Exclu des pouvoirs, pouvoirs des exclus (Guillaume le Blanc)

L’exclusion est un concept pertinent pour rendre compte de la violence subie et de l’enfermement; c’est un concept trompeur quand il laisse croire que l’exclu n’est que exclu et que sa place ne serait pas essentielle au fonctionnement du système. Que, par ailleurs,  cette exclusion serait une identité, que l’exclu n’aurait pas de vie… Qu’il n’aurait […]

L’exclusion est un concept pertinent pour rendre compte de la violence subie et de l’enfermement; c’est un concept trompeur quand il laisse croire que l’exclu n’est que exclu et que sa place ne serait pas essentielle au fonctionnement du système.

Que, par ailleurs,  cette exclusion serait une identité, que l’exclu n’aurait pas de vie… Qu’il n’aurait pas de liens… Qu’il n’aurait pas de stratégie ni d’intelligence sociale , qu’il n’aurait pas de culture… Et qu’il ne produirait évidemment jamais aucune richesse.


Nous souhaitons quant à nous ne jamais donner d’image péjorative de nos adhérents et surtout ne jamais les identifier ou les réduire aux traits d’exclusion qu’ils subissent pourtant objectivement (et que nous comprenons d’autant mieux que notre association est parfois traitée de la même façon)

Etre pauvre pour celui qui l’est, ce n’est  pas vivre dans un pauvre monde, mais dans un monde dont la richesse est exclue de la valeur officielle.

Dans ces Kroniks et quelques fois par elles nous tenons à témoigner que “nos mondes sont riches”  et que les enfants, les adolescents, les adultes  ne sont pas passifs mais bien des sujets , toujours capables de réagir et de créer.

Certes nos actions, notre regroupement, nos organisations, et parfois nous mêmes sommes si souvent exclus des seuls pouvoirs qui semblent compter. Du pouvoir de ceux qui l’accaparent avec virulence, orgueil et esprit supérieur. Nous connaissons bien cela.

C’est un pouvoir rarement créateur et dont le seul objectif , pour celui qui le détient, est de le conserver en en interdisant l’accès aux autres. Nous sommes heureusement exclus de ces pouvoirs là.

Il reste le pouvoir des exclus; celui se développe dans un autre espace, l’espace en friche, l’espace oublié, délaissé. Celui ci continue jour après jour de s’affirmer.  C’est un pouvoir de vivre, de s’organiser, d’inventer. C’est aussi un pouvoir qui libère l’acteur social, qui lui ouvre un autre champ d’action, qui lui donne la possibilité de déployer, d’expérimenter, d’innover…

“Antidémocratique”, hurlent les uns; “Illégitime”, grognent les autres, …et ils voudraient bien supprimer ces pouvoirs là. Ils cherchent à l’isoler, à en supprimer les moyens, et ils ne comprennent pas pourquoi ce faisant, …  ils le rendent encore plus nécessaire.

Ce qui est interdit, empêché par la violence économique ou sociale va trouver d’autres espaces de vie pour se déployer. Ce qui est exclu du monde va creuser un autre monde pour l’habiter.

La Pédagogie sociale propose  de faire se rencontrer ces mondes, de mettre en partage ces pouvoirs, de reconnaître ces valeurs, pour que “le pouvoir” redevienne celui de produire, de créer et d’habiter.

Il serait grand temps pour le travail social “classique”, toujours plus individuel, de réinvestir ces espaces, ces pouvoirs, ces libertés, qui lui manquent tant.

Dimanche :

Aujourd’hui au jardin, la matinée a surtout été consacrée au feu pour le barbecue et à la cuisine pour le déjeuner.

L’après-midi les enfants nombreux ont arrosé presque l’intégralité du terrain sans oublier la serre.

Ensuite nous avons récolté des salades car les laitues et les feuilles de chaines blondes avaient bien poussé, ainsi que des radis.

Ainsi chacun a pu repartir avec son lot de légumes. D’autres ont désherbé, bêché, planté et bien sur joué !

 

 

 

 

 

 

Samedi :

L’atelier des Robinsons s’est installé comme d’habitude à la Villa saint Martin. Cependant, un groupe d’enfants en rollers, vélos ou encore trottinettes sont partis pour un parcours au skatepark, demandé depuis longtemps par les enfants et qui a enfin vu le jour.

Le reste de la troupe était à la cuisine à faire une tarte aux pommes et des rochers à la noix de coco, ou sur les tapis à jouer et dessiner. Quelques enfants ont préparé un dazibao avec Aline qui sera affiché un peu plus tard.

Le dazibao a pour but de prévenir que les Robinsons participeront activement à la fête des voisins le 1er juin.

 

Vendredi :

Jardin de Chilly :

Notre petit groupe a été rejoint aujourd’hui par cinq personnes de la Résidence Soleil.

