Ce forum de la coordination nationale Pas sans Nous, et LePoleS au-delà de la réflexion et de l’échange auxquels chacun est convié, s’est fixé comme objectif de construire une plateforme d’actions programmatiques qui seront rassemblées et publiées dans le « Premier manifeste d’Économie Solidaire pour les quartiers populaires ».
Et si les pratiques étaient en avance sur les théories ? En effet, sur le terrain il existe de multiples liens entre mouvements sociaux et économie solidaire, or le dialogue entre spécialistes de ces deux domaines reste trop rare. Cette ignorance mutuelle n’est plus tenable. Comme les acteurs les chercheurs en matière d’économie sociale et solidaire ont beaucoup à apprendre de ceux qui se dédient aux mouvements sociaux et réciproquement.
En lien direct avec la thématique abordée dans le forum économie solidaire et quartiers populaires, l’ouvrage s’interroge sur les liens entre mouvements sociaux et économie solidaire:
Dans le cadre de la 11e édition de la Semaine de la Solidarité (solidarité internationale, développement durable) organisée par la vile de Méru (Oise)
18h30 Vernissage de l’exposition ‘Les déchets (Exposition prêtée par le réseau Canopé, présentée par Cap Sud Emergences)
19h Projection du documentaire ‘Les Catadores, les recycleurs de rue au Brésil‘.
suivi d’un débat à l’issue de la projection sur le thème : Revalorisation des déchets & réinsertion. Quels enjeux pour l’économie populaire ? avec Hugues Bazin, chercheur associé à la Maison des Sciences de l’Homme – Paris Nord.
date : 17 novembre 2017
lieu : Médiathèque Jacques Brel – 21 rue Anatole France – 60110 Méru
Communismes car il s’agit bien de remettre en cause le maximum de dominations, sur tous les plans et de tenter, selon des modalités d’actions et de recherches respectueuses de notre multitude et de nos formes de vie, d’agréger nos moyens pour libérer les viviers d’aspirations qui n’éclatent pas à la face du monde, faute d’argent, […]
A travers la présentation d’expérimentations et un rappel historique et international, la possibilité de définir la notion d’économie populaire et de provoquer un débat public est un enjeu tout aussi économique, scientifique que politique. Les acteurs-chercheurs du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action et le collectif Rues Marchandes sont heureux de vous inviter au […]
A travers la présentation d’expérimentations et un rappel historique et international, la possibilité de définir la notion d’économie populaire et de provoquer un débat public est un enjeu tout aussi économique, scientifique que politique.
Les acteurs-chercheurs du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action et le collectif Rues Marchandes sont heureux de vous inviter au séminaire recherche-action en partenariat avec la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord
Mardi 21 novembre 9h – 12h30, auditorium de la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord
20 av George Sand 93210 St-Denis la Plaine, M° 12 Front populaire, RER B La Plaine – Stade de France
Cette rencontre boucle le programme de recherche-action labellisé par la MSH PN « La biffe comme éco-développement urbain : recherche-action pour la revalorisation des « rues marchandes » et le travail des biffins ». Le laboratoire social LISRA poursuit ainsi l’exploration et la valorisation des situations d’implication des acteurs producteurs de connaissances dans les processus de recomposition sociaux et économiques.
Présentation
L’économie populaire est habituellement renvoyée à une sous-économie capitaliste « aux pieds nus » (secteur informel, économie souterraine, stratégies de survie, etc.). Il n’existerait donc qu’un seul modèle économique, celui qui nous domine. Pourtant l’économie populaire structure des pans entiers de la société, pas seulement des « pays du Sud ».
Nous pourrions concevoir autrement la notion d’économie populaire qui englobe tout en la dépassant l’économie informelle en l’intégrant dans un schéma de développement. Elle ne se réduit pas à une économie de subsistance, mais ne valide pas non plus une économie productiviste qui conforte les inégalités et grossit cette main-d’œuvre surnuméraire précarisée ou exclue dans les périodes de récession.
Elle désigne alors l’ensemble des activités économiques et des pratiques sociales développées par les groupes populaires en vue de garantir, par l’utilisation de leur propre force de travail et des ressources disponibles, la satisfaction des besoins de base, matériels autant qu’immatériels. Elle peut prendre concrètement différentes formes comme l’illustrera la présentation d’expérimentations : ateliers autogérés, groupe d’achat, échoppes fixes ou ambulantes, petites réparations, systèmes d’échange local, cuisines collectives, récolte des déchets et revente dans la rue ou au bénéfice de dispositif de récupération…
Entre une économie sociale institutionnelle en difficulté pour répondre aux enjeux contemporains et l’illusion libérale d’une autorégulation marchande, la notion d’économie populaire et solidaire rappelle l’impossibilité de complètement marchandiser le travail et la vie entière. Cette notion est issue d’un travail de légitimation de l’économie populaire opéré par des chercheurs et acteurs sud-américains et prolongé par des responsables publics ayant instauré des politiques qui visent à favoriser sa dimension solidaire.
