Etude d’impact sur la biffe en Ile de France – les premiers résultats

Afin d’étayer les argumentaires de défense de la biffe auprès des pouvoirs publics, Future of Waste (Make Sense) a proposé la réalisation d’une étude d’impact de la biffe en Ile de France.

Cette étude part du constat qu’il n’existe à ce jour aucune étude quantitative sur la biffe, et propose de mettre en perspective, de façon concrète et chiffrée, le fonctionnement et l’impact d’un marché autorisé de biffins parisiens avec les enjeux économiques et environnementaux liés à la gestion de déchets et la lutte contre le changement climatique à Paris. Elle cite aussi des exemples d’intégration à l’international.

Cette étude s’est basée sur 53 interview réalisées entre septembre et octobre 2016 par un panel de volontaires, sur le Carré des Biffins (Aurore) et le marché de la Croix de Chavaux à Montreuil (Amélior) et une méthodologie. Ce document dresse également les contraintes rencontrées qui ont limité les possibilités d’obtenir une réelle étude statistique. Cette étude constitue donc plutôt un premier travail estimatif.

Le parti pris de Future of Waste était de restituer ces résultats sous la forme d’une infographie, privilégiant une information synthétique, graphique et facilement partageable sur internet et les réseaux sociaux. Cette version tient compte des remarques/propositions transmises au forum de Rues Marchandes du 2 novembre. Vous la trouverez ici en version téléchargeable. Elle est également consultable sur le site internet de Make Sense.

Cette étude est vouée à être poursuivie en 2017.

Elle nécessite principalement d’être encadrée par un professionnel des statistiques, pour en améliorer sa représentativité et être plus pertinente et crédible auprès des pouvoirs publics. Si vous souhaitez proposer votre expertise, n’hésitez pas à prendre contact avec Antoine Delaunay Belleville ou Radia Slimani.

Aussi, l’échantillon de données sur lequel se base cette étude nécessite d’être alimenté par davantage d’interviews en 2017. Merci de manifester votre intérêt en renseignant vos coordonnées sur ce fichier.

 

Pour le collectif Rues Marchandes, Radia Slimani et Antoine Delaunay-Belleville, Future of Waste

 

Les biffins récupérateurs-vendeurs, guide indigène de la ville

Depuis près de deux ans, le collectif de recherche-action Rues Marchandes, rattaché au LISRA (Laboratoire d’innovation sociale par la recherche-action) et en partenariat avec la MSH (Maison des sciences de l’homme) Paris Nord, met en relation différents acteurs et structures concernés par la question des biffins, récupérateurs-vendeurs d’objets trouvés dans les poubelles, et de l’économie solidaire.

Partant du constat d’un manque de considération de l’activité de la biffe d’une part, et d’autre part d’espaces marchands dédiés à cet effet, l’objectif du collectif est double : oeuvrer à la revalorisation du travail des biffins en particulier et des acteurs des rues marchandes en général – ces économies populaires de rue, bien souvent informelles, qu’on voit se développer toujours davantage dans les villes dites du Nord ; concevoir et réaliser des formes concrètes et reconnues d’expérimentation de ces rues marchandes.

Parmi les différents outils développés dans ce but, Les biffins récupérateurs-vendeurs. Guide indigène de la ville se propose de rendre compte de la situation des biffins de l’ïle-de-France tout en pointant quelques-unes des grandes questions que celle-ci soulève. Questions de culture, d’espace, d’économie et de statut, structurent ce petit livre qui se veut tout autant outil de diffusion qu’arme de reconnaissance.

Guide des Biffins - Présentation
Guide des Biffins – Présentation

Guide-biffins-edition-A4.pdf

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Détails

Atelier public de recherche-action avec les récupérateurs vendeurs

Invitation à l’atelier public de recherche-action
« La biffe comme écodéveloppement en milieu urbain »
Le 14 décembre 2016 de 14h à 17h30 – salle 414
MSH Paris Nord – 20 avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint-Denis – M° 12 Front populaire

Bonjour à toutes et tous,

Nous avons le plaisir de vous convier au prochain atelier des Rues marchandes. L’ordre du jour est fourni, il permettra de confirmer les chantiers pour 2017.

RETOUR SUR LE FORUM/DÉBAT DU 2 NOVEMBRE :
« Les biffins récupérateurs-vendeurs » et discussion sur le document de synthèse

ATELIERS AVEC LES BIFFINS, OUTILS ET MÉTHODOLOGIES :
– La cartographie sur la région parisienne,
– Écriture d’un guide culturel,
– film documentaire,
– Atelier Porte Montmartre (Maison Bleue),
– Ateliers dans les camps de Rroms (Association Intermèdes – 91),
– Atelier instruments de musiques (MSH)…

RECHERCHE-ACTION COLLABORATIVE ET PARTENARIAT, QUELS ENJEUX ET PERSPECTIVES POUR 2017 :
– Maison des Sciences de l’Homme (retour sur le colloque du 29/11 sur le recherche-action )
– Collectivité territoriale Plaine Commune (contacts établis)
– Makesense (étude d’impact, atelier-débat du 15 décembre)
– Associations Amélior, Aurore, …, forme collaborative et actions communes

– Autre…

N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et sujets que vous aimeriez aborder par retour de mail

Pour le collectif Rues marchandes, Hugues Bazin et Mélanie Duclos

Atelier public de recherche-action avec les récupérateurs vendeurs

Invitation à l’atelier public de recherche-action
 « La biffe comme écodéveloppement en milieu urbain »
Le 14 décembre 2016 de 14h à 17h30 – salle 414
MSH Paris Nord – 20 avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint-Denis – M° 12 Front populaire

Bonjour à toutes et tous,

Nous avons le plaisir de vous convier au prochain atelier des Rues marchandes. L’ordre du jour est fourni, il permettra de confirmer les chantiers pour 2017.

