Précarité contre précarité

La Pédagogie sociale est une pédagogie, au temps des précarités; celles qui envahissent tout l’espace social comme les vies individuelles. Nous le savons: la précarité a commencé par envahir le travail dans les années 70 (la fin des métiers); puis elle s’est attaquée aux liens interpersonnels, aux réseaux et à la notion de famille (jusqu’à l’invention de la parentalité) dans les années 80. Aujourd’hui, elle a envahi tous les aspects de la vie et l’espace social, entièrement ( inflation du couple insécurité/sécuritaire).

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La Pédagogie sociale est une pédagogie de remèdes et de contrepoisons à produire à grande échelle, pour apprendre à lutter, à survivre , à mieux vivre au coeur de cette réalité. C’est une pédagogie qui ne se fait pas d’illusion, qui voit bien que tout cela va durer. Une pédagogie lucide mais pas triste, car elle permet de repérer les marges de nouvelles libertés et de créations nécessaires qui s’ouvrent à nous tous.

Mais s’il est important de comprendre les mouvements et de nommer et définir les concepts, il est tout aussi nécessaire d’apprendre à faire des distinctions et des différences.

Certes, la précarité est généralisée et la voilà qui touche les groupes sociaux qui en étaient auparavant préservés : les classes moyennes et même à présent » moyennes-supérieures ».

On constate des phénomènes similaires à l’oeuvre entre les étudiants de classe moyenne précaires et des enfants en situation de rue, ou des familles en bidonvilles ou en appartements dégradés.

Mais ça s’arrête là… Un fois les mécanismes nommés, il faut bien comprendre tout ce qui les oppose.

S’il y a un seul mouvement de précarisation, celui-ci ne produit pas les mêmes effets selon les classes sociales.

Si les prolétaires, les exclus, les « invisibles » qui prolifèrent s’autodétruisent, les enfants de la bourgeoisie au contraire ne s’en prennent pas à eux mêmes mais plutôt aux plus faibles qu’eux et aux, derniers systèmes de solidarité, de protection. Ils s’en prennent sans vergogne aux acteurs les plus fragiles. Il se posent en victimes, ils cultivent l’affirmation de préjudices, ils judiciarisent, ils attaquent, ils réclament et exigent la liquidation de tout ce qui reste à tous, pour le mettre à leur seul et unique profit.

Ils se posent en vengeurs d’eux mêmes , en justiciers de leur faim et de leur soif. Ils ne voient le monde que par eux. Ils en sont le centre.

La précarité des pauvres est attaque contre soi-même, abandonnisme et dépression. La précarité des riches est harcelante, agressive et s’articule autour d’une nouvelle morale de vie: faire pitié aux forts et s’en prendre aux faibles.

Il y a une rage de ne pas recevoir ce qu’on lui a promis, qui pousse le riche à voler le pauvre. Cette rage est son moteur, son carburant et sa boussole. Il a une rancune contre la société qui le pousse à s’attaquer principalement au champ social (éducation, école, travail social) supposé responsable de toutes ses « frustrations de classe ».

Certes l’étudiant bourgeois n’a souvent plus un sou en poche. Il peine souvent à payer son loyer , ses clopes et son téléphone. Est il pour autant devenu, le clone ou l’égal du « précaire pauvre »? Pas une seconde , pas un instant.

Car hier comme aujourd’hui , ce qui différencie l’un et l’autre, ce n’est pas la liquidité ou l’absence de liquidité que chacun a dans la poche; ce n’est pas ce qui est visible qui agit, mais ce qui est invisible.  Or, le plus invisible en tout c’est encore et toujours le capital.

L’enfant de bourgeois « qui galère », le « riche précaire » a tous les capitaux qui font défaut au « pauvre précaire »: capital de santé, capital social, capital de richesse. L’un a un avenir, l’autre pas.

Le capital est toujours mal compris; il n’est pas une quantité, une somme, une collection; il est au contraire une capacité à produire de la quantité à l’infini. Le capital n’est pas un stock; c’est une machine.

Aux pauvres, on laisse le comptable, le quantifiable, le visible . Les riches gardent pour eux seuls la capacité de produire et définir la valeur.

L’apparence de précarité par laquelle ils font passer leur jeunesse est plus pédagogique qu’autre chose; elle est anecdotique; elle est initiation, un point dans le parcours.  Elle entretient le flou actuel et la difficulté de comprendre les véritables rapport sociaux qui s’opposent.

« le seul moyen d’affronter un monde sans liberté est de devenir si absolument libre qu’on fasse de sa propre existence un acte de révolte. »  –Albert Camus

Dimanche : Jardin

Nous sommes allés chercher les familles au point de rendez-vous habituel au carrefour contact de Longjumeau.  Une fois, tout le monde arrivé, nous sommes allées faire les courses afin de faire un barbecue de viande de dinde avec des patates au fromage à la raclette.

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Une fois, ceci terminé, direction le jardin. Nous nous sommes installés, nous avons allumé le barbecue pour faire à manger. Ensuite, l’heure du travail est arrivé et nous avons rangé la cabane et construit une étagère en plus à l’aide de bout de bois et d’une planche que nous avions récupéré auparavant.

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Nous avons commencé à ramasser toutes les feuilles mortes du jardin. On as mis de côté ces dernières afin d’y voir plus clair.

Ce fut l’heure de manger, tout le monde à table pour déguster ces fameuses patates avec le fromage à raclette et sa dinde bien grillé au barbecue.

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Après avoir bien digérer, nous sommes repartis pour travailler mais cette fois-ci pour désherber et enlever le reste de feuilles mortes.

Pour conclure, cette journée était remplie de bonne humeur et de joie !

SAMEDI:

Visite chez nos amis de MME RUETABAGA

Hélène et Laurent sont allés en visite à Grenoble chez notre consoeur, MME RUETABAGA, association en Pédagogie sociale qui, à Grenoble, réalise, ateliers de rue , expositions, soirées conviviales dans les quartiers et bidonvilles.

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L’occasion d’assister à l’atelier de ce samedi à LA Villeneuve. Un bel atelier dans les règles de l’art: ambiance paisible, activités créatrices, énergie enfantine, goûter et convivialité.

On en profite pour faire de « l’espionnage industriel », voler des idées, des idées d’outils, d’affichage, de projets, d’activités , et de manières de travailler.

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On connaissait déjà les mystères de la « street-fighteuse » (le triporteur qui trimballe le matériel) , mais on a apprécié aussi l’idée de « l’expo photo itinérante » , accrochée à même la clôture voisine, l’activité sculpture (béton cellulaire) , les craies artisanales et les publications: le Ruetabamag, et même la superbe nouvelle revue de « la petite maison d’édition d’Alice », « Talkie-Walkie », la revue des « auteurs-enfants ».

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On est heureux de voir cette asso et ses amis, se développer aussi bien!

Félicitations les RUETABAGAS !

