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Leçons de pédagogie sociale: les trois degrés du travail de rue

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De plus en plus , nous sommes sollicités par des institutions, des collectivités, des centres sociaux pour accompagner un travail de « plus grande ouverture », d’élargissement des publics ». De plus en plus – et nous ne sommes pas étrangers à cette influence- dans les structures, les dispositifs, on entend promouvoir « l’aller vers », les « animations de rue », de « pied de bâtiment »

Une unanimité se constitue peu à peu sur ce qui hier encore était exceptionnel: il ne suffit plus d’accueillir, il faut à présent rejoindre.

De même, ce qui faisait hier la marque du travail professionnel, « le rendez vous », l’accueil », « la distance professionnelle » est largement remplacé par un discours qui se retourne en son inverse.

On vante, ici et là, la « bonne proximité » en lieu et place de la « bonne distance » sans d’ailleurs se rendre compte que cette permutation des termes ne change au final pas grand chose (la vraie question étant de déterminer qui juge « bonne », la distance ou la proximité produites).

Ce qui motive ces ouvertures , on le connaît: l’institution , la collectivité perçoivent la perte d’adhésion des publics, la mutation des demandes, la perte de légitimité , d’autorité, d’audience et de pertinence dans un contexte sociétal bouleversé. Elles espèrent, en s’ouvrant sur l’extérieur, remédier, ralentir ou renverser ces tendances.

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Tout cela marque un chemin , une tendance , un mouvement que dans un premier temps nous devons saluer . Disons le tout net, il était temps, tellement on n’en pouvait plus des institutions et des pratiques immuables, aveugles aux évolutions familiales, sociétales, économiques , politiques et sociales. Félicitons-nous en car ce premier mouvement est loin d’être achevé et ne va pas sans résistance: on entend toujours de manière forte et affirmée des « discours de clôture » et réactionnaires se présenter comme des mouvements de résistance , voire parfois même des croisades, au nom de sujets graves:   l’islamisation, la marchandisation … On voudrait nous expliquer que la clôture, l’enfermement, le fonctionnement archaïque , la recherche effrénée de sécuritaire, de contrainte , de pénalisation pour « restaurer l’autorité » perdue des institutions,ou l’ordre d’autrefois seraient notre seul avenir.

Comparé à cette chimère réactionnaire et dangereuse , il est clair que le mouvement esquissé plus haut est une avancée. Mais cela suffit – il? Comment se repérer dans les pratiques d’ouverture , de travail hors les murs? Toutes les pratiques sont elles les mêmes? se valent -elles? En Pédagogie sociale, nous distinguons trois niveaux du travail « hors les institutions », selon trois degrés progressifs et distincts dans leurs principes , comme leurs effets.

Premier degré: « aller vers… », animation « , « travail hors les murs ».

Dans ce premier degré , les structures demandent à leurs équipes de réaliser des « actions », des « animations hors les murs ». Celles ci ont en commun de reproduire et de montrer « dehors » une part du travail de ce qui se fait dedans. Ces actions ont le plus souvent les caractéristiques d’être:

  • événementielles: ce sont des actions sans lendemain , ou saisonnières, ponctuelles
  • cloisonnées: on conserve le cloisonnement, la spécificité et la marque de la structure qui « va dehors »; elle sort son matériel, reste dans son domaine, utilise son registre professionnel
  • projetées: on se contente de projeter l’institution au dehors, au besoin en la mettant en valeur, en scène avec force de moyens, mais il n’est absolument pas question de faire évoluer les pratiques ou le sens de la structure: au contraire , il s’agit de les magnifier, des les mettre en valeur, de les affirmer en un mot.
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Second degré : la stratégie de l’avant poste

A ce second niveau il ne s’agit plus de faire un travail uniquement événementiel; on cherche plutôt à ajouter quelque chose d’extérieur à l’institution,  un petit service en plus, neuf, qui sera censé justement renforcer l’institution par quelque chose qui lui restera extérieur.

Dans cette optique, on envoie « dehors » des professionnels dans l’espoir qu’ils iront vers les publics, et qu’ils les ramèneront dedans. A ce stade , on s’explique la « désaffection institutionnelle » par des causes réversibles et simples comme « le manque d’information ». On se cramponne encore à l’espoir que si les gens ne viennent pas profiter des merveilles de nos institutions scolaires, culturelles, sociales ou sportives , ça ne pourrait être que pour trois raisons: le manque d’informationde compréhension ou qu’ils sont sous des influences néfastes (les hommes, les musulmans, par exemple). Ceux qui dès lors seront chargés de « travailler dehors », auront à charge , donc, d’informer et d’expliquer l’institution, voire d’y accompagner , doucement ou fermement, les gens.

On retrouve dans cette catégorie tous les points d’information, toutes les équipes ou structures légères « de contact », « d’orientation », de « facilitation d’accès », « d’information », « de médiation« , de « raccrochage », etc.

Dans ce type de travail « hors les murs », on réalise, certes, dehors un travail qui ne se faisait pas à l’intérieur; mais ce travail est justement censé permettre à celui de l’intérieur de perdurer sans trop avoir à changer , ni se transformer.

Troisième et dernier degré : le travail de rue, en pédagogie sociale

En Pédagogie sociale, on cherche à créer un « travail de rue » qui n’aurait pas d’autre objectif que lui même. Ce n’est pas un travail prétexte, à finalité induite de « restaurer les institutions », c’est un travail nécessaire pour les refonder ailleurs et autrement. Ce n’est pas un travail « dehors », mais un « en-dehors » des institutions et structures existantes.  A ce stade, on met en jeu, cause et en changement , les dimensions suivantes:

On passe de  l’événementiel au constant, au régulier. Il ne s’agit plus d’animer , mais d’habiter l’espace extérieur.

On dépasse le cloisonnement des domaines d’intervention: culture, social, politique, relationnel. On bouleverse les cultures professionnelles, et surtout les mythes de la culture ou du savoir « descendants ».

On met en oeuvre un travail qui se suffit en lui même et qui tente en lui même de répondre à la globalité des besoins sociaux, sans avoir à les orienter ou renvoyer ailleurs. Ici il ne s’agit plus de poursuivre hors les murs avec les mêmes références que « dedans »; les professionnalités sont remises en cause , ainsi que la séparation usager/ professionnel, militant/professionnel.

 

SAMEDI:

Atelier d’Epinay:

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Départ pour Epinay avec un grand soleil ! Arrivée sur le terrain nous avons installé les ateliers puis certains sont partis chercher les enfants en faisant le tour du terrain. Les enfants sont directement venus s’assoir à l’atelier écriture. Nous avons commencé par afficher les feuilles avec le nom des animaux de la savane et de la ferme mais aussi des légumes, les enfants eux devaient faire l’exercice avec les mots croisés en complétant sur les feuilles. Nous avons pu voir les difficultés des enfants avec la prononciation de certains mots, nous pourrons travailler sur cela la prochaine fois.

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Il y avait à coté l’atelier créatif avec de la peinture, des paillettes sur des coquillages. Ils ont aussi écrit sur le sol avec des craies, des sapins, des bonhommes, des mots, c’était très joli.

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Bien sûr, pour nous mettre une bonne ambiance, un atelier danse s’est mis en place. Les plus grands et les parents sont venus danser.

Pour finir le goûter, calme et apaisé avec des sourires. C’était un bon atelier tout le monde était motivé et dynamique et les enfants sont restés tous le long.

Bon week-end !!

Atelier de la Villa Saint-Martin:

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Aujourd’hui nous sommes allés à la villa saint martin, nous avons installé l’atelier jeux de société, l’atelier petite enfance, l’atelier puissance 4, peinture et jeux collectif.

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Lors des jeux collectifs, les enfants ont joué au policier et voleur, Lucky Lucke et boule d’énergie. Les enfants étaient contents et se sont bien amusés. Les jeux de sociétés et la petite enfance ont attirés beaucoup d’enfants, ça leur a plu. L’atelier petite enfance était très complet et très spacieux, les enfants ont adoré. Eloise a très bien joué avec les plus petits. L’atelier peinture s’est très bien déroulé. A propos du puissance 4 il faudrait penser à ramener une bâche pour éviter que les pièces tombent dans la boue.

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L’ambiance était conviviale, agréable, paisible et propice au partage.

Lors du gouter les enfants étaient attentifs et particulièrement calme. La distribution s’est faite dans le calme et rapidement.

VENDREDI:

Atelier de la Rocade:

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Comme chaque vendredi, nous sommes allés à la Rocade. Une fois sur place nous avons installé les ateliers dessin, petite enfance, perle et scoubidou, foot commenté ainsi que l’enregistrement.

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Tout s’est très bien déroulé, les enfants étaient contents de nous voir. Chaque personne est bien restée sur son atelier, c’était bien organisé. L’atelier petite enfance était super, très complet et approprié. Les enfants étaient nombreux, et ont bien tourné sur les ateliers.

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Lors du conseil de quartier les enfants étaient très agités et peu attentifs, mais ils ont tout de même exprimé leur contentement à propos des ateliers, et voudraient du maquillage et de la cuisine la prochaine fois.

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Atelier du Potager:

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Aujourd’hui, nous avons ratissé une bonne partie du jardin pour enlever les feuilles mortes, et avons également enlevé de nombreux déchets plastiques qui étaient par terre. Nous avons ensuite répandu le fumier sur les parcelles en jachère afin qu’elles soient fertiles. Nous avons également  ramassé beaucoup de persil. Cet après-midi fût très agréable, le soleil était au rendez-vous…

 

Atelier de Morangis:

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Une fois arrivés sur le terrain de Morangis, nous avons installé les ateliers, des tables avec de l’écriture, des cahiers, l’atelier petit enfance avec des peluches,

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des jeux de construction et des jeux de société mais aussi des coussins.  Nous avons fait une ronde avec les mamans et les enfants pour se présenter en Français en Roumain et en Romanes mais aussi les parties du corps (Tête épaule genoux pieds) dans les trois langues. Puis nous avons joué au facteur n’est pas passé pour se réchauffer un peu. Les enfants sont parties sur les différents ateliers mais ils étaient presque tous à l’atelier écriture, ils voulaient faire des calculs et écrire leur prénom et des mots en Français. Ils nous demandaient beaucoup de choses c’était dynamique mais apaisé.

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La fin de l’atelier est vite arrivée et pour se réchauffer les mains nous nous sommes réuni pour le goûter avec du chocolat chaud, pain au chocolat et au lait. Les enfants et les mamans sont resté avec nous jusqu’à la fin.

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JEUDI:

Atelier du Skate-Park

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Comme chaque jeudi, nous sommes allés au Skate-Park, nous avons fait un atelier petite enfance, du dessin, du foot, joué au puissance 4 et écouté la musique de Dusko.

Les enfants ont beaucoup été attirés par le dessin, notamment par le dessin de la danseuse vahiné.

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Malheureusement il n’y en avait pas assez mais l’équipe compte bien en amener plus la semaine prochaine. Beaucoup d’enfants ont adoré jouer à la dinette avec Mélanie sur le tapis petite enfance. La musique était agréable mais n’a pas pu durer trop longtemps à cause du froid. Le foot a permis aux plus frileux mais aux plus sportifs de se réchauffer tout en s’amusant. L’ambiance était paisible et conviviale. Au conseil de quartier les enfants ont exprimé qu’ils étaient contents de participer à ces activités et beaucoup réclament de la peinture pour la semaine prochaine.

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Malgré l’oublie des couteaux et cuillères de la part de l’équipe, les enfants ont pu manger leurs bonnes tartines de confiture.

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Atelier de Massy:

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Nous sommes parties à Massy. Une fois arrivés nous avons installé les ateliers suivant : les jeux collectifs avec du Foot, les jeux de société (devine tête), un atelier créatif avec des bracelets et des scoubidous, l’atelier petite enfance (des jeux de construction avec des robots des bonhommes, une dinette, des poupées et des peluche) et la cuisine de rues ou les enfants ont pu faire des crêpes pour le goûter.

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La musique a mis une bonne ambiance sur les ateliers. Il y avait des mamans avec leurs enfants, elles  posaient des questions et participaient beaucoup.

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Le temps est passé très vite, l’heure du conseil de quartier est rapidement arrivée. Tous les enfants ont pu prendre la parole et donner des idées pour les ateliers suivants comme : de la pâte à sel, pâte à modeler et des jeux collectifs et jeux de société mais également la cuisine de rue qu’il adore. Pour le goûter deux enfants ont distribué dans le calme et la bonne ambiance tous les enfants sont resté assis pour boire leur chocolat chaud, bien entendu ils ont dégustés leur crêpes aux sucres et à la confiture.

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Atelier du Potager:

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Cette après-midi nous donnons rendez-vous au groupe d’adultes pour notre séance de jardinage.

Avec Louis et Laura, puis Franck, Eric et Adi nous sommes passés sur le camp d’Epinay pour récupérer quelques  gamins.

Avec un camion plein, on s’apprête à reprendre le chemin vers le jardin. Quand on arrive au jardin on se partage les tâches pour que chacun sache ce qu’il a à faire.

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Nicolae, avec les enfants, commencent à  étaler un peu partout sur les parcelles des feuilles des arbres mortes et ensuite les laissera avec Laura et Adi qui s’apprête à refaire le bac à sable et nettoyer les jouets du ceci. Les enfants ont les mains un peu froides car il fait humide et froid pour leurs petites mains.

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Franck, Eric et Louis avec l’aide de Nicolae et sa supervision ont commencé le nettoyage des framboisiers, leur taille, et l’enlèvement  des orties qui les entoure et la lierre qui ne les laisse pas poussé.

Adi après avoir fini, demande l’accord à Nicolae pour utiliser la débroussailleuse et ensuite il coupera l’herbe qui grimpe sur les bord des palettes et à leur pied.

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Un bon travail qui aboutit et c’est le moment de la récompense, donc celle du goûter.  A plus.

MERCREDI:

Atelier du Potager:

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Aujourd’hui on se prépare pour le départ habituel vers Epinay pour récupérer les enfants et ensuite les emmener avec nous au jardin des Robinsons.

A notre arrivée au jardin, on descend vite pour prendre la brouette et la charger avec les feuilles mortes tombées des arbres par terre en créant un beau tapis naturel.

Les enfants se poussent les uns et les autres pour utiliser les outils, mais finalement parce que tout le monde voulait le faire on a décidé de le faire avec les mains libres.

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On a étalé les feuilles sur les parcelles car elles enrichissent la terre, et ça tombe bien car elle a besoin.

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Madalin passe ensuite avec le motoculteur pour les introduire dans la terre plus profondément et chaque enfant à son tour le ferra.

Ceci étant dit et fait nous sommes prêts et impatients de prendre le goûter avant de partir vers le local.

A bientôt.

Atelier de Champlan:

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Nous sommes allé sur le terrain de Champlan pour faire l’atelier petite enfance, l’atelier peinture et l’atelier musique et aussi des jeux collectifs.

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Nous avons changé nos jours de présence à Champlan les enfants ne sont pas encore habitué à nous voir le mercredi donc il y avait peu d’enfants aujourd’hui. Nous avons commencé par un jeux collectif tous ensemble, le tic tac boum.

