Voyage au bout de l’envers

“Mais vous savez nous n’accueillons pas que des publics en difficulté, nous accueillons aussi des GENS NORMAUX”.   La dame qui parle “dirige” le centre social… Adolescents renvoyés du collège, accusés d’être “décrocheurs”, Rroms interdits de travailler à qui on demande pourquoi ils veulent tant vivre en caravane ,… Enfants exclus des activités de loisirs, culturelles, […]

“Mais vous savez nous n’accueillons pas que des publics en difficulté, nous accueillons aussi des GENS NORMAUX”.   La dame qui parle “dirige” le centre social…

Adolescents renvoyés du collège, accusés d’être “décrocheurs”, Rroms interdits de travailler à qui on demande pourquoi ils veulent tant vivre en caravane ,…

Enfants exclus des activités de loisirs, culturelles, sportives  et d’animation, … à qui pour finir on reprochera leur étroitesse d’esprit, leur auto-enfermement, et leur immobilisme.

Parents précaires, sur-occupés par la vie quotidienne et les dix mille débrouilles, inquiets du jour et de tous les lendemains, à qui on reprochera de ne pas se sentir disponibles.

Jeunes stigmatisés, ethnicisés des banlieues qu’on accuse d’être “racistes anti blancs” d’une manière de plus en plus “décomplexée”.

Nous faisons tous, un grand, un  sombre  , un long voyage… jusqu’au bout de l’envers.

Au cours de notre voyage, nous ne sommes pas souvent bien accueillis. Fréquemment, nous sont reprochés  les moyens que nous n’avons pas reçus. Quand on a peu de subventions,  cela  n’inspire guère confiance pour obtenir des financements suffisants et la pérennisation de toutes nos activités, … pourtant constantes. On ne prête qu’aux riches.

A travailler dehors, on finit par ne pas paraître très  sérieux: qu’est ce que c’est que cette activité  qui ne mérite même pas une salle attitrée,  des inscriptions préalables et des horaires et jours de fermeture? Nous sommes nous, ouverts même le dimanche.

Qu’est ce que c’est que cet “accueil inconditionnel”, qui s’adresse à tous, y compris ceux qui n’ont nulle autre place? Nous apprenons tous, au contraire, que le professionnalisme se mesure souvent dans le pouvoir revendiqué de refuser les cas difficiles (“ils ne correspondent pas au projet”), ou encore dans la longueur des files d’attente que l’on sait créer aux portes des institutions.

Nous nous sommes ainsi, année après année, familiarisés avec des raisonnements étranges qui proposent comme une chose normale de soutenir en priorité ceux qui s’en sont déjà sortis,  et de prêter plus de valeur et compétence à ceux qui ( comme à l’école)  s’adressent aux publics les plus faciles.

Nous nous sommes davantage habitués à cette curieuse injonction contradictoire, faite aux actions innovantes de devoir à la fois  faire la preuve du nombre et de s’adresser au public le plus difficile à contacter.

VENT CONTRAIRE…

Comment une voile peut elle porter un navire en sens inverse? Nous savons tous que cela est possible. Le sens contraire est un sens  coûteux mais un sens possible.

La preuve, nous la faisons au fil de nos soirées conviviales qui voient  les enfants et adultes Rroms faire la fête, et échanger  avec les enfants et familles DU QUARTIER.  Réunir ceux qui sont voués à la désunion, faire du lien social avec ceux qui connaissent la désinsertion, la précarisation u l’auto-enfermement. Tout cela montre qu’on peut progresser EN SENS INVERSE.

Il n’y a pas jusqu’à la Haine, qui ne se retourne en son contraire: car la Haine, ça ne vient pas tout seul; ça s’installe sur la peur, l’ignorance et la précarité. Nous pouvons lutter contre.

On peut naviguer à vent contraire; cette voie là a justement été explorée par des pédagogues qui ont vécu dans des temps bien difficiles (Freinet, Korczak) et qui y ont su y concevoir les solutions de vie, l’intelligence sociale dont notre monde ont besoin.

  Déclaration du 11 Juillet 1682 , voulue par Colbert et signée par Louis XIV :

“Contre les bohèmes et ceux qui leur donnent retraite, demandons aux baillis , sénéchaux et leurs lieutenants d’arrêter et faire arrêter les hommes afin qu’on les conduise aux galères, à perpétuité, en dehors de tout délit constaté, tandis que les femmes , séparées des premiers, seront tondues et passibles d’être fustigées en place publique  et bannies, au cas où elles continueraient à mener la vie de bohémienne”.

Dimanche, Samedi et Vendredi : Tornade sur Robinson

A l’invitation des adolescents de l’association, notre journée de dimanche ressemblait à un rassemblement général. Plus de 50 personnes sur le “terrain des abeilles”, réunis autour des jeunes pour un repas   partagé et une cuisine commune sur le thème de leur voyage à Barcelone.


C’était la fin du projet “ado” de la saison dernière mais ce dimanche marquait aussi le départ d’une nouvelle saison, de nouveaux projets,  en trait d’union entre le quartier et le jardin. Le public était à son image, joyeux, nombreux , de tous âges. Tous venus pour partager un temps de retrouvailles.

