Les tiers espaces de la recherche et de l’art

Dans le cadre d’un laboratoire de recherche mené par Sophie Lapalu et organisé par l’association Fructôse de mars à novembre 2019, un cycle de conférences publiques est organisé avec des intervenant.e.s invité.e.s.

26 avril 2019 à 18h00
ESA / École Supérieure d’Art / Dunkerque
5 bis rue de l’Esplanade 59140 Dunkerque

La démarche artistique et la démarche de recherche-action ont en commun l’expérimentation, l’atelier, la réflexivité, des formes collaboratives, des jeux d’interactions, la création de situations.
Lors de son intervention, Hugues Bazin proposera d’aborder ces éléments et ce qu’ils nous apprennent quant aux modes d’implication de l’art et de la recherche en société. Cette démarche provoque en effet un décalage et par conséquent un espace d’où les points de vue peuvent s’interchanger, où la réalité peut être discutée, où des horizons d’attente sont modifiés, des perspectives renouvelées, notamment dans son positionnement socioprofessionnel en tant qu’agent, acteur, auteur… Bref, cela produit de nouveaux savoirs appropriables, des savoirs issus de pratiques instituantes ou peu instituées qui questionnent le rôle des institutions et des lieux de pouvoir/savoirs dans la manière de définir nos cadres de vie, de pensée, d’action et d’écriture d’un récit collectif.

Voir également : « Journée d’étude autour de la recherche-action » :

Samedi 1 er juin 2019, 13h-18h
Greylight Projects, Rue Brialmont 11, 1210 Saint-Josse-ten-Noode / Bruxelles, Belgique – Inscriptions : contact@fructosefructose.fr

La recherche-action désigne une démarche qui vise à la coproduction de savoirs entre des acteur.trice.s-auteur.trice.s de champs différents, en vue d’un travail réflexif, pour une transformation sociale.

D’après Hugues Bazin, elle pose « ses propres référentiels amenant à penser la réalité autrement et par conséquent à agir sur elle pour structurer et reconfigurer nos manières de faire collectif, de faire territoire, de partager et de gérer des ressources du commun, de développer une analyse critique des rapports sociaux et de concevoir autrement un développement » 1.

Ce chercheur indépendant étudie au sein du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action les « espaces populaires » et la « réalité d’acteurs sociaux au profil mal défini », interrogeant par là les pratiques académiques, les dispositifs institutionnels, la hiérarchisation et la segmentation des savoirs pour construire de nouveaux outils de connaissances. Autant pratique que théorique, il s’agit d’éprouver une situation plutôt que de l’observer, de faire de l’intervention la possibilité́ d’une compréhension en mettant tous les acteurs d’une situation en position de recherche.

En quoi cette démarche permet-elle d’offrir des outils de pensée sur les pratiques artistiques de chacun.e et le territoire où celle-ci se déroule ? La recherche-action amène-t-elle à transformer la manière de travailler ? Comment négocier un espace réflexif en vue de faire émerger ensemble des savoirs collaboratifs et coopératifs ?

☞ Journée d’étude organisée avec la participation de :

Clémence Agnez, commissaire d’exposition, philosophe et co-directrice de Glassbox à Paris.
Jan Kopp, artiste et co-fondateur de Suspended spaces (Paris-Caen-Berlin).
Bernard Müller, chercheur indépendant, anthropologue et dramaturge.
Marie Preston, artiste, maître de conférence à l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et membre de l’équipe Teamed.

Conférence – débat « L’importance des cultures hip-hop » (Grenoble)

Conférence – débat « L’importance des cultures hip-hop »: l’importance des cultures urbaines dans l’intégration des jeunes en milieu populaire et l’inscription sociale et urbaine de cette culture

dans le cadre du festival Demain C’est Bien – édition 2

Avec Hugues Bazin (sociologue)

Date : 8 novembre 2017 – 18h30

Lieu : MJC Parmentier – 17 Bis rue Daguerre et Niepce 38000 Grenoble

https://www.facebook.com/events/140056529950293/

 

L’expérience du mouvement, du voyage et de l’altérité radicale

Trois tableaux chorégraphiques autour du théâtre de Bernard-Marie KOLTÈS

« Je ne conçois un avenir (comment te l’expliquer ?) que dans une espèce de déséquilibre permanent de l’esprit, pour lequel la stabilité est non seulement un temps mort, mais une véritable mort.