Atelier d’Epinay:

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Nous retournons aujourd’hui, comme chaque samedi, au camp d’Epinay sur Orge. Depuis l’expulsion du camp de Bondoufle, plusieurs familles se sont déplacé pour venir vivre ici, nous ne sommes donc pas étonné de retrouvé quelques têtes connues !

Nous installons l’atelier, avec un coin petite enfance où l’on trouve aussi un atelier manuel de fabrication d’une guirlande collective composé de sapins, boules de noël, bonhommes de neige.

Les enfants adorent, et c’est le concours de celui qui fera le plus de sapins pour la guirlande !

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Un peu plus loin on installe un atelier d’écriture FLE.

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Des mots croisés où les mots sont remplacé par des dessins, et des affiches aux murs associent les mots et les dessins, des enfants et des adultes se succèdent autour des tables, et à la fin de l’atelier, on se rassemble autour des tapis pour prendre le gouter.

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Sortie au cirque:

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Aujourd’hui  j’ai donné rendez-vous à 15 membre de l’association a la gare de Chilly pour aller à paris pour voir le cirque.

Tout monde a été à l’heure, au moment d’attendre le train …  il a été supprimé par rapport à un accident qui s’est passé le matin.

Le prochain train était à 9h30 mais nous avions rendez-vous avec Victoria à 10h00 à la gare de porte de la Chapelle. Du coup, tout le monde monte dans les camions, direction la gare de Massy. Tout le monde est content d’aller au cirque, les enfants ont eu des cadeaux de Air-France, après on est allé dans un parc pour pique-niquer, c’est l’heure de rentrer, on a tout rangé et on est allé vers le train avec le sourire, ça a été une excellente journée, à très bientôt.

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VENDREDI:

 Atelier cuisine

Aujourd’hui, nous allons manger de la purée faite maison et du poulet.

Pour ce faire, Laura et Coline sont  allées acheter  10 kilos de poulet à la Boucherie. Sadio, Stéphanie, Corinne, Mimade et  Janine sont venues pour cuisiner.  Nous avons donc commencé le repas toutes ensemble par l’épluchage des pommes de terre et la coupe du poulet. Au vue de la quantité prévue, Laura a été cherché la bombonne de gaz afin que nous fassions cuire rapidement les pommes de terre. Nous avons préparé une sauce à base d’ognons et de tomate.

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Ensuite, les mamans sont parties en cours de FLE avec Nicolae. Nous avons installé la salle à manger.

Un groupe de personne en situation de handicap, accompagnés de leurs 2 éducatrices, se sont joints à nous pour déjeuner. Tout le monde a aimé le repas. Nous avons fini le déjeuner dans une ambiance festive avec de la musique.

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Puis, toujours dans cet élan de bonne humeur, nous avons rangé et nettoyé. Le groupe de personnes en situation de handicap nous ont remerciés et souhaitent revenir très bientôt ! C’était, une fois de plus, un super repas convivial.

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Atelier champlan

Nous sommes allés sur le camp de Champlan. Une fois arrivés, nous sommes partagées en deux groupes pour aller sur les deux camps chercher les enfants. Nous mettons les activités en place: la petite enfance, jeux collectif (foot, rugby, freesbee  etc.), atelier lecture, et ateliers créatifs.

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Sur l’atelier lecture les enfants ont trouvés plein de mots en français et les animateurs des mots en Tzigane.

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Et un super moment de coloriages et d’anti-coloriages,  que les enfants ont beaucoup aimé. Le temps passe très vites nous passons au goûté. Et voilà pour aujourd’hui à très bientôt 🙂

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Atelier Rocade

Nous voici de nouveaux à la Rocade, comme chaque vendredi pour notre atelier de rue. Nous installons les tentes, car le temps est maussade et le vent menaçant et ils ne laissent que peu de place au doute quant aux perspectives de pluie. Une fois installés, nous investissons la première avec le matériel de petite enfances et une autre avec des tables et des chaises.

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Dans la tente petite enfance outre les jeux habituels les stagiaires proposent un atelier d’anti coloriage. Aujourd’hui on prend un dessin de 2 personnes qui se parlent avec un vide laissé dans leur tête pour imaginer le contenu de leur discussion. Ça marche assez bien,  les enfants écrivent,  ou dessinent ce qu’ils imaginent.

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Dans la tente d’à côté, Pierre et Eddy reprennent les derniers tubes de l’été, tandis que sur le terrain de jeu, on joue au foot.

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La nuit tombe, et nous prenons le goûter avant que tout le monde s’en aille.

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Pédagogie sociale !

Pédagogie sociale. Il ne saurait y avoir nul autre titre après trois jours improbables de Festival Tomkiewicz en Essonne.

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Trois jours de leçons de pédagogie:

Des leçons pour la tête

Ce festival a été l’occasion de partager des idées, de présenter des concepts. Il a été l’occasion de mettre en perspectives les liens entre le social, l’éducation populaire, l’enseignement, la culture…. Ca a été un lieu de présentation d’idées, comme de pratiques.

Au Festival Tom, nous avons fait « réseau » , avec des alliés venant de tous les secteurs.

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On a échangé sur les idées, échangé nos idées, mais nous nous en sommes façonné de nouvelles ensemble.  Et au coeur de nos idées, il y avait la pratique, car nos associations soeurs et cousines n’étaient pas venues les mains vides et chacun a  exposé ses résultats, ses outils, son impact, ses perspectives.

 

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Terrain d’entente,  MME RUETABAGA, Chantier de Pédagogie sociale, tous et tout était réuni pour faire de ce festival un rassemblement, une réunion, une fête.

Des leçons pour la main

Nous avons travaillé et produit. Un festival, « c’est du faire », et du « savoir faire » : apporter, ajuster, placer, animer, réparer , entretenir , nos ateliers, nos installations.

Et au delà , produire, nourrir, soutenir, arroser, alimenter , encourager , rattraper, motiver , …

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Il y en a eu des ateliers de production, artistique, comme alimentaire, musicale, comme des corps.

Il ne peut y avoir de pédagogie sociale sans « Factory », un hybride entre « labo » et « usine », expérimentation  et production:  mise en place de sytème de production collectif, ouvert à tous et de masse.

Un petit exemple: comment produire un repas où il y en aurait à la fois pour 80 personnes et 120 personnes?

A l’opposé des pratiques de « traiteur », qui compartimentent, divisent, emballent, individualisent, adressent et livrent, nos pratiques (alimentaires) en Pédagogie sociale procèdent tout autrement: rassembler, multiplier , produire en masse et pour pas cher une cuisine de proximité , interculturelle et abondante, qui tient au corps.

Des leçons pour le coeur

Et puis il y a eu le temps de vibrer, à tout moment, là où ce n’était pas prévu. A l’occasion d’une prise de parole au cours d’un exposé; dans des moments creux et transitoires, quand certains se mettent à chanter danser; quand on rejoue des éléments au programme comme des présentations spontanées et croisées dece que l’on vient de faire. Quand ce sont les enfants qui font la leçon, les adultes qui l’écoutent. Quand les professionnels écoutent les experts de la rue et de la survie.