RETOUR SUR LE FORUM/DÉBAT DU 2 NOVEMBRE :
« Les biffins récupérateurs-vendeurs » et discussion sur le document de synthèse

ATELIERS AVEC LES BIFFINS, OUTILS ET MÉTHODOLOGIES :
– La cartographie sur la région parisienne,
– Écriture d’un guide culturel,
– film documentaire,
– Atelier Porte Montmartre (Maison Bleue),
– Ateliers dans les camps de Rroms (Association Intermèdes – 91),
– Atelier instruments de musiques (MSH)…

RECHERCHE-ACTION COLLABORATIVE ET PARTENARIAT, QUELS ENJEUX ET PERSPECTIVES POUR 2017 :
– Maison des Sciences de l’Homme (retour sur le colloque du 29/11 sur le recherche-action )
– Collectivité territoriale Plaine Commune (contacts établis)
– Makesense (étude d’impact, atelier-débat du 15 décembre)
– Associations Amélior, Aurore, …, forme collaborative et actions communes

– Autre…

N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et sujets que vous aimeriez aborder par retour de mail

Pour le collectif Rues marchandes, Hugues Bazin et Mélanie Duclos

Rencontres du tiers lieu nomade (Clichy – 92)

Les tiers lieux, en facilitant la rencontre, le partage, l’innovation, en mutualisant des ressources, et en prenant davantage en compte l’humain et la nature offrent des espaces pertinents de solidarité, de création de valeur et de développement local.

Le temps d’une demi-journée et d’une soirée, le projet TIERS LIEUX NOMADE permet de faire découvrir et de s’approprier le concept des Tiers Lieux et de tiers espace en le pratiquant, dans des lieux à chaque fois différents.

 

Samedi 10 décembre de 14h30 à 00h00

Kamu, Café associatif, 12 rue Léon Blum, 92110 Clichy la Garenne, Métro Mairie de Clichy

Inscription  – Contact : tierslieunomade(at)gmail.com – http://tierslieunomade.fr/

Programme :

Une après-midi axée sur des partages de réflexion et d’initiatives autour de l’économie sociale et solidaire avec différents intervenants. Ces interventions seront ponctuées d’animations artistiques et culturelles. Cette journée se clôturera par un pot convivial suivi d’un dîner concert.

14h30 – Accueil

15h – Comment favoriser un développement solidaire des territoires urbains ?

  • Démarche de Tiers lieu, projet Tiers Lieu nomade, par Christine Balaï
  • Intervention de Hugues Bazin, démarche de recherche-action, l’exemple du projet Rues Marchandes, Récupérateurs-vendeurs
  • « La ville inclusive », Christine Balaï

Mise en perspective par Taleb Nacera, Formateurs solidaires, des nouveaux paradigmes à l’œuvre autour des initiatives solidaires et dans le domaine du développement personnel, avec la présence de porteurs d’initiatives ou d’autres intervenants, notamment :

  • Nestor GOMA, ONG Horizon
  • Tony Capora, Abulai Danso, associations FARE et Un pas de plus, avec notamment un projet communautaire à Saint-Denis
  • Mathieu Morange du groupe La poste
  • D’autres participants à confirmer …

Débat participatif animée par Tatiana ou Armelle, architectes sociales et bioclimatiques Animation jeux pour les enfants avec l’association AirDeJeu

17h : présentation du défi autour de la mobilité de Koom sur Clichy, en présence de Julien boucher, élu ESS de la Mairie de Clichy et l’association SOLICYLE.

17 h30 : présentation de la plate-forme pour les artistes Eventiparis, par Hubert Locco-Rocca

18h : pot convivial Repas à partir de 19h

20h : soirée musicale et artistique, avec comme clou de la soirée : le Profess’Or Strange, qui lancera son nouvel album.

 

Les multiples casquettes des collecteurs de déchets – Forum le 15/12 organisé par Make Sense

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Make Sense, membre récent du collectif Rues Marchandes, pour lequel il a lancé une étude sur l’impact écologique et économique de la biffe en Ile-de-France (présentée à l’occasion du forum du 2 novembre, et qui fera prochainement l’objet d’un nouvel article), a le plaisir de vous convier à un forum sur les collecteurs de rues, qui aura lieu le 15 décembre, dans ses locaux, situés au 11 Rue Biscornet, 75012 Paris (métro Bastille).

A cette occasion, Radia Slimani, présentera son projet de voyage et de documentaire sur les chiffonniers, documentaire qui se voudra intégré à la base de matériaux de Rues Marchandes.


PROGRAMME DE LA SOIRÉE

Le film Before the Flood the Leonardo Dicaprio était de bonne facture mais il avait trois défauts : 

1 -Il oubliait de préciser que le moyen le plus efficient de lutter contre le changement climatique c’est de promouvoir le réemploi

2- Le déluge a déjà commencé : les collectivités et les écosystèmes sont submergés de déchets

3- Les films catastrophe c’est intéressant mais pourquoi ne pas parler des solutions ?

Après 9 mois de campagne autour des Waste Collectors Future of Waste vous invite à son forum de fin d’année pour débattre des expérimentations sociales et techniques de collectes sélectives qui peuvent préserver notre environnement, créer de l’emploi et du lien social

 

19H-20H Ateliers de co-construction et animations

 Quel système pour la collecte sélective des déchets organiques à Paris ?

Mohamed Béloribi de Ecol’or

Nathaly Hery de SUEZ

 Jeux de société sur le recyclage ?

Simon et Charlie de Game Impact

Comment valoriser les déchets récoltés pendant les opérations de nettoyage ?

Kévin Le Flohic d’une petite marche pour une grande démarche

Remi Boyer du Techshop / Axolotr

 Quel pourrait être le meilleur format pour un documentaire sur les waste pickers ?

Radhia Slimani Future of Waste

Hugues Bazin de Rues Marchandes

 Stands de Biffins et discussions sur l’infographie

Avec AMELIOR

 

20H – 21H  Débat :

Comment tripler le taux de recyclage et de réemploi à Paris ?

Avec LemonTri, Rues Marchandes, d’une petite marche pour une grande démarche, SUEZ

 

21H -22H Apéro pour poursuivre les discussions

Il y aura quelques bières locale BapBap et des chips Retoquées à la vente mais venez avec une boisson ou des amuses bouche en vrac 

Inscriptions sur : https://www.kawaa.co/fr/rencontre/2250
Page Facebook de l’événement : https://www.facebook.com/events/1385380464824403/


En espérant vous y voir nombreux !