Une économie endogène aux territoires indiquerait que l’économie est subordonnée à la politique et aux relations sociales, elle ne peut se concevoir comme entité autonome en dehors des institutions de la société. Par leur propre force de travail, ces organisations de base, soucieuses d’une certaine justice sociale, comblent par l’innovation sociale l’absence de dispositifs et d’alternatives politiques. Ainsi la pratique populaire des espaces pourrait être abordée sous sa forme structurante, écosystémique de tiers espaces, par l’étude des pratiques de maîtrise d’usage sur les territoires (cf notre rencontre du 16 octobre 2017 sur les « espaces d’émancipation collective et de transformation sociale »).
Notons que les notions de bien des communs, d’économie des communs ou encore d’économie contributive participent également à dégager de nouvelles perspectives sur la question de la propriété, de la gestion collective des ressources et la pertinence d’une approche socioéconomique non évolutionniste de la pauvreté et des inégalités.
Ces écosystèmes instituants joueraient un rôle de régulateur et confirmeraient que l’économie populaire et solidaire n’offre pas simplement un cadre d’analyse, mais aussi d’action. Elle révèle et légitime la faculté des acteurs des territoires « en déprise » d’engendrer des contre-mouvements pour se protéger eux-mêmes et leur environnement de cette menace. Est-ce que ces résistances sociales engendrent d’autres modèles entrepreneuriaux que ceux qui visent à reproduire une structure hiérarchique entre classes sociales ? La possibilité de définir la notion d’économie populaire et de provoquer un débat public est donc un enjeu tout aussi économique, scientifique que politique.
Déroulé de la matinée
Le but du séminaire recherche-action est d’outiller les acteurs-chercheurs dans la construction de cadres de pensée et d’action. Jean Louis Laville (*) se propose de jouer le rôle de « grand témoin », amenant des éléments d’analyse en dialogue avec les expérimentations des acteurs-chercheurs.
9h – Accueil
9h30 – Introduction du séminaire : recherche-action et économie populaire, deux espaces d’implication en dialogue par le LISRA
9h45 – Exposé : Enjeux d’une économie populaire solidaire dans une perspective historique et internationale par Jean-Louis Laville.
L’intervention s’efforce à la fois d’identifier les raisons historiques de l’invalidation symbolique de l’économie populaire et les expériences étrangères qui permettent de penser un soutien public à l’économie populaire solidaire.
10h30 – Connaissance pragmatique et scientifique d’une économie populaire à travers des expérimentations par la recherche-action sur différents territoires :
L’économie populaire des récupérateurs vendeurs, marqueurs entre deux conceptions du développement (organisation économique, rapport au territoire, comparaison internationale), par le collectif Rues Marchandes.
« MAC & ACRA, deux figures coopératives de pérennisation des activités de mécanique de rue, des pratiques de l’économie populaire ordinaire à une variante plus circulaire et moins précaire », par Abou Ndiaye.
Tentatives de communismes immédiats, là où nous vivons : Récit d’une mise en commun de fonds pour financer des initiatives non-exploiteuses, et pour expérimenter une activité de production avec un salaire sans obligation de travailler. Ici, là où nous vivons, par Nicolas Guerrier par Nicolas Guerrier.
L’économie contributive sur la Plaine Commune : approches conceptuelles et perspectives territoriales, Le modèle de contributivité que la Chaire de Recherche tente de porter est basé sur une redéfinition du Travail dépassant la situation d’emploi, par Clara Drevet et Federico Puletti.
Les « initiatives citoyennes économiques » dans le Quartier de l’Arianne à Nice Des habitants font du troc, de la récupération. Ils aménagent quotidiennement, dans l’espace public, une zone de gratuité au bénéfice de touTEs, par Christophe Giroguy.
