Underground

« Six feet under »: nous avons l’intelligence des souterrains.

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Un  peu comme en période de guerre, de résistance ou  d’occupation,  le souterrain est à la fois pour nous un abri, une cachette, mais aussi l’usine et le lieu de création de ce qui va ressortir, une fabrique d’avenir.

Avant tout , un souterrain  est un terrain comme un autre. Il est un lieu où non seulement on a les pieds par terre, où on est relié au sol, mais où , en quelque sorte on l’habite.

C’est un terrain d’aventure, d’expérience, un terrain sur lequel on peut se baser , ou compter.

C’est un terrain en plus petit et plus profond. Un terrain où s’intensifient les relations éducatives et sociales, où le temps devient plus dense et pousse à l’émergence.

C’est un sur-terrain social.

Germinal 

Mais le souterrain, est aussi le lieu d’une protection dans laquelle on abrite une vie nouvelle et encore fragile.  C’est en effet sous-terrainement que la graine se préserve , se prépare et germe.

`Le travail sous terrain que nous faisons en pédagogie sociale n’est de ce point de vue ni un travail occulte, ni un travail au noir, mais un travail sur les racines et les graines de ce que l’on souhaite voir surgir.

Le travail social souterrain est ainsi le lieu de la radicalité au sens propre; on s’y occupe des racines; les anciennes et les nouvelles. On y attaque les problèmes à la base et non pas à partir des symptômes. C’est là où se tissent les racines communes d’expériences et de vie. C’est l’espace où nous faisons des plants plutôt que des plans.

La bombe humaine

Lieu de protection contre toutes les bombes, sociales, économiques, environnementales, politiques et éducatives, le sous terrain est aussi le lieu où se produit une énergie et une chaleur nouvelles dont nous avons  grand besoin. Les relations abritées , habitées par la Pédagogie Sociale,  créent de la chaleur et de la puissance qui rechargent toutes nos batteries. Un potentiel se développe et se préserve au coeur de notre travail social et éducatif.

Cette énergie ainsi produite est essentiellement humaine; elle a été vécue depuis la nuit des temps par tous ceux qui se rapprochent et se concentrent pour se préserver des violences de leur environnement.  Elle est le produit du mélange de ceux que tout séparait, de la levée des barrières de culture et de statut, et du décloisonnement de nos vies.

C’est un lieu de l’intensité humaine face à un climat de solitude et de renfermement.

Un travaiinvisible dont on voit les effets

Le travail souterrain est un travail invisible depuis la surface.Il se  réalise loin du regard des institutions, des puissants. Il est une saine réaction face à la volonté de tout contrôle et de toute maîtrise.

Face à programme de surveillance généralisée et de transparence imposée, dans une société qui réalise le rêve fou du « panoptisme de Bentham », le travail dans les zones d’ombre, les espaces délaissés, les aires abandonnées s’impose comme le seul qui soit créatif et productif.

Le problème du sur-contrôle c’est la stérilité, l’absence d’effet, un  gel absolu de l’état de la société et de ses possibilités de mutation , de préservation ou d’évolution.

Le progrès humain a besoin de voile, d’intime. La plante elle même pour croître n’ a pas besoin de visibilité ou de transparence, elle a juste besoin de lumière.

Le souterrain, c’est  l’anti-institution.

Le sous terrain , au fond est une anti-institution. C’est le lieu où on institue de la chaleur contre l’isolement; où on  instaure de la proximité contre l’éloignement; c’est le lieu d’un travail d’épanouissement social et global, contre celui de l’émiettement des missions, des prises en charge, des problématiques  et des publics.

Le travail éducatif et social dans une telle « anti institution », est basé non pas sur une volonté extérieure, mais sur la nécessité de la vie et du moment; il ne se base pas sur des contrats et des projets mais sur la libre initiative sociale.

Lieu du neuf et du renouveau.

   Quand nous voyons vivre notre étrange local et la grande diversité de tous ceux qu’il accueille et qui n’ont pas d’autre lieu social dans la ville et la vie, nous voyons immédiatement des résultats et des fruits étonnants.

Les gens bougent et souvent à une vitesse aussi étonnante  que celle avec laquelle les enfants apprennent une langue étrangère à leurs parents, qui deviendra la leur. Nous gagnons un temps énorme par rapport aux dispositifs traditionnels car justement tout ici , est naturel (au sens Freinet du terme).

Ce travail de plus en plus nécessaire, à tel point qu’il devient l’objectif de toutes les préoccupations sociales  et environnementales, reste un travail insuffisamment éclairé, reconnu et soutenu.  C’est  comme si on ne voulait pas le voir ou faire comme s’il n’existait pas. Il est porteur de tant de remise en cause, qu’on préfèrerait l’enterrer.

En Inde , il y a  les Intouchables, en France , nous avons les Invisibles et le malheur veut que le travail fait à leur côté soit aussi un travail invisible.  Le propre de la Pédagogie Sociale ets de transformer cette invisibilité imposée et punitive en « camera obscura », en obscurité créatrice, en matrice productrice.

« On a voulu nous enterrer , ils ignoraient qu’on était des graines ».

Dimanche: Pédagogues sociaux de France et de Navarre , en chantier et réunis

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  Ce dimanche c’était un chantier pas comme les autres car nous avons eu le bonheur que la plupart de nos organisations (il manquait Nantes et Trappes) étaient réunies, y compris Marseille , Grenoble et Saint Etienne.

   L’occasion était belle de nous raconter nos aventures et péripéties  et d’échanger sur nos problèmes et nos outils.

L’après midi, nous avons défini des bases pour notre Recherche Action qui est dorénavant en cours.  Nous avons défini les outils d’observation et d’investigation que nous allons mettre en oeuvre sur nos différents terrains.

Une journée de formation à l’utilisation de certains de ces outils (photolangage, histoires de vie et journal d’observation) aura lieu en décembre à Lyon.

C’est parti!

Dimanche: Jardin

Aujourd’hui, Fatimata et moi (Leïla) allons au jardin, accompagnées de ses filles et son mari, de Jessica, de Sadio, Sidi et Fatima ainsi que de familles qui vivent à l’hôtel. Nous commençons par faire les courses !

Direction le Dia, puis la boucherie pour enfin terminer par la boulangerie. Une fois l’approvisionnement fait, nous partons direction le jardin. A notre arrivée, nous nous partageons les tâches. Avec Jessica, nous commençons à nettoyer la serre, elle désherbe et moi je ramasse ; c’est un véritable travail d’équipe !

Pendant ce temps, Franck nous prépare le feu pendant que Sadio et les autres mamans nous prépare un bon repas : salade et poulet mariné ! Un régal ! Les enfants profitent du grand terrain pour courir et se défouler. Une fois le repas près, nous nous mettons tous à table pour partager ce délicieux repas ! C’est un très bon moment.

Puis vient l’heure de se remettre au travail. Avec Jessica nous continuons de nettoyer la serre mais en échangeant les rôles ! De leur côté, Fatimata, Sadio et les mamans étalent le fumier sur le terrain. Pour nous récompenser de tout ce travail, nous prenons un goûter bien mérité : pain Nutella accompagné de thé ou café selon les envies. Arrive alors l’heure se quitter.

Nous avons passé une excellente journée ! Tout le monde a apprécié se retrouver dans un grand espace éloigné de la ville, chacun a pu oublier ses petits tracas le temps d’une journée, pour partager un bon moment ! A bientôt !

Samedi 28-11-2015, au camp de Champlan

 

Personne présentes: Estelle, Leila, Sebastian, Nicolae et Badr.

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Quand nous sommes arrivés dans le camp Nicolae est allé chercher les enfants (plus d’une quinzaine), nous nous sommes regroupés en cercle et avons débuté notre premier jeu (le facteur ) puis nous avons enchainé avec un deuxième jeu.

 

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Le second jeu (chasseurs et canards) est une variante de la balle au prisonnier, nous avons formé deux équipes, les équipes étaient alternativement canards et chasseurs. Les chasseurs se positionnaient à gauche et à droite et devaient toucher avec un ballon les canards qui passaient au milieu, ce jeu, dans la continuité du premier, a permis aux enfants de s’amuser, de courir, de dépenser leur énergie juste avant une activité plus calme. Nous avons distribué des dessins à colorier sur le thème de Noël et des feutres, les enfants ont pu colorier sur les tables que nous avions ramené.

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Suite à l’activité coloriage nous avons distribué le goûter que les enfants ont pris assis sur un tapis que nous avions ramené aussi.