Ensemble nous avons désherbé, mais surtout arrosé car avec cette chaleur les plantes avaient bien soif!

Ce fut une après midi agréable,                      et c’était très sympa d’accueillir de nouvelles personnes au terrain.

A la rocade :

Nous sommes partis tôt, enthousiastes d’un si beau temps, du coup nous avons eu quelques instants avant l’arrivée des familles. Les tout petits ont pas mal gambadé et se sont essayés aux lego.                                  Plusieurs enfants plus âgés, ont fait un jeu des serpents et se sont bien amusés.

D’autres ont fait du scoubidou, et d’autres jeux de société,la bonne humeur était au rendez-vous !   Nous avons fini l’après midi par un goûter au soleil.

Jeudi :

A l’école primaire de Saint Saint-Exupéry :

Ce jeudi, nous sommes allés à deux (une permanente et une stagiaire) participer à un atelier mosaïque dans l’école Saint Saint-Exupéry.                                                                    Cet atelier regroupait deux classes, de CE1 et de CM1.

 

C’était l’occasion pour l’association de travailler avec les institutrices, de voir des enfants adhérents, mais également de rencontrer de nouveaux enfants. L’atelier s’est fait en plein air, les enfants collaient des morceaux de carrelage sur l’un des murets de l’école afin de décorer leur cour.

Nous avons pu rencontrer quelques parents d’élèves qui étaient venus aider les enfants et les professionnels.

 

 

A Wissous :

Petit groupe, petits escargots en pâte à modeler, gros coups de poing dans le punching ball.

Grands sourires, jolis bracelets en scoubidous, petits câlins, belle matinée sous le soleil, à côté du champ de colza….

 

 

 

Au jardin de Saulx :

La chaleur est enfin de retour en ce mois de Mai. 

Tout le monde l’attendait de pied ferme. Nous nous devons alors d’arroser les nombreux légumes qui attendaient le soleil pour se développer.

L’activité désherbage nécessitera toute l’après-midi, car les herbes folles poussent plus vite que les légumes et parfois les étouffent.

 

 

 

 

 

 

Skatepark :

La chaleur a rassemblé un grand nombre de familles cette après midi.

Par petit groupe chacun fait son petit bonhomme de chemin…

Place aux sculptures de légo, à la fabrication de scoubidous, de jeux de société, de coloriages, de cris et de courses autour des tapis.

 

Pour nous rafraichir une maman nous a gentiment apporté de la citronnade à la fraise faite maison, un délice !

 

 

Mercredi :

Moulin Galant :

Aujourd’hui au terrain de Moulin Galant nous avons ramené en plus des jeux traditionnels des scoubidous et tous les ingrédients nécessaires à la confection de pate à modeler.

Ainsi les enfants ont mélangé de la farine, de l’eau, de l’huile agrémentés de colorants dans une casserole avant de faire cuire le tout. 

Ceci fait, ils se sont amusés à faire des formes avec leur nouvelle pate à modeler! Anaïs a du distribuer elle même le gouter, car aujourd’hui les enfants étaient vraiment énervés et ne nous écoutaient pas beaucoup.

 

 

A la Ludothèque :

Nous sommes partis avec un groupe important d’enfants, majoritairement des filles qui ont tous joués les uns avec les autres, à la poupée,  ainsi qu’à des jeux de société avec bonheur. L’après midi à continuer au parc où les enfants ont voulu faire du toboggan et d’autre a chat.  Malgré quelques chamailleries l’ambiance était très bonne !

Au jardin de Saulx :

Une belle après-midi sous le soleil au terrain de l’équerre.

Plusieurs binômes se forment pour participer à diverses activités :

 

 

 

 

Du rempotage de plans d’œillets d’inde, le nettoyage complet du camion, et des semis d’haricots verts. Deux garçons mettent en place une petite clôture en bordure d’une parcelle, préférant bricoler plutôt que jardiner.

Nous terminons la journée par un goûter à l’ombre des arbres.

 

 

 

 

   KroniKs de DIE

Rappel: nos Robinsons Robin et Mélody et leur fils nouveau né, Lou, ont fondé un nouvel atelier de rue de notre association à DIE (26) En voici la cinquième chronique.

Au début de l’atelier un seul enfant présent puis au fil des choses les enfants nous rejoignent. Marianne connue comme la couturière propose à ceux qui veulent d’apprendre la broderie. Et ,c’est parti deux jeunes filles comment à broder avec l’intention d’écrire “je t’aime maman”. Nous ne sous estimons pas le potentiel important de ces enfants. Nous ne somme pas confronté à des situation de violences mais nous constatons que parmi eux bon nombre ont le besoin d’être valorisés et encouragés. Nous commençons vraiment à habiter le territoire. Je propose de faire des dessins, un enfant propose de dessiner “Intermarché” : il est vrai que c’est leur paysage. Et, le goûter pour conclure notre journée.