Appel pour le développement des recherches participatives en croisement des savoirs

Cet appel émane d’un séminaire sur « l’épistémologie des recherches participatives et en croisement des savoirs avec des personnes en situation de pauvreté1 ». L’objectif était de confronter les questions et méthodes portées par différentes équipes ayant réalisé des recherches participatives et en croisement des savoirs 2, afin d’analyser leur validité, leur rigueur et leur […]

Rues marchandes, les chercheurs et l’action

les « Rues marchandes » interviendront à cette journée dédiée à la recherche-action :

161129_mshRecherches collaboratives, participatives, contributives, impliquées… : si le vocabulaire n’est pas vraiment fixé, les expériences se multiplient, donnant une nouvelle jeunesse aux recherches-actions.
161129_msh2
Souvent mal reconnues au regard des critères académiques, ces démarches répondent à un double besoin : celui des chercheurs et celui des acteurs. D’un côté, les disciplines constituées éprouvent leurs limites face aux situations contemporaines, leurs enjeux démocratiques, et face à l’émergence de nouveaux objets. Elles cherchent à les dépasser par l’interdisciplinarité et la mobilisation de partenaires non académiques. De l’autre, les acteurs sociaux, économiques, politiques, institutionnels sont en demande d’un éclairage savant qui intègre et prenne en compte leur propres problématiques et objectifs. Les limites contemporaines de l’institution sont également en jeu : limites avouées dans la capacité à penser des situations, limites dans la capacité à décider et à faire ; limite dans la capacité de représentation politique.

Lieu et inscription

MSH Paris Nord – 20 avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint-Denis
Métro Ligne 12 – Terminus station Front Populaire, RER B La Plaine – Stade de France

Inscription obligatoire

Programme

9h ouverture par Alain BERTHO

1. Pourquoi de nouveaux paradigmes de recherche ?

Quel contexte politique, social, technologique ? Quels impensés du monde actuel ?

  • Bernard STIEGLER > IRI, université de Compiègne > Disrupion et recherche contributive
  • Sylvain LAZARUS > université Paris 8 > Aujourd’hui, que faire dans le travail d’enquête de l’hypothèse d’une capacité politique des gens ?
  • Marion CARREL > université Lille 3 > Vers une épistémologie post-pauvreté ? Les enjeux du croisement des savoirs entre personnes en situation de pauvreté, praticien.ne.s et chercheur.e.s chez ATD Quart Monde

10h30-11h pause café

2. Les chercheurs interpellés : par qui et pour quoi ?

Qui est prescripteur ? (La puissance publique ? Une entreprise ? Un collectif militant ? Les intéressés eux-mêmes ?) Quels sont les besoins ? Quels vides remplissent-ils ?

  • Hugues BAZIN > LISRA > Quand la commande vient d’ « en-bas » : le principe de laboratoire social au prisme d’une recherche-action avec les récupérateurs vendeurs
  • Patrick BRAOUEZEC > Président de Plaine Commune > Territoire et recherche-action : une coopération à consolider.
  • Marc LIPINSKI > CNRS >10 ans de partenariats institutions – citoyens pour la recherche et l’innovation (Picri) et après ?

12h30 -14h repas

3. Quels formats de recherche i pour quelles finalités ?

Quelles collaborations ? Pour quels savoirs ? Produit-on du commun ou des usages disjoints ? Quelle finalité critique ou politique de la démarche ? Quels effets sur les disciplines et sur l’action collective ?

  • Francine SAILLANT > université Laval > La recherche dans les milieux communautaires au Québec : jeux de normes et d’éthique
  • Hugues BAZIN / Mélanie DUCLOS / Véronique POUPARD > Plaine Commune > Expérimenter les rues marchandes comme démarche de recherche-action avec les biffins sur Plaine Commune ?
  • Pascal NICOLAS LE STRAT > université Paris 8 > Faire commun en recherche

15h-15h30 pause

  • Jean Michel FOURNIAU > Iffstar > Excellence scientifique et pertinence sociale : deux critères indépendants dans l’évaluation des sciences participatives
  • Mathieu VALDENAIRE > FEJ,> Quelles recherches-expérimentations soutenues par le Fonds d’Expérimentation pour la Jeunesse ? Quelle capitalisation ?
  • Agnès DEBOULET > Université Paris 8 > Co-produire du savoir et de l’action : enjeux internationaux des formats coopératifs en milieu urbain (après Habitat III)

Conclusion des discutants de la première partie de la matinée

17h Cocktail

Atelier Deuxième Vie des Objets – 1 décembre EHESS – Paris

Nous avons le plaisir de vous inviter à la prochaine séance de
l’Atelier « Deuxième vie des objets » intitulée « Les territoires et les lieux des déchets » le jeudi 1 décembre à l’EHESS – Paris de 9h30 à 12h30.

Nous écouterons les interventions de :

Jean-Baptiste BAHERS (Maître de conférences, ESO, École des Métiers de l’Environnement) et Mathieu DURAND(Maître de conférences, ESO Université du Maine), Vers une économie circulaire… de proximité ? Une perception différenciée des registres de proximité

Fanny RASSAT (doctorante LADYSS, Université Paris Diderot) et Jeanne GUIEN ( doctorante CETCOPRA, Université Paris I Panthéon-Sorbonne), Consommer et jeter en ville : pratiques de récupération et de recyclage de proximité à New York

Adresse : EHESS-Paris, Bâtiment Le France, 190-198 av. de France 75013 Paris, salle 15, RdC

Le séminaire est en accès libre.

Plus d’information sur le programme 2016-2017 sur le site de l’Atelier : http://dvo.hypotheses.org/activites

contact : dvo.seminaire1@gmail.com

Le comité d’organisation : Élisabeth Anstett (Chargée de recherche CNRS, IRIS), Nathalie Ortar (Chargée de recherche MEEM, LAET), Fanny RASSAT (doctorante LADYSS, Université Diderot Paris VII), Jeanne Guien (doctorante CETCOPRA, Universi
té Paris I Panthéon-Sorbonne.

Journée d’étude « Les chercheurs et l’action – Situations, collaborations et finalités » (St Denis)

Recherches collaboratives, participatives, contributives, impliquées… : si le vocabulaire n’est pas vraiment fixé, les expériences se multiplient, donnant une nouvelle jeunesse aux recherches-actions. Souvent mal reconnues au regard des critères académiques, ces démarches répondent à un double besoin : celui des chercheurs et celui des acteurs. D’un côté, les disciplines constituées éprouvent leurs limites face […]

Journée d’étude « Les chercheurs et l’action – Situations, collaborations et finalités » (St Denis)

161129_mshRecherches collaboratives, participatives, contributives, impliquées… : si le vocabulaire n’est pas vraiment fixé, les expériences se multiplient, donnant une nouvelle jeunesse aux recherches-actions.
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Souvent mal reconnues au regard des critères académiques, ces démarches répondent à un double besoin : celui des chercheurs et celui des acteurs. D’un côté, les disciplines constituées éprouvent leurs limites face aux situations contemporaines, leurs enjeux démocratiques, et face à l’émergence de nouveaux objets. Elles cherchent à les dépasser par l’interdisciplinarité et la mobilisation de partenaires non académiques. De l’autre, les acteurs sociaux, économiques, politiques, institutionnels sont en demande d’un éclairage savant qui intègre et prenne en compte leur propres problématiques et objectifs. Les limites contemporaines de l’institution sont également en jeu : limites avouées dans la capacité à penser des situations, limites dans la capacité à décider et à faire ; limite dans la capacité de représentation politique.

