Rencontre débat « Légitime violence ? »

Samedi 14 mars 2020 – THÉÂTRE BRÉTIGNY
3 Rue Henri Douard – 91220 Brétigny-sur-Orge

18H30 : Rencontre débat

Légitime violence ? avec Hugues Bazin, chercheur en sciences sociales

20H DJ Set

avec Petit Pogo et Zita Cochet

21H : Spectacle : Périkoptô

Une famille de la classe moyenne dans un petit pavillon de banlieue. La femme a 50 ans, elle est au chômage et sans histoire. Mais un jour, tout bascule. Pendant un entretien avec sa conseillère, elle dévaste littéralement le Pôle Emploi. Spectacle de politique fiction, Périkoptô sera le récit du basculement d’une famille de français dits moyens plongée au cœur de la dissolution des solidarités. Un réveille-méninges caustique pour une écriture théâtrale salutaire qui s’annonce pleine de surprises.

Tiers espaces et communs urbains

Des zones de transition, de métamorphose ou d’effondrement témoignent d’une reconfiguration des rapports sociaux, des modèles socio-économiques et de leurs traductions sur les territoires.

Cette session de l’Université du Bien Commun propose un protocole d’atelier participatif visant à aborder ensemble les modalités d’émergence et les incidences de ces laboratoires vivants.

Session Initiée par Claire Dehove et Jean-Pascal Derumier
Avec Sylvia Fredriksson, Hugues Bazin et Tibo Labat

Présentation

Aujourd’hui, la plupart des biens collectifs sont gérés,
soit par l’état, soit par le privé … avec en creux le message à l’adresse du
citoyen que tout est fait pour répondre à ses besoins.

Une voie alternative à cette prise en charge passive du
citoyen est celle des communs qui repose sur une communauté et un mode de
gouvernance aptes à partager de façon créative et démocratique des Biens
Communs. 

Communs, communs urbains, tiers espaces renvoient à une
grande diversité de lieux appropriables collectivement : espaces naturels,
délaissés urbains, lieux en transition, jardins collectifs, bâtiments
municipaux vacants, infrastructures sportives en libre usage, ZAD et autres
expérimentations éco-politiques. Ils ont aussi partie liée avec la mobilité
(co-voiturage et mobilités douces), l’autonomie alimentaire ou le
financement  participatif.

Les tiers espaces communs invitent à repenser nos modes
d’organisation socio-économiques. Ils peuvent s’investir de façon spontanée,
éphémère, organisée ou pérenne ou bien encore à partir d’une intention
collective tournée vers le bien commun. On y fabrique, des rêves, des
outils, des concepts qui participent de la diversité dont nos sociétés ont
besoin pour se renouveler et surtout répondre aux défis de la crise systémique.
Le principe de laboratoire social permet d’évaluer comment des tiers espaces
contribuent à un imaginaire instituant de la société en alliant justice sociale
et validation d’une production plurielle des savoirs (expérimentations
sociales, espaces intermédiaires de l’existence, centralités populaires).

Dans un espace urbain, on parle de communs urbains pour
qualifier les tiers espaces où les citoyens sont amenés, par une appropriation
collective, à s’autonomiser, à s’auto-organiser et à contribuer à la
transformation de nos modes traditionnels de fabrique et de gestion des villes.
Les communs urbains situent cet engagement dans la cité sous l’angle de la
démocratie d’initiative partagée (contributive) portée par une pluralité
d’acteurs.

Les initiatives portées par des logiques citoyennes dans les
tiers espaces et les communs urbains sont très diversifiées et elles
entretiennent un fort lien de perméabilité. Elles font l’objet de
classifications parfois contradictoires qui demandent à être revisitées avec
précision, afin que ces expériences ne soient pas détournées de leurs objectifs
initiaux au profit des logiques économiques prédatrices qu’elles pensaient
combattre. On peut toutefois s’appuyer sur nombre d’écrits scientifiques, de
wikis communautaires, ou d’autres médias, pour noter que les communs
construisent un espace politique par la production sémantique et documentaire,
reliant les initiatives locales et disséminant le commoning à tous les aspects
de la vie sociale.

Le public participant à la session est invité à apporter des
documents et à livrer des récits relatifs à ce type d’expérimentation afin de
constituer un corpus commun que les intervenants invités vont enrichir de leurs
outils spécifiques et de leurs pratiques sur les terrains. Parmi celles-ci,
sont prévus un film et un témoignage sur la vie à la ZAD de Notre-Dame des
Landes (spécificité d’une lutte qui a su mélanger résistance et alternative à
l’aéroport au profit de l’expérience d’un paysage en commun), un documentaire
de WOS/agence des hypothèses sur des Zones de Gratuité, ainsi que des ouvrages
relatifs aux tiers espaces et aux communs urbains.

La session compte se structurer  autour de ces quatre questions : 

  • Quel corpus théorique pour construire de nouveaux référentiels communs ?
  • Comment faire de ces expériences des fers de lance de la transition vers d’autres formes socio-économiques ?
  • Comment valider ces acquis d’expériences et cette production de savoirs et en faire de véritables leviers de transformation ?
  • Comment ces référentiels peuvent investir le champ politique afin d’orienter les politiques publiques?

Cette session-atelier se terminera par un moment récapitulatif du corpus élaboré ensemble puisqu’elle est une étape de recherche destinée à poser les bases de réflexion en vue de la journée-forum que l’UBC organisera en octobre 2020 et qui sera dédiée à ces espaces autonomes de la pensée et de l’action.

Les intervenants :

  • Hugues Bazin est chercheur indépendant en sciences sociales. Il est animateur du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action (LISRA), chercheur associé à la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord. Il développe une démarche autour de tiers espaces permettant de prendre en compte des populations et des problématiques qui restent bien souvent dans l’angle mort de la connaissance.
  • Claire Dehove est artiste chercheuse et scénographe. Elle a initié WOS/agence des hypothèses qui a généré des dispositifs collaboratifs tels que le Hall de Gratuité à Bobigny, Libre Ambulantage à Dakar, les Anarchives de la Révolte, les Anarchives de la Migration, le Ministère MAPHAVE à Montréal, l’Ambassade des Communs à Bordeaux et l’Ambassade de la MétaNation (avec Quebracho Théâtre).
  • Jean Pascal Derumier est spécialiste du management des organisations et de l’innovation. Après avoir été consultant puis à la direction I&R de la SNCF, il crée son entreprise de conseil spécialisée dans l’accompagnement des territoires en transition. Il est fondateur de l’association Innovation Citoyenne et Développement Durable (ICDD). Suite à trois livres sur cette problématique, sa dernière publication porte sur la transition territoriale.
  • Sylvia Fredriksson est designer et chercheuse. Elle a été commissaire scientifique de l’exposition  L’Expérience des tiers lieux à la Biennale Internationale du design de Saint-Étienne 2017. Elle est contributrice du collectif interculturel Remix the Commons et de la Myne/ Manufacture des Idées et Nouvelles Expérimentations à Villeurbanne. Elle est coordonnatrice avec Nicolas Sauret du Dossier Ecrire les Communs publié en 2019 par la revue Sens Public.
  • Tibo Labat est architecte et activiste. Membre fondateur du collectif Fertilequi s’attache à faire vivre les friches et interstices des métropoles. Il acoordonné avec l’artiste Stefan Shankland, Tuvalu, une exploration relative au métabolisme urbain, aux flux globaux de matériaux et de la régénération des sols. Il participe activement à L’habiter en Lutte du territoire de la ZAD à Notre-Dame-des-Landes.