Le deal, figure universelle

« Le dealer : Si vous marchez dehors, à cette heure et en ce lieu, c’est que vous désirez quelque chose que vous n’avez pas, et cette chose, moi, je peux vous la fournir. C’est pourquoi je m’approche de vous, malgré l’heure qui est celle où d’ordinaire l’homme et l’animal se jettent sauvagement. […] Tout vendeur cherche à satisfaire un désir qu’il ne connaît pas encore, tandis que l’acheteur soumet toujours son désir à la satisfaction première de pouvoir refuser ce qu’on lui propose.
Le client : « Mon désir, s’il en est un, si je vous l’exprimais, brûlerait votre visage, vous ferait retirer les mains avec un cri, et vous vous enfuiriez dans l’obscurité comme un chien qui court si vite qu’on n’en aperçoit pas la queue. […] Cependant je n’ai pas, pour vous plaire, de désirs illicites. Mon commerce à moi, je le fais aux heures homologuées du jour ». (Dans la solitude des champs de coton).

Un rapport de force, une confrontation comme une musique latine qui saigne le chagrin de la perte, de l’inassouvi, c’est pourtant la relation nécessaire et impossible du deal ou de toute transaction au fondement du social et de l’économie. La recherche sur la communication entre les hommes est le constat d’une incommunication. On se voit, on se jauge, on se cherche, et on ne se trouve pas. On ne se comprend pas, mais on a besoin de cette relation qui tourne à la confrontation. L’impossibilité de rencontrer l’Autre, mais la nécessité d’aller à sa rencontre pour que l’échange ait lieu. C’est la scène entre le dealer et son client, la figure universelle entre le pourvoyeur et le dépendant. On est tous alternativement pourvoyeurs d’un service et dépendants d’un service. La relation ne peut exister sans cette médiation de l’objet de pourvoyance, c’est ce qui permet la transaction : drogue, sexe, argent, notoriété, croyance… Tout ne s’achète pas, tout ne se vend pas, mais tout sert à l’échange. C’est le malentendu sans lequel la relation n’existerait pas : on croit rencontrer l’autre, au mieux, on ne rencontre que soit même. La rencontre n’est que le support à autre chose, généralement combler un vide, un manque, une absence. Ce n’est déjà pas si mal de se rencontrer soi-même, à défaut de comprendre l’autre, c’est reconnaître chez lui sa part d’humanité à travers celle que l’on découvre en soi. Comme la danse d’un « duo de solo », on est toujours seul, surtout à deux, mais on ne peut pas être humain sans être deux. C’est un étrange ballet que l’on peut observer sur toutes les scènes où se déroule une transaction, des marchés, du deal, de la drague, de la baston…

L’art du mouvement, créer des endroits

« Brusquement, comme sous un coup, elle s’ébroua, se tourna de tous côtés ; se mit au milieu de la piste, et resta un moment, les mains sur les hanches. Puis, elle se mit à danser. Alors, celui qui regarde la danse songe : « De la mer jusqu’aux chevilles, sous l’air couleur de boue, je patauge ; mon pas contraint s’abandonne au sens et au rythme infinis du flot. Un cheval épouvanté fuit une marée au galop. L’espace inquiet qui les sépare s’absorbe sous le flot. Mais l’horizon absent figea la course, et donna au flux une pesante lenteur » ». (La fuite à cheval très loin dans la ville).

Il ne peut avoir mouvement sans direction. Comprendre « direction » non pas « diriger » mais comme une intuition dégagée de l’apesanteur. On peut se projeter, on n’est pas obligé d’espérer. D’ailleurs c’est plus intéressant de rêver le mouvement ; les espoirs sont rarement vrais, alors que le mouvement est toujours juste ; même entravé, il reste un champ du possible. Ce n’est pas une ligne de fuite, mais une perspective, un point de vue. Ce qui reste finalement, c’est le déséquilibre, c’est sa nature même, l’instabilité. « Je ne conçois un avenir (comment te l’expliquer ?) que dans une espèce de déséquilibre permanent de l’esprit, pour lequel la stabilité est non seulement un temps mort, mais une véritable mort » (koltès à sa mère, 20 juin 1969).