11h 30 Débat : dialogue à partir des expériences, alimenté par d’autres contributions de la salle
Les acteurs-chercheurs du Laboratoire d’Innovation Sociale par la Recherche-Action et le collectif Rues Marchandes sont heureux de vous inviter au séminaire recherche-action en partenariat avec la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord
Mardi 21 novembre 9h – 12h30, auditorium de la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord
20 av George Sand 93210 St-Denis la Plaine, M° 12 Front populaire, RER B La Plaine – Stade de France
Cette rencontre boucle le programme de recherche-action labellisé par la MSH PN « La biffe comme éco-développement urbain : recherche-action pour la revalorisation des « rues marchandes » et le travail des biffins ». Le laboratoire social LISRA poursuit ainsi l’exploration et la valorisation des situations d’implication des acteurs producteurs de connaissances dans les processus de recomposition sociaux et économiques.
Présentation
L’économie populaire est habituellement renvoyée à une sous-économie capitaliste « aux pieds nus » (secteur informel, économie souterraine, stratégies de survie, etc.). Il n’existerait donc qu’un seul modèle économique, celui qui nous domine. Pourtant l’économie populaire structure des pans entiers de la société, pas seulement des « pays du Sud ».
atelier d’autonomisation à la mécanique @medication time
Nous pourrions concevoir autrement la notion d’économie populaire qui englobe tout en la dépassant l’économie informelle en l’intégrant dans un schéma de développement. Elle ne se réduit pas à une économie de subsistance, mais ne valide pas non plus une économie productiviste qui conforte les inégalités et grossit cette main-d’œuvre surnuméraire précarisée ou exclue dans les périodes de récession.
Elle désigne alors l’ensemble des activités économiques et des pratiques sociales développées par les groupes populaires en vue de garantir, par l’utilisation de leur propre force de travail et des ressources disponibles, la satisfaction des besoins de base, matériels autant qu’immatériels. Elle peut prendre concrètement différentes formes comme l’illustrera la présentation d’expérimentations : ateliers autogérés, groupe d’achat, échoppes fixes ou ambulantes, petites réparations, systèmes d’échange local, cuisines collectives, récolte des déchets et revente dans la rue ou au bénéfice de dispositif de récupération…
Entre une économie sociale institutionnelle en difficulté pour répondre aux enjeux contemporains et l’illusion libérale d’une autorégulation marchande, la notion d’économie populaire et solidaire rappelle l’impossibilité de complètement marchandiser le travail et la vie entière. Cette notion est issue d’un travail de légitimation de l’économie populaire opéré par des chercheurs et acteurs sud-américains et prolongé par des responsables publics ayant instauré des politiques qui visent à favoriser sa dimension solidaire.
Une économie endogène aux territoires indiquerait que l’économie est subordonnée à la politique et aux relations sociales, elle ne peut se concevoir comme entité autonome en dehors des institutions de la société. Par leur propre force de travail, ces organisations de base, soucieuses d’une certaine justice sociale, comblent par l’innovation sociale l’absence de dispositifs et d’alternatives politiques. Ainsi la pratique populaire des espaces pourrait être abordée sous sa forme structurante, écosystémique de tiers espaces, par l’étude des pratiques de maîtrise d’usage sur les territoires (cf notre rencontre du 16 octobre 2017 sur les « espaces d’émancipation collective et de transformation sociale »).
Notons que les notions de bien des communs, d’économie des communs ou encore d’économie contributive participent également à dégager de nouvelles perspectives sur la question de la propriété, de la gestion collective des ressources et la pertinence d’une approche socioéconomique non évolutionniste de la pauvreté et des inégalités.
Ces écosystèmes instituants joueraient un rôle de régulateur et confirmeraient que l’économie populaire et solidaire n’offre pas simplement un cadre d’analyse, mais aussi d’action. Elle révèle et légitime la faculté des acteurs des territoires « en déprise » d’engendrer des contre-mouvements pour se protéger eux-mêmes et leur environnement de cette menace. Est-ce que ces résistances sociales engendrent d’autres modèles entrepreneuriaux que ceux qui visent à reproduire une structure hiérarchique entre classes sociales ? La possibilité de définir la notion d’économie populaire et de provoquer un débat public est donc un enjeu tout aussi économique, scientifique que politique.
Déroulé de la matinée
Le but du séminaire recherche-action est d’outiller les acteurs-chercheurs dans la construction de cadres de pensée et d’action. Jean Louis Laville (*) se propose de jouer le rôle de « grand témoin », amenant des éléments d’analyse en dialogue avec les expérimentations des acteurs-chercheurs.
9h – Accueil
9h30 – Introduction du séminaire : recherche-action et économie populaire, deux espaces d’implication en dialogue par le LISRA
9h45 – Exposé : Enjeux d’une économie populaire solidaire dans une perspective historique et internationale par Jean-Louis Laville.
L’intervention s’efforce à la fois d’identifier les raisons historiques de l’invalidation symbolique de l’économie populaire et les expériences étrangères qui permettent de penser un soutien public à l’économie populaire solidaire.