Retourner la Honte

“La Honte”, comme l’explique le psychanalyste , Serge Tisseron, est un sentiment curieux qui fait que celui qui l’éprouve n’est jamais celui qui en est à l’origine. Pour dire les choses simplement, souvent dans la vie nous avons Honte… pour les autres, ou à cause des actes honteux ou les situations honteuses que d’autres nous […]

“La Honte”, comme l’explique le psychanalyste , Serge Tisseron, est un sentiment curieux qui fait que celui qui l’éprouve n’est jamais celui qui en est à l’origine. Pour dire les choses simplement, souvent dans la vie nous avons Honte… pour les autres, ou à cause des actes honteux ou les situations honteuses que d’autres nous imposent.

La Honte retourne ainsi le poids de l’agression sur l’agressé et transforme la victime en coupable.  Sentiment bien pratique dont on comprend tout de suite les deux grands champs d’action.

La Honte concerne la vie intime, la vie personnelle, mais la Honte concerne aussi la vie politique et sociale; ce sont là ces deux grands champs de nuisance. La Honte est par nature, un sentiment intime…et politique.

Retourner la Honte est donc un  projet qui relève à la fois de l’individuel et du collectif. Et il faut bien comprendre ce mot, “retourner” dans son double sens:

– Retourner la Honte c’est retourner le sentiment honteux à l”envoyeur”, retourner l’agression à l’agresseur. Retourner la Honte c’ets remettre le monde en ordre. Nous n’avons pas Honte de nos amis, de nos attaches, de notre quartier, de nos origines, de notre place dans la société … car la Honte revient à ceux qui sont les bénéficiaires et les décideurs de ces situations.

– Retourner la Honte, c’est retrouver, affirmer la Fierté; car il ya  de quoi être fier. Fiers de notre jeunesse; de nos beaux enfants ; fiers de l’environnement que nous transformons, comme nous sommes fiers de nos jardins, de nos quartiers, de nos amis, de notre histoire, de nos cultures et de celle que nous construisons ensemble qui ets la meilleure chance de la société de demain.

Nos ateliers, nos activités, nos temps d’accueil, nos groupes de projets ne sont rien de plus que des outils à “Retourner la Honte”; les enfants qui apprennent à s’exprimer, à danser, à écrire, à s’exposer, se représenter… apprennent la Fierté, celle qui leur est si souvent refusée alors qu’elle est donnée , comme en héritage, aux “favorisés”.

Nos actions nous permettent de devenir fiers de notre groupe c’est à dire , au delà de notre petit “entre soi”,  pour investir des groupes plus forts, plus “solides”, et dont on peut être plus fiers.

On cesse de se sentir “honteux” quand on cesse de relayer la Honte c’ets à dire la mauvaise image que l’on a peur d’avoir, en la renvoyant ur nos voisins, les jeunes, les enfants , les proches.

Nos ateliers le permettent car ils donnent à voir de l’organisation, de la beauté, de l’entraide, de la joie et de la vie… qui sont la force de notre milieu et dont la société aurait tant besoin.

Dimanche au jardin de Saulx :

C’est en petit nombre que nous nous dirigeons ce dimanche au terrain de l’équerre. Le feu du barbecue se veut un peu récalcitrant au début mais nous réussissons à faire de superbes grillades. Côté jardinage, les plantations étaient de mise, avec, pour commencer, les poireaux qui poussaient au chaud sous la serre et que nous repiquons dans le jardin. Quelques pieds de concombres sont également plantés. Quelques légumes ont été récoltés (laitues, radis ainsi que quelques tiges de rhubarbe). Nous avons également désherbé de nombreuses parcelles du terrain et fait un peu de bêchage pour accueillir de nouveaux semis.

 


Samedi à la Villa Saint Martin:

L’atelier fut riche aujourd’hui, les enfants ont pu naviguer d’ateliers en ateliers tous autant différents les uns les autres.

D’un côté, le jardinage ; les enfants ont construit une petite parcelle à la villa saint martin, dans laquelle ils ont planté de la sauge, du piment, du poivron, des betteraves, du persil, des oignons et de l’estragon.

Un peu plus loin une maman est venue nous donner un coup de main pour réparer des vélos. D’autres enfants préparent le crumble aux pommes pour le goûter.

Sur les tapis, des Robinsons artistes peignent ou jouent aux jeux rapportés.

Vendredi :

A la Rocade :

 

Pas beaucoup d’enfants aujourd’hui, le pont pour certains, le mauvais temps pour d’autres, bref c’était un bien calme âpres midi (avec quelques micros averses de temps en temps..) cependant l’ambiance était chouette et plaisante ! Il y avait donc beaucoup à goûter, ce qui n’a pas déplu aux enfants présents qui ont fait de cette aprèm un bon moment !

