Les idées sont souvent représentées comme un produit rare, prestigieux, qui pourrait venir à manquer. Souvent, on en fait même un instrument de pouvoir. Ceux qui seraient au sommet de l’échelle sociale seraient censés en avoir; ceux qui seraient tout en bas, sont censés en être dépourvus.
Tout est fait pour que nous ayons une vision comptable, « bancaire » (dirait même Paulo Freire) des idées: nous sommes invités, à nous les approprier, à les breveter , à les vendre. Et mieux, le plus souvent, nous sommes encouragés à les taire, les garder pour nous, les dissimuler, … SURTOUT ne pas les révéler.
Ainsi l’idée serait précieuse car elle viendrait à manquer; elle aurait de la valeur car elle serait dissimulée, tue le plus longtemps possible. Cela a deux conséquences majeures: la première est la privation des idées, qui se trouvent marchandisées , même dans le social.
Ne sommes nous pas les témoins parfois amusés de situations pitoyables où des structures, des collectivités sans idées, passent leur temps à vouloir « voler » les idées de ceux qui en ont le moins encore?
Ne voyons nous pas se copier tous ceux qui ne pensent plus, tous les partis ui présentent les mêmes programmes électoraux, se copient entre eux, avec de rares idées d’une banalité sans nom?
Quand nous avons peur qu’on nous vole nos idées, c’est que nous n’en avons déjà plus.
Car tel est le grand paradoxe des idées: plus vous les gardez pour vous, plus vous les privatisez, et moins vous en aurez. Les véritables idées qui portent, qui font mouche, qui sont vivantes, sont publiques. Elles viennent du ruisseau, du bidonville, du ghetto. Elles viennent d’une création collective et y retournent. L’appropriation des idées , est la fin des idées.
Une seconde caractéristique est que les idées dérobées par ceux qui n’en ont pas, qui se les gardent, ou veulent se les approprier donnent toujours lieu à des applications décevantes. Il ne reste plus aucune originalité, juste quelques actions stéréotypées, caricaturales , sans aucun impact. Elles ne donnent plus lieu qu’à des réalisations qui les épuisent.
Quand les idées ne circulent plus, elles s’assèchent, se stérilisent. Alors on cherche la surenchère, on les charcute, on les tripatouille, on en rajoute; on va vers le compliqué alors que les meilleures idées sont toujours simples, quasiment évidentes.
Ce qui fait la valeur d’une idée, n’est en effet ni son degré de complexité, ni son originalité, mais le fait qu’on la tienne pour vraie, qu’on s’y engage, qu’on la partage et surtout… qu’on la fasse évoluer.
Nous avons les idées fertiles, en Pédagogie sociale; c’est dire le plaisir que nous avons à les dire, à les répandre et à en témoigner. Nous avons des idées si simples que personne ne peut nous les voler; que ceux qui s’appliquent artificiellement à les reproduire , à se les approprier, les dénaturent et font de la caricature.
Il ne suffit pas de faire des ateliers dehors pour faire des ateliers de rue, il ne suffit pas de produire des événements artificiels avec photos pour faire des KroniKs; il ne suffit pas de faire venir les parents pour faire de la coéducation; il ne suffit pas de soutenir l’école pour faire une école digne de ce nom. Il ne suffit pas d’avoir des discours laïcs offensifs pour donner coeur à une communauté plurielle et tolérante. Il ne suffit pas d’être une institution sociale ou avoir un diplôme pour faire du social.
A Intermèdes Robinson, nous avons les idées fertiles; cela veut dire que nos idées peuvent -être différentes avant tout parce qu’elles sont nôtres; elles sont notre patrimoine, notre mise en commun; nous n’avons pas peur de les épuiser, leur source est intarissable. Elles sont celles de tous nos enfants, de tous les adultes, de toutes nos cultures, de toutes nos origines.
Semaines après semaines, nos activités se répètent:elles tiennent , elles durent. Et pourtant tout autant, on pourrait dire que chaque semaine, elles sont toute autres. Il n’y a pas un jour qui ressemble à la veille, pas un atelier qui en égale un autre.
Faire de la constance une source inépuisable de renouvellement social, telle est l’idée majeure de la Pédagogie Sociale. Cette idée se pratique, s’observe; elle peut se répandre. On peut s’y former.
Tout le monde peut copier des idées; nul ne peut enfermer une idée vivante.
Dimanche 15 février
Au jardin
Aujourd’hui, un ciel bien gris, mais pas une goutte de pluie !
