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Étiquette : Travail social

Pour constituer un « tiers espace » de la recherche et de l’action

On: janvier 28, 2019 By: Hugues Bazin

Dans de nombreux projets collaboratifs touchant les questions sociales, le travail social s’appuie sur des recherches-actions : celles-ci favorisent la participation de tous les acteurs concernés, soutiennent le changement social et la production de connaissances renouvelées. Elles représentent donc des opportunités de repenser le lien entre recherche et société.

Conférences à Lausanne et Fribourg – Mardi 12 février 2019

  • 12h15 – 13h15 à Lausanne : Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale
  • 17h00 – 18h30 à Fribourg : Pour constituer un « tiers espace » de la recherche et de l’action…

Ces conférences sont données par Hugues Bazin, chercheur associé en sciences sociales et Animateur du Laboratoire d’innovation sociale par la recherche-action (LISRA).

  • Dernière publication, qui sera l’objet d’une des présentations, est le cahier n° 51-52 de la Revue Cahiers de l’action, 2018/2.
  • Sur la démarche de tiers espaces de la recherche-action

Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des espaces comme levier de transformation sociale

12 février 2019, 12h15 – 13h 15
salle B011 à la HETS&Sa | Haute école de travail social et de la santé à Lausanne

Fruit d’un an et demi d’écriture collaborative entre une vingtaine d’acteurs-chercheurs, le numéro 51-52 de la revue Cahiers de l’action, paru en 2018, relate l’expérience d’une production originale de savoirs à partir d’une écriture réflexive sur une pratique de « tiers espaces », lieux de réalisation collective, auprès de minorités actives et de groupes marginalisés.
Les relations ainsi tissées entre acteur-chercheurs représentent une expérience inédite d’intelligence collective que ce dossier souhaite partager comme levier possible d’une transformation sociale. Cette valorisation des savoirs issus de l’expérimentation sociale s’organise autour de trois problématiques : rapport au travail, rapport au territoire et rapport à l’organisation de l’espace

Contacts :
Haute école de travail social et de la santé | EESP | Lausanne
Ch. Des Abeilles 14 | 1010 Lausanne
Jennifer Fournier, professeure
Jennifer.fournier@eesp.ch

Pour constituer un « tiers espace » de la recherche et de l’action…

12 février 2019, 17h00 – 18h30
salle 3.23 , bâtiment Mozaïk, Haute école de travail social à Fribourg

Bien que les équipes de chercheurs et d’acteurs soient nombreuses à se prévaloir d’une démarche de recherche-action ou d’une recherche en situation à visée transformatrice, il n’existe pas un espace référentiel permettant de collaborer de manière plus permanente au-delà du caractère événementiel de tel colloque ou action. Un constat qui amène à s’interroger sur la nécessité, la possibilité, mais aussi sur les enjeux de constituer des « tiers espaces de recherche-action » : des espaces hybrides, au-delà d’une simple « addition » de la recherche et de l’action, à même de favoriser les démarches de production collective et de croisement des savoirs et d’interroger la place ainsi que le rôle des sciences dites « citoyennes, collaboratives, participatives » au cœur de la société.
La plateforme recherche-action.fr animée par le Laboratoire d’innovation sociale par la recherche-action (LISRA), association issue d’un réseau « acteurs-chercheurs » qui sera présentée, est une tentative de combler ce manque.

Contact :
Haute école de travail social Fribourg
Rte des Arsenaux 16 a | 1700 Fribourg
Béatrice Vatron-Steiner & M-Claire Rey-Baeriswyl,
Marie-claire.rey-baeriswyl@hefr.ch

Conf Lausanne-Fribourg Bazin
Conf Lausanne-Fribourg Bazin

Conf-Lausanne-Fribourg_Bazin.pdf

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Détails
Date: 29 janvier 2019
Category: Interventions Tagged Expérimenation sociale, Innovation sociale, Laboratoire social, recherche-action, Travail social

Économie sociale et solidaire et économie populaire (Dijon)

On: octobre 8, 2016 By: Hugues Bazin

Quelles pratiques pour quelle transformation sociale et économique

Journée Organisée de formation  l’Institut Régional Supérieur du Travail Éducatif et Social de Bourgogne
Jeudi 13 octobre 2016 De 9h00 à 16h30 à l’IRTESS

Cette journée d’étude a pour objectif de vous donner quelques clés de lecture de ce qu’est l’économie sociale et solidaire afin d’en saisir les possibles liens avec le travail social et l’exercice de votre profession.

