Le temps pour agir

Nous  avons souvent souligné combien et comment le travail en pédagogie sociale modifiait la relation au temps dans les relations éducatives et produisait un effet de concentration; les relations, la confiance s’établissent plus rapidement comme également les changements . Pourtant le travail de rue est rempli de contraintes. Comment faire un projet, travailler ensemble, alors […]

Nous  avons souvent souligné combien et comment le travail en pédagogie sociale modifiait la relation au temps dans les relations éducatives et produisait un effet de concentration; les relations, la confiance s’établissent plus rapidement comme également les changements .


Pourtant le travail de rue est rempli de contraintes. Comment faire un projet, travailler ensemble, alors que nous ne savons jamais quand nous nous retrouverons?

C’est là où le groupe et la collectivité prennent tout leur sens; si nous n’envisagions les relations éducatives que de façon duelle,  nous devrions projeter des temps énormes et nous serions dès lors a la merci de toutes les ruptures qui émaillent les relations éducatives y compris dans les institutions classiques.

Nos projets éducatifs s’appuient  sur la communauté: dans nos ateliers de rue, comme d’ailleurs au sein d’une classe coopérative, les différents aspects de la relation éducative se déploient de façon simultanée.


  Ainsi au cours même d’un atelier cuisine, le petit groupe des enfants qui s’emploie à produire un journal d’une page  (communément appelé “pagette”) peut, en cooperant, réaliser en même temps les textes, les photos, les illustrations, les corrections et même (si nous sommes sufisamment bien equipés) la composition, la  mise en page,  l’impression et la diffusion.  Nous faisons de même avec le jounal mural (le Dazibo)
 En Pédagogie sociale, le temps est tourné vers l’action et c’est l’action même qui crée le temps.

C’est parce que nous agissons ensemble que nous trouvons le temps, que notre nombre augmente le temps , que l’envie de participer est suscitée sur un objet, concret, actuel , “vrai”.

   Par ailleurs cette action quand elle se déroule peut déplier en meme temps tous les temps qui y sont liés: le temps pour faire, le temps pour parler, mais aussi le temps pour dire et faire savoir se développent ensemble, un peu comme ces KroniKs qui disent et se font en meme temps.

Ce sont les action, le travail qui donnent le temps; celui ci n’est limité ni par une structure, ni par un contrat , ni par des contraintes.  C’est du possible
  
 Cette semaine a bien illustré ce principe avec deux premiers numéros de pagettes, réalisées par les enfants. L’une a rendu compte de la sortie des enfants au Louvre et a été écrite a la fois en Francais et en Roumain

   La seconde a rendu compte de l’atelier cuisine et de fabrication de nems, qui était encadré par Van Chien, spécialiste du jour.

 

Samedi :

A la Villa Saint Martin 

Il faisait très  frais aujourd’hui à la VSM  que dis je FROIDDDD !!!!!  Les activités permettent à tous de se réchauffer comme ils peuvent grâce notamment à l’atelier danse menée par Léa et le foot avec Corentin. Juste à coté nos petits Pâtissiers nous faisait de délicieux petits sablés au coco, chocolat  ou miel que nous avons dégusté au gouter …

Vendredi:

Soirée conviviale 

C’est en petit comité que cette soirée se déroule. Placé sous le signe du conte et du rythme africain . Nous avons dégusté les plats préparés par plusieurs mamans du quartier et également Patrice, notre chef cuisinier du moment.

 

 

La rocade

La nuit s’installe de plus en plus tôt, pourtant les enfants restent pour la plus part jusqu’à la fin de l’atelier. Beaucoup passent leur temps en coloriant, pendant que d’autres enfants en jouant avec les personnages du jeu mickey.

 

Au jardin de Chilly :

Un vrai temps d’automne à Chilly ou grisaille et bruine se succèdent. Nous avons au menu du jour du bêchage, de la taille, du désherbage et un peu de nettoyage par ci par là. En accord avec le jardinier de la commune qui s’occupe du jardin nous récoltons des navets, des carottes, des blettes, du céleri-branche et des poireaux. Certains de ces légumes serviront à l’élaboration de plats pour la soirée conviviale.

 

Jeudi:

Au skate Park :

Ce soir à la sortie de l’école sous la lumière du réverbère, nous avons découvert nos nouveaux jeux de société. Les mamans, de leur côté,  ont commencé un nouveau type de collier, tout en minutie.