Dans tous les fossés, dans tous les creux , nous avons semé des fleurs.

ENSEMBLE, nous n’avons pas seulement exposé, argumenté mais aussi expérimenté très concrètement, le décloisonnement comme mode de vie.

Comment être un artiste un musicien du social? Comment rendre visible mais aussi audible toutes les réalités sociales qui sont cachées?

En pédagogie sociale, l’acteur social est un artiste social; les places s’échangent entre formateurs et publics; l’action déborde l’établissement et s’installe dans la rue, et le parking; le temps s’allonge et se fait durée.

La vie quotidienne devient l’objet de tous les soins.

 

Attention, ici on crée.

UNE SEMAINE SOUS LE SIGNE DU FESTIVAL DE PEDAGOGIE SOCIALE

MERCREDI: 

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L’association accueil au local les Kesaj Chave arrivée en france, depuis  lundi est hébergés au château de Buno.

C’est un rencontre au sommet entre Aven Savore, qui a bien évolué depuis cette été, et Les Kesai qui ont également accueilli des nouveaux, et on élargit leur répertoire. les enfants d’Aven Savore présentent donc des extraits de leur spectacle sous les yeux sidérés des Kesaj, et comme d’habitude cela se transforme rapidement en une grande fête que Ivan transforme petit a petit en répétition sur le vif.

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Une délégation d’adulte de « Ta mère en tongue » est également venue, et nous aide a organiser des raccords théâtraux pour intégrer des scènes d’Aven Savore dans le spectacle de vendredi. L’ambiance est à la fois festive et studieuse, et on se sépare en fin d’après midi pour se retrouver le lendemain à Buno pour la grosse répétition avant le grand soir.

Au même moment, nous poursuivons nos ateliers; l’atelier de Saint- Eloi s’est ainsi bien déroulé.

Atelier de Bondoufle:

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Arrivés aux environs de 14h30, Laura, Alison, Louis, Lari et Simena accompagnées de deux partenaires de l’association du chemin d’enfants, nous avons commencé par réunir les enfants du camp. Après avoir fait un grand cercle en nous tenant chacun par la main, nous nous sommes tour à tour présentés (prénom, âge). Laura a démarrée avec un point sur les activités passées et les attentes des enfants pour les fois à venir (envies et besoins).

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Certains parents ont bien voulus se joindre à nous pour accompagner les efforts des animateurs afin que les enfants soient mieux compris et accompagnés dans leurs choix d’activités pour les prochaines séances sur le camp. Après avoir écouté chacun des enfants, nous avons partagés le goûter avec tout le monde. Nous avons pris congés des enfants et des parents de Bondoufle avec en tête la prise en compte scrupuleuse de leurs besoins pour les fois prochaines.

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JEUDI:

Ultime répétions de notre spectacle aujourd’hui au château de Buno avec les Kesai Chave. On est très fier de notre équipe qui a tenu 2 h de répétitions, de Hafsatou a chanté un solo. On est toujours très content de nos costumes. Et la communication entre les différents groupes fonctionne à présent comme sur des roulettes.

On règles les derniers détails du spectacles de demain et on rentre se reposer, une grande journée nous attend demain !

Atelier de Massy:

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Aujourd’hui malgré tout le vent et le froid, nous sommes allés à Massy pour mener des activités. A notre arrivée, nous avons déchargé le matériel. Mais à cause du vent il n’a pas été installé. Malgré cela, nous avons commencé par un match de football entre animateurs. Au bout de vingt minutes les enfants sont arrivés pour participer à la partie de foot qui se jouait. Nous avons continué avec  des jeux collectifs pour finir par un conseil des enfants et le goûter.

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Nous avons pris congés des enfants et des quelques parents présents en leur souhaitant une bonne suite de semaine.

 

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JOURNAL DE BORD DU FESTIVAL: vendredi, samedi, dimanche

 Soigner et s’émanciper avec Tomkiewicz.

Première journée : Vendredi 18 Novembre 2016

Pendant trois jours, se tient le festival de Pédagogie sociale, à la MJC de Savigny sur Orge en partenariat avec les MJC de Chilly Mazarin de Savigny, l’Union départementale des MJC, les associations Intermedes-Robinson, AFJK, Ôdébi, les Francas, la Cie Ama méliala Cie du théâtre et les structures sonores Bashet.

Le Festival ouvre ses portes dès 10h du matin avec, pour commencer, un hommage à Stanislaw Tomkiewicz.

Laurent Ott, président de l’association Intermedes-Robinson et directeur de la MJC de Chilly-Mazarin, formateur en Pédagogie sociale et docteur en philosophie, essai de démontrer la liaison entre le travail psychiatrique, éducatif et militant de Tomkiewicz et la Pédagogie sociale.

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Nous avons poursuivi par la projection d’un petit film explicatif des actions de l’association l’Herminette, représentée par Colette Charlet qui constitue un lieu d’accueil inconditionnel pour les SDF d’Annecy. Plusieurs intervenants ont alors soulevé des thématiques centrales de la Pédagogie sociale, abordées dans ce film, tel que l’accueil inconditionnel, l’anonymat de l’accueil, rendre visible l’invisible et audible l’inaudible, la construction de l’individu par la reconnaissance individuelle et le travail collectif partagé …

C’est finalement un double hommage qui est rendu, puisque Tomkiewick s’est inspiré du travail de J.Korczak. Dans une cassette audio diffusée lors de cet hommage, Tomkiewick explique le travail de son prédécesseur réalisé dans un orphelinat, sur l’apprentissage quotidien et concret de la démocratie.

Nous avons également projeté un documentaire-hommage retraçant la vie et le travail de Tomkiewicz, réalisé par Daniel Kupferstein. Suivit d’un débat animé par l’AFJK et des amis de Tomkievick.

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L’après-midi est rythmée par trois ateliers, animés par des professionnels.

Atelier des structures sonores Baschet

Le but de l’atelier est d’explorer l’univers sonore, de créer la musique, à partir des structures sonores dont nous disposons. Grâce aux exercices menés par un chef d’orchestre chacun trouve son inspiration à partir des vibrations sonores et de la résonance. Le but étant d’improviser en groupe pour prendre conscience des hauteurs du son, et d’écouter les autres.

Les éléments sonores sont mobiles et on peut utiliser différents objets pour créer le son. Ce procédé permet la rencontre et le partage.

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L’ensemble de la production rythmique du groupe donne l’impression de se trouver dans un monde parallèle, un monde de science fiction.

Atelier écriture

Dans un premier temps le but était de piocher chacun trois mots dans une boite, à l’aveugle, puis de les coller sur une feuille. Nous devions ensuite écrire entre ces mots pour créer une ou plusieurs phrases.

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Nous avons recommencé l’exercice en réfléchissant avant de coller les mots pour former une phrase ayant du sens.

