Nul ne peut ignorer le monde

Nous assistons sans aucun doute à une véritable dégradation de la situation sociale et à une augmentation de l’ensemble des violences. Comment pourrait il en être autrement alors que l’insécurité sociale progresse, que le sentiment d’insécurité est savamment entretenu par les mises en garde continuelles, la vidéosurveillance, l’entretien de la peur? Comment pourrait il en être […]




Nous assistons sans aucun doute à une véritable dégradation de la situation sociale et à une augmentation de l’ensemble des violences. Comment pourrait il en être autrement alors que l’insécurité sociale progresse, que le sentiment d’insécurité est savamment entretenu par les mises en garde continuelles, la vidéosurveillance, l’entretien de la peur?

Comment pourrait il en être autrement alors que les innovations éducatives sont fragilisées, sans cesse remises en cause, que les acteurs eux mêmes sont invités au repli, à la procédure, à la peur du risque?

Comment pourrions nous échapper aux replis claniques et incantations identitaires , alors que le simple vivre ensemble est concrètement rendu impossible jour après jour? Qui peut encore en milieu populaire inviter ses amis, recevoir, se déplacer , disposer de son temps et de sa vie?

Comment même dans la famille pouvoir continuer à faire groupe alors que chaque membre devient un problème et nécessite un statut et un parcours à part?

La précarité partout , tisse sa toile immobilisante. Comme l’explique si bien Furtos, la précarité est autre et pire que la pauvreté. Elle est empêchement de se sentir libre, d’occuper son espace, de disposer de son temps, de se projeter dans l’avenir. Sur les enfants et les jeunes, elle a un effet terrible.

Il existe un remède contre la précarité et celui -ci s’appelle “confiance”; cette confiance qui met en sécurité est une confiance relationnelle. Ce n’est pas une confiance de principe, naïve, mais une confiance qui s’éprouve, dans la réalité, jour après jour.

La pédagogie sociale est une école de cette confiance là ; c’est une guerre contre la précarité , un entraînement à la reprise des seuls pouvoirs qui comptent: ceux de donner, d’être libres et disponibles à la vie.

Dimanches pluriels

Nous n’avons pas un dimanche; nous avcons DES dimanches. Ce pluriel à dimanche assure que le dimanche n’est plus ce jour triste durant lequel “les enfanst s’ennuient”…

A Buno, Robinsons et Rrom’binsons s’étaient réunis avec Vincent et ses amis pour notre première plantation commune de pommes de terre.  Une grande surface , que, en s’y mettant tous, petits et grands, nous avons ensemencée. Et il y en aura d’autres. Nous nous fixons déjà un autre “rendez vous plantation”, à Buno, le 9 avril (lundi de Pâques)

Mais cette plantation était aussi une fête et il y a eu un bel atelier cuisine et même la petite Carolina a distribué des sourires.

PROJET “ABEILLES”

Au “fond de l’église”, les ados et les jeunes de l’association du projet “Abeilles”, une nouvelle fois s’étaient réunis.  Leur travail a duré deux jours, samedi et dimanche et a suivi le programme établi, par Robin: nettoyer, remettre en état les ruches usagées, mettre en état le terrain, déplacer les ruches dans un terrain moins humide… et préparer l’arrivée prochaine de nos nouveaux essaims.

Au delà ce “groupe abeilles” apprend aussi l’auto-organisation et se projette aussi sur son projet de voyage “social” et de découverte d’expériences de “vivre et travailler ensemble”, en Europe.

Chronique du groupe abeilles, par Sarah et Luis

Samedi 24 mars :

Aujourd’hui nous sommes allées à la Mjc de Chilly – Mazarin afin de préparer le week end et discuter du projet.
Le groupe a mis en place une chaîne de communication pour pouvoir toujours rester en contact et s’est donné des responsabilités à effectuer pour le projet, comme par exemple la tenue de 3 cahiers pour les activités (cahier d’apiculture, cahier de suivi des ruches, cahier des chroniques), et se renseigner sur les moyens de financements possibles pour le voyage.
Dans l’après-midi nous sommes montés au terrain des ruches à Saulx Les Chartreux pour pique niquer et commencer à dégager le chemin à l’aide des outils . Nous avons aussi regardé l’état de la ruche et pris connaissance des maladies qui peuvent attaquer les abeilles.
Nous sommes finalement repartis à la Mjc en fin de journée pour faire le point et le bilan