Lieu et inscription

MSH Paris Nord – 20 avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint-Denis
Métro Ligne 12 – Terminus station Front Populaire, RER B La Plaine – Stade de France

Inscription obligatoire

Programme

9h ouverture par Alain BERTHO

1. Pourquoi de nouveaux paradigmes de recherche ?

Quel contexte politique, social, technologique ? Quels impensés du monde actuel ?

  • Bernard STIEGLER > IRI, université de Compiègne > Disrupion et recherche contributive
  • Sylvain LAZARUS > université Paris 8 > Aujourd’hui, que faire dans le travail d’enquête de l’hypothèse d’une capacité politique des gens ?
  • Marion CARREL > université Lille 3 > Vers une épistémologie post-pauvreté ? Les enjeux du croisement des savoirs entre personnes en situation de pauvreté, praticien.ne.s et chercheur.e.s chez ATD Quart Monde

10h30-11h pause café

2. Les chercheurs interpellés : par qui et pour quoi ?

Qui est prescripteur ? (La puissance publique ? Une entreprise ? Un collectif militant ? Les intéressés eux-mêmes ?) Quels sont les besoins ? Quels vides remplissent-ils ?

  • Hugues BAZIN > LISRA > Quand la commande vient d’ « en-bas » : le principe de laboratoire social au prisme d’une recherche-action avec les récupérateurs vendeurs
  • Patrick BRAOUEZEC  > Président de Plaine Commune > Territoire et recherche-action : une coopération à consolider.
  • Marc LIPINSKI > CNRS >10 ans de partenariats institutions – citoyens pour la recherche et l’innovation (Picri) et après ?

12h30 -14h repas

3. Quels formats de recherche i pour quelles finalités ?

Quelles collaborations ? Pour quels savoirs ? Produit-on du commun ou des usages disjoints ? Quelle finalité critique ou politique de la démarche ? Quels effets sur les disciplines et sur l’action collective ?

  • Francine SAILLANT > université Laval > La recherche dans les milieux communautaires au Québec : jeux de normes et d’éthique
  • Hugues BAZIN / Mélanie DUCLOS / Véronique POUPARD > Plaine Commune > Expérimenter les rues marchandes comme démarche de recherche-action avec les biffins sur Plaine Commune ?
  • Pascal NICOLAS LE STRAT > université Paris 8 > Faire commun en recherche

15h-15h30 pause

  • Jean Michel FOURNIAU > Iffstar > Excellence scientifique et pertinence sociale : deux critères indépendants dans l’évaluation des sciences participatives
  • Mathieu VALDENAIRE > FEJ,> Quelles recherches-expérimentations soutenues par le Fonds d’Expérimentation pour la Jeunesse ? Quelle capitalisation ?
  • Agnès DEBOULET > Université Paris 8 > Co-produire du savoir et de l’action : enjeux internationaux des formats coopératifs en milieu urbain (après Habitat III)

Conclusion des discutants de la première partie de la matinée

17h Cocktail

Fablab’in Pays de la Loire, « Artisanat et travail : ce qui s’invente »

img_2086-620x350Fablabs, ateliers partagés, hackerspaces, tiers-lieux ouverts ou en construction, l’association Ping et le centre social du Chemillois organisent une journée de rencontre et d’échanges le vendredi 18 novembre prochain, autour de ces nouveaux lieux de fabrication en Région ! Inscriptions ouvertes jusqu’au 10 novembre.

Au programme de cette deuxième rencontre Fablab’in Pays de la Loire :

9h30 – Accueil, café

10h – Pleinière
> Retours sur la création du Réseau des fablabs français et présentation de FAB14, le congrès mondial des fablabs qui se tiendra en France en 2018.

11h30 – Visite des locaux du Boc@l, le tout jeune lieu de bricolage du Centre Social du Chemillois, et atelier cartographie des labs en Région.

12h30 – Déjeuner offert sur place aux participants

14h30 – Barcamp : 4 ateliers participatifs pour échanger vos questions, conseils et retours d’expérience sur la création et la vie d’un fablab
> La  structuration d’un fablab : quel modèle économique mettre en place?
>
Le fablab au quotidien : échange de bonnes pratiques
> Comment faire naître, vivre et grandir une communauté autour du fablab ?
> Pourquoi et comment faire de la documentation un réflexe au sein du fablab ?

17h – Restitution

18hConférence-débat autour du thème « Artisanat et travail : ce qui s’invente dans les fablabs »
Hugues Bazin

En pratique
Places limitées – Inscription obligatoire avant le 10 novembre
Le 18 novembre, retrouvez :

Tanneguy de Villemagne, fabmanager du FabMake (Bouguenais, 44)
Dominique Petit, médiateur info et porteur d’un projet de fablab dans la Sarthe
Thibaut Métivier, designer indépendant et créateur d’un outil de documentation pour les fablabs (Nantes)
Yoran Fourel, développeur-maker et porteur d’un projet de fablab dans le Maine-et-Loire
Thierry Celdran, éducateur et membre d’un fablab dans le Maine-et-Loire
Benoit Furet, enseignant chercheur impliqué dans le projet de création du fablab de l’Université de Nantes
Mehdi Lhommeau, maître de conférences (Angers)
Henri Goimard, volontaire en service civique et porteur d’un projet de fablab en Loire-Atlantique
Laurent Martin, ingénieur R&D et amateur passionné (Angers)
Emmanuel Fort, développeur et porteur d’un projet de fablab en Vendée
Luc Georgelin, chef d’entreprise et membre d’un fablab en Vendée
Vincent Nicolas, gérant d’un espace de coworking et porteur d’un projet de fablab en Vendée
Julien Paris, développeur de l’outil Libviz et membre du fablab Plateforme C de PiNG (Nantes)
Michel Akkaoui, fondateur de l’atelier partagé L’Établi et porteur d’un projet de tiers-lieux à Angers
Matthieu Brient, chargé de mission numérique au LabFab (Rennes)
Pascal Delanoë & Jean-Claude Bellier, chargés de mission à la fondation Orange, qui porte notamment le programme « Fablabs Solidaires«
Edouard Pointel, membre de l’association l’Établi (Angers)
Thibaud Menanteau & Matthieu Chatry, facilitateurs au fablab Zbis de l’association SC21 (Saint-Georges de Montaigu, 85)
Benoit Besse, Conseiller d’éducation populaire et de la jeunesse à la Direction départementale de la cohésion sociale du Maine-et-Loire
Pascal Pinault, ingénieur et membre du fablab Lannion (22)
Tatiana Smadja, décoratrice et porteuse d’un projet de création d’un fablab sur l’Île d’Yeu (85)
Karim Beddiar, responsable recherche et innovation au CESI de Nantes, et porteur d’un projet de fablab.
Lorraine Bertrand, chargée de mission numérique à l’agglomération de Saint-Nazaire, et qui souhaiterait y voir se créer un fablab
Agnes Tabellout, porteuse d’un projet de création de fablab au Mans (72)
Laurent Malys, développeur et membre du fablab Plateforme C de PiNG (Nantes)
Alexandre Lalanne, designer et « fablab lover »
Alexandra Panserrieu, bibliothécaire à Avrillé (49) et à l’initiative d’une « malle fablab »‘ à destination des bibliothèques
Didier Roudaut, informaticien et président du FunLab de Tours (Indre-et-Loire)
Sébastien Chauveau, stagiaire fabmanager à Plateforme C (Nantes)

