Misérable politique
L’état de misère de notre système politique n’est plus à démontré. Il est exsangue de toute part et nous assistons, sidérés à son pourrissement progressif en nous demandant comment cela pourra bien finir.
Mais il est un lien qui passe plus inaperçu entre l’instauration, la généralisation, la production de la misère de masse dans notre société et la misère elle même de la politique qu’on nous inflige et qui nous est donnée en spectacle par des dirigeants qui naviguent à vue.
Politique de production de la misère
Politique de production de Cette misère politique que nous vivons , qui engendre découragement, abandon, refuge et repli dans l’individualisme est aussi une usine à produire la misère. La production de la misère assure en effet les dirigeants et tous ceux qui trouvent intérêt au fonctionnement actuel de notre société, de l’anesthésie du corps social, en proie à toutes les divisions, les « sauve qui peut » , et les peurs qui arrangent. Produire un corps social précaire et désorganisé, augmente la demande de protection, de sécurité, la recherche d’un pouvoir fort et rassurant à défaut d’être protecteur.
L’administration des miséreux est en marche. ceux ci ont le même rapport avec la politique que les anciens indigènes pouvaient avoir avec les administrations colonisatrices. le modèle est le même : infériorité de statut et de droits, dépendance, dépossession de soi, illégitimité de toute action ou initiative locale non commandée de puis le « haut », et identité exclusivement définie de l’extérieur, selon des critères de plus en plus ouvertement ethniques.
L’instauration de la misère produit également bien entendu des sources d’économie et de profits qui nourrissent encore plus la partition et les inégalités dans notre société et qui en constituent la motivation profonde, comme le danger le plus immédiat pour la simple cohésion sociale.
Qu’est ce qu’être misérable?
Qui sont les nouveaux misérables du XXIème siècle? Autrement dit quels misérables allons nous devenir ou pouvons nous être? Etre misérable est un mélange de stigmates liés au statut de non reconnaissance et d’infériorité qu’on subit et que l’on porte sur soi, et des violences sociales que l’on subit de l’extérieur.
Etre misérable c’est subir et souffrir une double violence, à la fois inscrite sur soi et en soi et reçue de l’extérieur, sous forme de précarité envahissant tous les aspects de la vie personnelle et collective.
Etre misérable c’est connaître l’expérience d’une double punition:
- Etre moins protégé que les autres
- Subir plus de violences que les autres.
L’un sans l’autre , ne suffirait pas à connaître la misère; il y faut les deux. C’est à dire la rencontre entre une misère initiale, programmée, collective et historique, avec une histoire individuelle de déliaison, d’échecs et de ruptures.
Etat d’urgence sociale
Comme l’ont exprimé récemment de nombreuses grandes associations du social soucieuses de jouer un rôle de lanceur d’alerte, nous vivons aujourd’hui dans les quartiers, les villes et bidonvilles, un véritable Etat d’urgence sociale. Nul doute que l’autre Etat d’urgence , militaire et policier, n’ a pas d’autre fonction que de pallier et neutraliser cet état d’urgence premier , en perpétuelle expansion.
Produire la résilience sociale et collective
Dans un tel contexte que peut le travail éducatif et social? De quel Etat d’urgence allons nous être partie prenante? Il est possible que le clivage dans le secteur social devienne rapidement plus abrupt qu’ailleurs, obligeant chacun à prendre des positions claires.
La Pédagogie sociale est action sociale pour une époque de misère; de ce fait, elle est intrinsèquement politique.
Ses ressorts sont doubles: produire partout où il est besoin et où pleut la violence sociale, institutionnelle, politique, économique et administrative:
- des sécurités affectives, sociales, personnelles et collectives ,
- de l’organisation , du travail, de l’expression et de la manifestation publique et personnelle.
Partout, il s’agit de remplacer l’enfermement par la fête, la dépossession par l’appropriation, le silence par l’expression.
Dimanche : Assemblée Générale de l’Association
Ce dimanche , c’était notre assemblée générale. L’occasion de faire un point d’étape, de reprendre l’histoire des Robinsons, d’envisager l’avenir.
A l’issue des débats , nos bilans tant financiers que d’activité ont été approuvés à l’unanimité.
Nous étions nombreux dans le local . A l’issue des débats, nous avons désigné un CA renforcé à 13 membres et un Bureau consolidé à 8 membres, à l’image de notre association qui se renforce.
Samedi: Atelier de Chilly Gare
Nous partons sous un vent à décorner les bœufs au camp de Chilly afin d’aller chercher la joyeuse compagnie ! Au vue du temps, nous décidons de ramener les personnes en ayant envie venir faire de la musique et de la danse au local.
