire : un concept pour comprendre pratiques et territorialités des classes populaires d’une ville périphérique », SociologieS [En ligne], Dossiers, Penser l’espace en sociologie, mis en ligne le 16 juin 2016.

Télécharger la publication

Le modèle EPIC

L’université de l’Oregon a mis en place un modèle intéressant pour renforcer les partenariats entre l’université et les communautés locales.

Le modèle EPIC vise à relier le capital humain des universités aux gouvernements locaux et aux communautés afin d’améliorer la qualité de vie et la richesse sociale de toutes les parties concernées. EPIC-N est une association à but non lucratif constitué des institutions qui adoptent des partenariat université-communauté.

Le modèle EPIC repose sur 5 axes :

-Respect des structures administratives existantes, les responsabilités individuelles et les incitations de toutes les parties prenantes

-Respect des structures administratives existantes, les responsabilités individuelles et les incitations de toutes les parties prenantes

-Création d’un véritable partenariat avec les gouvernements locaux (ou les organisations communautaires)

-Viser intentionnellement l’amélioration de la qualité de vie de la communauté

-Se concentrer sur la contribution identifiée, conduite et évaluée par la communauté à la communauté

-Être un catalyseur multi-disciplines et grands nombres (cours, étudiants, heures)

-Création d’un véritable partenariat avec les gouvernements locaux (ou les organisations communautaires)

Plus d’infos : https://www.epicn.org/

Sustainable Cities Initiative (SCI) est un groupe de réflexion appliqué se concentrant sur la durabilité et les villes grâce à la recherche appliquée, l’enseignement et les partenariats communautaires. Nous travaillons dans toutes les disciplines qui correspondent à la complexité des villes pour relever les défis de la durabilité, de la planification régionale à la conception des bâtiments et de l’amélioration de l’engagement de diverses communautés à la compréhension des impacts sur les budgets municipaux des technologies distruptives et de nombreux problèmes entre les deux.

https://sci.uoregon.edu/










	

LE MOMENT DU CAHIER 6 DU RAMAU

« Beaucoup de réponse à un appel à contribution avec une importance particulière de l’observation participante liée à des dispositifs CIFRE, des recherches action ou des missions d’expertises (…) Le cahier 6 fait état de la nébuleuse de réflexion qui entoure le sujet de la participation dans les année 2010 (contexte marquée par trois éléments notoires : édiction de loi qui rendent l’association des habitants obligatoires pour certains types de projets, émergence d’un impératif participatif lié à la montée en puissance d’enjeux de gouvernance locale et de légitimation politique, des enjeux de développement durable.

in Ramau, vingt ans de recherches, sur la fabrication de la Ville, Cahier du Ramau 10

Les résistances des professionnels s’expriment particulièrement lorsque les habitants mobilisent eux-mêmes des savoirs professionnels, qui peuvent entrer en concurrence avec les savoirs des professionnels attitrés et remettre en cause leur monopole du savoir et de la décision sur les questions techniques. Ces derniers ont ainsi tendance à confiner les habitants dans un savoir d’usage et à écarter toute prise de parole qualifiée sur un plan technique ». (in Héloise Nez, Les savoirs et savoir-faire des professionnels face à la participation : entre aptitude au dialogue et communication graphique », Cahier Ramau 6, p151-161 (citation p159)

Introduction du cahier 6 :

« L’implication des habitants dans les décisions concernant leur cadre de vie met en cause les périmètres des professionnels, la spécificité des compétences et des savoirs détenus par les experts, et vient questionner des professions qui sont par ailleurs assaillies par divers problèmes d’identité collective. ». Les habitants ont en effet tendance à « déplacer les questions », et à « bousculer les « codes culturels » des acteurs professionnels », ce qui n’est pas sans susciter de résistance dans un univers traditionnellement très normé.