Nous nous sommes retrouvés une petite dizaine : Awa et son fils Alsény, Marie-Lourdes et ses 4 enfants Tatiana, Viviane, Charlotte et Arnaud, Eddy, qui ne manque pas un jardin, Cosmin et moi, Leïla. Puis Hélène et Laurent nous ont rejoints dans l’après-midi.
Nous nous sommes tout de suite mis au travail en arrivant au jardin avant de partager un bon barbecue de cuisses de poulet préparées par Awa.
Nous avons travaillé tous ensemble dans une bonne ambiance.
Nous avons dégagé une partie des bords du terrain de toutes ses ronces mais il nous en reste encore une bonne partie…on ne manque pas de choses à faire pour ces prochains jours au jardin. Il faut nous débarrasser de toutes ces ronces avant que les beaux jours reviennent et qu’elles ne nous envahissent. De plus cela nous permettra d’ouvrir de nouvelles parcelles pour de nouvelles plantations.
Alors la suite au prochain épisode jardinesque !
Samedi 14 février
Champlan
Comme à notre habitude, nous faisons le tour des deux autres camps avant d’installer l’atelier sur le troisième camp. Sur le premier camp, les parents nous disent que leurs enfants sont propres et ils ne veulent pas qu’ils fréquentent ceux d’en face…nous partons bien déçues et sur le deuxième camp, nous trouvons Iasmina et Florentin qui nous rejoindront un peu plus tard, accompagnés par leur maman mais plus de nouvelles de la famille de Rebecca et Ionut ; ils ont déménagé mais on ne sait pas où ni pourquoi…
Nous rejoignons alors le troisième camp en passant prendre Susano et ses deux acolytes, Manoné et Roberto qui se sont récemment installés en retrait du camp. Nous trouvons Alex, Lorena, Ricardo, Raul, Luis, Samuel, Andrea, Larissa et Cosmin. Au programme : un espace petite enfance avec jeux de construction et dînette et pour les plus grands des jeux collectifs qui bougent pour se réchauffer et un parcours de motricité pour tous avec traversée d’un tunnel puis jeu d’adresse et de souplesse avec des pieds et des mains de toutes les couleurs ainsi qu’un jeu de quilles. Nous proposons aussi un atelier de jonglerie avec des assiettes, diabolos et anneaux.
Les enfants ont été tellement contents de voir tout ce matériel de toutes les couleurs déployé pour eux que leur joie fut difficile à contenir tout au long de l’atelier et le respect de règles, ne serait-ce que du « chacun son tour » fut bien difficile à mettre en place. Accepter et intégrer de nouvelles règles de jeux est beaucoup plus difficile à appliquer pour les enfants qui ont suivi une scolarité en pointillés…dur constat mais nous voyons bien la différence avec les enfants du quartier qui sont plus habitués à apprendre de nouvelles règles et à « jouer le jeu »…mais c’est un travail de longue haleine ; peut-être que la prochaine fois il ne faudra pas trop changer le déroulement de l’atelier en proposant tant de nouvelles choses et se rattacher aux rituels qu’ils connaissent déjà depuis le temps que nous menons des ateliers avec eux…
Villa Saint-Martin
Aujourd’hui, un atelier rempli. Nous étions quatre pour animer tout ça. Nous avons été accueillis par un Corentin très en verve qui fait des remarques sur tous nos faits et gestes, nous notons consciencieusement ses réflexions.
Pas de tente aujourd’hui car, contrairement à ce qu’annonçait le ciel une heure plus tôt, il fait doux et à-peu-près sec. Charlène se met tout-de-suite au fourneau.
Nicolae est au tapis petite enfance avec la dinette, je suis à l’espace jeux de société que j’ai souhaité construction aujourd’hui avec des puzzles, dont un 3D, la Tour Eiffel. J’ai joué avec Timeo au blokus pour lequel il a très vite saisi le principe, il faudra un peu de pratique pour appliquer une stratégie. Mais la vision en 2D fonctionne.
Nous avons ensuite passé plus d’une heure sur le puzzle Tour Eiffel de 216 pièces, qui nous a ré-appris à compter. Nous n’avons pu finir que deux étages mais nous étions très contents de nous ; une petite dizaine de personnes ont aidé à un moment ou un autre à cette construction.
Nicolae ; Cosmin et Catalin ont joué au ballon et au parachute avec d’autres enfants. Ils ont tenu le parachute et mis le ballon sur la toile tendue, avec le défi de le faire rebondir, sauter, rouler sans le faire tomber.