Des adultes et quelques jeunes se joignent a nous super motivé !
Nous jouons de la guitare, de la batterie, des percussions et beaucoup nous interprètes des chansons roumaines.
Pendant ce temps, trois jeunes femme viennent écouter de la musique et souhaite surtout préparer des crêpes pour le goûter.
Un autre groupe de jeunes est présent pour faire de la musique et tous ensemble ils jouent du rock, du hip-hop des musiques traditionnelles…
Nous avons tous profiter de cette super après-midi ensemble et l’a terminons en dégustant de bonnes crêpes.
Samedi: Atelier de la Villa Saint Martin
Ouf…. Quelle pluvieuse journée, le vent bat très fort, il fait très froid, mais les Robinson sont présent à l’heure de rendez-vous, et la a l’horizon 2 et puis trois gamins qui sont venus nous aider à installer la tente sous la pluie et puis avec Sana les filles ont commencé à faire un peu de rangement dans les jouets et jeux et plus tard ont commencé les perles et les bracelets brésiliens .
Cependant Abdel a fait un grand nettoyage dans la cave de l’association.
Nicolae et Sebastian avec Anna ,Timéo, Mathis et Ayoub ont fait un grand foot sous la pluie et puis « le chat « pour ne pas avoir trop froid !
L’heure du goûter arrive et nous restons assises pour en profiter !
Ciaw
Samedi: Atelier de l’hôtel Formule 1
Personnes présentes: Audrey (service civique); Kenzy (animateur socio-culturel); Fatimata (pédagogue social); Badr (stagiaire en éducation spécialisée)
La météo ne permettant pas de faire notre atelier à l’hôtel, nous avons donc ramené les enfants ainsi qu’une mère de famille au local de l’association. Si l’association ne peut pas aller à l’hôtel alors l’hôtel viendra à l’association.
Au local une partie soutenue de « Qui est ce? » opposé Audrey à un enfant, sur une autre table Kenzy et Badr jouaient à tous les jeux de cartes possibles et imaginables avec trois enfants. Suspens garanti… Fatimata jouait au Wembele avec la mère de famille, le jeu n’a jamais été aussi passionnant.
Après les activités le goûter! Tartine de confiture (fraise et abricot) accompagné d’un bon chocolat chaud; s’ensuit pour les enfants du dessin et des jeux de voitures. D’ailleurs en parlant de voiture Kenzy a raccompagné tout le monde à l’hôtel lorsque la journée fut finie.
Vendredi: Atelier de La Rocade
Arrivé à la rocade, le matériel installé, quelques adultes viennent nous rejoindre. Nous, nous asseyons autour d’une table pour discuter et boire un thé. Nous cherchons des musiques que nous connaissons pour chanter et nous nous disons que la prochaine fois on aimerait bien faire un karaoké. Des enfants arrivent et s’installent sous une tente pour faire des scoubidous et plein de desseins !
Pendant ce temps, d’autres enfants nous rejoignent Nous faisons une grande partie de chat perché et nous avons bien couru ! Les enfants sont aussi très intéressé par la Slack-Line La grande corde plate est tendu entre deux poteaux et les enfants font les équilibristes et tente de la traversé. Chacun leur tour, ils se concentrent et arrivent à trouver leur équilibre pour marcher dessus.
Tout le monde nous aide à ranger le matériel et nous nous asseyons en cercle pour prendre le gouter tous ensemble. C’est le moment où chacun peut dire ce qu’il aime ou n’aime pas faire et bien sur ce qu’il souhaitera que l’on fasse ensemble.
Nous nous disons « au revoir et a la semaine prochaine » ou « a ce soir » pour ceux qui viennent profiter de la soirée conviviale avec nous.
Vendredi : Atelier du camps de Champlan
Aujourd’hui nous c’est en bonne compagnie que nous arrivons à l’atelier. En effet, en plus de Dominik, qui est en service civique, Douchko, musicien membre des Kesaï, et Yohan, musicien , nous accompagnent, pour rythmer l’atelier de danse. Comme les dernières fois, les enfants ne sont pas tous revenues de l’école, mais cela ne nous empêche pas de commencer l’atelier, car de nombreux enfants sont tout même déjà là et attendent de pied ferme l’atelier de danse. Dominik lance la musique sur l’enceinte portable, et nous apprenons de nouveaux pas de danse, a l’aide de Douchko, qui peut nous les expliquer en français.
