« C’est parce qu’il n’y a pas d’enfants que la rue est dangereuse » (F. Tonucci: la solitude de l’enfant- PUF 1994)
Un grand sentiment d’impossibilité du social parcourt le monde, nos ondes et notre moral. Le découragement menace de tous côtés les promoteur y compris les promoteurs des actions les plus innovantes.
Le fait d’avancer dans le brouillard, de ne pas avoir d’horizon nous pousse à croire parfois qu’il ne peut pas y avoir de chemins.
Pour tenir , pour continuer l’innovateur social passe par de curieux moments de fatigue et d’incertitude.
Le plus paradoxal est que le doute sur l’utilité social, l’impact sur la réalité de son travail ne sont jamais aussi forts que quand justement il y a des résultats évidents.
C’est quand nous obtenons du changement que nous nous inquiétons le plus: celui-ci n’est il pas trop petit, fragile, négligeable, éphémère? Les résultats ne sont ils pas tellement dépendants d’actions et d’efforts importants qu’ils se condamneraient presque eux mêmes?
Une autre manière de voir et de penser est possible. Le découragement, la dévalorisation du travail en cours ne sont ils une ultime résistance face à l’efficacité de notre travail? Est ce que ce ne sont pas des croutes qui cassent, des pierres que l’on retire?
A chaque fois que malgré le découragement général il se produit quelque chose, à chaque fois ne devrions nous pas nous dire que c’est le découragement lui même qui est battu et vaincu?
En Pédagogie sociale, nous ne pouvons qu’être sensibles à cette manière de voir résistances et difficultés. Nous ne faisons pas que dire, mais nous expérimentons « qu’on ne fait pas les choses parce qu’elles sont difficiles, mais qu’elles sont difficiles parce qu’on ne les fait pas ».
Nous expérimentons que la vie sociale, la vie extérieure est difficile car nous ne la vivons pas; que le travail social est difficile car il ne s’en fait pas assez, que l’éducation est difficile car elle est rare, que l’émancipation et la liberté sont difficiles car on ne s’y risque pas.
Les forces qui nous oppriment et nous découragent; tout ce qui fait notre résignation et notre abandon est devenu évident à force de se répéter , à force de peser encore et encore.
Il n’y a rien de naturel dans le découragement et les chaînes, c’est au contraire à force de répétition, d’insistance , de pression constante que ce système étouffant se maintient. Que la force vienne à lui manquer un instant et c’est l’ensemble qui s’écroulera …inévitablement. On comprend alors que la résistance soit si forte.
En réalité l’ordre des choses est faible; car ce qui est naturel est ce qui pousse, ce qui se joue ici et maintenant dans la rue. La vie sans cesse est là et nous pousse … au social, et à sortir avec les enfants.
« Et les obstacles mêmes que nous rencontrerons montreront davantage quelles forces s’opposent à la libération de l’Education. Face au verbiage démocratique, nous essaierons de préciser le problème pédagogique révolutionnaire.
Notre effort commun pour la régénération de l’Education Populaire n’aura pas été inutile s’il a contribué à donner aux enfants quelques velléités de libération et aux éducateurs, une idée plus précise de leur rôle social dans la société capitaliste« . C. Freinet (1954)
Jardin Dimanche : C’est une nouvelle fois un grand groupe de Robinsons qui se retrouve en ce dimanche sur notre terrain de Saulx les Chartreux !
Plusieurs familles sont venues afin de travailler sur le jardin mais aussi afin de se retrouver et passer un bon moment. Gwen s’occupe du feu avec Théo tandis que les autres s’organisent autour de la préparation du repas et des travaux qu’il y aura a effectuer plus tard dans la journée.
Chacun a apporté quelque chose à partager avec les autres pour le déjeuner ou le gouter. Après avoir mangé tous ensemble nous sommes rejoins par d’autres Robinsons Hélène et Laurent qui sont venues nous aider pour l’après midi !
Plusieurs petits groupes s’organisent, certains s’occupent des courgettes pendant qu’un autre groupe s’occupe de planter des tomates.
Sous la serre nous nous occupons de désherber, puis de ramasser nos belles salades. C’est ensuite des poivrons qui y prendrons place.
Certains enfants ramassent des radis qui seront également redistribué, ils partent ensuite à la pêche aux cerises et s’organisent une bataille d’eau pour le plaisir de tous ! Il est déjà temps de se rassembler afin de prendre le goûter!
Sur l’air d’Amadou et Maryam je vous chante que le dimanche à Longjumeau c’est le jooour de jardinaaaage !
Notre groupe est au complet, soit 15 enfants et 5 adultes, et nous voilà tous et toutes fin prêt.es à nous rendre sur les quais de seine afin de nous joindre au Cafézoide pour cette belle journée qu’ielles organisent. Le soleil est au rendez-vous et cela nous ravie.