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Ensuite nous avons installé les ateliers, tous les enfants sont partis à la peinture,  Ils  ont tous fait un dessin que nous avons accroché sur un fil. Les enfants nous ont demandé à la suite de faire des jeux collectifs, le béret, le chat, 123 animal ( en roumain et en français) et la gamelle. L’ambiance était paisible, tous les enfants ont pu jouer et ont participé, ils étaient investi. Comme il y avait peu d’enfant nous avons pu être beaucoup avec eux et leur accorder plus d’attention et de temps pour chaque enfants.

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Le conseil de quartier s’est déroulé rapidement, les enfants n’avaient pas beaucoup de choses à dire, certains enfants ont fait des proposition pour la suite ( coloriages de princesse et jeux collectifs). Deux enfants ont distribué les verres et le chocolat chaud, dans le calme et le respect. Très bon goûter !

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Amour radical

Radicalité contre radicalisation

La radicalité serait en passe d’être identifiée à un fléau mondial et à rassembler tout ce qui nous menacerait. Pourtant, si nous analysons bien ce qui nous entoure et ce qui nous décourage, voire nous désespère dans l’immobilisme social, le reflux des droits et des protections des personnes, à commencer par les plus faibles, c’est tout son contraire que nous voyons à l’oeuvre.

  • Refus de s’engager des professionnels déçus et découragés, d’abord pour eux mêmes
  • Déni de leurs responsabilités par les institutions qui rendent invisibles et retranchent de leur capacité d’action, des groupes de plus en plus important de la population
  • L’empêchement d’attendre quoi que ce soit d’un avenir collectif, que ce soit sous l’aune de la politique, de l’actualité sociale, ou économique.

C’est cette tiédeur là qui est le terreau de tous les nihilismes, des sacrifices, des abandons et des actes désespérés. C’est la confrontation à ce que tout l’avenir a d’immobile qui est la véritable cause de la rage tournée vers soi ou les autres. C’est l’absence de toute perspective ou d’horizon qui ne se limite pas au « sauve qui peut » ou « à moi d’abord » qui condamne notre « vivre ensemble ».

Il faut de la radicalité aujourd’hui pour oser s’exprimer ; il faut de la radicalité pour oser entreprendre quelque chose de commun et ouvert à tous; il faut de la radicalité pour faire confiance aux autres et à l’étranger; il faut de la radicalité pour innover , se lancer , se risquer socialement. Il faut de la radicalité pour tenir le coup, durer un jour, une semaine de plus. Il faut de la radicalité pour travailler dehors pendant toutes ces années et observer enfin les résultats.

Sauver l’autre jusque de l’assignation à  lui même

Il faut de la radicalité pour aller jusqu’à l’autre: prendre sur soi la distance politique, administrative et sociale qui nous isole et nous sépare.  Il faut de la radicalité pour s’engager y compris affectivement, personnellement dans des relations qui, pour être éducatives et sociales, n’en sont pas moins authentiques.

Il faut de la radicalité pour impacter, toucher, tirer l’autre qui s’enlise dans la chronicité, la précarité et le non-espoir.

Il faut de la radicalité pour produire un peu d’énergie en partage, rallumer le feu qui s’éteint.

L’action sans retour

Il faut de la radicalité pour accepter de ne pas avoir de retour sur investissement, sur bénéfice et sur engagement. Il faut de la radicalité pour oser la gratuité alors que partout on la condamne.

Il faut de la radicalité pour comprendre la logique et l’économie du don, qui jamais , ne se joue à deux et ne s’épuise dans le contrat, le projet ou la transaction.

Le vrai travail social est durement sans retour; sans retour sur l’action engagée, sans retour vers la vision naïve de la société qu’on pouvait avoir avant et sans retour vis à vis des mensonges qu’on nous tend.

Mais le vrai travail social est  aussi heureusement sans retour; car ce que nous avons produit, construit, fabriqué ne revient pas en arrière.  A chaque moment arraché et partagé, quelque chose a été produit et conservé qu’on ne reprendra plus.

Sur nos ateliers , dans toute notre pédagogie des moments (Korczak) , tel enfant qui a pris le pouvoir de rire , lire et écrire, exprimer, ne le perdra plus.

Tel adulte qui a compris l’importance de penser son vécu, n’arrêtera plus de penser.

Nous avons fait conduit récemment avec nos alliés, le premier Festival de Pédagogie sociale, autour de l’oeuvre de Stanislas Tomkiewicz; nous avons retenu de ce grand pédagogue , le concept d’A.A.A: « Attitude authentiquement affective ».

Nous avons retenu de lui l’importance du refus de la neutralité.

DIMANCHE:

GRRRANDE soirée de l’hiver:

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Ce dimanche, c’était le jour de notre grande soirée de l’hiver à la salle Anne Franck. Nous étions nombreux a nous réunir, membres ou sympathisants de l’association pour se rendez-vous annuel devenue incontournable au fil des années. Au menue, nous avions fait avec les mamans des camps, des hôtels et du quartier, un Tiep, des Salmalés, et un couscous, pour un repas internationaliste et interculturelle.

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On a aussi eu droit a 2 magnifiques spectacle, en premier avec le groupe de danse de Mariam, qui nous a proposé des chorégraphies africaines, puis le désormais célèbres et attendue spectacle d’Aven Savore.

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En fin de soirée nous avons même eu le droit a une apparition du Père Noël qui a offert des bonbons a tout les enfants.

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SAMEDI:

 

Atelier d’Epinay sur Orge:

 

Aujourd’hui nous sommes allés au bidonville d’Epinay. Arrivé sur les lieux nous sommes parti chercher les enfants et ensuite nous avons commencé à installer les tapis et les jeux.

Comme jeux on avait la petite enfance, atelier créatif et un puissance 4 géant.

Il n’y avait pas beaucoup d’enfant à la petite enfance, mais par contre à l’atelier créatif et au puissance 4 ils étaient nombreux et ils se sont bien amusés. Puis on a terminé cette magnifique journée par un petit gouter accompagné des mamans.

 

Atelier de la Villa St-Martin:

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Nous sommes partis faire un atelier à Villa St Martin, malgré le temps nous avons installé les différents ateliers.

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Quelques enfants ont joués au Pétéca, d’autre on fait un atelier de confection de guirlandes en papiers ainsi que des jeux de société.

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VENDREDI:

 

Atelier de Champlan:

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Aujourd’hui nous sommes allés à Champlan avec Iasmina, Simena, Mariam, Éloise, Loreleï, Jules, Andrei et Pierre-Louis. Nous sommes d’abord allés chercher les enfants sur les deux camps, et nous avons commencé deux jeux collectifs. Il s’agissait en premier de mémoriser les prénoms des autres, enfants comme animateurs, en se passant la balle. Ensuite, nous avons joué au Tic Tac Boom.

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Après, nous avons proposé les différentes activités aux enfants :

  • Dinette, poupées et jeux de construction pour la petite enfance. Une cuisine a été mise en place, où les enfants en ont profité pour apprendre les noms des légumes, des fruits et des couverts en français, tout en s’amusant.

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  • Un atelier peinture qui a énormément plu aux enfants, à tel point que nous avons dû l’étendre à l’atelier de jeux de société, car il n’y avait plus assez de place pour tous les enfants sur le tapis.

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  • L’atelier jeux de société, justement, a bien démarré, puis a laissé place à la peinture. Il était centré sur le thème de l’écriture, et nous avions proposé des jeux à base de lecture de lettres, de syllabes et même de mots.
  • Pour ceux qui voulaient se défouler, nous avons organisé un match de foot avec des petites cages transportable que nous avons apportées. Ici, il y a aussi des adultes qui ont voulu participer et l’ambiance a été très bonne.

Avant de partir, nous avons pris un moment très important avec les enfants : LE GOÛTER !!! Il s’est très bien passé, autour d’un bon chocolat chaud, et tout le monde a bien mangé.

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Atelier de la Rocade:

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Aujourd’hui, atelier à la rocade, nous sommes arrivés vers 16h. Nous avons installé différents ateliers : petite enfance, jeux de société (jeu de cartes avec des animaux), un grand jeu (puissance 4) ainsi que des ballons de foot et de basket pour les jeux collectifs. Les enfants sont arrivés quelques temps après, à la sortie de l’école.

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Le déroulement des ateliers : les enfants se sont dispersés sur les ateliers proposés avec un grand nombre d’entre eux, surtout des garçons, pour un match de foot.

 

Pour le goûter nous nous sommes assis sur les tapis, il y avait beaucoup d’enfants. Chacun d’entre eux a pu, lors du conseil de quartier, dire ce qu’il avait aimé et ce qu’il souhaiterait faire pour la prochaine fois. Différentes propositions ont été faites comme du maquillage, de la peinture et de la pâte à modeler.

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JEUDI:

Atelier du Skate Park:

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Arrivés en avance à l’atelier du skate park, nous avons eu le temps pour installer les différents ateliers : petite enfance, jeux de société et jeux collectifs.

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A l’atelier des grands jeux les enfants ont fait un épervier, un basket et un nouveau jeu : le Pétéca (c’est un volant qui se renvoie à la main). Beaucoup de joueurs s’y sont amusés et ont participé dans la bonne humeur.

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Les jeux de société ont également plu aux enfants, ils ont pu jouer au croc carottes, au devine tête et au mémo. La petite enfance s’est bien passée également. Les mamans étaient présentes avec nous et l’on a pu échanger avec elles et leur donner du thé.

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Nous avons fait un conseil de quartier tous ensemble, les enfants aimeraient faire des dessins et du foot. Le goûter a été distribué en avance puisque des enfants partaient et que la nuit commençait à tomber.

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Atelier de Massy:

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Cet après-midi, nous avons eu la chance, une fois de plus, de profiter d’un temps ensoleillé. Les enfants et les mamans étaient au rendez-vous. Ensemble nous avons animé un atelier petite enfance, un atelier football, un atelier jeux de société ainsi qu’un atelier de lettres au père noël. La musique que nous avons amené a également contribué à l’esprit convivial et détendu de ce riche moment.

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Le froid n’a pas empêché les familles de nous retrouver, du thé et du chocolat chaud étaient là pour nous réchauffer. Nous avons pu inviter les mamans et les enfants à la soirée conviviale qui aura lieu dimanche.

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Les enfants ont fait preuve d’une grande écoute lors du conseil de quartier, et nous ont fait part de leurs envies pour les prochains ateliers. Les mamans ont également participé à l’échange et nous ont remerciés de notre présence.

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Atelier du Potager:

 

Cette après-midi nous retrouvons de nouveaux avec nos chers amis, Jessica, Franck, Eric, Andrei et Nicolae au potager des Robinson, mais pas pour travailler mais plutôt pour y réfléchir ensemble à la continuation des séances de jardinage ainsi que sur le travail avec les ruches.

Nous réfléchissions ensemble et on écrit tout sur papier ou plutôt sur l’ordinateur, sur notre travail  au jardin et avec les abeilles pour donner un résumé et avoir aussi une idée des récoltes de chaque années et du travail à faire ainsi que des prochaines plantations à venir.

Mais nous n’arrêtons pas de nous réjouir en cette belle journée ensoleillé, la bonne humeur et la joie d’être là nous offre des moments uniques, conviviaux, de partage, de rire tout simplement.

« Tout le monde considère que le jardin lui appartient, et chacun se l’approprie mais non pas se le réservé pour soi et il le partage avec les autres présents ici ! »

C’est bientôt l’heure du goûter mais avant ça on passe un peu aux fraisiers pour enlever les mauvaises herbes et les orties qui les entourent car on doit en remettre une deuxième bâche pour les protéger.

On passe à table pour se réjouir d’un bon chocolat chaud avant de reprendre la route vers la maison Robinson !

 

MERCREDI:

 

Atelier de Morangis:

 

En arrivant on a commencé par tous se présenter en français, puis on a joué à jacques a dit pour détendre l’atmosphère et instauré une ambiance conviviale.

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Une fois les présentations faites, plusieurs groupes ont vu le jour, il y a avait tout d’abord l’espace cuisine avec Laura et Simena pour des beignets au citron. Grâce à l’aide des jeunes et des adultes de délicieux beignets ont vu le jour  (même si certains n’étaient pas assez cuits).

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Juste à côté se tenait un atelier d’écriture avec les seconde Laura et Jules qui aidèrent les mamans à écrire en roumain et en français une comptine de Noël. Ca a tellement bien fonctionné que les mamans veulent lors des futurs ateliers, continuer ce travail de traduction roumain-français pour apprendre les bases du français. C’est pourquoi lors des prochains ateliers, Laura leur donnera des cahiers personnalisés pour avoir un suivi.

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Puis pour les plus petits, Alison était sur l’atelier petite enfance, accompagnée de Mélanie et Kévin qui faisait à d’autres moments du foot et du frisbee.

 

Une fois les ateliers finit, un verre de chocolat dans une main et un beignet tout chaud dans l’autre, l’ambiance était à la joie puisqu’un couple du camp se sont mis à danser et chanter pour le bonheur de tous. C’est dans cette bonne humeur que nous avons dû ranger tout le matériel dans le minibus et rentrer.

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Atelier St-Eloi:

 

Nous sommes allés sur Saint Eloi pour faire les activités suivantes:

– match de foot et de basket

– atelier créatifs

– petites enfances

– atelier jeux de sociétés

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Sur l’atelier créatifs, nous avons eu beaucoup d’enfants. L’activité a beaucoup plu. Nous avons fait faire, découpé et décoré des pères noël, des rennes et des bonhommes de neige. Une fois les décorations terminées nous avons soit récupéré les décorations pour les accrocher dimanche à la fête de l’association, soit les enfants les ont ramenés chez eux pour décorer leur sapin. A un moment, les enfants ont mis des paillettes un peu partout.

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Sur l’atelier jeux de sociétés, une partie de doodle et de uno ont été faites. Les enfants étaient un peu réticents au jeu au début, mais dès qu’ils lancés les parties, les enfants ont prit place autour du jeu.

Sur l’atelier sportif, un groupe important d’enfants avaient commencés une partie de basket, même les enfants qui ne savaient pas joué ont prit part au jeu et ont essayés de mettre des paniers. C’était une belle partie, assez amusante même sans savoir jouer. Nous avons fini par un match de foot, deux equipes de 7 conte 7 les grands, les petits, les moyens. Nous avons nommés les équipes, rouge et bleu. La première partie à été très amicale. Nous avons mis fin au match car les grands commençaient à faire les chefs fasse aux petits.

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Le temps est vite passé. Nous sommes passées au conseil de quartier. Tout le monde à prit la parole. Certains enfants ont fait des propositions pour la suite ( atelier peinture, atelier basket, atelier création de père noël, atelier vélo).

Nous prenons notre délicieux goûter. C’était une bonne journée pour nous.

 

 

 

Atelier public de recherche-action avec les récupérateurs vendeurs

Invitation à l’atelier public de recherche-action
« La biffe comme écodéveloppement en milieu urbain »
Le 14 décembre 2016 de 14h à 17h30 – salle 414
MSH Paris Nord – 20 avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint-Denis – M° 12 Front populaire

Bonjour à toutes et tous,

Nous avons le plaisir de vous convier au prochain atelier des Rues marchandes. L’ordre du jour est fourni, il permettra de confirmer les chantiers pour 2017.