Le mouvement crée l’espace et l’espace suscite le mouvement. C’est dans ce sens que nous voyageons. En fait, nous mesurons la durée de l’espace, le temps de l’expérience à parcourir le monde, mental ou géographique peu importe, il y a toujours déplacement, décalage. C’est ce qui donne la possibilité d’être accordé, d’avancer au rythme de l’autre. C’est partout dans ce rythme-là qu’est ma maison. Je parle du voyageur léger, délesté, sans bagage, dont les racines se déplacent avec lui, animé seulement par l’esprit de découverte. « Il existe n’importe où des endroits. À un moment donné, on s’y trouve bien dans sa peau… Mes racines, elles sont au point de jonction entre la langue française et le blues […] Un jour — je ne sais vraiment plus où, très loin de Paris, dans un milieu plutôt hostile et fermé —, tout à coup, venant d’un bar ou d’une voiture qui passait, étouffées, lointaines, j’ai entendu quelques mesures d’un vieux disque de Bob Marley ; j’ai alors poussé une sorte de soupir, comme les propriétaires terriens, dans les livres, en poussent en s’asseyant le soir dans un fauteuil, près de la cheminée, dans le salon de leur hacienda. Et n’importe où maintenant, à entendre, même de loin, Rat Race ou Wear, je ressens l’odeur, la familiarité, et le sentiment d’invulnérabilité, le repos de la maison ». (Prologue)

La morale du masque, un art martial

« Autrefois il y avait des lampadaires, ici ; c’était un quartier bourgeois, ordinaire, animé, je m’en souviens très bien. Il y avait des parcs avec des arbres ; il y avait des voitures ; il y avait des cafés et des commerces, il y avait des vieux qui traversaient la rue, des enfants dans des poussettes. C’était un quartier d’artisans et de retraités, un monde ordinaire, innocent. Il n’y a pas si longtemps. Mais aujourd’hui, Seigneur ! N’importe quel individu, le plus innocent, qui se perdrait là même en plein jour pourrait se faire massacrer en plein soleil et son cadavre jeté dans le fleuve sans que personne ne songe à le chercher ici. J’en ai honte pour vous, jamais vu une telle dégueulasserie. Dans mon pays on aurait honte d’imaginer un endroit pareil. Même les rats des égouts de mon pays refuseraient de s’accoupler avec les rats d’ici. De toute façon, je ne me souviens même plus de mon pays ». (Quai ouest).

La proximité distante de se croiser sans se heurter, c’est la loi tacite, donc nulle part écrite, et pourtant sans laquelle la vie ne serait qu’un enfer. Les quartiers relégués ne poussent plus du milieu, les vies reléguées ne poussent plus du milieu. Ce qui permet de se supporter, de faire lien, c’est les silences entre les mots, les espaces entre les pas qui repoussent par le milieu les frontières qui limitent l’imaginaire, l’institution d’un ailleurs possible. Quand les Nicolas Brothers dansaient dans les années 30 en pleine période ségrégationniste dans les comédies musicales des Blancs, seule leur « tap dance » rendait une vie possible. Dans le creux de la superficialité du divertissement, c’est la morale du masque quand l’apparence devient profondeur et la clownerie message, quand le fils d’ouvrier incarné par Travolta humilié toute la semaine se métamorphose sur la piste en roi du dance floor le samedi soir, quand monte la fièvre et les rythmes de la rue nourrissent la culture club, puis la sono mondiale, la violence devient un temps plus supportable.

« Chaque fois que je revois Big Boss avec Bruce Lee, je sors épuisé de colère et de révolte, à cause de de ce foutu serment. Il refuse, pendant un tiers du film, de se défendre. Il se laisse humilier, sans rien faire, alors qu’il est le plus fort. De même, le Dernier Dragon, aurait dû ravager le public français comme je l’avais vu ravager les immenses salles de la Quarante-deuxième Rue, à New York. Mais il est sorti à Paris dans le plus grand silence : les revues ou bien n’en parlaient pas, ou bien faisaient une grimace dans un coin de page en disant « encore un film de kung-fu ». Pourtant, la grande supériorité des films de kung-fu, c’est qu’ils parlent le mieux d’amour tandis que les films d’amour parlent connement de l’amour, mais en plus, ne parlent pas du tout de kung-fu ». (Prologue)


Réf Biblio

  • La Nuit juste avant les forêts Tapuscrit de Théâtre Ouvert (1977), éditions Stock (1978), Les Éditions de Minuit, Paris, 1988, 64 p.
  • Dans la solitude des champs de coton (1985), Les Éditions de Minuit, Paris, 1986, 64 p.
  • Quai Ouest (1985), Les Éditions de Minuit, Paris, 1985, 110 p.
  • Combat de nègre et de chiens (1979), suivi des Carnets, Les Éditions de Minuit, Paris, 1989, 128 p.
  • Prologue et autres textes, Paris, Éditions de Minuit, 1991, 140 p.

