Mois : septembre 2013

  L’affaire est connue; c’est le rrom renvoyé à la rue à qui on dira qu’il ne pourra pas faire l’économie, « d’un projet de vie »; c’est le précaire à qui on demandera sans arrêt ses projets professionnels; c’est l’enfant en difficulté à l’école sur qui vont pleuvoir les projets éducatifs, de soutien,  et de réussite en tous genres.

C’est la personne âgée isolée à qui on demande son projet de vieillissement; où veut elle bien vivre et finir? Ce sera tant mieux si c’est à la maison; c’est tellement cher , une place n’importe où. Mais c’est aussi le jeune sans aucune illusion, placé dans une structure d’attente dite d’insertion, ou contre un petit pécule, ile st prié de venir s’occuper tous les jours à entretenir et actualiser son projet, comme on arrose une plante verte.

Les gens privés d’avenir sont bourrés de projets, ils sont soignés au projet. Le projet est le soin palliatif de notre société.

Qu’est ce qui explique un tel engouement pour le projet?

Le projet a différentes fonctions qui peuvent expliquer son succès et son caractère obligatoire:

– le projet diffère un besoin qui a lieu maintenant ; on oubliera qu’on ne répond pas aux besoins sociaux, économiques et politiques; ce qui compte c’est de donner l’espoir qu’un jour on le fera ou que le besoin s’éteindra.

– le projet isole, il individualise. Il n’y a  visiblement de projets qu’individuels. Moi j’aimerais bien voir des projets de jeunesse, de vieillesse et d’insertion… à plusieurs. Certainement c’est plus dur, c’est plus cher, ça semble  butter sur quelque chose… sans doute un peu de réalité

– le projet anonymise celui qui le formule, ou plutôt qui l’adopte; sommes-nous nos projets? Certainement pas, tellement ceux ci sont stéréotypés, clonés, et produits en série. Certainement oui puisque dès qu’on nous a contraint à en produire un, nous voilà identifiés à celui-ci. Ainsi, le projet nous floute, nous oublie et gomme en nous tout ce qui diffère. Plus il sera individualisé et moins il exprimera qui nous sommes vraiment , se focalisant sur un  parcours destiné à faire oublier celui qui marche.

– le projet enfin est une hallucination positive; il se concentre sur des buts détachés des moyens; il monopolise le regard vers l’objectif et le détourne de l’analyse des problèmes.

Nous l’avons toujours dit. A Robinson, nous nous occupons des problèmes, pas des projets , car ceux là ne nous feront pas oublier la réalité qui résiste.

Plutôt que de produire du projet, nous voudrions construire des avenirs ; changer les parcours, modifier les destins à coups de rencontres , dévier les trajectoires amorcées.

C’est là un lent et durable objectif qui du projet, nous ramène au sujet à la fois individuel et collectif, affectif et social .

Mais si tout le monde sait comment on fait des projets, qui sait comment on fait de l’avenir?

Pour ce que nous en savons, on  le produit tout à l’inverse, avec du complexe plutôt que du simple, avec l’énergie du problème plutôt qu’avec des solutions toutes faites, avec de la différence et des autres, plutôt que du tout seul.

Dimanche: récoltes d’automne

   La météo devait nous faire violence, elle nous fut clémente, et douce même pour une journée, à nombreux, à l’Equerre. Un dimanche de fin de saison, calme et agréable, plein de rires , de jeux … et avec une très belle récolte!

 

 

SAMEDI :

A la Villa Saint Martin :

Nous arrivons sous un beau soleil à la villa st Martin. Nous déployons le DAEV avec efficacité. Les enfants sont au rendez-vous ! La tente petite enfance est installée et à proximité nous installons des tables afin de pouvoir s’amuser grâce aux jeux de société. Le devine-tête est apprécié, une grande partie d’Uno est lancée également. Nous avons également sortis les Kaplas et plusieurs structures sont assemblées.

Une belle partie d’échec est également proposée où les enfants apprennent les règles aux autres, ce jeu à vraiment beaucoup de succès et suscite la curiosité.

Enfin la cuisine est également installée. Au programme c’est crumble aux pommes. C’est de saison nous nous servons des pommes du jardin, où chacun s’exécute à une tâche particulière : confection de la pâte, épluchage des pommes…

Après le conseil de quartier où plusieurs sujets sont abordés, telle que la prochaine soirée à Collucci, la mise en place d’un grand jeu durant l’atelier…, nous dégustons le fameux crumble aux pommes cuisiné par les enfants.

 

Vendredi :

La Rocade :

Cette après midi à la rocade, les enfants sont légion, à l’image des activités proposées.

Une fois le déploiement de la Force de Frappe Culinaire terminé, un régiment de cuisiniers en herbe entreprend des exercices de cuisson sous l’oeil avisé du sergent instructeur Ramona,

Objectif : 2 tartes avant la fin de l’atelier.

Statut : Objectif atteint avec brio.

Un escadron de joueur fond sans peur et sans reproche, prend d’assaut les jeu de société, coiffé de la couronne de la victoire (et du devine-tête !).

Le Groupe des ingénieurs militaire s’emploie quant a lui a la construction de fortification en kappla, tandis q’un autre groupe entreprend un entrainement de tir (au but !).

 

L’escadrille de petite enfance prend place dans le « bunker tente » qui lui est dédié, mais voilà que tout a coup…

ALERTE GÉNÉRALE !!!!

C’est l’heure du goûter 😉

Jardin :

L’été n’est toujours pas parti au grand plaisir de tout le monde.

Nous avons ramené une corde pour remplacer celle qui à rompu dimanche. On l’installe sur le puits, mais avant nous essayons à plusieurs reprises de sortir le seau, en vain. Mais nous allons quand même pouvoir sortir de l’eau du puits pour arroser nos légumes encore nombreux (poireaux, navets, tomates, basilic, poivrons…).

Nous débroussaillons également le terrain dans ces moindres recoins. Nous avons de nouveau du carburant pour la débroussailleuse.