RETOUR SUR LE FORUM/DÉBAT DU 2 NOVEMBRE :
« Les biffins récupérateurs-vendeurs » et discussion sur le document de synthèse

ATELIERS AVEC LES BIFFINS, OUTILS ET MÉTHODOLOGIES :
– La cartographie sur la région parisienne,
– Écriture d’un guide culturel,
– film documentaire,
– Atelier Porte Montmartre (Maison Bleue),
– Ateliers dans les camps de Rroms (Association Intermèdes – 91),
– Atelier instruments de musiques (MSH)…

RECHERCHE-ACTION COLLABORATIVE ET PARTENARIAT, QUELS ENJEUX ET PERSPECTIVES POUR 2017 :
– Maison des Sciences de l’Homme (retour sur le colloque du 29/11 sur le recherche-action )
– Collectivité territoriale Plaine Commune (contacts établis)
– Makesense (étude d’impact, atelier-débat du 15 décembre)
– Associations Amélior, Aurore, …, forme collaborative et actions communes

– Autre…

N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et sujets que vous aimeriez aborder par retour de mail

Pour le collectif Rues marchandes, Hugues Bazin et Mélanie Duclos

Atelier public de recherche-action avec les récupérateurs vendeurs

Invitation à l’atelier public de recherche-action
 « La biffe comme écodéveloppement en milieu urbain »
Le 14 décembre 2016 de 14h à 17h30 – salle 414
MSH Paris Nord – 20 avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint-Denis – M° 12 Front populaire

Bonjour à toutes et tous,

Nous avons le plaisir de vous convier au prochain atelier des Rues marchandes. L’ordre du jour est fourni, il permettra de confirmer les chantiers pour 2017.

RETOUR SUR LE FORUM/DÉBAT DU 2 NOVEMBRE :
« Les biffins récupérateurs-vendeurs » et discussion sur le document de synthèse

ATELIERS AVEC LES BIFFINS, OUTILS ET MÉTHODOLOGIES :
– La cartographie sur la région parisienne,
– Écriture d’un guide culturel,
– film documentaire,
– Atelier Porte Montmartre (Maison Bleue),
– Ateliers dans les camps de Rroms (Association Intermèdes – 91),
– Atelier instruments de musiques (MSH)…

RECHERCHE-ACTION COLLABORATIVE ET PARTENARIAT, QUELS ENJEUX ET PERSPECTIVES POUR 2017 :
– Maison des Sciences de l’Homme (retour sur le colloque du 29/11 sur le recherche-action )
– Collectivité territoriale Plaine Commune (contacts établis)
– Makesense (étude d’impact, atelier-débat du 15 décembre)
– Associations Amélior, Aurore, …, forme collaborative et actions communes

– Autre…

N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques et sujets que vous aimeriez aborder par retour de mail

Pour le collectif Rues marchandes, Hugues Bazin et Mélanie Duclos

Rencontres du tiers lieu nomade (Clichy – 92)

Les tiers lieux, en facilitant la rencontre, le partage, l’innovation, en mutualisant des ressources, et en prenant davantage en compte l’humain et la nature offrent des espaces pertinents de solidarité, de création de valeur et de développement local.

Le temps d’une demi-journée et d’une soirée, le projet TIERS LIEUX NOMADE permet de faire découvrir et de s’approprier le concept des Tiers Lieux et de tiers espace en le pratiquant, dans des lieux à chaque fois différents.

 

Samedi 10 décembre de 14h30 à 00h00

Kamu, Café associatif, 12 rue Léon Blum, 92110 Clichy la Garenne, Métro Mairie de Clichy

Inscription  – Contact : tierslieunomade(at)gmail.com – http://tierslieunomade.fr/

Programme :

Une après-midi axée sur des partages de réflexion et d’initiatives autour de l’économie sociale et solidaire avec différents intervenants. Ces interventions seront ponctuées d’animations artistiques et culturelles. Cette journée se clôturera par un pot convivial suivi d’un dîner concert.

14h30 – Accueil

15h – Comment favoriser un développement solidaire des territoires urbains ?

  • Démarche de Tiers lieu, projet Tiers Lieu nomade, par Christine Balaï
  • Intervention de Hugues Bazin, démarche de recherche-action, l’exemple du projet Rues Marchandes, Récupérateurs-vendeurs
  • « La ville inclusive », Christine Balaï

Mise en perspective par Taleb Nacera, Formateurs solidaires, des nouveaux paradigmes à l’œuvre autour des initiatives solidaires et dans le domaine du développement personnel, avec la présence de porteurs d’initiatives ou d’autres intervenants, notamment :

  • Nestor GOMA, ONG Horizon
  • Tony Capora, Abulai Danso, associations FARE et Un pas de plus, avec notamment un projet communautaire à Saint-Denis
  • Mathieu Morange du groupe La poste
  • D’autres participants à confirmer …

Débat participatif animée par Tatiana ou Armelle, architectes sociales et bioclimatiques Animation jeux pour les enfants avec l’association AirDeJeu

17h : présentation du défi autour de la mobilité de Koom sur Clichy, en présence de Julien boucher, élu ESS de la Mairie de Clichy et l’association SOLICYLE.

17 h30 : présentation de la plate-forme pour les artistes Eventiparis, par Hubert Locco-Rocca

18h : pot convivial Repas à partir de 19h

20h : soirée musicale et artistique, avec comme clou de la soirée : le Profess’Or Strange, qui lancera son nouvel album.

 

La sécurité que j’aime

La sécurité que j’aime n’interdit pas; elle n’enferme pas.

Elle ne retranche pas les gens et les groupes du regard du public. Elle ne soupçonne, ni n’éloigne. Elle n’assigne pas les uns à l’inactivité et les autres au contrôle. Elle ne fait pas son beurre sur le malheur et la peur. Elle n’affaiblit pas les gens en les rendant peureux et plaintifs. Elle ne les infantilise pas en guettant toujours le sourcillement des puissants. Elle n’alimente pas les frustrations, les rancoeurs, et les illusions perdues. Elle ne ne nous amène pas à penser toujours que c’est la faute des autres et des mêmes: étrangers, pauvres, précaires, réfugiés, sans papiers, jeunes, musulmans, habitants des cités, des quartiers ou des bidonvilles.

La véritable sécurité ne surveille pas mais elle voit. Elle n’écoute pas, mais elle entend. Elle n’enregistre pas mais a des souvenirs.

La véritable sécurité ne s’institue pas; elle se donne.

La sécurité que j’aime met à l’abri, juste quand il le faut, celui qui en a vraiment besoin. Elle réchauffe précisément celui qui a froid et nourrit exactement celui qui n’avait rien à manger. Elle est inconditionnelle, elle se donne toujours à quelqu’un de précis et dans le cadre d’une relation qui dure. Elle n’est pas une simple règle, un écrit apposé sur les murs, un codicille sur les contrats d’assurance; elle est quelque chose que j’institue et que j’adresse à celui qui est en face de moi.

La véritable sécurité favorise l’initiative et amène la confiance en soi. Elle repose sur l’appropriation de ses ressources , la connaissance de son environnement , l’existence de relations sociales, vivantes et entretenues à la fois avec ses « tout-proches », ses voisins , comme les lointains.

La véritable sécurité repose sur la fréquentation, la connaissance et la pratique de soi même. Elle suppose découverte, estime et amour de soi, autant que des autres.  Elle suppose qu’on habite son corps, comme ses pensées et ses rêves.

La véritable sécurité ne passe pas par la consigne, l’aboiement, l’ultimatum ou la menace. Elle passe par la parole, celle qu’on glisse à ceux qu’on connait tout au long du jour. Elle passe par la parole qu’on adresse , qu’on entretient comme un feu fragile.

La véritable sécurité ne procède pas de la peur du danger mais du plaisir partagé du risque de vivre: de ceux qu’on prend pour soi même, pour et avec les autres.

La véritable sécurité ne procède pas de la peur de l’avenir, de celle dont on nous intoxique jour après jour , information après information; la peur de ce qu’on nous promet : crises , récessions, guerres, chacun-pour-soi… Elle ne repose pas sur la parole menaçante des politiciens qui nous annoncent des lendemains sombres et des traitements de violence, pour masquer leur propre incompétence , leurs propres peurs et leur servilité.

La véritable sécurité nous lance vers demain. Elle nous fait planter là où il fait froid, cuisinier là où il fait faim, ouvrir là où c’est fermé, commencer là où on nous dit que c’est fini.

La véritable sécurité me conduit vers les autres, m’encourage à ne rien lâcher et à ne rien renoncer des choix de ma vie et à avancer. La véritable sécurité est confiance; pas celle du naïf ou de l’ignorant comme on essaie de le faire croire, mai de celui qui sait la produire et la donner.

 

SAMEDI:

Atelier de la Villa St-Martin:

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Plusieurs ateliers ont été mis en place : Jeux collectifs avec le football où les enfants ont pu se défouler (certains étant souvent sollicités par leurs parents, les équipes ont souvent du se reformer  au profit d’une bonne dynamique de groupe), puissance 4, atelier petite enfance (dinette, dooble, Uno) et atelier crêpes qui a ravi petits et grands.

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Le gouter a été servi par les enfants dans le calme.

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Tout s’est bien déroulé dans l’ensemble, les enfants étaient impliqués.

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Atelier d’Epinay sur Orge:

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Aujourd’hui moi nous sommes partis  sur le camp de Epinay. Nous avons fait de la peinture sur les murs, des sapins de noël, des bonshommes de neige, de la petite enfance, et de la musique avec les enfants du quartier qui ont préparé une nouvelle chorégraphie avec de nouveaux pas, la peinture se passe très bien, les enfants ont fait sur tout les murs des sapins colorés,

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même les adultes ont participé, le groupe de danse a bien dansé et bien travaillé sur la nouvelle chorégraphie, après toute les activités on a pris le gouter ensemble, adultes et enfants, ça c’est très bien passé.

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VENDREDI:

Atelier de Cuisine:

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Aujourd’hui nous avons préparé avec les mamans un « riz cantonnais » avec du poulet.

Chacune d’entre nous avez sa petite tâche pour l’occasion :

  • Préparation du riz pour l’une
  • Découpe du jambon de dinde pour l’autre etcIMG_20161202_124422

Le repas était agréable et chaleureux.

Nos invités étaient satisfaits du plat qui leur a été distribué.

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Le rangement s’est fait dans la joie et la bonne humeur, toujours avec l’aide des mamans.

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Atelier du Jardin:

 

De la bonne humeur, de la rigolade dans le camion et une bonne ambiance nous entourent aujourd’hui. Quand on arrive au jardin on partage les tâches et certains comme, Eric, Louis, Franck, et Nicolae prennent les ciseaux et les sécateurs pour dégager le lierre et les mauvaises herbes mais aussi les branches qui dépassent pour redonner une belle image au jardin.

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Pendant ce temps  Andrei et Dusko commence à retourner la dernière parcelle du jardin avec le motoculteur et les bêches pour plus vite finir.

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Nicolae prends aussi les râteaux et il commence à dégager le chemin pavé par les feuille mortes  qui donne une image idyllique du jardin car bientôt on les mettra sur les parcelles accompagné par le fumier pour enrichir la terre.

A bientôt !

 

Atelier de la Rocade:

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Nous sommes arrivés vers 15h30, nous avions prévu un atelier petite enfance, des jeux de société, des jeux collectif, le puissance 4 et atelier cuisine.

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Les enfants arrivés, ils se sont intéresser à tous les ateliers, certains ont commencé un foot.

Certain sont partis cuisiner avec Abdel afin de faire des crêpes pour le goûter pendant que d’autres participaient aux jeux de société. De jeunes enfants se sont amusés avec la dinette de la petite enfance.

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A la fin de l’atelier nous avons finis par tout ranger  et nous avons partagé les crêpes faites par les enfants dans la joie et la bonne humeur.

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Atelier de Morangis:

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Aujourd’hui, nous sommes allées pour la deuxième fois au camp de Morangis. Nous avons prévu un atelier de petite enfance et un atelier de chant et danse.

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Sur l’atelier petite enfance, nous avons joué à la dinette et avec des jeux en bois. Ils ont beaucoup aimé et on a aussi regarder le spectacle de l’atelier musique.

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Pour l’atelier de musique nous avons ramené l’enceinte et le micro. Nous avons fait des mini-chorées sur plusieurs musiques avec 6 enfants. Des adultes ont voulu participer notamment chanter. Cela a mis une très bonne ambiance sur le camp. Les enfants ont même filmé notre équipe de choc !

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Pour finir dans cette bonne humeur, nous avons pris notre gouter. Au menu, chocolat chaud, pain au lait avec du chocolat et une pomme.

Les enfants nous ont dit au revoir en nous faisant à tous la bise. C’était un agréable moment et nous avons vraiment hâte d’y retourner la semaine prochaine !

JEUDI :

Atelier de Massy:

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Nous sommes arrivés vers 15h30 sur les lieux. Nous avions prévu divers ateliers, le coin petite enfance, de la pâte à sel, un atelier créatif pour noël, des jeux collectifs et des jeux de société.

De plus, nous avons installé un barnum afin d’être à l’abri du froid.

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Les enfants sont arrivés au fur et à mesure vers le 16h30, ils se sont installés aux jeux de société tout d’abord, puis les plus grands se sont dirigé vers l’atelier créatif. Le fait d’être peu nombreux  a permis de créer des  échanges et des moments de partage autour de sujet concernant les jeunes enfants présents.

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D’autres sont arrivés, nous étions environ une quinzaine d’enfants,  les ateliers étaient tous investis et les mamans sont restés présentes du début jusqu’à la fin des activités.

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Nous avons terminé par des jeux collectifs et un conseil de quartier où tous les enfants ont  dit aimé les ateliers que nous leur avions présentés. Nous avons ensuite partagé un gouter dans la joie et la bonne humeur.

Atelier du Jardin:

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Arrivés autour de 14h35, Nicolae, Andrei, Dusko, Eric, Jessica, Franck et Louis avons commencé par sortir le matériel afin de mener notre activité de jardinage.

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Nicolae, Dusko et Andrei ont débuté en retournant la terre, puis Nicolae avec le râteau à enlevé les feuilles mortes de la parcelle à cultiver. Eric, Franck et Louis ont quant à eux coupés les branches et les feuilles qui débordaient de la clôture du jardin côté entrée principale. Nous avons fini aux alentours de 16h30 avec le ramassage et le rangement des instruments de jardinage. Notre après-midi s’est achevé avec le gouter qui nous a permis de discuter de ce que nous avions réalisé ensemble au cours de la journée.

Atelier du Skate-Park:

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Aujourd’hui, au Skate Parc nous avons proposé différentes activités : atelier petite enfance, atelier jeux de société, atelier création spécial « Noël » et foot.

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Malgré le froid qui était présent, nous avons eu une vingtaine d’enfants dispersés sur tous les ateliers.

Comme à son habitude, la petite enfance et le foot ont eu du succès et les enfants étaient au rendez-vous.

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Sur l’atelier création, Héléna et Coline ont proposé aux enfants de faire des cartes pour Noël. Nous avons pris du papier cartonné, des paillettes et des feutres. Les enfants étaient contents de ce qu’ils réalisaient tout seuls. Ils sont rentrés chez eux avec leur carte à offrir aux parents.

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En ce qui concerne les jeux de société, le Dobble a encore fait des ravages ! Les enfants ainsi que Abdel et Marion étaient à fond.

Les enfants aimaient tellement l’atelier que les mères étaient obligées de les réclamer à plusieurs reprises pour rentrer.

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Nous avons pris un goûter avec les quelques enfants qui restaient. Le chocolat chaud nous a permis de nous réchauffer et puis nous sommes rentrés.