 

Au Jardin de Chilly :

C’est un  après-midi intergénérationnel au jardin de Chilly. Certains ont planté de nombreux légumes : piments, poivrons, melons, d’autres désengorgeaient les framboisiers qui avaient vraiment pris beaucoup d’ampleur. Nous sommes allés voir l’exposition proposé par la mairie et la compagnie « un soir ailleurs »justement sur le thème du jardin.

 

Mercredi :

A la Ludothèque :

C’est entre filles et en petit comité, que nous partons à la ludothèque. Après quelques jeux de société nous sommes vite rejoints par d’autres enfants bien connus de l’association. La fin d’après-midi se poursuit dans le parc de Longjumeau où nous jouons à « la momie » à l’aide d’un élastique. Les  enfants sont très contents,  sans doute ce beau soleil qui met tout le monde de bonne humeur !

Au jardin de Saulx

 

Pas mal d’activités au terrain cet après-midi. Plusieurs petits groupes se forment, certains plantent plusieurs bulbes de dahlias, donnés par une habitante du quartier, tandis que d’autre s’arrosent les plantes sous la serre. Les garçons souhaitent bricoler, alors nous commençons à creuser une tranchée qui servira à poser une clôture. Nous réparons aussi quelques panneaux où sont écrits le nom des plantes.

 

 

 

A Moulin Galant :

 

Modelons,  modelons la pâte à sel… et pourquoi ne pas profiter du soleil pour se faire une petite manucure. Les plus petits jouent aux kaplas avec leur maman. Si bien occupés, le temps est passé très vite,  l’heure du gouter est donc vite arrivée !

Les enfants nous racontent que le vent leur a fait peur… Des arbres sont encore tombés pendant la tempête ces jours derniers sur une caravane.

Chroniques DIEoises

Aujourd’hui, le vent nous fait une blague… il ne souffle qu’à peine. Je sors quand même les modèles de cerfs-volants pêchés sur internet et nous profiterons de ce répit pour bricoler tranquillement avec du papier de récupération ou avec des morceaux de parapente que, justement, Maeva nous apporte. Les essais de vol, ce sera pour un autre jour.

Pour aujourd’hui, une douzaine de gamins participeront à l’atelier. Encore des têtes nouvelles. Dès qu’ils me voient arriver, ils me proposent un coup de main. C’est devenu un rituel : nous installons la natte, les jeux, les livres, les crayons et les bouts de laine. Une broderie, destinée à une petite sœur, revoit le jour et avance à petits points. Un nouveau pompon est terminé. Constance, qui habite dans la tour, vient avec un seau et des journaux. Elle propose de faire du papier mâché. Etan lui donne un coup de main avec application, Soulheï s’approche, écoute, les aide un peu, puis revient vers la broderie. Des jeux s’organisent. Des mamans s’approchent.

Mais il est déjà plus de quatre heures, et aujourd’hui les enfants se chamaillent un peu pour être le responsable du gouter !

Melody n’est pas là aujourd’hui, mais ça a tourné comme sur des roulettes. D’autres adultes ont pris le relais. Merci à Fatna, Maeva et Constance pour leur présence chaude et douce.

Personne n ‘est s’il interdit que les autres soient

“Nadie es, si prohìbe que los otros sean” (Paulo Freire) Nous l’avons dit souvent que rien n’ets pire que ce déni des réalités sociales d’exclusion du fonctionnement ordinaire des institutions. Rien n’est pire que ces groupes, de ces individus dont on n’attend rien d’autre que l’invisibilité ou le départ.  Nous connaissons ces publics et travaillons […]


“Nadie es, si prohìbe que los otros sean” (Paulo Freire)

Nous l’avons dit souvent que rien n’ets pire que ce déni des réalités sociales d’exclusion du fonctionnement ordinaire des institutions. Rien n’est pire que ces groupes, de ces individus dont on n’attend rien d’autre que l’invisibilité ou le départ.  Nous connaissons ces publics et travaillons avec eux, mais cela n’a rien à voir avec de l’humanitaire, et encore moins de la Charité.

La maxime de Paulo Freire, (transmise et traduite par Andrea, pédagogue uruguayenne, et membre de notre chanatier de Pédagogie Sociale)  sonne comme un avertissement.

Ce refus de voir, ce refus de prendre en compte, de refus d’accueillir, de recevoir n’affectent pas seulement ceux qui en sont destinataires mais bien l’ensemble de la Cité et de la société.

Personne ne sera gagnant à ce petit jeu car le refus de RECONNAÎTRE condamne celui qui s’y livre à, s’ignorer lui même.

Personne ne sera s’il interdit que les autres soient , cela veut bien dire que l’école ne sera pas l’école si elle n’est pas l’école de tous. Cela veut dire que les lieux éducatifs  autour de l’école, périscolaires, de culture, artistiques NE SERONT PAS s’ils ne se confrontent pas à tous. Certes ce seront des lieux qui fonctionnent, mais qui ne transforment rien, ne changent rien, pour PERSONNE.