 

Pour une Éducation Populaire Engagée (Arras)

Nous proposons cette rencontre, essentiellement, suite à trois constats que nous sommes un certain nombre à partager :

  • Les actrices et acteurs se revendiquant de l’Éducation Populaire ne souhaitent pas toutes et tous transformer la société ;
  • Pour peser, il faut œuvrer collectivement ;
  • Il y a urgence à regrouper celles et ceux qui s’engagent et qui souhaitent s’engager en ce sens.

Nous ne nous pensons ni précurseurs, ni plus légitimes que d’autres. Modestement, nous nous sommes dit, au regard de la situation, qu’il fallait agir collectivement sans attendre.

Le système actuel, fruit de la pensée dominante, légitime le pouvoir et le profit pour une minorité, accroît les inégalités et la précarité, confisque la parole et la démocratie. Il s’appuie sur la peur, la division, le consentement et le découragement. Isolés, nous risquons l’étouffement.

Pourtant nous sommes nombreuses et nombreux à refuser cette société mortifère de marchandisation, de concurrence, de rejet de l’autre et d’autoritarisme. Ensemble revendiquons d’être utopistes, de faire de la politique, de faire le choix de l’émancipation, de la coopération, de la solidarité, du bien commun, de l’implication de toutes et tous. Affirmons et renforçons notre capacité à participer à changer cette société. Faisons mentir Warren Buffett et consorts. Leur classe n’a pas définitivement gagné.
Mobilisés, nous serons plus forts pour agir et peser globalement et localement.

Pour nous donner de l’air, pour échanger et partager, pour décider des modes d’organisation et de coordination, des outils et des ac¬tions qui nous permettront de repartir plus forts…

Des envies, des volontés et des expériences existent, retrouvons-noclus pour agir et peser, avec :

  • Nos espoirs, nos envies, nos rêves.
  • Nos questions, nos doutes, nos propositions.
  • Nos amis, nos complices et nos alliés.

Invitation aux militantes et militants de collectifs et organisations associatives et coopératives, à toutes celles et ceux qui veulent se mobiliser. Cette convergence sera celle des femmes et des hommes qui s’y engageront.

Culture et Liberté organise une seconde édition des Rencontre(s) d’Arras « Pour une Education Populaire Engagée »

Les 19 et 20 novembre 2016 Pour œuvrer en commun ! Faire front !

Maison St Vaast – 103, rue d’Amiens – 62000 Arras

contact : rencontresarras2016@culture-et-liberte.asso.fr – Tél. 06 21 16 91 73

SAMEDI 19 NOVEMBRE
11h-14h : Accueil des participants
12h30 : Déjeuner en commun
14h15 : Introduction
14h30 : Mettons en commun : nos questions, nos attentes, nos espoirs, nos craintes
16h30 : Ça veut dire quoi, faire front ? – conférence populaire
18h30 : Apéro convivial
19h : Dîner en commun
20h30 : Élaborons collectivement les ateliers du lendemain

DIMANCHE 20 NOVEMBRE
9h : Concrétisons : ateliers décidés la veille et ceux proposés par des participant-e-s en amont
12h : Apéro convivial
12h30 : Déjeuner en commun
14h : Fin des travaux

Simplement, rendre la prison sonore

photo-prison-autographie

 

 

 

« Ils avaient le sentiment
d’être considérés
comme de la merde ».

 

 

 

Simplement, rendre la prison sonore est un essai radiophonique laissant libre les paroles et les opinions sur la condition des détenus. Entre correspondances et témoignages, Marie et Johan ont souhaité se rapprocher d’un univers carcéral lointain, inaccessible et incompris.

Réalisation, Montage et Mixage : Marie Limoujoux et Johan Gavlovsky

 

 

Appel pour le développement des recherches participatives en croisement des savoirs

Cet appel émane d’un séminaire sur « l’épistémologie des recherches participatives et en croisement des savoirs avec des personnes en situation de pauvreté1 ».

L’objectif était de confronter les questions et méthodes portées par différentes équipes ayant réalisé des recherches participatives et en croisement des savoirs 2, afin d’analyser leur validité, leur rigueur et leur pertinence, et donc leur valeur, d’en montrer les enjeux pour la recherche scientifique, la formation universitaire et professionnelle, les interventions sociales et la lutte contre la pauvreté.

A l’issue de ce séminaire, les participants invitent et appellent les chercheurs, la communauté universitaire et scientifique, à co-construire des recherches en croisement des savoirs avec des institutions professionnelles interdisciplinaires, des organismes de formation, des organisations politiques et des mouvements sociaux où des personnes vivant des difficultés économiques, sociales et culturelles prennent la parole et exercent leur pouvoir d’agir. La lutte contre la pauvreté constitue une matrice du croisement des savoirs en le fondant sur des valeurs et des principes d’action. Il participe à et interpelle un mouvement en extension de pratiques de recherche où les personnes qui ont l’expérience des situations étudiées sont reconnues dans la légitimité de leurs savoirs.

Pour ce faire, les participants de ce séminaire créent un espace collaboratif instituant. Au sein de cet espace, chacun, avec ses savoirs d’expérience, scientifiques ou d’action, pourra contribuer aux recherches et faire avancer la réflexion sur les questions d’ordre éthique, méthodologique et épistémologique que ce type de recherches soulève. Cet espace a également comme objectif de promouvoir leur reconnaissance institutionnelle et leur importance politique et sociale.

