Alors que les pouvoirs publics et les institutions n’ont de cesse de se demander comment « restaurer » les « Valeurs essentielles de la République », pour les valeurs engagés sur les terrains de toutes les fractures (sociales, éducatives, générationnelle, institutionnelle, politique, économique), ce qui nous interroge est plutôt ceci:
N’est ce pas au nom même d’un principe d’égalité théorique et abstrait, que les institutions accroissent aujourd’hui les inégalités réelles et matérielles , ou gênent la reconnaissance des inégalités et discriminations?
Et puisque nous évoquons les valeurs de lé République, dans ces KroniKs et ses suivantes nous allons nous proposer de revisiter celles qui sont inscrites dans notre devise: Liberté Egalité, Fraternité. Il nous a semblé que la réalité en était si éloignée qu’il convenait de les rebaptiser pour mieux rendre compte des écarts et dérives:
LIBERTUDE, EGALITUDE FRATERNITUDE.
pour chacune d’entre elles, nous nous proposons de la revisiter du côté de son application ou de sa dérive.
Voici la seconde: Egalitude:
Intéressons-nous à présent à la seconde des valeurs de la République, la plus ambitieuse sans doute, celle qui fut immédiatement limitée dès l’origine de sa formulation : l’Egalité. Il semble que l’énoncé de cette valeur n’ait jamais vraiment été adopté dans le sens absolu d’une égalité réelle et dans tous les domaines, des concitoyens entre eux.
La valeur promue par la République, pour ce concept, s’est immédiatement réduite à une acception secondaire et théorique d’égalité de traitement face à la Loi ou aux institutions publiques. On est évidemment loin du compte, vis à vis de l’idéal dont ce terme est porteur et qui est encore vivant dans d’autres concepts plus directement politiques comme celui du communisme. Mais même dans cette version édulcorée, force est de constater que cette égalité de traitement promue et théoriquement garantie par les institutions, est aujourd’hui en forte crise. Le constat d’échec par exemple de l’école publique véritablement inégalitaire est patent.
Non seulement l’Ecole ne réduit pas les inégalités sociales, économiques et sociologiques, mais au nom d’un traitement inspiré directement de ce dogme d’égalité, il semble bien qu’elle accroisse encore les inégalités et les injustices d’une génération à l’autre et entre les classes sociales. Toutes les enquêtes sociologiques sont ici unanimes.
Pire, il semble que l’école française ait encore cette particularité que plus que toute autre, elle affirme cette notion d’égalité comme un dogme absolu et que, au même moment, plus que tant d’autres, elle aboutisse à l’effet à reproduire des inégalités sociales, en inégalités scolaires
Cela ne peut que nous laisser songeurs, d’autant qu’il est plus que probable que ce qui est vrai de l’institution scolaire, se vérifie également pour les autres institutions.
Est ce que les institutions familiales, ou de sécurité sociale n’accroissent pas à leur tour, d’autres fossés entre les classes sociales ? Est ce que les pratiques de protection de l’enfance n’aboutissent pas à accroître bien souvent encore plus les inégalités ?
Ne parle-t-on pas, et de plus en plus, de médecine, ou de santé à deux vitesses (ou plus) ?
Et si nous recherchons d’éventuelles pratiques de projets d’éducation à l’égalité, alors nous allons nous heurter au même constat de pénurie. Seule exception : l’éducation à la mixité qui a fait l’objet de nombreuses et multiples initiatives, et d’incitations et directives. Mais sur ce sujet encore, il y aurait tant à dire, et en particulier sur l’accueil froid et peu enthousiaste, pour ces projets, auprès des publics de milieux populaires, qui ne sentent guère concernés, alors qu’ils sont particulièrement visés.
En effet, l’éducation à la mixité et à l’égalité entre les sexes semble avoir pris dans le débat public un sens fort limité : la lutte contre les préjugés éducatifs. et une cible particulière : les parents et les familles elles-mêmes, souvent en fonction de leur milieu et de leurs origines.