Au bout d’un moment, l’enceinte se coupe, à court de batterie. Qu’a cela ne tienne, les musiciens enchaines, et entonnes pèle mêle des air tsigane, roumain, italien… Chacun à l’occasion de mettre en pratique ce qu’il a appris en début d’atelier, et c’est une vrai qui finalement s’improvise sur la place centrale du camp.
Les voisins qui nous regardaient de loin ne tardent pas à nous rejoindre et tous ensemble nous dansons et chantons. Vient déjà l’heure du gouter, et nous nous réunissons sur les tapis pour partager pains au lait et chocolat chaud. Nous faisons ensuite le tour du camps pour distribuer des denrée offertes par l’association REVIVRE avec laquelle nous avons récemment entamé un partenariat. Il est déjà l’heure de partir, et chacun se dit au revoir, au son de l’accordéon et de la guitare qui résonnent encore dans nos oreilles sur le chemin du retour.
Jeudi: Atelier du Skate-Park
Aujourd’hui l’atelier est plein à craqué! Entre l’atelier de pâte à modeler, les perles et la petites enfance, on est à l’étroit sur les tapis, du coup un petit groupe part jouer au basket sur le terrain à coté. De nombreux parents sont également présent et discute en buvant un thé autour de l’atelier. Une maman anime l’atelier de badminton.
Une fois l’atelier sur son rythme de croisière, Dominik entre en scène et nous entamons quelques pas de danse. Quelques téméraires se joignent à nous, mais la plus part nous observe timidement.
Dominik nous apprend 3 pas de danse différent, du plus simple au plus compliqué.
C’est la fin de l’atelier, et nous nous réunissons pour faire le gouter ainsi qu’un tour de tapis des avis sur l’atelier d’aujourd’hui, ainsi que sur ce que les enfants veulent faire la semaine suivante.
Mercredi: Atelier de Wissous
Les tapis colorés et les caisses de jeux et d’instruments de musique dans les bras nous arrivons au bidonville de Balloche. Il n’y a personne dehors quand nous arrivons, nous faisons le tour du camp et lorsqu’ils nous voient les enfants se précipitent pour venir jouer. Il y a de moins en moins de famille sur le terrain.
Un groupe d’enfants s’installent sur les tapis, vident les caisses de Kapla et on peut voir de grandes tour de kapla se construire. Elles sont même plus grandes que les enfants ! De plus en plus d’enfants viennent jouer au kapla et essayer de faire de grande tour et comprendre comment les faire tenir le plus possible.
Pendant ce temps, un autre groupe d’enfants et de jeunes se mettent à faire de la musique. Cela commence par des rythmes de tambourin Ensuite, tout le monde se met à chanter des chansons en roumains et évidemment « Jean petit qui danse » ! Dominique (notre service civique du groupe des Kesaj Tchave) invite les enfants à apprendre des danses et ils y arrivent bien !
C’est déjà le temps de ranger le matériel, et nous nous installons dehors, en cercle, pour partager le gouter : un verre de chocolat chaud, un bon cookie maison et une orange.
Mercredi: Jardin de Saulx :
On se prépare pour une nouvelle séance de jardinage au potager des Robinson et cette fois-ci nous allons de nouveau continuer la mise en place du mur des palettes que nous sommes en train de le construire avec l’aide des enfants de Champlan qui sont plein d’énergie et d’envie de creuser des trous bien profonds pour qu’on enterre les palettes. Un gros boulot est en train de se faire est je suis très content de voir tous ce monde-là se réunir et travailler ensemble pour construire quelque chose de bien !
Petits et grands, on se met en place pour pouvoir avancer plus vite et pour aboutir toujours ensemble pour se relayer et construire des relations tant que ce mur en faisant mieux ensemble.
Mais le cloche sonne et l’heure du goûter s’annonce et nous nous installons autour des tables bien contentes des moments passés ensemble !
Ciaw
Mardi: Atelier de cuisine au local
Aujourd’hui, des familles nous rejoignent au local afin de préparer des gâteaux pour les goûter de la semaine. Étant donné qu’il y a des grèves, quelques collégiens se joignent à nous.
Nous décidons ensemble de préparer des cookies au chocolat pour les goûter des ateliers et de faire une grande charlotte au chocolat que nous partagerons ensemble à la fin de la journée.
Des équipes mélangées d’adultes et de jeunes se forment pour préparer les gâteaux et nous rions bien ! Ça sent bon dans le local et nous profitons du temps de cuisons pour discuter ensemble. Deux énormes saladiers se remplissent de cookies et notre charlotte est maintenant prête.
Nous la dégustons ensemble avec un thé et un peu de musique. Nous avons tous bien profiter de cette après-midi et espérons se retrouver pour de nouvelles recettes la semaine prochaine.