Les enfants étaient très heureux de nous voir, ils se sont amusés dans toutes les activités et après avoir joué, couru, et avoir colorié des chef d’œuvre les enfants ont refait le plein d’énergie grâce à une bonne tartine de confiture et des sirops de citrons et de pêches.

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Samedi 28-11-2015, Atelier de « Restauration narcissique »

Aujourd’hui, Ana et moi (Marie) avons amené Andra au local afin qu’elle profite d’un moment avec nous, que l’on puisse jouer et s’occuper d’elle uniquement.

Nous avons prévu de lui raconter des histoires, elle a aimé le livre sur la jungle avec les animaux (tigre, singe…). Andra était plutôt timide au début, puis, en jouant avec elle, avec les jeux de la petite enfance (dinette, petite balle, voitures), elle a commencé à rire avec nous et parler.

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Pendant qu’Ana jouait avec elle, je suis allée chauffer de l’eau chaude pour qu’elle puisse prendre un bain de détente. Nous lui avons demandé si elle voulait en prendre un, elle était d’accord. Andra s’est détendue petit à petit, comme si elle avait besoin de se sentir en confiance et bien avec nous. Pour créer un moment de complicité et de création, nous avons pris de la pâte à modeler, au début en construisant un bonhomme et décrivant avec des mots roumains (urreche, ochi, naz : oreille, yeux, nez) etc… puis nous avons imité les clowns en créant des nez en pâte à modeler. Andra a beaucoup rigolé à ce moment là !

Le bain est prêt, Andra profite de cet instant, elle ressort toute belle et toute propre !

Nous continuons à jouer avec elle dans la pièce prévue pour la petite enfance, puis lui donnons le goûter.

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C’est l’heure de ramener Andra chez elle, il fait déjà nuit !

A bientôt !

Samedi 28-11-2015, Villa St Martin,

Aujourd’hui, Abdel (éducateur), Fatimata (pédagogue sociale), Geoffroy, Elise, Sébastien (stagiaires) et Sana (service civique) se sont rendus à la Villa Saint-Martin afin d’y proposer du badminton, notre tente petite enfance, de l’assemblage de perles, du dessin et du football.

Une quinzaine d’enfants sont arrivés dès le début, les ateliers dessin et perlage (Fatimata et Sana) ont eu très rapidement beaucoup de succès. Quelques enfants se sont ensuite installés dans la tente petite enfance avec Geoffroy et Elise.WP_20151128_15_37_11_ProWP_20151128_15_56_57_Pro

A cause du vent, l’atelier badminton n’a pas fonctionné mais a très vite été remplacé par le football !

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Comme d’habitude, nous prenons le goûter et faisons notre conseil de quartier, tout se passe très bien !

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Vendredi 27-11-2015 Jardin de Saulx

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Une nouvelle séance de jardinage avec le groupe d’adultes pendant l’hiver . Nous essayons d’allumer un feu pour se réchauffer, même si c’est difficile à cause du froid !

Après une demi-heure d’attente nous avons enfin réussi à l’allumer et avons fini d’étaler le fumier sur tout le terrain, pour que la semaine suivante nous puissions commencer à retourner la terre et préparer le terrain.

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Après ce temps de préparation nous prenons nos chaises et la table et les approchons du feu pour profiter d’un bon chocolat chaud au feu de bois !

A plus !

Vendredi 27-11-2015 A la Rocade

Aujourd’hui, Tito, Abdel, Élise, Marion et Marina sont partis à la Rocade pour la permanence. Ils ont bien discuté avec les familles, ont fait des interviews, ont partagé un petit temps autour d’un café ou d’un thé.

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Avec Camille, Sana et moi (Leïla), nous les avons rejoint plus tard dans l’après-midi. Sana a fait une activité perle, les enfants ont beaucoup apprécié faire des bracelets !WP_20151127_16_48_09_ProWP_20151127_16_48_18_Pro

Avec Camille, nous avons continué le jeu de l’oie, les enfants étaient très motivés ! Élise a fait des questionnaires pendant que Abdel continuait les interview.WP_20151127_16_48_45_ProWP_20151127_17_35_57_Pro

Nous avons terminé cet après-midi par un bon goûter et par un bon chocolat chaud bien mérité ! Et oui, il ne faisait pas très chaud !

A la semaine prochaine !

Jeudi 26-11-2015 Au Skate Park !

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Aujourd’hui, Sana, Leïla, Abdel, Elise et moi (Camille) sommes partis au skate park pour les ateliers.

Nous avons prévu de continuer le grand jeu de l’oie, que l’on fait avec de la peinture et des feutres.

Beaucoup de filles font des perles avec Sana. Il y a des perles avec des lettres. Comme ça on peut se créer des bracelets et des colliers avec nos prénoms.

Elise a interrogé les enfants. Nous avons un questionnaire auquel un maximum de personnes doit répondre pour une enquête de vie sociale.

Leïla a apporté des structures en forme d’oiseaux posés sur une branche d’arbre. C’est une maman qui vient sur les ateliers qui nous les a offerts. C’est super et ça tient tout seul si on y pose des livres.

A bientôt !

Jeudi 26-11-2015 A Chilly Gare

Aujourd’hui, nous sommes allés sur le camp de chilly Mazarin avec Denis (xxx) Laoura, Marie, Kenzy, anna et moi-même Fatimata et nous avons a reçu la visite des musiciens Yohan et Laurence.

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Nous avons été très bien reçus par les familles sur place et notre plus grande surprise à été que les enfants étaient partis à l’école, une idée que Denis a apprécié du coup nous nous sommes retrouvés avec les petits enfants. Nous avons commencé l’atelier avec de la musique romaine avec l’accordéon, nous avons bien dansé et nous avons chanté.

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Après nous avons joué avec la petite enfance, les enfants ont construit des châteaux et Laoura à construit un château qui est tombé à cause du vent, ce qui veut dire que les enfants construisent mieux que Laura,et ils étaient contents de cette idée- là.

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Il y avait aussi un petit bébé de 1 mois qui a bien aimé être bercé avec la musique dans les bras de Fatimata, chez les robinsons il y a de tous les âges !

Nous avons fait le gouter et nous sommes rentrés plus tôt car nous avons la soirée familiale à préparer.

Nous vous donnons rendez-vous à la semaine prochaine.100_3587

Jeudi 26-11-2015 Jardin de Saulx

 

Pour aujourd’hui une nouvelle séance de jardinage commence à notre potager a Saulx avec nos ami(e)s qui nous sont toujours fidèles et qui nous font partager leurs envies, leurs ressentis et leurs besoins car nous sommes une très grande famille, nous nous soutenons les uns les autres dans les pires moments comme dans les moments plus heureux.

« Notre travail a vraiment un sens, il propage de la joie, il amène de la convivialité et change les idées, il nous amène dans un beau paysage de la nature ou il n’y a que nous comme maîtres du temps et de nos envie », déclare Eric après un bel après-midi plutôt ensoleillé passé au jardin !

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Le jardin des Robinsons c’est l’endroit idéal pour trouver un sens, un lien entre les idées des gens et entre eux-mêmes, petit à petit on se rend compte que nous ne sommes pas si différents que ça .C’est l’endroit où nous donnons de la forme à nos envies, ou nos idées prennent vie, où nous construisons une nature belle et fructueuse car nous sommes en parfaite harmonie avec elle , on la cultive et on se cultive nous-même en même temps .

On apprend pour apprendre et apprendre avec les autres, on apprend pour comprendre le sens du travail de jardinage, le sens du travail que nous menons toute l’année, et on apprend pour entreprendre des activités et des projets dont peuvent bénéficier toutes les personnes qui nous accordent quelques minutes de leur temps pour pouvoir construire ensemble un bel endroit !

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Mercredi 25-11-2015 Balloche

Laura, Marie, Badr et Élise (nouveaux stagiaires d’Intermèdes), Estelle et moi (Leïla) sommes allés sur le camp de Balloche. Nous avons déchargé les affaires du camion puis Estelle et Laura sont parties sur le camp de Grosjean chercher des enfants pendant que Élise installait le coin petite enfance et que nous (Badr, Marie et Leïla), nous faisions le tour du camp pour prévenir les enfants que nous étions arrivés.100_3543

Nous avons commencé par un tous nous rassembler, et nous avons fait un jeu collectif « transmission d’énergie » puis un jeu de connaissance. Ensuite, nous nous sommes tous mis sur l’atelier « écriture », les enfants étaient tous très motivés par les exercices proposés !

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Pendant que certains terminaient les exercices d’écriture, d’autres ont fait des jeux collectifs : jeu de quilles, jeu de cerceaux, un colin maillard, « provocation et vérité » (jeu de « action ou vérité), la chanson « tête épaules et genoux pieds ».