Ainsi comme le souligne Zetlaoui Léger, « la tentation est toujours forte d’invoquer « la raison technique » pour restreindre les velléités participatives émanant du pouvoir politique ou de la société civile, au nom, par exemple de principe de confidentialités ou de préservation de l’équilibre financier d’une opération ; la dépasser revient à penser de manière inventive les rapports entre processus et procédures, entre construction de sens d’un projet et approche normative de l’urbanisme.

Rencontre débat « Légitime violence ? »

Samedi 14 mars 2020 – THÉÂTRE BRÉTIGNY
3 Rue Henri Douard – 91220 Brétigny-sur-Orge

18H30 : Rencontre débat

Légitime violence ? avec Hugues Bazin, chercheur en sciences sociales

20H DJ Set

avec Petit Pogo et Zita Cochet

21H : Spectacle : Périkoptô

Une famille de la classe moyenne dans un petit pavillon de banlieue. La femme a 50 ans, elle est au chômage et sans histoire. Mais un jour, tout bascule. Pendant un entretien avec sa conseillère, elle dévaste littéralement le Pôle Emploi. Spectacle de politique fiction, Périkoptô sera le récit du basculement d’une famille de français dits moyens plongée au cœur de la dissolution des solidarités. Un réveille-méninges caustique pour une écriture théâtrale salutaire qui s’annonce pleine de surprises.

Tiers espaces et communs urbains

Des zones de transition, de métamorphose ou d’effondrement témoignent d’une reconfiguration des rapports sociaux, des modèles socio-économiques et de leurs traductions sur les territoires.

Cette session de l’Université du Bien Commun propose un protocole d’atelier participatif visant à aborder ensemble les modalités d’émergence et les incidences de ces laboratoires vivants.

Session Initiée par Claire Dehove et Jean-Pascal Derumier
Avec Sylvia Fredriksson, Hugues Bazin et Tibo Labat

Présentation

Aujourd’hui, la plupart des biens collectifs sont gérés, soit par l’état, soit par le privé … avec en creux le message à l’adresse du citoyen que tout est fait pour répondre à ses besoins.

Une voie alternative à cette prise en charge passive du citoyen est celle des communs qui repose sur une communauté et un mode de gouvernance aptes à partager de façon créative et démocratique des Biens Communs. 

Communs, communs urbains, tiers espaces renvoient à une grande diversité de lieux appropriables collectivement : espaces naturels, délaissés urbains, lieux en transition, jardins collectifs, bâtiments municipaux vacants, infrastructures sportives en libre usage, ZAD et autres expérimentations éco-politiques. Ils ont aussi partie liée avec la mobilité (co-voiturage et mobilités douces), l’autonomie alimentaire ou le financement  participatif.

Les tiers espaces communs invitent à repenser nos modes d’organisation socio-économiques. Ils peuvent s’investir de façon spontanée, éphémère, organisée ou pérenne ou bien encore à partir d’une intention collective tournée vers le bien commun. On y fabrique, des rêves, des outils, des concepts qui participent de la diversité dont nos sociétés ont besoin pour se renouveler et surtout répondre aux défis de la crise systémique. Le principe de laboratoire social permet d’évaluer comment des tiers espaces contribuent à un imaginaire instituant de la société en alliant justice sociale et validation d’une production plurielle des savoirs (expérimentations sociales, espaces intermédiaires de l’existence, centralités populaires).

Dans un espace urbain, on parle de communs urbains pour qualifier les tiers espaces où les citoyens sont amenés, par une appropriation collective, à s’autonomiser, à s’auto-organiser et à contribuer à la transformation de nos modes traditionnels de fabrique et de gestion des villes. Les communs urbains situent cet engagement dans la cité sous l’angle de la démocratie d’initiative partagée (contributive) portée par une pluralité d’acteurs.