10h30 – Connaissance pragmatique et scientifique d’une économie populaire à travers des expérimentations par la recherche-action sur différents territoires :
L’économie populaire des récupérateurs vendeurs, marqueurs entre deux conceptions du développement (organisation économique, rapport au territoire, comparaison internationale), par le collectif Rues Marchandes.
« MAC & ACRA, deux figures coopératives de pérennisation des activités de mécanique de rue, des pratiques de l’économie populaire ordinaire à une variante plus circulaire et moins précaire », par Abou Ndiaye.
Tentatives de communismes immédiats, là où nous vivons : Récit d’une mise en commun de fonds pour financer des initiatives non-exploiteuses, et pour expérimenter une activité de production avec un salaire sans obligation de travailler. Ici, là où nous vivons, par Nicolas Guerrier par Nicolas Guerrier.
L’économie contributive sur la Plaine Commune : approches conceptuelles et perspectives territoriales, Le modèle de contributivité que la Chaire de Recherche tente de porter est basé sur une redéfinition du Travail dépassant la situation d’emploi, par Clara Drevet et Federico Puletti.
Les « initiatives citoyennes économiques » dans le Quartier de l’Arianne à Nice Des habitants font du troc, de la récupération. Ils aménagent quotidiennement, dans l’espace public, une zone de gratuité au bénéfice de touTEs, par Christophe Giroguy.
11h 30 Débat : dialogue à partir des expériences, alimenté par d’autres contributions de la salle
Colloque International interdisciplinaire : «La créativité des territoires, enjeu des formations durables ? »
Colloque international interdisciplinaire, organisé par l’Université Ferhat Abbas Sétif 1, en partenariat avec le CHCSC (UVSQ Paris-Saclay) et l’Institut Charles Cros, France.
C’est dans la diversité des territoires que les innovations sont qualifiées dans une logique d’usage prospective, au-delà du court terme des inventions. Les combinaisons les plus réussies de la coopération sont celles où différents acteurs du terrain peuvent susciter et stimuler un « vivre ensemble » de leurs savoirs, leurs savoirs faire et leur créativité. Au-delà des compétences sectorielles liées à l’innovation, dont l’enseignement supérieur est traditionnellement dépositaire, les universités technologiques ont donc besoin de comprendre et d’enseigner des savoirs culturels et sociaux et reconsidérer les apports des disciplines connexes (géographie, histoire, sociologie, anthropologie, mais aussi littérature et arts) dans leurs multiples expressions de lien (oralités, écritures, images & sons).
Les axes privilégiés de ce colloque sont :
Axe 1 : l’université et les territoires, expériences et enseignements croisés.
Axe 2 : place et enjeux des sciences humaines dans les formations professionnelles.
Axe 3 : outils innovants et potentialités créatives du développement universitaire.
Axe 4 : aménagement du territoire, environnement et recherche collaborative.
Programme du colloque
DIMANCHE 5 NOVEMBRE 2017
09h30 – 10h20
Ouverture officielle du Colloque Allocution d’ouverture par : DJENANE. A, Recteur de l’UFAS Sétif 1 SAKLOULI A. Représentant local du FCE KEROUANI F. Elu local Sénateur
1 ère séance plénière
Président : M. H. LATRECHE Président CRUEST
10h20 – 10h40 Abdelmadjid DJENANE, Éléments pour une démarche de territorialisation de l’activité universitaire : le cas de l’Université Ferhat Abbas Sétif 1
10h40 – 11h00 Sylvie DALLET, Savoirs de frontières, éthique et interdisciplinarité : l’expérience de l’Institut Charles Cros
11h20 – 11h40 Pascal PLOUCHARD L’AECIUT : Une communauté de pratiques pour la promotion d’une formation exigeante à la culture et la communication)
11h40 – 12h00 GOBSCH, KRISCHOK, BOUAFIA, (Innovation en photovoltaïque grâce à la collaboration avec l’industrie et la coopération internationale)
12h00 – 12h20 Mounir CHERRAD (Université et territoire : une relation embryonnaire)
2ème séance plénière
Présidente : Sylvie DALLET
14h00 – 14h15 Yannick LEBTAHI, (Pour une approche interculturelle de la communication)
14h15 – 14h30 Sylvie BRODZIAK (La place de la culture dans une université de la région parisienne entre beau temps et tempête)
14h30 – 14h45 Messaoud BENSALEM (Perspectives de l’animation universitaire … vers la fondation d’un concept d’interaction dynamique continue entre les pôles de la communauté universitaire)
15h00 – 15h-15 Rahma SAHALI, (Les formations professionnelles et les sciences humaines et sociales en Algérie)
15h15–15h45 DEBAT
3ème séance plénière
Président : Sylvie BRODZIAK
16h00 – 16h15 Rachid BENAMIROUCHE L’alignement stratégique du système d’information territorial pour l’évaluation de l’enseignement supérieur dans un contexte de développement durable