Mais le travail n’était pas oublié: quantités de pommes récoltées, au sol et sur les arbres; et les cadres de ruche, passés à la centrifugeuse ont donné 10 kg de miel, tandis que le groupe électrogène permettait une projection des photos de Catalogne, dans le cabanon…

Samedi: Chantier de Pédagogie Sociale

Ce samedi s’est tenue chez nos amis des “amis de la Bienvenüe”, rue de la Butte aux Cailles, à Paris XIII, notre Chantier de Pédagogie sociale.

Nous commençons à être bien nombreux et ne pouvons même plus trouver place autour des mêmes tables.

Un chantier vivant et animé: présentation des “Amis de la Bienvenue” , de leur travail, de leur histoire et de leur fonctionnement.

http://www.la-bienvenue.org/

Echanges sur ce qui nous réunit. Puis nous avons parlé de la formation en Pédagogie Sociale que nous souhaitons continuer, rééditer et développer. Il nous reste à mettre en forme, déterminer nos programmes et   “modules”, puis à trouver la bonne forme organisationnelle pour les supporter.

Vendredi soir: Soirée d’enfer 

Combien étions nous? Nous n’arrivons plus à le compter pour une soirée extra. Imaginez une soirée où tout le monde est à la fois invitant et invité , donateur et donataire, habitué et accueillant. Une soirée entre NOUS, pleine et chaleureuse.

 

Samedi

A la Villa Saint Martin

L’atelier était très vivant aujourd’hui les enfants avaient besoin de se défouler en sautant à la corde ou en improvisant un foot. Côté cuisine les apprentis robinson confectionnent de la pâte à tartiner bio, une recette de Mélody qui a fait sensation au goûter.

Deux mamans curieuses sont d’ailleurs venues la tester.

Vendredi

Au jardin de Chilly

Généralement,  il y a une tradition au jardin de Chilly qui consiste à recevoir de la pluie une fois dedans. Aujourd’hui nous avons eu le droit à un superbe ciel ! Nous avons donc taillé avec nos amis de la résidence soleil différents arbustes,  nous avons également ramassé les feuilles, faits du petit bois, cueillis des framboises, des radis et concombres. Nous avons aussi semé des navets ainsi que des radis ! Nous avons fini sur un Thé bien chaud pour nous réchauffer !

 

La rocade :

C’est une belle soirée d’automne qui commence. Nos petits Robinsons découvrent ou redécouvrent la dînette et les legos, tandis que leurs aînés jouent aux petits chevaux, revus à la mode du dessin animé « Cars ». A côté les mamans sirotent leurs thés et font des bracelets. A la fin, c’est distribution de potimarrons !


      

 

Jeudi :

Au jardin de Saulx

Cet après-midi le temps alterne entre averses de pluies parfois fortes et quelques éclaircies plus timides. Le désherbage est de mise à l’aide de sarcleurs et binettes. Quelques tomates cerise sont récoltées surtout à l’intérieur de la serre. Les autres, nombreuses, auront-elles le temps et le soleil suffisant pour mûrir ?

Nous avons également débité du bois, des bûches et des petites branches qui nous servent à augmenter notre stock de bois. Le temps pris au goûter est le bienvenue avec cette température plutôt fraîche.

A Wissou:

C’est sous la grisaille et quelques averses de pluie nous nous rendons au camp de Wissou. Nous apprenons qu’une bonne partie des enfants sont partis à l’école ce matin. Ramona s’est jointe à nous et à commencer à apprendre l’anglais à certains ados. Un petit groupe joue avec les crosses et les raquettes, tandis qu’un autre se retrouve sur les tapis, ou la dînette est sortie. Plusieurs parties de Puissance 4 sont également engagées ainsi qu’une partie de Lynx.

    

 

Croix Breton :

La chance nous a souri car nous sommes passés entre les gouttes. Nous n’avions que quatre enfants aujourd’hui mais quatre enfants débordant d’énergie (de quoi bien occuper le terrain !). Nous avons joué au jeu du palet, fait des coloriages, joué au frisbee, à la corde à sauter, tout cela dans une ambiance très conviviale.

      

Le goûter s’est également très bien déroulé, les enfants avaient un sacré appétit après s’être beaucoup dépensés.

Mercredi :

Moulin Galant :

Nous nous sommes à nouveau scindés en 2 groupes ; l’un est parti pêcher, l’autre s’est installé sur les tapis. Nous avons attrapé quelques ablettes que nous avons ensuite relâché. Dragui et Samuel avaient confectionné des cannes à pêche pour Alexandre et Anaïs. Sur le camp, les plus petits ont pris d’assaut la dînette et les coloriages. A l’aise sur les tapis, sans les grands, ils en ont bien profité et ont tout mis sans dessus dessous.