MERCREDI

Atelier du Jardin:

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Aujourd’hui,  nous sommes accompagnés par un groupe d’éducateurs spécialisés de Nantes. Ils sont venus voir nos activités au jardin avec les enfants et nos activités de rue. Ils sont également venu se former à la Pédagogie Sociale avec Laurent Ott, le président de l’association.

Ils appréhendent la théorie avec Laurent et la pratique avec nous, les pédagogues de rue.

Arrivés au jardin avec un camion blindé, nous descendons le motoculteur, les bêches et les fourches pour commencer le travail. Les nouveaux sont émerveillés par notre jardin qu’ils trouvent très beau, malgré le manque  de légumes en ce moment.

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Certains d’entre eux sont plus habitués au travail de la terre, mais ce n’est pas le cas de la plupart. malgré cela ils n’hésitent pas à utiliser le grand motoculteur pour retourner la terre bien gelée.

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Nous arrivons enfin à retourner la parcelle entière et c’est le moment de se réunir tous ensemble autour d’un bon verre de chocolat chaud.

A plus !

Atelier de Morangis:

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Aujourd’hui, pour la première fois, nous sommes allés  sur ce lieu, avec les personnes venues de Nantes, en formation avec Laurent.  Elles sont venues  avec nous pour voir comment nous mettons en place les activités, ainsi que la préparation.

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Dès notre arrivée sur le camp, les familles sont venues vers nous pour nous parler.  Ils étaient très contents de nous voir faire des activités avec les enfants.

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Pour commencer, nous nous sommes présentés à tour de rôle, puis nous avons poursuivi avec les jeux collectif.

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Pour conclure cette journée positive au cours de laquelle nous nous sommes bien dépensés, nous avons goûté tous ensemble pour repartir avec le sourire….jusqu’à vendredi prochain!!!!

Mardi, Mercredi et Jeudi: Nantes est dans nos rues!

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Ils sont venus à 17, de Nantes, des bénévoles, des animateurs, des médiateurs; ils représentaient des associations, des structures éducatives et sociales.

Tous ont en commun de se lancer dans l’aventure des ateliers de rue, à Nantes et pour certains , depuis plus de 2 ans!

C’était une formation partagée entre nous, par immersion chez les Robinsons, par contrastes et expérimentation.

Certains ont participé à l’atelier St Eloi, d’autres au premier atelier du bidonville de Morangis, ou au jardin. Et même, à la répétition d’Aven Savore

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On a eu plaisir à accueillir cette équipe et à partager avec eux . On va continuer !

Ivan nous envoie cette image en nous demandant de l’accrocher ; elle est celle des patriotes slovaques , engagés contre le nazisme, et … tziganes. Ceux dont on ne parle jamais, dit-il.

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Les multiples casquettes des collecteurs de déchets – Forum le 15/12 organisé par Make Sense

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Make Sense, membre récent du collectif Rues Marchandes, pour lequel il a lancé une étude sur l’impact écologique et économique de la biffe en Ile-de-France (présentée à l’occasion du forum du 2 novembre, et qui fera prochainement l’objet d’un nouvel article), a le plaisir de vous convier à un forum sur les collecteurs de rues, qui aura lieu le 15 décembre, dans ses locaux, situés au 11 Rue Biscornet, 75012 Paris (métro Bastille).

A cette occasion, Radia Slimani, présentera son projet de voyage et de documentaire sur les chiffonniers, documentaire qui se voudra intégré à la base de matériaux de Rues Marchandes.


PROGRAMME DE LA SOIRÉE

Le film Before the Flood the Leonardo Dicaprio était de bonne facture mais il avait trois défauts : 

1 -Il oubliait de préciser que le moyen le plus efficient de lutter contre le changement climatique c’est de promouvoir le réemploi

2- Le déluge a déjà commencé : les collectivités et les écosystèmes sont submergés de déchets

3- Les films catastrophe c’est intéressant mais pourquoi ne pas parler des solutions ?

Après 9 mois de campagne autour des Waste Collectors Future of Waste vous invite à son forum de fin d’année pour débattre des expérimentations sociales et techniques de collectes sélectives qui peuvent préserver notre environnement, créer de l’emploi et du lien social

 

19H-20H Ateliers de co-construction et animations

 Quel système pour la collecte sélective des déchets organiques à Paris ?

Mohamed Béloribi de Ecol’or

Nathaly Hery de SUEZ

 Jeux de société sur le recyclage ?

Simon et Charlie de Game Impact

Comment valoriser les déchets récoltés pendant les opérations de nettoyage ?

Kévin Le Flohic d’une petite marche pour une grande démarche

Remi Boyer du Techshop / Axolotr

 Quel pourrait être le meilleur format pour un documentaire sur les waste pickers ?

Radhia Slimani Future of Waste

Hugues Bazin de Rues Marchandes

 Stands de Biffins et discussions sur l’infographie

Avec AMELIOR

 

20H – 21H  Débat :

Comment tripler le taux de recyclage et de réemploi à Paris ?

Avec LemonTri, Rues Marchandes, d’une petite marche pour une grande démarche, SUEZ

 

21H -22H Apéro pour poursuivre les discussions

Il y aura quelques bières locale BapBap et des chips Retoquées à la vente mais venez avec une boisson ou des amuses bouche en vrac 

Inscriptions sur : https://www.kawaa.co/fr/rencontre/2250
Page Facebook de l’événement : https://www.facebook.com/events/1385380464824403/


En espérant vous y voir nombreux !

Appel pour le développement des recherches participatives en croisement des savoirs

Cet appel émane d’un séminaire sur « l’épistémologie des recherches participatives et en croisement des savoirs avec des personnes en situation de pauvreté1 ». L’objectif était de confronter les questions et méthodes portées par différentes équipes ayant réalisé des recherches participatives et en croisement des savoirs 2, afin d’analyser leur validité, leur rigueur et leur […]

Rues marchandes, les chercheurs et l’action

les « Rues marchandes » interviendront à cette journée dédiée à la recherche-action :

161129_mshRecherches collaboratives, participatives, contributives, impliquées… : si le vocabulaire n’est pas vraiment fixé, les expériences se multiplient, donnant une nouvelle jeunesse aux recherches-actions.
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Souvent mal reconnues au regard des critères académiques, ces démarches répondent à un double besoin : celui des chercheurs et celui des acteurs. D’un côté, les disciplines constituées éprouvent leurs limites face aux situations contemporaines, leurs enjeux démocratiques, et face à l’émergence de nouveaux objets. Elles cherchent à les dépasser par l’interdisciplinarité et la mobilisation de partenaires non académiques. De l’autre, les acteurs sociaux, économiques, politiques, institutionnels sont en demande d’un éclairage savant qui intègre et prenne en compte leur propres problématiques et objectifs. Les limites contemporaines de l’institution sont également en jeu : limites avouées dans la capacité à penser des situations, limites dans la capacité à décider et à faire ; limite dans la capacité de représentation politique.

Lieu et inscription

MSH Paris Nord – 20 avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint-Denis
Métro Ligne 12 – Terminus station Front Populaire, RER B La Plaine – Stade de France

Inscription obligatoire

Programme

9h ouverture par Alain BERTHO

1. Pourquoi de nouveaux paradigmes de recherche ?

Quel contexte politique, social, technologique ? Quels impensés du monde actuel ?

  • Bernard STIEGLER > IRI, université de Compiègne > Disrupion et recherche contributive
  • Sylvain LAZARUS > université Paris 8 > Aujourd’hui, que faire dans le travail d’enquête de l’hypothèse d’une capacité politique des gens ?
  • Marion CARREL > université Lille 3 > Vers une épistémologie post-pauvreté ? Les enjeux du croisement des savoirs entre personnes en situation de pauvreté, praticien.ne.s et chercheur.e.s chez ATD Quart Monde

10h30-11h pause café

2. Les chercheurs interpellés : par qui et pour quoi ?

Qui est prescripteur ? (La puissance publique ? Une entreprise ? Un collectif militant ? Les intéressés eux-mêmes ?) Quels sont les besoins ? Quels vides remplissent-ils ?

  • Hugues BAZIN > LISRA > Quand la commande vient d’ « en-bas » : le principe de laboratoire social au prisme d’une recherche-action avec les récupérateurs vendeurs
  • Patrick BRAOUEZEC > Président de Plaine Commune > Territoire et recherche-action : une coopération à consolider.
  • Marc LIPINSKI > CNRS >10 ans de partenariats institutions – citoyens pour la recherche et l’innovation (Picri) et après ?

12h30 -14h repas

3. Quels formats de recherche i pour quelles finalités ?

Quelles collaborations ? Pour quels savoirs ? Produit-on du commun ou des usages disjoints ? Quelle finalité critique ou politique de la démarche ? Quels effets sur les disciplines et sur l’action collective ?

  • Francine SAILLANT > université Laval > La recherche dans les milieux communautaires au Québec : jeux de normes et d’éthique
  • Hugues BAZIN / Mélanie DUCLOS / Véronique POUPARD > Plaine Commune > Expérimenter les rues marchandes comme démarche de recherche-action avec les biffins sur Plaine Commune ?
  • Pascal NICOLAS LE STRAT > université Paris 8 > Faire commun en recherche

15h-15h30 pause

  • Jean Michel FOURNIAU > Iffstar > Excellence scientifique et pertinence sociale : deux critères indépendants dans l’évaluation des sciences participatives
  • Mathieu VALDENAIRE > FEJ,> Quelles recherches-expérimentations soutenues par le Fonds d’Expérimentation pour la Jeunesse ? Quelle capitalisation ?
  • Agnès DEBOULET > Université Paris 8 > Co-produire du savoir et de l’action : enjeux internationaux des formats coopératifs en milieu urbain (après Habitat III)

Conclusion des discutants de la première partie de la matinée

17h Cocktail

Semaine européenne de la réduction des déchets – 19 au 26 Novembre à Paris

Ce mercredi, le 23 Novembre, l’association AMELIOR participera à une table ronde sur « le réemploi sous toutes ses coutures » avec le REFER et l’association la Bricolette, de 19H30 à 20H30 à la Boutique Pédagogique, 32 rue du Maroc, 75019 Paris.
Il y a des animations et des ateliers toute la semaine. Pour avoir plus d’informations, vous pouvez aller sur le site de la Boutique Pédagogique : JETTE PAS L’EPONGE ! – La Boutique Pédagogique

Atelier Deuxième Vie des Objets – 1 décembre EHESS – Paris

Nous avons le plaisir de vous inviter à la prochaine séance de
l’Atelier « Deuxième vie des objets » intitulée « Les territoires et les lieux des déchets » le jeudi 1 décembre à l’EHESS – Paris de 9h30 à 12h30.

Nous écouterons les interventions de :

Jean-Baptiste BAHERS (Maître de conférences, ESO, École des Métiers de l’Environnement) et Mathieu DURAND(Maître de conférences, ESO Université du Maine), Vers une économie circulaire… de proximité ? Une perception différenciée des registres de proximité

Fanny RASSAT (doctorante LADYSS, Université Paris Diderot) et Jeanne GUIEN ( doctorante CETCOPRA, Université Paris I Panthéon-Sorbonne), Consommer et jeter en ville : pratiques de récupération et de recyclage de proximité à New York

Adresse : EHESS-Paris, Bâtiment Le France, 190-198 av. de France 75013 Paris, salle 15, RdC

Le séminaire est en accès libre.

Plus d’information sur le programme 2016-2017 sur le site de l’Atelier : http://dvo.hypotheses.org/activites

contact : dvo.seminaire1@gmail.com

Le comité d’organisation : Élisabeth Anstett (Chargée de recherche CNRS, IRIS), Nathalie Ortar (Chargée de recherche MEEM, LAET), Fanny RASSAT (doctorante LADYSS, Université Diderot Paris VII), Jeanne Guien (doctorante CETCOPRA, Universi
té Paris I Panthéon-Sorbonne.

Précarité contre précarité

La Pédagogie sociale est une pédagogie, au temps des précarités; celles qui envahissent tout l’espace social comme les vies individuelles. Nous le savons: la précarité a commencé par envahir le travail dans les années 70 (la fin des métiers); puis elle s’est attaquée aux liens interpersonnels, aux réseaux et à la notion de famille (jusqu’à l’invention de la parentalité) dans les années 80. Aujourd’hui, elle a envahi tous les aspects de la vie et l’espace social, entièrement ( inflation du couple insécurité/sécuritaire).

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La Pédagogie sociale est une pédagogie de remèdes et de contrepoisons à produire à grande échelle, pour apprendre à lutter, à survivre , à mieux vivre au coeur de cette réalité. C’est une pédagogie qui ne se fait pas d’illusion, qui voit bien que tout cela va durer. Une pédagogie lucide mais pas triste, car elle permet de repérer les marges de nouvelles libertés et de créations nécessaires qui s’ouvrent à nous tous.

Mais s’il est important de comprendre les mouvements et de nommer et définir les concepts, il est tout aussi nécessaire d’apprendre à faire des distinctions et des différences.

Certes, la précarité est généralisée et la voilà qui touche les groupes sociaux qui en étaient auparavant préservés : les classes moyennes et même à présent » moyennes-supérieures ».

On constate des phénomènes similaires à l’oeuvre entre les étudiants de classe moyenne précaires et des enfants en situation de rue, ou des familles en bidonvilles ou en appartements dégradés.

Mais ça s’arrête là… Un fois les mécanismes nommés, il faut bien comprendre tout ce qui les oppose.

S’il y a un seul mouvement de précarisation, celui-ci ne produit pas les mêmes effets selon les classes sociales.

Si les prolétaires, les exclus, les « invisibles » qui prolifèrent s’autodétruisent, les enfants de la bourgeoisie au contraire ne s’en prennent pas à eux mêmes mais plutôt aux plus faibles qu’eux et aux, derniers systèmes de solidarité, de protection. Ils s’en prennent sans vergogne aux acteurs les plus fragiles. Il se posent en victimes, ils cultivent l’affirmation de préjudices, ils judiciarisent, ils attaquent, ils réclament et exigent la liquidation de tout ce qui reste à tous, pour le mettre à leur seul et unique profit.

Ils se posent en vengeurs d’eux mêmes , en justiciers de leur faim et de leur soif. Ils ne voient le monde que par eux. Ils en sont le centre.

La précarité des pauvres est attaque contre soi-même, abandonnisme et dépression. La précarité des riches est harcelante, agressive et s’articule autour d’une nouvelle morale de vie: faire pitié aux forts et s’en prendre aux faibles.

Il y a une rage de ne pas recevoir ce qu’on lui a promis, qui pousse le riche à voler le pauvre. Cette rage est son moteur, son carburant et sa boussole. Il a une rancune contre la société qui le pousse à s’attaquer principalement au champ social (éducation, école, travail social) supposé responsable de toutes ses « frustrations de classe ».

Certes l’étudiant bourgeois n’a souvent plus un sou en poche. Il peine souvent à payer son loyer , ses clopes et son téléphone. Est il pour autant devenu, le clone ou l’égal du « précaire pauvre »? Pas une seconde , pas un instant.

Car hier comme aujourd’hui , ce qui différencie l’un et l’autre, ce n’est pas la liquidité ou l’absence de liquidité que chacun a dans la poche; ce n’est pas ce qui est visible qui agit, mais ce qui est invisible.  Or, le plus invisible en tout c’est encore et toujours le capital.