Médiation de la forme et de l’œuvre entre éducation populaire et action culturelle (Metz)

Conférence-débat dans le cadre des rencontres de la médiations
du Lorraine Réseau Art contemporain (LoRA)

vendredi 19 mai 2017 9h30
à la Maison de la Culture et des Loisirs, 36 rue Saint-Marcel-57000 Metz

MATINÉE

Réservation conseillée (contact@lora.fr/ 06 43 83 65 50)

9h30 – 10h : Accueil

10h – 11h : Introduction et conférence Pierre Waerckerlé – Directeur de la MCL

11h – 12h : Conférence et débat

Hugues Bazin – chercheur indépendant en sciences sociales, fondateur du Laboratoire d’In­novation Sociale par la Recherche-Action, chercheur associé à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord

« Tiers espace dans la médiation de la forme et de l’œuvre entre éducation populaire et action culturelle. Quel est le rapport entre culture et art dans une démarche d’émancipation et de transfor­mation ? Quels sont les espaces où s’articulent action culturelle et éducation populaire ? »

Performance au Palais de Tokyo du chorégraphe Hervé Sika

L’action culturelle rejoint l’éducation populaire dans son projet d’émancipation de la personne et de transfor­mation sociale par l’expérience esthétique et sensible. Si nous définissons la culture par la capacité de consti­tuer une ressource, une transmission et une symbolisation, alors ce « travail de la culture » ne se résume pas dans la relation à l’objet d’art.

L’art ne perd-il pas sa fonction médiatrice quand justement le processus de création est résumé à un objet évalué selon des critères d’excellence ? Qu’en est-il alors de la socialisation de l’art quand le champ artistique et le champ socioculturel se sont professionnalisés et institutionnalisés au risque de se couper des populations et des enjeux de société ? Cela renvoie au débat entre démocratisation culturelle, démocratie culturelle et droit culturel.

Quels sont les espaces où s’expérimente autrement cette relation entre art, culture et société, entre médiation de la forme (l’expérience esthétique) et médiation de l’œuvre (l’expérience artistique).

Nous sommes intéressés à des bricoleurs artistes et un art du bricolage qui privilégient ce caractère proces­suel de la création dans des espaces du commun où se croise une diversité. Il s’agit notamment des dispositifs d’ateliers, en résidence dans des quartiers populaires, dans une manière de se confronter aux matériaux ou encore dans des formes d’intervention dans l’espace public redistribuant les rôles entre artistes et publics.

APRÈS-MIDI / Réservée aux professionels de la médiation et concernés

14h – 18h : Ateliers

  • Formation : Le 33e Lieu. Outil de médiation transversal LoRA
  • Information : Réseau national des Professionels de la médiation
  • Préparation Rencontres de la médiation
  • Education Nationale : Partenariats et parcours DAAC

LoRA – Lorraine Réseau Art contemporain

14, avenue Foch, 57000 Metz
+33 (0)6 43 83 65 50
Retrouvez le réseau
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Travail artistique pour quelle écologie des mobilités ? (Charleroi)

Séminaire Watch This Space 9 « ICI OÙ LÀ ? Ressources, usages et espaces de l’auteur

mardi 25 avril 2017, Plate-forme culturelle « Le Vecteur », Rue de Marcinelle 30, 6000 Charleroi, Belgique

Aujourd’hui, la mobilité permanente semble s’imposer. Entre local et global, comment l’artiste se positionne-t-il? Quel sont ses territoires d’investigations et d’opérations ?

Dans le cadre de la 9e édition du programme Watch This Space, 50° nord – Réseau transfrontalier d’art contemporain et ses membres invitent théoriciens des sciences humaines et sociales (philosophes, sociologues, historiens, etc.), artistes, étudiants en art, critiques et commissaires, à s’interroger sur les formes actuelles de pratiques et de développement du secteur des arts visuels. Car si la situation spatiale de l’artiste est bien sûr une donnée d’ordre géographique, elle a également un impact à la fois économique, sociologique et politique.  Entre mobilité et proximité, dans un monde aux réalités mixtes, l’artiste opère entre territoires tangibles et matières poétiques.