Enfin, ce soir c’est le jour de notre soirée conviviale. On récupère donc quelques potirons, les plus mûrs qui seront partagés durant la fête !

Jeudi :

Jardin de l’Equerre :

Nous allons au terrain avec un groupe d’adultes sous ce beau temps. On à ramener la débroussailleuse mais nous n’avons plus de carburant. Alors on arrache les orties avec l’aide de houes, un travail compliqué vu les puissantes racines de ces plantes.

 

Jean-Jacques s’occupe de récolter les noix en grand nombre. Après avoir arraché quelques orties, nous décidons de retourner de nouveau notre parcelle de pommes de terre. Nous en récupérons encore un grand nombre ! Quelques pommes sont également récoltées.

Les noix et les pommes seront distribuées à l’atelier de rue du skate park, même si nous en profitons pour en manger quelques-unes.

On prend le temps de discuter durant le goûter, un moment privilégié pour nos jardiniers !

Skatepark :

Aujourd’hui, en cette belle journée nous avons décidé d’organiser un basket ball sur les terrains du skate parc. Beaucoup d’entrain et de motivations de la part des participants.

A coté de cette activité, Ramona et Iasmina étaient avec les familles et enfants pour partager des temps de jeux.

Le beau temps mêlé aux sourires des enfants ont donné une saveur particulièrement agréable a cette après midi. Elle s’est conclue sur un temps conviviale autour d’un verre de sirop et une part de gâteau.

Croix Breton :

Aujourd’hui à la croix breton, c’est jour de nouveautés ! Souad nous apporte un bâton sauteur, un twister, des élastiques, un jeu de cartes, en lieux et places des billes et des ballons de foot !

Une fois passé l’étonnement premier, les enfants s’approprient rapidement ces nouveautés ! A deux ou trois sur le twister, puis tous sur les élastiques ! On fait une grande partie de cartes, avec divers variantes de la batailles, sans oublier les traditionnelles coloriages, uno, halli gali, et consort… Voilà déjà la fin de l’atelier qui arrive, et avec lui le sempiternelle gouter ! A la semaine prochaine !

Mercredi :

Villebon :

L’atelier d’aujourd’hui a été super.

Cela fait maintenant trois mois que tout les mercredis nous nous y rendons. Il a fallu ce temps, nécessaire, pour que les enfants et les adultes du camp apprennent à nous connaitre  et réciproquement.

La semaine dernière nous avons donc décidés en équipe de mieux marquer les différents temps de l’atelier mais aussi l’espace afin que le déroulement de l’atelier soit plus clair pour les enfants. Ainsi l’atelier se déroule en trois temps :

Durant le premier temps nous nous  installons en rond sur les tapis et nous expliquons aux enfants ce que nous ferons pendant l’atelier.

Pendant le deuxième temps, nous faisons un jeu tous ensemble.

Le troisième temps, les petits et les grands sont  séparés en deux groupes. Nous leur proposons alors de petites feuilles d’exercice afin d’améliorer leur français. Ces exercices leur permettent de travailler autour des lettres, des chiffres, des couleurs, des animaux …

Le jeu que nous avons fait aujourd’hui a beaucoup plu aux enfants. Une personne donnait une couleur et les autres devait trouver dans l’environnement (sur les murs, les vêtements, les objets, les caravanes) cette même couleur et la toucher. Après quelques parties, pour augmenter la difficulté on ne pouvait toucher que les vêtements et enfin ceux qui détenaient  la couleur sur leurs habits avaient le droit de courir pour empêcher les autres de les toucher.

Ensuite nous avons fait des exercices avec les enfants. Pour les plus petits il y’avait du coloriage, du comptage et un petit chemin, labyrinthe à tracer.  Les plus grand devaient refaire plusieurs fois une même lettre afin de se familiarisé avec le tracé de celle-ci. Tous ont fait du super travail. Chacun d’entre c’est appliqué et investie dans ces petits exercices.

Nous finissons par un gouter bienvenu après tant d’effort et de concentration.

Ludothèque :

 

 

Aujourd’hui  a la ludothèque, nous profitons des dernier rayons de soleil que nous offre cette après midi.

 

Nous jouons au échecs, à la bataille de pions plus précisément, pour apprendre a utiliser cette pièce dans le jeu d’échec.

 

On invente un jeu de labyrinthe avec fatou et armando, on joue au jeu des échelles et des serpents. Lucas et Anis viennent avec des avions, et sont vite le centre de toute l’attention. On enchaine les parties du désormais traditionnel billard hollandais.

On va faire un tour sur les jeux de bel air, et avant même que l’on s’en rende compte, c’est déjà l’heure du gouter !

Jardin de Saulx:

 

 

 

Nous sommes nombreux cet après-midi. Le temps est superbe en ce début d’automne. Le camion est rempli.

 

Plusieurs activités sont programmées. Les garçons se relaient au guidon de la débroussailleuse ; il reste quelques endroits encore où l’herbe est haute et épaisse.

On arrache les pieds de tomates qui sont malades. Cela évitera la propagation de la maladie sur nos autres plants. Il faudra les brûler prochainement avec les autres déchets verts.

 

Nous réalisons une grande récolte de noix que nous dégustons au goûter. Chaque enfant repart avec son pot rempli de noix pour les faire goûter à la famille.

Mardi: camp de Wissous

Sans commentaire. Crédit photo « collectif Oeil »:

 

On a transformé la rue, d’espace de visibilité en espace d’invisibilité. La rue devait être le miroir de la société et rendre visible son fonctionnement, ses évolutions et ses contradictions. On devrait y voir la production, le commerce , la vie sociale, locale. La vie des gens devrait y déborder. Ce serait notre chez nous, dehors.

 

La rue devrait être le lieu d’expression de nos passions, de nos mécontentements, de nos espoirs aussi, mais aussi des luttes, des conflits, des contradictions, des progrès.