16h15 – 16h30 Didier MULNET (Créativité et numérique : du MOOC connexionniste aux innovations de rupture enformation)
16h30 – 16h45 TONISCH, KRISCHOK, GOBSCH, (Basic engineering school
16h45 – 17h00 Hadjer TROUDI Les technologies de l’information et de la communication au cadre de l’enseignement supérieur
17h00 – 17h15 Amira ABDELBAKI, Les moyens technologiques, un mécanisme de développement de la pensée créatrice des étudiants de la faculté des sciences
17h15–17h45 Débat
LUNDI 06 NOVEMBRE 2017
4ème séance plénière
Président : Oussama KHARCHI
09h00 – 09h15 Gérard-François DUMONT, les échelles variées des expériences territoriales
09h15 – 09h30 Younes FERDJ, La créativité des territoires en Algérie, vers un Modèle d’Innovation Territoriale
09h30 – 09h45 Abdelhakim KEBICHE, Sétif, de la ville à la Métropole : acteurs et enjeux de l’aménagement du territoire
09h45 – 10h00 OUASSILA ou HADEF
10h00 – 10h15 S. DALLET (Laurent GONTIER), Ouessant, une île et son cadastre
10h15–10h45 DEBAT
5ème séance plénière
Présidente : Yannick LEBTAHI
11h00 – 11h15 Aoued BOUKELIF, Éduquer au développement durable interculturel : vers une ville durable intelligente apprenante
11h15 – 11h30 Hugues BAZIN, Un exemple inventif de recherche-action : les récupérateurs-vendeurs de rues en partenariat avec la Maison des Sciences de l’Homme Paris-Nord
11h30 – 11h45 Arezki AKERKAR et Josiane STOESSEL-RITZ, Formations et apprentissages au développement territorial durable. Retour sur une expérience de partenariat décentralisé franco-algérien
11h45 – 12h00 Kamel TCHAM, Le géomarketing, approche stratégique pour la promotion territoriale et le développement économique local
Nadjet KOURTEL (Le rôle des grappes technologiques pour impulser la capacité technologique de l’économie)
12h15–12h45 DEBAT
6ème séance plénière
Président : G.F. DUMONT
13h45 – 14h00 KRISCHOK, MÜLLER, GOBSCH, (L’Institut Inter facultative des Micro- et Nanotechnologies (IMN) à TechnischeUniversitatIlmenau– Un exemple d’éducation et de recherche interdisciplinaire efficaces
14h00 – 14h15 Leila RAHMANI-KELKOUL, Des exemples d’enseignement du savoir-faire local dans le LMD ‘’en Architecture et en Urbanisme”
14h15 – 14h30 Rachid HADEF, (La formation des architectes en LMD, répond-elle aux attentes du marché du travail en Algérie ?
14h30 – 14h45 Rachid BENALI et F. ATOUI, La responsabilité sociale des facultés de médecine
14h45 – 15h00 Wassila BOURAS, Le rôle de l’université dans la promotion de la créativité des territoires
15h00 – 15h30 Débat
16h00 – 16h30 Rapporteur général : Mohamed BELOUNAS
Le « social » des transitions : de l’équipement de populations d’individus pour l’insertion marchande à la constitution de publics intermédiaires – Séminaire de l’atelier « Penser la/les transition(s) »
Séance avec Hughes Bazin (Laboratoire d’Innovation sociale par la Recherche-Action), Boris Chevrot (Centre Max Weber, Université Lyon 2), Sonja Kellenberger (IRTESS Bourgogne) et Marielle Poussou-Plesse (CGC UMR CNRS uB 7366)
La social-démocratie européenne cherche à se tailler des habits neufs dans le maillage de droits toujours plus individualisés à transition. L’individu est enjoint de mobiliser ces droits comme des équipements à gérer, des créances qu’il peut tirer sur la collectivité en contrepartie d’une obligation à se construire comme autonome et mobile (ne pas s’enfermer dans le chômage, dans un emploi déqualifiant ou pénible, en se formant ; se socialiser aux normes d’un savoir-habiter pour intégrer au plus vite un logement de droit commun ; se soigner pour préserver son capital santé à long terme, etc.). Un État d’investissement social définit et quadrille des populations pour rendre leurs individus solvables, crédibles et flexibles face aux marchés du travail, du logement, de l’enseignement, de la santé. Les difficultés des travailleurs et intervenants sociaux (mais aussi des syndicats) à faire avec et mettre en œuvre ces nouveaux droits offrent une entrée privilégiée sur un spectre de débordements : un autre « social » déborde les logiques surplombantes pré-catégorisant les individus comme plus ou moins éloignés du marché du travail et déborde plus largement les postures d’autorité prétendant circonscrire des besoins indépendamment de leur expression par les intéressés. Des dispositifs prenant le risque de l’ouverture à ces débordements (l’accueil de familles Roms dans un village de stabilisation, la qualification de biffins comme éco-développeurs, la lutte contre l’isolement de précaires ruraux) permettent de qualifier l’enjeu d’autres transitions sociales autour de la constitution de « publics intermédiaires » (Cottereau).