L’économie serait-elle la bête noire des travailleurs sociaux ?masson

Dans les sciences humaines et sociales, l’économie n’est pas l’approche centrale des TS, plus centrées sur des valeurs autres : valeurs humanistes, d‘égalité et de justice sociale, d’entraide, de répartition équitable des richesses et la possibilité pour tous de participer à la société et de s’y développer.

Or le système économique dans lequel nous évoluons avec ses dérives financières semble mettre à mal ces valeurs. Une économie de marché basée sur le principe du toujours plus de profits pour les actionnaires et leurs dividendes au détriment des valeurs du travail productif. Une organisation  mondialisée qui génère des fortunes mais aussi chômage et grandes misères. Ecarts grandissant entre les riches et les pauvres…

Quelle place les travailleurs sociaux occupent-ils au sein de cette économie ? Leur rôle est-il de compenser dans la société, les aléas d’une économie qui ne penserait pas la question du social et de la solidarité. Est-il utopique de penser, voire d’agir pour une économie qui prenne en compte les questions du social et de la solidarité et qui soit avant tout faite pour servir un projet de société sociale et solidaire ? Plus concrètement, comment le travailleur social peut être porteur de transformation sociale et innovante en transformant le modèle économique et en étant co-producteur de nouveaux dispositifs ?

La problématique de cette journée peut donc se formuler ainsi :

Quel serait le modèle d’économie sociale et solidaire sur et dans lequel les travailleurs sociaux pourraient s’appuyer pour construire leurs interventions. En quoi ce modèle peut-il être un support d’action pour les travailleurs sociaux et faire vivre les valeurs qui fondent et animent le travail social ?

Les objectifs de cette journée sont donc :

  • Connaitre l’ESS comme pratiques alternatives à l’économie dominante.
  • Identifier les enjeux de développement de l’ESS en lien avec le travail social et percevoir les innovations

9h-9h15         Introduction de la journée

9h15-12h00   Intervention par Agostino BURINI, Chef de Projet Cité de l’Autre Economie à Longvic

« Les fondements de L’Economie Sociale et Solidaire (E.S.S.) : quelle opportunité pour l’éducateur spécialisé ?   »

Après une introduction générale sur le contexte d’émergence, les principes et les enjeux de l’E.S.S., les liens avec les métiers et pratiques du travail social seront explorés.

12h 00  13h30    Pause  déjeuner

13h30-15h30  Intervention par Hugues BAZIN, chercheur indépendant en sciences sociales

Découverte d’une expérience spécifique, la « Rue Marchande », valorisant une forme d’économie populaire qui est facteur d’innovation pour un nouveau mode économique : comment le travailleur social peut être porteur de transformation sociale en transformant le modèle économique ?

15 h 45  à 16 h 30 Débat avec les intervenants de la journée

Category: Interventions Tagged biens communs Espace public, développement social, Économie sociale, Éducation populaire, Expérimenation sociale, recyclage, Travail social, Ville

Colloque « Le mythe du travailleur social unique » (Pierrefitte-93)

On: janvier 15, 2016 By: Hugues Bazin

TSU-annuaireLa journée d’études proposée le 29 janvier 2016 aux Archives nationales de Pierrefitte (93), ouverte au grand public, cherchera non seulement à pointer à travers l’histoire les décalages dans l’apparition des professions du social, l’apparition du terme générique de « travailleur social » mais aussi à restituer toutes les tentatives avortées de créer des passerelles, des ponts, des propédeutiques communes, des annuaires et autres croisements en s’interrogeant sur le pourquoi de ces tentatives et de leur échec.