Apres avoir pris connaissance de l’ensemble des phrases, chacun a créé un texte à partir des phrases existantes.

Pour finir nous avons fait le même exercice mais avec les passants dans la rue pour qu’ils créent leur propre phrase, que nous avons ensuite accroché sur la devanture de la MJC.

Atelier de théâtre : expression corporelle

Par le biais de plusieurs exercices et jeux théâtraux nous devons libéré l’énergie du corps et exprimé des émotions a travers la gestuelle et le son de la voix.

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Dans un premier temps nous travaillons tous ensemble, l’animateur nous apprend à exprimer des émotions à partir de gestes accentués.

Nous nous constituons ensuite en petits groupes et devons « raconter » une histoire, sans parler, grâce aux expressions corporelles.

Dans le même principe nous réalisons un exercice d’expression par les gestes et la voix, en imitant à tour de rôle des objets, des animaux etc.

Finalement, nous avons inclus la dimension musicale à l’exercice théâtrale, afin de créer un mini groupe improvisé de musique « chorégraphiée ».

Après trois heures de découverte artistique, les trois ateliers se sont regroupés afin de faire une représentation publique commune, unifiant les trois domaines d’expressions : le son, le texte et le geste.

Après avoir partagé un repas commun fourni par la MJC de Viry-Chatillon, la soirée animée par les Kesaj Tchave a pu commencer.

Les Kesaj Tchave, troupe de danse et de chant slovaque, a enflammé la salle de la MJC de Savigny, avec un superbe spectacle coloré et plein d’énergie ! En partenariat avec l’association Intermèdes Robinson, les Kesaj Tchave ont réalisé le projet commun « Aven Savore », pour le plus grand plaisir de nos yeux et de nos oreilles.

Deuxième journée : samedi 19 novembre 2016

Pour continuer ce festival, cette deuxième journée débute par une conférence et table ronde de plusieurs acteurs sociaux, sur le thème de la Pédagogie sociale : éduquer au soin et à l’Education.

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Laurent Ott introduit cette conférence par une petite histoire de la Pédagogie sociale, qui prend forme en ces termes en 1910 par Helena Radlinska et qui se décline en trois catégories : la pédagogie traditionnelle, la pédagogie nouvelle et la pédagogie sociale.

Ewelina Cazottes nous parle ensuite de la pauvreté des enfants, qui n’est pas seulement dans les pays du tiers monde mais aussi présente chez nous, en France. Il n’est pas question seulement de la pauvreté économique, mais également culturelle, des conditions de vie…

Olivier, directeur de la MJC de Savigny-sur-Orge, nous explique l’importance des MJC dans l’accompagnement des acteurs amateurs dans une pratique artistique et autonome.

C’est ensuite et après une pause bien mérité, le tour de Nicolae, pédagogue social à l’association Intermèdes-Robinson, de parler de son travail, et du rôle du soin dans la pratique de la pedagogie sociale à l’association. Il explique son travail basé sur la régularité et le collectif, au sein du jardin, dans les ateliers, et la manière dont cette pratique pédagogique permet, en donnant à chacun une place et en leur permettant d’être acteur dans le collectif, de revaloriser, prendre soin et permettre au gens d’avancer.

Le lycée Autogéré de Paris fait ensuite une intervention, Un ancien professeur, deux jeunes, et un prof du lycée viennent présenter la philosophie du LAP, l’importance de la place d’acteur donné au jeunes dans leur cursus, l’importance toute relative du diplôme dans leur parcours en comparaison à l’accomplissement de leurs objectifs. Les 2 jeunes témoignent de leur parcours au LAP, des projets qu’ils y ont mené à bien et des bienfaits de cette pédagogie pour eux.

L’association Madame Ruetabaga vient présenter ses actions d’ateliers de rue dans les quartiers populaires de Grenoble, où il est question de rendre l’enfant acteur, de valoriser ce qu’ils font et de ne pas figer et ficher leur identité mais de les laisser libre de s’exprimer comme bon leur semble.

Pour terminer cette table ronde c’est l’association Terrain d’entente qui présente son travail réalisé à St Etienne, avec enfants et mamans des quartiers. Les activités de l’association tournent principalement autour d’ateliers de rue avec les enfant et d’un café des femmes qui permet de créer du lien social et de libérer la parole des femmes.

L’après-midi se déroule comme la veille avec les trois ateliers : les structures sonores, l’atelier d’écriture et l’atelier d’expression corporelle, et en plus cette fois-ci un atelier cuisine animé par Laura de l’association Intermèdes Robinson

En fin d’après midi, les ateliers restituent leur travail dans la grande salle; les croisements sont quelques fois étonnants comme lorsque Laura , interviewé par Pierre, donne un cours de cuisine de rue et expose l’art de faire lever la pâte à beignets , ou celui de faire fonctionner une bouteille de gaz dans le froid.

Après un repas partagé tous ensemble, préparé par Intermedes Robinson et les participants à l’atelier, sur le thème de la Roumanie avec au menu un goulash et des beignets aux pommes ; ce soir nous verrons un nouveau spectacle.

C’est donc une très belle représentation de la pièce de théâtre « Dilemme » joué par la la Compagnie-Ecole du théâtre du Fil, à laquelle nous assistons.  Car le scénario de la pièce est des plus graves; il conte comment un groupe de jeunes peut devenir criminel sous le jeu d’influences et de renoncements en chaîne. Il s’en est suivi un suivi débat entre les comédiens et les spectateurs.

Troisième journée : Dimanche 20 novembre 2016

Cette troisième et dernière journée du festival est portée sur le thème des droits de l’enfant. Avec une conférence-débat animée par les associations AFJK, Les Francas et les MJC de Savigny et de Chilly.

Patricia était venue en force avec l’association des familles de Dammarie les Lys, qu’elle coanime (la CSL). Nous accueillions également l’association l’heure vive quia  animé trois ateliers de musique, poésie et peinture.

Au moment du briefing de démarrage des ateliers, c’est Hafsatou quia présenté le travail de l’association Intermèdes, en duo, avec Laurent.

Le repas commun du midi est une nouvelle fois préparé avec fierté par l’association Intermedes Robinson. Une soupe à la citrouille, plus que consistante et des crêpes.

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Et nous terminerons ce festival par un spectacle de danse « Aven Savore » réalisé par les enfants de l’association Intermedes Robinson !

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Deux jours après la performance des Kesaj, nos « Aven Savore » étaient galvanisés, et dès la première seconde , ils ont montré une énergie éclatante, qu’ils ont tenue jusqu’à la fin.

QUELQUES « MOMENTS »

Parmi tous les hommages rendus à S.Tomkiewicz, certains plus personnels ont également été entendus, puisqu’étaient présents d’anciens amis à lui et des personnes de sa famille.

‘ Tom ,

Ces quelques mots

Pour te saluer

Mon cher Docteur Tomkiewick

Avec ton accent à couper au couteu

Des plaines d’Europe orientale,

A la fois, si charmant, si rigolo..