Il aurait pu, fatigué de le porter, laisser tomber son fardeau. Mais il a continué à le porter. C’est d’ailleurs ce qui est le plus frappant dans cette légende : non le fait qu’il ait soutenu la Terre pendant un temps très long, mais que, bien que trompé, il ne l’ait pas laissée tomber et ait continué à la soutenir, par résistance …
La Terre est lourde et brûle de ces rouages géopolitiques. Des hommes-nations à poil long, membrés de cartouches-mitrailleuses collent un calibre froid sur la tempe des populations et explosent les jolies moments passés en famille en une touche de seconde. L’Europe, Israël et les Etats-Unis, les leaders, de vrais « caïds » dopés aux bastons Police contre Abonnés Netflic, ces Forces Mondiales Interbancaires prennent alors leurs envols pour l’Orient. Parce que la stratégie opère.
Après avoir goûté l’exotique Kabuli Palaw entre une paire de fesses afghanes enchaînée, ces héros militaires s’offrent le plaisir de sortir une seconde fois leurs guns, défonçant Daech et les talibans, pour rétablir l’Ordre le plus pur. Explosif de nature criminelle. La guerre fait feu. Les civils prennent l’air. Les corps sous terre. Puis Clint Eastwood bricole sa propagande, Bradley Cooper sauve le monde et nous voilà apaisés. Un tour de magie-magie et l’Empirisme passe pour de l’Humanitaire. L’OTAN nettoie et rend à son Dieu les vraies couleurs de la Création. Or, tous s’abreuvent d’eau claire des rivières saintes, coulante au bord des chemins de boues et de sang.
De l’invasion soviétique en décembre 1979 à l’intervention des Etats-Unis depuis 2011, l’Afghanistan semble être une salle de théâtre en chantier où malgré les débris, la même pièce articulée tourne en boucle dans la bouche de Gilles Bouleau. Une histoire de charcuterie écrite au siège de l’Alliance Atlantique, autour de buffets chocolat-liqueur et de cocktails sexy en robe rouge et draps gluants, pendant que d’autres s’en vont, le cœur en cerise Mon Chéri.
Cette vidéo est une première rencontre avec Kamran et Faisal. D’autres suivront.
Kamran et Faisal ont quitté les montagnes afghanes.
Le ciel leur est tombé dessus un soir de grêles. Le grand Déluge. A la différence de Noé, ils n’ont pas pu emporter grand-chose. Des bribes de souvenirs pour un futur 2049 moins bien dépeints que dans nos plus belles distractions cinématographiques.
Votre « village planétaire« , messieurs, accueille alors à moignons ouverts le restant des rescapés. Sans pincette ni gant. L’économie, pourtant, circule librement, par liasses de chiffres enregistrés, les frontières numériques s’ouvrent à gorge déployée et les Loups de la Finance écoutent Tiken Jah Fakoly en acquiesçant et tirant sur un gros joint. La Manufacture continue à produire, l’audimat gesticule en furie, de nouveaux travailleurs s’entassent. Une main-d’oeuvre en attente de papiers et après le coup de feu, il ne reste plus qu’à courir pour s’engager dans la compétition nationale de l’Emploi, corps et âmes.
Atlas soutenait la terre par espoir d’un renouveau. Il la porte toujours.