C’est pourquoi aussi petit soit il, aussi fragile soit il, aussi rare soit il, le changement viendra du dehors, de la rue, du trottoir, de l’espace public , du “hors temps d’ouverture”, d’une autre façon d’habiter et de vivre les villes et les institutions.

“Je suis parce que nous sommes”, découle en toute logique de la maxime de Freire et caractérise la démarche en pédagogie sociale, où JAMAIS, l’individu n’est opposé au groupe, au collectif et où JAMAIS la collectivité n’ets présentée comme un désavantage.

Tel est le sens de notre engagement éducatif, avec des groupes inter âges,  mais aussi en direction de LA PETITE ENFANCE, où une telle démarche est bien plus rare et innovante.

Ce projet POUR LA PETITE ENFANCE, nous allons le rendre plus visible, plus central , plus en valeur dans le sens de notre FORUM DE L’INNOVATION en accueil petite enfance.

Au delà de notre projet crèche, innovante et très sociale, TOUJOURS BLOQUE FAUTE DE LOCAL , nous allons développer, en milieu ouvert, à partir de nos pratiques  NOTRE “CRECHE DE RUE COLLECTIVE ET COOPERATIVE”.

Dimanche

Un dimanche plein de soleil,  où nous étions une belle équipe, et ça tombe bien, car le travail nous attendait fermement. Tout de même, le  déjeuner a été un moment de grande détente. Il n’empêche, le jardin est beau qu’on se le dise, IL POUSSE et on en est FIERS.

Samedi: Paella de rue.

A quatre Robinsons, (deux enfants, deux adultes), nous avons répondu à l’invitation de l’association des parents de l’école Curie de Chilly,  avec le Centre Social de Chilly, pour un repas partagé et une rencontre conviviale autour des familles de cette école; c’était une occasion d’expérimenter ensemble des moyens de se retrouver, de s’organiser autour de repas et d’un temps partagé entre tous les âges. Côté activités:  fresque collective, photos “de famille”, stand de Lire C Partir, jeux pour petits et grands.

Et puis Hélène aussi avec sa technique de sa grande paella de rue, sur feu de bois, praticable partout (recette et méthode du Levante Espagnol). Sûr, on va persévérer!



Samedi :

Nous nous sommes installés au soleil sur le terrain de la villa Saint Martin. Un petit groupe d’enfants a planté du persil dans des pots qu’ils ont ramenés chez eux. D’autres ont enfilé des perles pour refaire des colliers pour le goûter. Certain ont fais de l’origami pendant que d’autres réparaient leur vélo.

Vendredi :

A la Rocade :

C’est sous quelques gouttes de pluie qu’ont débuté nos ateliers aujourd’hui

Mais…C’est sous un soleil voilé qu’ils se sont poursuivis

Toujours bienvenus beaucoup d’enfants, des mamans, des assistantes maternelles sont venus

Les uns ont joué au scrabble, à la pétanque, les autres ont discuté tout en sirotant thé, café sucré

Jeux partagés, paroles entremêlées, sourires échangés, personnes rencontrées,

La vie étale sa beauté ici, sur les tapis déroulés.

Pour le beau souvenir, cette femme qui parle de la vie chère, « tout est payant » à qui je dis : « Pas ici, tout est gratuit », son visage s’est éclairé d’un sourire entendu…murmure « oui, c’est vrai »

Ici c’est le luxe, ces p’tites éclosions de bonheur pur au grand air

Bout à bout, c’est un collier qui fleure la vraie richesse

C’est le bouquet qui annonce le printemps, Promesses de fêtes à venir,

Promesses de se retrouver ensemble toutes les prochaines fois…

Au Jardin de Chilly

Temps  maussade cet après-midi au jardin. Cela n’empêche pas une belle activité, on l’entretien et le désherbage seront les maîtres mots. Un groupe du centre Soleil vient nous prêter main forte et sème un rang de Haricots verts. Quelques radis seront récoltés au passage. Enfin, nous terminons la journée par une visite de l’exposition temporaire « un jardin oublié » qui est installée au parc du château, un moment de calme bien apprécié par tous!

 

 

 

 

 

 

Jeudi :

A Wissou :

Nous avions de nouveau rapporté le maquillage pour consoler les enfants que nous n’avions pas eu le temps de maquiller la semaine dernière. Chouchano a choisi une tête de mort…

A côté, quelques enfants ont dessiné. Florentina, une grande, a écrit dans son cahier. Un petit puzzle avec les lettres de l’alphabet et  les kaplas ont été pris d’assaut par les plus jeunes. Denis, le grand frère de Chouchano a pris son rôle d’aîné au sérieux et nous a étonnés !