Le tout récent rapport de Brigitte Bourguignon de juillet 2015 réduit à peau de chagrin le projet de réarchitecture des diplômes du travail social émis en décembre 2014 par la commission professionnelle du travail social et de l’intervention sociale (CPC). Cette dernière proposait, au nom de la complémentarité des professions du travail social, une réorganisation drastique des métiers existants (assistant de service social, éducateur spécialisé, conseiller en économie sociale et familiale…) au profit de deux catégories : accompagnateur éducatif et accompagnateur social…

Ce qui est étonnant ce ne sont pas tant les atermoiements de ces politiques que l’amnésie profonde qui accompagne ce type de débat. Non seulement il fait peu référence à la construction historique de ces professions, mais surtout il oublie les tentatives récurrentes menées dans ce sens depuis les années 1950, en particulier l’utopie portée par le VIe plan (1971-1975) qui, dans un rêve d’action sociale globale, avait déjà imaginé un travailleur social unique ou polyvalent.

Programme

9h-9h30 : Accueil

9h30-10h : Mathias Gardet, professeur en sciences de l’éducation université Paris 8 et Claudine TSU-prof1Maurey-Forquis, présidente d’honneur de l’Association Professionnelle des Services sociaux hospitaliers sur l’Association des travailleuses sociales devenue Fédération des travailleurs sociaux devenue Confédération des professions sociales devenue… ?

10h-10h30 : Samuel Boussion, maître de conférences en sciences de l’éducation université Paris 8 et Christine Garcette, formatrice en travail social et auteure de La professionnalisation du travail social : action sociale, syndicalisme, formation, 1880-1920, (L’Harmattan, 1996), sur éducateurs spécialisées / assistantes sociales : le couple infernal ?

10h30-11h : échanges

11h-11h20 : Jean-Louis Segarra, éducateur spécialisé, psychologue clinicien, ancien directeur-adjoint d’Espoir CFDJ et Bernard Heckel, président du CNAHES sur l’incessante réinvention des terrains partagés : l’AEMO et le travail social communautaire

11h20-11h50 : Hugues Bazin, Chercheur indépendant en sciences sociales et animateur du Laboratoire d’innovation Sociale par la Recherche-Action sur la revue PEPS (Paroles et Pratiques sociales) : « une parole en recherche et en acte »

11h50- 12h10 : Guillaume Perissol, ATER en sciences de l’éducation à l’université de Paris 8 sur Images et fantasmes autour du modèle du Social worker

12h10-12h30 : échanges

12h30-14h : déjeuner

14h-14h30 : Sylvain Cid, archiviste du CNAHES et Marcel Jaeger, professeur titulaire de la chaire de Travail social et d’intervention sociale du CNAM sur le jeu de poupées russes des comités d’ententes des écoles de formation de travailleurs sociaux

14h30-14h50 : Patrick Dubéchot, sociologue-démographe, ancien formateur de l’ETSUP sur la question des référenciels de compétence entre « cœur de métier » et « transversalité »

14h50-15h30 : échanges

15h30-15h50 : Nathalie Thiery, Enseignante au Département Carrières Sociales, Option éducation spécialisée IUT Ville d’Avray – Saint Cloud – Nanterre sur l’arrivée trouble-fête des IUT carrières sociales

15h50-16h10 : Philippe Fabry, formateur à l’IRTS de Paris Parmentier sur le récit d’un voyage dans le monde de la formation des travailleurs sociaux en Suisse

16h10-16h40 : Manuel Pelissier, Directeur général Institut Parmentier, IRTS Paris Ile‐de‐France, interrogé par Martine Trapon, directrice de l’école normale sociale de Paris sur les mécanismes de décision : commissions nationales et cadre européen de formation

16h40-17h : échanges

Lieux

Arhives nationales de Pierrefitte

59 rue Guynemer, 93380 Pierrefitte-sur-Seine

Métro : Saint-Denis Université (Ligne 13)

Inscription gratuite dans la limite des places disponibles

Site web

Category: Interventions Tagged Architecture, Histoire, Innovation sociale, Rap, Rue, Sciences sociales, Travail social, Ville