Inscriptions 50° nord : + 33(0)6.89.27.38.44 – contact@50degresnord.net

Programme

9H30 – 10H > accueil

10H – 10H15 > temps d’introduction et présentation du déroulé de la journée

Romain Voisin, coordinateur – Le Vecteur, Charleroi
Nathalie Poisson-Cogez, professeur d’enseignement artistique et coordinatrice recherche et professionnalisation à l’ESA du Nord-Pas de Calais Dunkerque-Tourcoing / membre du bureau de 50° nord

10H15 – 12H30 > débat d’idées / barcamp

modération
Anaïs Perrin, chargée de développement – CRP/
Centre Régional de Photographie, Douchy-les-Mines

Le laboratoire des hypothèses
performance/projection, en présence de Fabrice Gallis

Hugues Bazin, Travail artistique pour quelle écologie des mobilités ?

Les artistes sont de plus en plus convoqués (instrumentalisés ?) dans les programmes d’aménagement du territoire. La mobilité est un marqueur dans la façon d’envisager, pratiquer et transformer la ville.
Entre la marchabilité de proximité et les hubs de l’hypermobilité, cette conception néolibérale de la ville n’est pas obligatoirement celle des populations des territoires délaissés ou relégués qui s’inscrivent dans la mobilité des contre-espaces moins « douce », rapide et linéaire.
En ouvrant un imaginaire et en légitimant certaines pratiques d’espaces le travail artistique participe de cette géoconstruction de la réalité qui n’est pas sans impacte dans l’institutionnalisation de la société.

Pratique et stratégie ninjas
par Ann Guillaume, artiste-auteur

Frontières, mobilité et production technologique de l’espace
par Jean Cristofol, philosophe, ESA Aix, PRISM (AMU-CNRS), antiAtlas des frontières

12H30 – 13H45 > déjeuner et inscription aux ateliers

14H – 16H > ateliers répartis dans 3 salles

1- Quels dispositifs et outils pour la mobilité ?
invités : Marie Le Sourd, secrétaire générale – On The Move | Cultural
Mobility Information Network et
Tiny Domingos, artiste / directeur de rosalux.com / cofondateur du
Netzwerk Projektraueme Berlin
modération : Lissa Kinnaer, chargée des relations internationales pour les arts visuels au
Kunstenpunt / Flanders Arts Institute

2- La figure du sédentaire nomade : impacts du numérique dans nos usages aujourd’hui
invitée : Marie Lelouche, artiste-auteur
modération : Philippe Franck, directeur de Transcultures, Charleroi

3- Circulation : comment la mobilité génère-t-elle d’autres modes de pensée ?
invité : Armin Zoghi, artiste-auteur
modération : Nathalie Poisson-Cogez, professeur d’enseignement artistique et coordinatrice recherche et professionnalisation à l’ESA du Nord-Pas de Calais Dunkerque-Tourcoing / membre du bureau de 50° nord

16H – 16H30 > Temps de restitution – grande salle

16H30 – 16H45 > Conclusion et ouverture par Virginie Gautier, auteure et doctorante en recherche & création en littérature contemporaine

Soirée
Vernissage de l’exposition curatée par Richard Neyroud

Nightwood
avec
Gareth Cadwallader, Doris Lasch, Emma van der Put, Robin Vote.

L’exposition Nightwood expérimente une coexistence des œuvres des artistes avec un personnage du roman Le bois de la nuit de Djuna Barnes, auteure américaine mythique (1892-1982). Une histoire d’amour passionnelle rencontre le travail des artistes sur le terrain de la fiction et, ensemble, ils opèrent inexorablement un glissement du jour vers la nuit.

« – Avez-vous jamais pensé à la nuit ? demanda le docteur avec une pointe d’ironie.
Il était extrêmement désappointé, ayant attendu quelqu’un d’autre, bien que son thème favori et sur lequel il discourait chaque fois qu’il en avait l’occasion fût la nuit.
– Oui, dit Nora en s’asseyant sur l’unique chaise. J’y ai pensé, mais ça ne sert à rien de penser à une chose dont on ne sait rien. »
Extrait du roman de Djuna Barnes, Le bois de la nuit (1936).