Rencontre créative autour de la recherche-développement dans les territoires

Dans le cadre de la
démarche Créativité et territoires, nous vous invitons à échanger avec
des chercheurs indépendants et inventeurs, sur la façon dont nous
pourrions encourager l’inventivité, l’esprit recherche-développement,
dans tous les territoires, au service du développement de leur
créativité.

Lundi 24 février 2020 – 14h30 – Espace Mendès France
1 place de la Cathédrale, 86000 POITIERS

En compagnie de Pedro Ferrandiz de la société Genodics, Hugues Bazin, chercheur-indépendant au LISRA et Franck Michel, auteur et anthropologue.

Sur inscription auprès de Jacky Denieul, conseiller créativité et territoires
Tel : 05 49 11 96 81 – jacky.denieul@emf.ccsti.eu

Contact Aurore Bourgoin, chargée de mission – 05 49 50 33 08 – aurore.bourgoin@emf.ccsti.eu
Espace Mendès France – Poitiers, CCSTI Nouvelle-Aquitaine – 1 pl. de la Cathédrale – CS80964 – 86038 Poitiers

« Espaces communs » au 6B

Vendredi 31 janvier au 6B, 6-10 quai de Seine – 93200 Saint-Denis

Dans le cadre du Diplôme Universitaire “Espaces communs”

Programme indicatif

11h – Kiosques (uniquement étudiants du DU)

  • Hugues Bazin sur lieux, hors-lieux et milieu
  • Léa Massaré Di Duca sur des exemples internationaux
  • Isabelle Mayaud sur les enjeux de la mutualisation de ressources dans les lieux artistiques

12h – Table-ronde (publique)

  • Modération Emmanuel Moreira (Radio Grenouille)
  • Nicolas Détrie, directeur Yes We Camp
  • Juliette Bompoint, directrice Mains d’Oeuvre
  • Julien Beller, fondateur du 6b

Contact organisation : Pascaline Simon production@le6b.fr

Lieux intermédiaires / tiers-espaces Occupation temporaire / appropriation éphémère

Vendredi 24 janvier 2020 – Maison Internationale de Rennes – 7 quai Chateaubriand

9H30: Accueil

10H: Les jeunes et les lieux intermédiaires en Bretagne : créer un langage commun sur les tiers-lieux et réfléchir sur les pistes de coopération à l’échelle régionale

13H55 : Présentation du projet européen COME:ON
Installation des workshop Riga / Communa

14h15 : Présentation d’initiatives d’occupation temporaire en Europe

  1. Communa à Bruxelles (dans l’Auditorium en français)
  2. Free Riga en Lettonie (salle Atlantique en anglais)

15H30: Langage commun et enjeux de développer la pratique d’occupation temporaire en Bretagne et en Europe : vers un langage commun européen ?

  • Restitution du travail du matin et perspectives pour chacun des projets, quelle opportunité d’un réseau breton des tiers-lieux ? Quels liens avec l’Europe ?
  • Intervention Hugues Bazin

18H: Découverte de l’ Hôtel Pasteur et de son histoire avec les associations d’Ici ou d’Ailleurs et Keur Eskemm

Contact organisation : Maxime Lecoq – Coop’Eskemm – maxime@coopeskemm.org

Recherches-actions, tiers espaces autonomes de la pensée et de l’action

Dans le cadre des journées d’étude des doctorants du CREDA (Centre de
Recherche et de Documentation sur les Amériques).

11h30 – 9 janvier 2020 – IHEAL CREDA–  Campus Condorcet Centre de colloques – Auditorium 150 – 5,
cours des Humanités 93300 Aubervilliers – M Front Populaire

L’université de demain et la place du chercheur en sciences
sociales : quels enjeux ?

Avec en toile de fond l’impact des réformes néolibérales sur le monde universitaire, interventions libres sur les thèmes de la recherche-action et de la recherche-création, de l’extension universitaire, des modes alternatifs de production et de restitution de la recherche.

  • Hugues BAZIN, Chercheur associé au Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action
  • Gilles MARTINET, Doctorant en géographie Université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle, CREDA
  • Baptiste MONGIS, Doctorant en sociologie à l’Université Paris 3 Sorbonne-Nouvelle, CREDA
  • Louise ROUX, Docteure en études théâtrales, Université Paris 8

Programme des deux journées :

Séminaire « CAE, Tiers-Lieux, Fablabs »

Quelles protections pour les personnes travaillant dans les tiers-lieux ?
Missions d’intérêt général ou d’intérêt collectif : pourquoi et comment les
garantir au mieux ?

26 novembre 2019 – Strasbourg – 9h30 – 17h30
Au SHADOK, Fabrique du Numérique / 25 Presqu’île André Malraux

Programme

9h30 Accueil des participant.es Introduction de la journée
Mot d’accueil du SHADOK, Introduction par Stéphane Bossuet, Mot de Paul Meyer, Adjoint au Maire en charge de l’économie sociale et solidaire

10h30-12h Workshop // Quels leviers en termes de droit des travailleur.ses dans les tiers-lieux ?
Qui sont les travailleur.ses dans les tiers-lieux ? Comment le droit du travail se concrétise pour eux ? Quel accès et perception en ont-ils ?
En quoi les CAE et les tiers-lieux sont-ils des leviers en termes de droit ?

12h30-13h30 Repas sur place offert par l’Eurométropole de Strasbourg

13h30-14h30 Regards croisés // Découvrir et comprendre la dynamique des communs du travail en région Grand Est
Cette table ronde vise à révéler l’histoire des communs à Strasbourg et plus généralement en région Grand est, à travers une démarche temporelle et territoriale : tout d’abord celle du passé, depuis la création du premier tiers-lieu, jusqu’aux dynamiques actuelles et les futurs plausibles, possibles et souhaitables. Seront invité.es à participer à cet exercice :

  • Nicolas d’Ascenzio, Directeur du Shadok
  • Stéphane Bossuet, Directeur général de Cooproduction
  • Thierry Danet, Co-directeur de L’Ososphère

14h30-15h Pause

15h-16h45 Table-ronde // Missions d’intérêt général ou d’intérêt collectif : pourquoi et comment les garantir au mieux dans les CAE, les Tiers-Lieux ?
De quoi parlons-nous lorsque l’on adresse la question de l’intérêt général ou de l’intérêt collectif aux CAE, Tiers-Lieux, Fablabs, etc ? Comment garantir l’utilité sociale de ces communs du travail tout en préservant la diversité des dynamiques locales ? Pourquoi et comment les acteurs publics peuvent soutenir les communs du travail ? En quoi sont-ils des leviers de résilience citoyenne, écologique ? Que peut-il être fait au niveau européen ?
Seront invité.es à participer à cet exercice :

  • Hugues Bazin, chercheur en sciences sociales au LISRA
  • Matei Gheorghiu, membre du conseil scientifique du réseau français des Fablabs
  • Viviane Hamon, Chercheuse et engagée sur le Système Participatif de Garantie
  • Emmanuel Dupont, Responsable du Pôle Stratégie de recherche et d’innovation au CGET

16h45-17h Pause

17-17h30 Clôture avec Catherine Trautmann, Vice-Présidente de l’Eurométropole de Strasbourg