Au jardin

Un groupe plutôt nombreux débarque sur le terrain de l’équerre en cette fraiche après-midi. Un nouveau venu nous accompagner au jardin il s’agit de Jean Frédéric. Victoire ! la deuxième balançoire est installée avec succès. Un binôme cueille plusieurs nèfles avec lesquelles on pourra faire de la confiture. Nous nous attaquons aussi à une nouvelle parcelle en la désherbant et la bêchant. Nous terminons l’après-midi en se réchauffant grâce à quelques tasses de thé.

 

 

 

 

 

A Massy 

Il faisait un peu froid mais qu’a cela ne tienne, rien ne nous empêchera de jouer au « croque carotte » ou au « pic pirate ». Aujourd’hui on fait aussi travailler nos méninges : rien de mieux pour cela qu’un sodoku version couleur que l’on a fabriqué. OUhhhhh on commence à grelotter, allez on bouge un peu pour se réchauffer : une petite course, un peu de corde à sauter et un bon chocolat chaud.

Mercredi :

 

A Moulin Galant 

Aujourd’hui à Moulin Galant, les petits Rom’binsons ont confectionné un journal sur la sortie fait au Louvre en début de mois, journal que nous allons par la suite imprimer et distribuer à tous les habitants du camp la semaine prochaine. Les enfants ont également dessiné et colorié, tandis que d’autres travaillaient l’écriture et les chiffres sur de  petites ardoises.

 

Mercredi :

Au jardin de saulx : Sofia et Emilie ont fini de réparer la serre et sont ensuite venus nous aider à creuser trois grands trous pour planter un cerisier, un prunier et un Figuier : Espérons qu’ils Poussent  bien !!!

« Offrir l’espace qu’on n’a pas et ce faisant, trouver sa place » (B. Collot)

Un des principes de la résilience consiste en cette hypothétique capacité que peuvent conquérir certains êtres de donner ce qu’ils n’ont pas reçu et ce faisant de le trouver eux mêmes (ou presque). Je ne sais pas comment cette conception peut ou pourrait s’étendre aux groupes et aux organisations, mais ce qui est sûr c’est que […]

Un des principes de la résilience consiste en cette hypothétique capacité que peuvent conquérir certains êtres de donner ce qu’ils n’ont pas reçu et ce faisant de le trouver eux mêmes (ou presque). Je ne sais pas comment cette conception peut ou pourrait s’étendre aux groupes et aux organisations, mais ce qui est sûr c’est que notre association développe un savoir faire certain pour offrir les moyens qui nous font tant défaut.

Ainsi dans les espaces collectifs, en bas d’immeuble nous trouvons ensemble de la place , beaucoup de place pour nos activités toujours maintenues et sans cesse renouvelées;  de la place pour la capoeira, la batucada, la cuisine de rue, la danse de rue. Mais aussi de l’espace pour inviter les visiteurs, les stagiaires, les bénévoles, les amis de partout, les enfants des camps.

Cette place que nous n’avons pas reçue et que nous créons nous l’offrons à tous ceux qui ne trouvent pas de place et pour toutes les activités humaines, conviviales sociales, qui elles aussi n’ont plus de lieu.

Cette place que nous n’avons pas reçue et qui manque tant alors que des locaux sont inoccupés et fermés un peu partout, devient une place que nous créons  et qui s’étend petit à petit,  en tournant autour (comme un escargot) tout autour de notre lieu de présence.  Du quartier, nous passons aux villes voisines, avec nos terrains fleuris et cultivés, si beaux en cette saison; de la périphérie, nous passons à Paris, et aux visites que nous effectuons avec ados, familles et enfants à Traces, Saint Amand ou aux séjours à Buno.

Nous augmentons l’espace quand il fait défaut.   Le temps c’est la même chose; nul n’en manque autant que celui à qui ne peut plus ni produire, ni travailler . Le temps est comprimé pour celui qui doit passer sa vie à organiser une vie quotidienne compliquée quand elle n’est plus scandée ou socialisée, qu’il se déroule et qu’il s’échappe…

Nous créons alors du temps en créant des événements, en instituant des rencontres, en donnant du temps.

Et ce temps qu’on donne sans compter,  largement, tout le temps… et bien ce temps c’est celui qui nous manque tellement et dont nous sommes tant privés. Privés de temps avec seulement  trois  postes de permanents dont le financement à l’avenir nous inquiète (et deux cent adhérents); privés de temps quand autant nous est enlevé pour seulement justifier de notre action, rédiger constamment les projets, les bilans, les contraintes  infinies.  Autant de temps enlevé à l’action, autant de temps confisqué.