Et qu’avons fait nous de cette rue? Nous en avons des « espaces », des voies de circulation, des lieux protégés, aseptisés, contrôlés, surveillés, vides et froids.

La fête elle même, l’animation locale, l’animation sociale, quand elles prennent (si peu) la rue pour cadre en renforcent encore ce caractère artificiel. On y joue une fausse convivialité, sans joie , ni relation véritable.  On y singe une fête avec du bruit et quelques attractions, mais la fête n’est pas ici le produit des gens qui sont là, elle est une simple injonction épisodique qui tombe d’en haut.

« Animer la rue », « animer l’espace public »revient au fond à accepter à bon compte que cette rue et que ces espaces soient morts pourvu qu’on y porte quelques fois quelques couronnes.

A l’inverse, en Pédagogie Sociale, nous voulons travailler avec les précaires:  ceux qui justement tentent de « tenir à la rue »,  de se retenir à elle comme on tient une rambarde;  nous souhaitons travailler avec ceux qui s’agrippent à la rue, car sans cette visibilité là, tout simplement ils meurent.

Quand on travaille avec ces gens trop longtemps reclus, à qui l’énormité de leurs problèmes n’a laissé d’autre choix que de s’enterrer ou de sortir , on se rend compte combien tout est fait pour les exclure de la voie publique, comment on veut les en effacer.

Tandis que les politiciens pestent de voir dans la rue trop encore de notre réalité sociale; tandis qu’ils dénoncent que l’on puisse y voir  tant de gens qui vivent dehors (précarité, mal logement), tandis qu’ils font de ceux qui s’accrochent à la rue, des boucs émissaires , nous estimons au contraire que la rue n’est pas un danger, mais un moyen de lutter contre le danger.

Le danger est et reste l’autoenfermement, l’autoensevelissement, la grande dépression, l’inaction et la perte de l’énergie de vivre qui rongent les familles, les parents, les enfants.

La rue est un moyen de sortir de cela, d’exprimer que ce qui nous touche n’est pas qu’à nous mais caractérise un mode de  société qui s’en contente, et qui l’entretient.

Nous allons dans la rue, avec une pédagogie de rue, c’est à dire que pour nous elle n’est pas lieu d’animation, de convivialité artificielle, ou de fêtes et manifestations sans lendemains . Elle est et doit être et doit advenir comme lieu de vie, espace nécessaire pour rendre visible le travail à faire.

Nous sommes dans un système qui organise la misère pour la vendre en petits morceaux. Les familles que nous connaissons qui errent d’hôtels en hôtels, via le 115  et son système qui coûte une fortune, sont interdites de travailler. Si elles tentent de gagner un peu d’argent, on les pénalise et on les expulse.

Nous sommes dans un système qui finance la misère pourvu qu’on l’enferme, pourvu qu’on ne la voit et qu’on ne la dise pas.  Ce qui compte c’est de renvoyer chaque misérable , à  la gestion de son cas dans une odyssée dont il n’est pas près de sortir.  Il semble que l’essentiel soit qu’il ne se passe rien dehors, pour qu’on ne prenne pas en compte NOTRE réalité, qu’on ne pense même pas à la changer.

Nous proposons quant à nous une voie du « dehors »: il s’agit de produire de l’activité du lien du bien; de permettre à la réalité de s’exprimer dehors pour devenir cet objet commun qui pourrait faire … société?

A Robinson, nous agissons clairement pour que les signes de toutes sortes , religieux ou pas, politiques, poétiques, que les minorités, les conflits, les interrogations , les inégalités et injustices … s’expriment dans les espaces publics.

Nous savons combien ainsi nous combattons de bien pires enfermements.

Nous défendons le droit à la rue quand tant de droits sont à la rue.

 

DIMANCHE:

Jardin :

 

Nous sommes nombreux ce dimanche au départ devant le Dia. Un voyage à pied sera nécessaire pour que tout le monde puisse venir.

On commence par démarrer le feu et la débroussailleuse dans le même temps. Nous coupons l’herbe en divers endroits, elle pousse moins vite désormais, nous n’aurons bientôt plus besoin de nous en servir.

La récolte est également effectuée, en deux temps. On commence par récupérer quelques tomates qui nous serviront pour le déjeuner ainsi que des carottes, des framboises et de la rhubarbe. La viande est cuite ! C’est l’heure de ce mettre à table dans la bonne humeur en évoquant les objectifs de l’après-midi.

Nous décidons de retourner la parcelle de pommes de terre voir s’il en reste. Et c’est une grande surprise !! Nous en ramassons une brouette complète. Tout le monde se relaie pour y dénicher les patates grâce aux bêches, grelinettes…Certains retournent le sol, d’autres les récupère et enfin d’autres les chargent dans la brouette. Un moment très convivial passé en groupe qui aide tout le monde à ce motivé.

Enfin nous partageons la récolte entre tous : patates, poivrons, haricots, persil, oseille, pommes sont ajoutés à ce que nous avions récupérés le matin, une grande récolte !

SAMEDI :

A la Villa Saint Martin :

Cet après-midi direction la VSM. Le DAEV est déployé sur le terrain de foot, nous ne sortons qu’une tente, le temps est superbe ! Les enfants sont nombreux, la cuisine est prise d’assault, on leur propose de faire des pommes d’amour avec les pommes du terrain des abeilles.

La tente petite enfance est bien investie également car c’est près d’une quinzaine de petits qui s’y amusent.

Une partie du Red Scorpion crew est présent et les jeunes s’entrainent à danser et à choisir de nouvelles musiques pour leurs spectacles. Les jeux de société sont également à disposition, dobble et Puzzles sont les préférés des enfants.

Enfin les pommes d’amour sont dégustées lors du goûter, un bel atelier avec beaucoup d’enfants !

VENDREDI

La Rocade :

 

Au terrain des ruches

Nous allons au terrain « du fond de l’église » où sont situées nos ruches pour y effectuer une grande récolte de pommes. Elles ne sont pas encore à pleine maturité mais nous en cueillons quand même un gros sac de pommes plus mûres.