17h30 Apéritif au OFF du Marché de Noël de Strasbourg
https://noel.strasbourg.eu/marche-off

Présentation

Un séminaire à l’initiative de Coopérer pour Entreprendre et de l’Eurométropole de Strasbourg

Dans le cadre de Strasbourg – Capitale européenne de l’ESS, Coopérer pour Entreprendre, réseau national de Coopératives d’activité et d’emploi, organise ce 26 novembre 2019 avec le soutien de l’Eurométropole de Strasbourg, un séminaire autour des espaces de coopération et d’innovation sociale liés aux transformations du travail, que sont les tiers-lieux, les CAE, les Fablabs…
Liège, Malakoff, Bordeaux, Paris, Strasbourg, Worclaw, Lille, Lyon… Ce séminaire accueille une cinquantaine de participant.es venu.es de France et d’Europe. Ces dernier.ères sont issu.es du monde de la recherche, d’entreprises coopératives, de lieux culturels, de réseaux nationaux de fablabs ou de CAE, d’établissements publics ou encore de collectivités.
Les deux questions majeures traitées ce jour sont :

  • Quelles protections pour les personnes travaillant dans les tiers-lieux ?
  • Missions d’intérêt général ou d’intérêt collectif : pourquoi et comment les garantir au mieux dans les CAE, les Tiers-Lieux ?

Agir par les communs, une dynamique de recherche action à l’œuvre

Cette journée de travail s’inscrit dans la continuité de la dynamique de recherche action intitulée « Agir par les communs » et initiée par le CGET, le Réseau Français des Fablabs (plus de 130 Fablabs) et le réseau des Tiers Lieux Libres et Open Source.

Réunissant une quarantaine de participant.es à Paris, la journée de travail du 14 juin 2019 aura permis d’amorcer la dynamique de recherche action autour de premiers axes de travail : le rapport au droit et à l’action publique. Elle aura également confirmé l’appétence des participant.es pour poursuivre cette dynamique et la structurer.

Un événement au croisement de plusieurs dynamiques

Ce séminaire s’inscrit également dans une ambition gouvernementale affichée de développement des tiers-lieux en France : le Conseil national des tiers-lieux a été lancé le 17 juin 2019, suivi le 11 juillet 2019 par l’appel à manifestation d’intérêt accompagnant la création de 300 Fabriques de territoires.
L’association nationale des tiers-lieux a été créée au cours du second semestre 2019 pour accompagner la structuration de réseaux régionaux de tiers-lieux, mettant ainsi la construction territoriale par les tiers-lieux au cœur des considérations.
Ce séminaire se tiendra enfin durant la Semaine de l’innovation publique, portée par les services de l’Etat et programmée du 25 au 30 novembre.

Accessibilité et restitution

Cette journée sera documentée et accessible en libre.
Un projet de publication traduite en anglais est à l’étude ainsi qu’un service de traduction sur place.
Des empreintes, recueillant la parole des travailleur.ses en tiers-lieux, seront aussi diffusées lors de cette journée et accessibles par la suite en ligne.

Pour des Lieux Ouverts Utopistes et Formateurs

Comment des lieux peuvent-ils être pensés et vécus comme des espaces d’émancipation et de transformation sociale

11 et 12 décembre – Le 4bis – Information Jeunesse
4 bis Cours des Alliés, 35000 Rennes

Comment des lieux peuvent-ils être pensés et vécus comme des espaces d’émancipation et de transformation sociale ? Les lieux et les espaces sont mis au travail et interrogent les pratiques des professionnels des 3 territoires de la recherche-action Jeunes en TTTrans, c’est pourquoi nous y consacrons la 4ème édition de nos Journées d’étude les 11 et 12 décembre 2019. Le pré-programme, ci-joint, est en cours de construction, mais d’ores et déjà interviendront : Thomas Aguilera, maître de conférences en science politique, responsable du master Gouverner les mutations territoriales de Sciences Po Rennes ; Christine Balaï, de Tiers Lieux Nomades ; Eleonora Banovitch, sociologue de La Trame ; Hugues Bazin, sociologue du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche Action ; Olivier Desmesure, chargé des politiques publiques de jeunesse, Direction Départementale de la Cohésion Sociale et de la Protection des Populations de la Dordogne ; Guy Di Méo, géographe social de l’Université de Bordeaux ; Caroline Goreth, chargée de mission jeunesse, à Rennes Métropole ; Clément Marinos, économiste, Laboratoire Marsouin, Université de Brest ; Céline Martin, ingénieure de recherche, Partibridge, EHESP ; Anne Milvoy, écologue urbaniste, à l’Agence d’Urbanisme et de Développement Intercommunal de l’Agglomération Rennaise ; Laurent Ott, philosophe, Intermèdes Robinson ; Jordan Parisse, chargé d’étude et de recherche à l’Institut National de la Jeunesse et de l’Education Populaire ; Jean-Claude Richez, membre du conseil scientifique de JeTTT. Mais aussi, des élus de collectivités, associatifs, des jeunes des territoires, des porteurs d’actions… A travers cette pluralité de regards, nous souhaitons mettre en dialogue à la fois la question du pouvoir et du pouvoir d’agir, celle des tensions entre enjeux individuels et collectifs ou encore celle de l’appropriation de ces espaces. Nous articulerons ces temps de réflexion avec des causeries, une conférence dialoguée sur la Ville et une scène ouverte aux talents des territoires impliqués.

Programme

Mercredi 11 décembre

10h00 : Accueil café.

10h30 / 11 h 30 : Présentation
des expérimentations des 3 territoires à partir du questionnement des jeunes.

11 h 30 / 12h00 : Propos introductifs
(pouvoir d’agir et lieux) et présentation des ateliers.

13h30 / 15h30 : Espaces de pouvoir ? (Le pourquoi?) . Ateliers animés par les jeunes et
professionnels des 3 territoires « jeunes en TTTrans ».

16h00 / 18h00 : Conférence gesticulée « La ville est à qui ? La Ville est à nous ».

18h00 / 19h30 : Apéro / Causerie : jeunes / élus (en partenariat avec
le 4Bis).

Jeudi 12 décembre

09h00 : Accueil
café.

09h30 / 12h45 : 2 conférences dialoguées (mise en dialogue de points de vue) / débat avec
salle. Espaces lieux de
tensions ? Tension entre individuel et collectif (les complexités).

14h00 / 15h30 : 1 conférence dialoguée (mise en dialogue de points de vue) / débat avec
salle. Quelle appropriation
des lieux pour quelle utilité ? (Le comment faire sens).

15h30 / 16h00 :

Conclusion

Quelles mises en perspective avec les politiques jeunesses intégrées ?

16h30 / 17h30 :

Présentation des cahiers de l’action  n° 54  « Politiques intégrées de jeunesse : une action publique renouvelée ? », INJEP.

18h00 / 20h30 :

Apéro / Concerts (Scène ouverte aux jeunes des territoires JeTTT, au jeunes engagés du 4 Bis…).

Présentation

Tiers-lieux apprenants : conditions d’émergence, de développement et de pérennisation

RENCONTRE THÉMATIQUE EPALE FRANCE N°10
TIERS-LIEUX APPRENANTS

Mercredi 30 octobre 2019 – 9h30-17h
Les Grands Voisins, 74 Avenue Denfert-Rochereau, 75014 Paris

3 thématiques structureront cette journée :

  • L’émergence des tiers lieux : quelles sont les conditions de leur mise en œuvre ? en quoi répondent-ils aux besoins des territoires et des individus ?
  • Développement : quels dynamiques d’apprenance apparaissent dans ces nouveaux lieux de formation ? comment se concrétise l’innovation sociale ?
  • Pérennité : quels sont les ingrédients pour qu’un lieu alternatif soit durable ? quels dialogues institutionnels, partenariats sont nécessaires ?