La construction de la Tour Eiffel nous a mis en retard pour le conseil de quartier, nous étions une dizaine. Nous avons parlé de la fête foraine de la semaine prochaine. Nous aurons (sur accord des parents), une machine à barbes à papa ; apportée par Mathis, et une machine à gaufres. Les pommes d’amour sont confirmées, les churros sont attendus, mais peut-être faudra-t-il les appeler « chichis ».
Au goûter, les muffins se sont avérés un échec, car pas suffisamment cuits, mais pas du goût des enfants qui les ont engouffrer comme la meilleure des pâtisseries depuis des lustres. La recette est effectivement bonne, il faut un peu plus de temps de cuisson et ce sera un régal. La prochaine fois sera la bonne.
Espace Ados :
« Salut les ados !
Alors qu’est-ce que vous voulez faire cet après-midi ? Des crêpes, des gâteaux, ok… et qui veut que je lui fasse une atebas dans les cheveux, les filles ? »
Najamie en veut une mais Nabintou et Awa préfèrent nous tresser les cheveux à Laura et à moi.
On fait tout en même temps, la cuisine, les tresses, la musique, qu’on écoute, qu’on fait et qu’on danse. Avec les pelotes de laines sorties pour les atebas, il nous vient l’envie de tricoter. Moi, j’ai oublié comment on fait, alors c’est Laura qui essaye de se rappeler et montre aux enfants.
Même Lossenie s’y met et emmènera, comme ses sœurs, une petite pelote de laine à la maison pour continuer. On mangera les crêpes aux goûters et on partagera les gâteaux pour les ramener à la maison.
Fofi, mon petit chien chahute avec ceux qui veulent mais devra aussi apprendre à rester dans le bureau sagement : Nabintou a toujours très peur des chiens depuis qu’elle s’est fait mordre par le sien quand elle était petite.
A la fin de la journée, elle arrivera à rester dans la même pièce que Fofi mais en s’asseyant en hauteur sur un meuble !
Vendredi 13 février
La Rocade
Pendant la permanence, ce temps avant la sortie d’école, Iasmina propose de confectionner des tartes au chocolat, version crumble. Il fait super beau et le temps s’est radouci. C’est donc plus agréable de cuisiner.
Sandra, de l’association SAVALFRR, qui nous aidait dans nos ateliers sur le camp de Villebon, veut maintenant intervenir sur l’atelier de la Rocade et faire de la cuisine de rue. Alors, elle reste avec Iasmina pour voir comment s’y prendre et se familiariser avec notre mobilier de rue.
Nous les rejoignons à 16h30 et proposons des jeux autour du parachute. D’abord le jeu du pop-corn où il faut faire sauter un ballon sur la toile multi-colore sans le faire tomber. Ce jeu entraîne les enfants à se coordonner et s’entraider. On enchaîne avec le jeu des animaux, où à l’appelle de leur nom, les animaux de la même race doivent inter-changer leur place en passant sous le parachute : les hippos, les girafes, les chiens, les sauterelles, les papillons et les abeilles se précipitent à tour de rôle en criant, en sautant ou en voletant. On fini par le jeu du requin, ou un squale passe sous la toile tendue par les autres, et attrape la jambe des participants qui deviennent tour à tour, eux aussi des requins.
De l’autre côté Leïla propose un parcours de motricité et de jeu où les enfants étaient amener à se faufiler dans un tunnel, avant de traverser les tapis sur des mains et des pieds de couleurs en bois, faire tomber des quilles avec une balle et enfin se lancer des anneaux.
Flora, de son côté, chante avec les enfants, fait des jeux avec les instruments de musique. Des grands s’asseyent dans la tente et racontent des histoires au plus petits.
Annie-Claude, animatrice de Radio Galère, à Marseille est venue jusqu’ici pour nous interviewer et faire une émission sur notre association. On lui parle, lui raconte et lui chante nos pratiques, nos ateliers, et nos rencontres.
Au jardin
Le soleil a fait venir du monde aujourd’hui et pour que ça soit encore plus beau une journaliste de Marseille fait part cet après-midi de notre groupe des jardiniers pour faire un reportage sur le travail que nous faisons sur le terrain et ensuite le diffuser à la radio.
Aujourd’hui aussi nous avons eu la livraison du terreau pour préparer les parcelles pour les nouvelles plantations de cette année. Mais nous nous arrêtons pas la et du coup la séance du jardinage continue avec la préparation du sol et d’un nouveaux endroit pour nos fruits rouges, couper les ronces et enlever les racines ainsi que de dégager les mauvaises herbes qui poussait sur le grillage du portail .Tout ça dans un temps record mais nous n’avons pas tout fini mais nous avons bien avancé dans le travail au jardin.