Les initiatives portées par des logiques citoyennes dans les tiers espaces et les communs urbains sont très diversifiées et elles entretiennent un fort lien de perméabilité. Elles font l’objet de classifications parfois contradictoires qui demandent à être revisitées avec précision, afin que ces expériences ne soient pas détournées de leurs objectifs initiaux au profit des logiques économiques prédatrices qu’elles pensaient combattre. On peut toutefois s’appuyer sur nombre d’écrits scientifiques, de wikis communautaires, ou d’autres médias, pour noter que les communs construisent un espace politique par la production sémantique et documentaire, reliant les initiatives locales et disséminant le commoning à tous les aspects de la vie sociale.

Le public participant à la session est invité à apporter des documents et à livrer des récits relatifs à ce type d’expérimentation afin de constituer un corpus commun que les intervenants invités vont enrichir de leurs outils spécifiques et de leurs pratiques sur les terrains. Parmi celles-ci, sont prévus un film et un témoignage sur la vie à la ZAD de Notre-Dame des Landes (spécificité d’une lutte qui a su mélanger résistance et alternative à l’aéroport au profit de l’expérience d’un paysage en commun), un documentaire de WOS/agence des hypothèses sur des Zones de Gratuité, ainsi que des ouvrages relatifs aux tiers espaces et aux communs urbains.

La session compte se structurer  autour de ces quatre questions : 

  • Quel corpus théorique pour construire de nouveaux référentiels communs ?
  • Comment faire de ces expériences des fers de lance de la transition vers d’autres formes socio-économiques ?
  • Comment valider ces acquis d’expériences et cette production de savoirs et en faire de véritables leviers de transformation ?
  • Comment ces référentiels peuvent investir le champ politique afin d’orienter les politiques publiques?

Cette session-atelier se terminera par un moment récapitulatif du corpus élaboré ensemble puisqu’elle est une étape de recherche destinée à poser les bases de réflexion en vue de la journée-forum que l’UBC organisera en octobre 2020 et qui sera dédiée à ces espaces autonomes de la pensée et de l’action.

Les intervenants :

  • Hugues Bazin est chercheur indépendant en sciences sociales. Il est animateur du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action (LISRA), chercheur associé à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord. Il développe une démarche autour de tiers espaces permettant de prendre en compte des populations et des problématiques qui restent bien souvent dans l’angle mort de la connaissance.
  • Claire Dehove est artiste chercheuse et scénographe. Elle a initié WOS/agence des hypothèses qui a généré des dispositifs collaboratifs tels que le Hall de Gratuité à Bobigny, Libre Ambulantage à Dakar, les Anarchives de la Révolte, les Anarchives de la Migration, le Ministère MAPHAVE à Montréal, l’Ambassade des Communs à Bordeaux et l’Ambassade de la MétaNation (avec Quebracho Théâtre).
  • Jean Pascal Derumier est spécialiste du management des organisations et de l’innovation. Après avoir été consultant puis à la direction I&R de la SNCF, il crée son entreprise de conseil spécialisée dans l’accompagnement des territoires en transition. Il est fondateur de l’association Innovation Citoyenne et Développement Durable (ICDD). Suite à trois livres sur cette problématique, sa dernière publication porte sur la transition territoriale.
  • Sylvia Fredriksson est designer et chercheuse. Elle a été commissaire scientifique de l’exposition  L’Expérience des tiers lieux à la Biennale Internationale du design de Saint-Étienne 2017. Elle est contributrice du collectif interculturel Remix the Commons et de la Myne/ Manufacture des Idées et Nouvelles Expérimentations à Villeurbanne. Elle est coordonnatrice avec Nicolas Sauret du Dossier Ecrire les Communs publié en 2019 par la revue Sens Public.
  • Tibo Labat est architecte et activiste. Membre fondateur du collectif Fertilequi s’attache à faire vivre les friches et interstices des métropoles. Il acoordonné avec l’artiste Stefan Shankland, Tuvalu, une exploration relative au métabolisme urbain, aux flux globaux de matériaux et de la régénération des sols. Il participe activement à L’habiter en Lutte du territoire de la ZAD à Notre-Dame-des-Landes.