Il ne faut pas s’étonner en retour de l’hostilité ou en tout cas du peu de sympathie que de tels projets peuvent déclencher au sein des groupes sociaux, parmi les plus précarisés, qui se sentent directement mis en accusation, à cette occasion.
Nous nommons Egalitude cette fausse référence à l’Egalité qui nous sert aujourd’hu de référence et de morale; elle permet avant tout de débouter la juste plainte, ou la critique.
C’est une égalité qui enjoint de « Rentrez dans le rang! », de « Circuler y’a rien à voir! ». Une Egalité de « Ca n’intéresse personne », une Egalité dans le déni des droits.
L’Egalité n’est certainement plus une valeur en France qui nourrirait les relations entre le citoyens et les institutions. Elle a été remplacée dans cette fonction, par sa pâle copie, « l’Egalitude » , une formidable machine à fabriquer de l’indifférence à tous les étages, au sort des autres.
L’Egalitude produit de manière industrielle, systématique, à grande échelle de l’indifférence au destin des autres. Elle nous désensibilise, nous rend inattentifs aux problèmes sociaux. Au nom d’une supposée équivalence inconsistante entre les êtres humains, elle nous retranche de l’humanité concrète et vécue et nous place dans une position mensongère d’extériorité.
Samedi
Villa Saint Martin:
Aujourd’hui ; Nicolaie,Laura,Anna et moi (Marie)sommes partis à l’atelier de la Villa St Martin.Beaucoup d’enfants nous attendaient.
Nous nous installons et sortons les jeux de société,le badminton et de quoi réaliser l’atelier petite enfance(tapis,dînette,jouets).
Les enfants sont nombreux et nous lançons l’idée de faire en relai (course)tous ensemble.Les mamans y compris ! Le rire et les efforts étaient de la partie,chacun veut faire gagner son équipe ! .
Les enfants en redemandent, les mamans sont essoufflées. Mais ce n’est pas grave ça, c’est bientôt l’heure du goûter !
N
ous relaçons notre Pédagogie
Nous ferons dorénavant des conseils /bilans / propositions que nous nommons « assemblées », à chacun de nos ateliers.
Chaque semaine nous reprendrons l’atelier à partir des décisions/propositions/initiatives du Conseil Précédent.
Champlan:
Le camion chargé de tables et chaises pour enfants ainsi que de matériel pour l’atelier, Iasmina, Sebastian, Ramona et moi, Mathilde, partons au bidonville de Champlan.
Lorsque nous arrivons, il y a seulement quelques enfants.
Nous faisons donc un tour dans le camp pour dire bonjour et proposer aux enfants de venir participer a l’atelier.
Nous sommes maintenant bien nombreux et commençons par un jeux éducatif. Nous dessinons, au sol, différentes formes ( cercle, carré, triangles) de différentes couleurs. C’est l’occasion pour tout le monde d’apprendre ensemble les formes et les couleurs, les grands répètent aux plus petits…
J’annonce :«Tous les enfants vont dans le triangle bleu ! »
Et voici un cours de géométrie en mouvement, au milieu d’un bidonville.
Les enfants regardent autour d’eux et se précipitent dans le bon triangle. Nous faisons plusieurs parti et les enfants s’amusent bien !
Ricardo vient m’aider pour diriger un des deux groupes, dans le choix et le guidage vers les formes. Ramona et Iasmina aident les plus petits a trouver la bonne forme de la bonne couleur.
Après ça, nous proposons aux enfants de faire de la peinture, ils ont très envie ! Tout le monde installe les chaises et les tables et les enfants s’assirent afin de décorer un pot en verre avec de la peinture.
Chaque enfant se concentre pour décorer son pot qui lui servira pour ranger des petites choses, mettre des fleurs (que nous créeront la prochaines fois)…Les pots sont maintenant plein de couleur ! On peut voir de beau desseins, des mélanges de couleurs et des drapeaux.
L’heure du goûter est arrivé !
On range ensemble le matériel et nous asseyons en cercle. Pendant que Iasmina prépare les pains au chocolat, Ramona, les enfants et moi faisons un tour de parole.