   

   

Au jardin de Saulx

Belle après-midi  au terrain de l’équerre où le soleil est de retour. Cette demi-journée est consacrée au semis. Ainsi toute la petite équipe creuse les sillons y ajoute des terreaux puis les graines. Nous semons des navets, de la mâche et des laitues. Enfin nous arrosons nos semis, et il n’y aura plus qu’à patienter pour voir les plantes sortir de terre. Les Robinsons suivront ça avec attention.

     

 


Des lieux pour créer des liens; des liens pour créer des lieux

Ainsi fonctionne la Pédagogie sociale: dans une interaction perpétuelle entre liens et lieux. Les uns nous aident à pallier à l’absence ou la rupture des autres.   Il ne saurait y avoir de lieu sans lien: tout juste un espace vide, anonyme et froid qu’il ne restera plus qu’à surveiller ou entretenir. N’est ce pas […]

Ainsi fonctionne la Pédagogie sociale: dans une interaction perpétuelle entre liens et lieux. Les uns nous aident à pallier à l’absence ou la rupture des autres.

 

Il ne saurait y avoir de lieu sans lien: tout juste un espace vide, anonyme et froid qu’il ne restera plus qu’à surveiller ou entretenir. N’est ce pas ce que nous appelons en France les espaces publics ou tout collectif? Peinant à être des espaces, ces lieux perdent petit à petit leur qualité “publique” et se privatisent. Dès lors, confettis, ils se désertent et on les oublie.

Il ne saurait y avoir de lien sans lieu: pure relation éthérée , suspendue à un travail (social ou non) ; il n’y a plus que des contacts, des parcours , des suivis; des relations , rarement. Les liens font défaut ou font peur, tellement ils tranchent, tellement ils paraissent incasables au sein d’une organisation sociétale qui s’épuise à pallier et gérer cette absence.

Et bien sûr, les liens sont durs comme les temps sont durs: les volontaires, les professionnels, les apprentis font leur chemin.

Les structures sociales, locales, créatrices de liens, doivent aussi faire avec l’intermittence, la mobilité organisée, les parcours et accidents de vie. Il s’agit de faire de la permanence avec de l’éphémère, du lien avec de la rupture. Comment faire autrement? Nos emplois sont précaires, nos subventions obsolescentes, nos soutiens, intermittents.

Les structures sociales , locales, créatrices de lien , doivent aussi faire avec l’absence de lieux. Refus par exemple, du centre social de notre quartier,  d’accueillir la seule association de Longjumeau, d’habitants subventionnée dans le cadre de la politique de la Ville; refus de la municipalité d’attribuer un local dédié à des activités constantes et nombreuses pour les enfants pauvres de sa commune. Refus des bailleurs sociaux ne serait ce que de louer des appartements pour une crèche très sociale, soutenue, en partie financée (faute de soutien municipal)… Et nous ne sommes pas les seuls: les ateliers de Saint Etienne doivent quitter le lieu qui les accueillait, tandis que DIE occupe la rue. Et TRACES ne sait toujours pas dans quel lieu et quelles conditions il pourra rouvrir ses ateliers aux familles de Belleville.

A Paris, les ateliers de rue se tiennent en sortie d’immeuble à côté des espaces de jeux pour enfants grillagés et fermés à tous. Qui sait qui a la clef?

Pendant la dernière guerre mondiale, toute une génération d’enfants a connu des “jeux interdits”; les nôtres subissent des “lieux et des liens  interdits”, dans une autre guerre, économique et sociale qui tait son nom.

La résistance alors consiste tout simplement en cette tâche simple et épuisante d’ouvrir des lieux et d’établir des liens, partout où il est dit qu’il n’en faudrait pas , partout où surgissent des occasions, partout où il y a des attentes .

Et dès lors, “ça pousse”, comme une plante rare sur une terre négligée, un lieu se crée, des liens durent au delà des absences ; d’autres lieux germent à l’horizon. Le message qui n’était pas entendu, qui n’était pas souhaité, finit par passer. Il était juste… inévitable!

Dimanche :

Jardin de Saulx

Comme d’habitude, Ce fut une agréable journée au jardin. Nous avons été très efficaces et avons travaillé dans la bonne humeur et la bonne ambiance.  Nous avons rangé la serre, arrosés et coupés du bois.

 

Nous avons également semé de la mâche, récolté des framboises ainsi que des salades, choux fleur, piments, basilic et potiron que nous nous sommes partagés par la suite. Le barbecue était très bon et rapide !

     

Ce qui nous a permis de vite nous remettre au travail pour au final jouer à une chasse aux trésors avec les enfants présents.

 

 

 

Jean Jacques est également passé et a reçu le cadeau de l’association (un book de photo).Nous l’avons donc regardé tous ensemble pour finir sur un petit gouter.

 

 

 

 

 

Samedi

A la Villa Saint Martin

Cette après-midi, Iasmina, sa petite Carolina et des enfants du camp de Moulin Galant nous rendent visite sur l’atelier. Il y a aussi Enrique et Elisabeth, que nous n’avions pas vus depuis un moment !

Ensemble, nous jouons sur les tapis mais aussi autour,aux raquettes et à la corde à sauter. Mais très vite, on veut faire des acrobaties . Les plus grands en bas, les plus petits en haut, sur le dos des autres. C’est trop chouette, on rigole, on râle un peu aussi mais ça fait partie du jeu. Des fois, on est tout en haut et des fois il faut porter les copains.