Mais nous allons surtout découvrir que certains arbres ont souffert de grosses rafales de vents. Un de nos arbres à une de ses grosses branches qui à craquer et c’est mise ne plein milieu du passage. A l’aide de scies nous débloquons le passage et défrichons un peu autour. Puis nous avançons encore vers le fond du terrain et là c’est un arbre entier de la forêt qui est tombé sur notre terrain. Idem nous le débitons pour nous dégager un passage.

Et enfin, tout, au fond du terrain, nous découvrons un vieux pommier qui c’est déraciné, couché par terre. Nous allons avoir du boulot et nous pourrons récupérer beaucoup de bois pour cet hiver.

JEUDI :

Wissous : 

Comment raconter Wissous? Alors que le lundi d’après du jour décrit ici , le camp a été détruit et les familles (dont la plupart ont refusé les quelques nuits d’hôtel n’importe où sans aucune perspective) éparpillées, fragmentées, renvoyées à la misère sans la sécurité du groupe?

Nous laissons donc ces photos ci dessous, de ce dernier atelier qui s’est tenu dans le second campement encore plus précaire où les familles avaient cru trouver refuge.

 Pour le reste, les images témoignent de relations éducatives, de dette confiance patiente et sereine , tissée entre les intervenants et les familles, une confiance qui défiait la misère, la précarité … et les stéréotypes et la xénophobie.

 

Au jardin :

De retour au terrain de l’équerre cet après-midi. Le ciel s’éclaircit au fur et à mesure que le temps passe. C’est l’occasion de faire un tour du jardin pour voir où en sont nos plantations.

Nous décidons de nous attaquer au bois pour nous réchauffer. Scies et sécateurs sont de sorties. Nous débitons en petites bûches les nombreuses branches regroupées en tas. Ces bûches serviront pour notre table à feu. Nous récupérons également au passage du petit bois. Et nous finissons de tailler le jeune châtaigner à l’entrée du terrain.

Une  petite récolte de tomates, poivrons, persil et également de noix est effectuée.

Skate-Park

C’est un très grand atelier aujourd’hui au Skate Park ! Quelques rayons de soleil nous font l’honneur d’être présents pour le plus grand plaisir de chacun. C’est le grand rendez-vous hebdomadaire, beaucoup de mamans sont présentes sur l’atelier. Exceptionnellement, les ateliers du Skate Park et de la Croix-breton se sont réunis ce qui agrandi d’autant plus notre groupe de Robinsons !

                                                         

Ramona et Johann proposent divers jeux et activités aux enfants. Le coin petit enfance et bien investit par les plus petits qui se font un festin grâce à la dinette. D’autres préfèrent chercher Charlie ou retrouver Tom-tom et Nana !

Souad, propose un basket aux plus grand. Théo et Rayen s’en donnent à cœur joie et insiste vivement pour que les règle soit respecter ! Mais d’abord un petit « tour du monde » avant d’entamer un match en 20 points !

Tous les enfants se réunissent ensuite afin de prendre un petit goûter ensemble. Petits et grands, parents et enfants, tous sont réuni sur le tapis et partage un petit moment chaleureux avant de se dire à la semaine prochaine.

MERCREDI :

Villebon :

 

C’est avec de grands sourires que nous sommes accueillies aujourd’hui à l’usine gallant. Nous nous disons bonjour avec le Salut créé avec les enfants !  2 Tapes dans la main,1 du poing suivie d’une douce bise !

Nous entamons ensuite l’atelier avec un jeu proposé par les enfants « FLORI FETE SI BAIETI » qui veut dire littéralement « les filles fleurs et les garçons ». Un binôme choisi un chiffre dans sa tête et le groupe essaie de deviner quel est ce chiffre. S’en suit une série de question posée à la personne ayant trouvé le chiffre. Par exemple, Ramon trouve le chiffre 4,le groupe pose ensuite des question à Ramon autour de ses goûts et du chiffre en question.

Nous avons ensuite proposé aux enfants de faire des activités de maquillage, et de  coloriage, en alternant en fonction des âges. Les enfants ont beaucoup aimés se maquiller ! De jolis petits insectes et autres animaux ont vu le jour. Nous avons ainsi pu apprendre que Papillon se dit « Fluture » en Roumain, et chat « Pisica ».

Les enfants ont aussi pu retrouver leurs travaux, commencé avec l’association et soigneusement entretenu par les enfants de l’usine. Chacun d’entre eux retrouvent son classeur et reprends son travail de la semaine précédente ou en entame un autre en fonction de son avancement.

Nous nous réunissons ensuite tous ensemble pour partager un goûter sur le tapis. Deux enfants accompagnés de Ramona se chargent de distribuer les boissons et gateaux.

Il est déjà temps de se dire à la semaine prochaine. Les enfants nous raccompagnent comme d’habitude au camion, en nous aidant à rapporter le matériel.

 

Bel air :

L’équipe est en petit comité cet après-midi donc tout le monde se retrouve à l’atelier ludothèque. Il y a peu d’enfants au départ puis nous avons avons été rejoint par d’autres au fur et à mesure que l’atelier se déroulait.

Le tapis d’échec est déroulé et les enfants se l’accaparent. Une autre équipe joue au Mollky et d’autres organisent une partie de pétanque. Pour certains enfants c’est une vraie découverte bien appréciée et ils ont une vraie « gachette » !

                                              

Une petite partie de twister est lancée sur un tapis puis l’heure du goûter arrive. Nous nous mettons à l’abri sous les arbres car la pluie se montre ! Il est alors temps de plier les tapis et ranger les jeux. Nous nous donnons rendez-vous au même endroit la semaine prochaine.

On peut être découragé face à la difficulté des choses, leur manque de sens ou de réussite; on peut être découragé par leur complexité. Mais ce n’est pas cela qui menace réellement aujourd’hui l’acteur social en prise avec la réalité.