C’est la Pédagogie sociale
Chaque enfants peut dire, a son tour, ce qu’il a aimé, ce qu’il n’a pas aimé pendant l’atelier mais aussi ce qu’il aimerait faire la prochaine fois. Les idées fusent ! On note toutes ces bonnes idées afin de pouvoir faire dans le futur, les ateliers que les enfants souhaite faire.
On vous racontera tout ça les prochaines fois !
A la semaine prochaine pour la suite de l’atelier « peinture sur pot » !
Vendredi
La Rocade:
Aujourd’hui a la rocade c’est une journée pleine de soleil ! Nous sommes arrives pour faire l’ atelier. Iasmina vendredi dernier a discuté avec les mères de faire un atelier qui leurs plait. Les mères ont voulu faire une atelier de peinture. Aujourd’hui ,j’apporte le matériel pour que les mères puissent faire la pentures.
On a commencé C’était un très bon atelier de peintures avec les mères.
Ana a pris en charge les activités de la petite enfance et ils Tito et Sebastian ont fait des jeux de société par ce que il y avait beaucoup d’enfants.
Les temps passe et c’est bientôt le goûter .Avant de prendre le goûter nous voulons parler avec les enfants de ce qu’ils ont aimé et de ce qu’ils n’ont pas aimé .
Les enfants nous ont donné des idées de ce qu’ils veulent faire la semaine prochaine et voila les idées: (musique,peintures collectif, faire des instruments de musique, de jeux collectif, couture pour les mère et pour les enfants, foot,et on finit par des bracelets ) voila pour aujourd’hui !
Soirée familiale:
Ce soir c’est la soirée familiale !
Nous organisons cette soirée avec trois familles robinsons et une famille de la mjc de Chilly Mazarin. Maintenant que nous sommes partenaire, nous organisons cette soirée de rencontre et de partage ensemble.
Le principe de cette soirée est que les enfants préparent une soirée pour leurs parents. C’est pour cela qu’hier, Laura et les enfants sont allées faire des courses pour la soirée et ont décider ensemble de préparer des pizzas ! Chaque enfants a donc choisi comment il voulait faire une pizza.
Nous nous retrouvons,avec les enfants, en fin d’après-midi afin de préparer l’apéritif, le repas, la décoration de la salle et le déroulement de la soirée. Nous cuisinons en musique plein de pizza et des pastels ! Il y en a pour tout les goûts : des légumes, de la viande, du fromages…
Les enfants ont aussi eu l’idée de cuisiner des tartes aux pommes ! Hummm ! Cela tombe bien nous avons des pommes que nos robinsons ont ramassé au jardin.
Après cela, les enfants décorent les tables avec des nappes rose et de jolies gommettes qu’ils ont fabriquées. Il font aussi beaucoup de dessins pour décorer les murs de la salle.
Et puis, avant que les parents arrivent, les enfants décident de se faire des animaux en maquillage !
Tout le monde arrive, nous discutons, présentons la soirée et dansons un peu avant le repas. Les parents se mettent à table et les enfants apporte de belles assiettes de pizza et pastel a chacun. Nous mangeons ensemble et c’est l’occasion de discuter.
Le repas terminé, les enfants décident de faire un « poissons, pêcheurs » ! Les parents se mettent en cercle, en se tenant la main, et décident d’un numéro ensemble. Ils commencent a chanter « poissons, pêcheurs, la rivière… 1, 2, 3… » jusqu’au numéro qu’ils ont choisi. Pendant ce temps, les enfants courent dans le cercle et entre les parents.
Lorsque les parents arrivent au numéro choisi, ils resserrent le cercle et attrape plein de poissons ! Ils deviennent a leur tour pêcheur.
Nous avons bien rigolé et les enfants étaient très fort !
Après cela nous avons fait des partis de chaises musicales, d’abord les enfants puis les adultes.
Nous dansons un peu mais la fin de soirée approche déjà et les plus petits fatiguent.
Nous rangeons la salle et raccompagnions les familles.