Faut que ça tourne !

Dans le coin cuisine, on prépare des gâteaux pour l’anniversaire de Najamie, qui fête ses 14 ans !

Zut, le four n’a pas fonctionné alors on va lui acheter une religieuse au chocolat en vitesse ! Bon anniversaire Najamie !

Aux ruches

C’est avec un groupe d’une douzaine de personnes, petits et grands que nous nous sommes rendus au terrain du fond de l’église pour visiter nos ruches. L’objectif étant de récupérer les cadres et les hausses que nous avions laissées il y a 15 jours.

     

Quelques adultes ont désherber et débroussailler autour de nos arbres fruitiers et en ont profiter pour ramasser quelques pommes.

Nous avons également dégusté un peu de miel de nos ruches.

Vendredi

Au jardin de Chilly

Malgré la pluie et notre petit nombre, nous avons été une équipe très efficace ! Jessica à reçu avec Alexandre un « diplôme de menuiserie » en réparant tout un coté du cabanon. Une cueillette de framboises à  également été mise en place et les travaux de taille ont commencés.

Nous avons également balayé les premières feuilles de l’automne, nettoyé les allées pour au final nous réchauffer avec une bonne infusion, à l’abri des averses de pluie.

La Rocade

Avec le temps pluvieux l’atelier est moins sympa, mais nous tenons tout de même à être présents. Quelques enfants viennent faire une partie de croques carottes. Fortune, elle, s’empare de la valisette de vêtements à poupée et part en voyage ….

Une nouvelle maman est venue avec ses deux enfants.

    

Jeudi :

A Wissous :

Bonjour tout le monde ! Nous nous installons comme d’habitude au milieu de camp et commençons à sortir la dinette, les petites voitures et les coloriages. Florentina, et ses frères et sœurs revenus depuis peu de Roumanie investissent les tapis.

    

Amador et Roberto jouent avec les petites voitures et la dinette avec leur grande sœur Andréa, tandis que l’ainée écrit quelques lignes avec Aline dans son cahier.

On découvre aussi le Mastermind alors que d’autres jouent au foot, aux raquettes et au hockey.

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx

Aujourd’hui sous un temps ensoleillé nous somme partis au jardin avec un petit groupe. En faisant le tour du jardin nous avons vu que sur le prunus il y avais une branche morte, un groupe était occupé a la couper.

    

L’autre groupe devais arroser les jeunes semis mais c’était difficile car le puits était a nouveau a sec. Nous avons récupéré  les potimarrons car il commencent a se faire manger par des rongeurs.

Au skate park :

Nous accueillons cet après-midi, Ramona, la cousine de Mariana sur notre atelier. Elle est intéressée par notre travail et vient découvrir pour ensuite être bénévole.

Aïcha, une maman, est venue après son travail pour nous faire des tatouages à l’argousse sur les mains.

 

 

 

 

Les enfants autour, ont joué à la dinette et aux Barbies. Houda qui vient de rentrer de vacances est venue nous voir avec ses deux garçons.

       

Mercredi :

Moulin Galant :

Le groupe des plus grands voulaient aujourd’hui se rendre au terrain de basket tout près du camp pour une grande partie de foot. Ni une ni deux nous voilà partis… La partie commence, lorsque deux plus petites s’essayent aux raquettes mais Sarah n’a pas encore tout compris, elle lance la raquette avec la balle ^^ !!!

Sur le camp l’atelier regroupe d’avantage de petits qui sont ravis de jouer à la dinnette. Aline et benjamin ont même le droit à un petit thé.

Malgré la venue des policiers, les habitants du camp semblent étrangement détendus. Nous attendons d’en savoir plus à propos de l’expulsion sur le territoire d’Ormoy !

Au jardin de Saulx

Cet après-midi nous accueillons Guillaume de TRACES et son fils Leonard. Il nous ramène une de ces œuvres, un épouvantail en forme de robot. Nous montons le robot à l’aide d’une visseuse sous les conseils de Guillaume.

      

Pendant ce temps un petit groupe se charge d’arroser le terrain et les jeunes semis qui sont tout juste sortis avec parmi eux des navets, épinard et du persil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

KroniK des Robinsons de DIE

COMPTE-RENDU COCAUSE
Quand j’arrive, il y a quelques enfants qui jouent près de la haie.
Dès qu’ils m’aperçoivent, ils crient mon prénom et Maëlis fonce sur moi sur son vélo. Nous jouons un peu avec mon klaxon cassé et nous installons ensuite les nattes sur la pelouse.
Je ne sais pas pourquoi les enfants sont aussi agités aujourd’hui. Maëlis se déplace sans aucune attention pour ce qu’elle a sous les pieds. Yanis et Etan ne cessent de se chamailler. J’ai bien du mal à pacifier tout ça. De la douceur, encore et toujours. Ne pas hausser le ton mais expliquer calmement. Etan veut apprendre à coudre, Yanis aimerait faire un collier pour sa maman. Je les guide en me débrouillant pour qu’ils soient côte à côte. Ils ne partagent pas les mêmes outils, seulement le même espace, et finissent par oublier de s’embrouiller.
Naïssa arrive avec son petit frère et son cousin. Elle a envie de dessiner. Puis arrive Lubna, qui joue avec les tampons et du papier. C’est ensuite le jeu de construction qui les attire, et on imagine des voitures ou des fusées.
A l’heure du goûter, personne n’a envie de ranger. Cassandra aimerait finir son dessin, Océane vient d’arriver et je laisse le temps se dérouler encore un peu. Valérie viendra grignoter avec nous et aider au rangement. Ce sera la seule adulte du quartier présente aujourd’hui.