Mais quand tu travail le temps passe vite et on s’arrête ici mais nous allons continuer car nous voudrons que notre jardin soit le plus beau.
Au revoir.
La Ruche : maths et musique
Aujourd’hui, pendant la ruche nous avons continué la réalisation des Cajones (percussions fabriquées à partir de caisses creuses). Les enfants se sont mis au travail dès leur arrivée. Tous voulaient scier, visser, coller. Nous avons donc avancé très rapidement en faisant attention de bien caler les tasseaux aux serre-joints, de bien mesurer ou de réajuster, et de rester vigilant.
Quand l’attention à commencer à manquer, les jeunes ont fait raisonner les Cajons déja existants avec Quentin, pour se détendre un peu. Avec Fofi, le chien d’Aline en invité spécial.
Une bénévole de l’association Radio Galère, de Marseille, est venue interviewer les enfants. Elle s’est alors proposée de leur montrer comment marchait son matériel. Etant très intéressés par les technologies, ils ont apprécié entendre leurs voix enregistrées sortir du micro.
Nous avons ensuite pris le goùter dans un calme, apréciable, avant de rentrer à Champlan.
A bientôt !
Jeudi 12 février
Skate Park
Aujourd’hui c’était un jour de chance avec le soleil au-dessus de nous. Quand nous sommes arrivés, toutes les mères sont venues avec beaucoup d’enfants. A chaque mère on a proposé de boire un verre de café et un petit thé.
Sur le tapis avec des jeux société Iasmina avec Sophia,Timothée et avec un grand groupe d’enfants nous avons joué plus de jeux blocus ,hors etc. De l’autre côté, sur le tapis des coloriages et livres un groupe d’enfants était concentré sur le dessin et la coloration.
Et Laurence de son cote qui lisent de histoires au groupe d’enfance avec :Sara,Yasmine,Armani,Maissa etc :Les enfance ont joué avec des poupées,alimentaire,et dînettes et faire de la musique :
Le atelier a passe très vite que le temps est venu pour nous de prendre le goutte le jour belle et avec chance de soleil étai finir
CROIX BRETON 12/02/15
Le soleil a fait venir du monde aujourd’hui.
Ayant amené des jupettes de danse orientale, les filles se sont précipité dessus, Elles ont pu nous montrer de joli mouvement de danse. Ayant préparé de la pâte à modeler maison avant l’a telier, les plus petits pouvaient manipuler la matière en se servant des formes et du rouleau. Afin de faire un petit coin créatif, nous avons disposé des feuilles, des feutres, des pochoirs ainsi que des mandalas.
À côté de l’espace créatif, nous avons disposé des jeux tel que le MIKADO qui a permis aux enfants de mettre en avant leurs capacités motrices et leur patience. À côté, le jeu crok crok crok
a permis aux enfants de prouver leurs rapidité et leur mémoire. Ces jeux ont réellement plu aux enfants. Nous avons terminé par un monopoly, et un blocus avec les plus grands qui venaient de faire un football avec Nicolae !
L’après midi est passée très vite. Le goûté a été mangé très vite aussi, et très apprécié par les enfants, toujours aussi souriants !
ATELIER PETIT 3-6 ANS
On a installé l’atelier dehors comme il faisait très beau. Nous avons mis des tables, des chaises et une grande couverture pour installer des jeux et des livres. Nous avons fait le jeu « tomate ketchup » avec 7 enfants, c’était super, les enfants ont tous bien participé, on a beaucoup rigolé ! Nous avons commencé des jeux de constructions, jeux avec des petites voitures ainsi que lire quelques livres. Notre atelier a été suspendu car des personnes de la mairie sont intervenues pour interroger des familles.
A la tapisserie :
Aujourd’hui devait être l’inauguration du projet et le passage sur le grand métier à tisser
Mais nous avons préféré reporter au mercredi 4 mars pour se laisser encore le temps de recruter du monde de notre côté mais aussi du côté de la MJC de Chilly. Sonia, est venue avec sa copine Amira ; elle s’est assise devant le petit métier à tisser sur lequel on s’est entraîné jusqu’ici. Après avoir expliqué ce qu’elle avait retenu et compris à son amie, elle a repris les fils de couleur pour continuer le petit bonhomme et son étoile.