Nous en discutions récemment en apprenant la destruction imminente du camp de Wissous, où notre association rejoint les familles depuis des années. Quel sens donner à cet événement qui vient briser toute dynamique d’insertion, d’éducation et de lutte contre la précarité?

Sommes nous découragés par le manque d’intérêt de notre travail? Non 1000 fois non car celui ci a été à l’origine de tant de métamorphoses, il rencontre un tel climat d’adhésion, de fidélité, de créativité. Il ne se passe pas un  mois sans qu’arrive du nouveau, de l’inouï, de la première fois. Dernièrement les grandes filles de ce camp sont parties avec les ados de notre asso dans un camp d’été autogéré. Elles participent à nos week-ends de jardin et d’apiculture. Nous les voyons, elles , et leur vie changer, comme c’est le cas aussi de tous les autres enfants et des plus jeunes qui fréquentent les activités d’éveil.

Sommes nous découragés par la difficulté de s’adapter à ce qui survient, par la nouveauté, par la dureté de notre travail? Non, non et non

Au contraire, ce qui fatigue profondément , ce qui use l’énergie et les hommes, ce qui rend le monde moins habitable et l’avenir de plus en plus gris c’est l’absurde insensé des situations qui se répètent.

Il y a de l’impensé et de l’insensé dans la répétition perpétuelle des situations alors même que tout le monde convient et sait qu’elles sont un problème.

Toute le monde convient que jeter les enfants sur les routes, ce n’est pas bien; tout le monde convient que briser les relations éducatives pour la énième fois, précariser les familles,  fragmenter les groupes ce n’est  pas bien.

Tout le monde convient que les enfants ont droit à l’éducation , à la protection

Tout le monde le dit, tout le monde le sait, et rien n’y fait. La répétition nous échappe!

ET TOUT LE MONDE SE REPETE

Ce qui est profondément décourageant ce n’est pas un monde risqué, ce n’est pas la fin des institutions, ce n’est pas le manque de foi dans la nature humaine, non ce qui est profondément inquiétant c’est quand les cadres légaux, règlementaires perdent tout lien avec les réalités sociales et leur tournent le dos.

Aujourd’hui la plupart des acteurs sociaux se disent fatigués, exténués. On met en cause les rythmes, les surcharges et on se trompe bien entendu de cible. Ce n’est pas le travail, quand le travail a un sens , quand le travail apprend de la vie, qui use et qui pousse les gens à la rupture.

Non , ce qui use, c’est le travail dénié, balayé, auquel on refuse toute évolution. Ce qui use c’est le travail qui échappe à l’humain.

Mais à qui servent donc ces répétitions, plus coûteuses que les problèmes qu’elles prétendent résoudre, plus violentes que les violences qu’elles veulent faire taire? A qui servent elles ces répétitions et à quoi surtout , si ce n’est à détruire une énergie qui fait peur , dans un monde endormi.

Pour sortir du cycle des dépressions qui s’annoncent, il faudra bien un jour quitter ces

ornières, sortir des répétitions mécaniques

Dimanche Jardin :

Je suis en vacances ce soir pour 3 semaines et c’est avec cette belle journée au jardin que je finirai.Louisa, dite Loulou, découvre le jardin pour la première fois. Avec les enfants, nous lui faisons visiter, lui présentons les différentes cultures. Mais, en fait elle s’y connaît très bien et nous explique plein de petites astuces.

Maria, ma collègue est venue avec son petit Sami et moi avec mon petit Fofinho. Ils deviennent très vite copains de jeu et gambadent dans les herbes. Il faut tout de même les surveiller car Sami est un peu pataud avec le chiot et Fofi, lui, apprend à grogner.

Pendant le repas, je lui confectionne un panier dans une cagette avec sa serviette et son cheich pour qu’il reste sage. Il couine un peu car il veut sortir et ça fait rire tout le monde ! Les filles sont un peu dures à motiver aujourd’hui et quand je leur demande de nous aider, elles ne répondent pas.

On arrivera tout de même à désherber les poireaux et les tomates, à arroser sous la serre et fera une belle récolte : carotte, tomates, poireaux, pommes, poires, framboises, haricots.

Nous partagerons le tout, non sans avoir mangé la moitié des framboises en cours de route !

A la fin d l’après-midi, nous faisons la connaissance du mari de Laurence qui vient chercher sa femme et sa fille. En début de journée, nous rencontrons aussi Patricia, ancienne élue de Saulx les Chartreux qui lit nos Kroniks et a fait le pas aujourd’hui de venir nous voir. Elle est instit à mi-temps, et le reste du temsp, elle fait plein de choses, nous dit-elle ! Je veux bien le croire car en l’espace d’une grosse demi-heure, elle nous aura apporté des livres et vêtements pour l’asso, proposé de confectionner des petits sacs de lavande avec Loulou, donné plein de conseil pour le jardin, suggéré de l’appeler si nous avions besoin de dons, et cueilli quelques légumes !

 SAMEDI :

 A la Villa Saint Martin :

 

Aujourd’hui il y avait beaucoup d’enfants ((activité cuisine/petite enfance/jeux) dont beaucoup à vouloir faire des churros.

Décé et Théo  étaient très contents quand ils ont vu que l’on n’avait pas oublié que l’on en faisait car ils avaient pensé à ramener leur matériel.

L’idée des Churros a été tellement appréciée qu’il a été proposé, au Conseil de quartier, d’en faire à la prochaine soirée conviviale, soirée « pizzas ».

Le goûter a été copieux aujourd’hui entre les tartines de confiture, les churros et les fruits secs. Même si le temps était pluvieux, les ateliers ont tout de même bien fonctionné car les enfants étaient intéressés par ce qu’ils faisaient.

 

Verger :

Bel atelier aujourd’hui avec l’association « Café qui fait quoi » malgré la pluie. Au programme, préparation de la compote pour le goûter et fabrication des masques.