Rencontre créative autour de la recherche-développement dans les territoires

Dans le cadre de la démarche Créativité et territoires, nous vous invitons à échanger avec des chercheurs indépendants et inventeurs, sur la façon dont nous pourrions encourager l’inventivité, l’esprit recherche-développement, dans tous les territoires, au service du développement de leur créativité.

Lundi 24 février 2020 – 14h30 – Espace Mendès France
1 place de la Cathédrale, 86000 POITIERS

En compagnie de Pedro Ferrandiz de la société Genodics, Hugues Bazin, chercheur-indépendant au LISRA et Franck Michel, auteur et anthropologue.

Sur inscription auprès de Jacky Denieul, conseiller créativité et territoires
Tel : 05 49 11 96 81 – jacky.denieul@emf.ccsti.eu

Contact Aurore Bourgoin, chargée de mission – 05 49 50 33 08 – aurore.bourgoin@emf.ccsti.eu
Espace Mendès France – Poitiers, CCSTI Nouvelle-Aquitaine – 1 pl. de la Cathédrale – CS80964 – 86038 Poitiers

« Espaces communs » au 6B

Vendredi 31 janvier au 6B, 6-10 quai de Seine – 93200 Saint-Denis

Dans le cadre du Diplôme Universitaire “Espaces communs”

Programme indicatif

11h – Kiosques (uniquement étudiants du DU)

  • Hugues Bazin sur lieux, hors-lieux et milieu
  • Léa Massaré Di Duca sur des exemples internationaux
  • Isabelle Mayaud sur les enjeux de la mutualisation de ressources dans les lieux artistiques

12h – Table-ronde (publique)

  • Modération Emmanuel Moreira (Radio Grenouille)
  • Nicolas Détrie, directeur Yes We Camp
  • Juliette Bompoint, directrice Mains d’Oeuvre
  • Julien Beller, fondateur du 6b

Contact organisation : Pascaline Simon production@le6b.fr

Lieux intermédiaires / tiers-espaces Occupation temporaire / appropriation éphémère

Vendredi 24 janvier 2020 – Maison Internationale de Rennes – 7 quai Chateaubriand

9H30: Accueil

10H: Les jeunes et les lieux intermédiaires en Bretagne : créer un langage commun sur les tiers-lieux et réfléchir sur les pistes de coopération à l’échelle régionale

13H55 : Présentation du projet européen COME:ON
Installation des workshop Riga / Communa

14h15 : Présentation d’initiatives d’occupation temporaire en Europe

  1. Communa à Bruxelles (dans l’Auditorium en français)
  2. Free Riga en Lettonie (salle Atlantique en anglais)

15H30: Langage commun et enjeux de développer la pratique d’occupation temporaire en Bretagne et en Europe : vers un langage commun européen ?

  • Restitution du travail du matin et perspectives pour chacun des projets, quelle opportunité d’un réseau breton des tiers-lieux ? Quels liens avec l’Europe ?
  • Intervention Hugues Bazin

18H: Découverte de l’ Hôtel Pasteur et de son histoire avec les associations d’Ici ou d’Ailleurs et Keur Eskemm

Contact organisation : Maxime Lecoq – Coop’Eskemm – maxime@coopeskemm.org

ENQUETE CADRE DE VIE

Entre 2015 et 2017, l’association Un Centre Ville Pour Tous a proposé une ’enquête Cadre de Vie et Résidents rue de la République à Marseille dite ENCRE. Cette initiative a donnée lieu à une collaboration avec plusieurs acteurs et institutions de l’ESR : ENSA Montpellier et Marseille, de l’Université Paris 8, des laboratoires PACTE de l’Université Grenoble Alpes, du LPED Aix-Marseille Université et du Centre Max Weber de l’Université Lyon 2.


Davantage d’informations sur le blog de l’enquête : www.encre.hypotheses.org

Les communs dans la cite

A Marseille, le LPED, l’école du paysage, l’école d’architecture le mucem, et plusieurs collectifs et associations dont B.A.Balex ont construit un atelier permanent et itinérant « les communs dans la cité ».