Au jardin de Saulx :

La chaleur successive aux nombreuses intempéries de ces derniers jours, a fait pousser de manière impressionnante toutes les plantes du jardin. Alors les 2 débroussailleuses sont de sorties et à tour de rôle nous naviguons dans le jardin. Le désherbage de nombreuses parcelles était également d’actualité afin que de nouvelles graines soient semées ces prochains jours.

Au Skate Park

Avec ce beau soleil un grand groupe participe à l’atelier aussi bien les petits autour des perles, du coloriage, et des jeux tandis que les adultes s’exercent au tricot. Une maman nous a même apporté des pâtisseries arabes ramenées tout droit du mariage de son frère ; un délice !

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi :

Au jardin de Saulx

Aujourd’hui, nous étions un bon petit groupe à  aller au jardin de l’Equerre. Nous sommes arrivés  sous un soleil rayonnant,  et nous nous sommes répartis en deux groupes : les uns ont désherbé autour du parterre central à grand renfort de houes, puis rempli 2 brouettes de mauvaises herbes, étalé l’engrais et semé  un florilège de graines, pendant que les autres  désherbaient les lopins  de pommes de terre. Une fois notre mission printanière accomplie, nous avons partagé un bon goûter bien mérité. En prime, nous avons même jonglé, et on a préféré s’arroser que recevoir la pluie, eh oui on est passés  entre les gouttes ! Et pour terminer, Zora a composé un joli bouquet !

 

 

 

 

 

 

Moulin Galant :

Place à la peinture sur le camp de Moulin Galant. Nos petits rrombinsons se lancent dans les projections de peintures et dans le “tamponnage”. D’autres préfèrent se défouler sur les pédaliers ou en sautant à la corde. Le pendu est également très prisé.

 

 

 

“La distance est la seule chose que les riches sont prêtes à concéder aux pauvres , en souhaitant qu’ils la gardent”

(Ambrose Pierce, cité par X Bouchereau)

Chroniques Dioises

Ce samedi plus de 15 enfants à l’atelier et quel plaisir de voir de nouvelles têtes.

Nous sommes attendus de pied ferme, nous sommes leur rendez-vous de la journée. Comme promis nous faissons des gâteaux, les enfants sont à l’aise. Ca y est le bouche à oreille commence à fonctionner, le dialogue autour de notre atelier tourne dans le quartier.

Marianne ressors les bouts de laine pour continuer les pompons. Elle essaierai de montrer le crochet à Cassandra mais elle n’y arrive pas et renonce très vite.

Il y a du vent et je parle de cerf-volant. Cassandra attrape l’idée au vol : elle a vu quelque part qu’on peut fabriquer un cerf-volant. Elle file sous les arbres pour ramasser de grosses cosses vides. Une autre suit et elles assemblent ça pour en faire des baguettes, avec une ligature elles font une croix. Il faut maintenant du papier pour faire une voile, que l’on va décorer. D’autres enfants suivent le mouvement et nous dessinons, découpons des formes.

Robin nous rejoint et entame une partie de jeux de pirates, un autre enfant est monté dans l’arbre et peut ainsi de sa hauteur nous conter des histoires. Une maman de deux enfants s’approchent timidement de nous pour enfin confectionner avec sa petite fille des pompons. IL existe dans le quartier deux bacs en béton  laissé à l’abondon, nous décidons pour la prochaine fois d’y planter de la menthe.

La bibliothèque de Die accepte de nous prêter un grand stock de livres et d’albums.

 

On n’est pas sur terre pour s’adapter

On n’est pas sur terre pour s’adapter mais pour bâtir, tel était en substance le message de F Tosquelles (voir plus bas) , mais tel pourrait aussi être le message de la Pédagogie sociale, qui, en tant que courant, se refuse de faire oeuvre d’adaptation. Nous vivons une époque dans laquelle, règne un faux darwinisme […]

On n’est pas sur terre pour s’adapter mais pour bâtir, tel était en substance le message de F Tosquelles (voir plus bas) , mais tel pourrait aussi être le message de la Pédagogie sociale, qui, en tant que courant, se refuse de faire oeuvre d’adaptation.

Nous vivons une époque dans laquelle, règne un faux darwinisme social, et une vraie frénésie libérale et sécuritaire. Tout le monde répète comme une évidence, qu’ i lfaut s’adapter ou disparaître. On présente comme cela comme une loi naturelle.  Comment pourrait il en être autrement?