Cette rencontre thématique sera participative, au fil des interventions et lors d’un temps de réflexion et de création collective. De nombreux témoignages français et européens, et des exemples de projets Erasmus+ émailleront la rencontre thématique.

9h30 :
Accueil-café

10h00 :
Présentation du tiers-lieu Les Grands Voisins

Mathilde
BELHOMME,
chargée de coordination commerciale, Les Grands Voisins

10h10 :
EPALE et la thématique des nouveaux espaces d’apprenance

Camille
POIRAUD
et Hélène PAUMIER, chargées d’animation et
de promotion d’EPALE à l’Agence Erasmus+ France / Education Formation

10h30 :
Etats des lieux des tiers-lieux en Europe

Denis
STOKKINK,
président du Think tank européen « Pour La Solidarité »

10h45 :
Pecha Kucha autour de l’émergence des tiers lieux apprenants

Animé par André CHAUVET, consultant et directeur dAndré Chauvet Conseil
Stratégie Formation et

Coordinateur
thématique « Transitions professionnelles » EPALE France

  • Le Fab Lab « KONK AR LAB » par Olivier AUDET, directeur du Fab lab « KONK AR LAB »
  • Le tiers-lieu « ED2C » par Véronique ALIBERT, GRETA du Puy en Velay

11h15 :
Pause

11h30 :
Apprenance et coopération dans les tiers-lieux

Hugues BAZIN, chercheur associé en sciences sociales et Animateur du Laboratoire d’innovation Sociale par la
Recherche-Action (LISRA)

11h45 :
Pecha Kucha autour du développement et des dynamiques d’apprenance
Animé par David LOPEZ, coordinateur thématique « Education
Populaire » EPALE France

  • Le tiers-lieu « KEUR ESKEMM » par Maxime LECOQ, coordinateur de KEUR ESKEMM
  • La « tool box » du projet Erasmus+ « The origins of spaces » par Christiann WEILER, fondateur de Cab42 Architecture

12h30 :
Déjeuner convivial

14h00 : Récit d’accompagnements à l’appel à manifestation d’intérêt « Tiers-Lieux » du gouvernement

Alexis
DURAND-JEANSON,
chercheur et directeur/cofondateur de Prima Terra

14h10 :
Pecha Kucha autour de la pérennisation des tiers-lieux

Animé par Roseline LE SQUERE, administratrice de
l’Instit
ut
de Recherche Dupuy de Lôme de l
Université Bretagne Sud et coordinatrice
thématique « Politique de formation et démarche projet » EPALE France

  • Former les acteurs des tiers-lieux par Lucile AIGRON, co-fondatrice de la coopérative des tiers-lieux de Nouvelle-Aquitaine
  • L’animation du tiers lieu LaVallée de Molenbeek (Belgique), par Pierre PEVEE

14h40 :
Discussion – Exploration des liens entre territoires, formations et tiers-lieux

Animée par André CHAUVET, consultant et directeur dAndré Chauvet Conseil
Stratégie Formation et

Coordinateur
thématique « Transitions professionnelles » EPALE France

  • Alexis DURAND-JEANSON, chercheur et directeur cofondateur de Prima Terra
  • Hugues BAZIN, chercheur associé en sciences sociales et animateur du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action (LISRA)
  • Carlos RIBEIRO, fondateur et animateur de la Caixa de Mitos, agence pour l’innovation sociale (Portugal)
  • Denis CRISTOL, directeur de l’ingénierie et des dispositifs de formation du CNFPT (à confirmer)

15h25 : Pause

15h40 :
Composons notre tiers-lieu apprenant

Par équipe de 6
personnes, les participants réfléchiront et proposeront le tiers-lieu apprenant
idéal. Un moment d’échange et de production collective, qui fera l’objet de
publications sur la plateforme européenne EPALE.

16h40 :
Comment ouvrir les activités des tiers-lieux à l’échelle européenne ?

  • Lionel CLEMENCON, responsable du pôle Scolaire / Enseignement et formation professionnels/
  • Education des adultes à l’Agence Erasmus+ France / Education Formation

17h00 :
Fin de la journée

Pour vous inscrire à cet événement (places
limitées)
: http://www.agence-erasmus.fr/evenement/530/tiers-lieux-apprenants-conditions-d-emergence-de-developpement-et-de-perennisation-10e-rencontre-thematique-epale

Pour interagir autour
de cette rencontre thématique
: https://epale.ec.europa.eu/fr/user/register

Marché populaire Solidaire

Le satellite et le collectif de recherche-action Rues Marchandes
vous invitent au

MARCHE POPULAIRE SOLIDAIRE
Brocante/vide grenier/artisanat/récup/diy

le samedi 6 avril de 10h à 17h
108 Rue des Cités – 93300 Aubervilliers
M° Aubervilliers-Quatre Chemin

Récup, biffe, brocante, seconde main, vide-grenier, occaze, drouille, trésors… Venez faire des bonnes affaires et partager un moment tou.te.s ensemble ! Le marché solidaire réunit biffin.e.s, créateur.rice.s et toute personne ayant besoin de vendre sa récup ou ses créations pour une journée d’échanges conviviaux et solidaires au Satellite, lieu occupé à Aubervilliers.

Nous vous invitons à rencontrer des acteur.rice.s de la récupération-revente, du squat en milieu urbain, de la recherche-action, de l’artisanat DIY, de la bouffe collective, de la musique inclusive… Et à en être vous-mêmes acteurs et actrices!

  • Rues marchandes est un collectif qui réunit chercheurs et acteurs autour de l’économie populaire, marchande et non marchande, sur les territoires franciliens (contact@recherche-action.fr – https://recherche-action.fr/ruesmarchandes/ ).
  • Le Satellite est un lieu occupé et autogéré ouvert à Aubervilliers depuis huit mois. Il est porté par un collectif pluridisciplinaire réunissant des artistes, des étudiant.e.s, et des travailleur.se.s sociaux qui cherchent à faire vivre un espace d’entraide, de création et de convivialité, gratuit et ouvert à tous.

NB Le 16 avril à 17h le collectif Rues Marchandes avec le LISRA interviendra au séminaire dédié à la recherche-action à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord sur cette dimension d’une économie populaire

MSH Paris Nord – salle 413 – 20 avenue George Sand 93210 La Plaine Saint-Denis – Métro 12 Front Populaire- sortie n°3 MSH Paris Nord

Tiers-lieux : entre ville alternative et business ?

10 avril 2019 – 14h-18h
ENSA Paris Val de Seine – 3 quai Panhard et Levassor – Paris 13
Salle 718

Les tiers-lieux fascinent. Répondant à une demande forte de faire et vivre la ville autrement, ils façonnent un imaginaire de convivialité, de créativité, d’économie du partage, de responsabilité écologique. Mais la réalité est plus complexe. Comment ces lieux sont-ils conçus, produits, financés, mis à disposition ? Selon quels modèles économiques ? Avec quelles interactions sur le territoire ? En donnant la parole à divers acteurs, chercheurs et associatifs et en s’appuyant sur plusieurs exemples, cette séance permettra de s’interroger sur la généalogie de ce concept, sur les pratiques et processus à l’oeuvre et sur leurs effets. Le séminaire interrogera également les processus à l’oeuvre d’institutionnalisation et de marchandisation et ses effets sur les pratiques alternatives dans les tiers-lieux.