Tom,

Tu m’as beaucoup , beaucoup aidé

Déjà à m’accepter,

Puis accepter les Autres.

De ma souffrance

De ma violence

Combien de mardis soirs

Au CFDJ de Vitry

A m’entendre, à m’aider à me comprendre

Combien de patience

Tu m’as accordé.

Des mes angoises

De la poisse

qui me collait à la peau

Tu as toujours cherché à me tenir la tête hors de l’eau

Damné de cette Terre, révolté, rebelle,

Je reste fidèle face à l’injustice et la haine.

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Et leurs destins au loin les suivent ?

Oui, Tom

Tu m’as redonné confiance, en ma dignité d’homme

Amour et Respect au genre humain.

Sur le chemin de la vie

Il y a un gosse qui fuit, qui s’enfuit…

Et a cet instant je pense,

Au petit canari mort, que Janusz Korczack

Enfants, avait enterré,

Au fond du jardin,

Là bas, à Varsovie.

Affections et Fratérnités

Louis Bidault   »

Les passions fantômes

La passion des fantômes

C’est l’organisateur de spectacle qui programme expositions, films et débats sur les rroms et qui ne supportera pas celui qui est en face de lui. Ce sont les responsables de structures, porteurs de message humanistes qui ne se rendent même pas compte de l’exclusion qu’ils agissent; ils expliqueront que c’est malheureux mais qu’il n’y a pas de place pour ceux dont ils promeuvent les valeurs.

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La « culture dite sourde », celle de ceux qui pratiquent la langue des signes (LSF),  a depuis longtemps identifié pour elle même (car elle en fait les frais) cet étrange phénomène qu’on oublie toujours de prévenir les sourds, de les informer des choses importantes qui arrivent. On les met hors d’état de participer au monde , mais ce n’est la volonté , ni le désir de personne, bien entendu! « C’est juste comme cela ». Tout se fait et se joue sans que personne ne s’aperçoive que dès le départ, il n’y avait aucune chance qu’ils puissent participer.

Les passions fantômes constituent des tentatives non assumées et parfois même inconscientes, de mise à l’écart, de non participation, et de ségrégation.  Mais ce n’est jamais reconnu, jamais admis, ça ne peut pas l’être et on se fâchera plutôt contre ceux qui oseraient mettre en lumière ces logiques obscures.

La passion fantôme est une passion pour fabriquer des fantômes: d’un côté on idéalise, folklorise, l’image de la différence , mais pour autant , on ne l’admet jamais quand elle est incarnée, quand elle est personnifiée et qu’elle se présente.

Représentation contre présentation

La passion fantôme consiste à rechercher dans la représentation ce qu’on ne supporte pas dans la présence. En célébrant l’autre, on l’exile davantage; en idéalisant ses différences on les met à distance.

Karl Abraham dans la crypte et le fantôme a démontré comment le fantôme est une figure de l’imaginaire qui vient rappeler des crimes et des méfaits dissimulés. Ce que l’on cache nous revient toujours et le revenant est généralement moins sympathique que le visiteur.

Il en est ainsi pour les passions fantômes; nous construisons dans  notre société, dans notre culture commune, des figures de revenants qui viennent nous hanter à chaque fois que l’on refuse de vivre avec les vivants.

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Ils nous reviennent

C’est ainsi que la figure du barbare hante l’image du réfugié syrien. C’est ainsi que la religion du voisin, ce qui reste d’étranger chez nos contemporains, ce que l’on n’admet pas de voir ou de reconnaître constitue petit à petit nos nouveaux monstres modernes.

Le barbare remplace l’étranger ; de même que le sauvageon remplace petit à petit le jeune vivant dans les quartiers relégués.

Ce que nous avons abandonné revient nous hanter. Tous les progrès sociaux auxquels nous avons renoncés, nous reviennent sous des images déformantes et déformées d’abus, d’incivilité et de violence incompréhensible.

Les Droits des enfants, dont nous allons comme chaque année célébrer la déclaration le 20 Novembre (la CIDE), se retournent, dans l’imaginaire social, comme des incivilités, de la violence dite gratuite, des crimes impardonnables.

Que faut il faire des fantômes? Comment guérit-on de la passion de les produire? Les histoires communes, notre capital imaginaire nous renseigne à ce sujet. Il nous faut les écouter , décrypter ce qu’ils ont à nous dire, aller vers eux plutôt que fuir.

Dialogue avec les fantômes sociaux

A Intermèdes Robinson, nous aidons tous les individus et les groupes affublés d’images monstrueuses à s’en défaire, quelques fois à leur propres yeux. Ce faisant nous participons à les faire apparaître, à reconquérir une visibilité, une écoute indispensable. Nous les imposons, nous nous imposons au jour et à la vue.

Ce n’est évidemment pas du goût de tout le monde. Cela ne se passe pas sans fureur ni dérangement.

Mais tout cela irait encore dans le cours normal des choses, s’il n’existait pas toute classe d’apprentis sorciers politiques et médiatiques qui tirent les ficelles de la fabrique aux revenants. Ils en retirent rentes politiques et économiques.

« Le Sécuritaire », en tant que culture institutionnelle et politique,  tend à jeter et maintenir coûte que coûte de plus en plus de groupes sociaux à l’état de fantômes. Ils rapportent.

Les passions fantômes

Les passions fantômes sont en définitive les fantômes des passions que nous n’assumons pas ou plus. Elles sont nos renoncements, nos désengagements et nos découragements.

Charles Fourier avait bâti sa pédagogie sur la passion, le désir. Pour lui c’était là le moteur de la constitution de toute communauté et de tout collectif social, a fortiori éducatif. Freinet, en basant son approche sur sa méthode « naturelle » ne disait pas autre chose.

Fourier ne faisait pas de la passion une lubie individuelle, mais au contraire, une aventure sociale. Il faisait de ce concept même, le moteur même de la socialité. Par ailleurs la passion « fourriériste » est sans doute le meilleur remède contre le sentiment d’insécurité car, en effet celui qui se passionne pour ce qu’il fait, apprend à prendre des risques, en toute sécurité.

Celui qui n’assume pas ses passions, se retranche en fait du Monde et des autres . En cela il se livre à des passions fantoches ou fantômes, qui l’éloigneront encore davantage de toute entreprise sociale par la peur et l’insécurité.

Or la passion est aujourd’hui mal vue, découragée, pénalisée et incomprise. Ne serait elle pas une forme de radicalité ? Nos institutions préfèrent produire les cohortes de personnes désincarnées, incapables de s’engager ou de s’impliquer qui s’avèrent inaptes à répondre aux défis de notre monde et à vivre en société.

Les passions non assumées, non réalisées deviennent avec le temps des blessures ouvertes et des sources de fantasmes : d’invasion, de complot, de guerre de civilisation. Ces blessures ne sont pas qu’individuelles, elles touchent au fondement même du « faire société ».

