Nos expériences de Pédagogie sociale nous mettent devant des réalités qui nous déconcertent. Comment se fait il que , dans le cadre de nos actions, nous voyons comment des professionnels, des groupes, et même des personnes en très grande fragilité, démontrent des compétences sociales et psychosociales étonnantes?
Alors que ces mêmes personnes, en dehors de ces pratiques et situations, ne semblent pas forcément en maîtriser les conditions, et principes et sont souvent dans l’incapacité de recréer les situations qui ont permis ces mêmes compétences?
En réalité ces compétences semblent se produire dans les situations elles mêmes ou plutôt dans l’organisation que nous mettons en oeuvre autour de ces situations.
En Pédagogie sociale, nous voyons souvent de tels effets d’une intelligence sociale et collective qui repose sur une organisation. Or qu’est ce qui nous a préparé à cela? Où avons nous été formés pour cette intelligence sociale et collective?
Nous devons affirmer ici l’impuissance et l’inutilité des formations sociales qui toutes reposent sur le mythe des compétences individuelles. Tout est fait pour nous faire croire que nos compétences professionnelles et sociales seraient produites et capitalisées par des individu « hors contexte », et qu’elles seraient empilables et cumulables. C’est « la vision bancaire » de la formation que dénonçait Paulo Freire.
Cette vision dans laquelle chacun serait l’auteur et le propriétaire d »un capital supposé de compétences est une fiction capitaliste. Elle permet d’abord de rationaliser des inégalités et injustices dont la véritable nature est sociale et économique d’autre part cette vision égare et de détourne les individus des véritables pouvoirs qui pourraient les émanciper et produire du changement.
Ce mensonge est triple:
- les compétences sociales et éducatives seraient individuelles,
- Elles seraient séparables de leur contexte
- On pourrait le emmener avec soi et les accumuler sous forme « d’unités capitalisables ».
Tout cela est faux. Sur nos ateliers, dans nos pratique,s nous voyons des enfants devenir de véritables experts en situations sociales et collectives; certains de nos pédagogues, rroms mettent en oeuvre des actions sociales collectives, que nombre de travailleurs sociaux ne sauraient même pas initier. Et ils le font … naturellement.
Ce « naturel » là, selon la théorie de Freinet na rien de simple , ni de magique; il est le produit de ce qui échappe à l’individu et en même temps le construit et le permet: le collectif, la communauté.
Ce ne sont pas les individus qui emmènent ailleurs l’expérience, sous forme d’acquis personnel; c’est plutôt l’expérience elle même qui dès lors fait « écho », se répand et essaime par des voies et des chemins chaque fois nouveaux .
En Pédagogie sociale, nous nous formons collectivement et mutuellement par l’exercice de pouvoirs, au sein d’une organisation. Ce que nous en retirons au niveau individuel est de l’ordre de l’expérience « que c’est possible ». Nous savons reproduire les conditions de création de liens sociaux, d’une nouvelle organisation. Nous savons comment insuffler l’énergie indispensable à de telles expériences. Nous avons appris à nous « autoriser ».
Ce que nous avons, c’est une pratique, une « praxis », un commencement et un cap. C’est bien assez pour se lancer dans un véritable travail social qui ouvre enfin quelques espoirs de transformation réelle.
Quand on est dans un monde, où, comme l’écrit Alain Bertho, dans « les Enfants du chaos », la fin du monde paraît plus concrète et plus crédible que la fin du capitalisme ; il devient socialement urgent et nécessaire de mettre en oeuvre un immédiat et réel travail de transformation sociale, qui commence là où nous nous sommes.
Il devient urgent que nous devenions collectivement compétents sur nos vies, notre environnement, notre économie et nos relations.
La Pédagogie sociale est une école en ce sens.
Jardin des palettes: dimanche
Nous étions un beau groupe au jardin ce dimanche, profiter de la calme saison pou redimensionner nos parcelles, et poursuivre notre projet de clôtures de parcelles végétalisées.