Organisateurs : Organisé par Sabrina Bresson, Hélène Hatzfeld, Aurélie Landon

14h00 Ouverture du
séminaire
14h15 Introduction
d’Hélène Hatzfeld
  (chercheure en
science politique, CRH-LAVUE)
14h30 Intervention
d’Hugues Bazin
  (LISRA-Laboratoire
d’Innovation Sociale par la Recherche-Action)
14h50 Discussion avec la
salle
15h00 Table ronde animée
par Sabrina Bresson
  (maîtresse de
conférences en sociologie, CRH-LAVUE)
Clémence Dumanoir –
Aurore
Dickel Bokum – Yes
We Camp
Marianne Monfort –
Agence Phare
Hélène Lust – 6B
X – Plateau Urbain
16h00 Pause
16h15 Table ronde suite
16h45 Discussions avec la
salle
17h15 Conclusion
d’Aurélie Landon
  (doctorante en
études urbaines, CRH-LAVUE)

Séminaires Recherches-actions

La
MSH Paris Nord, le Gis Démocratie et Participation, le Lisra, le Lavue (UMR
7218) mettent en place, à partir du mois d’avril 2019, un séminaire mensuel sur
les recherches-actions. Son objectif est de faire un descriptif raisonné des
expériences dans ce champ, dans le département du 93, avec l’enjeu de faire
ressortir, à travers la diversité des pratiques, ce qui différencie, mais
surtout ce qui relie. L’exposé des expériences a également pour ambition
d’avancer sur deux questions épistémologiques :

  • Quels critères de validation de ce que l’on
    produit ?
  • Comment le valider comme connaissance ?

Les
séminaires croiseront la présentation d’une expérience de recherche-action dans
le 93 avec l’intervention d’un chercheur ayant une expertise sur les recherches-actions.

16 avril de 17h00 à
20h00 MSH Paris Nord – salle 413

  • Hugues Bazin avec le collectif « Rues Marchandes » Les récupérateur-vendeurs de rue, recherche-action sur une économie populaire et les conditions d’organisation du collectif d’acteurs-chercheurs
  • Yves Bonny Les formes sociales de la recherche-action : une perspective d’épistémologie politique et de sociologie impliquée

14 mai de 17h00 à
20h00 MSH Paris Nord – salle 413

  • Catherine Robert La recherche-action Anthropologie pour tous
  • Marc Jolivet Généalogie des recherches-actions (à confirmer)

25 juin de 17h00 à
20h00 MSH Paris Nord – salle 408

  • Louise Roux Processus de création participatif et collaboratif sur la friche de l’espace Imaginaire à Saint-Denis
  • Maité Juan Quelles finalités des recherches participatives ?

24 septembre de 17h00
à 20h00 MSH Paris Nord  – salle  409

  • Abou N’Diaye Recherche-action sur la mécanique de rue
  • Stéphane Tonnelat Les communs urbains (à confirmer)

15 Octobre de 17h00 à
20h00 MSH Paris Nord – salle 409

  • Pascal Nicolas le Strat  Recherche-action à Saint  DenisET Romain Leclerc, Sylvain Adam  et Nicolas Fonty Carte-son : documenter, relier et développer des initiatives d’urbanisme critique à Saint-Denis.
  • Catherine Neveu La question de l’engagement dans les recherches-actions

15 novembre MSH Paris
Nord – auditorium

Présentation des travaux des équipes lauréates du Prix de la recherche
participative
de la Fondation de France organisé par le GIS Démocratie et
Participation. (Les horaires de cette session du colloque du Gis seront définis
ultérieurement).

19 novembre de 17h00 à 20h00 MSH
Paris Nord – salle 407

  • Hugues Bazin et des acteurs chercheurs : Recherche-action sur des territoires en déprise et les conditions d’une recherche collaborative entre recherche instituante et instituée
  • Mehdi Farzad, directeur du Collège Coopératif de Paris Réflexion sur la posture d’acteurchercheur et la formation par la recherche-action

10 décembre de 17h00 à
20h00 MSH Paris Nord – salle  409

  • Marion Carrel et al (CNAM, ATD quart Monde) A propos de l’espace collaboratif sur les recherches en croisement des savoirs avec des personnes en situation de pauvreté
  • Benoit Hazard Recherche action sur les gilets Jaunes à Saint-Denis (à confirmer)      

Informations :

  • Adresse : 20 avenue George Sand 93210 La Plaine Saint-Denis
  • Accès : Métro 12 Front Populaire- sortie n°3 MSH Paris Nord
  • Contact : Marianne Herard –marianne.herard@mshparisnord.fr – 01 55 93 93 36

Les tiers espaces de la recherche et de l’art

Dans le cadre d’un laboratoire de recherche mené par Sophie Lapalu et organisé par l’association Fructôse de mars à novembre 2019, un cycle de conférences publiques est organisé avec des intervenant.e.s invité.e.s.

26 avril 2019 à 18h00
ESA / École Supérieure d’Art / Dunkerque
5 bis rue de l’Esplanade 59140 Dunkerque

La démarche artistique et la démarche de recherche-action ont en commun l’expérimentation, l’atelier, la réflexivité, des formes collaboratives, des jeux d’interactions, la création de situations.
Lors de son intervention, Hugues Bazin proposera d’aborder ces éléments et ce qu’ils nous apprennent quant aux modes d’implication de l’art et de la recherche en société. Cette démarche provoque en effet un décalage et par conséquent un espace d’où les points de vue peuvent s’interchanger, où la réalité peut être discutée, où des horizons d’attente sont modifiés, des perspectives renouvelées, notamment dans son positionnement socioprofessionnel en tant qu’agent, acteur, auteur… Bref, cela produit de nouveaux savoirs appropriables, des savoirs issus de pratiques instituantes ou peu instituées qui questionnent le rôle des institutions et des lieux de pouvoir/savoirs dans la manière de définir nos cadres de vie, de pensée, d’action et d’écriture d’un récit collectif.

Voir également : « Journée d’étude autour de la recherche-action » :

Samedi 1 er juin 2019, 13h-18h
Greylight Projects, Rue Brialmont 11, 1210 Saint-Josse-ten-Noode / Bruxelles, Belgique – Inscriptions : contact@fructosefructose.fr

La recherche-action désigne une démarche qui vise à la coproduction de savoirs entre des acteur.trice.s-auteur.trice.s de champs différents, en vue d’un travail réflexif, pour une transformation sociale.

D’après Hugues Bazin, elle pose « ses propres référentiels amenant à penser la réalité autrement et par conséquent à agir sur elle pour structurer et reconfigurer nos manières de faire collectif, de faire territoire, de partager et de gérer des ressources du commun, de développer une analyse critique des rapports sociaux et de concevoir autrement un développement » 1.

Ce chercheur indépendant étudie au sein du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action les « espaces populaires » et la « réalité d’acteurs sociaux au profil mal défini », interrogeant par là les pratiques académiques, les dispositifs institutionnels, la hiérarchisation et la segmentation des savoirs pour construire de nouveaux outils de connaissances. Autant pratique que théorique, il s’agit d’éprouver une situation plutôt que de l’observer, de faire de l’intervention la possibilité́ d’une compréhension en mettant tous les acteurs d’une situation en position de recherche.