1 ère rencontre « Le jardin Levat : quel commun construire ?» à Marseille le 7 et 8 décembre 2018

Cette rencontre constitue le premier événement du projet d’atelier permanent et itinérant « les communs dans la cité » . Ce projet d’atelier s’inscrit dans la continuité des rencontres « Les communs, la cité, la ville » qui se sont tenues les 8 et 9 décembre 2017 dans plusieurs lieux de la ville. L’un de nos objectifs était que ces rencontres constituent un moment fondateur d’une dynamique collective de recherche et de débat public à Marseille sur le thème de la cité réinvesti à l’aune des communs. Notre projet d’atelier permanent et itinérant que nous ouvrons avec ce premier atelier consacré au jardin Levat situé dans le quartier de la Belle de Mai témoigne de notre désir de faire vivre cette dynamique collective. Il est le fruit de plusieurs réunions de travail associant chercheur-e-s, enseignant-e-s, artistes, habitant-e-s et membres de
collectifs et d’associations.

Prendre les communs au serieux, France culture

ville en commun

Le 26 novembre 2019, @LandonAurelie du @CRH_LAVUE a présenté une recherche-action mené avec Ville en Commun dans le cadre de l’appel en commun mensuel de Remix.

Le rapport peut être téléchargé ici : https://nuage.en-commun.net/s/R5FEzGZmnk5XH7d …

On trouve des traces de ce community call sur le wiki de Remix https://wiki.remixthecommons.org/index.php/19.11Usage_du_concept_de_dignit%C3%A9_dans_des_politiques_publiques_locales#rechercheaction

Recherches-actions, tiers espaces autonomes de la pensée et de l’action

Dans le cadre des journées d’étude des doctorants du CREDA (Centre de Recherche et de Documentation sur les Amériques).

11h30 – 9 janvier 2020 – IHEAL CREDA–  Campus Condorcet Centre de colloques – Auditorium 150 – 5, cours des Humanités 93300 Aubervilliers – M Front Populaire

L’université de demain et la place du chercheur en sciences sociales : quels enjeux ?

Avec en toile de fond l’impact des réformes néolibérales sur le monde universitaire, interventions libres sur les thèmes de la recherche-action et de la recherche-création, de l’extension universitaire, des modes alternatifs de production et de restitution de la recherche.

  • Hugues BAZIN, Chercheur associé au Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action
  • Gilles MARTINET, Doctorant en géographie Université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle, CREDA
  • Baptiste MONGIS, Doctorant en sociologie à l’Université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle, CREDA
  • Louise ROUX, Docteure en études théâtrales, Université Paris 8

Programme des deux journées :

No 41 – Sommaire / Edito – Les figures de l’insertion

Les figures de l’insertion Sommaire DOSSIER LES FIGURES DE L’INSERTION Les apports successif de l’immigration par Raymond CURIE Les figures de l’étranger par Jorge de la BARRE De l’ « étranger » à l’immigré » par Faïza MAHJOUB Développement de foyers et foyers de développement par D. CUBERLO et J. L. DUMONT Les immigrés, le travail social, et ... Lire la suite No 41 – Sommaire / Edito – Les figures de l’insertion

Production de savoirs issue de l’expérimentation populaire comme levier de transformation sociale

Nous nous inspirerons de la publication d’un travail collectif qui regroupe une quinzaine d’expériences pour étayer nos propos : « Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale » (Cahiers de l’action n°51, injep, 2018) Nous aborderons notamment trois enjeux soulevés par cette […]

Présentation

Ce site est le journal de bord de l’état des lieux sur les interactions entre la recherche, l’expertise citoyenne et les mouvements sociaux urbains réalisé par Planning et l’AITEC.

L’objectif de cet état des lieux est de produire une
analyse (y compris rétrospective) des relations et des apports réciproques entre chercheur-e-s universitaires, académiques,
bureaux d’études et mouvements citoyens inscrits dans des actions menées conjointement pour le doit à la ville et le droit au
logement.