No 52-53 – Sommaire / Edito – Nouvelles approches

On: juillet 1, 1996 By: Mehdi Farzad

Sommaire AVANT PROPOS PEPS ET LES ENJEUX SOCIAUX VERS UN NOUVEAU PROJET DE PEPS… LES PAROLES S’ENVOLENT, LES ÉCRITS RESTENT LA QUESTION DE LA QUESTION SOCIALE LA QUESTION SOCIALE OU LA QUESTION MORALE CE QUI FAIT LIEN…OU LA QUESTION DU SENS EPUISEMENT DU MODELE DE «L’ETAT SOCIAL» PROJETS DE RECHERCHES PAROLES DONNÉES, PAROLES ÉCHANGÉES LES … Lire la suite No 52-53 – Sommaire / Edito – Nouvelles approches

Category: innovation, No 52-53 - Nouvelles approches Tagged Travail social

No 48 – Sommaire / Edito – Y a-t-il encore un travailleur social dans le secteur ?

On: octobre 1, 1994 By: Mehdi Farzad

Regard sur l’actualitéLETTRE OUVERTE A MONSIEUR LE MINISTRE DU LOGEMENT, G. R. A. L Rencontre avec …RENCONTRE AVEC JACQUES ARDOINO, Mehdi FARZAD et Saed RAI VANDi Mémoire du travail social LA QUALIFICATION DES ÉDUCATEURS, Dominique TURBELIN Travail social à l’étranger VOLONTAIRE POUR LE TIERS-MONDE, V. MUKESMAMIRA DOSSIER : VERS UNE NOUVELLE PROFESSIONNALITE INTRODUCTION TABLE RONDE, … Lire la suite No 48 – Sommaire / Edito – Y a-t-il encore un travailleur social dans le secteur ?

Category: No 48 - Y a-t-il encore un travailleur social dans le secteur ?, professionnalisation Tagged Travail social

No 37 – Sommaire / Edito

On: juillet 1, 1991 By: Hugues Bazin

Sommaire

P4  Michel TALEGHANI
L’EPUISEMENT PROFESSIONNEL : UN ETAT DES LIEUX
Compréhension des conditions et des phases du syndrome

p 6 Joelle PHILIPPE – Monique BOUEL HARRAG
HISTOIRE D’UNE ENQUETE :
Compte rendu d’une enquête sur l’épuisement professionnel dans un service de protection de l’enfance

P 9 Karine FERNANDES
AU DELA DES APPARENCES…
Une enquête sur l’épuisement menée auprès d’assistants sociaux de polyvalence de secteur

P10 Jean Jacques DELUCHEY
URE DANS L’UNIVERS BUREAUCRATIQUE :
Les avatars d’une décision dans les labyrinthes administratifs

p 12 Hugues BAZIN
LA DICTATURE DU PARTENARIAT
Une critique acide du partenariat, comme forme d’appropriation d’un pouvoir.

P16 Raymond CURIE
TRAVAIL SOCIAL FACE A LA DECENTRALISATION:
Analyse des politiques sociales dans le cadre de la décentralisation

P18 Martine COMELERAN – M. GAVILAN
UN METIER SUR LES PLANCHES
Une troupe de travailleurs sociaux mettent en scène le quotidien de leur métier

P 20 Jean Claude BARDOUT
L’ECHANGE UNILATERAL
Figures d’épuisement et ruptures de communication

P22 Jean Luc DUMONT
PRATIQUE A LA THEORIE :
Pour une réappropriation par les travailleurs sociaux du sens de leur expérience professionnelle

P25 Frédéric BLONDEL
DATION COMME OUTIL DE CHANGEMENT
Vers une collaboration dynamique des travailleurs sociaux à l’évaluation de leur institution

P28 Nelly GAUGAIN – Eric AUGER
ASSISTANT SOCIAL, UN METIER QU’ON CASSE
La mobilisation chez les assistants sociaux en grève

P31 Joël BARTHELEMY
LA POLICE, PARTENAIRE DES POLITIQUES DE PRÉVENTION
Dépasser les contradictions entre la prévention et la répression