Un peu plus loin un ring de boxe est installé, un espace où l’on peut s’initier à la capoeira, des marionnettes géantes déambules au son de la musique, des clowns font un spectacle, un parcours fait d’élastiques est installé encore plus loin et tous les enfants courts et sautent dans tous les sens. Des conteuses racontes des histoires pour les plus petit.es et une boite de jour est ouverte à qui veut enflammer le dancefloor.Il y a une multitudes de choses à faire, tout est très tentant et vraiment intéressant. Mais il est déjà l’heure de se retrouver pour prendre le goûter et commencer à rentrer. Avant de partir Aline, Daby et moi-même prenons tout de même le temps d’aller prendre contact avec les organisteurs.trices de la rue aux enfants et de l’association le Cafézoïde, afin d’organiser des échanges .
Puis nous reprenons le métro puis nos deux rer et nous séparons. « C’était une suuuper journée! » me dit Sarah.
Nous ne sommes plus en mars et pourtant les giboulées s’acharnent sur nous. L’atelier débute pourtant bien, sous un agréable soleil mais très vite la pluie s’abat sur nous et nous contraint à tous et toutes aller nous abriter et interrompre l’atelier cuisine.
Dans la tente petite enfance Eddy nous raconte des histoires pendant que Jessica nous prépare à manger. « C’est l’histoire de Mohammed qui fait cotcotcot… ». Nous faisons également de la musique et jouons à répéter les sons que les personnes d’avant nous ont faits.
Dans l’autre tente les rires explosent. Marion est revenue continuer son projet de maquette du quartier, toute avance vraiment bien. La présentation de ce travail nous sera d’ailleurs présentée lors de la prochaine soirée conviviale.
Aujourd’hui nous accueillons deux nouveaux enfants, Camélia et son petit frère Ahmed, ainsi que leur papa. De l’autre coté de la villa St. Martin nos collègues ont préparé leur atelier de jardinage pour planter les patates et de tourné la terre sous la pluie faisant la tachés plus difficile à aboutir. Peu après ça Laurent et Helene nous rendre visite et on avait réussit à en finir peu en retard après les autres.
Malgré ce temps plus qu’incertain l’atelier se déroule dans la joie et la bonne humeur, comme bien souvent chez les Robinsons !
Rocade :
Aujourd’hui malgré ce temps pluvieux nous étions fidèles au poste, sur l’aire de jeu de la rocade. Nous avons exceptionnellement collés les 3 tentes afin que chacun circule sans être mouillés.
L’atelier maquillage a eu un fort succès, les maquilleurs ont usés de leurs pinceaux au plus grand plaisir de tous.
La tente petite enfance a aujourd’hui accueillie en plus des enfants 8 éducatrices de jeunes enfants venus nous rendre visite de Toulouse afin d’observer notre dispositif.
Pendant ce temps Marine et ses danseuses ont pu répéter leurs pas de danse pour leur prochaine représentation.
Croque-carotte et le verger ont été exploité par certains dans l’espace jeux de société.
Claire de la déferlante (compagnie de théâtre) est venu discuter avec les adultes afin de leur proposer un projet.
Les cuisiniers ont préparé des sablés nature et au chocolat humm de quoi se régaler.
L’heure du goûter a sonné malgré cette forte pluie nous nous réunissions sous la tente afin de déguster des sablés et boire des sirops.
Jardin (VSM)
La journée commence avec un air de fatigue et plutôt de décevoir pour ceux qui aujourd’hui aurait voulu aller au jardin à Saulx car nous sommes resté à la villa pour essayer de tourner la terre et de planter des patates sur les parcelles. Au début Franck nous à rendu visite mais vite après ça il est réparti car il ne voulait pas rester à la villa.
Avec Jean Jacques nous avons essayé de travailler un peu mais lui aussi était déçu, mais quand même. Après le début du travail Iasmina nous a rendu visite avec les étudiantes de Toulouse. Elles ont gouté nos framboises et ont admiré notre « petit coin de jardin ».
L’heure passe vite et nous sommes tous les deux assis sur le gazon en train de prendre un verre de thé et un gâteau au chocolat.
Croix-Breton :
Un bel atelier en cet après-midi mi doux soleil mi-gros nuages gris et menaçants !
Toute une petite équipe s’est fait un plaisir de jouer au petit bac avec Marine tout le long de l’atelier
Un autre petit groupe qui avait davantage ses gambettes a fait de la slackline et du badminton avec Leïla,
Notre experte en pâtisserie, Fatima, qui concocte toujours nos goûters du jeudi à la Croix-Breton nous a rejoints pour discuter avec Souad sous ce ciel indécis et Eddy, qui nous accompagné depuis le local et aidé à installer l’atelier a ris le temps de nous dicter une lettre pour son regretté super « pote » Florian…on ne manquera pas de lui poster !
Il y en avait donc pour toutes les envies et toutes les idées, de quoi continuer à cultiver ensemble nos imaginations ! …de quoi repeindre, reconstruire et continuer de cultiver nos vies, nos fleurs, nos légumes, nos esprits et tout ce qui peut se cultiver !