C’est parce que nous n’avons pas de lieu que nous pouvons accueillir,

C’est parce que nous n’avons pas de temps que nous pouvons durer.

Or cette semaine encore nous nous nous sommes donnés et nous avons donné le luxe de nouveaux espaces et de nouveaux temps; nous les avons créés ces espaces et ces temps, en LES DONNANT A NOS AMIS, en les recevant des enfants.

Dimanche :

Pour notre dimanche au jardin au cœur de l’automne, nous avons accueilli Dawa, qui habite Athis Mons depuis 3 ans mais est originaire du Tibet.

Les hommes n’ont qu’à bien se tenir parce que Dawa, la terre, ça l’a connaît !! Et le feu aussi d’ailleurs ; c’est elle qui s’est occupée de l’allumer pour cuire nos merguez !

 

 

 

Alan n’était pas venu au jardin depuis un moment et en a bien profité avec ses copains Robinsons ; on a retourné et mis du fumier sur plusieurs parcelles, planté des chrysanthèmes, ramassé du bois et des légumes. Aline s’est battue pour remettre une des balançoires et c’était pas de la tarte !!

Samedi:

A la Villa Saint Martin : 

Cet après-midi, on a fait  différents ateliers : Atelier de danse, atelier de Capoeira, des jeux sur les tapis et une partie de football.

En particulier, un atelier de cuisine asiatique où on a fait des Nems.

 

On a préparé beaucoup d’ingrédients (poulet, soja, œufs, vermicelles, champignons noir et carottes…) on a coupé des carottes, des champignons noir  et ensuite, on les a mélangé, on a roulé des Nems avec des Galettes de riz. Finalement, on  les  a cuits avec le feu du cuiseur.

 

 

 

 

 

 

 

 

Le conseil de quartier était très dense cet après-midi !

Vendredi

Au jardin de Chilly :

Belle après-midi au jardin de Chilly. Nous plantons de nombreux chrysanthèmes pour ajouter de la couleur aux teintes automnales dont se pare le jardin en cette période.

D’autre part les travaux d’entretien et notamment la taille des arbustes sont au programme, un peu de désherbage ça et là et nous commençons à retourner et préparer la parcelle qui fera office de potager l’année prochaine.

La rocade :

Tyson et Divine se sont joints à nous avec leur maman. Isabelle, une autre maman  a joué avec les garçons aux anneaux de cirque. Aline faisaient tourner les assiettes chinoises des plus petits, Anaïs et Sandra ont joué aux petits chevaux avec d’autres. Les grands ont emprunté la boîte des livres pour jouer avec leurs toupies. Et comme ça, on a joué jusqu’à la tombée de la nuit !

 

Jeudi :

Au skate Park :

Ce soir pas de bijoux car nous ne sommes que deux et les enfants sont nombreux en cette douce soirée d’automne. « Est-ce que ton personnage est un monstre ? » me demande Yasmine avec qui je joue au « qui est-ce ». A côté, on ne sait quoi choisir : les cartes, les bonhommes, les livres ?! Alors on sort tout en même temps !

Au jardin de saulx

Le temps c’est radouci !  Présents en petit nombre, les jardiniers continuent lme travail de préparation du sol pour l’hiver, en incorporant du fumier sur une parcelle. Automne oblige, nous balayons quelques feuilles sur les allées principales du jardin. Au passage nous récoltons quelques poireaux.

A Massy :

Ce matin, on nous propose de nous installer sous la véranda mais on préfèrera rester dehors pour que tous les enfants nous voient et aient accès à nos tapis. C’est un peu la folie autour des jeux de société et on se dit qu’il faudrait peut-être en changer un peu. A côté les éternels coloriages de princesses rivalisent avec les super héros. Florentina me montre le cahier qu’elle fait le mercredi avec Marie Hélène de l’ASFR et celui de vendredi avec Csilla. Comme ça, avec le notre, elle a un cahier pour tous les ateliers !

Mercredi :

A Moulin Galant :

CA y’est le froid s’est bel et bien installé. Malgré tout, les enfants restent nombreux à participer à l’atelier. Un groupe reste sur le tapis à colorier, à jouer, et à faire des petits exercices de français pendant qu’un autre joue au fresbee.

Au gouter, les enfants se réchauffent avec un chocolat chaud. A côté, des papas construisent une case dans laquelle nous serons apparemment conviés.