 

«Apprendre à se rendre libre, libre de se prendre entre soi et soi et l’autre, et le monde, et l’histoire, et les étoiles…C’est par où le où ? c’est par l’art ! » Bernard Lubat.

 

 

Le territoire n’est pas un lieu, mais un Milieu

  “Vivre pour comprendre“,  tel était le mot d’ordre de Germaine Tillon (1907-2008) , ancienne résistante et déportée au cours de la seconde guerre mondiale. Pendant la guerre d’Algérie, elle dénonce la torture , s’efforce d’empêcher les exécutions. Elle est également une ethnologue et ethnographe majeure. C’est dans ce cadre qu’elle réfléchit à ce que […]

 


Vivre pour comprendre“,  tel était le mot d’ordre de Germaine Tillon (1907-2008) , ancienne résistante et déportée au cours de la seconde guerre mondiale. Pendant la guerre d’Algérie, elle dénonce la torture , s’efforce d’empêcher les exécutions. Elle est également une ethnologue et ethnographe majeure.

C’est dans ce cadre qu’elle réfléchit à ce que peut être le travail social, l’action sociale. Que pouvons nous comprendre d’autrui?

Pour Germaine Tillon, seules sont valables les connaissances que nous avons ressenties dans notre chair. “Rien, absolument rien , ne s’invente “, dit-elle.

Et elle s’élève contre la tentation d’inventorier les autres à partir d’une pseudo prétention d’extériorité: ” Nous n’avons l’accès qu’à l’humain – nous mêmes et il est absolument impossible d’inventorier les autres , si ce n’est qu’à partir de cet inventaire que nous ne pouvons trouver qu’en nous. Si l’on ne se connaît pas soi même, l’on ne connaîtra jamais personne (…)”

Et elle se moque de ces “savants” et pseudo spécialistes de tout poil , qui prétendent connaître et calibrer la différence d’autrui “et qui ressemblent à un sourd de naissance copiant les dièses et les bémols d’une sonate“.

Il n’y a pas de distance si nous n’avons pas vécu la proximité préalable, pas de relation à  l’autre sans contact réel, véritable, vécu … avec son altérité.

Il n’y a pas de connaissance sans attachement et cela est vrai aussi pour le territoire.

En pédagogie Freinet,  nous sommes au contact, jour après jours avec ce besoin d’attachement de chaque enfant, de chaque jeune avec un territoire; ce besoin de racines, cerre importance quasi intime de l’espace proche et son influence sur ec que nous sommes.

Cet attachement territorial, nous le mettons au travail à travers des ateliers qui prennent lieu dans l’espace lui même. Il s’agit à la fois de connaître et d’habiter, mais en même temps il s’agit aussi de modifier, de traansformer, “ d’embellir.

Ce n’est qu’au prix de ce travail de transformation, que le lieu devient milieu, et que le Territoire devient mémoire. Une mémoire à la jonction de l’individu et du collectif, un espace habitable pour moi et autrui.

Dimanche

Au jardin de saulx :

Aujourd’hui  le soleil  était avec nous, on est allés avec un bon groupe  en camion et un autre, qui voyageait a pied. Le premier groupe qui était en camion ont préparé le repas,  commencé à arroser les légumes  et à buter les poireaux avec l’autre groupe qui nous a rejoints . Après une matinée bien remplie, le repas fut enchanteur. Les missions de l’après midi était de désherber les potirons et de couper l’herbe à côté des arbres fruitier. Enfin après une journée bien occupée et dans une bonne ambiance nous avons pris le goûter calmement.

 

Les missions de l’après midi était de désherber les potirons et de couper l’herbe à côté des arbres fruitier. Enfin après une journée bien occupée et dans une bonne ambiance nous avons pris le goûter calmement.

Samedi

A la villa Saint Martin


Nous avons vu beaucoup d’enfants aujourd’hui. Le soleil était bien présent.

La dînette est mise en place et des parties de uno et de divers jeux de société s’enchaînent.

 

 

 

 

Les enfants utilisent aussi de nouveaux jeux avec plaisir et nous sortons pour l’occasion une caisse de Lego.

 

 

Un atelier de cuisine de rue est également mis en place avec la confection de verrines aux framboises de Chilly-Mazarin. Ces verrines seront dégustées lors du goûter qui clôture ce bel atelier avec de nombreux enfants.