Trop souvent dans les quartiers, dans les bidonvilles, nous rencontrons, des enfants, des jeunes des familles qui ont malheureusement appris à parler “le langage de l’oppresseur”. ils semblent partager le mépris des dominants pour les “perdants”; il adoptent les mêmes catégories sociales, les mêmes jugements, les mêmes représentations de la vie. “Il y a des perdants, des gagnants, etc

Dans leur ouvrage, Education et démocratie, les républiques d’enfants, (R. Avet et alii)  les auteurs rapportent comment les initiateurs de “la Guette”, refuge pour des enfants juifs allemands réfugiés en France  ont été surpris de découvrir que les petits réfugiés disaient avoir de l’admiration pour Hitler, et partageaient, faute de pouvoir développer la leur propre, la vision de leur ennemi. C’est pour apprendre ensemble à sortir de ce dilemme que  le “refuge” s’est peu à peu transformé en “République d’enfants”.

Sommes nous si loin de cela quand nous voyons les jeunes les plus défavorisés véhiculer les opinions les plus réactionnaires sur la débrouille et le mérite?

C’est en effet ce qui arrive quand tout espoir dans le collectif se perd , quand il n’y a plus d’espérance de s’en sortir ensemble et que seule prévaut la rivalité de chacun avec ses plus proches,  condamnant tout le monde à la solitude et à l’impuissance.

Nous sommes là, à Robinson,  pour montrer le contraire: nous ne sommes pas là pour nous adapter mais pour bâtir. Seul celui qui bâtit enrichit le monde, celui qui s’adapte, ne fait rien du tout. Et bâtir e peut se faire seul, alors nous nous regroupons, nous nous organisons et nous faisons chaque semaine, chaque jour éclater al preuve que nul ne sera perdant à se mettre en commun.

Nous ne nous adaptons pas, mais nous créons et cette création CROÎT.

Nous constatons, MALGRE TOUTES LES INJUSTICES OU DIFFICULTES, que nos activités croissent et se multiplient. Et cela e traduit ainsi:

– Nous avons des activités qui attirent toujours plus de gens; et pourtant , privés de locaux permanents nos activités se passent toutes, “dehors”, et si souvent sous la pluie.

-Il est très fréquent que nous ayons des activités en même temps dur de slieux différents (sorties, ateliers, …) comme CE DIMANCHE (et le dernier) A LA FOIS A BUNO ET AU TERRAIN

– Nos activités essaiment ou en inspirent d’autres dans d’autres villes

Mais aussi:

– Les membres de notre CA, de notre Bureau, nos adhérents,  multiplient les initiatives et représentent  eux mêmes l’association dans de nombreuses instances et démarches . Nous pouvons dire “NOUS”. Et, mieux encore, ils créent d’autres associations.

Dimanche

Ce dimanche, nous avions comme indiqué ci dessus, deux sites et deux groupes et deux activités

Un premier groupe de Rrobinsons et Rom’binsons se sont rendus à Buno pour une journée de plaisir et d’amitié, mais aussi pour une tâche bien nécessaire: désherber le premier champ de pommes de terre qui en avaient tant besoin.   Cela  a tout de même permis de profiter du château, de sa barque, de son terrain et d’un bon repas partagé.

Dimanche au jardin de Saulx :

Une belle journée de travail dans notre jardin détrempé par la « mousson » de la veille ! Grace à ces pluies diluviennes, il ne nous a pas été difficile d’arracher les mauvaises herbes entre les semis de radis, de blettes et de choux fleurs : la terre était meuble et nous avons déterré de belles grosses racines comme trophées ! Nous avons terminé de réparer la table avec 2 belles planches bleues, repiquer des salades et de la menthe, étêter les pousses d’oignons, et libérer également les framboisiers de leurs herbes folles. Juste avant de rentrer, Kéliane et Shaïna ont décidé de faire un gâteau d’anniversaire à la terre pour Aline. Miam !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi :

Aujourd’hui se déroulait l’atelier réparation de vélos prévu depuis maintenant 15 jours. Pour l’occasion, nous avions contacté quelques parents pour du renfort. Les vélos sont arrivés au fur et à mesure de l’atelier et les réparations se sont enchainées. Au final, les enfants étaient contents et ont bien joué le jeu pour les personnes concernées. L’atelier sur les tapis s’est également déroulé dans le calme avec la création de nouveaux colliers pour le gouter. Le conseil des enfants était assez court mais la parole à quand même été prise. Une sortie dans le 13ème arrondissement de Paris est en projet. Nous avons également eu la présence de deux parents lors de ce conseil.

 

Vendredi :

Au jardin de Chilly

C’est en petit groupe que nous nous rendons au jardin de Chilly. Une grande séance de nettoyage du jardin est mise en place, avec entre autres du désherbage et de la taille. Pendant ce temps quelques personnes viennent nous rendre visite pour demander quelques conseils de jardinage. Nous terminons la journée par une belle récolte de Radis !

 

La rocade :

Aujourd’hui, on a ressorti le matériel de cirque et malgré le vent on a pu faire tourner un peu nos assiettes chinoises sur nos baguettes. Nos belles petites balles de jonglage sont passées de main en main. Sur les tapis, des tous petits sont venus nous retrouver. Enfin, « tous petits » c’est une façon de parler car, ils sont en pleine forme ces petits bouts !