Les recherches participatives en croisement des savoirs visent à créer une dynamique collective, avec de multiples interactions entre les groupes d’acteurs ayant respectivement, des pratiques de recherche, d’action et de vie, y compris de précarité ou de pauvreté. Tous les acteurs sont co-producteurs tout au long de la recherche.

Sur le plan épistémologique, le croisement produit un renouvellement des savoirs.

Sous certaines conditions de méthode, chaque groupe d’acteurs peut produire, apporter, traduire ses propres connaissances, révéler les questions telles qu’elles sont vécues ou étudiées et générer de la connaissance partagée. Ce type de démarches permet de faire émerger de nouvelles questions, de nouveaux objets de recherche et conduit à produire de nouveaux concepts.

Les travaux participatifs en croisement des savoirs visent à produire des connaissances utiles pour la science et mobilisables pour l’action, pour les politiques publiques, pour les acteurs associatifs.

Sur le plan socio-politique, le processus de croisement des savoirs a des effets transformateurs pour tous ses participants, individuellement et collectivement.

  • En devenant actrices de la recherche, les personnes en situation de précarité ou de pauvreté peuvent devenir intermédiaires avec leur milieu de vie et développer leur pouvoir d’agir vis-à-vis, notamment, des institutions.

  • La participation des professionnels induit des changements dans l’exercice de leur activité professionnelle, voire dans l’organisation de leurs institutions.

  • La participation des chercheurs à des recherches en croisement des savoirs induit des changements dans la pratique et l’évaluation de la production scientifique. Cela permet également de faire entrer davantage les sciences dans le débat public.

La validité des recherches ainsi menées ne peut pas s’éprouver seulement à l’aune des critères prévalant dans le monde scientifique. Elle est aussi issue de la confrontation avec les critères de validation des autres parties prenantes. Le croisement des savoirs appelle à une co-validation du processus de recherche et à une reconnaissance des critères de validation de chacun des groupes d’acteurs. L’expérimentation et ses effets de transformation sont aussi une forme de validation, on peut parler d’une validation par la pratique. Le propre de ce type de démarches est de mettre en place un dispositif qui amène les uns et les autres à partager leurs savoirs d’une même situation sociale. Dans la confrontation, chaque groupe d’acteurs va être amené à reconnaître qu’il y a de la justesse dans la manière dont les autres prennent la question.

De nombreuses expériences de travaux de recherches participatives existent déjà. A

titre d’exemple, dans le domaine de la santé, de l’environnement, de l’agriculture, les savoirs des patients, des ONG environnementales et des agriculteurs sont reconnus et de plus en plus intégrés dans les programmes de recherche. Des collectifs de recherche adhoc sont constitués entre des chercheurs, des acteurs de la société civile et des professionnels. Ainsi, le « Groupe de Réflexion avec les Associations de malades » associe des associations de malades et des chercheurs de l’Institut

National de la Santé et de la Recherche Médicale. Des chercheurs du département des Sciences pour l’Action et le Développement de l’Institut National de la Recherche Agronomique travaillent avec des agriculteurs sur la sélection des semences. Les commanditaires publics lancent des appels à projets pour solliciter des recherches dont la définition de la problématique, la conduite et l’évaluation sont co-construites3. Réciproquement, des groupes d’acteurs s’auto-saisissent et construisent des propositions de recherches.

Dans le domaine de l’urbain, le courant de démocratie participative se développe de multiples façons grâce à la confrontation-convergence des différents savoirs : chercheurs, habitants-citoyens, professionnels, élus, services publics… Les méthodes utilisées sont variées (Réseaux d’appui, groupes de qualification mutuelle, conférence de consensus, théâtre-forum, …).

Dans le champ du travail social, sanitaire, éducatif, ces pratiques existent également : les personnes directement concernées sont parties prenantes de la production de savoirs, avec les chercheurs et les professionnels du domaine. Différents dispositifs concourent à la reconnaissance institutionnelle de la recherche-action et du lien entre formation, action et recherche. On peut penser à des PREFAS (Pôle Ressources Formation en Action Sociale), citer les Universités populaires des Parents de l’Association des Collectifs Enfants, Parents, Professionnels, les co-formations par le croisement des savoirs initiées par ATD Quart Monde en partenariat avec des instituts de formation, des Centres Hospitaliers Universitaires, l’Éducation nationale…

Cependant certaines questions du point de vue éthique, méthodologique et épistémologique restent à approfondir, notamment :

  • la nature, le statut et la légitimité de chacun des types de savoirs construits ;

  • les apprentissages mutuels réalisés lors d’une recherche en croisement des savoirs et leur capacité de transformation ;

  • l’animation d’une recherche en croisement, l’accompagnement des acteurs et les compétences nécessaires à mobiliser ;

  • la validation des savoirs co-construits, les modalités de leur diffusion et leur impact.

L’espace collaboratif auquel vous êtes invités à participer sera le lieu pour avancer sur ces questions au regard des recherches participatives en croisement des savoirs qui seront réalisées et, ainsi, consolider cette démarche tant dans la production de connaissances que dans ses modalités.

15 juin 2016

Liste des signataires de cet appel

Annaïg Abjean, Directrice de la MRIE (Mission Régionale d’Information sur l’Exclusion) ; Hugues Bazin, Chercheur en sciences sociales, Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action ; Yves Bonny, Maître de conférences en sociologie à l’Université Rennes 2, laboratoire ESO ; Sophie Boyer, Responsable de recherche avec les personnes en situation de pauvreté ATD Quart Monde, Québec ; Patrick Brun,