Les enfants de l’association se sont rapidement mélangés avec ceux des bénévoles de l’association « Café qui fait quoi », ils se sont dans premier temps mis à éplucher  et couper les pommes. Pendant ce temps, Rude s’est occupé à allumer le feu, finalement, sans trop de difficulté malgré l’humidité.

La préparation de la compote a pris un peu de temps, mais elle était prête pour le goûter. Nous avons aussi reçu la visite des élus de Chilly Mazarin à l’occasion de la journée du patrimoine. Le goûter a été un moment convivial, la compote a été bien apprécié puis certain parents ont ramené un bon gâteau au chocolat et des cookies moelleux : une bonne façon de vaincre le mauvais temps.

Vendredi :

La Rocade :

Aujourd’hui nous avons eu un après-midi de pluie entrecoupé de quelques rayons de soleil qui réchauffaient les tentes en quelques secondes. Les enfants se sont bien amusés avec le jeu du « devine-tête », du dobble, du uno.

Dans l’atelier de la petite enfance des histoires de dragons et de chevaliers ont été inventées et ont permis aux plus petits d’utiliser leur imagination.

Au goûter, le premier chocolat chaud de la rentrée a été servi mais brusquement interrompu à cause du retour des gouttes de pluie mais sans nous empêcher d’avoir pu apprécier l’après-midi.

Verger:

Météo pluvieuse cet après midi, mais ça nous a pas empêché de travailler. L’herbe a beaucoup poussé depuis, nous savons donc ce qui nous reste à faire : débroussailler ! Bien qu’une débroussailleuse a difficilement démarré, nous avons débroussaillé presque les trois quarts du vergés, pouvant ainsi accueillir des animations.

Jeudi :

Wissous :

Nous avons pu constater qu’il y avait moins de jeunes aujourd’hui. Nous avons eu la bonne nouvelle de savoir que c’était parce que les enfants étaient à l’école ! Alex et Fabio ont pu compter sous la tente.

Un d’entre eux lançait le dé, comptait le nombre de points indiqué et devait prendre le nombre d’objets correspondant. Ils ont mis du temps à s’écouter et à attendre leur tour de jeu mais au bout de quelques minutes ils respectaient leur tour de parole. Des pommes et des poires ont été distribuées.

 

Extraction du miel :

Aujourd’hui nous avions rendez vous à Collucci pour l’extraction du miel. Jean-Jaques découpe les pellicules de cires, et Jessica tourne la centrifugeuse, après deux heures de labeur, nous avons extrait près 15 kilos de miel des hausses ! Jessica s’essai avec brillo à la découpe des opercules, opération quasi-chirurgicale ! Des gens de Colucci viennent voir comment l’on fait et gouter le miel. Nous leur expliquons le fonctionnement d’une ruche.

Skatepark :

Le ciel est couvert aujourd’hui, mais les enfants sont là.  Bien qu’il ait plu, les jeunes sont quand même venus sur les ateliers et sont restés.

Des parents avaient leur réunion des professeurs au Collège donc il y avait plus de mères présentes par rapport à d’habitude. Le jeu du pirate a eu beaucoup de succès. Aujourd’hui était une journée agréable.

Croix Breton :

 

 

C’est sous un ciel nuageux que nous nous retrouvons aujourd’hui à la Croix-Breton !Les enfants sont très content de se retrouver et de nous raconter leur journée ! Nous faisons une grande partie de uno, pendant que d’autres s’essaient au Mikado géant.

A côté un petit coin lecture avec Sara qui lit, très concentré sur les genoux de Souad.

Très vite Anais et Bahia se proposent d’être responsables du goûter.

Il est déjà d’ailleurs l’heure de prendre celui-ci pour le plus grand plaisir des enfants ! Tout le monde se rassemble et cesse ses différentes activités afin de ranger tous ensemble et de profiter de notre petite collation.

Plusieurs mamans nous rejoignent pour cette occasion, l’une d’entre elle à même apporter des sucettes pou tout le monde ! Nous nous donnons rendez-vous la semaine prochaine pour un nouvel atelier à la Croix-Breton.

MERCREDI :

Villebon :

Aujourd’hui, nous avons beaucoup de petits. On se croirait déjà en automne. En une semaine, le temps a changé, les températures ont chuté mais le soleil viendra quand même nous voir un petit peu. On tente un nouveau jeu, proposé par Maria.

Une sorte de 1,2,3 soleil mais avec un roi qui nous dit de combien de pas avancer ou reculer à la façon d’un animal. 2 pas en avant comme un éléphant, ou 3 pas en arrière comme un lapin. Après quoi, les petits restent avec Aline et Maria pour imiter les animaux. Les grands jouent à Tara tara vrem ostas, un jeu roumain que je ne serais expliqué

. Après quoi, chaque groupe s’installent pour faire un peu de découpage  et collage entre papiers crépons, et papier de couleur. On assemble le tout pour former des formes, pour les plus petits, ou juste apprendre à coller à l’aide de pinceaux. Les grandes, font de très jolis arbres et fleurs.

Les petits ont un exercice à faire où il faut dessiner des traits dans des animaux : dans un poisson, dans un serpent. Ils s’appliquent tous avec leur petit crayon à papier pour suivre les lignes. Ricardo, un grand qui vient de rentrer en 5^ème et Cassandra, nous aident à encadrer les enfants.

A la fin, pendant que les enfants prennent le goûter avec Ramona, deux jeunes hommes nous accompagnent moi et Maria au camion pour aller chercher les pommes de notre jardin à distribuer. Nous revenons sur la platz pour tout distribuer et dire au revoir.

Jardin de l’Equerre :

Le ciel très nuageux, nous avons eu peur qu’il pleuve… Finalement, aucune goute d’eau n’est tombée.

Encore en période de récoltes, nous avons récolté principalement des poires et quelques pommes. Nous avons désherbé les citrouilles.