Mais grâce à Dominik et Cassandra, notre jardin est aussi devenu un jardin de musique et de danse où nous faisons de bonnes rencontres.
Une ambiance tranquille où chacun trouve sa place , et ses marques; en route pour une nouvelle saisons de production !
AFERIM: Vendredi soir
Nous étions 18 en tout de l’association et aussi des bidonvilles à aller voir ensemble le film AFERIM, film roumain tragicomique , qui parle de l’esclavage vécu par les tziganes en Europe centrale… jusqu’au XIX ème siècle.
Farce sociale où tout le monde est à la fois victime et bourreau. Nous avons pris le temps de discuter ensuite avec le public dans un moment de rencontre et d’échanges …. sur notre actualité.
Samedi, Atelier de la Villa Saint-Martin:
Après l’installation du matériel Nicolae et Ana sont allés faire de magnifiques dessins sous la tente ils ont pour les accompagner cinq artistes en herbe, tandis qu’avec l’aide de quatre enfants Badr et Sana préparaient de succulent pains perdus.
Malgré le froid les enfants étaient présents et curieux d’en apprendre le plus possible en cuisine; ainsi ils ont cassé les œufs puis les ont mélangé avec du lait et du sucre. Pour la cuisson Badr et Sana se sont chargés de doré le tout. Pendant ce temps Abdel faisait le rangement de la cave de l’association à la VSM.
Dans la tente, Nadjami et Ana s’attelle à l’atelier perles, confectionnant bracelets et colliers.
L’heure du goûter venue, tout le monde s’est installé dans la tente et a pu goûter à un succulent chocolat chaud accompagné de délicieux pain perdu.
Puis nous avons tous rangé le matériel et sommes rentrés à l’association Intermedes Robinson.
Samedi: Atelier de l’Hôtel F1
Aujourd’hui, nous (Zoé, Fatimata, Audrey et Camille) allons aux hôtels F1 pour faire les activités. Nous avons prévus de bouger et de se dépenser pour combattre le froid !
Au programme : Badminton, foot, et puissance 4 géant.
Aussi nous avons rapporté des boissons à gogo histoire de réchauffer tout le monde !
On a passé un super après-midi ! Tous les enfants ont participé avec plaisir aux activités que nous avons proposé.
Vivement la semaine prochaine ! A bientôt !
Samedi: Atelier du camp Chilly Gare
Aujourd’hui, journée danse et préparation d’un petit spectacle avec Cassandra et Dominik à l’atelier de Chilly Gare !
Laura, Leila, Kenzi, Yohan ainsi que nos deux danseurs de la troupe Kesaj Tchave proposons aux enfants et parents d’apprendre quelques pas de danse, dans la joie et la bonne humeur !
Tout le monde se prend très vite au jeu, ce n’est pas facile de suivre le rythme de Dominik mais chacun y met de la bonne volonté et du plaisir.
Les enfants, même les plus petits s’amusent en dansant, nous formons une ronde pour nous rassembler. Toujours sur la musique, nous réalisons le jeu des statues musicales, il faut ne plus bouger lorsque la musique s’arrête.
Le temps du goûter arrive, c’est dans la convivialité, tous ensemble, les plus grands, les ados, les enfants sont réunis par, pour et autour de la musique.
Nous avons passé un bel après midi !! A bientôt !
Vendredi: Atelier de cuisine au local
Nous étions 4 sur l’atelier de cuisine (Camille, Sana, Hélène et moi Fatimata)
Aujourd’hui comme d’habitude, nous avons fait l’atelier de cuisine avec les familles de l’hôtel F1. C’est le tour de Abidemie de nous faire la cuisine Nigérienne. Nous avons comme ingrédients, du Riz, la carotte, des petits poids, de l’oignon, de Zézié de poulet, et de la viande de poulet etc….
A 13h30 Abidemie était la première à venir. Nous avons commencé à couper les ingrédients; quelques minutes plus tard, Oumou, Youma, Claudine et son mari accompagnés de leurs enfants, arrivent et l’ambiance a commencé.