C’est décidément bien complexe et il faut s’armer de patience ! C’est au tour d’Amira, qui après avoir bien observé, appuie à son tour sur les pédales de ce vieux métier à tisser. Elle a été tout étonnée d’apprendre et de voir qu’on faisait de la tapisserie en France. Elle connaissait bien ça mais en Algérie.
Tout en faisant, nous buvons une petite infusion rose et litchi avant de repartir.
Nous pensons revenir dans 15 jours.
MERCREDI
BEL-AIR Quel bonheur!
Aujourd’hui nous avions droit à un grand soleil et un peu de chaleur, pendant l’atelier à bel air. Iasmina en a donc profiter pour proposer aux enfants de faire de la peinture sur des cartons. Tout de suite trois enfants commence à peindre, puis deux autres nous rejoingne en courant, puis une autres. Trés vite tout les habitués sont là au rendez-vous. Même jour, même heure, même place, c’est bien connu!
Deux groupes se mêttent en place. Les spotrifs joue à la ball en compagnie de Iasmina, qui s’assure que les rêgles soit respectées. Un vrai matche de foot se met en place.
Mathis et Yanis fêtent chaque but avec une petite chorégraphie et un chant.
Tandis que de l’autre coté nous étions à cour de supports pour peindre.
En regardant autour de nous Timéo a aperçu des grands cartons fraichement déposés au pied de l’immeuble, que nous nous somme empressé d’aller récupérer. Aussitôt les enfants tombent d’accord, il faut en faire un chateau, un chateau multicolor!
Et voila qu’on invente des fenêtre, des pierres, une histoire, et même des couleurs.
Déja l’heure du goùter arrive.
Nous nous rassemblons pour prendre en photo nos créations, avant de s’installer pour déguster les gateux préparés par les mamans la veille.
Jardin de Saulx :
Une après-midi ensoleillé nous avons eu part aujourd’hui et nous sommes contents car avec le venu du beau temps et des beaux jours il est aussi venu plus de monde et d’enfants au jardin.
Et quand nous sommes arrivé au jardin, des notre arrivée nous commençons sans tarder le travail et nous nous divisons en deux groupes :
un groupe qui aide pour finir la construction de la cabane et le deuxième groupe qui vas aider pour couper et faire un petit chemin au terrain des framboisiers.
Dit et fait la division et le travail et du coup la cabane à été construite et le chemin réalisé ainsi que les framboisier
La ruche biologie :
Les enfants ont été particulièrement concentrés et appliqués aujourd’hui ! Ca fait plaisir parce que, sur ce point, il y a vraiment un net progrès. C’est tout un travail avec des enfants qui ne sont pas habitués à l’école et cela fait plaisir de les voir appaisés et réussissant à être vraiment à ce qu’ils font tout au long d’un atelier.
Cela entraîne une dynamique positive car ils voient rapidement que les résultats de leur travail est beau et ils sont fiers d’eux ! Le groupe était constitué de Fatima, Cosmin, Ronaldo, Narcissa et Alex (entre 6 et 12 ans).
Aujourd’hui, c’est le corps humain que nous regardons à la loupe. Nous avons tiré les portraits de plain pied de chaque enfant puis chacun a pu découper sa silhouette pour la coller sur une feuille et y écrire au bout de flèches tous les noms des parties du corps en français et en roumain. Ce fut l’occasion d’apprendre à décrire son corps avec de nouveaux mots et de s’apprendre les uns les autres. Puis nous avons « zoomé » sur la main pour apprendre les noms de chacun de nos doigts, drôles de noms ! Pour cela les enfants ont fait le tracé de leur propre main puis fait des recherche dans différents livres sur le corps humain pour trouver ces noms bizarroïdes.
Nous avons aussi eu le temps de faire quelques jeux de société ensemble : dominos, uno et jeu d’apprentissage de la lecture avec des mots et dessins associés en puzzles.
Les enfants ont montré beaucoup de curiosité à découvrir à travers les livres les étrangetés du fonctionnement du corps humain et ont posé plein de questions…encore plein de mystère à éluder ensemble lors des prochaines séances !
Et même le goûter a été un bon moment partagé dans le calme avec Cosmin et Narcissa en responsables de goûter …attention, avec eux, c’est l’égalité au millimètre qui règne : ni une goutte de plus, ni une de moins, tous les verres sont remplis au même niveau !…et chacun a pris soin de débarrasser et nettoyer sa place avant de partir.
Bref, un bel atelier où on pu voir ces enfants évoluer et grandir !