Bel air :

Aujourd’hui le vent et le froid nous ont permis d’improviser sur des jeux extérieurs et à mettre à l’abri du vent certains jeux. Pour nous réchauffer, nous avons joué au jeu du béret et à « un, deux, trois soleil ». Il y avait une dizaine de jeunes. Jean-Jacques est passé avec son chien. La pluie n’a pas été présente cet après-midi mais nous a montré que l’on n’était plus dans la période d’été. Cependant, hormis le temps, nous avons passé une très bonne après-midi.

 

 

Il est courant dans notre secteur (et nous avons tant l’habitude) de parler des besoins; ils sont si forts, si impérieux et si nombreux. Mais ce faisant, nous oublions le plus souvent d’envisager et de parler de la question du désir.

Y a  t il un désir du social et si cela était, quel serait il? En pédagogie sociale et en pédagogie Freinet, il est un désir que nous connaissons bien, un désir fort et impérieux qui nous anime, qui suscite les rencontre et qui produit l’énergie d’agir: c’est le désir du dehors

C’est ce désir qui s’empare de l’enfant d’appartement et qui le pousse à s’intéresser à la vie qui bruisse à l’extérieur; c’est le désir du professionnel fatigué d’être toujours plus éloigné de son public par la liste des contraintes qui s’allongent, et qui rêve de s’en sortir.

C’est le désir éternel de l’écolier ennuyé qui regarde derrière la vitre l’appel du monde et de la vie.

C’est le désir du pédagogue social qui découvre son territoire, part à la rencontre, s’ouvre à ce qui vient et à ceux qui viennent.

Ce n’est pas un désir d’animation sans lendemain et sans rencontre dans laquelle il n’y aurait de place pour personne hormis celle « d’assister » « de venir » , de consommer et d’être juste spectateur de l’ersatz de vie qu’on a planté là et qui vient d’ailleurs. On en voit tellement de ce type d’animations dans les quartiers. Beaucoup de bruit un soir, et le lendemain, plus rien. Un peu pour se dire juste qu’on l’a fait, et qu’on s’en débarrasse, comme on se débarrasse du social.

Ce n’est pas un désir de « sortir pour sortir », de distractions , de volonté d’oublier ce qui nous ennuie et nous enchaîne; comme ceux qui vivent pour les vacances , ou plutôt pour le souvenir des vacances, quand les vacances sont finies.

Ce n’est pas une fuite pour oublier qui on est, ce qu’on a et d’où on vient. Il n’y a  pas d’échappatoire, c’est dehors et du dehors que nous serons amenés à nous connaître nous mêmes autant qu’à se faire connaître.

Ce désir de dehors est un désir « de Nous » , c’est à dire un désir de soi et des autres; un désir « d’ensemble », dans une société qui nous sépare.

Dimanche: Fête des Associations

Comment  faire pour qu’une fête annuelle des associations ne soit pas qu’une formalité ou un rituel?   On peut en faire un temps actif et éducatif en tant que tel pour retrouver tous nos alliés , nos amis, valoriser nos productions, … et se retrouver à plein de Robinsons.

Ainsi nous étions nombreux , à tous les âges et de tous les groupes de l’association à partager cette journée et à en faire un temps « plein d’idées ».

Dimanche Jardin :

Au programme aujourd’hui, arrosage, récoltes  (pommes, poires, tomates et pommes de terre) et désherbage. Dès l’arrivée, certains habitués du jardin se lancent déjà, notamment Mohamed et Jean-Jacques qui commencent tout de suite le désherbage pendant que d’autres adultes entament la préparation du repas. 

Pour les enfants, c’est le moment de jouer, car après le repas place au le travail. Certains enfants investissent la balançoire, d’autres aident les adultes à la préparation du repas. Les plus petits, Samy et Carolina, tentent de dompter la trottinette malgré leur très jeune âge, il a fallu leur venir en aide rapidement.

Après les récoltes, nous avons fait une marche  au cours de laquelle nous avons chanté et contemplé le beau paysage des champs. Elle a été immortalisée par une photo par ordre de taille, devant un champs de maïs.

 

SAMEDI :

A la Villa Saint Martin :

 

C’est la rentrée et une trentaine d’enfants viennent à l’atelier. C’est chouette car il n’y a  pas que des enfants de la Villa Saint Martin mais aussi des enfants de la Rocade. Au programme, confection d’un fond de pancarte pour le Forum des Associations de demain, avec Aline. Laurent et Hélène vont tenir notre stand avec les ados qui ont participé au séjour dans les Alpes. A côté, à la cuisine, on fait de la compote pommes-poires avec les fruits du jardin bien sûr, avec Soazic et Ramona ! Avec un petit goût de cannelle, c’est délicieux ! On met ça sur nos tartines pour le goûter.

Le jeu d’échec est installé depuis plusieurs samedis et des grands y jouent avec Madalin.

Rude est de retour et propose un atelier de percussions et pour Noël, nous devrions avoir un petit concert !

 Vendredi :

La Rocade :

Aujourd’hui nous nous sommes bien rendu compte qu’il y avait eu la rentrée scolaire car peu de personnes étaient présentes avant la sortie des classes de 16h30. Ainsi nous avons pu accueillir quelques collégiennes venir nous aider à préparer la compote de pommes du verger dans laquelle nous avons rajouté un peu d’eau, de la cannelle et du beurre.

La mairie organisait une animation, il a fallu leur faire un peu de place avant le goûter. Il y avait ainsi un atelier « ferme » où les jeunes ont pu caresser des lapins, des chèvres, des oies caractérielles qui s’amusaient à courir après les plus jeunes.

 

Nous sommes allés aux ateliers avec Marion, une future stagiaire en formation d’assistante sociale. Quelques gouttes de pluie nous ont permis de nous presser un peu plus lors du rangement mais ne nous a pas empêché de goûter tranquillement et apprécier la compote « maison » qui a été savourée par les jeunes qui étaient venus aujourd’hui.