Docteur en sciences de l’éducation, Réseau Wresinski Participation, Croisement des savoirs ; Patrice Calmo, Consultant, formateur en travail social ; Marion Carrel, Maîtresse de conférences en sociologie à l’Université Lille 3-CeRIES ; Marie-Eve Carretta, Parent chercheur de l’Université Populaire de Parents d’Albertville ; Dominique Cellier, Président de l’association Sciences Citoyennes ; Patricia Chvedco, Militante ATD Quart Monde, actrice du croisement des savoirs et des pratiques, Belgique; Marc Couillard, Militant ATD Quart Monde, acteurs du croisement des savoirs et des pratiques, Belgique ; Marc Derycke, Professeur émérite, Sciences de l’éducation, Université de Jean Monnet, St Etienne ; Marianne de Laat, Formatrice, Ateliers du croisement des savoirs, ATD Quart Monde international; Claude Ferrand, Coordinateur du Réseau Wresinski Participation, Croisement des savoirs, ATD Quart Monde ; Françoise Ferrand, Formatrice, Réseau Wresinski Participation, Croisement des savoirs, ATD Quart Monde ; Xavier Godinot, Économiste, Centre de Recherche et de Mémoire Joseph Wresinski, ATD Quart Monde international ; Marcel Jaeger, Titulaire de la chaire de travail social et d’intervention sociale du Cnam, laboratoire LISE ; Denis Laforgue, Maître de conférences en sociologie à l’Université Savoie Mont­Blanc – LLSETI ; Marc Leclerc, Docteur en philosophie, Centre de Recherche et de Mémoire Joseph Wresinski, ATD Quart Monde ; Patrick Lion, Parent chercheur de l’Université Populaire de Parents d’Albertville ; Marie-Pierre Mackiewicz, Maîtresse de conférences en Sciences de l’Éducation, Université Paris Est – Créteil (UPEC), Laboratoire LIRTES (EA7313) / Observatoire Universitaire International Éducation et Prévention (OUIEP) ; André Moisan, Maître de Conférences en Sociologie, Laboratoire LISE ; Anne Moneyron, Chercheur en Sciences de l’Éducation et de la formation ; Luigi Mosca, Physicien, ancien directeur du Laboratoire Souterrain de Modane ; Laurent Pachod, Sociologue ; Alex Roy, Doctorant en sociologie urbaine, laboratoire Environnement, Ville et Société (EVS), composante Recherches Interdisciplinaires Ville, Espace, Société (RIVES) ; Eva Simon, Doctorante en science politique, laboratoire Pacte ; Laurent Sochard, Psychosociologue ; Alberto Ugarte Delgado, Anthropologue, ATD Quart Monde international; Maria Théron, Militante ATD Quart Monde, actrice du croisement des savoirs et des pratiques, Reims ; Bernard Vallerie, Maître de conférences en Sciences de l’Éducation, Université Grenoble-Alpes ; Jean-Maurice Verdier, Juriste, Président honoraire de l’Université Paris X – Nanterre ; Philippe Warin, Chercheur.

1 Ce séminaire, organisé en partenariat avec ATD (Agir Tous pour la Dignité) Quart Monde, le Cnam (Conservatoire National des Arts et Métiers) et ODENORE (Observatoire des non-recours aux droits et aux services), s’est tenu à Paris les 5 et 6 mai puis du 2 au 5 novembre 2015.

2 Trois recherches participatives et en croisement des savoirs ont été étudiées en début de séminaire : La recherche par les pairs sur la transition à l’âge adulte au sortir de la Protection de l’Enfance par LIRTES (Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche sur les Transformations des pratiques Éducatives et Sociales ), Université Paris-Est-Créteil « Des jeunes sortant de la Protection de l’Enfance font des recherches sur leur monde » ; La recherche de l’Université Populaire des Parents d’Albertville : « Quelle reconnaissance des compétences parentales en protection de l’enfance ? » ; Les Groupes de recherche Quart Monde-Université et Quart Monde Partenaire « Le croisement des savoirs et des pratiques – Quand des personnes en situation de pauvreté, des universitaires et des professionnels pensent et se forment ensemble. »

3 Par exemple, le programme REPERE du Ministère de l’Écologie, le dispositif PICRI (Partenariat Institutions Citoyens pour la Recherche et l’Innovation) de la Région Île-de-France, le programme Chercheurs-Citoyens de la Région Nord-Pas de Calais…

Bienvenue !

Les questions de la place de la science et des scientifiques dans la société, de la contribution du grand public à la réalisation de travaux de recherche sont de plus en plus débattues.

Aujourd’hui des chercheurs de différentes disciplines et des acteurs associatifs lancent un Appel.

Il est issu des travaux d’un séminaire épistémologique qui a eu lieu en mai et novembre 2015 et mars 2016 « Séminaire sur l’épistémologie des démarches participatives et en croisement des savoirs avec des personnes en situation de pauvreté ».
Cet Appel a pour enjeu de développer des pratiques de recherche participative, c’est-à-dire de co-construction de nouveaux savoirs.

Le champ d’application de telles recherches peut concerner aussi bien l’environnement, la santé, l’éducation, le droit, etc.

Nous vous invitons à prendre connaissance de cet Appel.

Les équipes de recherche et partenaires impliqués dans cette initiative seront heureux de recevoir vos commentaires, questions, réactions, ce qui fournira une base de réflexion très utile pour la préparation d’un colloque co-organisé avec le CNRS qui se tiendra au CNRS à Paris le 1er mars 2017 autour des enjeux épistémologiques, sociaux, éthiques du croisement des savoirs avec des personnes de milieux sociaux très variés, en particulier avec des personnes vivant des situation de précarité et de pauvreté. A cette occasion sera amorcé l’espace collaboratif instituant présenté dans l’Appel.

Pour le comité de pilotage,

Claude Ferrand, Réseau Wresinski Participation et croisement des savoirs et des pratiques

Marcel Jaeger, CNAM Conservatoire national des arts et métiers

Appel pour le développement de recherches participatives en croisement des savoirs

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« La ruée vers l’ordure » La gestion disputée des déchets urbains en Inde

Séminaire mensuel Conflits et territoires

  « La ruée vers l’ordure »

La gestion disputée des déchets urbains en Inde

 Par Jérémie Cavé, Aménagement du Territoire et Urbanisme

 Mardi 18 octobre 2016 de 13h30 à 15h30

 Agro Paris Tech, 16 Rue Claude Bernard, Paris Vème (Métro Censier Daubenton), Espace Dubos

 Résumé : A Coimbatore (Tamil Nadu, Inde), différents dispositifs de gestion des déchets urbains coexistent. D’une part, le service municipal est reconfiguré par un partenariat public-privé qui se traduit par la fermeture des décharges sauvages, la création d’un centre de stockage contrôlé et le déploiement d’une collecte sélective dans des quartiers pilotes. D’autre part, le secteur informel de la récupération brasse des volumes conséquents de déchets recyclables à travers une pyramide d’acteurs enchâssés : wastepickers, marchands, négociants, industrie régionale/nationale. De surcroît, un dispositif innovant, mi! s en place par un groupe industriel et nommé Wealth-Out-of-Waste (la richesse tirée des ordures), déploie une collecte sélective privée dans les quartiers aisés, où les agents rachètent les déchets secs aux ménages. La coexistence conflictuelle de ces trois dispositifs imbriqués, fondés sur des interactions distinctes (taxe, gratuité, rachat), illustre le déploiement d’un service municipal « modernisé » dans une société inégalitaire, avec un secteur informel omniprésent et des acteurs industriels qui mettent en œuvre des stratégies d’extraction minière urbaine.