L’enfant de bourgeois « qui galère », le « riche précaire » a tous les capitaux qui font défaut au « pauvre précaire »: capital de santé, capital social, capital de richesse. L’un a un avenir, l’autre pas.

Le capital est toujours mal compris; il n’est pas une quantité, une somme, une collection; il est au contraire une capacité à produire de la quantité à l’infini. Le capital n’est pas un stock; c’est une machine.

Aux pauvres, on laisse le comptable, le quantifiable, le visible . Les riches gardent pour eux seuls la capacité de produire et définir la valeur.

L’apparence de précarité par laquelle ils font passer leur jeunesse est plus pédagogique qu’autre chose; elle est anecdotique; elle est initiation, un point dans le parcours.  Elle entretient le flou actuel et la difficulté de comprendre les véritables rapport sociaux qui s’opposent.

« le seul moyen d’affronter un monde sans liberté est de devenir si absolument libre qu’on fasse de sa propre existence un acte de révolte. »  –Albert Camus

Dimanche : Jardin

Nous sommes allés chercher les familles au point de rendez-vous habituel au carrefour contact de Longjumeau.  Une fois, tout le monde arrivé, nous sommes allées faire les courses afin de faire un barbecue de viande de dinde avec des patates au fromage à la raclette.

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Une fois, ceci terminé, direction le jardin. Nous nous sommes installés, nous avons allumé le barbecue pour faire à manger. Ensuite, l’heure du travail est arrivé et nous avons rangé la cabane et construit une étagère en plus à l’aide de bout de bois et d’une planche que nous avions récupéré auparavant.

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Nous avons commencé à ramasser toutes les feuilles mortes du jardin. On as mis de côté ces dernières afin d’y voir plus clair.

Ce fut l’heure de manger, tout le monde à table pour déguster ces fameuses patates avec le fromage à raclette et sa dinde bien grillé au barbecue.

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Après avoir bien digérer, nous sommes repartis pour travailler mais cette fois-ci pour désherber et enlever le reste de feuilles mortes.

Pour conclure, cette journée était remplie de bonne humeur et de joie !

SAMEDI:

Visite chez nos amis de MME RUETABAGA

Hélène et Laurent sont allés en visite à Grenoble chez notre consoeur, MME RUETABAGA, association en Pédagogie sociale qui, à Grenoble, réalise, ateliers de rue , expositions, soirées conviviales dans les quartiers et bidonvilles.

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L’occasion d’assister à l’atelier de ce samedi à LA Villeneuve. Un bel atelier dans les règles de l’art: ambiance paisible, activités créatrices, énergie enfantine, goûter et convivialité.

On en profite pour faire de « l’espionnage industriel », voler des idées, des idées d’outils, d’affichage, de projets, d’activités , et de manières de travailler.

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On connaissait déjà les mystères de la « street-fighteuse » (le triporteur qui trimballe le matériel) , mais on a apprécié aussi l’idée de « l’expo photo itinérante » , accrochée à même la clôture voisine, l’activité sculpture (béton cellulaire) , les craies artisanales et les publications: le Ruetabamag, et même la superbe nouvelle revue de « la petite maison d’édition d’Alice », « Talkie-Walkie », la revue des « auteurs-enfants ».

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On est heureux de voir cette asso et ses amis, se développer aussi bien!

Félicitations les RUETABAGAS !

Atelier d’Epinay:

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Nous retournons aujourd’hui, comme chaque samedi, au camp d’Epinay sur Orge. Depuis l’expulsion du camp de Bondoufle, plusieurs familles se sont déplacé pour venir vivre ici, nous ne sommes donc pas étonné de retrouvé quelques têtes connues !

Nous installons l’atelier, avec un coin petite enfance où l’on trouve aussi un atelier manuel de fabrication d’une guirlande collective composé de sapins, boules de noël, bonhommes de neige.

Les enfants adorent, et c’est le concours de celui qui fera le plus de sapins pour la guirlande !

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Un peu plus loin on installe un atelier d’écriture FLE.

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Des mots croisés où les mots sont remplacé par des dessins, et des affiches aux murs associent les mots et les dessins, des enfants et des adultes se succèdent autour des tables, et à la fin de l’atelier, on se rassemble autour des tapis pour prendre le gouter.

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Sortie au cirque:

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Aujourd’hui  j’ai donné rendez-vous à 15 membre de l’association a la gare de Chilly pour aller à paris pour voir le cirque.

Tout monde a été à l’heure, au moment d’attendre le train …  il a été supprimé par rapport à un accident qui s’est passé le matin.

Le prochain train était à 9h30 mais nous avions rendez-vous avec Victoria à 10h00 à la gare de porte de la Chapelle. Du coup, tout le monde monte dans les camions, direction la gare de Massy. Tout le monde est content d’aller au cirque, les enfants ont eu des cadeaux de Air-France, après on est allé dans un parc pour pique-niquer, c’est l’heure de rentrer, on a tout rangé et on est allé vers le train avec le sourire, ça a été une excellente journée, à très bientôt.

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VENDREDI:

 Atelier cuisine

Aujourd’hui, nous allons manger de la purée faite maison et du poulet.

Pour ce faire, Laura et Coline sont  allées acheter  10 kilos de poulet à la Boucherie. Sadio, Stéphanie, Corinne, Mimade et  Janine sont venues pour cuisiner.  Nous avons donc commencé le repas toutes ensemble par l’épluchage des pommes de terre et la coupe du poulet. Au vue de la quantité prévue, Laura a été cherché la bombonne de gaz afin que nous fassions cuire rapidement les pommes de terre. Nous avons préparé une sauce à base d’ognons et de tomate.

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Ensuite, les mamans sont parties en cours de FLE avec Nicolae. Nous avons installé la salle à manger.

Un groupe de personne en situation de handicap, accompagnés de leurs 2 éducatrices, se sont joints à nous pour déjeuner. Tout le monde a aimé le repas. Nous avons fini le déjeuner dans une ambiance festive avec de la musique.

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Puis, toujours dans cet élan de bonne humeur, nous avons rangé et nettoyé. Le groupe de personnes en situation de handicap nous ont remerciés et souhaitent revenir très bientôt ! C’était, une fois de plus, un super repas convivial.

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Atelier champlan

Nous sommes allés sur le camp de Champlan. Une fois arrivés, nous sommes partagées en deux groupes pour aller sur les deux camps chercher les enfants. Nous mettons les activités en place: la petite enfance, jeux collectif (foot, rugby, freesbee  etc.), atelier lecture, et ateliers créatifs.

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Sur l’atelier lecture les enfants ont trouvés plein de mots en français et les animateurs des mots en Tzigane.

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Et un super moment de coloriages et d’anti-coloriages,  que les enfants ont beaucoup aimé. Le temps passe très vites nous passons au goûté. Et voilà pour aujourd’hui à très bientôt 🙂

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Atelier Rocade

Nous voici de nouveaux à la Rocade, comme chaque vendredi pour notre atelier de rue. Nous installons les tentes, car le temps est maussade et le vent menaçant et ils ne laissent que peu de place au doute quant aux perspectives de pluie. Une fois installés, nous investissons la première avec le matériel de petite enfances et une autre avec des tables et des chaises.

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Dans la tente petite enfance outre les jeux habituels les stagiaires proposent un atelier d’anti coloriage. Aujourd’hui on prend un dessin de 2 personnes qui se parlent avec un vide laissé dans leur tête pour imaginer le contenu de leur discussion. Ça marche assez bien,  les enfants écrivent,  ou dessinent ce qu’ils imaginent.

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Dans la tente d’à côté, Pierre et Eddy reprennent les derniers tubes de l’été, tandis que sur le terrain de jeu, on joue au foot.

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La nuit tombe, et nous prenons le goûter avant que tout le monde s’en aille.

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Pédagogie sociale !

Pédagogie sociale. Il ne saurait y avoir nul autre titre après trois jours improbables de Festival Tomkiewicz en Essonne.

Trois jours de leçons de pédagogie:

De leçons pour la tête

Ce festival a été l’occasion de partager des idées, de présenter des concepts. Il a été l’occasion de mettre en perspectives les liens entre le social, l’éducation populaire, l’enseignement, la culture…. Ca a été un lieu de présentation d’idées, comme de pratiques.

Au Festival Tom, nous avons fait « réseau » , avec des alliés venant de tous les secteurs.

On a échangé sur les idées, échangé nos idées, mais nous nous en sommes façonné de nouvelles ensemble.  Et au coeur de nos idées, il y avait la pratique, car nos associations soeurs et cousines n’étaient pas venues les mains vides et chacun a  exposé ses résultats, ses outils, son impact, ses perspectives.

Terrain d’entente,  MME RUETABAGA, Chantier de Pédagogie sociale, tous et tout était réuni pour faire de ce festival un rassemblement, une réunion, une fête.

Des leçons pour la main

Nous avons travaillé et produit. Un festival, « c’est du faire », et du « savoir faire » : apporter, ajuster, placer, animer, réparer , entretenir , nos ateliers, nos installations.

Et au delà , produire, nourrir, soutenir, arroser, alimenter , encourager , rattraper, motiver , …

Il y en a eu des ateliers de production, artistique, comme alimentaire, musicale, comme des corps.

Il ne peut y avoir de pédagogie sociale sans « Factory », un hybride entre « labo » et « usine », expérimentation  et production:  mise en place de sytème de production collectif, ouvert à tous et de masse.

Un petit exemple: comment produire un repas où il y en aurait à la fois pour 80 personnes et 120 personnes?

A l’opposé des pratiques de « traiteur », qui compartimentent, divisent, emballent, individualisent, adressent et livrent, nos pratiques (alimentaires) en Pédagogie sociale procèdent tout autrement: rassembler, multiplier , produire en masse et pour pas cher une cuisine de proximité , interculturelle et abondante, qui tient au corps.

Des leçons pour le coeur

Et puis il y a eu le temps de vibrer, à tout moment, là où ce n’était pas prévu. A l’occasion d’une prise de parole au cours d’un exposé; dans des moments creux et transitoires, quand certains se mettent à chanter danser; quand on rejoue des éléments au programme comme des présentations spontanées et croisées dece que l’on vient de faire. Quand ce sont les enfants qui font la leçon, les adultes qui l’écoutent. Quand les professionnels écoutent les experts de la rue et de la survie.

Dans tous les fossés, dans tous les creux , nous avons semé des fleurs.

ENSEMBLE, nous n’avons pas seulement exposé, argumenté mais aussi expérimenté très concrètement, le décloisonnement comme mode de vie.

Comment être un artiste un musicien du social? Comment rendre visible mais aussi audible toutes les réalités sociales qui sont cachées?

En pédagogie sociale, le travailleur est un artiste social , les places s’échangent entre formateurs et publics, l’action déborde l’établissement et s’installent dans la rue, et le parking; le temps s’allonge et se fait durée. La vie quotidienne devient l’objet de tous les soins. Attention, ici on crée.

 

 

UNE SEMAINE SOUS LE SIGNE DU FESTIVAL DE PEDAGOGIE SOCIALE

 

MERCREDI: 

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L’association accueil au local les Kesaj Chave arrivée en france, depuis  lundi est hébergés au château de Buno.

C’est un rencontre au sommet entre Aven Savore, qui a bien évolué depuis cette été, et Les Kesai qui ont également accueilli des nouveaux, et on élargit leur répertoire. les enfants d’Aven Savore présentent donc des extraits de leur spectacle sous les yeux sidérés des Kesaj, et comme d’habitude cela se transforme rapidement en une grande fête que Ivan transforme petit a petit en répétition sur le vif.

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Une délégation d’adulte de « Ta mère en tongue » est également venue, et nous aide a organiser des raccords théâtraux pour intégrer des scènes d’Aven Savore dans le spectacle de vendredi. L’ambiance est à la fois festive et studieuse, et on se sépare en fin d’après midi pour se retrouver le lendemain à Buno pour la grosse répétition avant le grand soir.

Au même moment, nous poursuivons nos ateliers; l’atelier de Saint- Eloi s’est ainsi bien déroulé.

Il y a  eu également l’atelier de Bondoufle.

JEUDI:

Ultime répétions de notre spectacle aujourd’hui au château de Buno avec les Kesai Chave. On est très fier de notre équipe qui a tenu 2 h de répétitions, de Hafsatou a chanté un solo. On est toujours très content de nos costumes. Et la communication entre les différents groupes fonctionne à présent comme sur des roulettes.

On règles les derniers détails du spectacles de demain et on rentre se reposer, une grande journée nous attend demain !

L’atelier de Massy a également eu lieu 

Festival Tom

Festival de Pédagogie sociale

Prendre soin et s’émanciper avec Tomkiewicz

Première journée : Vendredi 18 Novembre 2016

Pendant trois jours, se tient le festival de Pédagogie sociale, à la MJC de Savigny sur Orge en partenariat avec les MJC de Chilly Mazarin de Savigny, l’Union départementale des MJC, les associations Intermedes-Robinson, AFJK, Ôdébi, les Francas, la Cie Ama méliala Cie du théâtre et les structures sonores Bashet.

Le Festival ouvre ses portes dès 10h du matin avec, pour commencer, un hommage à Stanislaw Tomkiewicz.

Laurent Ott, président de l’association Intermedes-Robinson et directeur de la MJC de Chilly-Mazarin, formateur en Pédagogie sociale et docteur en philosophie, essai de démontrer la liaison entre le travail psychiatrique, éducatif et militant de Tomkiewicz et la Pédagogie sociale.

Nous avons poursuivi par la projection d’un petit film explicatif des actions de l’association l’Herminette, représentée par Colette Charlet qui constitue un lieu d’accueil inconditionnel pour les SDF d’Annecy. Plusieurs intervenants ont alors soulevé des thématiques centrales de la Pédagogie sociale, abordées dans ce film, tel que l’accueil inconditionnel, l’anonymat de l’accueil, rendre visible l’invisible et audible l’inaudible, la construction de l’individu par la reconnaissance individuelle et le travail collectif partagé …

C’est finalement un double hommage qui est rendu, puisque Tomkiewick s’est inspiré du travail de J.Korczak. Dans une cassette audio diffusée lors de cet hommage, Tomkiewick explique le travail de son prédécesseur réalisé dans un orphelinat, sur l’apprentissage quotidien et concret de la démocratie.

Nous avons également projeté un documentaire-hommage retraçant la vie et le travail de Tomkiewicz, réalisé par Daniel Kupferstein. Suivit d’un débat animé par l’AFJK et des amis de Tomkievick.

L’après-midi est rythmée par trois ateliers, animés par des professionnels.

Atelier des structures sonores Baschet

Le but de l’atelier est d’explorer l’univers sonore, de créer la musique, à partir des structures sonores dont nous disposons. Grâce aux exercices menés par un chef d’orchestre chacun trouve son inspiration à partir des vibrations sonores et de la résonance. Le but étant d’improviser en groupe pour prendre conscience des hauteurs du son, et d’écouter les autres.

Les éléments sonores sont mobiles et on peut utiliser différents objets pour créer le son. Ce procédé permet la rencontre et le partage.

L’ensemble de la production rythmique du groupe donne l’impression de se trouver dans un monde parallèle, un monde de science fiction.

Atelier écriture

Dans un premier temps le but était de piocher chacun trois mots dans une boite, à l’aveugle, puis de les coller sur une feuille. Nous devions ensuite écrire entre ces mots pour créer une ou plusieurs phrases.