Conférence – débat « L’importance des cultures hip-hop »: l’importance des cultures urbaines dans l’intégration des jeunes en milieu populaire et l’inscription sociale et urbaine de cette culture
Les quartiers sont une réserve d’énergie pour le pays. Cette jeunesse est vive et inventive. En débarquant avec notre camping-car le soir dans les quartiers populaires, une boite à outils doit prendre sa place, son utilité en pied d’immeuble pour que le quartier se l’approprie. On a fait 220 soirées dans 58 quartiers. Dans la […]
Le Cycle Travail est né d’une insatisfaction, d’une souffrance, voir d’une incapacité à travailler tel qu’on nous le demandait, dans le cadre des entreprises et de l’économie actuelles, et selon les critères dominants de la « réussite professionnelle » qui résonne pour nous aussi durement que l’esclavage. Le Cycle Travail s’est donc constitué autour d’une contre-proposition, celle […]
Tout ce qui est discernable est inoffensif. Ce qui rend la haine inopérante, dès lors qu’on la désigne comme telle, c’est sa lisibilité. Aussi n’y a-t-il de menace réelle qui n’excède le seuil de nos codifications. Point d’anomalie où nos analystes conservent intactes leur bagou et leur verve : le fil opiniâtre de leurs cantiques entérine le silence apaisé qui veille sur le cours des choses. Comme des mère accoucheuses au chevet des forces bâtardes qui campent et transpirent dans l’ombre, leurs bourdons monocordes viennent polir et lécher les plaies jusqu’à ce que, mises à nu dans la lueur écarlate du grand jour, elles cèdent à leur tentation d’apparaître et se livrent enfin.
Ce qui se laisse apprivoiser par le verbe n’engendre que des catastrophes raisonnées. Qu’aucune sorte de révolte n’envisage d’aboutir sans engendrer quelque crispation dans les chasses gardées du Commentaire. Qu’un râle inquisiteur tente d’y semer le trouble : ses allégations demeureront lettre morte si elles n’arrachent un sursaut à ses prédicateurs. Ce qu’elle ne s’approprie en le re-formulant, la Sainte-Parole le bannit du Réel en le privant de ses termes : rien n’y figure qui ne soit désirable, rien n’y apparaît qui n’y soit consenti. Ainsi les allures chancelantes sont-elles neutralisées dans l’œuf par cette disposition du pouvoir positif d’avoir toujours quelque chose à en dire. Si bien que les figures grimaçantes qui se tortillent sous les néons de l’Histoire, dépossédées de leurs farces et de leurs caprices, n’intimident plus que ceux qui, en mal de quelque vertige commun, consentent encore à jouer en connaissance de cause.
Il faut bien dire que nos barbares et nos illuminés n’ont plus tout à fait le monopole de leurs excentricités lorsque que BFM News monnaie des mugs et des porte-clés à leur effigie. Tributaires des tendances estivales du chaos, ils composent généralement tant bien que mal avec les modalités qui leurs sont transmises. Intercalés entre deux talk-shows, leurs frissons au rabais et l’émoi studieux qu’ils suscitent les élèvent tout juste au rang de saltimbanques rageurs … Mais que doit-on attendre, au juste, d’un monstre de notoriété publique ? Un coming out insurrectionnel, un best of de ses meilleurs burnouts, un interview-suicide en prime time ?
[…]
Il ne faut pas croire qu’il soit si aisé de se détruire. Le désespoir, comme la béatitude, possède ses protocoles et ses règles de bienséance. Celui qui aspire à percer doit faire preuve de circonspection lorsqu’il joue sa place aux tribunes de l’outrage et de l’infamie. Mais inégaux face au désastre, nous n’avons, certes, pas tous les mêmes aptitudes pour convulser avec tact. Combien, croyant honorer leurs impotences avec discipline ont vu leurs chutes passées sous silence pour n’avoir su correctement rationner leur bile… A qui souhaite voir exposées ses gerçures et ses tares, il ne suffit pas de se montrer volontaire, encore faut-il savoir astreindre ses velléités à la déontologie de l’échec. L’Actualité n’a que faire des contorsions farceuses et des déboires indécis : l’Événement et son message, code binaire, idée lisse, doivent s’acheminer jusqu’à la conscience sans heurts ni accrocs, sans quoi, au grand concert du carnage universel, il risquerait d’épuiser l’auditoire. Le propre du Mal, c’est d’aller de soi ; seul un enfant-prophète redouterait les actes d’un croquemitaine tiraillé.