En quoi cette démarche permet-elle d’offrir des outils de pensée sur les pratiques artistiques de chacun.e et le territoire où celle-ci se déroule ? La recherche-action amène-t-elle à transformer la manière de travailler ? Comment négocier un espace réflexif en vue de faire émerger ensemble des savoirs collaboratifs et coopératifs ?

☞ Journée d’étude organisée avec la participation de :

Clémence Agnez, commissaire d’exposition, philosophe et co-directrice de Glassbox à Paris.
Jan Kopp, artiste et co-fondateur de Suspended spaces (Paris-Caen-Berlin).
Bernard Müller, chercheur indépendant, anthropologue et dramaturge.
Marie Preston, artiste, maître de conférence à l’université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis et membre de l’équipe Teamed.

Faire avec et pour : quelle posture dans la recherche en action ? Du terrain à l’épistémologie

Mots-clefs

Posture
épistémologique, méthodologie, observation participante, recherche
intervention, recherche partenariale, recherche-action.

Origine de la journée

A l’origine de cette journée,
il y a trois doctorant.es en CIFRE (Convention Industrielle de
Formation par la Recherche), en économie politique à l’Université Paris 7
Diderot (Ladyss) et l’Université de Champagne-Ardenne (Regards) :
Justine Ballon, Maxime Thorigny et Pierre-Yves Le Dilosquer. Nos
échanges nous ont permis de mettre en commun nos questionnements, nos
problèmes, nos réflexions et nos pratiques relatives à notre posture
particulière de doctorant.e-salarié.e. L’idée de cette journée nous est
venue afin de pouvoir prendre le temps de discuter de nos différentes
expériences, en proposant un cadre favorable aux échanges entre
doctorant.es et jeunes chercheur.es, ainsi qu’avec des chercheur.es plus
expérimenté.es. L’objectif est également d’approfondir les
connaissances, d’ordre pratique et épistémologique, relatives à ces
postures de recherche singulières, un pied dans la recherche, un pied
dans l’action. L’organisation de cette journée d’étude vise ainsi à
répondre directement à des attentes et des besoins que nous partageons
dans cet appel à contribution ci-dessous.

Informations pratiques

La journée se déroule le jeudi 4 avril 2019, de 9h30 à 17h30.

Lieu : UFR des Sciences Économiques de l’Université de Reims Champagne-Ardenne.

– Matin salle polyvalente du bâtiment 13 et salles E12 E13 et E14.

– Apres midi polyvalente du bâtiment 13.

➔ Plan d’accès

Programme prévisionnel

La journée d’étude est organisée en
deux temps : le matin, ateliers avec communications de jeunes
chercheur·ses et l’après-midi, table-rondes avec des conférencier·cières
et des acteur·trices d’entreprises engagé·es dans une « recherche en
action ».

9h30 : Accueil des participant.es. Présentation & introduction de la journée.

10h : Ateliers – Contributions des doctorant·es

10h : 1e session

11h15 : Pause

11h30 : 2e session

12h45 : Déjeuner

14h : 1e table-ronde

Titre : « De la théorie à la
pratique : retours d’expériences et réflexions épistémologiques sur la
posture de chercheuse dans une recherche en action »

Animation : Justine BALLON

Conférencier·ère·s :

A partir de leurs expériences respectives, F. Allard-Poesi et H.
Bazin présenteront leurs approches de la recherche-action, notamment à
partir de leur démarche de recherche, de leur processus d’enquête et des
résultats obtenus en matière scientifique ainsi que pour les
acteur·trices. C’est plus particulièrement la mise en perspective de
leur(s) posture(s) de chercheuse, dans le cadre des recherches-actions
qu’elles ont menées, qui permettra d’appréhender leurs différents
positionnements épistémologiques et pratiques. En abordant les tensions
qui peuvent émerger dans le processus d’enquête, entre  la posture
attendue de la chercheuse dans le milieu de la recherche avec celle
attendue dans le milieu professionnel, il s’agira de discuter des
apports et des limites d’une posture choisie, tant en matière de
production de connaissances, que de résultats pour les acteur·trices.

15h30 : 2e table-ronde

Titre : « Le.la doctorant·e
CIFRE, un·e chercheur·e-salarié·e. Des rapports sociaux de production à
la construction d’une posture épistémologique. »

Animation : Maxime THORIGNY

Intervenant.es:

  • Un doctorant en thèse Cifre : Pierre-Yves LE DISLOQUER, doctorant
    sous la direction de Christian DU TERTRE, au LADYSS, Université Paris 7
    Diderot, chercheur-salariée auprès de la fédération des entreprises de propreté
  • Une
    ancienne doctorante en Cifre : Marlène DULAURANS, maîtresse de
    conférence en sciences de l’information et de la communication, MICA,
    Université de Bordeaux-Montaigne,
  • Un référent entreprise de thèse en
    CIFRE : Nicolas CHOCHOY, maître de conférences en économie, directeur de
    l’Institut Godin, chercheur au Centre de Recherche sur l’Industrie, les
    Institutions et les Systèmes Economiques d’Amiens (CRIISEA).

Cette table-ronde rassemble l’ensemble
des parties prenantes du contrat tripartite qu’est la CIFRE entre la
production de la recherche, le bénéficiaire de la recherche, le
directeur de la recherche. Les travaux de recherche menés dans le cadre
d’une thèse de doctorat en CIFRE invitent à déplacer les frontières de
sphères habituellement distinguées, notamment entre la recherche et
l’entreprise : les postures de chaque partie sont modifiées. A partir
des expériences de chaque intervenant·e sur lesquelles il·elles
reviendront dans un premier temps pour situer leur point de vue, il
s’agira de mettre en perspective le choix des postures adoptées, en
précisant les apports engendrés par cette posture mais aussi les
difficultés. En croisant les regards de chaque partie prenante d’une
thèse en CIFRE, il s’agit de discuter des enjeux de postures qui se
posent dans ce type de recherche, en favorisant l’identification des
enjeux de ces recherches.

17h : Conclusion de la journée

17h30 : Fin de la journée

Contact

Justine Ballon, Doctorante en économie, Ladyss, Université Paris 7, Membre associée de La Manufacture Coopérative
justine.ballon@gmail.com
https://fr.linkedin.com/in/ballonjustine
https://twitter.com/Justine_Leger
http://www.ladyss.com/ballon-justine
http://manufacture.coop/

Marché Solidaire

Le satellite et le collectif de recherche-action Rues Marchandes
vous invitent au

MARCHE SOLIDAIRE
Brocante/vide grenier/artisanat/récup/diy

le samedi 2 mars de 10h à 17h
108 Rue des Cités – 93300 Aubervilliers
M° Aubervilliers-Quatre Chemin

Récup, biffe, brocante, seconde main, vide-grenier, occaze, drouille, trésors… Venez faire des bonnes affaires et partager un moment tou.te.s ensemble ! Le marché solidaire réunit biffin.e.s, créateur.rice.s et toute personne ayant besoin de vendre sa récup ou ses créations pour une journée d’échanges conviviaux et solidaires au Satellite, lieu occupé à Aubervilliers.