Nous avons recommencé l’exercice en réfléchissant avant de coller les mots pour former une phrase ayant du sens.

Apres avoir pris connaissance de l’ensemble des phrases, chacun a créé un texte à partir des phrases existantes.

Pour finir nous avons fait le même exercice mais avec les passants dans la rue pour qu’ils créent leur propre phrase, que nous avons ensuite accroché sur la devanture de la MJC.

Atelier de théâtre : expression corporelle

Par le biais de plusieurs exercices et jeux théâtraux nous devons libéré l’énergie du corps et exprimé des émotions a travers la gestuelle et le son de la voix.

Dans un premier temps nous travaillons tous ensemble, l’animateur nous apprend à exprimer des émotions à partir de gestes accentués.

Nous nous constituons ensuite en petits groupes et devons « raconter » une histoire, sans parler, grâce aux expressions corporelles.

Dans le même principe nous réalisons un exercice d’expression par les gestes et la voix, en imitant à tour de rôle des objets, des animaux etc.

Finalement, nous avons inclus la dimension musicale à l’exercice théâtrale, afin de créer un mini groupe improvisé de musique « chorégraphiée ».

Après trois heures de découverte artistique, les trois ateliers se sont regroupés afin de faire une représentation publique commune, unifiant les trois domaines d’expressions : le son, le texte et le geste.

Après avoir partagé un repas commun fourni par la MJC de Viry-Chatillon, la soirée animée par les Kesaj Tchave a pu commencer.

Les Kesaj Tchave, troupe de danse et de chant slovaque, a enflammé la salle de la MJC de Savigny, avec un superbe spectacle coloré et plein d’énergie ! En partenariat avec l’association Intermèdes Robinson, les Kesaj Tchave ont réalisé le projet commun « Aven Savore », pour le plus grand plaisir de nos yeux et de nos oreilles.

Deuxième journée : samedi 19 novembre 2016

Pour continuer ce festival, cette deuxième journée débute par une conférence et table ronde de plusieurs acteurs sociaux, sur le thème de la Pédagogie sociale : éduquer au soin et à l’Education.

Laurent Ott introduit cette conférence par une petite histoire de la Pédagogie sociale, qui prend forme en ces termes en 1910 par Helena Radlinska et qui se décline en trois catégories : la pédagogie traditionnelle, la pédagogie nouvelle et la pédagogie sociale.

Ewelina Cazottes nous parle ensuite de la pauvreté des enfants, qui n’est pas seulement dans les pays du tiers monde mais aussi présente chez nous, en France. Il n’est pas question seulement de la pauvreté économique, mais également culturelle, des conditions de vie…

Olivier, directeur de la MJC de Savigny-sur-Orge, nous explique l’importance des MJC dans l’accompagnement des acteurs amateurs dans une pratique artistique et autonome.

C’est ensuite et après une pause bien mérité, le tour de Nicolae, pédagogue social à l’association Intermèdes-Robinson, de parler de son travail, et du rôle du soin dans la pratique de la pedagogie sociale à l’association. Il explique son travail basé sur la régularité et le collectif, au sein du jardin, dans les ateliers, et la manière dont cette pratique pédagogique permet, en donnant à chacun une place et en leur permettant d’être acteur dans le collectif, de revaloriser, prendre soin et permettre au gens d’avancer.

Le lycée Autogéré de Paris fait ensuite une intervention, Un ancien professeur, deux jeunes, et un prof du lycée viennent présenter la philosophie du LAP, l’importance de la place d’acteur donné au jeunes dans leur cursus, l’importance toute relative du diplôme dans leur parcours en comparaison à l’accomplissement de leurs objectifs. Les 2 jeunes témoignent de leur parcours au LAP, des projets qu’ils y ont mené à bien et des bienfaits de cette pédagogie pour eux.

L’association Madame Ruetabaga vient présenter ses actions d’ateliers de rue dans les quartiers populaires de Grenoble, où il est question de rendre l’enfant acteur, de valoriser ce qu’ils font et de ne pas figer et ficher leur identité mais de les laisser libre de s’exprimer comme bon leur semble.

Pour terminer cette table ronde c’est l’association Terrain d’entente qui présente son travail réalisé à St Etienne, avec enfants et mamans des quartiers. Les activités de l’association tournent principalement autour d’ateliers de rue avec les enfant et d’un café des femmes qui permet de créer du lien social et de libérer la parole des femmes.

L’après-midi se déroule comme la veille avec les trois ateliers : les structures sonores, l’atelier d’écriture et l’atelier d’expression corporelle, et en plus cette fois-ci un atelier cuisine animé par Laura de l’association Intermèdes Robinson

En fin d’après midi, les ateliers restituent leur travail dans la grande salle; les croisements sont quelques fois étonnants comme lorsque Laura , interviewé par Pierre, donne un cours de cuisine de rue et expose l’art de faire lever la pâte à beignets , ou celui de faire fonctionner une bouteille de gaz dans le froid.

Après un repas partagé tous ensemble, préparé par Intermedes Robinson et les participants à l’atelier, sur le thème de la Roumanie avec au menu un goulash et des beignets aux pommes ; ce soir nous verrons un nouveau spectacle.

C’est donc une très belle représentation de la pièce de théâtre « Dilemme » joué par la la Compagnie-Ecole du théâtre du Fil, à laquelle nous assistons.  Car le scénario de la pièce est des plus graves; il conte comment un groupe de jeunes peut devenir criminel sous le jeu d’influences et de renoncements en chaîne. Il s’en est suivi un suivi débat entre les comédiens et les spectateurs.

Troisième journée : Dimanche 20 novembre 2016

Cette troisième et dernière journée du festival est portée sur le thème des droits de l’enfant. Avec une conférence-débat animée par les associations AFJK, Les Francas et les MJC de Savigny et de Chilly.

Patricia était venue en force avec l’association des familles de Dammarie les Lys, qu’elle coanime (la CSL). Nous accueillions également l’association l’heure vive quia  animé trois ateliers de musique, poésie et peinture.

Au moment du briefing de démarrage des ateliers, c’est Hafsatou quia présenté le travail de l’association Intermèdes, en duo, avec Laurent.

Le repas commun du midi est une nouvelle fois préparé avec fierté par l’association Intermedes Robinson. Une soupe à la citrouille, plus que consistante et des crêpes.

Et nous terminerons ce festival par un spectacle de danse « Aven Savore » réalisé par les enfants de l’association Intermedes Robinson !

Deux jours après la performance des Kesaj, nos « Aven Savore » étaient galvanisés, et dès la première seconde , ils ont montré une énergie éclatante, qu’ils ont tenue jusqu’à la fin.

QUELQUES « MOMENTS »

Parmi tous les hommages rendus à S.Tomkiewicz, certains plus personnels ont également été entendus, puisqu’étaient présents d’anciens amis à lui et des personnes de sa famille.

‘ Tom ,

Ces quelques mots

Pour te saluer

Mon cher Docteur Tomkiewick

Avec ton accent à couper au couteu

Des plaines d’Europe orientale,

A la fois, si charmant, si rigolo..

Tom,

Tu m’as beaucoup , beaucoup aidé

Déjà à m’accepter,

Puis accepter les Autres.

De ma souffrance

De ma violence

Combien de mardis soirs

Au CFDJ de Vitry

A m’entendre, à m’aider à me comprendre

Combien de patience

Tu m’as accordé.

Des mes angoises

De la poisse

qui me collait à la peau

Tu as toujours cherché à me tenir la tête hors de l’eau

Damné de cette Terre, révolté, rebelle,

Je reste fidèle face à l’injustice et la haine.

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Et leurs destins au loin les suivent ?

Oui, Tom

Tu m’as redonné confiance, en ma dignité d’homme

Amour et Respect au genre humain.

Sur le chemin de la vie

Il y a un gosse qui fuit, qui s’enfuit…

Et a cet instant je pense,

Au petit canari mort, que Janusz Korczack

Enfants, avait enterré,

Au fond du jardin,

Là bas, à Varsovie.

Affections et Fratérnités

Louis Bidault   »

Journée d’étude « Les chercheurs et l’action – Situations, collaborations et finalités » (St Denis)

Recherches collaboratives, participatives, contributives, impliquées… : si le vocabulaire n’est pas vraiment fixé, les expériences se multiplient, donnant une nouvelle jeunesse aux recherches-actions. Souvent mal reconnues au regard des critères académiques, ces démarches répondent à un double besoin : celui des chercheurs et celui des acteurs. D’un côté, les disciplines constituées éprouvent leurs limites face […]

Journée d’étude « Les chercheurs et l’action – Situations, collaborations et finalités » (St Denis)

161129_mshRecherches collaboratives, participatives, contributives, impliquées… : si le vocabulaire n’est pas vraiment fixé, les expériences se multiplient, donnant une nouvelle jeunesse aux recherches-actions.
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Souvent mal reconnues au regard des critères académiques, ces démarches répondent à un double besoin : celui des chercheurs et celui des acteurs. D’un côté, les disciplines constituées éprouvent leurs limites face aux situations contemporaines, leurs enjeux démocratiques, et face à l’émergence de nouveaux objets. Elles cherchent à les dépasser par l’interdisciplinarité et la mobilisation de partenaires non académiques. De l’autre, les acteurs sociaux, économiques, politiques, institutionnels sont en demande d’un éclairage savant qui intègre et prenne en compte leur propres problématiques et objectifs. Les limites contemporaines de l’institution sont également en jeu : limites avouées dans la capacité à penser des situations, limites dans la capacité à décider et à faire ; limite dans la capacité de représentation politique.

Lieu et inscription

MSH Paris Nord – 20 avenue George Sand – 93210 La Plaine Saint-Denis
Métro Ligne 12 – Terminus station Front Populaire, RER B La Plaine – Stade de France

Inscription obligatoire

Programme

9h ouverture par Alain BERTHO

1. Pourquoi de nouveaux paradigmes de recherche ?

Quel contexte politique, social, technologique ? Quels impensés du monde actuel ?

  • Bernard STIEGLER > IRI, université de Compiègne > Disrupion et recherche contributive
  • Sylvain LAZARUS > université Paris 8 > Aujourd’hui, que faire dans le travail d’enquête de l’hypothèse d’une capacité politique des gens ?
  • Marion CARREL > université Lille 3 > Vers une épistémologie post-pauvreté ? Les enjeux du croisement des savoirs entre personnes en situation de pauvreté, praticien.ne.s et chercheur.e.s chez ATD Quart Monde

10h30-11h pause café

2. Les chercheurs interpellés : par qui et pour quoi ?

Qui est prescripteur ? (La puissance publique ? Une entreprise ? Un collectif militant ? Les intéressés eux-mêmes ?) Quels sont les besoins ? Quels vides remplissent-ils ?

  • Hugues BAZIN > LISRA > Quand la commande vient d’ « en-bas » : le principe de laboratoire social au prisme d’une recherche-action avec les récupérateurs vendeurs
  • Patrick BRAOUEZEC  > Président de Plaine Commune > Territoire et recherche-action : une coopération à consolider.
  • Marc LIPINSKI > CNRS >10 ans de partenariats institutions – citoyens pour la recherche et l’innovation (Picri) et après ?

12h30 -14h repas

3. Quels formats de recherche i pour quelles finalités ?

Quelles collaborations ? Pour quels savoirs ? Produit-on du commun ou des usages disjoints ? Quelle finalité critique ou politique de la démarche ? Quels effets sur les disciplines et sur l’action collective ?

  • Francine SAILLANT > université Laval > La recherche dans les milieux communautaires au Québec : jeux de normes et d’éthique
  • Hugues BAZIN / Mélanie DUCLOS / Véronique POUPARD > Plaine Commune > Expérimenter les rues marchandes comme démarche de recherche-action avec les biffins sur Plaine Commune ?
  • Pascal NICOLAS LE STRAT > université Paris 8 > Faire commun en recherche

15h-15h30 pause

  • Jean Michel FOURNIAU > Iffstar > Excellence scientifique et pertinence sociale : deux critères indépendants dans l’évaluation des sciences participatives
  • Mathieu VALDENAIRE > FEJ,> Quelles recherches-expérimentations soutenues par le Fonds d’Expérimentation pour la Jeunesse ? Quelle capitalisation ?
  • Agnès DEBOULET > Université Paris 8 > Co-produire du savoir et de l’action : enjeux internationaux des formats coopératifs en milieu urbain (après Habitat III)

Conclusion des discutants de la première partie de la matinée

17h Cocktail

Les passions fantômes

La passion des fantômes

C’est l’organisateur de spectacle qui programme expositions, films et débats sur les rroms et qui ne supportera pas celui qui est en face de lui. Ce sont les responsables de structures, porteurs de message humanistes qui ne se rendent même pas compte de l’exclusion qu’ils agissent; ils expliqueront que c’est malheureux mais qu’il n’y a pas de place pour ceux dont ils promeuvent les valeurs.

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La « culture dite sourde », celle de ceux qui pratiquent la langue des signes (LSF),  a depuis longtemps identifié pour elle même (car elle en fait les frais) cet étrange phénomène qu’on oublie toujours de prévenir les sourds, de les informer des choses importantes qui arrivent. On les met hors d’état de participer au monde , mais ce n’est la volonté , ni le désir de personne, bien entendu! « C’est juste comme cela ». Tout se fait et se joue sans que personne ne s’aperçoive que dès le départ, il n’y avait aucune chance qu’ils puissent participer.

Les passions fantômes constituent des tentatives non assumées et parfois même inconscientes, de mise à l’écart, de non participation, et de ségrégation.  Mais ce n’est jamais reconnu, jamais admis, ça ne peut pas l’être et on se fâchera plutôt contre ceux qui oseraient mettre en lumière ces logiques obscures.

La passion fantôme est une passion pour fabriquer des fantômes: d’un côté on idéalise, folklorise, l’image de la différence , mais pour autant , on ne l’admet jamais quand elle est incarnée, quand elle est personnifiée et qu’elle se présente.

Représentation contre présentation

La passion fantôme consiste à rechercher dans la représentation ce qu’on ne supporte pas dans la présence. En célébrant l’autre, on l’exile davantage; en idéalisant ses différences on les met à distance.

Karl Abraham dans la crypte et le fantôme a démontré comment le fantôme est une figure de l’imaginaire qui vient rappeler des crimes et des méfaits dissimulés. Ce que l’on cache nous revient toujours et le revenant est généralement moins sympathique que le visiteur.

Il en est ainsi pour les passions fantômes; nous construisons dans  notre société, dans notre culture commune, des figures de revenants qui viennent nous hanter à chaque fois que l’on refuse de vivre avec les vivants.

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Ils nous reviennent

C’est ainsi que la figure du barbare hante l’image du réfugié syrien. C’est ainsi que la religion du voisin, ce qui reste d’étranger chez nos contemporains, ce que l’on n’admet pas de voir ou de reconnaître constitue petit à petit nos nouveaux monstres modernes.

Le barbare remplace l’étranger ; de même que le sauvageon remplace petit à petit le jeune vivant dans les quartiers relégués.

Ce que nous avons abandonné revient nous hanter. Tous les progrès sociaux auxquels nous avons renoncés, nous reviennent sous des images déformantes et déformées d’abus, d’incivilité et de violence incompréhensible.

Les Droits des enfants, dont nous allons comme chaque année célébrer la déclaration le 20 Novembre (la CIDE), se retournent, dans l’imaginaire social, comme des incivilités, de la violence dite gratuite, des crimes impardonnables.