P34 Guy JOUANNET
BONHEURS MULTIPLES D’UNE RENTREE CINÉMATOGRAPHIQUE

Edito

L’ANTI-DOTE
L’épuisement professionnel est un sujet qui a suscité tin grand intérêt parmi les travailleurs sociaux. Les raisons en sont nombreuses. On pourrait citer, l’écart qui se creuse entre la représentation de la profession chez :es jeunes professionnels et celle que décrivent les « anciens », le manque de perspectives dans l’évolution des carrières, ou les dégradations des conditions de travail.
Les raisons de cet épuisement interrogent le sens môme du travail social et dans une certaine mesure, sa légitimité. Les réaménagements identitaires qui en découlent sont parfois douloureux, obligeant pour chacun à redonner un contenu significatif à sa pratique professionnelle.
Poser la question de l’épuisement professionnel, c’est d’abord prendre en compte une réalité que chacun se cache plus ou moins, car elle remet en cause ses propres motivations, car elle interroge sa trajectoire professionnelle et parfois même ses compétences.
Pour les responsables des institutions, la tentation est grande de réduire ce syndrome à une difficulté personnelle du travailleur social ; cela permet d’éluder la dimension du sujet à l’organisation, évidant ainsi de placer le questionnement dans sa dimension institutions/ lie.
Le travailleur social est souvent confronté aux lourdeurs des démarches administratives à mettre en œuvre pour solutionner une demande. Quand il perçoit les moyens potentiels pour y remédier, les propositions qu’il peut faire se perdent souvent dans l’inertie bureaucratique ; elles se heurtent à la peur du changement, aux conflits de pouvoir et à bien d’autres facteurs. Le constat de dépenser beaucoup d’énergie avec peu de résultats significatifs épuise ‘I Quand on est dessaisi de ses « productions » (écrits, analyses, expériences novatrices) on s’épuise ! Quand on acquière des diplômes supplémentaires et qu’il n’y a pas de perspectives d’exercer ses nouvelles compétences, on s’épuise…Chacun pourrait se retrouver dans ce mini inventaire des situations.
Est-ce à dire que nous sommes marqués par le syndrome de l’épuisement professionnel ‘ En fait, chaque individu réaménage continuellement des solutions : adapte ses stratégies personnelles (moins coûteuse psychologiquement) et trouve ainsi des compromis qui redonnent un sens à sa pratique professionnelle. C’est dans cet espace de « compromis », que des perspectives de changement s’avèrent possibles. Cela nécessite une certaine rigueur dans notre pratique et une révision de notre méthodologie d’intervention… sous peine de procéder à un ‘bricolage du social’.
C’est dans cette visée que nous avons élaborer ce dossier. Après avoir dressé un état des lieux et exposer différentes figures de l’épuisement professionnel, nous avons voulu explorer des pistes d’un changement possible.
Éric AUGER

Category: No 37 - Les travailleurs sociaux sont-ils épuisés ? Tagged Travail social Leave a comment/

No 15/16 – Sommaire/Edito

On: novembre 1, 1985 By: Hugues Bazin

Numéro spécial inter-associatif :

  • AUEF, Université d’Eté 85 « Chômage, Loisirs et Economie Sociale »
  • CREAF, Forum « Autres regards pour la relation éducative »
  • PEPS, Forum-Rassemblement « Travailleurs Sociaux, Acteurs de l’Avenir Social »

Sommaire

Pourquoi un rassemblement de travailleurs sociaux de terrain ?

FORUM 1 :
Comment réagir face à la régression des conditions de vie et de participation aux activités sociales et économiques d’une partie grandissante de la population ? Comment participer à la défense de ses droits économiques, politiques et humains fondamentaux (logement).

  • Droits économiques ; « Travail social : au secours de l’Economique ?! »
  • Droits politiques : « Sommes-nous dans l’idéologie ou dans le champ professionnel ou dans les idéologies de la profession ? »
  • Droit au logement : « Quelles stratégies possibles des travailleurs sociaux ? »

FORUM 2

  • Face au politique, quel espace d’autonomie pour le travail social P
  • Stage de femmes sans qualification. Une expérience parisienne.
  • Collectif du Personnel Concourant à l’Action sociale à Paris. Est-ce un échec?