Jardin :

Aujourd’hui au jardin c’est cueillette ! On ramasse encore quelques kilos de pommes, on débroussaille autours du poirier pour accéder aux fruits, on arrose la serre et on répare la poulie.  On admire aussi le jardin, on profite de ses derniers moments avant le début de l’automne où le jardin est encore verdoyant. On parle de projet à venir, de l’entretien des parcelles, du rendement des plantations etc…

Jeudi :

Wissous :

  

Aujourd’hui nous changeons un peu la forme de l’atelier : Nous débutons par un moment tous ensemble pour expliquer l’atelier, et revenir sur les débordements lors des précédents ateliers. Une fois cela terminer, « Nous jouons à un, deux, trois, Soleil ! », avec tout les enfants.

Nous enchainons ensuite avec les ateliers. Au programme : atelier de collages pour petits et grands. Pour les petits, on apprend les bases du collage et on remplie des formes avec du papier crépon, tandis que les grands laisse libres cours à leurs imaginations, certains ce lance dans le monochrome, d’autres dans des formes abstraites, d’autres encore écrivent des mots et des noms avec le papier et la colle. L’atelier se conclue par le gouter et le rangement de l’atelier.

Jardin de l’Equerre :

Le soleil est encore au rendez-vous cet après. Au programme, arrosage, désherbage et cueillette. Cosmin, le papa de Iasmina et Florentin est principalement venu aujourd’hui pour prêter main forte.

Nous avons commencé par le désherbage, ensuite nous nous lancé à la cueillette des pommes. Elles ne paraissaient pas beaucoup, mais ça fait déjà bientôt une heure que nous y sommes, et nous avons déjà rempli six barquettes. Nous nous sommes donc arrêté là, contents de la récolte.

Nous avons fini par l’arrosage que nous n’avons pas pu faire jusqu’au bout ! Et oui, on a le beau temps, mais ça a un prix : le puits est quasiment vide. Finalement, il nous reste plus qu’une chose, goûter.

Skatepark :

 

Aujourd’hui c’était le premier atelier de rue depuis la rentrée scolaire. Il y avait ainsi beaucoup de personnes présentes, enfants et mamans.

Les jeunes venaient souvent pointer le bout de leur nez pour venir nous dire bonjour, jeter un coup un coup d’œil sur les différentes activités proposées, aller poser leur cartable chez eux pour revenir nous voir. Nous avons pu retrouver des mamans qui n’étaient pas venues depuis longtemps comme celle de Théo, Gabrielle, Awa, Aisha, Bassma. Cette après-midi a semblé être fortement appréciée des enfants qui ont pu profiter d’un moment de détente après leur longue journée de travail.

Croix Breton :

Aujourd’hui c’est le première atelier de la rentrée ! Les enfants sont nombreux a revenir des grandes vacances, et les discussions tourne autour des professeurs, des classes, des devoirs, mais aussi des vacances ! On raconte où est ce que l’on est allé, ce qu’on a fait comme activité etc …

On fait une grande partie de Uno avec tout les enfants, qui dure une bonne partie de l’après midi. Puis une petite partie de foot, de freesbee, et quelques coloriages avant de prendre le gouter !

  

Mercredi :

Villebon :

 

Bel atelier aujourd’hui. Nous avons été accueillis par Iramis qui chantonnait le « Mulglex, mulglex, tranquilos ». Ensuite, d’autres enfants sont venus nous accueillir avant d’entrer même dans le squat. Au départ, pas beaucoup d’enfants…

Après un petit tour du squat pour saluer tous le monde et signaler notre arrivée, nous avons commencé par le chef d’orchestre. Beaucoup d’autre enfants nous ont rejoint, d’abord. Ensuite, un de parents a mis de la musique pour que le « chef d’orchestre » soit plus rythmé. La danse a finalement pris tout le monde, certains parents autres adultes nous ont rejoints… et c’était la fête !  Tout d’un coup, nous avons vu Sandra arrivée avec un ceinture de danse orientale, en dansant. Rude ne pouvant pas aussi échapper, on lui a mis la ceinture et une jupe…

Après ce moment festif, place à l’atelier peinture et dessin. Au programme, dessin  d’animaux, un animal par continent. Plus de petits que de grands.

Nous avons terminé par le goûter puis une séance de photos avec certains enfants qui partent en Roumanie.

Jardin de l’Equerre :

 

Qu’est ce qu’il fait chaud !! On est parti en petit groupe, avec la petite Fatou, Elisabeth, qui pour une fois sèche la ludothèque et Jessica. On arrose et on s’arrose aussi au passage. On désherbe les poireaux et on s’encourage. La petite Fatou a du mal à nous suivre mais elle met du cœur à l’ouvrage entre deux pauses.

Nous finissons par la récolte : des tomates, quelques pommes de terre qu’il reste, des poivrons et aussi des courgettes.

KroniKs des Robinsons de Grenoble: MADAME RUETABAGA

Camp rrom :

Il y a de nombreuses familles qui sont reparties dans leur pays d’origines et ça fait drôle dans la camp.

Beaucoup de tentes vides et moi aussi je ressens du vide face à tout ça .
Je n’ai même pas pu dire au revoir à des enfants. J’apprends que des enfants sont scolarisés cette année.

Je m’installe  cette fois ci au milieu du camp car le temps nous le permet. Il y a  6 enfants et  nous dessinons. Il y a de tout dans les dessins, des maisons, des noms, des fleurs. Une petite fille de 3 ans s’empare des feutres et je suis bien contente qu’elle soit là.

Atelier à la Villeneuve :

Notre petit groupe de femmes est bien là et même plus nombreuses que les enfants. Nous prenons le goûter où chacun à ramener des gâteaux et boissons. Nous sommes installées sur des chaises et avons une grande table. Je crois que les femmes aiment bien cet espace. Ce moment est bien chaleureux et je continue de faire connaissance avec Amira.
Enrcik et angélique bricolent des panneaux pour le jardin.  C’est pratique maintenant car nous avons un tuyau d’arrosage et nous poursuivons notre récolte.