Exposition visible du mercredi 26 avril au samedi 13 mai 2017
Ouverture le mercredi, vendredi et samedi de 13h à 17h – Entrée libre
Galerie V2 – Vecteur – 31 rue de Marcinelle à Charleroi

 

Le hip-hop comme pensée politique de la culture (38)

 

 

 

 

 

 

 

Dans le cade du cycle « Les Rencontre Sociétales » de la médiathèque Paul Elouard de Fontaine

Conférence d’Hugues  Bazin sur le hip-hop comme pensée politique de la culture

jeudi 27 avril 18h30, Médiathèque Paul Eluard
31 Avenue du Vercors, 38600 Fontaine

RENSEIGNEMENTS
Mairie de Fontaine
Service culturel. 04 76 28 75 44
Mail : service.culturel@ville-fontaine.fr &
médiathèque Paul Elouard  04 76 26 31 35

 

Rencontres du tiers lieu nomade (Clichy – 92)

Les tiers lieux, en facilitant la rencontre, le partage, l’innovation, en mutualisant des ressources, et en prenant davantage en compte l’humain et la nature offrent des espaces pertinents de solidarité, de création de valeur et de développement local.

Le temps d’une demi-journée et d’une soirée, le projet TIERS LIEUX NOMADE permet de faire découvrir et de s’approprier le concept des Tiers Lieux et de tiers espace en le pratiquant, dans des lieux à chaque fois différents.

 

Samedi 10 décembre de 14h30 à 00h00

Kamu, Café associatif, 12 rue Léon Blum, 92110 Clichy la Garenne, Métro Mairie de Clichy

Inscription  – Contact : tierslieunomade(at)gmail.com – http://tierslieunomade.fr/

Programme :

Une après-midi axée sur des partages de réflexion et d’initiatives autour de l’économie sociale et solidaire avec différents intervenants. Ces interventions seront ponctuées d’animations artistiques et culturelles. Cette journée se clôturera par un pot convivial suivi d’un dîner concert.

14h30 – Accueil

15h – Comment favoriser un développement solidaire des territoires urbains ?

  • Démarche de Tiers lieu, projet Tiers Lieu nomade, par Christine Balaï
  • Intervention de Hugues Bazin, démarche de recherche-action, l’exemple du projet Rues Marchandes, Récupérateurs-vendeurs
  • « La ville inclusive », Christine Balaï

Mise en perspective par Taleb Nacera, Formateurs solidaires, des nouveaux paradigmes à l’œuvre autour des initiatives solidaires et dans le domaine du développement personnel, avec la présence de porteurs d’initiatives ou d’autres intervenants, notamment :

  • Nestor GOMA, ONG Horizon
  • Tony Capora, Abulai Danso, associations FARE et Un pas de plus, avec notamment un projet communautaire à Saint-Denis
  • Mathieu Morange du groupe La poste
  • D’autres participants à confirmer …

Débat participatif animée par Tatiana ou Armelle, architectes sociales et bioclimatiques Animation jeux pour les enfants avec l’association AirDeJeu

17h : présentation du défi autour de la mobilité de Koom sur Clichy, en présence de Julien boucher, élu ESS de la Mairie de Clichy et l’association SOLICYLE.

17 h30 : présentation de la plate-forme pour les artistes Eventiparis, par Hubert Locco-Rocca

18h : pot convivial Repas à partir de 19h

20h : soirée musicale et artistique, avec comme clou de la soirée : le Profess’Or Strange, qui lancera son nouvel album.

 

Ciné Débat « Cultures populaires ou espaces populaires pour la culture ? » (Paris)

Mercredi 12 octobre à l’atelier Varan 6 impasse MontLouis – 75011 Paris

quartiers-en-cultures

  • 19h15, projection en avant-première du film Quartiers en Cultures, réalisé par Wilfried Jude (www.quartiersencultures.com)
  • 20h00, d’un débat sur  Cultures populaires ou espaces populaires pour la culture ? Les centres sociaux comme tiers-lieux culturels en présence d’Hugues Bazin, sociologue
  • 21h00 Cocktail

Inscription Obligatoire

Contact : David BILZIC – 01 44 64 74 69/01 44 64 81 57 – Fédération des centres sociaux et socioculturels de Paris