Nous vous invitons à rencontrer des acteur.rice.s de la récupération-revente, du squat en milieu urbain, de la recherche-action, de l’artisanat DIY, de la bouffe collective, de la musique inclusive… Et à en être vous-mêmes acteurs et actrices!

  • Rues marchandes est un collectif qui réunit chercheurs et acteurs autour de l’économie populaire, marchande et non marchande, sur les territoires franciliens (contact@recherche-action.fr – https://recherche-action.fr/ruesmarchandes/ ).
  • Le Satellite est un lieu occupé et autogéré ouvert à Aubervilliers depuis huit mois. Il est porté par un collectif pluridisciplinaire réunissant des artistes, des étudiant.e.s, et des travailleur.se.s sociaux qui cherchent à faire vivre un espace d’entraide, de création et de convivialité, gratuit et ouvert à tous.

NB Le 16 avril à 17h le collectif Rues Marchandes avec le LISRA interviendra au séminaire dédié à la recherche-action à la Maison des Sciences de l’Homme Paris Nord (précisions à suivre)

Créativité des territoires

Spiritualités, le monde des idées…

Vendredi 18 janvier – 14h30

Espace Mendès France
1 place de la Cathédrale, 86000 POITIERS
Accès libre et gratuit

Comme les hommes, les plantes sont mobiles… quand elles s’établissent quelque part, elles développent des relations avec leur nouveau milieu, elles le fertilisent et ajoutent à sa variété…

Dans les territoires, des courants d’opinions divers existent sous différentes formes (lieux intellectuels, groupes de pensées, écoles de formation, centre de diffusion, équipements culturels, intellectuels …), de telle sorte que de véritables confrontations intellectuelles peuvent permettre de développer l’esprit critique du citoyen et de favoriser son émancipation au bénéfice de la Créativité des Territoires. C’est précisément le but d’une telle table ronde que de donner une visibilité à ces formes de circulation des idées, en les invitant à confronter leurs points de vue.

Table ronde avec la participation de :

  • Christian Globensky, artiste, auteur, pédagogue et fondateur de la Keep Talking Agency
    (KTA), un laboratoire d’art et d’idées, docteur en Arts et Sciences de
    l’Art, enseigne la pratique et la théorie de l’art contemporain à l’ÉSAL Metz, “Redonner ce qui a été donné” ;
  • Christophe Marion, délégué général du Comité des travaux historiques et scientifiques et Agnès MacGillivray,
    responsable du mécénat (Fondation des travaux historiques et
    scientifiques, Académie sciences morales et politiques), interviendront
    sur « Les sociétés savantes, actrices historiques du développement des
    territoires » ;
  • Pascale Mottura, historienne de l’art-archéologue de formation, ingénieur culturel, fondatrice de Parallaxe conseil, se tourne actuellement vers la création littéraire ;
  • Aude Baranger, animatrice à la Maison du Protestantisme Poitevin, et un représentant de l’association, qui gère le Musée du Poitou Protestant et Le Centre Jean Rivierre à La Couarde (79), interviendront sur “La transmission des savoirs d’une thématique singulière” ;
  • Michel Marc, agrégé de l’université, enseignant en géographie et en aménagement du territoire à l’université d’Orléans, co-fondateurs de l’AUPF (Association des universités populaires de France),
    ancien président-fondateur de l’Université populaire du Berry à
    Bourges, membre du bureau national de l’AUPF, interviendra sur les
    universités populaires et développement des territoires ;
  • Hugues Bazinchercheur en sciences sociales,
    animateur du Laboratoire d’innovation Sociale par la recherche-Action,
    interviendra sur : “Tiers espaces et pratiques d’innovation sociale sur
    les territoires”.

Pour aller plus loin :
Enregistrement de la table-ronde

“Recherche-action et écriture réflexive : la pratique innovante des
espaces comme levier de transformation sociale (Cahiers de l’action
n°51, injep, 2018) : https://recherche-action.fr/labo-social/download/LISRA/Cahiers-action_51-52.pdf

Pour tous renseignements :
Jacky Denieul, conseiller Créativité et territoires
Espace Mendès France – Poitiers, CCSTI Nouvelle-Aquitaine – 1 pl. de la Cathédrale – CS80964 – 86038 Poitiers
http://creativite-et-territoires.org
https://www.facebook.com/creativiteterritoires/
https://twitter.com/EMFterritoireshttps://vimeo.com/channels/1327074
Tel : 05 49 11 96 81 – Port : 06 81 54 62 24 – jacky.denieul@emf.ccsti.eu

Illégalité et recherche-action

Intervention du LISRA au colloque sur les recherches participatives avec des groupes déviants, stigmatisés, marginalisés. quelles approches théoriques, pratiques et déontologiques ? (1)

Jeudi 13 septembre 2018 de 11h à 13h
Centre de Formation Saint-Honoré
42-44 Rue de Romainville – 75019 Paris

Notre laboratoire social travaille avec des récupérateurs vendeurs de rue, des vendeurs ambulants, des Roms, des habitants en squat d’urgence dont les pratiques sont soumises à la répression sociale et policière. Nous rencontrons des difficultés lorsqu’il s’agit de problématiser leur pratique d’économie populaire aussi bien dans le domaine de la recherche que de l’action publique.

On parlera alors de pratiques « grises », « informelles », « sauvages » qui sous un caractère technique confortent et confirment une ethnicisation de l’illégalité. Nous entendons par là que la rhétorique des « territoires de non-droit » ne désigne pas seulement une pratique illégale selon un droit positif, mais participe d’une construction sociale de la frontière au-delà de laquelle peuvent intervenir en toute impunité les dépositaires légaux de l’ordre social et de la violence légitime. La criminalisation de la pauvreté, le délit de solidarité au migrant ou l’évacuation des bidonvilles roms participe de ce processus.

Que veut dire dans ces conditions la « participation » de populations assignées à un non-lieu d’où elles ne peuvent d’aucune manière se constituer en hors-lieux, c’est-à-dire en minorité active. Les acteurs sociaux ne peuvent avoir une place comme co-auteurs d’une recherche-action s’ils sont déjà construits socialement par la recherche en tant que corps dociles et étrangers.

Pour que les chercheurs puissent problématiser la non-parole d’une non-existence, ils doivent eux-mêmes se constituer un hors-lieux transfrontalier. Ce qui induit un renversement axiologique, une épistémologie de l’absence pour identifier ce vide ou se manque qui réduit et étouffe la réalité sociale. Sinon la participation n’est qu’une idéologie qui construit l’autre dans sa différence irréductible de non-chercheur, objet d’étude, simples pourvoyeurs de matériaux.

Nous rejoignions ici la proposition d’une « épistémologie du Sud » : il ne peut avoir de justice sociale globale sans justice cognitive globale, c’est-à-dire sans reconnaissance de la pluralité des savoirs, notamment ceux issus de la pratique et de l’expérience.

(1) Colloque international organisé par le Réseau Thématique 3 « Normes, déviances et réactions sociales » de l’Association française de sociologie (AFS), le Centre d’Etude et de Recherche Appliquées (CERA) et l’Association des Chercheurs des Organismes de la Formation et de l’Intervention Sociales (ACOFIS)

Inscription

Programme  complet :

Pour la constitution d’un tiers espace de la recherche et de l’action

Invitation à la réunion pour la constitution d’un tiers espace de la recherche et de l’action

22 juin 17h30-19h30 – salle 412 Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord
20 av George Sand, 93210 Saint-Denis – M°12 Front populaire – RER B : La Plaine – Stade de France

L’objectif de cette réunion est de constituer un groupe pluriel identifié dans une démarche de recherche-action en rapport avec les territoires populaires qui subissent les inégalités territoriales et où s’inventent aussi de nouvelles approches du social et de l’économique. Nous appelons cet espace de travail « tiers espace », car il amène à une forme d’hybridation qui est plus que l’addition de la recherche et de l’action, mais la création d’une troisième composante originale.