Skate Park :
Aujourd’hui, nous sommes arrivés en même temps que le soleil !! Nous avons donc installé les ateliers coloriage, petite enfance et jeux de société avant que les Robinsons sortent de l’école. La sonnerie de la liberté sonne et tous les jeunes viennent se joindre à nous.
Aline s’occupe du coin coloriage, rejoins par de nombreux enfants pour faire un dazibao pour recruter des amateurs de jardinage. Pendant ce temps Iasmina est sur le tapis petite enfance et s’amuse avec tout ce beau monde, tandis que Gwen joue aux jeux de société avec tous ces enfants bien excités !
A la fin de cette bonne fin d’après-midi, nous dévorons un goûter (pas trop gourmand pour avoir de la place pour le repas du soir !!)
Une fois rassasiés, nous rentrons tous chez nous avec un grand sourire !!
Jardin :
A notre grande surprise, aujourd’hui le soleil est venu nous rendre visite. Dès notre arrivé, nous nous sommes armés de pelles pour planter les citrouilles au fond du jardin. Pendant ce temps Nicolaé a débroussaillé une partie du jardin. Aussi, nous avons arrosés les plantations sous la serre.
Une fois ceci-ci fait, nous nous sommes tous retrouvés pour planter les tomates
. Nous avons expérimentés une petite astuce de Jean-Jacques, avant de mettre les pousses de tomates nous y avons mis des feuilles d’orties afin de faciliter leurs pousses.
Il est enfin leur de se reposer, nous nous retrouvons donc tous autour d’un verre de thé.
Après ce bon goûter nous avons nettoyé les outils et laisser le jardin pour mieux le retrouver demain.
Ludothèque :
Encore un bel atelier aujourd’hui pour les Robinsons ! Le petit groupe d’enfants était toujours présents et avaient hâtes que l’atelier commence. Ils nous ont tous aider à mettre en place l’atelier donc nous avons installé les tapis avec les jeux de sol, le twister et le, morpion
. Les enfants se sont alors positionnés sur les mikados géants et sur les échecs. Pendant ce temps, d’autres enfants participaient à une balle aux prisonniers géants. Les équipes se sont alors formées et la partie a débuté dans la joie et la bonne humeur ! Tout le monde a apprécie ce jeu où la compétition était bien présente mais surtout bon enfant.
Après cette partie, nous sommes repassé à un temps un peu plus calme où certains se sont amusés à créer une histoire avec Souad et on alors laissé place à leur créativité et leur imagination. L’histoire commencé donc ainsi « c’est l’histoire d’une indienne qui dansait dans le ciel lorsque tout à coup une sorcière lui jeta un sort … ».
L’atelier se termina et nous sommes tous passé au gouter que les enfants ont apprécié ! A la semaine prochaine.
Villebon :
La pluie nous a laissé un petit répit pour cet après-midi de dur labeur à Villebon. Eh oui, de dur labeur, c’est bien ce que nous avons fait !
Après nous être bien défoulés avec une course-relais en deux équipes déchainées, mêlant petits garnements parfois un tantinet égarés et grands costauds pas prêts à se faire doubler…de quoi se partager une bonne et belle tranche de rigolade
…nous nous sommes calmement attablés pour travailler autour d’exercices ludiques de différents niveaux pour apprendre les chiffre, les nombres et à compter. Eh oui, petits et grands se sont concentré sur ces exercices hauts en couleurs et en nouveautés pour bon nombre d’entre eux qui ont encore de belles années de découvertes et d’apprentissages en tout genre devant eux !
Les grands ont aussi eu le temps de faire quelques petites parties de « Uno » pour poursuivre et appliquer le travail accompli sous la forme d’un jeu qu’ils connaissent par ailleurs mais ont sans doute regardé d’un autre œil aujourd’hui.
Après cette séance de folie des chiffres et des nombres, nous nous amuserons avec les lettes et les mots la semaine prochaine !
Jardin :
La journée commence comme d’habitude avec une forte envie de travailler malgré le temps dehors car il n’à pas arrêté de pleuvoir pendant la journée, mais on se groupe le forces et on prendre la route de Saulx , avec les enfants :Théo et Jessica car les autres ont voulu rester à la Ludothéque.*
Madalin, Théo et Eric ont avait arrosé sous la serre, car cependant moi avec Jessica on était en train de repiquer des salades après le ramassage des radis car ils avaient bien poussé.
Ensuite le deux groupes de travaillé se sont regroupés pour ramasser l’herbe car on avait débroussaillé auparavant et pour que l’endroit soit nettoyé pour la soirée conviviale.
Le temps passe vite quand on travaille, et nous voilà à l’heure du goûter tous assises autour de la table partagent un verre de thé avec un biscuit et ensuite on à nettoyé les outils afin de le remettre dans le camion pour la prochaine fois.