Retrouvez les enregistrements vidéo du séminaire Conflits et Territoires :Vidéos Conflits

Vous pouvez nous confirmer votre présence par retour de mail (torre@agroparistech.fr)

 André Torre, Marianne Ehrlich et Thierry Kirat

 

Le séminaire a lieu le dernier mardi du mois (13h-15h) à Agroparistech. Il est ouvert à tous.

L’objectif de ce séminaire mensuel est de permettre d’engager la discussion sur la question des conflits liés à l’espace, et tout particulièrement sur la place des conflits dans la construction et la gouvernance des territoires.

Un intérêt important se manifeste aujourd’hui, dans différentes disciplines, autour de la question des conflits, en particulier dans les espaces urbains, ruraux et périurbains. Il existe un besoin d’analyse des catégories de conflits et de tensions, ainsi que de leurs origines et leurs modalités d’expression et de résolution au niveau local. Le séminaire « Conflits et Territoires » a pour objectif d’ouvrir la discussion sur ces questions, de faire le bilan sur les travaux en cours et sur les avancées scientifiques récentes de la recherche dans les différentes disciplines concernées par la problématique des conflits. Le débat, initié à partir d’une présentation de travaux de recherche finalisée ou fondamentale, doit permettre une confrontation d’expériences et contribuer à accroître la compréhension de la dynamique des conflits. On cherche, dans ce cadre, à développer les connaissances liées à l’allocation des espaces à différents usages (résidentiel, récréatif, productif, etc.), à caractériser les interactions économiques, sociocognitives et spatiales des populations concernées, et les modes de coordination qu’ils impliquent.

http://www6.versailles-grignon.inra.fr/sadapt/Equipe-Proximites

Ciné Débat « Cultures populaires ou espaces populaires pour la culture ? » (Paris)

Mercredi 12 octobre à l’atelier Varan 6 impasse MontLouis – 75011 Paris

quartiers-en-cultures

  • 19h15, projection en avant-première du film Quartiers en Cultures, réalisé par Wilfried Jude (www.quartiersencultures.com)
  • 20h00, d’un débat sur  Cultures populaires ou espaces populaires pour la culture ? Les centres sociaux comme tiers-lieux culturels en présence d’Hugues Bazin, sociologue
  • 21h00 Cocktail

Inscription Obligatoire

Contact : David BILZIC – 01 44 64 74 69/01 44 64 81 57 – Fédération des centres sociaux et socioculturels de Paris

 

FORUM/DÉBAT Les biffins récupérateurs-vendeurs, acteurs de la ville et du réemploi : un autre visage de l’éco-développement et de l’économie solidaire

Le Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action, la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord et les acteurs du collectif Rues Marchandes : Amelior, Aurore, Intermèdes, Makesense, Le réseau de recherche Sociétés Urbaines et Déchets, Sauve qui Peut, WOS-agence des Hypothèses… … sont heureux de vous inviter au forum public : « Les biffins récupérateurs-vendeurs, acteurs […]

FORUM/DÉBAT Les biffins récupérateurs-vendeurs, acteurs de la ville et du réemploi : un autre visage de l’éco-développement et de l’économie solidaire

Le Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action, la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord et les acteurs du collectif Rues Marchandes : Amelior, Aurore, Intermèdes, Makesense, Le réseau de recherche Sociétés Urbaines et Déchets, Sauve qui Peut, WOS-agence des Hypothèses

… sont heureux de vous inviter au forum public :

« Les biffins récupérateurs-vendeurs, acteurs de la ville et du réemploi,
un autre visage de l’écodéveloppement et de l’économie solidaire »

Le 2 novembre 2016 de 9h à 17h30

à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord
20 avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint-Denis – M° 12 Front populaire

 

Animé par le LISRA en partenariat avec la MSH PN, le collectif de recherche-action Rues Marchandes rassemble et met en relation des personnes et des structures concernées par la question des biffins récupérateurs-vendeurs et de l’économie solidaire. Son objectif est de produire et de diffuser, avec les biffins, des connaissances à même de répondre aux manques, d’une part de considération de l’activité économique, sociale et écologique de la biffe, et d’autre part d’espaces marchands dédiés à cet effet.

 

9h-9H30 Accueil des participants (Auditorium – 1re Étage)

9H30-10H « Raconte-moi Ta Rue Marchande »
Film réalisé par Claire Dehove et Julie Boillot Savarin (Wos Agence des Hypothèses)

10H-10H30 Introduction
Alain Bertho (Directeur de la MSH PN) et le collectif Rues Marchandes

10H30-12H30 Travaux de la recherche-action en cours
Présentation des travaux avec les biffins récupérateurs-vendeurs : le guide culturel et juridique, l’étude d’impact, la plateforme-ressource. Cette présentation sera étayée par divers récits d’expériences : histoires de vie, circuits de biffe, ateliers dans les camps de Rroms, la biffe à l’international, etc.

12H30-14H Pause déjeuner / Expositions (Salle panoramique – 4ème Étage)

  • Étals marchands : rencontre avec les biffins qui exposent leurs objets de récupération
  • Expo-Photo : “La mise en image du rebut. Matières, corp(u)s et pratiques autour des déchets”, le travail de la récupération et du recyclage des déchets dans diverses métropoles pour une reconnaissance du métier et une requalification de l’image des récupérateurs, en présence de trois chercheurs et photographes du réseau Sociétés urbaines et déchets. : Claudia Cirelli, Bénédicte Florin et Pascal Garret.

14H-17H Forum-Débat (Salle panoramique – 4ème Étage)
Quelles problématiques, stratégies et prospectives pour les « Rues Marchandes » ? Des récupérateurs-vendeurs, acteurs associatifs et solidaires, chercheurs, agents et élus de collectivités territoriales interviendront sur les travaux présentés le matin et réfléchiront avec les participants sur des pistes de réponse : Trois axes principaux orienteront la discussion : Espace public, droits et droit à la ville ; Statut(s) économique(s) des biffins ; Recyclage et acteurs du réemploi.

17H : Clôture de la journée
Alain Bertho et Rues Marchandes

 

Entrée libre sur inscription ci-dessous :

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