FORUM 3
A travers ta diversité de nos professions, existe-t-il des prin¬cipes, voire des forces convergentes pour élaborer des stratégies communes sur tes plans statutaire, éthique et organisationnel ?

FORUM – RASSEMBLEMENT

Université d’été « Chômage, loisirs, économie sociale »

  • Présentation de l’Université d’été.
  • Se réapproprier l’espace collectif : débat avec Jean-Paul Biais et Michel Herou de Banlieu 89.
  • Lucia Martini : l’habitat nomade.
  • André Henry : Une histoire de l’économie sociale,
  • Patrice Sauvage : les Entreprises alternatives, une réponse à la crise ?
  • Jean Chesnaux : Modernité.
  • Forum Communication.
  • Forum Vers une nouvelle citoyenneté.
  • Forum Formation.
  • Bilan de l’Université d’été

« Autres regards pour la relation éducative »

Forum de Lavallée Du Lot du 26 au 29 septembre 1985

  • Texte introductif
  • Le premier forum de la Vallée du Lot par Jacques Lesage de La Haye.
  • Administration, établissement, lieux de vie : Perceptions réciproques et logiques en contradiction par Henri Petit
  • Echo d’un « Lieu de vie » se questionnant sur les réalités vécues au quotidien par Catherine Manghetti
  • Réflexion sur l’économique en lieu d’accueil par Jean-Louis Thenail.
  • Un nouveau « Fer de lance » par l’action éducative l’esprit d’entreprise par Patrick Frehaut
  • L’association « Fontenay » à la fin de l’année Internationale de la Jeunesse, par Roger Bouffe
  • Le CREAF aujourd’hui.

Édito

POURQUOI UNE PUBLICATION COMMUNE ?
S’il ne s’agit pas de faire de œcuménisme à tout prix, plusieurs raisons nous ont amené à réaliser ce document.
Trois associations ont organisé en 1985 leurs journées nationales où trois centres de recherche qui se complètent et se renforcent, ont été développé : un autre regard sur la relation éducative, les alternatives dans le travail social, l’économie sociale.
Motivé par des préoccupations communes nous avons échangé sur le contenu de ce qui a été organisé et vécu lors de ces rencontres. Nous avons fait le constat que même travaillant et réfléchis¬sant dans des domaines distincts, nos actions se complétaient.
Sur les quartiers, les cités, nous sommes confrontés à la même situation économique et sociale et les mêmes difficultés dans la mise en œuvre des moyens pour y répondre ; difficultés liées en particulier à la fin de ce que l’on a appelé « l’état providence ». Quant à la décentralisation, elle apporte une nouvelle donne des pouvoirs de décisions.
La confrontation des idées et des pratiques permet de mieux cerner et d’affirmer l’identité de chacun, condition nécessaire pour bien travailler en commun.
Cette publication est donc l’occasion d’approfondir nos connaissances réciproques, de montrer, au-delà des spécificités, si nos analyses et nos volontés de mise en mouvement des acteurs sociaux se rejoignent dans certains de nos champs d’activité.
Elle est une première initiative, les informations et propos recueillis font part d’une recherche, de questions. L’objet n’était pas de chercher à faire toute la lumière, mais d’exposer les préoccupations et les attentes de partenaires dans le champs social et économique ; partenaire qui sont et deviendront de plus en plus des acteurs d’une redynamisation de la vie locale et régionale s’ils prennent les moyens de travailler ensemble et de s’investir dans ce domaine.
Or ce qui apparaît comme point de convergence, c’est qu’il n’est plus possible de faire l’économie d’une confrontation des idées et des expériences si on veut s’investir dans les rapports sociaux.
Chaque mouvance à des problèmes qui lui sont propres, mais aussi, face aux mutations actuelles, elle exprime la volonté de définir un nouvel espace de travail.
Un lien entre associations qui évoluent dans les domaines du socio-culturel, de l’économique, de l’intervention sociale et éducative peut être à l’origine d’une force de proposition et d’interpellation.
Il sera donc important de continuer à entretenir les relations qui se sont constituées à l’occasion de cette publication, faire part de nos réflexions et de nos initiatives de façon informelle mais suivie.

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