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Nous avons terminé cet après-midi par un goûter pendant lequel nous avons fait le jeu du roi du silence pour calmer un peu les enfants.

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Très bon après-midi !!!

Mercredi 25-11-2015 Jardin de Saulx

Nous partons encore une fois pour une nouvelle séance de jardinage avec les enfants mais aussi certains adultes qui sont plus intéressés par nos activités de jardinage et qui nous répondent favorablement à chaque fois que nous leur proposons nos activités.

Comme toujours nous sommes très contents d’accueillir les enfants parmi nous et eux aussi aiment bien notre compagnie.

Tandis que Sebi avec Ana et Eric étaient en train de charger les brouettes avec le fumier et ensuite les étaler,  Nicolae et les enfants ont pu ramasser les belles salades du jardin avant de s’investir dans l’entretien et la préparation du terrain pour les prochaines plantations de l’année à venir !

A plus !

Mercredi 25-11-2015, à Saint Eloi,

Kenzi, Hélène (MJC), Sana, Camille et Sébastien (Intermedes Robinson) nous sommes rendus à St Eloi afin d’y proposer nos activités : football, badminton, peinture et ultimate !20151125_155256

Les enfants ont particulièrement apprécié le football puisque la plupart d’entre eux jouent en club, nous nous sommes livré un match acharné bien que les talents de sportifs des membres de l’association restent douteux !

Suite à ce match, certains enfants ont fait de l’ultimate tandis que d’autres s’entrainaient au badminton.

L’activité peinture a malheureusement été délaissée à cause de la pluie.

Nous avons pris le goûter (chocolat chaud, thé, pain et confiture) et nous sommes séparés à 16h30. C’était un super après-midi !20151125_160646

Annulation de vie publique

 


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Les événements que nous vivons, par leur accélération, par la banalisation de la logique dont ils témoignent réalisent le passage vers une vie sociale et publique hautement problématiques.

En raison de « événements », la vie sociale est annulée…

Nous observons, depuis les attentats, la multiplication de censures et d’autocensures portant sur l’usage social de l’espace, la possibilité de se réunir, de se retrouver, de vivre notre environnement.

En soi, ce phénomène n’est pas nouveau; cela fait des années qu’il était en cours et que l’on observait, par exemple, le renfermement des lieux et des structures dans leurs propres murs, un filtrage de plus de plus puissant des relations vis à vis des publics. Nous observions aussi le développement dans les pratiques et sociales, d’une réelle difficulté ou inaptitude à innover , à investir les espaces publics, à aller à la rencontre des groupes et des personnes en dehors des institutions.

Assignation de l’espace public et urbain comme lieu de la peur

Depuis les événements, depuis ce que nous appelons  une « guerre »  dont une des caractéristiques est d’être sans frontière et délocalisée, nous n’avons au sens propre plus de lieu public.

Les transports publics eux mêmes semblent se désorganiser et se détricoter d’eux mêmes. Le moindre déplacement devient problématique. Les gens ont peur ; ils ne veulent plus sortir, ils ne veulent plus partir, ils ne veulent plus bouger.

Un risque de dérèglement global

L’espace public , même des transports, même interne à la commune , voire au quartier, devient le lieu de la peur. On ne sait plus très bien d’ailleurs de quoi on a peur , puisque d’un seul coup, tout semble devenu possible, comme si les frontières entre l’imaginaire social et sa réalité , avaient cédé.

Nous voyons actuellement des responsables d’institutions, des directeurs d’école, renoncer à se réunir dans leur propre établissement.

C’est que l’autoenfermement n’a pas de limite. Il ne faut pas se méprendre, l’espace privé n’est jamais coupé de l’espace public et le rétrécissement de l’un , étouffe l’autre. Il n’y a aucune protection entre les deux, aucun recours.

Ceux qui s’excluent « du dehors », s’excluent tout autant « du dedans ». La privation de vie publique, appauvrit aussi la vie personnelle. Ceux qui sont vides, politiquement et socialement, se condamnent à le devenir aussi dans leur vie privée.

La situation actuelle ressemble ainsi à un emballement de processus déjà bien amorcés, qu’on ne sait plus contrôler et qui échappe in fine y compris à ceux qui voulaient l’organiser.  Un peu comme si au départ on prennait de smesure spar raison et précaution et qu’au final , on ne sait plus très bien pourquoi on renonce à tout ce qui est social, politique ou culturel.

Peu importe que, curieusement, on ne mette pas tous ces freins à la vie économique  (quand tout est fermé, les centre commerciaux ouvrent le dimanche…) , celle ci est atteinte comme toute vie dès lors qu’il devient improbable et problématique d’aller du point A vers un point B et que la question de « sortir » devient pour mille raisons , un problème, pour tous.

Occuper, habiter

Il ne faut jamais cesser d’occuper, c’est à dire de s’occuper des espaces où nous vivons. Il ne faut jamais renoncer à habiter, c’est à dire vivre ensemble , dans le contexte que nous connaissons. Nos ateliers restent ouverts pour la simple et bonne raison qu’ils ont lieu « dehors ». C’est un peu comme si nous avions anticipé la chose.

Un peu comme si le contrepoison de la situation socialement et politiquement toxique que nous connaissons était en fait très simple. Détruire la peur , en vivant la rencontre. détruire la peur, par la confiance , en nous

Or, celle-ci est contagieuse; c’est même le ressort de nos actions.  Notre confiance attire la confiance des groupes et des personnes les plus isolées. Parce que nous avons confiance dans la vie sociale , nous l’instituons  et ne perdons pas nos repères.

Vendredi , Samedi Dimanche: Evénement final Autres Climats

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Compte-rendu de la conférence Autres Climats

Les 21 et 22 novembre 2015

« Autres Climats » est un collectif d’associations visant à améliorer le climat social et éducatif. De nombreux acteurs sont intervenus lors de cette conférence, notamment Actions pour le développement durable – Mali – ADD (Environnement, développement socio-économique, citoyenneté), Ajira 44 (Culture, spectacle), Intercultural Network for Peace and Development (Environnement, social, culture, économie), Intermèdes Robinson (Social, éducation), Aka Denga Pygmées (culture, environnement) et bien d’autres. Au total, plus de 30 associations ont rejoint le projet Autres Climats.

Les membres de l’association présents lors de la conférence étaient : Laurent OTT (directeur), Abel (éducateur spécialisé), Nicolae, Laura et Fatimata (pédagogues sociaux), Camille, Mathilde, Estelle et Sébastien (stagiaires), Sanna et Sebastian (Services civiques).

Image principale Kroniks

Après présentation des différentes associations présentes, nous avons découvert de nombreux projets (une radio communautaire en Argentine, des portraits de femmes agricultrices à Madagascar, au Togo etc…). Ces différents exposés nous permettent de nous rendre compte que nous ne sommes pas seuls à travailler pour l’amélioration du climat social. Les actions qu’elles proposent peuvent toujours être reliées à notre propre travail. Toutes les catégories ou presque de populations marginalisées par la société, l’éducation ou l’environnement ont été représentées et défendues lors de cette conférence.

Le samedi a été principalement consacré au débat à propos de la culture de notre environnement, de l’appropriation et l’utilisation de l’espace, mais également à la sécurité alimentaire, la jeunesse, la citoyenneté et les échanges culturels. Que ce soit de petits espaces en ville ou plusieurs hectares dans les champs, la culture est un outil à la fois d’intégration et de pédagogie. C’est un lien qui rattache les personnes à leur terre. Nous pouvons relier ce débat à notre jardin dont s’occupe Nicolae.

Une première version de la charte Autres Climats nous a été présentée par Laurent Ott, dirigée par sept axes :

  • Combattre la peur due au contexte actuel.
  • Prendre en compte dimension socio-écologique.
  • Inclure les aspects culturels, politiques, éducatifs et écologiques.
  • Mettre en valeur pouvoir d’agir à notre échelle, la nécessité de faire appel aux individus pour qu’ils se sentent concernés.
  • Détruire les barrières de l’âge, des cultures, des couches sociales.
  • Utiliser les ressources de l’environnement.
  • Prendre la défense des groupes opprimés.

Ce même-jour, l’association Ajira 44 nous présentera son spectacle mettant en scène l’exclusion sociale, la marginalisation, les difficultés des populations opprimées et les bienfaits des mélanges culturels. Deux enfants de Chilly-Mazarin, habitués de l’association, feront également une démonstration de Hip-Hop.