Que faut il faire des fantômes? Comment guérit-on de la passion de les produire? Les histoires communes, notre capital imaginaire nous renseigne à ce sujet. Il nous faut les écouter , décrypter ce qu’ils ont à nous dire, aller vers eux plutôt que fuir.

Dialogue avec les fantômes sociaux

A Intermèdes Robinson, nous aidons tous les individus et les groupes affublés d’images monstrueuses à s’en défaire, quelques fois à leur propres yeux. Ce faisant nous participons à les faire apparaître, à reconquérir une visibilité, une écoute indispensable. Nous les imposons, nous nous imposons au jour et à la vue.

Ce n’est évidemment pas du goût de tout le monde. Cela ne se passe pas sans fureur ni dérangement.

Mais tout cela irait encore dans le cours normal des choses, s’il n’existait pas toute classe d’apprentis sorciers politiques et médiatiques qui tirent les ficelles de la fabrique aux revenants. Ils en retirent rentes politiques et économiques.

« Le Sécuritaire », en tant que culture institutionnelle et politique,  tend à jeter et maintenir coûte que coûte de plus en plus de groupes sociaux à l’état de fantômes. Ils rapportent.

Les passions fantômes

Les passions fantômes sont en définitive les fantômes des passions que nous n’assumons pas ou plus. Elles sont nos renoncements, nos désengagements et nos découragements.

Charles Fourier avait bâti sa pédagogie sur la passion, le désir. Pour lui c’était là le moteur de la constitution de toute communauté et de tout collectif social, a fortiori éducatif. Freinet, en basant son approche sur sa méthode « naturelle » ne disait pas autre chose.

Fourier ne faisait pas de la passion une lubie individuelle, mais au contraire, une aventure sociale. Il faisait de ce concept même, le moteur même de la socialité. Par ailleurs la passion « fourriériste » est sans doute le meilleur remède contre le sentiment d’insécurité car, en effet celui qui se passionne pour ce qu’il fait, apprend à prendre des risques, en toute sécurité.

Celui qui n’assume pas ses passions, se retranche en fait du Monde et des autres . En cela il se livre à des passions fantoches ou fantômes, qui l’éloigneront encore davantage de toute entreprise sociale par la peur et l’insécurité.

Or la passion est aujourd’hui mal vue, découragée, pénalisée et incomprise. Ne serait elle pas une forme de radicalité ? Nos institutions préfèrent produire les cohortes de personnes désincarnées, incapables de s’engager ou de s’impliquer qui s’avèrent inaptes à répondre aux défis de notre monde et à vivre en société.

Les passions non assumées, non réalisées deviennent avec le temps des blessures ouvertes et des sources de fantasmes : d’invasion, de complot, de guerre de civilisation. Ces blessures ne sont pas qu’individuelles, elles touchent au fondement même du « faire société ».

VENDREDI

Atelier de la Rocade:

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Aujourd’hui nous sommes partis à deux camions à l’atelier de la Rocade parce que l’atelier de Bondoufle était annulé. Nous étions beaucoup d’animateur. Trois filles sont venues faire un atelier de sérigraphie, c’est une technique d’imprimerie. Les enfants ont beaucoup aimé c’était nouveau pour eux, ils ont tous pu faire un pochoir, puis les accrocher sous le barnum.

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Pendant ce temps les autres enfants ont fait des jeux collectifs, du foot, police-voleur, « 1 2 3 soleils animaux », chat glacé et chat bougie. Les enfants ont improvisé  d’autres jeux et nous ont proposé des choses c’était très intéressant. Dans l’atelier petit enfance Sandra a mis en place en jeux top chef ou les enfants devaient créer leur repas et les faire goûter par les autres. Même si nous étions beaucoup d’adulte aujourd’hui les ateliers étaient très vivants et les enfants participaient.

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Le goûter s’est bien déroulé, deux enfants ont préparés et distribués le goûter, il y avait une bonne organisation et c’était très agréable. Laura a fait des blagues et les enfants rigolaient.

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Pendant le conseil de quartier les enfants ont participé et ont pris de bâtons de paroles.

 

JEUDI

Atelier du Jardin:

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Aujourd’hui nous partons au jardin avec Jessica, Franck, Eric, Andrei, Laura et Nicolae.

Nous allons essayer de délimiter et de rajouter un mètre de plus à notre parcelle quand on va la retourner pour l’agrandir.

Un feu on allumera pour se chauffer car il fait froid et il pleut dans temps en temps, mais tout vas bien, on est tous contents, on rigole, et on entretien le feu.

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Franck nous a appotrté son témoignage sur son expérience et son changement dans la vie à la rencontre avec l’association Intermèdes-Robinson, du quel il est très fier.

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Nous arrivons à retourner les trois-quarts de la parcelle et on s’arrête pour prendre le goûter qui clôture notre séance de jardinage pour cette semaine.

A bientôt.

Atelier du Skate-Park:

Nous sommes arrivés au Skate-Park vers 16h30 et nous avions prévus trois ateliers : un puissance quatre géant,  un coin petite enfance et du football sur un terrain prévu à cet effet.

Arrivé sur place, les enfants sont sortis de l’école et se sont dirigés vers les tapis sur lesquelles était mis à disposition plusieurs type de jouets, tel que la dinette, des peluches et autre jeux ludique et d’éveil. De plus, des anti-coloriages (coloriages dans lesquelles certaines zones restent libres pour permettre à l’enfant de faire travailler son imagination) étaient à disposition.  Les enfants semblaient prendre plaisir à jouer.  Certains se sont pris au jeu du puissance quatre en mêlent stratégie et amusement avec l’aide d’Abdel.

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En ce qui concerne l’atelier foot, nous avons dû solliciter les enfants ce qui a permis de créer deux équipes. Au fil du temps, ces derniers apprennent à jouer en équipe et accepte les règles et le fait de pouvoir perdre.  C’est une belle évolution.

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Nous avons ensuite pris le goûter tous ensemble : chocolat chaud et quatre quart. Deux enfants ont été élu responsable du service et tout c’est très bien déroulé. Nous avons fini par tout ranger avec l’aide des participants et nous sommes rentrés au local.

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Atelier de Massy:

Aujourd’hui c’est Jeudi, et comme chaque Jeudi, c’est l’atelier Massy.

Temps pluvieux mais gérable grâce au barnum installé par l’équipe qui comportait Iasmina, Mélissa, Sandra, Jules Jérémy, Mélanie.

Nous avons installé un atelier petite enfance avec une dînette et des kapla, des jeux de société (croc-carotte, devine-tête, jeu des senteurs). Les jeux de société ont été très investis par les enfants.

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Des grands jeux avec une sardine, frisbee et foot. Tous les enfants étaient réceptifs, ils ont écouté les consignes et les plus jeunes ont pu y participer.

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Le conseil de quartier s’est très bien passé, les enfants ont su s’écouter les uns et les autres et ont proposé quelques idées pour l’atelier suivant (pâte à sel, pâte à modeler et gamelle ainsi que des glaces). Les mamans étaient également parmi nous elles ont échangé autour d’un thé et ont joué avec les enfants.

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MERCREDI:

Atelier de Saint-Eloi:

Aujourd’hui nous sommes allés à Saint-Eloi, le temps était gris et pluvieux, c’est pourquoi les enfants ont mis du temps à venir. Une fois arrivés ils nous ont aidés à mettre en place les ateliers dans la bonne humeur.

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Sous le barnum, Mélanie et Sandra ont proposé un atelier petite enfance ainsi que d’origami, entre des défis plus fous les uns que les autres comme chanter le refrain de la reine des neiges, ou sauter 25 fois sur place. Tout le monde a bien rigolé de cette activité. Elles ont par la suite proposé un atelier anticoloriages (principe de continuer un dessin par l’imagination de l’enfant et non de le colorier).

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Comme jeux collectifs, Valérie, Pierre-Louis et Kévin ont d’abord joué à l’ultimate (jeu dans lequel  les joueurs doivent se lancer un frisbee jusqu’à arriver dans la base adverse) avec les enfants qui s’est fini sur un score de 5-0 pour l’équipe de Pierre-Louis et Kévin. Nous avons ensuite poursuivi avec un béret qui cette fois ci fût très serré : la partie s’est finie sur une égalité de 7-7.

Et dans le city stade à côté, Yann et Iasmina ont fait un football pour les grands sportifs prêts à tout pour marquer le but de la victoire! Le match s’est finalement conclu sur un score de 6 à 3.

Après tant d’exercice, il était temps de s’asseoir tous ensemble pour le conseil de quartier. Les enfants ont alors proposé de faire la semaine prochaine un « poule renard vipère », des jeux de société comme le UNO et le croque carotte, ainsi que reprendre la peinture (cette fois à la manière de Picasso et de Dubuffet).

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Une fois tant d’idées proposées, les enfants ont pris le goûter et nous ont ensuite aidés à tout ranger pour pouvoir rentrer au local.

 

Atelier du Jardin:

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On se retrouve de nouveaux sous cette journée pluvieuse avec quelques gamins qui sont partants et qui souhaitent passer l’après-midi dans notre compagnie pour aller au jardin.

Avec Sebi, Andrei et Eric, Andrei et Nicolae et Madalin  nous arrivions  au potager où nous allons nous mettre à ramasser les radis, les poivrons et les piments qu’il reste sous la serre, et quelques bouquets de persil commun et frisées.

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Avant de prendre le goûter, avec les enfants nous enlevons les pieds de poivrons et nous les mettons dans le compost. L’heure du goûter est arrivée et nous allons en profiter avant de ranger et prendre le chemin de retour.

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A plus.

Atelier de Bondoufle:

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Nous sommes arrivés à Bondoufle vers 14h30 et nous avions prévu de faire deux ateliers : un grand atelier scolaire et petit enfance.

Nous avons commencé par un jeu de présentation puis nous avons poursuivis avec un jeu collectif pour apprendre le corps humain ainsi que les jours de la semaine. Tout le monde a participé et semblait prendre plaisir.

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Nous avons ensuite installé les deux grand ateliers prévu. A la petite enfance nous avions une dizaines d’enfants présents, nous leurs avions présenté des livres, des voitures et toute sorte de jouets ludiques pour les plus petits.

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MARDI:

Cours de français:

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Aujourd’hui avec les mamans nous avons fait un cours de Français.

Nous avons installé une petite brocante imaginaire avec des aliments, des objets divers (livres, doudou) et des objets de cuisines.

Nous avons distribué à chaque maman 50 euros en faux billets. Chacune à leur tour elles pouvait achetés ce qu’elle avait envie aux marchands ; en fonction du prix elles pouvaient demander de baisser le prix ce celui-ci si c’était trop chère. Elles devaient également dire le nom de l’objet en français, quand elle avait du mal les autres mamans les aidaient. Il y avait une très bonne ambiance.

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Ensuite elles devaient compter combien cela allé leur revenir, et aussi combien le marchant allé devoir rendre. Pendant cet atelier les mamans ont compté et ont aussi communiqué entre elle et avec nous.

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Fablab’in Pays de la Loire, « Artisanat et travail : ce qui s’invente »

img_2086-620x350Fablabs, ateliers partagés, hackerspaces, tiers-lieux ouverts ou en construction, l’association Ping et le centre social du Chemillois organisent une journée de rencontre et d’échanges le vendredi 18 novembre prochain, autour de ces nouveaux lieux de fabrication en Région ! Inscriptions ouvertes jusqu’au 10 novembre.

Au programme de cette deuxième rencontre Fablab’in Pays de la Loire :

9h30 – Accueil, café

10h – Pleinière
> Retours sur la création du Réseau des fablabs français et présentation de FAB14, le congrès mondial des fablabs qui se tiendra en France en 2018.

11h30 – Visite des locaux du Boc@l, le tout jeune lieu de bricolage du Centre Social du Chemillois, et atelier cartographie des labs en Région.

12h30 – Déjeuner offert sur place aux participants

14h30 – Barcamp : 4 ateliers participatifs pour échanger vos questions, conseils et retours d’expérience sur la création et la vie d’un fablab
> La  structuration d’un fablab : quel modèle économique mettre en place?
>
Le fablab au quotidien : échange de bonnes pratiques
> Comment faire naître, vivre et grandir une communauté autour du fablab ?
> Pourquoi et comment faire de la documentation un réflexe au sein du fablab ?

17h – Restitution

18hConférence-débat autour du thème « Artisanat et travail : ce qui s’invente dans les fablabs »
Hugues Bazin

En pratique
Places limitées – Inscription obligatoire avant le 10 novembre
Le 18 novembre, retrouvez :

Tanneguy de Villemagne, fabmanager du FabMake (Bouguenais, 44)
Dominique Petit, médiateur info et porteur d’un projet de fablab dans la Sarthe
Thibaut Métivier, designer indépendant et créateur d’un outil de documentation pour les fablabs (Nantes)
Yoran Fourel, développeur-maker et porteur d’un projet de fablab dans le Maine-et-Loire
Thierry Celdran, éducateur et membre d’un fablab dans le Maine-et-Loire
Benoit Furet, enseignant chercheur impliqué dans le projet de création du fablab de l’Université de Nantes
Mehdi Lhommeau, maître de conférences (Angers)
Henri Goimard, volontaire en service civique et porteur d’un projet de fablab en Loire-Atlantique
Laurent Martin, ingénieur R&D et amateur passionné (Angers)
Emmanuel Fort, développeur et porteur d’un projet de fablab en Vendée
Luc Georgelin, chef d’entreprise et membre d’un fablab en Vendée
Vincent Nicolas, gérant d’un espace de coworking et porteur d’un projet de fablab en Vendée
Julien Paris, développeur de l’outil Libviz et membre du fablab Plateforme C de PiNG (Nantes)
Michel Akkaoui, fondateur de l’atelier partagé L’Établi et porteur d’un projet de tiers-lieux à Angers
Matthieu Brient, chargé de mission numérique au LabFab (Rennes)
Pascal Delanoë & Jean-Claude Bellier, chargés de mission à la fondation Orange, qui porte notamment le programme « Fablabs Solidaires«
Edouard Pointel, membre de l’association l’Établi (Angers)
Thibaud Menanteau & Matthieu Chatry, facilitateurs au fablab Zbis de l’association SC21 (Saint-Georges de Montaigu, 85)
Benoit Besse, Conseiller d’éducation populaire et de la jeunesse à la Direction départementale de la cohésion sociale du Maine-et-Loire
Pascal Pinault, ingénieur et membre du fablab Lannion (22)
Tatiana Smadja, décoratrice et porteuse d’un projet de création d’un fablab sur l’Île d’Yeu (85)
Karim Beddiar, responsable recherche et innovation au CESI de Nantes, et porteur d’un projet de fablab.
Lorraine Bertrand, chargée de mission numérique à l’agglomération de Saint-Nazaire, et qui souhaiterait y voir se créer un fablab
Agnes Tabellout, porteuse d’un projet de création de fablab au Mans (72)
Laurent Malys, développeur et membre du fablab Plateforme C de PiNG (Nantes)
Alexandre Lalanne, designer et « fablab lover »
Alexandra Panserrieu, bibliothécaire à Avrillé (49) et à l’initiative d’une « malle fablab »‘ à destination des bibliothèques
Didier Roudaut, informaticien et président du FunLab de Tours (Indre-et-Loire)
Sébastien Chauveau, stagiaire fabmanager à Plateforme C (Nantes)

 

Pour une Éducation Populaire Engagée (Arras)

Nous proposons cette rencontre, essentiellement, suite à trois constats que nous sommes un certain nombre à partager :

  • Les actrices et acteurs se revendiquant de l’Éducation Populaire ne souhaitent pas toutes et tous transformer la société ;
  • Pour peser, il faut œuvrer collectivement ;
  • Il y a urgence à regrouper celles et ceux qui s’engagent et qui souhaitent s’engager en ce sens.