Au jardin de saulx :

Quel froid de canard cet après-midi ! Pour se réchauffer, on continue le travail de préparation du terrain pour l’hiver  et les futures récoltes. Une équipe de robinsons jardiniers retourne une parcelle, désherbe, puis y dépose du fumier. Pendant ce temps, une autre partie de l’équipe cueille quelques légumes résistants à la fraicheur automnale tels que poivrons, poireaux et oseille. On taille également quelques fleurs de lavande fanées

 

 

 

 

 

 

 

Le Social, entre le centre et le milieu

Avec nos partenaires du Centre Social (de Chilly) nous contribuons à essaimer les initiatives éducatives et sociales. N’est il pas question avec les parents de cette ville… de mettre en place des ateliers de rue? Les idées poussent, germent, en ce vent d’automne et se déplacent. Le Social ne peut pas s’enfermer dans un Centre […]

Avec nos partenaires du Centre Social (de Chilly) nous contribuons à essaimer les initiatives éducatives et sociales. N’est il pas question avec les parents de cette ville… de mettre en place des ateliers de rue?

Les idées poussent, germent, en ce vent d’automne et se déplacent.

Le Social ne peut pas s’enfermer dans un Centre fût il social ou maison de quartier. Sinon il  jaunit et périclite; le Social circule, naît dans les interstices, les friches. Il jaillit des bidonvilles, pousse dans les jardins des terrains vagues, surgit des cages d’escalier.

Il est là le Social qui vit; il n’est pas dans les lignes programmatiques, il n’est pas dans les maisons de quartier…

Nous déplaçons le Social du Centre vers le Milieu, le milieu social, le milieu urbain, le milieu économique. Le milieu, est justement ce mi-lieu, ce lieu à mi chemin entre soi et les autres, affectif et social, individuel et collectif… 

Il y a bien ainsi une Ôtreville, une autre ville, une ville inetersticielle qui est CREEE et PRODUITE par ceux là même,  qui ne peuvent pas ou plus consommer la VILLE INSTALLEE.

Et du coup dans notre association, les idées jaillissent, s’enchaînent mais aussi se rejoignent et se renforcent. Il faudra bien inventer d’autres crèches, si les crèches  ne peuvent plus naître , faute de capacité des institutions à les faire vivre; il faudra bien une autre université populaire (qui ne soit seulement un ensemble de conférences à auditeurs libres) qui soit une université de la parole et de la pensée nomade, entre les âges, les cultures, dans la rue et les quartiers.

Il faudra bien que cela naisse , que cela jaillisse après l’hiver car toutes les chapes du monde ne peuvent rien contre une idée qui court.

Alors en attendant, nous avons des bourgeons: nos ateliers de rue accueillent pour de vrai la petite enfance, librement; les ateliers dans les camps amènent des activités éducatives à ceux qui ne peuvent y accéder,  nos “enfants journalistes” parcourent la banlieue et Paris pour rapporter des idées et des amis. Des réseaux se tissent et il est même question de “Correspondance” (au sens fort de ce mot dans la pédagogie Freinet) entre enfants du quartier sud et de Beaubrun (Saint Etienne).

Intermèdes lance aussi son Forum Innov’Action de l’accueil en petite enfance qui aura lieu les 20 et 21 Janvier avec les soutiens et interventions de M le Pr Hubert Montagner, de F Jesu, de l’EFPP, …    Innovation et Action: ce n’est qu’un début.

Samedi :

* A la Villa Saint Martin : 

Bonne Nouvelle, tous nos potirons sont partis, nous les avons distribués dans le quartier aux parents et enfants juste après avoir été nettoyés et découpés par nos marmitons ^^   Juste à coté s’entrainaient les capoerïstes  pendant que les plus petits dessinaient  sur nos tapis.

 

 

 

 

 

* BATTLE INTERNATIONAL DE MASSY :

Ce samedi, nous voilà partis avec sept enfants, Souad et Anaïs pour aller admirer le battle International de Massy. Un spectacle vraiment impressionnant qui a épaté tous nos petits Robinsons. La prestation alternait battle (deux breakeurs ou breakeuses dansent chacun leur tour dans un cercle puis le jury décide du meilleur d’entre eux) , free style (tous les breakeurs et breakeuses s’affrontent à tour de rôle dans le cercle de manière aléatoire sans jury) et show (représentation d’une chorégraphie d’un groupe  de danseurs/euses et breakeurs/euses de toutes origines). Cet évènement était organisé par l’association Humanitariat en soutient à la Somalie. Contre trois denrées, une personne pouvait accéder au battle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Jeudi :

* A Massy :

Temps frais, kapla avec Corentin, croque carotte et pique pirate avec Emilie, coloriages et apprentissage des chiffres avec Aline. Et pour finir notre éternel saut à la corde pour se réchauffer. Puis nous goûtâmes sous le saule.