Le dimanche ne fut pas moins intéressant ! En premier lieu, nous avons discuté tous ensemble des projets réalisables, des partenariats, des forces et des faiblesses des associations du collectif.

L’équipe d’Intermedes Robinson présentera l’association à l’aide d’un diaporama illustrant les différentes actions menées, cela permettra notamment à Laurent Ott de mettre en valeur les bases d’une éducation durable.

Une version révisée de la charte nous est proposée, mais celle-ci n’est pas terminée de par le manque de temps laissé à son élaboration et la difficulté à prendre en compte les points de vue des 32 associations inscrites au collectif Autres Climats.

Tout comme le samedi, de nouvelles associations nous font la présentation de leur projet (l’éducation populaire en argentine par ERCE, le travail contre la déforestation de l’association Aka Denga Pygmées, les actions de sensibilisation des jeunes aux Comores par NGO SHAWO). Les débats étaient, cette fois-ci, centrés sur l’éducation, la culture et l’écologie.

Enfin, Intermedes Robinson offrira une clôture artistique de la conférence Autres Climats avec une danse Tsigane à laquelle participeront tous les membres de l’équipe présents.

Les deux repas (samedi et dimanche midi) ont été organisés par Intermedes Robinson, cela s’est très bien passé !

 

Vendredi 20 novembre 2015, La rocade

C’est sous la pluie que démarre aujourd’hui la permanence de la rocade. Nous avons sortie 3 tentes aujourd’hui pour nous protéger du froid. Une tente de jeux, une tente de petite enfance, et une tente des mamans! Eddy et pierre investissent rapidement la tente de jeux où ils dissertent sur la marionnette qu’ils sont en train de fabriquer. Tito de son coté lance une discussion sur l’école avec les mamans et les enfants présents.

Des plus grands arrivent, et fatimata propose de former des équipes pour jouer au basket. 16H30, et le reste de l’équipe arrive pour démarrer l’atelier à proprement parler. Avec Tito, Abdel et Eloise, on s’installe pour commencer une interview sur les activités de Robinson, et l’intérêt qu’elle y porte. Cet entretien contribuera au projet mis en place dans le cadre du renouvellement de notre agrément d’Espace de Vie Social.

Dehors, on joue au foot et au basket, tandis que dans la tente on discute avec les mamans. La nuit commence à tomber, et vient l’heure du gouter. Tout le monde déguste les tartines confectionnées dans la tentes avec les mamans, accompagnées d’un verre de chocolat chaud. Vient le temps de se dire au revoir, et à la semaine prochaine !

Vendredi 20 novembre, au jardin,

Nous sommes sortis à 14h00 direction le jardin Nicolas et moi-même. Sur le chemin nous avons récupéré Eric, Eddy et Jessica.

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A  l’arrivée au jardin Nicolas a réparti les rôles de chacun, lui et Eric ont étalé du fumier sur la parcelle c’était très particulier comme boulot et c’était pas très joli à voir mais cela permet de faire pousser les plantes plus rapidement donc c’est bon pour nous!SAM_7462

Eddy  quant à lui, s’est occupé d’emmener le fumier sur les parcelles du fond.

Parmi les rires et la bonne humeur nous arrivons aussi à faire des choses et à nous partager les tâches de la journée.

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A 16h30 nous nous sommes réunis comme d’habitude autour d’un gouter qui nous a réchauffé car c’était une journée froide avec de la pluie, nous avons dégusté un bon chocolat chaud avec du pain et de la confiture.

Pour terminer cette belle journée nous avons rangé le matériel et nous nous sommes dirigé vers le camion pour rentrer au local.

Jeudi 19 novembre, au skate park,

Abdel, Fatimata, Ana, Zoé et Sébastien nous sommes rendus au skate park afin d’y installer nos ateliers habituels.

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Lors de notre arrivée, nous avions très peu d’enfants participant à nos activités. Nous avons commencé par proposer des jeux de construction, des perles, coloriage, et notre atelier petite enfance.

De son côté, Abdel échange avec les participant sur leur vision de l’association, en vue de l’agrément Espace de Vie Sociale auprès de nos Robinsons.

Peu à peu d’autres enfants nous ont rejoint et nous avons pu entamer une partie de football avec une quinzaine d’enfants. Certains enfants ont  joué à cache-cache, tandis que les autres continuaient à jouer sur les tapis.IMG_20151119_171147

Nous avons finalement entamé le goûter puis le conseil de quartier.

La nuit tombant, les familles se sont ensuite dispersées, tout s’est très bien passé.

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Jeudi 19 novembre, au camp de chilly,

Ce jeudi, nous avons décidé avec les enfants de faire l’atelier dans nos locaux. En effet, le programme de cet atelier est que nous fassions tous ensemble de bon biscuit pour la fête de la solidarité international, ce samedi à Massy. Les enfants ont beaucoup participé à la préparation de cet évènement auquel ils assisteront afin de partager ce que les robinsons font.

Nous avons commencé aujourd’hui par une activité très amusante et ludique. Avec nos bénévoles, nous inventons un jeu où nous reconnaissons les lettres d’un mot et les dansons sur un air d’accordéon.

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Tout le monde part se laver les mains et nous nous installons autour d’une grande table pour confectionner des biscuits sablés au chocolat et à la confiture. Chacun met les mains dans la pâte, l’étale et fait des biscuits en croissant et autres forme qu’imaginent les enfants.

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Après cela, les enfants prennent un petit temps pour dessiner et ranger le matériel. Nous terminons par quelques pas de danses et jeux collectif initié par un de nos nouveaux bénévoles sur le son de l’accordéon.

Il est déjà temps de partager le goûter, nous goutons nos bons biscuits et nous disons « A samedi ! »

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Mercredi 18 novembre, sortie au cirque !

Aujourd’hui, grâce à notre vice-présidente des Robinsons, nous avons des places afin d’aller voir le spectacle « Pégase et Icare » du cirque Alexis Gruss.

Malgré les évènements de ce week-end, le spectacle a été maintenu et nous décidons d’aller de l’avant et de nous rendre au cirque. Certaines familles n’ont tout de même pas l’envie de venir.

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Après un temps de préparation, nous rejoignons nos Robinsons, enfants et adultes, pour prendre les transports et se rendre au cirque situé porte de Passy. Nous profitons du trajet pour partager un bon pique-nique, prendre des nouvelles de chacun, discuter ensemble…

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Nous arrivons et prenons place dans l’immense chapiteau où le spectacle va commencer. Nous avons tous très hâte de découvrir ce spectacle ! Les lumières baissent, la musique commence et nous assistons bientôt à des scènes de danses, d’acrobatie, de voltige et bien sur des scènes rigolotes ! Au-dessus de la scène, un orchestre joue la musique et une femme chante pendant que d’autres artistes nous font des numéros sur terre et dans les airs accompagnés d’un très grand nombre de chevaux ! C’est très impressionnant !100_3422

Nous pouvons voir enfants et adultes rire, s’émerveiller et être ému d’un si beau spectacle. Après en avoir pris plein les yeux comme on dit, nous discutons de nos impressions et de ceux que nous avons particulièrement appréciés en dégustant de bonnes madeleines.100_3425

 C’est maintenant le temps de prendre le chemin du retour, le sourire aux lèvres nous repartons et nous disons « à bientôt ».100_3433

 

Entendre la petite voix du social dans le désordre ambiant

Les drames et événements qui se répètent ou s’amplifient semblent toujours se répercuter dans la vie de la société, selon un scénario codifié et obligatoire. Une ambiance de paralysie s’empare de l’opinion et de la société. On attend des mots d’ordre, on demande à être rassurés. On ne fait plus rien sans en demander l’autorisation. Dans le doute, on annule tout.

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Pour conjurer l’impuissance, l’évidence qu’on a été surpris dans la réalité, on se met à singer dès le lendemain des plans d’urgence et de fausse sécurité qui ne sont visiblement destinés qu’à donner le change.

Dans ce cas là c’est toujours aux lieux et aux temps sociaux qu’on s’en prend en premier: on ferme les lieux éducatifs et de culture ou on en rend leur accès difficile. On enferme les écoles, les lieux d’enfance et de loisirs. Les structures sociales, éducatives de culture  se barricadent alors qu’en toute logique , toutes , dans de telles circonstances, devraient encore et toujours être plus ouvertes.

Faute d’avoir prévu la tragédie, on base le fonctionnement ordinaire de la société sur la prévention de sa répétition. Au nom de la protection de la société on complique, on  rend de plus en plus malaisé et difficile tout ce qui, justement, est social.

C’est le premier paradoxe.