Il s’agit de questionner la place de l’expertise citoyenne dans la transformation sociale, les lieux de construction de l’expertise citoyenne, les méthodes de recherche-action et la production de savoirs partagés.

Il a été identifié plusieurs problématiques qui constitueront des axes de travail structurants en fonction des études de cas et des
spécificités d’approche de chacune des associations :

• Comment interagissent le monde de la recherche et les associations et collectifs d’habitant.es dans la construction des luttes ?

• Comment se soutiennent et s’alimentent ces deux acteurs des luttes urbaines : qui sont-ils, quels outils, quels appuis, quels
freins ?

• Quelles sont les méthodes de recherche-action qui permettent aux organisations d’habitants de réellement participer à la
gouvernance de la recherche urbaine ?

• Quels sont les savoirs qui émergent des coopérations entre chercheurs et mouvements d’habitants ? Quels sont les hypothèses de recherche ? Quelles contributions à l’agenda de recherche et des mouvements urbains ?

Rues Marchandes à la Foire des Savoirs-Faire

Le Collectif « Rues Marchandes » présente à la Foire des Savoir-Faire d’Aubervilliers !

Organisée par la Plaine Commune, la Foire des Savoir-Faire a pour but de mettre en valeur les savoir-faire produits par les différentes populations du territoire. Nous avons voulu profiter de cet espace pour partager avec le public le savoir-faire spécifique des récupérateurs-vendeurs (biffin-es), alors on a débarqué avec Lucia, qui fait partie des Filles du Facteur et tiendra un atelier crochet avec des sacs plastiques ; avec Patrick qui expose/vend des pin’s (épinglèttes) récupérés et remis en valeur, et qui raconte le parcours des objets récupérés et les techniques pour leur donner une deuxième vie ; et avec Antoine qui a apporté une carte aérienne de la commune d’Aubervilliers avec laquelle on joue – public y compris – à cartographier les espaces de la ville qu’on investi socialement, culturellement et économiquement.

Venez nombreux.se.s connaître ce savoir-faire !

Séminaire « CAE, Tiers-Lieux, Fablabs »

Quelles protections pour les personnes travaillant dans les tiers-lieux ?
Missions d’intérêt général ou d’intérêt collectif : pourquoi et comment les
garantir au mieux ?

26 novembre 2019 – Strasbourg – 9h30 – 17h30
Au SHADOK, Fabrique du Numérique / 25 Presqu’île André Malraux

Programme

9h30 Accueil des participant.es Introduction de la journée
Mot d’accueil du SHADOK, Introduction par Stéphane Bossuet, Mot de Paul Meyer, Adjoint au Maire en charge de l’économie sociale et solidaire

10h30-12h Workshop // Quels leviers en termes de droit des travailleur.ses dans les tiers-lieux ?
Qui sont les travailleur.ses dans les tiers-lieux ? Comment le droit du travail se concrétise pour eux ? Quel accès et perception en ont-ils ?
En quoi les CAE et les tiers-lieux sont-ils des leviers en termes de droit ?

12h30-13h30 Repas sur place offert par l’Eurométropole de Strasbourg

13h30-14h30 Regards croisés // Découvrir et comprendre la dynamique des communs du travail en région Grand Est
Cette table ronde vise à révéler l’histoire des communs à Strasbourg et plus généralement en région Grand est, à travers une démarche temporelle et territoriale : tout d’abord celle du passé, depuis la création du premier tiers-lieu, jusqu’aux dynamiques actuelles et les futurs plausibles, possibles et souhaitables. Seront invité.es à participer à cet exercice :

  • Nicolas d’Ascenzio, Directeur du Shadok
  • Stéphane Bossuet, Directeur général de Cooproduction
  • Thierry Danet, Co-directeur de L’Ososphère