Ils étaient tous très content de la soirée préparer par les enfants !
Jeudi
Atelier a la gare de Chilly Mazarin:
Nous avions eu connaissance de l’existence dun nouveau bidonville , derrière l gare de Chilly Mazarin.
Nous avons décidé aujourd’hui de nous y rendre.
Nous nous sommes d’abord présentés, et puis nous avons fait des « jeux de connaissance ».
Il y avait dix-huit enfants Nous avons aussi fait le tour pour savoir quels enfants parlaient français, si certains d’entre eux nous connaissaient. C’était le cas de deux d’entre eux.
Puis nous avons fait des jeux: le facteur, tomate/ketchup, les Kaplas, etc. Evidemment, nous avons joué à la dînette.
Puis nous avons fait le gouter et on en a profité pour parler de la semaine à venir. Les enfants et adultes nous attendent d’impatience.
Skate park:
Bonjour,
Aujourd’hui, je vais vous raconter comment s’est déroulé notre super atelier au Skate Park !
Nous sommes arrivé, Iasmina, Sebastian, Anne (un bénévoles très motivé ! )et moi, Mathilde, au Skate Park pour proposer un atelier après l’école.
Au programme du jour : de grand jeux collectif, un coin pour les plus petits et une grande fresque d’Halloween ! Et je peux vous dire que ça a beaucoup plu aux enfants !
Commençons par le début, lorsque nous avons installé l’atelier, il n’y avait pas beaucoup d’enfants. Beaucoup rentraient a la maison avec leur famille et d’autre fêtaient l’Aïd.
Et puis, au fur et a mesure, les enfants se sont interessés a la peinture. Nous avons commencé a peindre des fantômes, des monstres, des citrouilles.
Et puis il y a eu des éclaboussures de sang, des écritures (presque) effrayante et des pompons d’Halloween ! Je m’emporte un peu, certes, mais pour nous c’était cela. Les enfants ont peint , écrit, dessiné, collé des pompons ensemble pour donner une magnifique fresque !
Un autre groupe d’enfants est alors arrivé, et, avec Iasmina, ils ont organisé une belle parti de béret. « Numéro…. 6 ! » annonçait Iasmina. Les enfants dont le numéro était celui la couraient pour récupérer le béret.
L’heure de la fin de l’atelier arriver déjà, nous nous installons pour partager le gouter. Nous profitons d’être assis tous ensemble pour faire un tour de parole libre. Chaque enfants prend a son tour la parole pour dire ce qu’il a aimé et ce qu’il n’a pas amé pendant l’atelier. Les enfants ont beaucoup aimé peindre ensemble et jouer au béret.
Nous finissons par un tour de parole afin que chacun puisse nous dire ce qu’il souhaiterait faire comme atelier avec nous et ce qu’on pourrait organisé pour la fete d’Halloween !
Nous vous raconterons la suite la semaine prochaine !
Mercredi
Bel air:
C’est une après-midi un peu spécial à Bel air aujourd’hui.
Iasmina et moi nous rendons las-bas mais lorsque nous arrivons les enfants ne sont pas la.
Au bout de quelques temps, une petite fille vient discuter avec nous de l’école, de fêtes familiales… nous faisons quelques parti d’un jeux ou elle doit dessiner des objets en 30 secondes !
Et puis, plusieurs enfants arrivent au moment du gouter. Nous partageons le gouter ensemble en discutant du fait que nous ne ferons plus l’atelier à Bel air mais que nous le rassemblons a un autre atelier.
Les enfants pourrons venir faire un plus grand atelier a la Rocade le vendredi où ils seront avec encore plus d’enfants !
On se dit donc a vendredi
Jardin de Saulx-les-Chartreux:
Le programme de cette après-midi avec les enfants a été bien chargé car nous avons ramassé encore de grosses courgettes avec les enfants et des noix.
Les nouveauxenfants se sont très bien intégrés dans l’association Robinson et ils sont super motivésd’envie pour travailler dans le jardin.