Le second est dans l’ordre du discours. On tend au rassemblement et à l’unité de toutes ses forces. On recherche le mimétisme, l’effacement des différences. d’un coup d’un seul (et fût-ce avec violence), on voudrait trouver ou retrouver une « union sacrée ». Or, toute assignation à l’union fabrique toujours de l’étrangeté radicale, de la monstruosité absolue qui aboutit dans les faits à diviser irrémédiablement la population, …au nom de l’unité.

Une telle énergie déployée pour trouver une unité introuvable et forcément illusoire ne peut passer que par un arsenal de discours autoritaires. Cela ne va pas sans violence et contrainte interne qui touche à l’étouffement.

Dans un tel climat, du côté des publics (et en particulier du côté des publics des politiques sociales) c’est le silence qui devient obligatoire; toute prise de parole, si elle ne coïncide pas exactement par les mots d’ordre en usage, devient dangereuse.

Anticipant une discrimination maintes fois répétées et qui leur semble inévitable, il ne faut pas s’étonner qu’une masse importante de la jeunesse musulmane (et décriée comme telle et comme « immigrée ») , préfère croire à des sirènes complotistes qui la délivreraient d’une culpabilisation obligatoire .

En effet, c’est bien cette culpabilisation d’être à la place où ont a été mis,  qui s’exprime sous la forme d’injonctions à désavouer, à déplorer  et qui donne une image forcément humiliante, et qui vient redoubler (et même justifier a posteriori) toutes les exclusions.

Nous avons déjà vécu tout cela pour Charlie. Le scénario est bien rodé . Il peut passer aujourd’hui à la vitesse supérieure.

Sans doute , avons nous face à des processus aussi surplombants, un grand sentiment d’impuissance. Mais pour autant rien ne nous oblige à y adhérer personnellement et à ajouter notre couche de consentement aux désastres en cours.

On entend de tout dans de telles circonstances et on en entendra davantage dans les jours à venir, des langues se délier. Elles vont toujours dans le même sens: plus de fermeture, plus de sécurité, moins d’autonomies, moins de libertés; plus de morale, de culpabilisation. Plus de régimes sévères ,d’exception et spéciaux.. C’est un sens obligatoire.

Il y a  une petite voix que l’on n’entend jamais dans de telles cacophonies. C’est la petite voix du social. Celle qui se murmure tous les jours à Robinson, sur nos ateliers, dans nos quartiers, dans les bidonvilles.

Cette petite voix est toute autre; elle dit des discours inouïs. Elle raconte que nous faisons chaque jour ce que l’on déclare impossible. Elle dit la parole de ceux qui sont priés de se taire. Elle rappelle que le Monde n’est possible qu’avec tout le monde.

Elle ouvre une autre voie que la violence d’appareil ; dessine d’autres scenarii. Elle permet aux uns et aux autres d’échapper aux caricatures où le cours de l’actualité veut nous réduire.

Le Dimanche au jardin…
Aujourd’hui Laura et moi (Marie) sommes parties au jardin, accompagnées d’Eddy, de Corinne et Philippe, Timothée, Héloise et Gwendal ainsi que Fuzia, Mario et leurs filles. Nous avions pour mission de poser le fumier sur nos parcelles, élaguer les pommiers et ranger/désherber le jardin avant la trêve hivernale. Le soleil est avec nous, c’est une chance en ce mois de Novembre !

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Avec les courses que nous avons faites, nous prévoyons un barbecue et des salades.
Pendant que nous étalions le fumier, Corinne et moi avons été surprises de voir que nous avions des poivrons qui arrivent maintenant à maturité. Héloise les a cueillis pour le barbecue.

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Heureux de ce beau temps, nous avons passé une très bonne journée au jardin.
Mario a élagué les pommiers avec beaucoup d’entrain, nous ramassons les branches afin de faire du bois pour le jardin. Tout sera prêt avant l’hiver.

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Histoire de se faire de nouveau plaisir, nous grignotons le bon gâteau au citron que nous a préparé Corinne, avant de repartir tranquillement en cette fin d’après midi.
Cette journée ensoleillée a fait plaisir à tout le monde, nous avons partagé un bon moment.

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A dans quinze jours pour le prochain dimanche au jardin…

Samedi: Nous n’avons pas fermé dehors…

Et nous avons fait nos ateliers. Et ainsi nous étions présents pour discuter avec les enfants des événements de la veille.

 

Villa St Martin, le 14 novembre 2015

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Aujourd’hui, Nicolae, Fatimata, Abdel, Camille, Marie, Sébastian et Sébastien, sommes partis installer nos ateliers à la Villa St Martin. Comme à notre habitude nous avons installé la tente petite enfance puis d’autres activités choisies par les enfants et nous-même.

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Nous avons donc proposé la création des bracelets et colliers de perles, ainsi que des ateliers de peinture/dessin, SlackLine, Baseball, Molki, relais, et diverses activités sportives et collectives.

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Camille a également fait découvrir aux enfants l’activité « boite à imagination » qui consiste à créer une boîte dans laquelle ils mettent ce qu’ils aiment et n’aiment pas selon leur bon vouloir. Cette activité a eu beaucoup plus de succès que la fois précédente puisqu’il y avait moins de contraintes (il n’était pas forcément demandé aux enfants d’écrire).

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L’activité sportive a eu de plus en plus de succès au cours de l’après-midi de par l’arrivée tardive des adolescents qui ont pris à cœur de participer dans le respect et la bonne humeur aux sports proposés.

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Avant le moment du goûter, le rituel du conseil de quartier débute. Nous commençons par discuter des activités et de la journée avant de dévier sur le sujet important du week-end : les attentats de Paris. L’intérêt était que les enfants s’ouvrent à nous en faisant part de leur ressenti, de ce qu’ils ont compris et vu.
Nous prenons ensuite le goûter qui est, comme toujours, très apprécié des enfants.

Samedi: Atelier de Champlan

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Aujourd’hui nous avons passé l’après-midi à Champlan avec Assa, Anna, Laura, Leila et Estelle.

Dès notre arrivée nous avons réunis tout les enfants pour faire des jeux collectifs,
Nous avons commencé par jouer à «cache-cache» et nous avons fait une ronde pour jouer au «facteur».

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Ensuite, c’est parti pour l’apprentissage des chiffres et des lettres… et même des animaux!!

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Nous leur avons proposé de continuer l’atelier d’écriture de leur prénoms de la semaine dernière, puis ensuite des exercices d’écriture avec les prénoms d’animaux et les chiffres.
Les enfants étaient tous très intéressé par ces activités et leur envie d’apprendre était débordante.

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Pendant ce temps là , les plus petits jouaient avec les jeux de la petite enfance.

Puis, c’est par un bon goûter que se termina cette après-midi.
Heureux d’avoir pu partager ce moment avec nous, les enfants rentrèrent se mettre au chaud avec leurs parents et «LAREVEDERE» à la semaine prochaine!

Vendredi au jardin le 13-11-2015

Avec Sébastien Nicolae Assa Anna Jessica Franck Eric

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Dès notre arrivée, nous nous sommes mis au travail. Tout d’abord nous nous sommes mis d’accord sur l’organisation afin que chacun puisse s’y mettre à sa guise. Nous  avons récupéré les fourches les pèles ainsi que les deux brouettes, sous un temps plutôt agréable, et avec l’envie de bien faire de chacun on ne s’est pas rendu compte de l’heure qui passait… Nous avons étalé du fumier sur les parcelles a tour de rôle.

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Vendredi : La rocade le 13-11-15
Aujourd’hui, nous sommes huit à aller à la Rocade: Leïla, Camille et Sébastien les stagiaires éducateurs, Abdel et Fatimata les permanents, Sana service civique, et Tito et Pierre les bénévoles.

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Nous avons installé la tente petite enfance, puis on a fait un grand match de foot! C’était SUPER! On s’est bien dépensé! Score: 3 à 2 pour Leila et Sébastien contre Fatimata et les enfants!

Tito avait prévu avec Pierre d’écrire des lettres de doléances, pour dire ce qu’on ressent à l’école, l’autorité des professeurs, les relations qu’on a avec les camarades d’école…

Abdel, lui, a pris la Slackline. Il faut attendre longtemps pour pouvoir monter dessus tellement la corde a du succès.

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Pour le goûter, on a mangé plein du pop-corn confectionnés par les personnes qui ont fait la cuisine de rue. TROP BON!! et pour se réchauffer, un petit chocolat chaud nous est proposé.

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A la semaine prochaine!!