 

 

 

 

 

 

 

 

* Au jardin de saulx :

Le temps se réchauffe en cet après-midi et nous profitons de belles éclaircies. Nous continuons la préparation du sol pour l’hiver et les futures plantations. On retourne une parcelle et nous y apportons du fumier qui aura le temps de se décomposer et enrichir la terre durant tout l’hiver. Entre quelques gorgées de thé, nous récoltons un peu de salade, quelques poireaux et navets.

* Au skate Park :

Comme promis nous avons apporté de la laine afin que des enfants puissent faire des pompons, d’autres ont préféré les jeux que l’on a l’habitude d’apporter. L’atelier s’est un peu écourté lorsque le froid s’est installé. Les familles sont parties plus vite, nous n’étions alors qu’un petit nombre au gouter.

Mercredi :

A la mjc de Chilly Mazarin :

  Ce mercredi nous choisissons d’emmener tout un groupe d’enfants rom’s à l’exposition de  la MJC de Chilly Mazarin afin  qu’ils puissent voir et constater que leurs œuvres sont aussi exposées. Après cette petite visite, les enfants laissent parler leur créativité autour d’un atelier poterie animé par Stéphanie.

 

* Au jardin de saulx :

Bel après-midi au terrain de l’équerre. Nous décidons de commencer à réinstaller la balançoire à la demande de tous les robinsons présents cet après-midi. D’autre part, un petit groupe se charge de recoudre la serre sur laquelle il y avait une brèche. Un peu de récolte est également au programme notamment des poivrons, aubergines, framboises et feuilles d’oseille.

Mon identité grandit sans cesse (Dub. Inc)

C’est à partir de l’attachement à la terre, au quartier, au local, que nous posons la question de l’individuel et du collectif. Nous sortons de l’abstraction, des identités “hors sol”, infligées ou revendiquées pour découvrir et se découvrir avec un espace en commun. C’est dans cet espace que nous aménageons les rencontres, que nous développons […]


C’est à partir de l’attachement à la terre, au quartier, au local, que nous posons la question de l’individuel et du collectif. Nous sortons de l’abstraction, des identités “hors sol”, infligées ou revendiquées pour découvrir et se découvrir avec un espace en commun.

C’est dans cet espace que nous aménageons les rencontres, que nous développons les activités d’expression, que nous nouons nos alliances. Cette semaine a été ainsi  particulièrement riche en implantations et en excursions

Implantation: les Robinsons exposent leur art de la rue au Centre Social de Chilly. Ont aini été accrochés oeuvres collectives et personnelles, sur tous supports, produites dans les espaces publics. Peintures, pastels, encre, etc. mais aussi petits objets, bijoux fabriqués dans nos ateliers et des photos. L’extérieur du Centre social (DE CHILLY) a aussi été colonisé: pour un temps, nos “Dazibaos”, nos affiches de rue ont été regroupées, autour de nos totems.


Excursion: ce samedi un groupe d’enfants du quartier et des Rrom’binsons ont annexé Le Louvre ; visite guidée, les enfant sont découvert les oeuvres et sur leurs petits cahiers de dessin, ont glané des idées. Paris était pour eux, pour de vrai, pour une fois…

Implantations et excursions, ainsi se répandent et se mélangent les cultures, au jardin, comme en Ville. Nous apprenons à Robinson à dire “Nous”.

Dimanche:

Jardin de l’équerre

Encore une journée bien remplie, nous avons commencé par désherber, retourner la terre et épandre du fumier au jardin avant de passer à table bien tardivement car l’humidité nous empêchait d’allumer le feu correctement.

Un peu plus tard, nous nous sommes rendu à l’association Animakt comme tous les premiers dimanches du mois. Cette fois, c’est la Cie Taf-Taf qui était sur scène. Elle nous a présenté leur tout dernier spectacle en cours  “Ainsi parlaient les hérissons”. Les 15 Robinsons ont particulièrement apprécié cette représentation où se mêlaient imaginaire, humour, acrobaties, poésie, dérision de la société, ode au partage et à la rencontre.