Des petits et des grands , tous ensemble nous sommes prêts a travailler, même si la chaleur du soleil nous décharge les batteries, et les sueurs presque noirs a cause de la terre sablée qui se couvre nos visages.
Mais nous n’arrêtons jamais e travailler ! et les petits Robinsons, ne ressentent même plus la chaleur et ni la fatigue car leurs cagettes sont bien rempli avec les noix du grand noyer du jardin et des tomates et les enfants sont heureux et contents.
Bientôt nous finissons le travail et nous regardons la récolte de chacun d’entre nous, et on se rendre compte que nous avons bien travaillé et que les petits ont réussi de ramasser plus que nous, et elles sont bien heureuses.
Pour le moment on prends le goûter tranquille a l’ombre du prunier et un bon sirop frais d’orange avec une tartine , couverte d’un nutella que nous avons fabriqué nous mêmes à partir de notre jardin!
Au revoir!
Intervention à Balloche et Grosjean:
Ce 23 septembre, nous avons été sur la commune de Wissous, à la rencontre des camps Balloche et Grosjean. Nous y accompagnions l’association de la Ligue des Droits de l’Homme de Wissous dans leur rencontre avec les parents afin de faire le point sur la scolarisation des enfants à l’école primaire municipale. Ces bénévoles engagés donnent de leur temps chaque jour pour emmener les enfants à l’école et les ramener sur le campement en fin de journée et venaient afin d’échanger sur les améliorations nécessaire à un meilleur fonctionnement.
Nous avons pu arriver en avance sur les campements et grâce à la maîtrise de la langue et la connaissance des interlocuteurs privilégiés dans le camp, Laura a pu rassembler le plus grand nombre de parents présents en vue de la réunion avec les bénévoles.
Une fois rejoints par les représentants de l’association (et passée la surprise de la présence d’un adjoint et d’un membre du cabinet du maire aux portes du campement), nous avons commencé ensemble à dresser une liste des difficultés que rencontraient les habitants. Principalement, le terrain boueux et le manque d’eau et de nourriture.
A cela s’ajoutent les pertes matériel (vêtements et accessoires du quotidiens) dues à l’incendie du jeudi 17 septembre.
Les membres de l’association ont aussi répertorié la liste des pointures des enfants afin de leur fournir des bottes et d’améliorer les conditions de vie.
Les problèmes de compréhensions sur les enjeux et les règles de vie à l’école portaient majoritairement sur la ponctualité et la régularité des enfants à l’école. Les parents ont expliqué qu’ils éprouvaient de la honte à envoyer leurs petits en classe avec les chaussures et le pantalon déjà sales, et que le manque d’eau n’aidait pas non plus cet état de fait.
Cependant, François, le président, a rappeler qu’un dispositif avait été mis en place par la commune pour apporter un enseignement de la langue française aux enfants dont ce n’est pas la langue maternelle, et qu’il fallait donc respecter sa venue en envoyant les enfants à l’école ce à quoi les parents ont été sensible, puis a rappeler aussi le dimension obligatoire de l’école publique en France.
Les soucis de comportements ne concernent véritablement qu’un seul élève sur 37, mais ce point a été abordé et les parents ont déjà envisagé une alternative pour le moment. Après une heure, nous sommes arrivés à une compréhension de chaque côté du dialogue, et les parents se sont engagés à confier les enfants aux bénévoles tous les matins, puis à prendre le relais dans quelques mois pour les emmener eux-mêmes à l’école.
Dans les deux campements, un délégué a été choisi pour rencontrer la direction de l’école La Fontaine et l’animatrice de la scolarité ainsi que François pour la Ligue des Droits de l’Homme de Wissous et un représentant de l’association Intermède Robinson.
Les deux associations ont d’ailleurs tenu à remarquer les efforts des habitants des campements, tant dans l’amélioration de la gestion des ordures que dans l’achat de ballaste pour assainir le terrain et permettre une meilleure circulation et une meilleure hygiène.
Les efforts sont à poursuivre mais sont visibles, et la scolarisation des enfants en sera sûrement la meilleure preuve.