Jeudi: atelier au jardin, le 13-11-2015

Avec Sébastien Nicolae Assa Anna Jessica Franck éric

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Dès notre arrivée, nous nous sommes mise au travail, tout d’abord nous nous sommes mise d’accord sur l’organisation afin que chacun puisse s’y mettre à sa guise nous avons récupéré les fourches les pèles ainsi que les deux brouettes, sous un temps plutôt agréable, et avec l’envie de bien faire de chacun on ne s’est pas rendu compte de l’heure qui passait…

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Nous avons étalés du fumier sur les parcelles a tour de rôle. A la fin nous avons partagés un goûter et le beau frère de Jessica était avec nous.

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Jeudi: La Ruche

Et cette semaine, encore il y a eu un « atelier de la Ruche », au local. Une dizaine d’enfants du bidonville de Chilly sont venus cuisiner avec nous.

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C’était « mission Pizza » avec , pour but de produire le maximum de pizzas pour l’événement du soir, à la MJC: lUniversité Populaire des Habitants. Le thème de cette première soirée était « occuper l’espace public ». Pas d’erreur, nous à Robinson, nous sommes bien des spécialistes (:-))

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En tout cas , pour les enfants, la Ruche c’est de l’éducatif, de l’habileté, de l’apprentissage, et de la socialité.

Avec Laura, Sébastien et Victoria.

Aujourd’hui, nous allons chercher des enfants dans le camp de Chilly, des mamans nous rejoignent au local afin de débuter l’atelier pizza.

En arrivant, nous coupons les légumes (tomates, poivrons, champignons) et nous apprenons à les reconnaître ainsi qu’à écrire leurs noms.

Une fois les légumes coupés, les enfants participent au nettoyage de la table de cuisine et nous allons danser en attendant que la pâte à pizza soit prête.

Nous préparons les pizzas, les enfants apprennent à préparer la pâte et à la garnir comme ils en ont envie avec la viande, le fromage et les légumes coupés au début de l’activité.

Une fois que les pizzas sont prêtes, nous les mettons à cuire. Durant la cuisson nous faisons un jeu pédagogique à partir de l’alphabet, nous formons les mots, apprenons à les prononcer et chantons des contines.

Lorsque les premières pizzas sont cuites, les enfants les goûtent avec un verre de sirop.

Les enfants se sont beaucoup amusé et se sont montrés très investis dans l’apprentissage de nouvelles choses.

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C’était super, et les pizzas sont très bonnes !

 Jeudi: Skate parc

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Aujourd’hui, Fatimata une nouvelle permanente, Abdel, Sana, Assa et moi (Leïla), nous sommes allés sur l’atelier du skate parc. Nous avons installé différentes activités: petite enfance, atelier, perles, badminton et atelier peinture.

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Assa, sur la petite a fait des juex de conctruction avec les kaplas. Une petite s’est amusée à dessiner des lettres et des formes avec les petits morceaux de bois. A côté des enfants faisait semblant de préparer à manger pour leurs parents. Sana de son côté s’est lancé, avec un petit groupe de jeune, dans la confection de bracelet et de collier; son activité a eu du succès! Abdel de son côté a fait l’arbitre pendant les matchs de badminton! Les enfants se sont bien dépensés! Et moi, j’ai continué l’activité « fabrication du jeu de l’oie » qui avait été commencée la semaine dernière. Nous avons terminé l’après-midi par un petit goûter! A la semaine prochaine!100_3342

Chilly Gare Le 12-11-15

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Aujourd’hui, nous allons à Chilly-gare avec Camille (stagiaire éducatrice), Marie (stagiare monitrice éducatrice), Pascal (MJC) et Anna ( service civique).

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Nous avons commencé par une ronde des prénoms parce que tout le monde ne connait pas forcément les prenoms des animateurs ou de chacun.
Ensuite, on joue au « tomate-ketchup » pour jouer tous ensemble.

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Pour l’activité principale, nous avons choisis de continuer les peintures sur la cinquième saison. Les enfants sont très créatifs, ils ont l’air d’apprécier user de leur imagination.

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On a passé un super après-midi!
Merci beaucoup, à bientôt!

 

La norme irrépressible du retour à zéro

De l’entropie sociale

Dans les années 60, dans Tristes Tropiques, C-L. Strauss définissait l’entreprise de la culture et de la civilisation humaine comme une quête désespérée de lutte contre l’entropie universelle , ce principe qui pousse tout vers le chaos. Il s’appuyait sur le principe de  physique quantique, dit  de l’entropie généralisée, qui postule que toute énergie va vers sa dispersion.

En 2015, à l’approche de la COP 21 , nous observons une prise de conscience relative , que cette entropie n’a rien d’abstrait et, qu’accélérée par l’Homme, elle menace directement la survie de l’humanité.

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Mais nous observons également un élément que CLS n’a que n’avait que peu pris en compte. Il semble bien que cette tendance au chaos, au zéro, à la destruction de toute forme de vie, de différence et d’expression singulière, ne soit pas qu’une loi de la nature, mais qu’elle s’impose comme un élément irrépressible de nos cultures sociales, culturelles éducatives et politiques.

Aujourd’hui, ce sont toutes nos initiatives sociales, toute notre énergie citoyenne, tous nos lieux vivants qui intègrent un peu de social, un espace pour la rencontre … qui sont de manière imminente,  menacées par le zéro.

Le zéro comme absolu

La tendance  à détruire toutes ces initiatives, ou pire  à faire comme si elles n’avaient jamais existé , à ce qu’elles retombent dans l’oubli, ou qu’elles soient entourées d’un sentiment d’impossibilité , est la marque de la logique avec laquelle nos initiatives sociales sont traitées.

Pénalisation, tracasseries administratives, violence politique directe et surtout de la part de ceux qui devraient au contraire tout faire pour soutenir ou susciter de telles initiatives, sont en effet visibles partout et dans toutes les villes où nos initiatives sociales se développent.

Ca va bien au delà de nous, de nos murs. Le phénomène touche même des structures que l’on croyait instituées et stables et qui aujourd’hui sont attaquées  , car il y subsisterait un zeste de vitalité: MJC, centres sociaux, lieux alternatifs, etc..

L’empire de la norme

Pour comprendre ce phénomène , il faut le ramener à la notion de norme. Dans le paysage institutionnel, social et politique qui s’impose autour de nous, tout ce qui n’a pas été  autorisé, programmé, décidé est vu et repéré comme une anomalie.

Et dès lors toute l’énergie des institutions et lieux de pouvoir consiste à réduire ces anomalies au zéro, même et surtout au motif de les soutenir.

Il n’existe pas de volonté directe , ou délibérée de détruire toutes ces initiatives pédagogiques, éducatives un peu vivantes. Bien au contraire… Il n’ y a  que des discours de soutien. 

Mais par contre, il y à une « dimension-réflexe » , une norme, une habitude qui consiste à multiplier les obstacles, les empêchements, à réclame des comptes, à rendre la vie impossible, à distiller la peur chez les acteurs, à les isoler par le traitement qu’ils subissent. C’est toute une procédure appliquée sans conscience, sans liberté , sans pouvoir d’imaginer une alternative, qui se met en place. Elle ne repose que sur des agents car , dans un tel contexte, personne, plus personne, même les cadres ne peuvent plus  penser à eux mêmes ou leur action avec autonomie.

Or , l’issue logique de toute cette tendance mainte fois dénoncée, toujours vérifiée,  est rarement vue pour ce qu’elle est : le Zéro , le zéro social absolu.

Vers le Zéro social

Ce zéro dans notre secteur social, éducatif, socioculturel, est  prendre au sens propre: Destructions des lieux de vie et d’initiatives humaines en matière d’habitat, de vie dans les espaces publique,s d’initiatives sociales et économiques.  Toute tentative se brisera sur le pouvoir du Maire, les règlements des institutions, les contrôles de tout ordre.

Et on arrive au résultat:  la ville vide , précaire et sécuritaire; des festivités de pacotille et sans joie, des individus ramenés à la gestion de leur solitude et précarité, des familles tournées vers la survie et enfermées, la peur de soi, des autres et de tout avenir  etc.

Une conséquence logique de ce zéro social est de faire apparaître comme des Zorros tous ceux qui agissent un peu contre le Zéro. De décourager par le traitement et l’isolement qu’ils subissent tout risque de propagation, de dénier la reconnaissance. Ils serviront de contrexemples.

Détournement du sens de la Loi

La loi a été humainement inventée, à l’origine , pour lutter contre l’entropie. Pour imposer de l’organisation pour lutter contre la violence naturelle et  la destruction , liée à l’entropie. Il s’agissait de créer de la culture pour dépasser la nature, de l’organisation pour dépasser la violence de l’ordre violent des choses. Du social, pour lutter contre les forces désintégratives de la société.