     

Vendredi :

La Rocade :

Le temps se rafraîchit et le soleil n’est pas au beau fixe pourtant les enfants préfèrent rester  jouer dehors. Une maman sur le tapis regarde les devoirs que son enfant a à faire avant de nous rejoindre pour confectionner un petit bracelet.

Son bébé se réveille, celle-ci se lève pour l’allaiter. Le grand frère observe de loin. Un grand jeu de petits chevaux se met en place.

A Chilly :

Nous avons surtout bêché et désherbé du coté du potager. Des framboises ont été ramassées, elles seront utilisées demain lors de l’atelier de cuisine de rue. En effet les enfants veulent réaliser des verrines à la framboise et la crème chantilly pour le gouter.

     

Comme d’habitude depuis quelques semaines un groupe de personnes de la Résidence Soleil d’à côté sont venues nous donner un bon coup de main.

Jeudi :

A Wissous :

Aujourd’hui il y a eu beaucoup de retour d’enfants qui était partis en Roumanie.  Une partie des enfants on voulu aller faire des matchs de hockey.

Sur les tapis les enfants on sortt toute suite les jeux de dinette et poupée, après les jeux de société et du dessin.

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons pris le goûter qui s’est bien déroulé avec les ados qui ont distribué.

Au jardin de Saulx :

Les nuages laissent place aux éclaircies, cette après-midi, au terrain de l’équerre. Nous commençons par arroser la serre. Puis viennent les activités de désherbage, sous la serre et dans le terrain entre les fraisiers et les potirons.

    

Nous ajoutons une couche de BRF entre les pieds de fraisiers. Enfin nous séparons les tuteurs des clôtures qui nous serviront pour le feu ou pour nos légumes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A la Croix Breton :

Cinq enfants nous ont rejoints sur les tapis au quartier de la croix breton cet après-midi. Nous avons retrouvé des enfants perdus de vue pendant l’été car ils étaient presque tous partis en vacances.

Les retrouvailles étaient chaleureuses, les enfants ont voulu faire des coloriages puis un Uno. C’était l’occasion de reparler des règles de l’atelier et des désirs des enfants. La semaine prochaine nous ramèneront donc des perles et des poupées.

   

Au Skate park :

Nous avons commencés par installer les panneaux d’affichages sur les grilles. Il faisait beau; parents et enfants étaient  donc au rendez vous. Nous avons donc pu proposer de multiples activités sur les différents tapis (puissance 4, Kapla, voiture, dessin ect…). Un atelier tricot c’est également organisé sur les marches, avis aux amatrices ! Sonia, une maman, nous à apporter des bouteilles de sirop et du sucre pour aider l’association.

Mercredi :

Ludothèque :

Nous étions un petit groupe de sept pour aller à la ludothèque.  Shayna qui d’habitude ne quitte jamais sa mamie et sa petite sœur nous ont accompagné.

Celle-ci a joué pendant une heure tranquillement de son côté  pendant que les autres enfants testaient des jeux à différents endroits de la structure.

    

A Moulin Galant :

Nous sommes allés au camp avec Benjamin, notre nouveau stagiaire éducateur jeunes enfants pour qu’il découvre l’atelier.

Il s’est installé avec les plus petits autour de poupées, de dinettes et de petits jouets.

 

 

 

 

A côté, nous avons continué notre course de voitures dans un cahier de jeux. Les autres, ont fait des coloriages, ou joué aux raquettes, aux cross de hockey et au foot.

     

Nous avons aussi appris à jouer au mastermind.

Au jardin de Saulx :

Nous échappons aux averses de pluie en nous dirigeant vers le terrain de l’équerre où nous retrouvons le soleil. Nous arrosons seulement la serre, car le terrain à été arrosé par les nombreuses averses de pluie du début de semaine.

Nous semons de nouveaux rangs d’épinards  et également de mâche. Quelques fleurs fanées sont coupées, des noisettes et courgettes récoltées avec soin.

 Chroniques des Robinsons de DIE

 

C’est  plus de 17 enfants qui se joignent à nous.  Nous terminons de peindre nos instruments de musique;  une maman se charge de prendre un petit groupe pour arroser nos plantations.
Pour ma part, je propose un atelier maquillage. Je peins sur leurs visages : des cœurs, des dents de vampires, des moustaches de chats, des papillons. Puis, au fur et à mesure,  les enfants s’emparent de leur personnages et se créent ainsi des histoires.
Le goûter est calme et agréable comme si tout le monde avait passé un bon moment ensemble.

“A l’intérieur et contre l’Etat notre lutte est pour une part l’affirmation de notre propre manière de faire , enracinée dans l’expérience vécue du peuple (plutôt qu’une trahison de celle ci), basée sur les moyens nécessaires pour renforcer la confiance de sgens, promouvoir le sens de la collectivité, plutôt que de l’individualisme (…)”

D. Byrne,  fondateur du courant de développement communautaire, en Grande Bretagne.

Je suis content, je pilote

“Je suis content, je pilote…” (P. Frackowiack) Nous vivons dans l’ère du hors sol ; il semble tellement  difficile d’apporter quelque changement que ce soit à toute situation concrète et réelle des individus et des familles,  que nombre de nos contemporains, encouragés souvent par les institutions , préfèrent substituer une vision théorique à la réalité. […]


“Je suis content, je pilote…” (P. Frackowiack)

Nous vivons dans l’ère du hors sol ; il semble tellement  difficile d’apporter quelque changement que ce soit à toute situation concrète et réelle des individus et des familles,  que nombre de nos contemporains, encouragés souvent par les institutions , préfèrent substituer une vision théorique à la réalité.