VENDREDI

Atelier de la Rocade:

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Aujourd’hui nous sommes partis à deux camions à l’atelier de la Rocade parce que l’atelier de Bondoufle était annulé. Nous étions beaucoup d’animateur. Trois filles sont venues faire un atelier de sérigraphie, c’est une technique d’imprimerie. Les enfants ont beaucoup aimé c’était nouveau pour eux, ils ont tous pu faire un pochoir, puis les accrocher sous le barnum.

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Pendant ce temps les autres enfants ont fait des jeux collectifs, du foot, police-voleur, « 1 2 3 soleils animaux », chat glacé et chat bougie. Les enfants ont improvisé  d’autres jeux et nous ont proposé des choses c’était très intéressant. Dans l’atelier petit enfance Sandra a mis en place en jeux top chef ou les enfants devaient créer leur repas et les faire goûter par les autres. Même si nous étions beaucoup d’adulte aujourd’hui les ateliers étaient très vivants et les enfants participaient.

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Le goûter s’est bien déroulé, deux enfants ont préparés et distribués le goûter, il y avait une bonne organisation et c’était très agréable. Laura a fait des blagues et les enfants rigolaient.

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Pendant le conseil de quartier les enfants ont participé et ont pris de bâtons de paroles.

 

JEUDI

Atelier du Jardin:

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Aujourd’hui nous partons au jardin avec Jessica, Franck, Eric, Andrei, Laura et Nicolae.

Nous allons essayer de délimiter et de rajouter un mètre de plus à notre parcelle quand on va la retourner pour l’agrandir.

Un feu on allumera pour se chauffer car il fait froid et il pleut dans temps en temps, mais tout vas bien, on est tous contents, on rigole, et on entretien le feu.

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Franck nous a appotrté son témoignage sur son expérience et son changement dans la vie à la rencontre avec l’association Intermèdes-Robinson, du quel il est très fier.

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Nous arrivons à retourner les trois-quarts de la parcelle et on s’arrête pour prendre le goûter qui clôture notre séance de jardinage pour cette semaine.

A bientôt.

Atelier du Skate-Park:

Nous sommes arrivés au Skate-Park vers 16h30 et nous avions prévus trois ateliers : un puissance quatre géant,  un coin petite enfance et du football sur un terrain prévu à cet effet.

Arrivé sur place, les enfants sont sortis de l’école et se sont dirigés vers les tapis sur lesquelles était mis à disposition plusieurs type de jouets, tel que la dinette, des peluches et autre jeux ludique et d’éveil. De plus, des anti-coloriages (coloriages dans lesquelles certaines zones restent libres pour permettre à l’enfant de faire travailler son imagination) étaient à disposition.  Les enfants semblaient prendre plaisir à jouer.  Certains se sont pris au jeu du puissance quatre en mêlent stratégie et amusement avec l’aide d’Abdel.

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En ce qui concerne l’atelier foot, nous avons dû solliciter les enfants ce qui a permis de créer deux équipes. Au fil du temps, ces derniers apprennent à jouer en équipe et accepte les règles et le fait de pouvoir perdre.  C’est une belle évolution.

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Nous avons ensuite pris le goûter tous ensemble : chocolat chaud et quatre quart. Deux enfants ont été élu responsable du service et tout c’est très bien déroulé. Nous avons fini par tout ranger avec l’aide des participants et nous sommes rentrés au local.

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Atelier de Massy:

Aujourd’hui c’est Jeudi, et comme chaque Jeudi, c’est l’atelier Massy.

Temps pluvieux mais gérable grâce au barnum installé par l’équipe qui comportait Iasmina, Mélissa, Sandra, Jules Jérémy, Mélanie.

Nous avons installé un atelier petite enfance avec une dînette et des kapla, des jeux de société (croc-carotte, devine-tête, jeu des senteurs). Les jeux de société ont été très investis par les enfants.

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Des grands jeux avec une sardine, frisbee et foot. Tous les enfants étaient réceptifs, ils ont écouté les consignes et les plus jeunes ont pu y participer.

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Le conseil de quartier s’est très bien passé, les enfants ont su s’écouter les uns et les autres et ont proposé quelques idées pour l’atelier suivant (pâte à sel, pâte à modeler et gamelle ainsi que des glaces). Les mamans étaient également parmi nous elles ont échangé autour d’un thé et ont joué avec les enfants.

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MERCREDI:

Atelier de Saint-Eloi:

Aujourd’hui nous sommes allés à Saint-Eloi, le temps était gris et pluvieux, c’est pourquoi les enfants ont mis du temps à venir. Une fois arrivés ils nous ont aidés à mettre en place les ateliers dans la bonne humeur.

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Sous le barnum, Mélanie et Sandra ont proposé un atelier petite enfance ainsi que d’origami, entre des défis plus fous les uns que les autres comme chanter le refrain de la reine des neiges, ou sauter 25 fois sur place. Tout le monde a bien rigolé de cette activité. Elles ont par la suite proposé un atelier anticoloriages (principe de continuer un dessin par l’imagination de l’enfant et non de le colorier).

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Comme jeux collectifs, Valérie, Pierre-Louis et Kévin ont d’abord joué à l’ultimate (jeu dans lequel  les joueurs doivent se lancer un frisbee jusqu’à arriver dans la base adverse) avec les enfants qui s’est fini sur un score de 5-0 pour l’équipe de Pierre-Louis et Kévin. Nous avons ensuite poursuivi avec un béret qui cette fois ci fût très serré : la partie s’est finie sur une égalité de 7-7.

Et dans le city stade à côté, Yann et Iasmina ont fait un football pour les grands sportifs prêts à tout pour marquer le but de la victoire! Le match s’est finalement conclu sur un score de 6 à 3.

Après tant d’exercice, il était temps de s’asseoir tous ensemble pour le conseil de quartier. Les enfants ont alors proposé de faire la semaine prochaine un « poule renard vipère », des jeux de société comme le UNO et le croque carotte, ainsi que reprendre la peinture (cette fois à la manière de Picasso et de Dubuffet).

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Une fois tant d’idées proposées, les enfants ont pris le goûter et nous ont ensuite aidés à tout ranger pour pouvoir rentrer au local.

 

Atelier du Jardin:

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On se retrouve de nouveaux sous cette journée pluvieuse avec quelques gamins qui sont partants et qui souhaitent passer l’après-midi dans notre compagnie pour aller au jardin.

Avec Sebi, Andrei et Eric, Andrei et Nicolae et Madalin  nous arrivions  au potager où nous allons nous mettre à ramasser les radis, les poivrons et les piments qu’il reste sous la serre, et quelques bouquets de persil commun et frisées.

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Avant de prendre le goûter, avec les enfants nous enlevons les pieds de poivrons et nous les mettons dans le compost. L’heure du goûter est arrivée et nous allons en profiter avant de ranger et prendre le chemin de retour.

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A plus.