Aujourd’hui force est de remarquer que la Loi est utilisée et invoquée à l’inverse pour intimider toute tentative, toute initiative, toute organisation.

De la Loi à la Norme

On n’est même plus dans la Loi, mais dans la norme, c’est à dire dans une tendance inconsciente et amorphe , vers un ordre caché, une domination établie, un zéro absolu.

Tout le monde va dans le même sens de manière consciente ou inconsciente. On s’habitue à la morbidité et la destructivité de toute intervention ou politique. On se résout, on s’insensibilise au sort des autres, car en réalité, on est accaparé et diminué par sa propre peur.

or, le fascisme commence quand la norme devient dogme.

De la norme au dogme

Quand on aura réussi à tout décourager, quand on aura réussi à  faire fermer les derniers lieux sociaux, à détruire les dernières « anomalies », alors un  pas de plus s’affirmera: la norme contre laquelle on est impuissants , se généralisera et inspirera tellement de peur et d’obéissance qu’elle sera célébrée par ceux qui la servent.

Elle deviendra dès lors un « dogme », c’est à dire le fascisme.

Ce que nous, initiateurs sociaux, constatons, c’est que ce fascisme ne vient pas comme on nous le raconte sans cesse , « par le bas ». Il n’est pas le produit quoi qu’on en dise, d’une soit disante progression du racisme , de l’intolérance. Il n’est pas la volonté d’un peuple qui a tant de peine à exister en tant que tel.

Le fascisme moderne, celui qui nous arrive, est un fascisme qui vient du haut, des institutions,  des administrations, et de ceux qui les servent.

Du dogme au fascisme

Il n’existe aucun consensus populaire autour du plan qui se dessine; au contraire, toutes les tendances naturelles des gens et des groupes sociaux iraient vers plus de social, et plus de vie collective , de liberté d’initiatives , de marges d’autonomie et d’émancipation, s’ils avaient vraiment le choix.

Ce n’est que par défaut et par dépit qu’on impose au nom de tous un « anti-social » un « zéro social » dogmatique.  Et le mensonge est de le faire au nom de tous , en s’abritant sur une soit disante volonté populaire qu’on a tout fait pour étouffer.

Comment lutter?

Quelle est la meilleure manière de lutter? Jusqu’ici la meilleur manière de créer de la vie et de l’autonomie restait du côté de l’affirmation de possibles et d’alternatives. On tentait de démontrer par l’initiative, par l’exemple,  « qu’on peut » , que « c’est possible » de faire du social là où justement on dit qu’il n’a plus lieu d’être (comme au côté des groupes et populations rejetées).

Mais ce « Yes we can » paraît bien aujourd’hui insuffisant des deux côtés de l’Atlantique et nous recherchons de nouvelles manières et voies , non pas de résister (la résistance constitue toujours la force de ce contre quoi elle lutte) , mais de faire sécession, de créer d’autres espaces, d’autres territoires, d’investir les friches… pour bâtir

Pas de résistance, de l’existence: la Rexistence.

La meilleure manière de lutter n’est pas du côté de la résistance , mais de l’existence, pas du côté de la réaction, mais de l’action tout court. Nous luttons à chaque fois que nous posons des actes sans laisser le temps aux forces de censure de nous amener à y renoncer au préalable.

A l’opposé du Zéro, il y a le 1, le nombre, le multiple, le divers; ce qui se reproduit, la vie et ses avatars.

« Nous puisons dans les problèmes les mystères nécessaires à la vie quotidienne. Nous les posons aux enfants, nous les posons aux adultes, nous les posons aux familles. Ainsi chacun est appelé à y prendre part. Les problèmes convoquent et mobilisent ; ils sont l’énergie d’une vie sociale pleine d’imprévus »

Freire , Pédagogie des opprimés, cité par Gaïa de Terrain d’Entente.

Samedi: Atelier Villa Saint Martin

Aujourd’hui avec Nicolae, Sébastian, Anna, Sana et Estelle nous nous sommes rendus à la Villa Saint Martin pour faire les ateliers. Dès notre arrivée il y avait déjà des enfants qui nous attendaient. Nous avons installé le matériel avec l’aide des enfants. Au programme aujourd’hui : Badminton, jeux de société, atelier perles, foot et dessins.

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Les enfants étaient nombreux et heureux de partager un moment avec nous. Il y avait beaucoup d’enfants sur l’atelier perles et dessins. Ensuite, les enfants nous ont proposé de faire une balle aux prisonniers. Certains garçons voulaient faire un match mais il n’y avait pas assez d’enfants. Nous nous sommes rassemblé autour du conseil de quartier et suite à la demande des enfants nous ferons un match de football la semaine prochaine, ainsi que de la Boxe et du Tag.

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Pour terminer nous avons partagé un goûter tous ensemble composé de chocolat chaud, sirop et pain à la confiture. Tout s’est bien déroulé dans la joie et la bonne humeur.

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Bilan : C’était une journée intéressante, le beau temps était au rendez-vous et les enfants étaient heureux.

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Samedi: Atelier de Champlan

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Aujourd’hui Abdel (Permanent), Mathilde et Camille (Stagiaire éducatrice) sommes allés à Champlan.

La dernière fois, nous avions commencé à colorier les lettre de nos prénoms afin de réaliser un GRANDE fresque.

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Aujourd’hui l’activité principal était de continuer ce travail.

Mais avant, nous avons fait des jeux. D’abord le jeux de connaissance des prénoms, puis un jeux où on a tracé des formes sur le sol avec de la farine et Mathilde nous disait de courir le plus vite possible sur une forme ou sur un chiffre. C’était super marrant!

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Et puis, après l’activité, et juste avant le goûter, on avait encore un peu de temps alors nous avons joué au jeux de la « tomate ».

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C’était SUPER!!

Vivement la samedi prochain!

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Samedi: Atelier Métamorphose

  Laura continue ses accompagnements de « soin et attention intensifs » pour certains enfants qui sont en risque de passer inaperçus et qui cumulent souvent atteintes à leur image, carences ou abandonnisme.

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Laura appelle cela un atelier « beauté »; mais la beauté ans cet atelier se fait à deux. C’est une métamorphose.

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Qui passe autant par le soin corporel, de la voix , du geste, et après de l’éveil social.

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Vendredi : La Rocade

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Malgré la pluie, malgré le vent, et la grisaille qui prends ses quartiers, nous une toute une petite troupe cette après midi à la rocade. Durant la permanence, quelque enfants s’installent dans la tente, et contribuent au grand jeu de l’oie que nous avons commencé hier. 16H30 arrive, et avec, une nouvelle vague d’enfants et de mamans sortant de l’école. Nous installons alors la slack-line, et le trépied pour préparer le goûter.

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Pendant que certains s’exerce au difficile jeu d’équilibre, d’autres s’affairent autours du coin cuisine, où commence déjà à exploser les grains de pop-corn. Les enfant vont et viennent entre les ateliers, puis tout le monde se rassemble autour des tables pour déguster pop-corn sucré, salé, et même caramélisé! La nuit commence a tomber et nous commençons à ranger malgré les protestations des enfants:  « Quoi? C’est déjà fini? ». Oui! Mais on se revoit la semaine prochaine !100_3296

Vendredi: Jardin

Atelier jardin

                                                                   Le 6 Novembre 2015

Participants : Sana,Nicolas,Eric,Eddy

Nous sommes sortie à 14h00 direction le jardin moi et Nicolas sur le chemin nous avons récupérer Eric et EDDY à Longjumeau.

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A  l’arrivée au jardin Nicolas a réparti les rôles de chacun, lui et Eric ils ont étalé du fumier sur la parcelle c’était très particulier comme boulot et c’était pas très joli à voir mais cela permet de faire pousser les plantes plus rapidement donc c’est bon pour nous , quand à Eddy il s’est occuper comme il pouvait il courait dans tous les sens il s’amusait à sa façon et il a apporté avec lui son sac d’école pour pouvoir faire ses devoirs.

Quant à moi j’avais pour mission de raser toute les mauvaise tomate car cela commencer pourrir et donc il fallait les enlever pour pouvoir refaire la repousse . Donc j’ai commencé par cueillir toute les bonnes tomates qui restaient et par la suite j’ai dû enlever les mauvaise herbes et enlever toutes les plantes de tomate et bien nettoyer et les autres ils m’ont aidé aussi .

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A 16h 30 nous nous sommes réuni comme d’habitude autour d’un goûter qui nous a réchauffé car c’était une journée froide avec de la pluie, nous avons dégusté un bon chocolat chaud avec du pain et de la confiture.