Hélène notre grande danseuse à mis de la musique, elle s’est retrouvée avec les enfants pour l’entrainement de la danse c’était vraiment du show!!!!
Oumou a commencé à nous raconter ses blagues c’était le début de la rigolade et tous le monde s’est mis à raconter ses difficultés du de-payement, c’est vrai que c’était des moments dure mais aujourd’hui on en parle et on rigole c’est ce qui arrive quand on se sent bien dans un groupe.
Cette chaque semaine nous invitons un partenaire, ou tout simplement des amis, cette fois-ci notre invité c’est Noêl l’épouse de Pascal.
Le repas était déjà prêt et tout le monde s’est mis sur la table à manger, où nous avons servi, je ne vous rien, deviner le bon goût ! Pascale de la MJC.
A 17h30 Noël est arrivée, elle était surpris de voir le nombre de personnes qui étaient là avec les enfants qui courraient partout, ben dites donc! Vous avez du boulot!!!
le repas était déjà prêt et tout le monde s’est mis sur la table à manger, Oumou nous avons servi, je ne vous rien, deviner le bon goût !
Vendredi atelier de Champlan
Aujourd’hui c’est sous la pluie que nous partons pour l’atelier de Champlan, Dominik à préparé quelques chanson tziganes pour enseigner des pas de danse au gens du camps. Lorsque nous arrivons, le camps nous parait desert. Tout le monde est à l’abri dans sa cabane. Mais petit à petit, alors que nous faisons le tour du camps des têtes apparaissent, et se risquent dans le froid pour venir à notre suite.
La plupart des enfants sont encore en train de revenir de l’école. Aussi nous discutons en cercle en les attendant. Lorsque nous sommes suffisamment nombreux, je lance la musique, et Dominik se met a danser sous les yeux ébahie et parfois perplexe des enfants.
Il enchaine les pas, d’abords simple, puis de plus en plus complexes et nous tentons de le suivre. Certains connaissent déjà quelques pas mais la plus part n’arrive pas à le suivre et partent dans de grand éclats de rire. Une fois cet échauffement terminé, nous invitons tout le monde à former un cercle et nous enchainons les chorégraphies alors que de plus en plus de monde nous rejoins.
Les pas de danse se succède et chacun y va de sa touche personnelle. La pluie tombe toujours et tout le monde commence à fatiguer.
On décide donc de changer d’activité, mais pour rester sur le même thème on décide de faire une « Pause-musical ». Sur le principe des chaises du mêmes nom, il s’agit de danser tant que la musique résonne, et de se figer lorsqu’elle cesse.
On enchaine 2 et c’est sans équivoque Cosmin le meilleur. Le froid nous gagne et l’on décide de prendre la gouter un peu en avance histoire de se réchauffer. Après avoir partagé tartines et chocolat chaud, on se dit au revoir et à la semaine prochaine.
Vendredi, atelier de la Rocade
Aujourd’hui, nous allons à la rocade malgré la pluie !
Nous arrivons à 14h30, Laura, Ana, Tito et moi-même (Sébastien) pour la permanence. Nous installons les tentes accompagnés d’Eric, Frank et Jessica.
Très vite, nous nous mettons à la cuisine car Laura veut faire des gâteaux pour le goûter ! Des enfants nous rejoignent et partent faire du foot et un puissance 4 géant.
Nous prenons avec plaisir le temps de discuter avec les parents, ce fut un moment très agréable.
Entre 16h et 16h30, d’autres enfants nous rejoignent et le reste de l’équipe arrive (Nicolae et Badr).
Malheureusement, à cause de la pluie les ateliers sont compromis et seuls les courageux continuent à faire du foot pendant que les autres continuent la cuisine (le chocolat chaud) et discutent tranquillement tout en faisant un jeu avec les enfants venus sous la tente.
Nous prenons ensuite le goûter tous ensemble, tout se passe plutôt bien et nous rangeons rapidement pour ne pas être trop mouillés !