Plutôt que d’accepter de voir comment le moindre mouvement de la vie quotidienne  est devenu implacable et difficile, semé d’embûches pour les moindres d’entre nous, les institutions préfèrent multiplier les modes d’emploi, et les recommandations.

A défaut d’impact dans le quotidien, il devient plus facile de s’accrocher aux procédures.

C’est ainsi que chaque institution rêve de “former” ses usagers pour qu’ils s’adaptent à son propre fonctionnement de plus en plus difficile (renvoyant sur eux , l’échec et l’inaction), plutôt que de … sortir d’elles mêmes et de se confronter à la résistance inouïe des situations complexes.

Il est vrai que la vie quotidienne est devenue un poids et une source de difficultés infinies pour un nombre croissant de personnes et de familles (dont bon nombre d’enfants) alors que le quotidien des institutions et de ceux qui y travaillent se remplit, quant à lui,  de tâches abstraites, pour lesquelles on parle de plus en plus de “management”,  ”qualité” , “évaluation”, “gouvernance” . Les uns sont paralysés par la réalité, les autres, par l’imaginaire.

Le pilotage procure paraît il à celui qui s’y livre, une intense impression de liberté . Ce que cette liberté doit à l’ignorance ou au déni des réalités triviales et singulières , ne fait que se renforcer.

Le danger avec le pilotage serait bien sûr de ne plus savoir atterrir ou de ne plus pouvoir le faire, à force d’avoir perdu de vue tout terrain.

Mais nous autres , professionnels, à quelque niveau que nous nous situons, ne sommes-nous pas tout autant concernés par “la tentation du pilotage” ?  Celui ci ne nous offre t il pas une impression de maîtrise, de force? Ne nous donne t il pas l’illusion d’une forme de pouvoir? Peu importe que ce pouvoir soit rarement celui de changer la réalité ou de créer des embellies; peu importe aussi que cette impression de maîtrise suppose qu’on se soit d’abord identifié à une organisation …qui nous ignore. C’est juste… une sensation.

“Je suis content je pilote”, devient ainsi le lot de consolation de celui qui se rend compte de la difficulté d’agir sur la matière, de la difficulté de durer, de la difficulté de tenir, et de vouloir savoir de ce qu’il en est de l’impact de son action.

A l’opposé de cette tendance, nous proposons la confrontation immédiate et globale à  l’ensemble des difficultés. A l’opposé du pilotage, nous proposons le jardinage, la lutte avec le  sol, la terre et la vie.

Dimanche: Fête des associations

Tout un commando  de jeunes de l’association s’étaient mobilisés depuis hier soir pour faire des crêpes, car ce dimanche c’était la Fête des Associations,  et la nôtre, tenait un stand buvette.   Notre stand est devenu rapidement un épicentre et nos crêpes et nos boissons  sont devenues incontournables.


Il y avait autant de monde à nous aider dedans, qu’à servir dehors, de sorte que notre  stand était des plus colorés et vivants de cette fête locale.

Nous avons reçu de l’aide, rencontré les partenaires, les amis des amis.

Nous avons fait le point avec nos connaissance sur notre association, la situation locale, sociale. Nous avons aussi fait des projets.

Bref on ne savait plus arrêter.

Dimanche :

Au jardin de Saulx :

Aujourd’hui, à notre grand surprise, il à fait très beau et très chaud. En bref, un superbe temps pour le jardin ! Dommage que nous étions peu nombreux. Cependant cela ne nous à pas empêchés d’être productifs malgré notre nombre et la chaleur. Nous avons arrosé malgré le puits qui est à sec; d’ailleurs nous envisageons une “mission commando appelée” : curage du puits !  Nous avons également nettoyé/désherbé le jardin, semé navets et épinards.  Les enfants ont  également composé une superbe salade et le repas était très bon ! Un des enfants nous a mêmes ramené des crêpes pour le dessert. En résumé, une très bonne journée au jardin dans une ambiance de travail et de convivialité.

 

 

 

 

 

Samedi :

A la Villa Saint Martin :

Aujourd’hui: grand soleil à la Villa Saint Martin ! On s’attendait à voir beaucoup d’enfants car c’est la rentrée, mais non ; on se retrouve en petit groupe. Nous faisons des petits sablés, décorons de petits cœurs, de graines de pavot et de sésame. A côté, on regarde les photos d’anniversaire des ateliers de Saint Etienne sur l’ordinateur portable, puis on leur écrit une lettre pour mettre dans l’enveloppe avec tout le reste : les cartes postales, les dessins, un jeu de 7 familles Barbapapa et la plaquette de l’association. On espère qu’ils seront contents et que nous aurons bientôt de leurs nouvelles!