14h30-15h Pause

15h-16h45 Table-ronde // Missions d’intérêt général ou d’intérêt collectif : pourquoi et comment les garantir au mieux dans les CAE, les Tiers-Lieux ?
De quoi parlons-nous lorsque l’on adresse la question de l’intérêt général ou de l’intérêt collectif aux CAE, Tiers-Lieux, Fablabs, etc ? Comment garantir l’utilité sociale de ces communs du travail tout en préservant la diversité des dynamiques locales ? Pourquoi et comment les acteurs publics peuvent soutenir les communs du travail ? En quoi sont-ils des leviers de résilience citoyenne, écologique ? Que peut-il être fait au niveau européen ?
Seront invité.es à participer à cet exercice :

  • Hugues Bazin, chercheur en sciences sociales au LISRA
  • Matei Gheorghiu, membre du conseil scientifique du réseau français des Fablabs
  • Viviane Hamon, Chercheuse et engagée sur le Système Participatif de Garantie
  • Emmanuel Dupont, Responsable du Pôle Stratégie de recherche et d’innovation au CGET

16h45-17h Pause

17-17h30 Clôture avec Catherine Trautmann, Vice-Présidente de l’Eurométropole de Strasbourg

17h30 Apéritif au OFF du Marché de Noël de Strasbourg
https://noel.strasbourg.eu/marche-off

Présentation

Un séminaire à l’initiative de Coopérer pour Entreprendre et de l’Eurométropole de Strasbourg

Dans le cadre de Strasbourg – Capitale européenne de l’ESS, Coopérer pour Entreprendre, réseau national de Coopératives d’activité et d’emploi, organise ce 26 novembre 2019 avec le soutien de l’Eurométropole de Strasbourg, un séminaire autour des espaces de coopération et d’innovation sociale liés aux transformations du travail, que sont les tiers-lieux, les CAE, les Fablabs…
Liège, Malakoff, Bordeaux, Paris, Strasbourg, Worclaw, Lille, Lyon… Ce séminaire accueille une cinquantaine de participant.es venu.es de France et d’Europe. Ces dernier.ères sont issu.es du monde de la recherche, d’entreprises coopératives, de lieux culturels, de réseaux nationaux de fablabs ou de CAE, d’établissements publics ou encore de collectivités.
Les deux questions majeures traitées ce jour sont :

  • Quelles protections pour les personnes travaillant dans les tiers-lieux ?
  • Missions d’intérêt général ou d’intérêt collectif : pourquoi et comment les garantir au mieux dans les CAE, les Tiers-Lieux ?

Agir par les communs, une dynamique de recherche action à l’œuvre

Cette journée de travail s’inscrit dans la continuité de la dynamique de recherche action intitulée « Agir par les communs » et initiée par le CGET, le Réseau Français des Fablabs (plus de 130 Fablabs) et le réseau des Tiers Lieux Libres et Open Source.

Réunissant une quarantaine de participant.es à Paris, la journée de travail du 14 juin 2019 aura permis d’amorcer la dynamique de recherche action autour de premiers axes de travail : le rapport au droit et à l’action publique. Elle aura également confirmé l’appétence des participant.es pour poursuivre cette dynamique et la structurer.

Un événement au croisement de plusieurs dynamiques

Ce séminaire s’inscrit également dans une ambition gouvernementale affichée de développement des tiers-lieux en France : le Conseil national des tiers-lieux a été lancé le 17 juin 2019, suivi le 11 juillet 2019 par l’appel à manifestation d’intérêt accompagnant la création de 300 Fabriques de territoires.
L’association nationale des tiers-lieux a été créée au cours du second semestre 2019 pour accompagner la structuration de réseaux régionaux de tiers-lieux, mettant ainsi la construction territoriale par les tiers-lieux au cœur des considérations.
Ce séminaire se tiendra enfin durant la Semaine de l’innovation publique, portée par les services de l’Etat et programmée du 25 au 30 novembre.

Accessibilité et restitution

Cette journée sera documentée et accessible en libre.
Un projet de publication traduite en anglais est à l’étude ainsi qu’un service de traduction sur place.
Des empreintes, recueillant la parole des travailleur.ses en tiers-lieux, seront aussi diffusées lors de cette journée et accessibles par la suite en ligne.