Nous ne nous pensons ni précurseurs, ni plus légitimes que d’autres. Modestement, nous nous sommes dit, au regard de la situation, qu’il fallait agir collectivement sans attendre.

Le système actuel, fruit de la pensée dominante, légitime le pouvoir et le profit pour une minorité, accroît les inégalités et la précarité, confisque la parole et la démocratie. Il s’appuie sur la peur, la division, le consentement et le découragement. Isolés, nous risquons l’étouffement.

Pourtant nous sommes nombreuses et nombreux à refuser cette société mortifère de marchandisation, de concurrence, de rejet de l’autre et d’autoritarisme. Ensemble revendiquons d’être utopistes, de faire de la politique, de faire le choix de l’émancipation, de la coopération, de la solidarité, du bien commun, de l’implication de toutes et tous. Affirmons et renforçons notre capacité à participer à changer cette société. Faisons mentir Warren Buffett et consorts. Leur classe n’a pas définitivement gagné.
Mobilisés, nous serons plus forts pour agir et peser globalement et localement.

Pour nous donner de l’air, pour échanger et partager, pour décider des modes d’organisation et de coordination, des outils et des ac¬tions qui nous permettront de repartir plus forts…

Des envies, des volontés et des expériences existent, retrouvons-noclus pour agir et peser, avec :

  • Nos espoirs, nos envies, nos rêves.
  • Nos questions, nos doutes, nos propositions.
  • Nos amis, nos complices et nos alliés.

Invitation aux militantes et militants de collectifs et organisations associatives et coopératives, à toutes celles et ceux qui veulent se mobiliser. Cette convergence sera celle des femmes et des hommes qui s’y engageront.

Culture et Liberté organise une seconde édition des Rencontre(s) d’Arras « Pour une Education Populaire Engagée »

Les 19 et 20 novembre 2016 Pour œuvrer en commun ! Faire front !

Maison St Vaast – 103, rue d’Amiens – 62000 Arras

contact : rencontresarras2016@culture-et-liberte.asso.fr – Tél. 06 21 16 91 73

SAMEDI 19 NOVEMBRE
11h-14h : Accueil des participants
12h30 : Déjeuner en commun
14h15 : Introduction
14h30 : Mettons en commun : nos questions, nos attentes, nos espoirs, nos craintes
16h30 : Ça veut dire quoi, faire front ? – conférence populaire
18h30 : Apéro convivial
19h : Dîner en commun
20h30 : Élaborons collectivement les ateliers du lendemain

DIMANCHE 20 NOVEMBRE
9h : Concrétisons : ateliers décidés la veille et ceux proposés par des participant-e-s en amont
12h : Apéro convivial
12h30 : Déjeuner en commun
14h : Fin des travaux

Séparation vs ségrégation

Réapprendre à séparer, le projet pourrait paraître scandaleux à l’heure de la fragmentation des liens sociaux, de l’isolement et de la précarité imposée à de plus en plus nombreux groupes et individus.

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Mais pour autant comment pourrai-on seulement comprendre ce qui nous arrive, ce qui s’opère et ce qui dessine sous nos yeux sans capacité à séparer les choses?

L’indifférence aux différences qui est en passe de devenir une idéologie obligée, quasiment d’Etat, n’est en rien un refus des injustices, des relégations et des discriminations.

C’est au contraire au nom de la « non séparation » que l’on refuse de voir et reconnaître la nature et la direction spécifique des violences économiques, sociales, administratives, institutionnelles et politiques.

En refusant de voir les différences, en se refusant à considérer les identités culturelles , sociales, économiques, en elles mêmes, nous nous condamnons à rester indifférents aux inégalités de plus en plus criantes; nous nous enlevons à nous mêmes toute arme intellectuelle pour nous indigner ou nous révolter.

Nous préfèrerons culpabiliser et punir les victimes des discriminations et injustices galopantes qu’ils subissent , au nom justement de cette non volonté de « séparer », de ce tous pareil.

Ceux qui travaillent au plus près de la précarité avec une véritable pédagogie rencontrent souvent de la part de collectivités ou de certains professionnels des accusations qui les sidèrent: tel nous reproche d’accueillir ensemble des pauvres et des précaires, certains nous reprochent le travail culturel et interculturel en nous accusant de constituer d’improbables ghettos.

Le plus atterrant est atteint quand ce sont des professionnels eux mêmes qui viennent nous reprocher notre capacité à travailler avec les publics les plus prioritaires et les plus difficiles d’accès, que eux mêmes ne rencontrent plus, au nom d’une idéologie du « tous pareils », aussi creuse que de bon aloi.

Ainsi ce ne seraient plus les institutions et collectivités coûteuses incapables de travailler avec les groupes et les publics qui auraient le plus besoin d’elles qui sont en tort. Et ce sont ceux qui sont le moins dotés en ressources, qui, en plus de prendre en charge les modes d’intervention les plus difficiles, devraient recevoir des leçons de morale.

Le refus de reconnaître les oppressions, les dominations, les injustices et les discriminations et en particulier le fait qu’elles n’ont rien ni d’individuel , ni d’accidentel, alimente dans la réalité la fabrication de ghettos et d’apartheid. C’est au nom de l’égalitarisme, de l’égalité des chances, et même parfois de la discrimination positive, qu’on laisse se constituer et se construire la ségrégation de masse pour la jeunesse et l’enfance.  Le refus de reconnaître les différences, le refus d’un travail social éducatif, de groupe , communautaire, aboutit dans les faits  à la stratification de la société, à la rupture du lien sociétal, et à la violence généralisée.

Célestin Freinet réclamait pour l’enfant de milieu populaire , le droit de s’éduquer au sein de son propre groupe social et d’accéder à la culture de son milieu; il entendait par là qu’il est nécessaire de se connaître soi même et collectivement pour rentrer dans la vie sociale.

A Intermèdes Robinson, nous avons une pédagogie qui s’appuie sur le nécessaire apprentissage de soi et d’un nous collectif. Chacun a à apprendre qui il est et d’où il vient, et le comprendre avec d’autres. Et pour cela il est indispensable de vivre des expériences éducatives avec ses pairs, en relation avec les autres.

Ainsi est notre pédagogie communautaire, intergénérationnelle et interculturelle.

Elle n’exclut pas mais se base au contraire sur un travail de conscience et de connaissance de sa condition et de son histoire. Puis cette pédagogie se porte alors vers des échanges, des rencontres improbables et nécessaires et elle incite à créer un nouvelle histoire, un nouveau collectif, une culture nouvelle, mais jamais en tournant le dos à ses origines.

C’est la voie exacte de l’émancipation: être soi, se libérer de ses entraves et aller vers du neuf. Nous avons appelé ce mouvement progressif qui part d’abord de soi, explore en priorité son propre milieu avant d’aller vers l’extérieur, « la spirale de l’escargot » (le « caracol » en castillan).

La Pédagogie sociale apprend ainsi à séparer les choses, à les comprendre, à les analyser, à s’engager, y compris en les opposant. Sans la capacité de distinguer les choses, les gens et les phénomènes, on reste sans défense par rapport aux idées reçues, aux idéologies dominantes.

Il faut apprendre à séparer, à regrouper, pour lutter contre la ségrégation; car celui qui est relégué, précarisé, exclu est avant tout coupé de lui même et de toute possibilité de participation sociale.

Quiconque vient à notre association ne peut qu’être saisi par l’extraordinaire richesse et diversité des cultures et différences qui s’y expriment. Mais les mêmes sont saisi également, par la force du lien qui nous réunit tous ensemble. Cela n’a pas été créé en priant les gens de se renier, de s’insérer, de s’inclure  ou de devenir neutres, mais au contraire en les encourageant dans tous les domaines de leur vie à être encore et toujours plus eux-mêmes.

Samedi et dimanche: week end familial à Buno

Cela faisait longtemps qu’on voulait , qu’on souhaitait reprendre les weekends en famille. Nous n’en avons pas toujours le temps; alors là , zou! C’était le moment de repartir à 3 familles dans un Buno aux couleurs de l’automne.

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Deux journées feu de bois, cheminée, ballade en forêt mais aussi cuisine (un magnifique couscous) et surtout dans un climat de fête familiale.

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Les enfants ne voulaient pas partir. Sabrina voulait racheter le château à Vincent contre « un  champ de navets ». Ca peut le faire…

Pendant ce temps, dans le Nord

Pendant ce temps là, nos amis nordistes de Croix continuent à confectionner les robes de nos danseuses « Aven Savore ».

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Avec les tissus choisis avec Sandra et sous la supervision de Loreleï notre couturière en service civique, ce n’est pas moins de 12 robe qui sont en chantier .

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Lilou a rejoint l’atelier de Croix pour réaliser les derniers hauts et se mettre en mesure de  faire les ajustements. Nous avons deux échéances: mercredi 9 novembre à la Maison des Métallos et le 18 Novembre, avec nos chers Kesaj, au Festival Tom.

Pour les garçons, on a cherché partout des chemises de scène et c’est chose faite.

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1000 mercis aux couturières de l’atelier de la MJC de Croix et à Yohann.

VENDREDI

 

Atelier de Champlan :

Nous sommes arrivés sur le camp. On s’est répartis en deux groupes, un groupe est parti chercher les enfants sur les trois terrains en faisant le tour des familles pendant que les autres installaient la tente avec le matériel et commençaient à accueillir les premiers enfants.

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Petit à petit les ateliers ce sont mis en place beaucoup d’enfants sont arrivés vers 16H30 à la sortie de l’école. Malgré la pluie et le froid les enfants étaient actifs et investis dans les ateliers.

Il y avait trois ateliers, atelier de construction, atelier d’anti-coloriage qui a bien fonctionné, les enfants avaient un peu de mal à comprendre au début mais après avoir fait avec un adulte il ont eu pleins d’idée super. Avant le goûter nous avons fait un chat avec les enfants, ça s’est très bien déroulé ce sont les enfants qui ont demandés.

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Le goûter s’est bien passé, le chocolat chaud à fait du bien à tous le monde. Même si les enfants étaient nombreux dans la tente l’ambiance était agréable.

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Atelier de La Rocade:

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En arrivant à la rocade, on a installé les tentes, dans l’une la petite enfance, dans l’autre l’atelier de musique et la cuisine avec Tito et Laura ça a super bien marché plusieurs enfants ont préparés le gouter: des beignets à la citrouille.

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La musique a super bien marché on a chanté dansé rigolé, bref on s’est super bien amusé.

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Atelier du Jardin: Jardin des Robinsons ! Vendredi :

Aujourd’hui nous sommes décidés de faire un grand feu avec le reste du bois trop mouillé et putréfié pour être utilisé ensuite, et c’est aussi pour se réchauffer les mains, les pieds car dehors il pleut et il fait très froid.

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Avec un peu de mal, on arrive enfin à allumer le feu avec quelques brindilles et petits bouts de bois sec et ensuite petit à petit nous rajoutons les branches d’arbres coupées dans le feu.

Autour du feu , on rigole, on fait des blagues, on se marre de tous et de chacun d’entre nous , une belle ambiance, qui nous donne plein d’idées comme » créer un calendrier du jardin avec les photos du chaque saison , voir chaque mois qui distingue le mieux la saison ».

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On essayera de le faire avant la fin de l’année pour pouvoir le présenter et le donner comme cadeaux à tous nos adhérentes et autres.

A bientôt.

JEUDI Atelier de Massy:

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Nous étions près de 50 aujourd’hui à Massy Opera ! Ados, enfants, bébés et Parents, autour de l’atelier cuisine de rue, qui nous concoctait une petite compote de pomme,

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tandis qu’un peu plus loin, on se regroupait a l’atelier perles pour composer bracelets et colliers avec patience et précision.

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L’atelier petite enfance n’était pas en reste non plus avec sa dînette qui a servi au moins 20 couverts durant l’atelier, et les tours de l’atelier Kaplas!

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On se regroupe à la tombée de la nuit pour faire le conseil de quartier et manger la compote encore chaude qui sort de l’atelier.

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Atelier du Jardin: AU potager des Robinsons : Jeudi :

Nous allons passer l’après-midi ensemble dans la compagnie de nos amis du groupe d’adultes au jardin.

On va se donner comme tâche pour aujourd’hui de nettoyer enfin la dernière des parcelles des haricots et enlever les plants et les tuteurs qu’on va les mettre dans un lieu sûr, pour s’assurer déjà pour l’année prochaine.

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Nous mettons tous la main à la pâte et Eric et Laura, réussissent à enlever à la main les plants des haricots bien enfoncé dans la terre, tandis que Nicolae, Franck et Jessica assure la logistique et transporte brouette après brouette des mauvaise herbes et autre à l’extérieur.

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Gratiela era notre photographe pour aujourd’hui et elle donnera de coup de main par ci par là dan temps en temps.

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Cependant Andrei et le motoculteur sont vis-à-vis de nous et arrive enfin à retourner avant dernière parcelle. A présent il n’en reste plus qu’une et le travail est bientôt fini.

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Le temps passe vite et l’heure du goûter est arrivée et nous sommes tous assis et partageons un bon verre de chocolat chaud et un bout de gâteaux.

A plus.

Atelier du Skate Park:

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Aujourd’hui, nous sommes allés au Skate-Park de Longjumeau. Nous avons débuté notre intervention par un peu de musique et de chant. Les enfants sont progressivement arrivés et se sont répartis sur les différents ateliers.

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Les plus petits ont pu imaginer un restaurant ensemble, ou bien colorier. D’autres ont pu jouer au football.

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Nous nous sommes ensuite réunis pour chanter ensemble puis pour déguster le chocolat chaud et les gâteaux qui nous ont bien réchauffés ! Une vingtaine de personnes ont également signé la pétition de soutien à notre association.

MERCREDI Atelier de Bondoufle:

Aujourd’hui, Nous nous sommes divisés en deux groupes dont un pour aller chercher les enfants et les adolescents sur le camp et un autre pour installer les différents ateliers qui allait être proposé.

Les ateliers proposés ont étaient jeux collectifs, petite enfance, jeux d’écriture et de nombre sur les ardoises.

Pour commencer, nous nous sommes tous mis en cercle afin de faire les présentations avec les enfants. Le but de jeux est de lancer le ballon à la personne de notre choix en disant son prénom. Cela consiste principalement à mémoriser les prénoms de chacun.

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Par la suite, les enfants et adolescents se sont divisés sur l’atelier de leur choix, beaucoup sont allés vers « petite enfance » et également les jeux d’écriture et de nombre sur les ardoises.

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Bien évidemment, un autre groupe s’est formé pour le foot en faisant deux équipes, dont une bleu et l’autre rouge composé de 6 enfants chacune.

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Pour finir, l’heure du gouter est vite arrivée, les enfants se sont tous installé pour boire du sirop avec de l’eau accompagné d’un quatre-quarts !

Après avoir bien goûté, nous nous sommes de nouveau divisés en deux, un groupe au rangement des ateliers et un autre pour raccompagner les enfants sur le camp.