Pour terminer cette belle journée on a ramené toutes les plants de tomate dans la boite verte à compost, rangé le matériel et nous nous sommes dirigés vers le camion pour rentrer au local.

BILAN : c’était une agréable journée de dépense et de bonne humeur malgré la pluie

Merci pour la participation d’Eddy et Eric .

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Jeudi: Chilly gare

Au moment ou je vous écris, nous rentrons d’un très bel atelier avec de magnifique sourire en mémoire.

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Commençons par le début, nous nous rendons au camp de Chilly Mazarin afin de partager un moment avec les enfants et familles. Les bras chargés de tapis et caisse de dînette et de peinture nous arrivons sur le camp où un bel accueil d’enfants nous attend. On se prend les mains pour faire un grand cercle tous ensemble afin de faire un petit jeux pour se connaître.

Maintenant que l’on connaît nos prénoms, nous nous amusons avec un petit jeux ou nous apprenons les différentes partis du corps. « Tête, épaule, genoux, pied ! »

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Pendant ce temps certains plus petits s’amusent avec les Kaplas. Nous nous retrouvons un court moment a faire des construction puis a improviser des percussions avec les Kaplas.

Nous proposons aux enfants de s’installer pour faire de la peinture et ils ont très envie de cela ! Les enfants récupèrent des planches de bois et construisent en quelques minute leur table de travail. Tout le monde se concentre alors sur sa peinture avec comme thème proposer la « cinquième saison ». Ces peintures seront alors exposées a la fête de la solidarité internationale le 21 novembre a massy.

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Les peintures sont très belles, il y a des soleil qui pleuvent, des châteaux colorés, des desseins abstrait… !

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Des papas et jeunes hommes sont intrigués par nos « artistes », comme ils disent, et finissent par participer et créer des œuvres !

Il est maintenant temps de s’installer pour prendre le gouter, un verre de chocolat chaud, de la compote maison et un peu de pain font le plaisir de tous.

Nous nous faisons de gros câlins et beaucoup de bisous avant de se quitter pour se retrouver la semaine prochaine.

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Jeudi: Skate-Park

Aujourd’hui Abdel (permanent) de retour parmi nous, Ana (service civique) et Estelle et Camille (stagiaire éducatrice) sommes allés au skate-park pour les ateliers.

Nous avons prévu de quoi construire un jeu de l’oie GÉANT! Cette atelier va nous prendre plusieurs séances puisqu’il faut beaucoup de dessins pour faire les cases du jeu.
Ensuite, des coloriages étaient à disposition des enfants, juste à coté de la petite enfance, pendant qu’Abdel installait et jouait avec les enfants au badminton.

Jeudi :Jardin de Saulx

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Cet après-midi on se donne rendez-vous comme d’habitude avec nos chers amis pour passer de nouveau une nouvelle séance dans le registre des Robinson avec le groupe d’adultes du jardin qui sont bien motivé pour une nouvelle reprise de travail au jardin, plus exactement d’étaler le BRF sur les parcelle pour éviter que l’herbe repousse vite ou pas du tout

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Tout ça étant dit c’est le moment de le mettre en application et de le faire, mais nous, nous sommes « les Robinson » quand on commence quelque chose nous nous n’arrêtons pas jusqu’à la fin de la misions, car nous sommes chargé d’énergie positive, d’humeur, et de la foi pour réussir !

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« C’est ne pas pour rien et c’est ne pas par hasard que nous avons réussi à produire une telle quantité des légumes et des fruits pour l’année (2,5 tonnes des légumes), », exclame-t-il Eric, un ancien du groupe d’adultes qui suis régulièrement les séances de jardinage.

  • Il à raison j’ai envie de dire car nous sommes plein d’énergie, plein d’envie de travailler a chacun d’entre nous et puis surtout tout ce qu’on fait on fait avec beaucoup de cœur et avec plaisir !

Mais le moment de l’ego intérieur, du monologue spirituel est fini car, après avoir travaillé c’est le moment de les récompensé avec du chocolat chaud pour se réchauffé !

Au revoir !

Mercredi: Atelier de Balloche

En début d’après-midi, nous partons pour l’atelier sur le camp de Wissous, Lorsque nous arrivons, il pleut encore un petit peu, les enfants se réchauffe chez eux, Nous faisons donc le tour du camp afin de proposer aux enfants de venir partager ce moment avec nous. Ils sont très motivé !
Au programme aujourd’hui : décoration de la nouvelle « maison commune » que l’on nous prête pour faire l’atelier, maquillage de fête et surtout de Halloween.

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Nous commençons par faire un grand cercle tous ensemble afin de nous présenter. Pour cela nous faisons un petit jeux de connaissance et nous connaissons bientôt les prénoms de tout le monde ! Nous continuons en chantant « Jean petit qui danse ». Les enfants connaisse bien cette chanson !
Les plus grands s’intéresse tout de suite a la décoration extérieur de la battisse, ils font de super desseins et écriture avec les bombes de peinture et ils ont eu l’air d’apprécier ça !

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Pendant ce temps, une partie des enfants décorent l’intérieur avec des guirlandes de papier crépon de toutes les couleurs et les autres se font maquiller et se maquillent. Certains enfants se sont transformer en d’effrayant fantôme, vampire, chauve souris et d’autres en de mignons papillons. Tout le monde a beaucoup aimé cet atelier.

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Il est maintenant temps de ranger le matériel et de s’installer ensemble sur les tapis afin de partager le goûter. Nous en profitons pour discuter de ce que les enfants souhaiteraient faire la prochaine fois et nous dégustons un bon chocolat chaud et des pains au lait a la confiture.

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Il est maintenant temps de repartir : «  La revedere ! »

Mercredi: Jardin de Saulx

Aujourd’hui nous recommençons une nouvelle séance avec le groupe d’enfants de Ballainviliers qui est très divers et très enthousiaste de venir avec nous au jardin , pour une séance de jardinage et puis de nettoyage du jardin.

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Avec un nouveau visage parmi nous, Kenzi viens nous donné un coup de main et visiter le jardin aussi. Tout d’abord il fait leur connaissance et puis petit a petit nous commençons de étaler le BRF sur une des parcelles et ensuite un peu de désherbage autour de la salade.

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Pendant qu’une partie étalé le BRF les autres sont allé dans le champs des framboises pour enlever la mousse , le lierre et les orties.

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Après cet après-midi bien charge en travail et avec une bonne dose de rire nous nous asseyons tous ensemble autour de la table pour se réchauffer avec un bon verre de chocolat chaud!

A plus!

Mercredi: Atelier de Saint-Eloi

Atelier Saint Éloi Chilly-Mazarin (en lien avec MJC-CS)

Le 4 novembre 2015

Participants : Hélène, Sana, Yann et Camille

Nous somme arrivés au quartier de st Éloi à 14h30, il y avait deux enfants qui nous attendaient déjà, et ils nous ont demandé si on avait besoin d’aide pour installer le matériel (jeux, petite enfance, accessoires de sport..).

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Nous avons par la suite commencé nos activités : foot, grands jeux , badminton ,frisbee, petite enfance , Kapla, atelier boite (amener à l’écriture à partir d’objets piochés dans des boîtes « personnalisées ») et dessin.

Les enfants ont aimé participer au badminton ils étaient contents, ainsi qu’au foot avec Yann et Camille. Le côté compétition n’était pas si présent (comme on aurait pu le craindre) et les différences d’âges ont été pris en compte par les enfants eux-mêmes (attention aux plus petits par exemple). Cet atelier a été très agréable à la fois pour les enfants et les animateurs. Une bonne dizaine d’enfants ont participé à l’atelier aujourd’hui, surtout des nouveaux. Ils ont participé à tous les jeux que nous avons proposés.

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A 16h30, nous avons pris le goûter tous ensemble, c’était un moment très convivial, les enfant ont apprécié le pain avec la confiture et les sirops. Nous avons discuté de ce qu’ils souhaiteraient faire la prochaine fois avec le bâton de parole. Ils ont tous remercié à la fin et ils nous ont aidé à ranger tout le matériel et à le mettre dans le camion.

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Mardi: Cuisine au local

Atelier cuisine sur le theme d’halloween.

Avec laura, anna, assa, audrey, estelle.

Nous avons pris soin de couper nos citrouilles récoltée dans le jardin en petit morceaux puis nous les avons passer au feu pour les ramollir et pouvoir les mixer afin de confectionner des gâteaux à la citrouille. Un moment convivial du à l’implication de chacun accompagné de la musique, nous avons obtenues des gâteaux moelleux et gustatif.

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