Dimanche 25 mars :

Nous somme arrivés à la MJC de chilly mazarin, et on a commencé le travail. On a préparé et peint les ruches pour pouvoir y implanter les nouveaux  essaims le mois prochain, ce qui nous à pris la matinée. Apres on est partis au terrain de l’Equerre pour déjeuner avec le groupe des jardiniers. On y a récolté du fumier et du terreau pour planter les arbres fruitier. Après avoir bien mangé on est aller au terrain des abeilles.

On a fait des trous pour planter les arbres fruitier et on a fait un feu pour pouvoir désinfecter la ruche qui était malade. Certains ont passés la débroussailleuse dans le chemin et près des arbres pendant ce temps. Le travail nous a bien fatigué mais c’était agréable de passer une belle journée comme celle là sous le soleil.

Dimanche

Un petit après-midi tranquille sous un grand soleil ! Certains arrosent  abondamment tous nos semis de radis, échalotes, oignons…pendant que d’autres peinent à faire un feu pour nos grillades.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les ados du projet abeille nous rejoignent avec Robin et l’on partage, tous ensemble un grand repas. Avant de repartir, ils viennent à bout de la teigne en brulant la cire contaminée des ruches ! Dans l’après midi, on continue à bécher une parcelle et on plante des patates encore sous un grand soleil et nous repartons avec de belles couleurs !

       

Samedi à la Villa Saint Martin

Aujourd’hui, gros atelier et grosse ambiance. Pendant que les marionnettes prennent forme au pied de la caravane, les répétitions de Batucada retentissent au loin dans un joyeux et sonore défilé.

  

L’ensemble des ateliers remporte un franc succès et  les enfants sont nombreux et particulièrement actifs et créatifs.

Vendredi

Au jardin de Chilly

A Chilly aussi le soleil est de la partie. Le groupe est dynamique et la cure de rajeunissement et de nettoyage du jardin  continue. L’arrosage est nécessaire car les plantes ont un fort besoin en eau surtout en début de croissance.

Atelier de rue à la Rocade

Les  enfants sont nombreux et les mamans et les papas aussi. Ces derniers se sont d’ailleurs laissés tenter par le jeu de palets un moment, pendant les femmes discutaient entre elles. Les plus jeunes quand à eux font du vélo, des jeux de sociétés, s’occupent de leur petits frères ou petites sœurs.

 

 

Jeudi

Au jardin de Saulx

C’est sous un beau soleil que se retrouve le groupe d’adultes prêt à en découdre avec le terrain. Bêches, houes et râteaux sont de sortie pour continuer de retourner uen parcelle. On y apporte un peu de terreau.

Un peu de désherbage est également de mise. Nous n’oublions pas d’arroser les nombreux semis aux 4 coins du jardin.

Au skate-park

Le groupe d’enfants et de parents est de plus en plus important de par le beau temps. En rigolant les petits chenapans jouent et de loin regardent leur maman. Chacun alternant les activités et les amusements profite du moment.

A Massy:

L’aventure continue avec Art en caravane. C’est au tour des petits rroms de faire leurs propres marionnettes et d’utiliser leur nez rouge.

 

 

 

 

 

Chacun passe sur la scène improvisée et se présente. La semaine prochaine ce sont les marionnettes qui apparaîtront.

 

 

 

 

Mercredi

Jardin Saulx :

Les premiers  tubercules de pomme de terre ont été semés aujourd’hui, puis arrosés, sans oublier les semis qui se trouvaient déjà en terre.

Une cueillette de jonquilles pour certains enfants avant le goûter. Et nous devons reprendre le trajet du retour avec quelques feuilles d’oseille dans les poches pour donner du courage à ceux qui rentrent à pieds.

   

 

Moulin Galant :

Avec ce beau temps laissons place à la peinture, les rombinsons comme à leur habitude nous surprennent par leurs belles réalisations. Les couleurs se mêlent et s’entremêlent pour un résultat flamboyant !

 

 

Auteur/autrice : Hugues Bazin

Chercheur indépendant en sciences sociales,

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