Jeudi :

A Wissou :

Comme d’habitude à notre arrivée, les enfants courent vers nous et nous sautent dans les bras. L’installation se fait rapidement et le temps n’est pas totalement contre nous. En + des jeux habituels, Nous avons également fait du maquillage et de la corde. Nous avons aussi ramené les pédaliers. Nous avons fini avec le gouter où le chocolat chaud faisait fureur !

 

 

La couture :

Finalement, suite à des empêchements de dernière minute, seule Houda était présente et fidèle au poste. Du coup, nous nous sommes installées toutes les deux dans son salon pour finir un des tabliers qu’elle avait commencé. Cette femme tunisienne se lance sans hésitation dans la couture en regardant des vidéos sur internet et confectionne, alors qu’elle n’a jamais fait ça de sa vie, deux superbes tabliers pour l’atelier cuisine de rue des enfants en l’espace de quelques jours !

C’est autour d’un thé au jasmin qu’elle m’a proposé de coudre la ceinture « du tablier de fille », et de terminer ainsi ce beau modèle à fronces. Du coup, elle qui n’avait jamais fait de couture, il y a encore un mois, m’a montré comment faire.

Au jardin de Saulx :

C’est super, on a encore un super temps cet après-midi, rien de mieux pour que nos petites pousses de légumes puissent s’épanouir au soleil.  La débroussailleuse est de sortie car avec ses beaux rayons de soleil la nature pousse très vite ! On désherbe également entre les framboisiers. Un peu d’arrosage est nécessaire sous la serre.

 

 

Au skate park :

Bel atelier, plein de monde car le soleil et le tricot sont de retour ! Mais c’est aussi la rentrée pour cet atelier qui avait déménagé al Croix Breton pour les vacances !

On parle de la sortie à la mer, d’un projet tricot pour habiller un arbre, de la couture pour celles que ça intéresse ; et à côté les enfants vont et viennent entre les jeux et les coloriages. Un petit thé, café ou un sirop pour agrémenter tout ça !

Mercredi :

Au jardin de Saulx

C’est en petit groupe que nous arrivons au terrain de l’équerre où nous échappons aux gouttes de pluie. La mission du jour consistait à repiquer les salades, des laitues pour être précis. Nous les avons déplacées de la serre au terrain. Un petit groupe à retourner le terrain au préalable. Nous avons terminé l’après-midi en arrosant les plantes sous la serre et les laitues fraichement plantées. Le goûter fut pris à l’abri sous la serre, afin d’éviter une petite averse.

 


 

 

 

Moulin Galant :

Bon, on a bien cru qu’aujourd’hui, on passerait entre les gouttes, mais non. On a ramené le jeu de croque carotte qui manquait aux enfants, on a colorié des “Hello Kitty” en lapin, en Halloween et des Sangoku.

 

 

Jessica a construit une grande tour de kapla avec les plus petits. On a fini par réciter l’alphabet en sautant à la corde et tout ça sous la pluie.

Nous sommes allés voir aussi Alina, la maman qui nous avait accueillis la semaine dernière, en début d’atelier. Pour la remercier, nous lui avons donné une bâche pour son toit et quelques produits de toilette.

 

 

Chroniques Dioises

Dix enfants sont présents ainsi qu’ une adulte. Le plus jeune est âgé de 3 mois et le plus âgé de 15 ans.

Au fil des discussions les enfants s’autorise à faire part de leur désirs “Et, si on faisait des gâteaux au prochain atelier ? “

La réponse d’un autre enfant ne se fait pas attendre “Ah oui un gâteau au citron, c’est trop bon” . C’est noté, rendez vous pour un atelier pâtisserie pour notre prochain samedi.

Nous terminons nos beaux pompons. Sous nos mains se créent des personnages en laines tels que des lapins, des moutons… Après notre 4éme atelier j’ai la sensation que nous commençons petit à petit à être adopté dans le quartier. Cela me fait toujours penser  à l’histoire du Petit prince de Saint Saint-Exupéry.  Nous nous apprivoisons tels le renard et le petit prince.

Durant  le gouter je propose un tour de parole où je formule ma question ” Qu’est ce que j’ai bien aimé et qu’est ce que je n’ai pas aimé ? ” Un premier enfant prend la parole et me dit qu’il a tout aimé et puis un second qui me formule la même réponse. Ils sont encore timides, n’osent pas pas parlé d’eux.

L’enjeu pour les prochains ateliers sera de les accompagner dans l’apprentissage de la formulation de leurs émotions et d’expérimenter l’argumentation de leurs opinions.

Citation de la semaine:

TOSQUELLES : « l’homme ne vit pas dans un milieu ou un environnement auquel il doit s’adapter sinon périr, l’homme habite un monde qu’il construit avec les autres hommes».