Pas plus intégré que le sociopathe ou le cancéreux : celui-ci fait figure d’enfant modèle lorsqu’il se consume en grande pompe sur les places maculées de nos psychodrames médiatiques. À lui-seul il incarne un modèle de faillite, puisque dans la déchéance et l’inanition, il ne manque jamais de faire bonne figure. Ses déboires et ses irrévérences, on les lui pardonne volontiers, puisqu’il le fait bien. Et pour autant que ses postures nous consternent, nous ne cessons de l’aimer pour ce qu’il accomplit car les démarcations qu’il imprime au monde à son propre prix sont garantes de l’ordre des choses qui nous tient ensemble. Dans le sort pathétique du martyr sacrifié, dans son silence et sa souffrance absurde résonnent les ressorts de la Communauté, recueillie, unifiée autour de ses plaies. Il est évident que nous ne saurions nous montrer regardants à l’égard de ce qui nous transit : dans l’urgence de frémir, qui n’a jamais pris le visage d’un Ben Laden pour celui de quelque Christ vengeur ? L’important n’étant pas tant de haïr ou d’aimer que de reconnaître comme sien, peu importe ce que disent nos icônes tant que la possibilité nous est laissée de communier autour de leurs farces. Tout ce que l’on veut voir apparaître, c’est une violence aboutie à haïr sans réserves, un territoire limpide, où, bercé par les évidences de la Guerre, on puisse, le temps d’une marche silencieuse ou d’un flash-info, s’oublier dans la haine.
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Il n’y a que dans l’atrophie du verbe que s’initie la promesse de l’effondrement. Blackout, amnésie, trauma, la vie reprend ses droits où le souvenir se fait terne, où la mâchoire se crispe. Le réveil d’une puissance négatrice aurait seule sa chance dans un monde où, mis pied du mur par une suite d’événements capricieux, les philosophes, en mal de mots, deviendraient bègues ou neurasthéniques. Il s’agirait alors de se saisir d’un instant de flottement pour abréger d’une traite les digressions futiles qu’ils nous imposent sans scrupule… en leur assénant des moues et des rictus indéchiffrables, concis et sournois comme des coups de poignard dans la langue.
Séance : Comparer les déchets à l’international, enjeux et défis pour le chercheur
Vendredi 13 octobre 2017 (9h30 – 12h30), EHESS-Paris, 54 boulevard Raspail, 75006 Paris (métro Sèvres Babylone), salle A05_51
Mustapha Azaitraoui, enseignant-Chercheur à la Faculté Polydisciplinaire de Khouribga, Université Hassan 1er, Settat, Maroc, « La gouvernance des déchets urbains au Maroc : acteurs, filières et politiques »
Nathalie ORTAR (ENTPE-LAET), Elisabeth ANSTETT (CNRS-Iris) « ABCDaire de la deuxième vie des objets : des outils en construction ». Projet scientifique réalisé en collaboration avec Sylvie AYIMPAM (Aix Marseille Université-IMAF), María Inés FERNANDEZ ALVAREZ, (CONICET-Universidad de Buenos Aires), Sebastián CARENZO (CONICET-Universidad de Quilmes), Virginie MILLIOT (Université Paris Ouest-LESC), Mariano PERELMAN (CONICET-Universidad de Buenos Aires).
La mobilisation des récupérateurs-vendeurs de rue en Île-de-France ou « biffins » a convoqué la mise en place de dispositifs de recherche-action qui ont notamment pris la forme d’un collectif appelé « Rues Marchandes » et d’ateliers. Les biffins sont des personnes dont l’activité principale consiste à revendre de la marchandise de seconde main, de façon régulière et fréquente […]
A l’heure où le logement devient un produit standardisé et un objet de spéculation, une part croissante de la société civile exprime son besoin d’habiter autrement en construisant des lieux propices à son épanouissement. Si habitat coopératif et éco-hameaux sont aujourd’hui plus médiatisés mais peu abordables, des citoyens de tous horizons fabriquent de nouvelles formes […]
Les actions éducatives en milieu ouvert prennent l’environnement urbain ou périurbain comme cadre. Cette option tranche considérablement avec les pratiques majoritaires dans le secteur éducatif, social ou socioculturel qui inscrivent plutôt leurs actions dans des environnements spécifiques, souvent institutionnalisés qui sont généralement très différents du milieu habituel des enfants, en particulier pauvres et précaires. Les […]
Entre recherche et action, entre pratique active et démarche collective, le projet Système Bulle s’appuie sur les potentiels des espaces publics confrontés aux situations d’urgence. Son expérimentation consiste à créer une structure gonflable auto-construite, érigée à l’échelle 1 :1, et invite à se saisir des enjeux politiques et urbains contemporains. La souplesse de la bulle gonflable […]
Le projet de « Péniche pour la paix » a été lancé en 1983. Les concepts-clés en étaient : « défense et stratégie de paix », « diplomatie par le bas », et plus largement le rôle des civils dans la gestion des conflits. Attractif pour toute utopie personnelle (« sortir du monde ») ou collective (« créer un autre monde », qu’il s’agisse d’un « entre-soi » […]