Jeudi, Atelier du Skate-parc
Zoé, Sana, Ana, Nicolae, Dominik (kesay Chavey), yvan, duchko, genica et sebastian
Nous somme arrivés au Skate-parc au moment ou les enfants sortaient, donc nous avons commencé à nous installer pendant que les Kesay Tchavé faisaient de la musique et chantaient. Ça a intrigué les enfants et les parents qui se sont approchés pour les regarder.
Ana et Sana s’occupaient de la petite enfance et de l’atelier coloriage, ainsi que la fabrication de colliers et bracelets de perles, elles étaient entourées de beaucoup de petites filles.
Zoé s’occupait de l’atelier badminton qui a intéressé beaucoup d’enfants, il a fallu faire un roulement parce qu’il n’y avait que 2 raquettes et que tout le monde voulait jouer en même temps !
Les Kesay Tchavé ont dansé et joué de la musique tout le long, et ont essayé de faire danser les petits, ça a vraiment donné beaucoup d’ambiance à l’atelier !
Une fois les ateliers rangés nous avons demandé aux enfants de s’asseoir en rond et chacun leur tour ils ont pu dire ce qu’ils avaient aimé faire aujourd’hui et qu’est ce qu’ils aimeraient pour la prochaine fois ! Puis distribution du gouter pour tout le monde avant de rentrer !
Mercredi, atelier de Wissous :
Nous (Laura, Dominik, Ana, Fatimata, Zoé une nouvelle stagiaire éducatrice et Leïla) sommes allés sur le camp de Wissous. Comme il faisait très froid, nous avons décidé de faire des activités qui bougent. Après avoir réunis tous les enfants, nous sommes partis jusqu’au terrain de foot. Nous avons constitué deux équipes pour le football, pendant qu’un autre groupe est allé se balader dans Wissous.
Pendant le match, les jeunes se sont bien dépensés et malgré tous leurs efforts, l’équipe des rouges a perdu !
Nous sommes ensuite rentrés au camp pour déguster un bon goûter : beignets et chocolat chaud ! Miam ! Et Laura s’est occupée de faire quelques adhésions.
Nous avons passés un très bon après-midi et sommes repartis avec le sourire !
A bientôt!
Mercredi, Jardin de Saulx-les-Chartreux :
Ouffff ……..Il fait très froid aujourd’hui et nous, on est prêt et nous avons embarqué un camion plein comme un œuf d’enfants et d’adultes pour une nouvelle séance au jardin, mais plus exactement nous sommes en train de mettre en place une clôture en palettes des parcelles et au-dessous des palettes voir aussi à l’intérieur faire un beau mûr floral mais aussi mettre des plants aromatiques sur les bords des palettes.
Une bonne énergie, et beaucoup d’envie nous entoure, les enfants sont contents ils jouent mais aussi veulent donner un coup de main à la mise en place de la clôture.
Le froid veut nous empêcher à aller au bout de notre travail mais nous sommes beaucoup plus forts que lui et nous arrivions quand même à finir un bonne partie de la clôture.
Tout le monde a mis la main à la patte et nous sommes toujours plus contents par le travail bien fait, car nous regardons avec plaisir et fierté notre début de « chef d’œuvre » écologique !
On passe maintenant tous a la table et nous nous réjouissons d’un bon et bienvenue verre de chocolat chaud et une beignet aux pommes !
Ciaw !
Mardi, atelier Cuisine 19-01-2016
Laura et moi (Zoé stagiaire)
Aujourd’hui nous sommes allés faire les courses pour l’atelier cuisine avec des famille. Nous avons reçu beaucoup de monde pour l’atelier d’aujourd’hui, il y avait des adhérents de notre association et aussi des adhérents de la MJC.
Nous avons décidé de faire des beignets à la compote de pomme, et un gâteau pour le départ de Pascal (permanent à MJC). Tout le monde a participé à la préparation de la pâte, de la compote, etc… L’ambiance entre tout le monde était nickel ! A la fin de la préparation nous avons pris ensemble un petit gouter avec thé chaud. Et pour finir nous avons tout rangé ensemble.