Pour des Lieux Ouverts Utopistes et Formateurs

Comment des lieux peuvent-ils être pensés et vécus comme des espaces d’émancipation et de transformation sociale

11 et 12 décembre – Le 4bis – Information Jeunesse
4 bis Cours des Alliés, 35000 Rennes

Comment des lieux peuvent-ils être pensés et vécus comme des espaces d’émancipation et de transformation sociale ? Les lieux et les espaces sont mis au travail et interrogent les pratiques des professionnels des 3 territoires de la recherche-action Jeunes en TTTrans, c’est pourquoi nous y consacrons la 4ème édition de nos Journées d’étude les 11 et 12 décembre 2019. Le pré-programme, ci-joint, est en cours de construction, mais d’ores et déjà interviendront : Thomas Aguilera, maître de conférences en science politique, responsable du master Gouverner les mutations territoriales de Sciences Po Rennes ; Christine Balaï, de Tiers Lieux Nomades ; Eleonora Banovitch, sociologue de La Trame ; Hugues Bazin, sociologue du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche Action ; Olivier Desmesure, chargé des politiques publiques de jeunesse, Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations de la Dordogne ; Guy Di Méo, géographe social de l’Université de Bordeaux ; Caroline Goreth, chargée de mission jeunesse, à Rennes Métropole ; Clément Marinos, économiste, Laboratoire Marsouin, Université de Brest ; Céline Martin, ingénieure de recherche, Partibridge, EHESP ; Anne Milvoy, écologue urbaniste, à l’Agence d’Urbanisme et de Développement Intercommunal de l’Agglomération Rennaise ; Laurent Ott, philosophe, Intermèdes Robinson ; Jordan Parisse, chargé d’étude et de recherche à l’Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire ; Jean-Claude Richez, membre du conseil scientifique de JeTTT. Mais aussi, des élus de collectivités, associatifs, des jeunes des territoires, des porteurs d’actions… A travers cette pluralité de regards, nous souhaitons mettre en dialogue à la fois la question du pouvoir et du pouvoir d’agir, celle des tensions entre enjeux individuels et collectifs ou encore celle de l’appropriation de ces espaces. Nous articulerons ces temps de réflexion avec des causeries, une conférence dialoguée sur la Ville et une scène ouverte aux talents des territoires impliqués.

Programme

Mercredi 11 décembre

10h00 : Accueil café.

10h30 / 11 h 30 : Présentation des expérimentations des 3 territoires à partir du questionnement des jeunes.

11 h 30 / 12h00 : Propos introductifs (pouvoir d’agir et lieux) et présentation des ateliers.

13h30 / 15h30 : Espaces de pouvoir ? (Le pourquoi?) . Ateliers animés par les jeunes et professionnels des 3 territoires « jeunes en TTTrans ».

16h00 / 18h00 : Conférence gesticulée « La ville est à qui ? La Ville est à nous ».

18h00 / 19h30 : Apéro / Causerie : jeunes / élus (en partenariat avec le 4Bis).

Jeudi 12 décembre

09h00 : Accueil café.

09h30 / 12h45 : 2 conférences dialoguées (mise en dialogue de points de vue) / débat avec salle. Espaces lieux de tensions ? Tension entre individuel et collectif (les complexités).

14h00 / 15h30 : 1 conférence dialoguée (mise en dialogue de points de vue) / débat avec salle. Quelle appropriation des lieux pour quelle utilité ? (Le comment faire sens).

15h30 / 16h00 :

Conclusion

Quelles mises en perspective avec les politiques jeunesses intégrées ?

16h30 / 17h30 :

Présentation des cahiers de l’action  n° 54  « Politiques intégrées de jeunesse : une action publique renouvelée ? », INJEP.

18h00 / 20h30 :

Apéro / Concerts (Scène ouverte aux jeunes des territoires JeTTT, au jeunes engagés du 4 Bis…).

Présentation