Atelier de Bondoufle:

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Nous sommes arrivés à Bondoufle vers 14h30 et nous avions prévu de faire deux ateliers : un grand atelier scolaire et petit enfance.

Nous avons commencé par un jeu de présentation puis nous avons poursuivis avec un jeu collectif pour apprendre le corps humain ainsi que les jours de la semaine. Tout le monde a participé et semblait prendre plaisir.

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Nous avons ensuite installé les deux grand ateliers prévu. A la petite enfance nous avions une dizaines d’enfants présents, nous leurs avions présenté des livres, des voitures et toute sorte de jouets ludiques pour les plus petits.

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MARDI:

Cours de français:

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Aujourd’hui avec les mamans nous avons fait un cours de Français.

Nous avons installé une petite brocante imaginaire avec des aliments, des objets divers (livres, doudou) et des objets de cuisines.

Nous avons distribué à chaque maman 50 euros en faux billets. Chacune à leur tour elles pouvait achetés ce qu’elle avait envie aux marchands ; en fonction du prix elles pouvaient demander de baisser le prix ce celui-ci si c’était trop chère. Elles devaient également dire le nom de l’objet en français, quand elle avait du mal les autres mamans les aidaient. Il y avait une très bonne ambiance.

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Ensuite elles devaient compter combien cela allé leur revenir, et aussi combien le marchant allé devoir rendre. Pendant cet atelier les mamans ont compté et ont aussi communiqué entre elle et avec nous.

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Séparation vs ségrégation

Réapprendre à séparer, le projet pourrait paraître scandaleux à l’heure de la fragmentation des liens sociaux, de l’isolement et de la précarité imposée à de plus en plus nombreux groupes et individus.

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Mais pour autant comment pourrai-on seulement comprendre ce qui nous arrive, ce qui s’opère et ce qui dessine sous nos yeux sans capacité à séparer les choses?

L’indifférence aux différences qui est en passe de devenir une idéologie obligée, quasiment d’Etat, n’est en rien un refus des injustices, des relégations et des discriminations.

C’est au contraire au nom de la « non séparation » que l’on refuse de voir et reconnaître la nature et la direction spécifique des violences économiques, sociales, administratives, institutionnelles et politiques.

En refusant de voir les différences, en se refusant à considérer les identités culturelles , sociales, économiques, en elles mêmes, nous nous condamnons à rester indifférents aux inégalités de plus en plus criantes; nous nous enlevons à nous mêmes toute arme intellectuelle pour nous indigner ou nous révolter.

Nous préfèrerons culpabiliser et punir les victimes des discriminations et injustices galopantes qu’ils subissent , au nom justement de cette non volonté de « séparer », de ce tous pareil.

Ceux qui travaillent au plus près de la précarité avec une véritable pédagogie rencontrent souvent de la part de collectivités ou de certains professionnels des accusations qui les sidèrent: tel nous reproche d’accueillir ensemble des pauvres et des précaires, certains nous reprochent le travail culturel et interculturel en nous accusant de constituer d’improbables ghettos.

Le plus atterrant est atteint quand ce sont des professionnels eux mêmes qui viennent nous reprocher notre capacité à travailler avec les publics les plus prioritaires et les plus difficiles d’accès, que eux mêmes ne rencontrent plus, au nom d’une idéologie du « tous pareils », aussi creuse que de bon aloi.

Ainsi ce ne seraient plus les institutions et collectivités coûteuses incapables de travailler avec les groupes et les publics qui auraient le plus besoin d’elles qui sont en tort. Et ce sont ceux qui sont le moins dotés en ressources, qui, en plus de prendre en charge les modes d’intervention les plus difficiles, devraient recevoir des leçons de morale.

Le refus de reconnaître les oppressions, les dominations, les injustices et les discriminations et en particulier le fait qu’elles n’ont rien ni d’individuel , ni d’accidentel, alimente dans la réalité la fabrication de ghettos et d’apartheid. C’est au nom de l’égalitarisme, de l’égalité des chances, et même parfois de la discrimination positive, qu’on laisse se constituer et se construire la ségrégation de masse pour la jeunesse et l’enfance.  Le refus de reconnaître les différences, le refus d’un travail social éducatif, de groupe , communautaire, aboutit dans les faits  à la stratification de la société, à la rupture du lien sociétal, et à la violence généralisée.

Célestin Freinet réclamait pour l’enfant de milieu populaire , le droit de s’éduquer au sein de son propre groupe social et d’accéder à la culture de son milieu; il entendait par là qu’il est nécessaire de se connaître soi même et collectivement pour rentrer dans la vie sociale.

A Intermèdes Robinson, nous avons une pédagogie qui s’appuie sur le nécessaire apprentissage de soi et d’un nous collectif. Chacun a à apprendre qui il est et d’où il vient, et le comprendre avec d’autres. Et pour cela il est indispensable de vivre des expériences éducatives avec ses pairs, en relation avec les autres.

Ainsi est notre pédagogie communautaire, intergénérationnelle et interculturelle.

Elle n’exclut pas mais se base au contraire sur un travail de conscience et de connaissance de sa condition et de son histoire. Puis cette pédagogie se porte alors vers des échanges, des rencontres improbables et nécessaires et elle incite à créer un nouvelle histoire, un nouveau collectif, une culture nouvelle, mais jamais en tournant le dos à ses origines.

C’est la voie exacte de l’émancipation: être soi, se libérer de ses entraves et aller vers du neuf. Nous avons appelé ce mouvement progressif qui part d’abord de soi, explore en priorité son propre milieu avant d’aller vers l’extérieur, « la spirale de l’escargot » (le « caracol » en castillan).

La Pédagogie sociale apprend ainsi à séparer les choses, à les comprendre, à les analyser, à s’engager, y compris en les opposant. Sans la capacité de distinguer les choses, les gens et les phénomènes, on reste sans défense par rapport aux idées reçues, aux idéologies dominantes.

Il faut apprendre à séparer, à regrouper, pour lutter contre la ségrégation; car celui qui est relégué, précarisé, exclu est avant tout coupé de lui même et de toute possibilité de participation sociale.

Quiconque vient à notre association ne peut qu’être saisi par l’extraordinaire richesse et diversité des cultures et différences qui s’y expriment. Mais les mêmes sont saisi également, par la force du lien qui nous réunit tous ensemble. Cela n’a pas été créé en priant les gens de se renier, de s’insérer, de s’inclure  ou de devenir neutres, mais au contraire en les encourageant dans tous les domaines de leur vie à être encore et toujours plus eux-mêmes.

Samedi et dimanche: week end familial à Buno

Cela faisait longtemps qu’on voulait , qu’on souhaitait reprendre les weekends en famille. Nous n’en avons pas toujours le temps; alors là , zou! C’était le moment de repartir à 3 familles dans un Buno aux couleurs de l’automne.

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Deux journées feu de bois, cheminée, ballade en forêt mais aussi cuisine (un magnifique couscous) et surtout dans un climat de fête familiale.