Pourquoi ouvrir un espace spécifique ?

Bien que les équipes de chercheurs et d’acteurs soient de plus en plus nombreuses à se prévaloir d’une démarche de recherche-action ou d’une recherche en situation à visée transformatrice, il n’existe pas un espace référentiel permettant à ces personnes de collaborer de manière plus permanente au-delà du caractère événementiel de tel colloque ou action. Elles restent donc sectorisées dans leurs champs d’appartenance. Cet isolement nuit au changement des cadres de pensée et d’action. Il s’agit alors de favoriser une démarche transversale coopérative dans la production des savoirs en lien avec des stratégies collectives invitant les décideurs et les opérateurs à pérenniser l’expérimentation sociale. Cet espace incarne d’une certaine manière la ligne « recherche-action » présente comme axe sur la plate-forme de la MSH PN en essayant de répondre aux critères présentés ci-dessous.

Conditions pour l’ouverture d’un tiers espace de la recherche

  • Auto-saisissement : s’il existe déjà des consortiums entre chercheurs et acteurs pour répondre à des appels à projets, il est aussi important en dehors des formes institutionnelles que de « simples » citoyens comme des professionnels puissent se saisir des outils de la recherche, convoquer les compétences au service d’une proposition pour laquelle ils s’auto-missionnent alors que c’est actuellement impossible. En revanche l’espace instituant, d’un laboratoire social, par son accessibilité et son accueil inconditionnel permet à chacun de s’autoriser et de légitimer une pratique d’expertise et de production de savoirs.
  •  Croisement des savoirs : il existe peu d’espaces où le savoir pragmatique de l’acteur, technicien du professionnel, scientifique du chercheur se croisent et quand c’est le cas c’est rarement de manière égalitaire, car pris dans les logiques non autonomes. Ce qui explique que la « participation » soit comprise par les principaux intéressés comme une injonction paradoxale. La production d’un savoir conjugué permettrait l’émergence d’une intelligence sociale et d‘un chercheur collectif qui seraient pourtant les plus à même de répondre à la complexité contemporaine.
  • Droit à l’expérimentation : si l’expérimentation est mise en avant dans les programmes comme méthodologie de recherche, celle-ci est difficilement généralisée comme outil de développement approprié par les acteurs. Faire entrer l’expérimentation populaire dans une logique de droit permettrait à celle-ci d’être insérée ensuite dans les politiques publiques en reconnaissant le tiers espace comme maîtrise d’œuvre validée à partir d’une maîtrise d’usage.

Mise en œuvre d’un groupe de travail

Pour mettre en œuvre concrètement ce tiers espace de la recherche de l’action, nous proposons de nous donner quelques objectifs concrets :h

  • Animation d’un atelier trans-sectoriel et transdisciplinaire
  • Rédaction d’un écrit manifeste invitant à un débat public
  • Recherche d’un espace physique pour l’accueil de ces démarches et la mise en place d’un pôle ressource

Invitent à cette réunion…

Bien que cette proposition s’inscrive dans le cadre partenarial de la MSH PN, le tiers espace que nous voulons promouvoir est susceptible d’accueillir toutes démarches en partage sur cette base coopérative posant un référentiel au-delà de son implantation territoriale. Nous appelons dans ce sens toutes les personnes et structures intéressées à participer à cette première réunion de fondation.

  • Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action (LISRA),
  • Association pour la Recherche Coopérative,
  • Alternative Pour des Projets Urbains Ici et à l’International (APPUII),
  • Le LAVUE (UMR 7218 Cnrs)
  • Association Médiation Nomade
  • Unité Mixte de Recherche Innovation
  • …. liste non exhaustive

Inscription

 

 

 

 

Économies informelles en ville et reconfigurations de l’action publique

Journée de restitution publique et d’échanges de l’Atelier Campus Condorcet*

22 juin, de 09h15 à 17h00
Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord, salle 414
20 av. George Sand  93210 Saint-Denis, M°12 Front Populaire.

@crédits photos : A. Deboulet, 2017

9h30 Ouverture et introduction

Agnès DEBOULET (UMR Lavue, Université Paris 8) — Sébastien JACQUOT (Université Paris 1, EIREST)

SESSION 1. 10H – 11H : L’action publique au prisme des activités populaires et informelle

  • Flaminia PADDEU (Université Paris XIII, PLEIADE) : Cultiver les friches à Detroit. Le rôle des pratiques informelles d’agriculture urbaine en contexte de décroissance
  • Hélène BALAN (UMR ESO, sous réserve), Virginie MILLIOT (U. Paris X Nanterre, LESC) : La peur du capitaliste aux pieds nus

SESSION 2. 11h — 12h30 : Réguler la mécanique de rue ?

  • La mécanique populaire et de rue : enjeux transversaux en Ile de France, A. DEBOULET, S. JACQUOT, M. MORELLE (Paris 1, UMR PRODIG), A. NDIAYE (ARESS/FMSH-Paris).
  • Vers d’autres formes d’organisation et d’économie: l’association des mécanos de Plaine Commune et de mécaniciens en formation à l’Ecole des Projets

Modératrice : Pascale FROMENT (Université Paris 8, LADYSS)

12h30-14h : Buffet-repas

SESSION 3. 14h — 17h : Reconnaissance des savoirs locaux et formalisation des activités :retour d’expériences

(Présentations suivies d’une table ronde)

Recherche-action : deux expériences croisées

  • Hugues BAZIN (Laboratoire d’Innovation sociale), La recherche-action entre production de savoirs et transformation sociale avec les personnes en situation de précarité
  • Anne LESCIEUX-MACOU (Université Populaire et Citoyenne de Roubaix), Transition et quartier populaire : l’expérience de coopérative d’entraide

Initiatives de formalisation mises en regard

  • Dolores SCIORANS (UBA/EHESS, Boursier post-doctoral du CONICET- ICA-FFYL-UBA), L’organisation syndical des travailleurs de l’économie populaire en Argentine : le cas des travailleurs du textile Buenos Aires
  • Anne Claire GARCIA (ville de Saint-Denis), expériences de formalisation à Saint-Denis et Paris
  • Elise HAVARD DIT DUCLOS (collectif Rues Marchandes), une recherche-action avec les récupérateurs vendeurs de rue sur la question de l’économie populaire

Modérateur : Thomas AGUILERA (Sciences Po Rennes)

17.00 Conclusions — perspectives

Contact et inscription : deboulet@gmail.com – sebastien.jacquot@univ-paris1.fr

* Cet atelier vise à interroger les reconfigurations de l’action publique dans les quartiers populaires, induites par des formes d’informalisation et de dérégulation de l’économie, en considérant ensemble activités informelles précaires et activités issues de l’économie dite collaborative (Uber, AirBNB), dans plusieurs communes en banlieue parisienne (Saint-Denis, Aubervilliers, Stains). L’atelier constitue une étape dans la préfiguration d’un projet de recherches comparatiste et international