 

 

 

 

 

 

Terrain des ruches :

Nous somme allés aux ruches avec un bon groupe hétérogène;  notre principale mission était de récolter le miel, et de nourrir les abeilles. Tout s’est bien passé:  les enfants ont adoré découvrir  le miel, au coeur de  la ruche et son fonctionnement. La récolte est assez correcte, compte tenu de l’ancienneté faible des essaims.  Nous avons pris le goûter a l’ombre en dégustant le miel qui est délicieux.

Vendredi :

Au jardin de Chilly :

Nous avons arrosé, désherbé, récolté, taillé dans la bonne humeur accompagné des adultes de la résidence soleil pour qui c’était la reprise. De nouveaux participants ont d’ailleurs intégré le groupe et ils s’y connaissent beaucoup en jardinage.

La rocade :

En arrivant à la rocade, plusieurs groupes de personnes installaient des jeux, des tables, un enclos pour les animaux, des photos pour l’événement du soir:  « Quartiers d’été ». Nous retrouvons des visages qui nous sont familiers par la suite. Beaucoup de petits sont présents. Certains d’entre eux ont bien grandi mais nous reconnaissent. Une maman vient discuter avec nous pour comprendre le principe de nos ateliers pendant qu’un garçon joue aux raquettes et d’autres reprennent le cirque.

L’atelier perles est toujours présent.

Jeudi :

A Wissous :

Sur nos tapis, aujourd’hui, il y avait beaucoup de petits. On avait apporté des camions et petites voitures et avec les plots, destinés aux sport, le petit Florentin, s’est fait un petit circuit dans les cailloux. Ricardo a dessiné sur le tableau magique, les filles ont colorié des princesses. Nous avons aussi joué au hockey et fini par une petite ronde avec une chanson en roumain. Nous avons 2 belles vidéos dont une de Ricardo.

 

 

 

 


Skate park :

La rentrée !! Tout le monde était là, les mamans, les nounous, de enfants, des petits, des grands, de nouveaux des anciens et même un papa ! Une dame de la Fondation de France est venue également pour voir notre travail en vue d’une subvention. Pendant que les enfants trouvaient ou retrouvaient leurs marques, les adultes papotaient nous racontaient leurs vacances mais aussi leurs envies de création pour la rentrée. On a ainsi parlé de reprendre le tricot pour décorer un arbre et de confectionner des petites fleurs de feutrines pour décorer coussinet et rideaux. Une maman, Sonia, souhaite participer à l’atelier en apportant un petit quelque chose pour le goûter la semaine prochaine. C’est la surprise… Chouette !

 

 

 

 

 

 

 

 

Au jardin de Saulx :

Le soleil est encore bien présent au terrain de l’équerre et la température est excellente pour jardiner. Nous commençons par finir de désherber une parcelle avant de nous attaquer à un nouvel emplacement. Nous nettoyons le jardin des nombreux tas d’herbes disséminés à droite, à gauche. Au passage un vieux tas d’herbe s’est transformé en excellent compost près à l’emploi. Ensuite Jean-Jacques sème des rangs de navets et de persil sur une parcelle et Jessica nous gratifie de ses talents de « désherbeuse » en maniant la houe avec panache ! L’arrosage est également de mise et nous profitons de l’ombre pour un temps de discussion.

 

Mercredi :

Au jardin de Saulx :

Plusieurs activités étaient au programme cet après-midi. Plusieurs petits groupes se sont formés. Un groupe arrosage, un autre désherbait la parcelle à droite de la serre. Par la suite nous avons tuteuré quelques pieds de tomates et Théo à confectionner des arroseurs à l’aide de petites bouteilles plastiques que nous avons installé sur les pieds de tomates. Nous avons récolté également des framboises, chou-fleur et courgettes.

 

A Moulin Galant :

Il y avait beaucoup de tout-petits à l’atelier aujourd’hui. Ils ont dessiné, colorié et aussi gribouillé sur un grand tableau. Les plus grands ont joué au Uno ou écrit dans leur cahier de vie, tandis que certains se défoulaient en jouant aux raquettes.

Ludothèque :

C’est avec une majorité de fille que nous sommes allés à la ludothèque, pendant l’atelier; elles n’ont pas arrêté de jouer, croque-carotte, poupée, dinette, awalé…

Gueng, Ndaye et Séphora nous ont rejoins pour le gouter  au parc, puis les enfants se sont jetés sur les structures de jeux.

KroniKs des Robinsons de DIE

Nous sommes nombreux à l’atelier dont 4 adultes. Une maman fait des bracelets brésiliens pendant qu’un groupe s’occupe de nos plantations. Malika (dont trois de ses enfant viennent régulièrement) s’occupe de mon petit garçon et cela ma laisse du temps ainsi pour jouer avec le groupe.

Nous continuons de faire de la broderie, des perles. 3 enfants sont responsable du goûter et il ont pas mal de travail pour contenter tout le monde.

Mélody