Samedi:

A la Villa Saint Martin

Un après-midi très doux  mais aussi très calme. Comme si l’atmosphère automnale nous donnait envie d’hiberner ; sur les tapis en tout cas où les perles s’enfilent doucement pour former de jolis colliers et bracelets. A côté par contre, on se remue !  Certains jouent au frisbee et au foot tandis que nos petits cuisiniers s’affairent autour de la découpe des potirons.

Louvre:

Aujourd’hui, un petit groupe d’enfants de Moulin Galant et de Longjumeau sont partis à Paris à la découverte du musée du Louvre. Comme il ne pleuvait pas, nous avons marché le long de la rue Rivoli pour rejoindre le musée et nous avons pique-niqué dans le jardin des Tuileries.

Puis nous avons retrouvé notre guide pour une visite sur le thème « Qu’est-ce qu’un musée ? ».  Les enfants avaient chacun un cahier à dessin, ainsi ils ont pu au fur et à mesure de la visite dessiner ce qui leur plaisait et noter le nom des œuvres et salles du musée : La cour de Khorsabad, la salle de Napoleon III, des sculptures, des tableaux, des bijoux etc.  Ce qui leur fera un souvenir en image de cette journée riche et bien remplie!

Vendredi :

La rocade

Aline a repris son atelier cirque  qui en a intéressé plus d’un. Une maman s’y est même essayée tout en encourageant son enfant. D’autres, entre elles, jouaient à des jeux de société sur le tapis, et certaines au contraire observaient de loin le déroulement  de cet atelier.

Des enfants préféraient dessiner et colorier.

 


Au jardin de Chilly

Tout le monde se met rapidement à jardiner et de manière très efficace. Cet après-midi ça bosse dur au terrain de Chilly ! Entre travaux de taille (arbustes, fleurs, aromatiques), arrachage de pissenlits, désherbage, balayage et ramassage des feuilles. Autant d’activités nécessaires au jardin durant l’automne et tout ça dans la bonne humeur ! Martin vient nous rendre une petite visite au terrain et nous annonce qu’il viendra prochainement au terrain de Saulx.

Jeudi:

Le vernissage

Nous n’étions pas très nombreux à cette occasion mais quelques parents se sont déplacés afin de voir les œuvres de leurs petits artistes. Nous avons partagé un moment  en grignotant quelques préparations que la MJC  nous avait gentiment confectionnés.  De nombreuses œuvres des enfants étaient exposées :  peintures, dessins, pastels, objets en terre ainsi que des bijoux réalisés par des mamans.

Au skate Park

C’est un  temps pluvieux qui nous attendait, même si nous avons su  passer entre les gouttes le temps de confectionner quelques bijoux pour les mamans et de faire quelques parties d’Uno et croque carottes pour les enfants. L’atelier fut riche mais court, mais rien n’est perdu, la suite au prochain épisode.

Au jardin des ruches

Cet après-midi, direction le terrain du fond de l’église. Le temps est gris et pluvieux, donc nous ne dérangerons pas les abeilles. On continue alors le débroussaillage du terrain et accédons aux derniers fruitiers situés tout au fond. Au passage, nous en profitons pour récolter quelques pommes encore nombreuses dans le verger.

Jeudi:

A Massy

Nous sommes encore passés entre les gouttes ; de la pluie sur la route, mais peu pendant l’atelier. Du coup, nous avons pu regarder nos petits livres pour redécouvrir la texture des animaux : les doux, les râpeux, ceux qui chatouillent…. Nos coloriages et nos jeux à côté. Puis la corde à sauter qui fit revenir la pluie mais elle ne dura pas et le goûter se prit au sec.

Mercredi :

Au jardin de saulx

Une fois n’est pas coutume, les enfants reprennent l’école ce mercredi. Nous partons donc à pied en petit comité au terrain. Nous ramassons du bois sur notre chemin, puis nous commençons par récolter quelques légumes (poivrons, poireaux, mâche…). Nous nous attaquons à une parcelle en y retournant la terre grâce aux bêches et grelinettes, afin de la préparer pour l’hiver.

A moulin Galant

Une belle après-midi avec des températures très douces mais un sol détrempé par les pluies de la veille…. Un petit groupe s’est tout de même présenté à nous pour  colorier le beau petit poisson Némo avec ses gros yeux. A coté le pirate dans son tonneau saute car il n’aime pas qu’on le pique avec nos épées ! Seuls les initiés comprendront….