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Les enfants ne voulaient pas partir. Sabrina voulait racheter le château à Vincent contre « un  champ de navets ». Ca peut le faire…

Pendant ce temps, dans le Nord

Pendant ce temps là, nos amis nordistes de Croix continuent à confectionner les robes de nos danseuses « Aven Savore ».

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Avec les tissus choisis avec Sandra et sous la supervision de Loreleï notre couturière en service civique, ce n’est pas moins de 12 robe qui sont en chantier .

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Lilou a rejoint l’atelier de Croix pour réaliser les derniers hauts et se mettre en mesure de  faire les ajustements. Nous avons deux échéances: mercredi 9 novembre à la Maison des Métallos et le 18 Novembre, avec nos chers Kesaj, au Festival Tom.

Pour les garçons, on a cherché partout des chemises de scène et c’est chose faite.

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1000 mercis aux couturières de l’atelier de la MJC de Croix et à Yohann.

VENDREDI

 

Atelier de Champlan :

Nous sommes arrivés sur le camp. On s’est répartis en deux groupes, un groupe est parti chercher les enfants sur les trois terrains en faisant le tour des familles pendant que les autres installaient la tente avec le matériel et commençaient à accueillir les premiers enfants.

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Petit à petit les ateliers ce sont mis en place beaucoup d’enfants sont arrivés vers 16H30 à la sortie de l’école. Malgré la pluie et le froid les enfants étaient actifs et investis dans les ateliers.

Il y avait trois ateliers, atelier de construction, atelier d’anti-coloriage qui a bien fonctionné, les enfants avaient un peu de mal à comprendre au début mais après avoir fait avec un adulte il ont eu pleins d’idée super. Avant le goûter nous avons fait un chat avec les enfants, ça s’est très bien déroulé ce sont les enfants qui ont demandés.

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Le goûter s’est bien passé, le chocolat chaud à fait du bien à tous le monde. Même si les enfants étaient nombreux dans la tente l’ambiance était agréable.

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Atelier de La Rocade:

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En arrivant à la rocade, on a installé les tentes, dans l’une la petite enfance, dans l’autre l’atelier de musique et la cuisine avec Tito et Laura ça a super bien marché plusieurs enfants ont préparés le gouter: des beignets à la citrouille.

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La musique a super bien marché on a chanté dansé rigolé, bref on s’est super bien amusé.

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Atelier du Jardin: Jardin des Robinsons ! Vendredi :

Aujourd’hui nous sommes décidés de faire un grand feu avec le reste du bois trop mouillé et putréfié pour être utilisé ensuite, et c’est aussi pour se réchauffer les mains, les pieds car dehors il pleut et il fait très froid.

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Avec un peu de mal, on arrive enfin à allumer le feu avec quelques brindilles et petits bouts de bois sec et ensuite petit à petit nous rajoutons les branches d’arbres coupées dans le feu.

Autour du feu , on rigole, on fait des blagues, on se marre de tous et de chacun d’entre nous , une belle ambiance, qui nous donne plein d’idées comme » créer un calendrier du jardin avec les photos du chaque saison , voir chaque mois qui distingue le mieux la saison ».

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On essayera de le faire avant la fin de l’année pour pouvoir le présenter et le donner comme cadeaux à tous nos adhérentes et autres.

A bientôt.

JEUDI Atelier de Massy:

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Nous étions près de 50 aujourd’hui à Massy Opera ! Ados, enfants, bébés et Parents, autour de l’atelier cuisine de rue, qui nous concoctait une petite compote de pomme,

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tandis qu’un peu plus loin, on se regroupait a l’atelier perles pour composer bracelets et colliers avec patience et précision.

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L’atelier petite enfance n’était pas en reste non plus avec sa dînette qui a servi au moins 20 couverts durant l’atelier, et les tours de l’atelier Kaplas!

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On se regroupe à la tombée de la nuit pour faire le conseil de quartier et manger la compote encore chaude qui sort de l’atelier.

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Atelier du Jardin: AU potager des Robinsons : Jeudi :

Nous allons passer l’après-midi ensemble dans la compagnie de nos amis du groupe d’adultes au jardin.

On va se donner comme tâche pour aujourd’hui de nettoyer enfin la dernière des parcelles des haricots et enlever les plants et les tuteurs qu’on va les mettre dans un lieu sûr, pour s’assurer déjà pour l’année prochaine.

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Nous mettons tous la main à la pâte et Eric et Laura, réussissent à enlever à la main les plants des haricots bien enfoncé dans la terre, tandis que Nicolae, Franck et Jessica assure la logistique et transporte brouette après brouette des mauvaise herbes et autre à l’extérieur.

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Gratiela era notre photographe pour aujourd’hui et elle donnera de coup de main par ci par là dan temps en temps.

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Cependant Andrei et le motoculteur sont vis-à-vis de nous et arrive enfin à retourner avant dernière parcelle. A présent il n’en reste plus qu’une et le travail est bientôt fini.

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Le temps passe vite et l’heure du goûter est arrivée et nous sommes tous assis et partageons un bon verre de chocolat chaud et un bout de gâteaux.

A plus.

Atelier du Skate Park:

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Aujourd’hui, nous sommes allés au Skate-Park de Longjumeau. Nous avons débuté notre intervention par un peu de musique et de chant. Les enfants sont progressivement arrivés et se sont répartis sur les différents ateliers.

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Les plus petits ont pu imaginer un restaurant ensemble, ou bien colorier. D’autres ont pu jouer au football.

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Nous nous sommes ensuite réunis pour chanter ensemble puis pour déguster le chocolat chaud et les gâteaux qui nous ont bien réchauffés ! Une vingtaine de personnes ont également signé la pétition de soutien à notre association.

MERCREDI Atelier de Bondoufle:

Aujourd’hui, Nous nous sommes divisés en deux groupes dont un pour aller chercher les enfants et les adolescents sur le camp et un autre pour installer les différents ateliers qui allait être proposé.

Les ateliers proposés ont étaient jeux collectifs, petite enfance, jeux d’écriture et de nombre sur les ardoises.

Pour commencer, nous nous sommes tous mis en cercle afin de faire les présentations avec les enfants. Le but de jeux est de lancer le ballon à la personne de notre choix en disant son prénom. Cela consiste principalement à mémoriser les prénoms de chacun.

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Par la suite, les enfants et adolescents se sont divisés sur l’atelier de leur choix, beaucoup sont allés vers « petite enfance » et également les jeux d’écriture et de nombre sur les ardoises.

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Bien évidemment, un autre groupe s’est formé pour le foot en faisant deux équipes, dont une bleu et l’autre rouge composé de 6 enfants chacune.

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Pour finir, l’heure du gouter est vite arrivée, les enfants se sont tous installé pour boire du sirop avec de l’eau accompagné d’un quatre-quarts !

Après avoir bien goûté, nous nous sommes de nouveau divisés en deux, un groupe au rangement des ateliers et un autre pour raccompagner les enfants sur le camp.