WISSOUS 11/02/2015
Ce temps radieux a su mettre en évidence la joie de vivre des enfants de Wissous. Véritable outil de développement social, un jeu collectif a su créer une jolie cohésion intergénérationnelle.
Nous avons alors fait deux équipes différentes à l’aide de maillots de couleurs et de balles à scratch. Nous avons eu le temps de faire quatre jeux différents avant de pouvoir s’installer avec sérieux autour des tables.
Selon les âges des enfants, diverses activités ont été proposées. Laura a distribué les cahiers des enfants accompagnés de l’imagier tri lingue pour les plus grandes. Elles se sont appliquées à dessiner une image, puis à écrire le mot correspondant dans les trois langues. Evelyne était avec Gabi et Salvador. Ils ont discuté d’écriture, ont lu, se sont exercé avec motivation.
Pendant ce temps, les plus jeunes maniaient les craies grasses. C’est une découverte de plus pour moi, qui ne suis jamais allé sur ce terrain de vie. Ils me montraient leurs dessins en m’expliquant, en roumain, ce qu’ils avaient fait. Malgré la barrière de la langue, j’ai pu échanger avec eux à travers les livres, les jeux. De plus, le fait que les enfants soient très expressifs m’ont permis d’appréhender ce qu’ils souhaitaient me dire.
Nous avons créé des liens à travers le football avec Alexandra et Antonia. Elles ont apprécié me montrer les efforts fournis dans leurs cahiers. Il est vrai que chaque page est chargée de créativité, d’imagination et de travaux manuels très intéressants. Un enfant souhaitait manier les livres en décidant quelle page nous pourrions observer… J’ai pu lui verbaliser les animaux et les objets qu’il me montrait du doigt. Il me les disait par la suite, dans sa langue.
Ces enfants nous permettent un réel échange. Cet enrichissement va dans les deux sens… Un apprentissage interculturel passionnant.
Nous avons ensuite refait des jeux collectifs avant de passer au délicieux goûter qui s’est passé en réelle convivialité.
« Maman est en bas qui fait du gateau, bébé est en haut qui joue au lego »10 février 2015
Cette après midi, nous avons eu le plaisir d’accueillir Sadio, Rabia, Mounira et Sandra afin de préparer différents gateaux pour les goûters de la semaine. Chacune a pu proposer des recettes selon leurs goûts…
Avec Laura, nous sommes alors parties en vitesse faire des courses. Gateaux colorés, à l’orange, au chocolat, aux amandes, à la noix de coco : il y en a pour tout les goûts !! Des délicieux beignets au thon accompagnés de leur sauce aux oignons ont été dévorés par tout les amateurs.
Nous nous sommes régalés. Laura a su mettre une ambiance agréable et aider les femmes dans leur cuisine. Sandra m’a appris a faire du beurre d’amande, c’est un régal.
Sidi a fait une belle sieste qui a pu le ressourcer avant de me demander s’il était possible d’aller profiter de l’espace petite enfance en me montrant du doigt ce qu’il souhaitait. Il m’a tendu les bras en goutant un bout de gateau qu’il a semblé apprécier. Flatée, je l’ai porté dans mes bras, nous avons monté les marches, et comme à notre habitude, nous avons compté chacune des marches. 1, 2, 3 « Et voilà, le jardin d’éveil… » WOUAAH, surprise, il y avait de nouveaux jouets.
La tête à coiffé multi colore a fait un succès auprès de Sidi… Ayant réaménagé l’espace avant qu’il arrive, j’ai pensé à mettre des tapis représentant les routes. En effet, j’ai observé que Sidi se portait d’affection pour les objets qui roulent, les voitures de police… « Vrouuum », une belle aventure s’est créée. Ensuite, Sidi m’a demandé une histoire. Il semblait admiratif face aux Egyptiens qui construisent des pyramides. Ensuite, Sidi a vu le livre « à plus tard Gérard !! ». En effet, je l’avais mis bien en évidence avant qu’il arrive car je sais qu’il adore ce livre.
La première fois qu’il a découvert ce crocodile, Sidi a eu peur.
Désormais, c’est son ami. Il adore jouer avec « Gérard » et a compris qu’il était fictif, que c’était un jouet accompagné d’une histoire très marrante. L’après midi s’est vite terminée, il a eu le temps de dessiner sur le tableau, très fier. En effet : très joli dessin ! Ensuite, nous avons pu cuisiner de délicieux plats : « c’est chaaauuud ». Super moment.
Le gouter fut délicieux !